La Fin Du Monde Selon Les Scientifiques
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2. Sciences
Qui l’ignore: selon le calendrier maya, la «fin du monde» sous la forme d’un mystérieux
cataclysme est agendée au 21 décembre 2012, incitant vite la science-fiction à élaborer
les scénarios apocalyptiques les plus rocambolesques. Un jour ou l’autre, l’homme va
pourtant bien disparaître de la surface du globe, qui va elle-même être réduite à néant.
Passage en revue des événements naturels ou scientifiques sérieux qui conduiront,
avec plus ou moins de probabilités, à l’extinction de l’espèce humaine sur la Terre
Olivier Dessibourg
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Qui ne l’a pas lu, vu ou entendu: ce serait donc le 21 décembre 2012 la fin du monde,
selon le calendrier maya. La science-fiction s’est bien vite emparée d’une prophétie
aussi féconde et a écrit des scénarios cataclysmiques plus rocambolesques les uns
que les autres, comme la collision avec la Terre d’une planète secrète et jusque-là
invisible nommée Nibiru. Que va-t-il donc se passer dans dix jours? Evidemment rien. Et
chacun se réveillera le 22 décembre pour vaquer à ses occupations.
Notion vague
Les scientifiques ne feront pas autre chose. Ce qui ne les empêche pas, le plus
sérieusement du monde, de s’interroger sur l’avenir de la Terre, sur l’écosystème qu’elle
héberge, sur son environnement, local comme galactique, et sur les menaces qui
pèsent sur elle. Car c’est certain, un jour, certes très lointain selon l’échelle temporelle
humaine, mais au plus tard dans 4,8 milliards d’années, la fin du monde surviendra.
Encore faut-il s’entendre sur ce que cette notion signifie: disparition de l’espèce
humaine, extinction de toute vie sur Terre, voire dans l’Univers, ou encore dislocation de
la planète? Et sur les causes possibles de ce cataclysme: celles-ci seront-elles
totalement naturelles? Ou alors l’Homo sapiens créera-t-il les instruments de sa propre
perte, par exemple en ne dominant pas le formidable essor de nouveaux domaines
technologiques comme les nanotechnologies ou la biologie synthétique, dont l’objectif
est de recréer la vie de novo? A moins qu’à travers la pollution et les changements
climatiques, il n’ait déjà lancé un engrenage fatal.
A une exception près – l’«hiver nucléaire», car la technologie est là et n’est plus à
inventer –, Le Temps a recensé tous les phénomènes naturels et scientifiques qui
pourraient menacer l’espèce humaine, jusqu’à induire tôt ou tard son effacement de la
surface du globe.
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