Cours Biologie Cellulaire
Cours Biologie Cellulaire
Cours Biologie Cellulaire
Sommaire 1
Les biomolécules
6
2.1. Introduction: atomes, liaisons chimiques, ions et molécules 6
2.2. Les protéines 8
Les enzymes 9
Les récepteurs 9
2.3. Les lipides 10
Triglycérides 10
(triacylglycerol): (graisses ou huiles) / glycérol + 3 acides gras 10
Phosphoglycérolipides 10
Stéroïdes 10
2.4. Les glucides 10
Monosaccharides 10
Disaccharides 10
Polysaccharides 10
2.5. Les acides nucléiques (ADN et ARN) 11
1
Voies métaboliques produisant l’énergie cellulaire 2
2
Glucose comme carburant: 23
4.1. L’ATP: composé cellulaire du stockage de l’énergie 23
4.2. Relations d’oxydo-réductions et respiration cellulaire (et fermentation) 23
Oxydo-réduction et respiration cellulaire: 23
Oxydo-réduction et fermentation: 24
4.3. La respiration cellulaire 24
4.3.1 La glycolyse 24
4.3.2. Le cycle de Krebs 25
Bilan du cycle de Krebs 26
4.3.3. Chaîne de transport d’électrons et phosphorylation oxydative 26
4.3.4. Bilan de la respiration cellulaire 27
4.4. La fermentation 28
fermentation alcoolique (aboutit à la formation d’éthanol) 28
fermentation lactique (aboutit à la la formation de lactate / acide lactique) 28
BIOSYNTHÈSE 30
CCL de la partie: 30
2
BASES EN BIOLOGIE CELLULAIRE
1.1.Définition du vivant
ef:qu’est ce qu’un être vivant ?
D
Un être capable de se nourrir, de grandir et de se reproduire defaçon autonome(pas à
l’instant T mais de manière générale)
-> nutrition, croissance, reproduction
Tous les systèmes vivants sont caractérisés par deux processus fondamentaux:
- lemétabolisme: somme des réactions chimiques d’unorganisme
Deux types: réactions cataboliques (catabolisme):réactions qui libèrent de l’énergie en
transformant des molécules complexes en des molécules plus simples. Souvent on parle de
réaction de dégradation
réactions anabolismes (anabolisme): réactions quiconsomment de l’énergie
en fabriquant des molécules complexes à partir de molécules plus simples. On parle aussi
de réaction de synthèse
L’énergie libérée par les réactions cataboliques va permettre de réaliser les réactions
anaboliques ⇒couplage énergétique
ans toutes nos cellules à chaque instant il y a des milliards de réactions chimiques qui ont
D
un besoin d’énergie.
Source d’énergie du vivant : le soleil
On a juste la capacité de transformer une énergie mais que certaines
Deux types d’organismes vivants:
- organismesautotrophes(autotrophie : se nourrissantsoi-même): capables en
utilisant de l’énergie lumineuse et de l’eau de décomposer (photosynthèse). Capable
de transformer l'énergie lumineuse en énergie chimique que les hétérotrophes
peuvent utiliser.
- organismeshétérotrophes: utilise l’énergie des nutrimentsingérés
out organisme vivant a une énergie métabolique assez importante notamment la
T
croissance (fabrication de nouvelles molécules par exemple)
3
- > êtres vivantsunicellulaires: processus appelé la MITOSE, division pour donner deux
cellules filles. C’est le processus de reproduction des être unicellulaires comme le
renouvellement cellulaire.
-> êtres vivantspluricellulaires: reproduction sexuée(organisme supérieure): Méiose:
cellules spécialisées : gamètes (ovules et spermatozoïdes).Cette reproduction ainsi que
leur variations sont à l’origine de l’évolution et de l’adaptation.
Un organisme adapté à son environnement possède des caractéristiques qui lui permettent
de vivre et de se reproduire dans cet environnement.
Il représentent une diversité très importante mais aussi une profonde unité
Au delà de ces différences, les cellules représentent une grande unité:
- unité decomposition
- unité destructure
- unité defonction
Analyse de toutes les cellules :
atomes prépondérants: Carbone(C), Hydrogène(H), Oxygène(O), Azote (N), Soufre(S),
phosphore (P) ->CHONSP
biomolécules: protéines, glucides, lipides, acidesnucléiques ->PLANG
Matériel génétique: ADN
Code génétique« quasi » universel qui permet d’exprimerl’information génétique
Forme d’énergie: ATP (def plus tard)
4
a cellule eucaryote en plus d’un noyau, possède différents compartiments délimités par une
L
membrane plasmique.
Toutes les cellules procaryotes possèdent une paroi, pour les cellules eucaryote ça dépend
(humain non, cellules végétales ui)
Les cellules procaryotes sont plus petites que les cellules eucaryotes.
ette organisation est très importante car elle amène une particularité du vivant:à chaque
C
niveau vont apparaître des propriétés qui n’existaient pas au niveau inférieur, c’est ce qu’on
appellel’émergence(une molécule possède des propriétésqu’aucun atome qui la compose
ne possède)
On ne peut JAMAIS réduire un niveau à la somme de ses parties
5
.4.Frontière vivant / non vivant
1
La frontière vivant/non vivant est difficile à faire
- lesvirus:
-matériel génétique(ADNouARN) empaqueté dans unecapside(coque de protéines)
-nécessitéd’un être vivant (cellule eucaryote oubactérie) pour saréplication; aucun
métabolisme propre
- lesprions: maladie dégénérative gravedue aux transformationsd'une protéine en
une forme altérée, appelée prion
Ex: maladie de Kuru (frisson), tremblante du mouton, maladies de Creuzfeld-Jacobs,
maladie de la vache folle, etc.
Encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) = touche le cerveau
Hypothèse: prions, particules uniquement constituéesde protéines
Modification protéine saine/protéine malade par simple contact, elles n’ont pas la même
forme.
Protéine saine: structure secondaire de type hélice « alpha »
Protéine malade: structure secondaire de type feuillet « bêta »
n parle de ladatation au carbone-14: estimer l’âgede choses qui ont été vivantes à un
O
certain moment. Un organisme vivant absorbe le carbone de l’atmosphère. Quand
l’organisme meurt, il n’y a plus absorption, mais la quantité de Carbone-14 va décroître à
cause de la décomposition. Estimer la quantité du carbone-12 puis la décomposition du
carbone-14 nous permet d’estimer l'âge.
6
a distance entre le noyau et les électrons est extrêmement importante. Lorsque deux
L
atomes veulent interagir entre eux, leurs noyaux sont à très longue distance. Leur interaction
est liée aux électrons.
atomes d’hydrogène sont des éléments qui ont 1 proton ⇒ 1 électron, sur la couche
2
proche du noyau qui peut en contenir 2. Chacun va souhaiter remplir sa couche
périphérique. En les partageant on va avoir formation d’une liaison covalente simple, formée
par la mise en commun de chaque électron. Cela donne une molécule dihydrogène H2 ; H —
H.
our le prochain cours: déterminer comment le carbone et l’oxygène peuvent interagir pour
P
former le CO2
Carbone: 6 électrons; Oxygène: 8 électrons ⇒ O=C=O
7
hlore (17 e-) et sodium (11 e-), sodium 1 électron de valence et chlore 7.
C
Il va y avoir un transfert d’électron, l’atome de sodium va perdre 1 électron ⇒ couches
complètes. Ce ne sont plus les mêmes atomes: formation d’ions
Sodium devient ion positif, appelé uncation(perdune charge -) Na+
Chlore devient un ion négatif, appelé unanion(prendune charge -) Cl-
Lorsque ces deux ions sont proches, ils vont former des liaisons ioniques (un ion chargé et
ses voisins) et former un cristal, le NaCl (charge neutre), sel de table.
En chauffant on casse ces liaisons ioniques
Ion:espèce chimique chargée électriquement, un atomeou une molécule ayant gagné ou
perdu un ou plusieurs électrons
Les biomolécules:
- les protéines
- les lipides
- les glucides
- les acides nucléiques
Lipides + glucides = réserves énergétiques
.2.Les protéines
2
->rôle fondamentaldans lastructureet lesfonctionsde la cellule (soutien des tissus,
transmission de message, transport des substances, mouvement, défense, …)
Constituent une grande partie de lamatière sèchedes cellules. Elles sont toutes constituées
par 4 atomes distinctsCONH
-> forme sous laquelle s’exprime l’information génétique
-> monomères: (polymères(?)) d’acides aminés (AA): il en existe 20
8
ntre deux acides aminés vont se former desliaisons peptidiques
E
Protéine= association d’acides aminés, un ou plusieurspolypeptides qui adoptent une
conformation particulière (forme tridimensionnelle) lorsqu’une protéine est constituée de
plusieurs polypeptides…
Peptide: agencement de quelques acides aminés
Protéine: +d’acides aminés
es enzymes
L
Certaines protéines sont desenzymes(toute enzyme≠ protéine): catalyseurs biologiques
qui vont faciliter ou accélérer une réaction chimique
Toute réaction chimique dans notre corps va êtrecatalysépar une enzyme
Substrat (S) <-> Produit (P)
C’est cette interaction entre l’enzyme et le substrat qui va accélérer la réaction.
-> interaction avecunsubstratetun seul: spécificitédue à la forme de l’enzyme
Les enzymes sont de grands nombres, chacune ayant la capacité de réagir avec un substrat
->désignation: nom de la réaction catalysée + suffixease; ex: peptidase
es récepteurs
L
Certaines protéines sont desrécepteurs(tous lesrecep sont des protéines) = protéines qui
possèdent un site de liaison spécifique pour une molécule qu’on appelleligand
Rôle: recevoir et transmettre un message
Ligand: molécule capable de se lier de manière spécifiqueà son récepteur
Commun: lorsque le ligand se fixe au récepteur, celaconduit à une modification de la forme
(conformation tridimensionnelle) de la protéine/récepteur
9
.3.Les lipides
2
=composés insolublesdans l’H2O
Leurs rôles principaux:
- constituants importants des membranes des cellules
- stockage d’énergie
amilles importantes:
F
Triglycérides
(triacylglycerol): (graisses ou huiles) / glycérol + 3 acides gras
-> stockage d’énergie
hosphoglycérolipides
P
(phospholipides) / glycérol + 2 acides gras + phosphate
-> constituante des membranes
téroïdes
S
Ex: cholestérol et tous ses dérivés (hormones sexuelles…)
.4.Les glucides
2
= composés formés deC,HetO: formule CnH
2mOm
Fonctions principales:
- stockage énergétique
- composants de molécules indispensables, les acides nucléiques
Monosaccharides
- 3 à 9 atomes de carbone; pentose (5C), hexoses (6C)
Ex d’hexoses: glucose, fructose, galactose, mannose, formule C6H1 2O6
Ce sont desisomères =même formule moléculaire maispas la même formule développée
Disaccharides
- deux monosaccharides (liaison covalente: liaison glycosidique)
Ex: saccharose (ou sucrose): glucose + fructose
lactose: glucose + galactose
maltose: glucose + glucose
Polysaccharides
- polymères de monosaccharides
Ex: glycogène (glucose) -> garder en mémoire
amidon (glucose)
10
2.5.Les acides nucléiques(ADN et ARN)
- polymère de nucléotides
Nucléotide=pentose (désoxyribose dans ADN; ribosedans ARN) + base azotée +
groupement phosphate
4 bases azotée:
- bases puriques: adénine A et guanine G
- bases pyrimidiques: cytosine C, thymine T (ADN) eturacile U (ARN)
Diff ADN/ARN: sucre/base azotée
ucléoside =toute association entre un sucre et unebase azotée. Son nom dépend de la
N
naturede la base azotée
Ex: sucre + base: adénosine, guanosine, cytidine,thymidine, uridine. (2 premiers
importants)
1 nucléoside + 1,2,3 groupements phosphate = nucléotide
Ex: ATP = adénosine triphosphate (source d’énergiedes cellules)
11
3. rganisation structurale et fonctions de la cellule eucaryote
O
animale
12
- lucides(environ 10%): liés à des lipides ou des protéines toujours du côté
g
extracellulaire : glycoprotéines ou glycolipides
Leur rôle important est lié à lareconnaissance intercellulaire(capacité de reconnaître une
autre cellule) pour permettre à des cellules identiques de former des tissus, lors des rejets
en cas de greffe.
3.1.2.Modèle de la mosaïque
13
- Diffusion facilitée par un canal: ions, eau
- Diffusion facilitée par des transporteurs: glucose…
Au bout d’un moment on atteint l’équilibre si le processus de diffusion est simple.
⇒Soitles molécules sont capables de traverser lacouchesoitil y’a d’autres moyens: canal
/ transporteurs
our les molécules chargées elles vont se diffuser selon leur gradient de concentration car
P
ils portent des charges et dans les cellules on a une répartition inégale des charges: +
négatif à l’intérieur qu’à l’extérieur. Cette inégalité de répartition est à l’origine dupotentiel
de membrane(-50 à -200 mV): joue un rôle de « pile »et influe le passage de tout ce qui
est chargé.
-> Ce potentiel va favoriserl’entrée des cationsou toute molécule chargée positivement et
favoriser lasortie des anionsou toute molécule chargéenégativement.
ans une diffusion par canal = ions soumis à deux forces —> charge chimique et charge
D
électrique, la diffusion ne se fait pas selon le gradient de concentration mais c’est le
gradient électrochimiquequi détermine le sens dediffusion.
- niport
U
- Symport
- Antiport
Ils sont importants notamment dans le rôle dans lemaintien des concentrations ioniques
différentes entre le milieu intracellulaire et le milieu extracellulaire.
x: cellule animale il faut constamment plus de Na+(sodium) dehors et de K+ (potassium)
E
dedans
Ce transport actif se fera par un antiport particulier :la pompe sodium-potassiumou
Na-K+ATPase
Entrée de 2 K+ pour une sortie de 3 NA+. C’est unantiport
Dégradation ATP —> ADP+Pi (libère de l’énergie) ce qui permet à la pompe de fonctionner
14
es vésicules sont délimitées par unemembraneplasmique(constitution très proche de la
L
membrane cytoplasmique). Elles sont à l’intérieur de la cellule. A un moment donné elles
s‘approchent de la membrane cytoplasmique et entrent en contact avec ⇒fusion des
membranesElles ne traversent pas la membrane cytoplasmiquepour sortir de la cellule. Le
bout de la membrane plasmique de la vésiculedevientun boutde la membrane
cytoplasmique.
e processus permet de faire sortir des macromolécules mais aussi d’apporter de nouveaux
C
éléments à la membrane dont de la renouveler.
e processus ne peut pas se faire n’importe où mais sur une partie de la membrane du côté
C
intracellulaire (où il y a de la clathrine). On va trouver des transporteurs transmembranaires
à cet endroit, la molécule se lie à ces récepteurs. Lorsque le endocytose est déclenché, il y
a invaginations jusqu'à ce qu’une vésicule se détache, elle est diteenrobée(bout de la
membrane cytoplasmique + clathrine vers l’extérieur)
15
3.2.Le noyau
e cytoplasme
L
Cytosol: 85% d’H20
, glucides, lipides, protéines,ARN (pas d’ADN !) -> liquide
Ribosomes (≠ organites) dans le cytosol
Organites
es ribosomes
L
-> site de la synthèse protéique:
Structure: petite sous unité + grosse sous unité
petite sous unité fabriquée dans le noyau, elles sortent et vont
ensuite dans le cytoplasme
e système endomembranaire
L
-> Réseau intracellulaire des membranes à l’intérieur des
cellules eucaryotes
Elles vont être en relation les unes avec les autres, soit de
manière directe, par continuité structurale, soit de manière
indirecte, par l’intermédiaire de vésicules.
Il va constituer une sorte de chemin à l’intérieur de la cellule.
⇒relation directe:membrane qui constitue l’enveloppe
nucléaire, membrane extérieur en relation directe avec les
membranes du réticulum endoplasmique
16
e réticulum endoplasmique(RE):
L
C’est un réseau de canaux et de cavités qui communiquent entre eux. Il est composé d’un
ensemble de membranes plus ou moins repliées qui délimitent des cavités closes, appelées
citernes.Il y a deux types:
- Le réticulum endoplasmique rugueux: porte à sa surface des ribosomes. Il est en
relation direct avec le réticulum endoplasmique lisse
- Le réticulum endoplasmique lisse
Rôle global du RE:métabolisme,transfertde moléculesentre différentes parties de la
cellule,stockagede ces molécules
L’appareil de Golgi
nsemble desaccules aplatis empilésles uns sur les
E
autres (dictyosome)
Chaque dictyosome présente unepolarité fonctionnelle
et structurelle:faceciset facetrans
Les vésicules de transition permettent la communication
entre l’appel de Golgi et le RE
-> modèle vésiculaire et maintenantmodèle de
maturation des saccules:la première saccule se forme
par fusion de vésicules provenant du RER à la facecis
et elle se retrouve à un moment en positiontrans
RER: sortie des protéines ET membrane cytoplasmique.
17
es enzymes modifient les protéines, etappositiondes étiquettes moléculairesqui
L
permettent de donner une « adresse » d’où les protéines doivent aller, le tri est effectué par
l’appareil de Golgi
Au fur et à mesure qu’il y a fusion d’autres vésicules,la saccule passe de position en positon
(cis-median-trans), l’appareil de Golgi trie.En phasetrans -> sécrétion de vésicules
18
ôles de l’appareil de Golgi: centre defabrication,d’affinage, destockage, detriageet
R
d’expéditiondes molécules
es lysosomes
L
->sac membraneux remplis d’enzymes hydrolytiques(enzymes capables de dégrader les
macromolécules). Les enzymes hydrolytiques sont activées uniquement dans un
environnement acide (pH de 5)⇒ pH des lysosomes =5
-> formation parbourgeonnementà la face trans del’appareil de Golgi (même chemin mais
après les vésicules de sécrétion se forment en lysosome)
Dans les cellules animales maispas les cellules végétales!!
Fonctions:
- digestion intracellulaire: mode de nutrition desprotistes (par phénomène de
phagocytose (phagosome = des protistes))
Lysosome + phagosome (vacuole nutritive) =phagolysosome(particules de nourriture +
enzymes qui les dégradent en plus petites ⇒ processus de digestion)
es peroxysomes
L
->compartiments métaboliquesdélimités par une membrane(contient des enzymes ≠ de
celles des lysosomes !)
Formé parfusion des vésicules dérivées du RE:cesenzymes sont fabriquées dans le
cytosol (≠ ribosomes)
Incorporation de protéines (enzymes) cytosoliques
- enzymes qui transfèrent l’hydrogène de divers substrats à l’O2: formation de
péroxyde d’hydrogène(HO2 = eau oxygéné), qui esttoxique
- Ce sous-produit (H2O2 ) est toxique et esttransforméen H20
par d’autres enzymes
19
Fonctions (suivant les issues):
- dans les cellules hépatiques(foie): détoxicationde l’alcool et autres produits nocifs
- décomposition des lipidesen petites molécules quipourront être utilisées comme
source d’énergie
es vacuoles
L
(surtout dans les cellules végétales)
->sacs intracellulairescontenus dans une membrane
Exemples: vacuoles nutritives (phagocytose), phagolysosomes(fusion d’une vacuole
nutritive + lysosome), vacuoles contractiles chez les protistes d’eau douce
Dans cellules végétales: grande vacuole outonoplastequi assure les rôles assurés par les
lysosomes dans les cellules animales
Les mitochondries
20
e cytosquelette
L
->réseau de fibresparcourant le cytoplasme
Il y a différents types de fibres
Fibre =assemblage de protéines
Rôle:
- Soutien et maintiende la forme de la cellule
- Changementdes formes des cellules
- Mouvementà l’intérieur de la cellule ou de la celluleelle-même
21
4. Voies métaboliques produisant l’énergie cellulaire
e fonctionnement de base de la cellule:
L
Assurer sa propre survie:
- trouver l’énergienécessaire libérée au cours deréactionscataboliques(réactions
exergoniques)
- fabriquer les macromoléculesnécessaires au coursderéactions anaboliques
(réactionsendergoniques)
ans les deux cas, la cellule part d’une molécule qu’elle a en abondance pour en former
D
d’autres plus rares. Mais cela ne se fait pas en une étape, c’est ce qu’on appelle les voies
métaboliques. Pour certaines voies, le composé de départ est retrouvé à l’arrivée: on
appelle ces voies descycles(au cours d’un cycledes choses sont dégradées).
Les voies métaboliques =suite de réactions chimiquesqui permettent d’aller d’une molécule
à une autre.
Les cellules doivent trouver de l’énergie pour tout cela, ce qu’on appellele travail cellulaire:
« vivre c’est travailler »:travailmécanique(contractionetc.),travailde transport(vésicules),
travailchimique(réactions endergoniques).
22
lucose comme carburant:
G
Première voie métabolique: laglycolyse(pas besoind’O2).
Au cours de cette glycolyse une petite quantité d’énergie libérée -> petite quantité d’ATP
formée. A l’issu de la glycolyse dépend de l’environnement de la cellule:
- si O2 à dispo(milieu aérobie):respiration cellulaire=dégradation totale du
glycogène + libération très grand d’énergie -> ATP
- si pas O2(milieu anaérobie):fermentation =pas dedégradation totale du glucose,
formation de que quelques molécules d’ATP
xydation=perted’électrons
O
Réduction=gaind’électrons
X =agentréducteur(donneur d’électrons ): réduitY
Y =agentoxydant(accepteur): oxyde X
-> l’une ne peut avoir lieu sans l’autre réaction
23
ransférer d’électron du glucose au dioxygène ->libération d’énergie
T
Ce processus ne se fait pas en une étape parce que libérer en un seul coup toute l’énergie
contenue la libérerait sous une forme non utilisable pour la cellule⇒ dégradation du glucose
en plusieurs étapesdont certaines sont des réactionsd’oxydo-réduction mais l’agent
oxydant ne sera pas le dioxygène.
xydo-réduction et fermentation:
O
L’agent oxydant (accepteur d’e- final) est uncomposéorganique
Oxydation ne met pas forcément en jeu que le dioxygène = accepteur final donc nécessaire
Respiration cellulaire aérobie:
3 grandes voies métaboliques
24
.3.2.Le cycle de Krebs
4
-> dans la matrice des mitochondries
-> milieu aérobie
En présence d’oxygène, le pyruvate entre dans les mitochondries
Réaction d’oxydo-réduction ->aboutit àl’Acétyl-coenzymeA(cet AcétylCoA permet de
faire tourner le cycle de Krebs (produit de départ retrouvé à l’arrivée))
NAD+ prend de l’énergie
Au cours décarboxylation:perte/libération 1 CO2
u cours d’un cycle de Krebs, on a2 décarboxylations:on a fait entrer 2 carbones qui se
A
trouvent libérer, il y a4 actions d’oxydo-réduction(NAD+ pour accepteur 1 FAD) et1 ATP
formée
AcétylcoA formé à partir de pyruvate qui vient de glucose (2 pyruvates / glucose)
⇒ 2 tours de cycle / glucose
25
ilan du cycle de Krebs
B
Pour chaque molécule de glucose, 2 pyruvates = 2 tours du cycle
- libération de 6CO2
- énergie emmagasinée sous forme de
8 NADH + 8 H+
2 FADH2
2 ATP
A l’issue le glucose est totalement dégradé et donc le potentiel énergétique à l’issue du
cycle de Krebs est dans l’ATP mais également dans les 8NADH+8H+ et les 2FADH2
u niveau de la crête:
A
chaque rond noir =élément de la chaine
26
ibération de 4e ->transféreraux premiers éléments de la chaîne puis à chaque élément.
L
A chaque étape,petite quantité d’énergie libérée.Dernier élément de la chaîne: transfert ses
électrons à 1O2. 4H+ + 4e- + O2 = 2H2O
(Il faut 4e- pour réduire une molécule de dioxygène. Chacun des atomes d’oxygène se
combine avec deux protons pour former de l’eau)
-> consommation des 6 oxygènes nécessaires
'énergie " perdue " par les électrons et la présence des protons H+ permettent d'activer une
L
enzyme,l'ATP synthase(gros rond noir au niveau dela synthèse d’ADP+Pi), localisée elle
aussi dans la membrane interne. Cette enzyme catalyse la production d'ATP en grande
quantité. C’est laphosphorylation oxydative(phosphorylationd’ADP en ATP grâce à
l'énergie libérée par l'oxydation de donneurs d'électrons par la chaîne respiratoire)
ytoplasme / anaérobie
C
Glucose par Glycolyse -> 2 pyruvates + 2 ATP
Matrice des mitochondries / aérobie
2 pyruvates -> AcétylCoA par oxydoréduction -> cycle de Krebs (libération d’H2 et de CO2)
puis chaîne respiratoire / de transport des électrons (formation d’H20 à partir de H2
(protons), O2 et des électrons de la fin de la chaîne)
27
.4.La fermentation
4
En absence d’oxygène: après la glycolyse, le pyruvatereste dans le cytoplasme et il y a
fermentation (milieu anaérobie)
28
espiration -> totalement dégradé le
R
glucose
Fermentation -> glucose pas totalement
dégradé ⇒ moins d’ATP
- Protéines:
Si plus aucun potentiel -> utilisation de protéines qui sont dégradées en acides aminés
(certains transformés en pyruvate, d’autres en acétylcoa et d’autres en un intermédiaire du
cycle de Krebs), il y a perte de la fonction amine (-NH3)
Pas le rôle premier de fournir de l’énergie mais si besoin cellules capables de le faire
2 choses nécessaires d’une cellule pour rester en vie: assez d’énergie ET matière première
29
IOSYNTHÈSE
B
Beaucoup de produits issus de la digestion vont être utilisés pour former des protéines. Mais
à certains moments, la cellule a besoin de molécules qui ne sont pas dans l’apport
alimentaire -> formation à partir d’autres molécules
Donc si besoin, les cellules vont détourner les voies
Par ex: si besoin d’AG, détourne AcétylCoA
Certains intermédiaires du cycle de Krebs vont permettre la synthèse de certains AA
Si besoin de glucose -> à partir du pyruvate
i l’apport alimentaire dépasse les besoins surtout en terme de protéines -> on peut quand
S
même faire de la graisse
CL de la partie:
C
Le métabolisme est certes un processus complexe mais surtoutadaptable.Il obéit aux lois
fondamentales de l’offre et de la demande.
Ce qui va être important: les cellules vont pouvoir adapter leur métabolisme:
- à leur besoin
- à leur environnement(ce à quoi elles peuvent avoiraccès)
Pour que chacune des cellules du corps restent en vie mais également pour qu’elles
assurent leur travail -> très grande quantité d’ATP à chaque instant.
⇒ formation d’ATPprimordial à la survie
30
5. La synthèse des protéines: l’expression de l’information génétique
5.1.Aperçu de la synthèse des protéines
ette synthèse des protéines a lieu au niveau des ribosomes dans le cytoplasme.
C
L’infoau départ est dans le noyau(ADN n’en sortjamais) et cette info doit être amenée au
niveau du cytoplasme pour les ribosomes et la synthèse des protéines.
On va avoir une première étape dans le noyau pour permettre lacopie de l’infoet permettre
lasynthèse d’un ARNmqui peutsortir du noyaupourapporter l’info aux ribosomes.L’ARNm
est unsimple brin de nucléotide.
er étape:transcription(copie du gène)
1
aboutit à unARNprémessager(toujours
dans le noyau) qui subit:
- mutation
- etepissage(élimination des
introns et jonction des exons)
= ARNmessager qui ne porte que des
parties codantes qui codent pour le
polypeptide
31
armis ces 64 codons il y en a61 qui codent pourun AA(on dit qu’ils ont un sens)
P
-> plusieurs codons peuvent coder pour le même AA
Il y a3 codons ditsnon sens / stop(pour stopperla traduction) UAA/UAG/UGA
Un codon ne spécifie qu’un AA
Le code génétique est ditredondant(fait référenceau fait que plusieurs codons pour le
même AA). Si on connaît la séquence de nucléotides d’un ARNm on peut connaître les AA
correspondants -> 1 codon pour un AA
Les séquences en AA en protéines: séquence nucléotidique d’un ARNm ? Non1AA pour
plusieurs codons
(Phénylalanine n’a pas de tiret)
32
ADN: double brin, double hélice:
- un de ses brins est appelébrin sensoucodant
- l’autre brin qui lui estcomplémentaireest lebrinnon-sensounon-codantquisert de
matricepour la formation de l’ARNprémessager.
À partir du brin matrice: il y a synthèse de l’ARNprémessageret cela se fait par
complémentarité de paires de bases. (ARN) Si au niveau du brin matrice: A ⇒ U si G ⇒ C
ar exemple:
P
Au niveau de l’ADNon considère le brin matrice noncodant: ACC AAA CCG
-> brin codant: TGG TTT GGC
-> ARN correspondant: UGG UUU GGC
Ces deux brins présentent la même info par complémentarité.
ADN ⇒ T ARN ⇒ U
.2.La transcription
5
Transcription=synthèse des 3 types d’ARN:
Enzymes:ARN polymérases I(ARNr),II(ARNm) etIII(ARNt)
Il faut qu’il y a ait une manière d’identifier le début d’un gène et sa fin ⇒site d’initiationet
site de terminaison(l’info va être copié pour former1 ARNm: unité de transcription pour
former 1 protéine)
’est plus compliqué chez les eucaryotes: pour quel’ARN polymérase puisse se fixer, il faut
C
qu’au niveau du promoteur du gènesoient fixés desfacteurs de transcription.
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Initiation=à ce niveau, l’ARN polymérase séparelocalementles deux brins d’ADN et le brin
non codant va servir de matrice (modèle) pour la synthèse de l’ARN.
Après l’initiation:
’élongation=l’ARN polymérase va se déplacer lelong de l’ADN (quand tout est codé) et
L
ouvrir l'incorporation des nucléotides suivants. Cela continue jusqu’à ce que l’ARN
polymérase reconnaisse le site de terminaison.
Le brin matrice sert demodèleà l’ARNmpar complémentaritéde paire de base.
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a maturation=addition de lacoiffeà l’extrémité5’ et ajout d’unequeuepolyA(≈100-200
L
nucléotides avec adénine) à l’extrémité 3’
.3.La traduction
5
La traduction (dans le cytoplasme): différents acteurs importants
_ARNm:donne au ribosome l’ordre pour qu’il accrocheles AA les uns aux autres
_ARNt:reconnaît les codons et apporte l’AA correspondant:double rôle
2 parties importantes au niveau de l’ARNt:
- un anticodon(3 nucléotides)
- un site de liaisonpour un AA
A chaque codon correspond 1 AA spécifique etchaqueanticodon reconnaît un seul codon.
-> amène l’AA codé par le codon complémentaire à son anticodon
Avec un anticodon: codon complémentaire -> on trouvel’AA
EXO A FAIRE
_ribosomes au niveau du cytoplasme:synthèse desprotéines
outes ces étapes de la traduction nécessitent del’énergie, fourni soit parl’ATPsoit par du
T
GTP(Guanosine Triphosphate)
Pour la traduction, il faut qu’à tout moment dansle cytoplasme il y ait des ARNt.
) L’Initiation
b
> fixation de l’ARNm sur une petite sous-unité ribosomique (reconnaissance ducodon
d’initiation (AUG)sur tous les ARNm le même)
La traduction doit commencer au bon endroit ⇒ codon d’initiation en partant de l'extrémité 5’
premier codon AUG.Lecture: 5’ vers 3’
l’ARNt d’initiation qui porte l’anticodon complémentaire à AUG porte l’AA codé par AUG
>
(méthionine*), il va venir se fixer au codon AUG⇒complexe d’initiation de la traduction
35
c) L’élongation
( 3)Translocation:
L’ARNt qui se trouvait au site P passe au
site E et est libéré.
L’aminoacyl-ARNt qui se trouvait au site A
subit une translocation vers le site P;
simultanément le ribosome se déplace d’un
codon.
Le site A est libre.
) La terminaison
d
Fixation d’unfacteur de terminaison sur le site A(codon STOP) qui arrête la traduction et la
chaine en cours de formation se détache.
> le polypeptide se détache de l’ARNt, l’ARNt se détache
> les composantes du complexese dissocient
>lepremier AA(méthionine) estséparéde la chaînepolypeptidique.
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.4.Les mutations
5
ne mutation =modification de l’information génétiqueau niveau d’un gène.
U
37
>Délétion de 3 paires de base⇒ perte d’un AA dans la séquence =faux-sens
38
.6.Régulation de l’expression des gènes
5
Les cellules sont différenciées et spécialisées. Toutes les cellules d’un organisme expriment
lamême information génétiquemais elles ont desrôleset fonctions différenteset ne doivent
exprimer que certaines choses spécifiques. Pour cela il existe desmécanismes qui vont
réguler cette expressionde l’information génétique:tous les gènes ne s’expriment pas
partout et tout le temps.
Il faut que l’info génétique s’exprime à bon escient, cad aubon endroit, aubon momentet
enquantité adéquate⇒ régulation à ces 3 niveaux
Il existe donc desmécanismes de régulation de l’expressiondes gènesqui sont
dynamiques et complexes.
as ARNm mais
P
ARNprémessager
sur le schémas !
u niveau d’un gène, il peut y avoirplusieurs boîtesde régulation. Certaines boîtes de
A
régulation sont retrouvées sur de nombreux gènes: les facteurs de transcription sont dans
ce cas desprotéines ubiquitairesquipermettent lafixation del’ARN polymérase II.
D’autres sontspécifiques d’un gène: éléments régulateurs.
Des facteurs de transcription (= protéines) qui se fixent sur des boîtes de régulation et vont
permettred’initier la transcriptionou bienl’empêcher= double mécanisme(initier ou
empêcher)
Cet ensemble permet d’expliquer que dans certaines cellules certains gènes s’expriment.
Il existe aussi des séquences nucléotidiques particulièresenhancersituées à distance du
gène. Elles vont fixer des protéines et activer la transcription (accélération)
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) Régulation de l’activité post-transcriptionnelle
b
_ régulation de l’épissage
Épissage =mécanismes qui permettent l’excision desintrons
Régulation de ces mécanismes d’épissage: obtention de messagers différents donc de
protéines différentes (à partir d’un ARN prémessager ⇒ différents ARNm ⇒ différentes
protéines, soit partiellement différentes, soit totalement)
-> Épissage alternatif ou différentiel
Exemple 1: 1 gène, la myéline: c’est une protéinequi existe sous 4 formes différentes
>
mais il en existe qu’un seul gène
RN prémessager
A
(le transcrit primaire contient 7 exons)
Exemple 2:
>
Gène de la calcitonine qui s’exprime à 2 endroits
ans les cellules du cerveau et celles de la thyroïde, la traduction va pouvoir se faire et on
D
obtiendra deux polypeptides partiellement différents.
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Régulation par modification de la stabilité des ARNm
_
Les ARNm ont unedurée de vie limitée, en jouant sur cette demi-vie (cad retarder leur
dégradation), on a un mécanisme qui permet d’augmenter la quantité de la protéine de cette
ARNm
Augmentation du taux de vie de l’ARNm
-> contrôle du taux global de la synthèse d’une protéine.
) Régulation post-traductionnelle
d
Tous les mécanismes qui ont lieu après la traduction vont modifier les protéines et
ainsi leur activité
_ Certaines protéines pour être biologiquement actives doiventsubir des modifications après
la traduction
Ex: CGRP et calcitonine (implication de protéines qui clivent la protéine)
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