Formulation Enduit Superficiel
Formulation Enduit Superficiel
Formulation Enduit Superficiel
Que le Seigneur soit loué de m’avoir donné le courage et la force pour mener à terme ce
travail !
Monsieur RAKOTOARISON Pierre Donat qui a bien voulu nous encadrer lors de ce
Mémoire. Ses conseils et son entière disponibilité nous ont été des plus bénéfiques
durant la réalisation de notre travail ;
Nous tenons aussi à témoigner notre profonde gratitude à tous ceux qui, de près
ou de loin, ont contribué à la réalisation du présent Mémoire.
A toute ma famille ainsi qu’à mes amis qui m’ont toujours encouragé, vos précieux
conseils m’ont permis de faire face à tous les problèmes que j’ai pu rencontrer.
Le meilleur étant toujours pour la fin, je n’oublie pas mes parents qui ont toujours
été présents pour moi, qu’ils trouvent ici le témoignage de mon affection et de mon entière
reconnaissance.
LISTE DES ABREVIATIONS
A : Aplatissement
BRTA : British Road Tar Association
BS 812 : British Standard 812
BTP : Bâtiment et Travaux Publics
CPA : Coefficient de Polissage Accéléré
d : Plus petite dimension du granulat
d50 : Dimension médiane d’un granulat
D : Plus grande dimension du granulat
EAL : Emulsion Anionique à Rupture Lente
EAS : Emulsion Anionique à Rupture Rapide
EAR : Emulsion Anionique Surstabilisée
ECL : Emulsion Cationique à Rupture Lente
ECM : Emulsion Cationique Mixte
ECR : Emulsion Cationique à Rupture Rapide
ECS : Emulsion Cationique Surstabilisé
ES : Equivalent de sable
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
FORMES : Formulation de l’enduit superficiel
G : Grosseur du granulat
IP : Indice de Pénétrabilité
L : Largeur du granulat
LA : Coefficient Los Angeles
LCPC : Laboratoire Central des ponts et Chaussées
LNTPB : Laboratoire National des Travaux Publics et du Bâtiment
MC : Médium Curing
MDE : Micro-Deval à l’eau
P : Propreté des granulats
P25 : Pénétrabilité du bitume à 25°C
POO : Programme Orientée Objet
Rc : Rapport de Concassage
RC : Rapid Curing
RRL : Research Road Laboratory
SC : Slow Curing
SF : Saybolt Fuyol
STV : Standard Tar Viscosimeter
TBA : Température du point de ramollissement bille-anneau
V : Volume des gravillons selon la méthode belge
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME
INTRODUCTION
I -1 Définition
L’enduit superficiel est une couche de revêtement mince d’une chaussée constituée de la
superposition alternée de liants hydrocarbonés et de gravillons.
D’une part, l’enduit superficiel monocouche est destiné pour les routes à faibles
trafics, d’autre part les multicouches sont confectionnées pour les trafics moyens ou moins forts.
I -2 Historique
De nos jours, l’enduit superficiel est parmi les couches de roulement les plus
fréquentes au monde.
On observe trois étapes de la vie d’un enduit superficiel. Ce sont la mise en œuvre,
la maturation et la vie utile.
L’enduit est alors livré à la circulation. Sous l’effet du trafic, les gravillons mal
fixés sont arrachés et constituent ce qu’on appelle « le rejet ». Pendant la phase de maturation, les
gravillons bien compactés continuent à s’arranger et se sont stabilisés pour s’opposer aux agressions de
pneumatiques des véhicules, tandis que le liant devient plus visqueux et évolue suivant les conditions
climatiques.
Cette dernière étape s’étend sur plusieurs années où l’enduit s’use sous les effets
du trafic et des intempéries. Cependant, on observe l’enfoncement des gravillons dans le support après
passage des véhicules, surtout les poids lourds.
La liaison liant- granulat intervient dans la vie utile de l’enduit. Ce couple doit se
maintenir malgré les agressions des pneumatiques et les agressions notamment dues à l’eau.
Il faut ainsi utiliser des gravillons d’autant plus gros à la mise en œuvre que le
trafic est lourd et intense ; un liant d’autant plus visqueux que le trafic est important ; un dosage en liant
d’autant plus faible que le trafic est élevé. Cela a pour but de résister aux efforts et éviter de se briser ni
de se polir.
I-3-3 Utilisation :
− Un enduit de scellement qui protège la couche des matériaux sur laquelle il est répandu contre les
intempéries et les effets des agents atmosphériques.
− Enduit d’usure qui est soumis aux efforts transmis par des pneumatiques. Il permet de défendre au
mieux la structure de la chaussée. Pour rendre à la chaussée ses qualités initiales, il vaut mieux
renouveler cette couche d’usure.
− Couche de roulement qui, avec la rugosité de l’enduit, favorise l’adhérence avec le support qui
marquant une bonne caractéristique de drainabilité des eaux superficielles et entraînant un recul
important des seuils d’aquaplanage.
II-1 Rôle :
L’enduit superficiel est techniquement très souvent utilisé pour entretenir les
routes revêtues, mais il peut aussi être employé comme couche de roulement lors de la phase de
construction de la chaussée
Pour les chaussées souples où les supports ne sont pas traités, l’enduit superficiel y
est bien adapté et souhaité définitivement car il assume les fonctions d’amélioration de la cohésion de
surface et l’imperméabilisation du support.
Pour les chaussées semi-rigides, c’est à dire les supports sont traités aux liants
hydrauliques ou au bitume, l’enduit superficiel peut constituer également une couche de revêtement bien
adaptée.
Lors d’un entretien des chaussées revêtues, l’enduit superficiel peut être
appliqué sur des structures adaptées au trafic pour renouveler l’adhérence de la couche de roulement
mise en service ou son imperméabilité.
L’enduit superficiel semble insuffisant sur des structures inadaptées au trafic parce
que la chaussée nécessite un renforcement structurel.
Les effets corrosifs des agents atmosphériques tels que les vents les vents donnent
naissance à la desquamation ; les rayons solaires conduisent aux phénomènes de retrait qui se manifeste
par la dilatation et la contraction, d’où l’existence d’éventuelles fissures.
L’utilisation des engins à chenilles devrait être limitée voire régulariser dans le
temps. Les chenilles laissent toujours des traces qui peut diminuer la rigidité de l’enduit. Sa ventilation
par un véhicule particulier pour le dépoussiérage est fortement exigée.
L’entretien périodique comme son nom l’indique doit fait d’une manière régulière
dans le temps et dans l’espace. L’élaboration d’un chronogramme particulier est souhaitable.
Les problèmes qui se posent sont la typologie des matériels utilisée pour assurer
une meilleure cohésion des matériaux utilisés et la périodicité de cet entretien.
De ce fait, il faut veiller aux expériences dans la construction routière quelle que
soit la modalité de la typologie des couches.
L’entretien curatif d’une telle construction est impératif en cas de l’apparition des
signes de dégradations. Effectivement, comme tout part de la couche de fondation et la nature du sol, le
dégraissage sur le support : des matériaux spéciaux pour contrarier les fissurations, la couche de
revêtement devrait être confectionnée soigneusement.
L’entretien curatif ne doit être fait par un système de point à temps. Les matériaux
de constructions utilisés ont leurs propres caractéristiques physico-chimiques chimiques à respecter.
Pour ce faire, il faut chercher des voies et moyens plus fiables, rentables et faisables dans le cadre de
l’entretien curatif.
L’entretien curatif qui est vraiment exorbitant semble constituer un véritable
frottement à tous les projets routiers tant voulu à l’heure actuelle. Pour un enduit superficiel, cet entretien
nécessite du temps, des matériels performants, des personnelles qualifiées ainsi et surtout des
financements volumineux.
DEUXIEME PARTIE
LES DIFFERENTS
CONSTITUANTS DE L’ENDUIT
SUPERFICIEL
I-1 Définition :
Par définition, les granulats sont l’ensemble des grains minéraux de dimension d/
D comprise entre 0 et 80 mm
Les granulats constituent l’un des composants essentiels dans la réalisation d’un
enduit superficiel. Ils assurent la réussite du procédé, la durée de vie et la qualité de l’enduit.
I-1-1 La granularité
I-3 Rôles
Les granulats ont pour rôle de créer la rugosité du revêtement en lui conférant ses
qualités drainantes en surface.
Pour cela, les granulats doivent avoir des caractéristiques d’adhésivité vis à vis du
liant et de la résistance en présence des agressions de pneumatiques et des agents atmosphériques tel que
l’humidité, forte pluie….
I-4 Origines
Les granulats peuvent avoir plusieurs origines. Ils peuvent provenir du gisement
des roches massives ou bien d’un dépôt laissé par un cours d’eau, c’est à dire : de type alluvionnaire
Les plus utilisés en construction routière sont ceux qui sont issu des carrières. Ils
représentent un grand nombre de quantité pour la construction et ils peuvent présenter un angle de
frottement interne apte à résister aux sollicitations.
I-5 Caractéristiques
Elle est définie par l’essai Los Angeles qui mesure la résistance à la fragmentation
par choc des éléments d’un échantillon granulaire.
Remarque :
On peut définir un tableau de classification des gravillons en cinq catégories à partir de ces
caractéristiques mécaniques :
CPA
Catégories LA maximum MDE maximum
maximum
A 15 10 0,55
B 20 15 0,50
C 25 20 0,50
D 30 25 0,50
E 40 35 0,50
Ce rapport détermine beaucoup d’angularité des granulats qui peut apporter une influence
sur les caractéristiques antidérapantes du revêtement et sur la cohésion de l’ensemble.
I-5-2-4 La propreté (P) :
Lors d’un essai qui permet de définir la propreté superficielle ; cette caractéristique
est qualifiée comme la proportion d’éléments passant au tamis de 0,5mm, y compris les éléments
adhérant aux grains les plus gros.
GRANULARITE
Catégori
FUSEAU DE Pro
es FUSEAU DE SPECIFICATION
REGULARIT A* ou Em pret
(POSITION)
E (ETENDUE) é
Refus à D= ≤
1à15% (D+d) ≤
I
(1à20% si 1 /3 0,50
Refus à
D>1,58d) 0
1,25D=0
≤
%
I bis Tamisât à d ≤1
1
Etendue
Tamisât à 0,63d
5
maximale
<3%(<5% si
≤
D≤5mm) 10%à d
II (D+d) ≤ 2
10% à D
2
/3,5
Refus à 25% à 0
1,58D=0 (D+d)/2
Si D≥2,5d
≤
%
Tamisât à (D+d)/2
III ≤3
=33 à 66% 3
0
I-6 Spécifications des granulats
Pour les techniques routières en général, nous allons les résumer dans le tableau
suivant :
A ≤ 30 ≤ 30
LA ≤ 30 ≤ 25
T4 MDE ≤ 25 ≤ 20
P ≤2 ≤2
ES ≥ 50 ≥ 50
A ≤ 30 ≤ 25
LA ≤ 25 ≤ 20
T3 MDE ≤ 20 ≤ 15
P ≤2 ≤2
ES ≥ 50 ≥ 50
A ≤ 25 ≤ 20
LA ≤ 25 ≤ 20
T2 MDE ≤ 20 ≤ 15
P ≤2 ≤2
ES ≥ 50 ≥ 50
T1 A ≤ 20 ≤ 20
(300 à 750 Poids lourds par jours) LA ≤ 25 ≤ 20
MDE ≤ 20 ≤ 15
CPA - ≥ 0,45
P ≤2 ≤2
ES ≥ 50 ≥ 50
A ≤ 20 ≤ 20
LA ≤ 25 ≤ 15
T0 MDE ≤ 20 ≤ 15
P ≤2 ≤2
ES ≥ 50 ≥ 50
I-7 Spécification des granulats pour enduit superficiel
I-7-1 La Granularité
Toutefois, il est à conseiller de respecter d< 0,6 D, excepté le 2/4 dont la propreté
est difficile à obtenir. Cette règle limite l’étalement de la granulométrie et permet d’obtenir une maille
gravillonnée homogène.
I-7-2 La forme
Pour cela, il faut alors que : l’inégalité L+G>6E soit vérifiée pour 90% pondéral
des gravillons. De plus, le pourcentage en poids de gravillon pour lequel le rapport G/E est supérieur à
1.56 ne dépasse pas 25% si le trafic est faible, 15% si le trafic est fort et 10% si le trafic est intense
Par exemple, à Madagascar, L+G < 5E doit être inférieur à 20% du poids total de
l’échantillon.
I-7 -3 La dureté
Elle est définie par les caractéristiques mécaniques des granulats (Voir tableau
n°05 ci - dessous).
I-7-4 L’angularité
I-7-5 La propreté
Le tableau suivant spécifie les granulats pour les couches de roulement en enduit
superficiel :
T3 T2 T1
Trafic (nombre de T4 T0
( 25 à (150 à (300 à
poids lourds par jours) (<25) (>750)
150) 300) 750)
Granularité
Catégories des
gravillons relatives aux
caractéristiques C B B B A
intrinsèques
Catégories des
gravillons relatives aux
II I bis I bis I I
caractéristiques de
fabrication
Les granulats pour enduit sont soumis à des efforts d’arrachement où le plus
important est appelé « tension globale d’adhésion ».
Pour la contrarier, il faut alors que le liant ne se déchire pas sous l’effet de cette
tension, le granulat ne se décolle pas du liant et bien entendu aussi le liant ne se décolle pas du support.
I-7-8-1 Définition :
I-7-8-2Utilisation
Sur chantier, l’agent d’adhésivité est répandu à l’interface liant- granulat par
pulvérisation sur la couche de liant avant la mise en œuvre des granulats. C’est le dopage en interface.
Dopage dans
Adhésivité passive Non la masse
Tenue d’un film de liant
(granulats lavés secs)
Oui
secs ACCEPTE
humides
Dopage
-dans la masse
-interface
-prétraitement
Adhésivité active Non -préenrobage
Essai Vialit (granulats
lavés humides)
Oui ACCEPTE
On peut citer 2 types de liants utilisés en construction routière. Ce sont les liants
hydrauliques comme les ciments, les chaux hydrauliques… et les liants hydrocarbonés tels que les
bitumes, les goudrons, les émulsions de bitume…
Les liants employés pour revêtir les couches de roulement en enduit superficiel
s’intéressent beaucoup aux liants hydrocarbonés.
II-1 Rôle
Les liants hydrocarbonés sont d’origine organique. Ils ont des propriétés de
cohésivité et d’ adhésivité leur permettant de lier les granulats.
Ils présentent aussi une certaine souplesse du point de vue mécanique par rapport
aux liants hydrauliques.
− des bitumes plus fluidifiés ou « cut-back »utilisés après diminution temporaire de leur viscosité après
incorporation de produits légers provenant de la distillation du pétrole (par exemple : kérosène, gazole
…)
− des bitumes fluxés : la diminution de leur viscosité s’est obtenue de même façon que les cut back mais
on remplace le diluant obtenu par la distillation du pétrole par celui provenant de la distillation de la
houille et /ou dérivés lourds du pétrole.
− des émulsions de bitume dans l’eau qui sont les plus employées actuellement.
II-2-1 LE BITUME
II-2-1-1 Définition
En général, les bitumes sont des produits existants à l’état naturel ou tirés des
asphaltes. On les trouve souvent accompagnés de fillers.
Ils sont des produits extraits du pétrole. L’extraction se fait soit par oxydation soit
par distillation directe. On distingue trois sortes de pétroles : les pétroles paraffiniques, les pétroles
asphalto-paraffiniques et les pétroles asphaltiques. Les bitumes provenant de la distillation directe des
pétroles asphaltiques sont les plus souvent utilisés en technique routière.
II-2-1-2 Classification
Suivant leur origine : on mentionne les bitumes naturels, les bitumes issus de
l’extraction : provenant des asphaltes naturels, c’est à dire des calcaires asphaltiques. Il y a aussi les
bitumes contenus dans des sables très riches de ce type de calcaire, les bitumes asphaltiques de
distillation ou baie de pétrole, les bitumes asphaltiques de cracking, les bitumes asphaltiques soufflés,
les bitumes provenant de la calcination des roches contenant des pétroles ou des autres hydrocarbures.
Au point de vue mécanique, les bitumes sont légers, ductiles et souples. Ils
peuvent se comporter comme un matériau plastique ou élastique lors de l’emploi et suivant les critères
de services.
On détermine les références de bitumes sur leur pénétrabilité, sur leur densité
relative à 25°C, sur leur point de ramollissement bille- anneau et sur leur perte à la chaleur.
Leur principale fonction est d’imperméabiliser le corps de la chaussée. Ils adhèrent
aussi avec plusieurs matériaux usuels de constructions tels que les granulats, le béton, les métaux, le
bois, le verre, les matières plastiques…
Chimiquement, le bitume peut être soluble dans plusieurs solvants organiques mais
par contre, il est insoluble dans l’eau.
Pénétrabilité à
25°C,100g ,5s
180 à 100 à 80 à 60 à 40 à 20 à
(pénétration Dow-
120 120 100 70 50 30
Méthode)
ASTM[1/10mm]
Point de ramollissement
34 à 39 à 41 à 43 à 47 à 52 à
(méthode Bille d’anneau) 43 48 51 56 60 65
[°C]
Perte à la chaleur
[%]
Pourcentage de pénétration
restante après perte à la
>70 >70 >70 >70 >70 >70
chaleur par rapport à la
pénétrabilité initiale[%]
Teneur de paraffine
<4,5 <4,5 <4,5 <4,5 <4,5 <4,5
(Méthode LCPC) [%]
Pour l’étude d’un enduit superficiel, le liant de base doit avoir les qualités de
cohésivité et d’adhésivité.
La cohésivité est la résistance au déchirement du liant. La détermination de
l’optimum de la viscosité est en fonction de la température. Ainsi, en dessous d’une certaine
température, le liant devient de plus en plus dur et cassant lors d’une application d’énergie mécanique.
Par contre, le liant très fluide devient mou pour résister aux effets de traction lorsque la température
dépasse une certaine valeur.
L’adhésivité est la cohésion du liant vis à vis des granulats. On observe deux
étapes en passant de l’adhésivité active à l’adhésivité passive.
Durant l’adhésivité active, il faut que le liant puisse entrer en contact avec les
corps présents surtout les gravillons. Pour ce fait, il doit être mouillant seulement à l’état liquide.
Si la première condition est remplie, il faut alors que le couple liant- granulat ne se
sépare pas sous l’effet d’un agent perturbateur, l’eau par exemple. C’est l’adhésivité passive. Ce type
d’adhésivité se manifeste particulièrement sous le trafic en présence des fillers.
II-2-2-1 Définition
Les cut-backs sont des bitumes asphaltiques fluides obtenus par mélange d’un
bitume asphaltique de pétrole de dureté comprise entre 40 et 130 avec des fractions légères de la
distillation du pétrole. On peut utiliser aussi des huiles légères ou moyennes de la distillation de la
houille.
Ce sont aussi des dissolutions de bitume normal dans un solvant volatil. Le solvant
volatil est destiné à ramollir le bitume au moment de son emploi mais qui s’évaporera progressivement
après la mise en œuvre.
II-2-2-2 Types
On distingue alors : les RC, les MC et les SC. Dans chacun de ces types de cut-
back, on singularise six degrés de viscosité par ordre croissant du plus fluide au plus visqueux,
numérotés de 0 à 5.
Voici un tableau qui permet de résumer les caractéristiques des cut backs MC :
100- 350-
Viscosité STV à 25°C 0,5-1 2-4 6-12 25-50
200 700
Bitume résiduel à
50 60 67 73 78 82
360°C par distillation
(% volumétriques)
Les SC ou Slow Curing sont des cut-backs à séchage lent ; le solvant utilisé est à
base de gazole qui est très lourd et ne distille que très faiblement. Le résidu obtenu au cours de la
distillation est trop mou.
Float test du résidu [s] (essai à 15- 20- 25- 50- 60- 75-
50°C) 100 100 100 125 150 200
15- 10- 5- 2- 0-
Distillation totale à 360°C 0-5
40 30 25 25 10
II-2-2-3 Constituants
Les cut-backs ou bitumes plus fluidifiés sont constitués par deux éléments qui sont
le bitume et le solvant.
On a déjà cité auparavant tout ce qui concerne le bitume. Mais, notons que les
différents bitumes normaux employés dans la technique routière, plus précisément pour la confection des
cut-backs sont généralement des bitumes demi-durs de pénétration 80/100 et les bitumes durs de
pénétration 40/50. L’utilisation dépend des critères climatiques et les modes d’emplois.
Pour fluidifier les bitumes c’est à dire pendant la fabrication des cut backs, on
utilise souvent les solvants issus de la distillation de pétrole comme le kérosène, le gazole, le pétrole et
l’essence.
a-Processus de fabrication
Solvant Bitume
Chauffage
(température de pompage
comprise entre 140 à 150°C)
Cut-back
b- Formulation :
Pourcentage de Pourcentage de
Cut back
solvant(en Cut back Français solvant(en
Américains
volume) volume)
Les différentes caractéristiques principales d’un cut back sont la pseudo- viscosité,
la volatilité du solvant et la pénétration du résidu après évaporation du solvant.
a- La viscosité :
Pour mesurer les viscosités des cut backs, on se sert d’un viscosimètre standard
nommé STV (Standard Tar Viscosimeter) ou d’un BRTA (British Road Tar Association) ou d’un
viscosimètre à échelle internationale. Le viscosimètre Standard est pris à 25°C.
b- Volatilité du solvant :
La volatilité du solvant peut être déterminée par le séchage du cut-back qui est
défini par la prise et le durcissement à cause de l’évaporation des huiles légères ou du solvant.
Sa consistance est appréciée par l’essai de pseudo- viscosité qui mesure le temps
d’écoulement en second d’un volume bien défini du produit à une température bien précise. Le mode
opératoire est décrit en annexe n°01.
Les bitumes fluides gardent assez longtemps une pénétration supérieure à celle des
bitumes ayant servi de base pour leur fabrication.
Pour chaque catégorie de chacune des cut-backs, les spécifications exigées sont les
suivantes :
Classes
Pseudo-Viscosité
mesurée au
viscosimètre 50cm.[s]
<30 - - - - -
− D’orifice 4mm à 25°C
- 10 à 50 à 150à 400à -
− D’orifice 10mm à 25°C 15 100 250 600
- 80 à
− D’orifice 10mm à 40°C - - - - 200
Distillation fractionnée
(au dessous de résultats
exprimés en
pourcentage du volume
initial)
Fractionnement au
dessous de :
190°C (%) <9 - - - - -
225°C (%) 10 à <11 <6 <3 <2 <2
315°C (%) 27
16 à 7à 6à 5à 3à
360°C (%) 30 à 28 20 15 12 12
45
<32 <25 <20 <15 <13
<47
Pénétrabilité à 25°C,
100g ;5s du résidu à
80 à 80 à 80 à 80 à 80 à 80 à
360°C de la distillation
250 250 250 200 200 200
[1/10mm]
B≥55 B≥55
400/6
400/600 140 90 55 0,99 10
00
II-2-3 L’EMULSION DE BITUME
II-2-3-1 Généralités :
L’émulsion est une dispersion d’un liquide dans un autre liquide non miscible au
premier. C’est aussi un système colloïdal de deux liquides miscibles dont l’un est finement dispersé dans
l’autre sous forme de gouttelette.
Une dispersion, d’une manière générale, est un système de plusieurs phases dont
l’une est continue et dont une autre au moins est finement divisée et repartie. C’est donc un système
hétérogène constitué par une phase liquide continue ou dispersante et au moins une deuxième phase
liquide dispersée ou phase discontinue dans la première sous forme de gouttelettes. La dimension des
gouttelettes de la phase dispersée est fixée à un seuil minimum de 0,1 micromètres.
Phase
dispersée(discontinue)
Phase
dispersante(continue)
II-2-3-2 Définition :
Une émulsion de bitume est une dispersion de bitume dans l’eau dont la formation
nécessite l’emploi d’une énergie mécanique de cisaillement du liant et d’un agent tensioactif ou encore
un émulsifiant.
Les émulsions directes sont constituées de bitume dispersé dans l’eau. Elles sont
de types aqueux : c’est à dire l’huile dans l’eau (noté O/W). La phase dispersée est lipophile tandis que
la phase continue est hydrophile.
Par contre, les émulsions inverses sont constituées d’eau dispersée dans le bitume.
Elles sont de types huileux : c’est à dire de l’eau dans l’huile (noté W/O). L’eau constitue la phase
dispersée tandis que la phase continue est lipophile.
II-2-3-4 Constituants :
Les différents types d’éléments constitutifs d’une émulsion de bitume sont : l’eau,
le bitume, l’émulsifiant et l’acide ou le base
Bitume
Ce liant de base est laissé au choix du formulateur d’émulsion de bitume qu’il soit,
pur, fluidifié ou fluxé, voire modifié par une ou plusieurs substances. Ces ajouts ont pour but d’adapter
aux spécifications de la technique de mise en œuvre et des problèmes dus au trafic et des données
climatiques.
Tout cela est dû à la susceptibilité du bitume qui est la variation de ses propriétés
en fonction de la température
Log800- 1 20-IP
= x
TGA – 50 10+IP
Avec :
T25 = 5°C
Les bitumes qui conviennent le mieux pour la fabrication des bonnes émulsions
sont les bitumes dont le point de ramollissement bille et anneau est compris entre 37 et 42°C en
moyenne, ce qui correspond à une pénétration standard entre 150mm et 220mm sans considération de
son origine.
L’eau
Les émulsifiants
D’une manière générale, les émulsifiants ou les émulsifs se trouvent toujours dans
la phase aqueuse sous forme de solution. Ce sont des produits chimiques. Ils s’ionisent en solution
aqueuse, pour fournir des ions organiques chargés négativement ou positivement et des responsables de
l’activité de surface.
Cette barrière peut être électrique de charge identique sur des gouttelettes et
provoque des répulsions mutuelles ou mécanique dans le cas où l’émulsifiant forme une membrane
élastique autour de la gouttelette. Elle peut être également due à une énergie de surface dans le cas des
émulsions stabilisées par des additifs (par exemple : des poudres mouillées différemment par deux
liquides). Mais le plus souvent, la barrière énergétique est à la fois mécanique et électrique.
─ Les émulsifiants utilisés dans les émulsions anioniques ou émulsifs ionisables à anions tensioactifs
tels que les savons métalliques, les savons à base d’ammoniaque, les savons résiniques dérivés de l’acide
abiétique et les sulfates à base aromatique ou à base aliphatique.
─ Les émulsifiants utilisés dans les émulsions cationiques ou émulsifs ionisables à cations tensioactifs
tels que les amidoamines, les imidazolines, les diamines et les polyamines qui constituent la majeure
partie des émulsifiants cationiques routiers car la teneur en bitume résiduel est très adhésif.
─ Les ampholytes ou les émulsifiants naturels tels que la caséine, la gélatine, les protéines, corps
organiques azotés.. Il y a aussi les émulsifiants constitués par des poudres fines.
L’acide ou la base
Ils servent à salifier les émulsifiants qui sont insolubles dans l’eau pour permettre
leur dissolution dans la phase continue.
L’acide le plus utilisé pour la fabrication des émulsions cationiques de bitume est
l’acide chlorhydrique en solution aqueuse.
La phase aqueuse est préparée d’une façon continue : l’émulsifiant et l’acide sont
introduits dans l’eau à leur dosage définitif et chauffés par une injection de vapeur vive. Cependant, pour
réduire sa viscosité, le bitume est fluidifié à une température bien déterminée :160°C pour un bitume
40/50, 150°C pour un bitume 80/100,140°C pour un bitume 180/200 pendant la phase liant.
─ l’énergie mécanique de cisaillement créée par l’émulsionneur, qui décompose le bitume en fines
particules.
Par exemple, pour une catégorie d’émulsion à 50%, la teneur en eau est de 50% ;
pour une catégorie d’émulsion à 65%, la teneur en eau est de 35%. Pour un enduit superficiel, la teneur
en bitume résiduel souhaitable est de 69%.
b- Sa nature ionique
Le caractère anionique ou cationique des émulsions est donné par le signe des
charges électriques à la surface des particules.
De nos jours, l’émulsion anionique est quasi- abandonnée du fait qu’elle adhère
mal avec les matériaux acides.
Les émulsions cationiques possèdent des particules qui se dirigent vers la cathode
lors du phénomène d’électrophorèse. Elles sont donc chargées positivement. Elles rompent mieux avec
les matériaux acides et basiques. L’adhérence ne dépend pas de la nature du matériau, d’où l’avantage de
ces types d’émulsions.
Et pour cette raison, les 95% des émulsions utilisées en technique routière surtout
pour les enduits superficiels actuellement sont des émulsions cationiques.
c- Sa stabilité
La stabilité pour une émulsion est sa capacité de résister à la rupture de la phase
dispersée et de la dispersante.
La vitesse de rupture d’une émulsion sur les granulats est une caractéristique très
importante. Elle est liée aux caractéristiques physico-chimiques de l’émulsion ( en fonction de la
quantité et de la nature ionique de l’émulsifiant) et aux caractéristiques des granulats( leur nature et leur
granulométrie).
Pour la réalisation d’un enduit superficiel, la vitesse de rupture pour une émulsion
est rapide.
Par conséquent, une émulsion de bitume est donc un système instable. Cette
évolution est marquée par la phase de décantation, la phase de floculation et la phase de coalescence. La
stabilité au stockage est alors indispensable : la température de stockage pour stocker les émulsions dans
des cuves calorifugées est de 60 à 80°C.
e- Adhésivité :
Les caractéristiques d’adhésivité d’une émulsion doivent être spécifiées vis à vis
de la nature des granulats.
II-2-3-7 Spécifications
Les émulsions les plus utilisées en enduit superficiel sont les émulsions
cationiques.
Homogénéité :
Tableau n°15 : Spécification des émulsions cationiques :
s Classes Classes
normalis
CARACTERISTIQUES EC
ées de ECR ECR ECR ECM ECM
M
référence 60 65 69 60 65
69
NF T 66- 39 à 34 à 30 à 39 à 34 à 30 à
Teneur en eau (%)
023 41 36 32 41 36 32
2à 15 à
Pseudo viscosité Engler à 25°C >6 >2 >6
15 30
Homogénéité
9 particules > 0,63mm NF T 66- < < < < 0,1 < <
016 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
9 particules comprises entre 0,16 <
et 0,63mm < < < 0,25 < <
0,25 0,25 0,25 0,25 0,25
Adhésivité (2)
Charges des particules NF T 66- posit posit posit posit posit posi
021 ive ive ive ive ive tive
Homogénéité Stabilité de Adhésivité
stockage
Ten Pseud
eur o- Partic Partic Emul Emul Emulsion à Emul
Utilisation Cla Vitess
en viscos ules ules sion à sion stockage limité sion
sse e de
eau ité à >0,63 entre stock stock stock
ruptur
(%) 25°C mm 0,16 à age able able
e
0,63m limité
1ère 2ème
m
partie partie
Couche
d’accroch
EC < >115 < 0,1 < Rapid < 5 % - > 90 >75 -
age
R 32 % 0,25 e
(*)
d’enduit
69 %
uperficiel
(*) Stabilité de l’émulsion à stockage limité < 5 % se traduit par :une épaisseur de la formation d’une
couche superficielle de solution aqueuse plus ou moins séparée des globules de bitume qui ne doit
pas excéder de 5 % de la petite dimension du récipient considéré pour le stockage.
TROISIEME PARTIE
FORMULATION D’ENDUIT
SUPERFICIEL
L’étude de la formulation de l’enduit superficiel permet aux concepteurs de
choisir la structure puis les dosages respectifs de liant et des granulats.
L’enduit superficiel bicouche simple de type L1GL2g est constitué par deux
enduits monocouches exécutés successivement. La première couche a une granulométrie plus grosse
que celle de la deuxième couche. Il convient bien sur des chaussées dont le support est hétérogène.
Le dosage en liant de la première couche est le plus grand (L1 >L2).
L’enduit superficiel bicouche inversé de type L1gL2G est constitué par deux
couches où la première couche qui prépare l’homogénéisation du support a une granulométrie plus
petite (g) que celle de la deuxième couche (G). On l’emploie très souvent sur les routes en pavés et
sur les supports fissurés. Dans ce cas le dosage en liant de la première couche est le plus grand.
Il est adapté aux trafics lourds et très intenses. C’est une succession de trois
monocouches exécutées l’une sur l’autre.
Remarque :
g
g L
G L2 G
L G L
L1 G
L
Monocouche simple Bicouche
Figure n° 04 : les structures types d’enduit superficiel
I-2-1 le trafic
Il est obtenu par enquête ou bien par comptage journalier des véhicules
passant sur la route dans tous les sens. On évalue alors le trafic en fonction des poids
lourds : c’est à dire plus de 5 tonnes. Très rarement, on peut tenir compte du nombre de
tous les véhicules passant sur la route à défaut de connaître le nombre de poids lourds.
+ bien adapté
* inadapté
0 possible
Aspect de surface
Homogène Hétérogène
Support très Support peu Support très Support peu
indentable (2) indentable indentable (2) indentable
Trafic (PL
<50 >50 <50 >50 <50 >50 <50 >50
/j)
Monocouche
+ 0 + + 0 * 0 *
(LG)
Monocouche
double
+ +
gravillonnag 0 * * * * *
(4) (4)
e (LGg)
Monocouche
inversée
+
gravillonnée + + + + + + +
(LGg) (5)
Bicouche + 0 + 0
+ + + +
(LGLg) (4) (4) (4) (4)
Tricouche
(LGLGLg) 0 0 0 0 0 0 0 0
(1)
+ bien adapté
* inadapté
0 possible
Pour cela, le liant doit présenter une viscosité, favorisant la bonne mise en
œuvre avec les matériels de construction et participant à la résistance de l’enduit face à
l’arrachement des granulats, et le liant doit présenter aussi son adhérence face au
support et son caractère adhésif vis à vis des granulats.
V (cSI)
7
10
8
6
4
2
6
10
8 trop raide ( mauvais mouillage )
LCPC
180 - 220
80 - 100
60 - 70
Bitume
II-3 LES MODES DE FORMULATIONS
Pour une émulsion, il est à court terme. Elle doit être suffisant pour que le
film du liant assure le collage avec les granulats et la résistance aux efforts provoqués
par le trafic. Ensuite, pour ne pas remonter en surface et pour qu’il n’y ait pas ressuage,
elle ne doit pas remplir la totalité des interstices.
Pour les liants anhydres, ils doivent être d’autant plus fluide qu’ils sont
employés sur la chaussée dont la température est basse à la mise en œuvre. Il est affecté
des corrections suivantes :
Cette méthode est peu économique pour cause des matériaux et des matériels
qu’elle requiert
¾ Dosage en granulats :
A2 D+d
V = A - où A =
100 2
Où
A : c’est la dimension médiane des granulats
D : la plus grande dimension d’une granularité donnée
d : la plus petite dimension d’une granularité donnée
Le rejet à additionner au dosage est fixé à :
1 l/m2 pour A = 5
1,25 l/m2 pour A = 10
1,5 l/m2 pour A = 20
¾ Dosage en liants :
Soient L la quantité de liant résiduel [en kg/m2] et V le volume des gravillons [en
l/m2]
On a :
L = a + b. V
Où a et b sont des coefficients qui dépendent de l’état de la couche à revêtir
et de la forme des gravillons.
Tableau n°22 :Valeur de correction apportée par le trafic et le climat – méthode belge
Il est à noter que les formules empiriques font souvent l’objet d’éventuelles
erreurs car les marges sont plus ou moins grandes.
Elles utilisent la forme des granulats. C’est à dire que dans tous les calculs, il y
a intervention de l’aplatissement des gravillons. Ce sont ces côtés économiques et techniques plus
fiables et rationnels nous ont poussé d’analyser ces deux méthodes.
Lisage de l’abaque :
On place la valeur de l’épaisseur moyenne à l’échelle graduée à droite. Une
diagonale AB qui se trouve sur l’abaque n°2 est une charnière qui renvoie sur l’échelle
supérieure le dosage de gravillon.
La somme algébrique de ces facteurs qui sont donnés dans le tableau ci-
après intervient dans l’abaque de formulation pour le dosage en liant.
Tableau n°23 : correction sur les formulations d’enduit d’usure selon Jackson
Paramètres Correction
Trafic :
Très léger :0 à 100 véhicules /j +3
Léger :100 à 500 véhicules /j +1
Moyen :500 à 1000 véhicules /j 0
Moyennement lourd :1000 à 3000 véhicules /j -1
Lourd :3000 à 6000 véhicules /j -3
Très lourd :> 6000 véhicules /j -5
Type des gravillons :
Roulés ou poussiéreux +2
Cubiques 0
Plats -1
Pré-enrobés -2
Surface du support :
Base non traitée ou imprégnée +6
Très pauvre en bitume +4
Pauvre en bitume 0
Moyennement bitumineuse -1
Très riche en bitume -3
Conditions climatiques :
Europe du Nord (humide et froid) +2
Tropical (humide et chaud) +1
Tempéré 0
Semi-aride (sec et chaud) -1
Aride (très sec et très chaud) -2
Lisage de l’abaque :
L’échelle de droite est graduée en épaisseur moyenne des gravillons, les
lignes de charnière diagonale qui tiennent compte des facteurs correcteurs renvoient sur
l’échelle inférieure le dosage en liant.
Où :
C est la quantité de granulats en kg
V est le pourcentage de vide d’un volume de granulat à faible densité
(ASTM C 30 - 37)
V=1-( W /G x 1000)
W :Masse volumique apparente en kg/m3
G :Densité spécifique des granulats
H :épaisseur moyenne des granulats en mm
E :coefficient de rejet, égal à la fraction de rejet pus 1
(1-0,4V) H x E
C = (2)
1-V
Avec C en l/m2
0,4 H T V
B = +S+A (3)
R
Dans laquelle :
B est la quantité de liant (en kg/m2)
H et V ont même signification que dans le dosage en gravillon-méthode de
Jackson
T un coefficient correcteur fonction du trafic
T = 0,85 pour moins de 100 véhicules /j
T = 0,75 pour 100 à 500 véhicules /j
T = 0,70 pour 500 à 1000 véhicules /j
T = 0,65 pour 1000 à 2000 véhicules /j
T = 0,60 pour plus de 2000 véhicules /j
R est la teneur en bitume résiduel.
S est une correction qui tient compte de la texture de support
S = -0,272 pour un support riche en bitume
S= 0 pour un support lisse
S = +0,136 pour un support pauvre en bitume
S = +0,272 pour un support ouvert
S = +0,408 pour un support très ouvert
A est une correction qui tient compte des pertes de bitume par absorption dans les
gravillons. En général, A est nulle sauf pour certaines roches volcaniques ou
calcaires : elle est de l’ordre de 0,136 l/m2.
C = N × (1 − 0 , 4 × V )HGE
0 , 4 HTV + S + A
B = K( )
R
Avec K moyen est égal à 1, et pouvant varier de 0,9 à 1,1 suivant les
conditions locales.
¾ La correction S est appliquée sur la première couche de liant
¾ Pas de correction S sur les deuxième et troisième couche
¾ La correction A est appliquée sur chaque couche si nécessaire
¾ Pour un multicouche exécuté durant la saison chaude, les gros éléments
de la première couche se mettent en place rapidement sous trafic.
Pour les saisons moins chaudes ou pluvieuses, cette mise en place sera plus lente et les risques
d’arrachement sont seront plus importantes. Aussi, pour assurer une meilleure rétention des
granulats, on prend après calcul de la quantité totale de liant appliqué, les pourcentages suivants :
Bicouche :
Saison chaude
Première application : 60%
Deuxième application : 40%
Tricouche :
Saison chaude
Première application : 40%
Deuxième application : 40%
Troisième application : 20%
Fin saison chaude- Début saison humide
Première application : 30%
Deuxième application : 40%
Troisième application : 30%
QUATRIEME PARTIE
FORMES 1.0
De nos jours, la disposition des matériels informatiques dotés de puissants
ordinateurs nous permet d’obtenir des meilleurs résultats sur les travaux très
compliqués. Les difficultés apportées par des calculs seront résolues plus facilement,
grâce à l’évolution de la capacité des disques durs, à la puissance de calcul des
microprocesseurs et à l’expansion des supports élémentaires comme les disquettes, les
CD…
Il est donc possible, quels que soient les critères techniques et économiques
de trouver parfois des meilleures idées pour résoudre n’importe quel problème.
GROUPE
GROUPE
GROUPE
Figure n°07 : La case de dialogue « la page sommaire »
¾ GROUPE 1B
Ce groupe indique les conseils à suivre lors de l’emploi du programme.
─ Le GROUPE 2
Il est composé des boutons de commande tel que
¾ Ok pour lancer les calculs
¾ Annuler pour quitter la page sommaire et pour trouver le menu principal
II-1-2-3 Description
¾ Le menu Fichier :
Il est composé des contrôles communs utilisables comme en système Windows.
Ce sont :
9 Nouveau : pour lancer un nouveau calcul
9 Ouvrir : pour ouvrir les fichiers existants
9 Enregistrer sous : pour enregistrer tous calculs faits dans un
répertoire.
Le répertoire par défaut convenable à ce programme est le
répertoire « C:\Program Files \ Projet 1 ».
9 Imprimer qui permet d’imprimer sur une feuille A4 les calculs
faits.
9 Fermer pour quitter le programme tout entier
¾ Le menu Projet
Il contient la majeure partie des calculs employés dans le programme. On
peut :
9 passer tout de suite aux calculs des dosages respectifs des liants et
des granulats en considérant que les données sont déjà définies.
(Cas des boîtes de dialogues présentés dans les paragraphes ci-
après.)
9 calculer les valeurs de la dimension médiane des granulats, basée
sur la connaissance des résultats de l’essai granulometrique.
¾ les compléments
Dans ce menu se regroupe les fiches comportant :
9 les unités à utiliser dans ce programme.
9 les abaques de calculs permettant de faire autant de vérification des
dosages obtenus.
¾ l’aide énumère :
9 la guide de l’application servant à utiliser le programme
9 la référence sur les textes spécifiés pour le programme.
9 la boite de dialogue « A propos ».
GROUPE 5C GROUPE 5D
GROUPE 5E GROUPE 5F
¾ Contenu et description
9 GROUPE 5A : C’est une zone de texte qu’on écrit la nature du
chantier :RN ou RIP…
9 GROUPE 5E
C’est le tableau qui permet de choisir la méthode à utiliser :
• la méthode de Jackson
• la méthode de Hanson Mac Léod
9 GROUPE 5F
C’est le tableau qui permet d’appliquer le choix sur les structures types de
l’enduit superficiel, à adopter :
• monocouche
• bicouche
• tricouche
9 GROUPE 5G
Ce sont les deux boutons de commandes en styles graphiques où le premier
déclenche la phase suivante. Le second bouton permet de décharger
totalement la feuille et de retourner vers le menu principal.
9 GROUPE 5H
C’est un tableau qui contient une case à cocher si on veut calculer les
dosages en liants et en granulats en passant par le calcul de la dimension
médiane. Dans le premier cas, on a le calcul direct des dosages avec les
valeurs de la dimension médiane déjà définie donc la case reste vide.
GROUPE 6C GROUPE 6D
Figure n°10 : La case de dialogue « Le cartouche : cas où la dimension médiane est à
calculer »
¾ Description :
Le deuxième cas se différencie au premier par le groupe 6H qui la case doit être
cochée ou à cocher. Pour le reste, voici l’analogie des groupes :
GROUPE 7A
GROUPE 7B
GROUPE 7C
Figure n°11 : La case de dialogue « Calcul de la dimension médiane : cas d’un enduit
superficiel monocouche »
¾ Description :
Elle est composée de quatre groupes.
9 Le groupe 7A ou l’en tête de la feuille contenant :
• la nature du chantier avec sa localisation
• la provenance des granulats
• la nature du liant
9 Le groupe 7B comprend
• des zones de saisies colorées en blanc pour écrire la masse des
matériaux passants au tamis d’ouverture spécifié à gauche
• le bouton « calculer la dimension médiane » pour afficher sa
valeur.
GROUPE 7E
GROUPE 7F
GROUPE 7G
Figure n°12 : : La case de dialogue « Calcul de la dimension médiane : cas d’un enduit
superficiel bicouche »
¾ description :
On a le même principe que le paragraphe n°II-1-3-1 mais seulement on
adopte deux couches.
D’où le GROUPE 7 E est identique au GROUPE 7A.De même entre le
GROUPE 7C et le GROUPE 7G. Le GROUPE 7B est équivalent au GROUPE 7F mais
ici on possède deux couches.
GROUPE 7I
GROUPE 7J
GROUPE 7L
Figure n°13 : : La case de dialogue « Calcul de la dimension médiane : cas d’un enduit
superficiel tricouche »
¾ Description :
On a les équivalences :
9 le GROUPE 7I et GROUPE 7E
9 le GROUPE 7J et GROUPE 7F
9 le GROUPE 7L et GROUPE 7G
GROUPE
GROUPE
GROUPE
GROUPE
GROUPE
¾ Description
On distingue les cinq groupes suivants :
9 le GROUPE 8A qui affichent les mêmes textes que le GROUPE 7A.
9 le GROUPE 8B intitulé tableau des données comporte les éléments
suivants :
• L’onglet 1 composé d’éléments comme :
le type de granulat employé :c’est une liste de classe
granulaire comme le 0/2 -2/4- 4/6,3- 6,3/10- 10/14-
14/20
le pourcentage de l’aplatissement exprimé en %
la valeur de la dimension médiane donnée en mm.
9 Le GROUPE 8C
Le tableau d’affichage des résultats est constitué par les quatre éléments
suivants :
• la valeur de l’épaisseur moyenne
• la correction appliquée sur le dosage en liant
• les dosages théoriques en granulats et en liant exprimés
respectivement en l/m2 et en kg/m2
9 Le GROUPE 8D
C’est le groupe des boutons de commande servant à calculer les éléments
cités dans le tableau d’affichages des résultats. Ce sont :
• le bouton « Calculer l’épaisseur moyenne »
• le bouton « Afficher la correction »
• le bouton « Calculer le dosage en gravillons »
• le bouton « Calculer le dosage en liant »
9 Le GROUPE 8 E
Les boutons groupés dans le groupe 8E sont des commandes sur la feuille tout
entière.
• le bouton « Note… » qui affiche dans Word tous les calculs déjà
faits
• le bouton « Enregistrer » qui permet aux utilisateurs d’enregistrer
leurs calculs.
• le bouton « Aide » qui permet d’obtenir des idées sur la
fonctionnalité et sur les éléments utiles du programme.
• le bouton « Fermer » déclenche le retour au menu principal.
¾ forme
GROUPE
Figure n°15 : La case de dialogue « Bicouche Jackson »
¾ Descriptions
On a le même principe que la case de dialogues n°02 mais ici s’affichent pour
chaque couche deux types, deux aplatissements, deux valeurs de la dimension médiane
des granulats. D’où voici les équivalences :
9 GROUPE 9A = GROUPE 8A
9 GROUPE 9B = GROUPE 8B
9 GROUPE 9C = GROUPE 8C
9 GROUPE 9D = GROUPE 8D
9 GROUPE 9E = GROUPE 8E
GROUPE 10
GROUPE 10
.
¾ Descriptions
On a le même principe que les case de dialogues n°02 et n°03.
Mais ici s’affichent pour chaque couche trois types, trois aplatissements, trois
valeurs de la dimension médiane des granulats. D’où voici les équivalences :
9 GROUPE 10A = GROUPE 8A
9 GROUPE 10B = GROUPE 8B
9 GROUPE 10C = GROUPE 8C
9 GROUPE 10D = GROUPE 8D
9 GROUPE 10E = GROUPE 8E
GROUPE 11
GROUPE 11B
GROUPE 11
Figure n°17 : La case de dialogue « Monocouche Hanson »
¾ Description
On distingue les cinq groupes suivants :
9 le GROUPE 11A qui affichent les mêmes textes que le GROUPE
7A.
9 Le GROUPE 11C
Le tableau d’affichage des résultats est constitué par les quatre éléments
suivants :
• la valeur de l’épaisseur moyenne
• les corrections appliquées sur le trafic, sur la perte en bitume et
sur la texture du support de l’enduit.
• les dosages théoriques en granulats et en liant exprimés
respectivement en l/m2 et en kg/m2
GROUPE12
GROUPE1
GROUPE12
GROUPE12
GROUPE12
• la saison chaude
• fin de la saison chaude et début de la saison humide
9 GROUPE 12D = GROUPE 8D
9 GROUPE 12E = GROUPE 8E
GROUP
E
GROUPE
Figure n°19 : La case de dialogue « Tricouche Hanson »
¾ Descriptions
On a le même principe que la case de dialogues n°05 mais ici s’affichent pour
chaque onglet trois types, trois aplatissements, trois valeurs de la dimension médiane et
trois valeurs des pourcentages des vides des granulats. Le coefficient de rejet et la
densité apparente des granulats pour chaque couche sont différents. D’où voici les
équivalences :
¾ forme
Figure n°21 : la case de dialogue « la fiche de référence ou l’aide »
¾ Description :
Le bouton « afficher » permet d’affecter sur le tableau à droite les éléments
nécessaires pour chaque référence choisie et sélectionnée à gauche.
Le bouton « fermer » permet de quitter seulement la boite de dialogue.
Ces traitements sont suivis de la sortie des résultats sous forme de tableau déjà
cité auparavant. Ils ne perturbent pas l’interface lors de l’exécution mais ils nécessitent
une petite démarche pour arriver aux résultats.
c- Le bouton « enregistrer » :
Ce bouton sert à enregistrer toutes les données et les résultats apparaissant
sur l’écran. Il est très utilisé au cas où on voudrait refaire encore les calculs existants.
g - le bouton «Note…»
Ce type de bouton communique avec Word pour afficher tous ce qu’on a calculé.
Après le document obtenu peut être modifier avant de l’imprimer selon les styles de
l’utilisateur.
C = (1-0,4 V) H E / (1-V)
Dosage en gravillons = 12,6 l/m2
a- METHODE DE JACKSON
¾ Les valeurs de l’épaisseur moyenne
Pour la première couche de classe 10/14, on a 6,17mm
Pour la deuxième couche de classe 6,3/10, on a 8,67mm
Pour les restes, les autres boutons peuvent fonctionner à n’importe quel moment.
CONCLUSION
En bref, l’évolution du secteur routier qui met l’enduit superficiel, l’un des
principaux revêtement routier utilisés à Madagascar est une technique de couche de roulement
potentiellement très performante. Il est souvent dicté par sa souplesse, sa rugosité, son
imperméabilité et son caractère très économique.
Nous pouvons aussi conclure qu’un granulat homogène et propre, composé
d’éléments bien calibrés, à granularité très serrée, provenant d’une roche résistante à l’usure est le
premier gage de réussite d’un enduit superficiel. Les liants utilisés pour la réalisation peuvent être des
bitumes ou des émulsions de bitume mais qui doivent présenter des adhésivités parfaites vis à vis des
granulats, des viscosités admissibles et adaptées au support.
D’autre part, la formulation de l’enduit reste le facteur économique de ce type
de revêtement. Les formulations selon les méthodes de Jackson et de Mac Léod
donnent des résultats satisfaisants. Elles tiennent compte les caractéristiques liées aux granulats et le
contexte apporté par l’expérience local. Il sera nécessaire de comparer toutes les planches d’essais à
venir pour aboutir à une méthode adaptée à Madagascar.
A cette réalisation, on s’aperçoit qu’un tel logiciel fourni soit pas parfait et ils
sont perfectibles à tout moment. Les interfaces de présentation dépendent de chaque concepteur.
Dans la mesure où quelqu’un désire améliorer son extension, on estime être en mesure de poursuivre
soi-même l’œuvre que l’on a commencé. Ainsi, on entend une coopération ou des suggestions envers
les utilisateurs pour mieux soigner notre ouvrage. En outre, on estime qu’il présente quelques
précisions sur les calculs. Les grands avantages sont la facilité de son emploi et le pouvoir d’être
familiarisé avec le système Windows.
Les formulations d’enduit superficiel surtout en les informatisant restent encore
une question très large. Dans le domaine routier, n’importe quel calcul peut être programmé mais
leur utilisation doit être précise afin de simplifier la tâche de chacun et pour contribuer aussi au
développement rapide et durable de nos pays.
Enfin, nous pensons et nous espérons que le présent ouvrage constituera un
document de base à ceux qui veulent avoir un sujet pareil.
ANNEXE N° 01
LES ESSAIS SUR LES MATERIAUX
LES ESSAIS RELATIFS AUX BITUMES PURS
γ bitume = P 4
V2
Il est à préciser que le verre plat sert à vérifier si l’eau remplie exactement le
godet et que la densité du bitume varie entre 1,01 et 1,05.
2- ESSAI D ‘HOMOGENEITE
Cet essai s’effectue par tamisage de l’émulsion donnée sur deux tamis
d’ouverture respective de 0,63 mm et de 0,16 mm.
Cet essai permet de déterminer la quantité des grosses particules dans une
émulsion donnée. Ces particules sont classées en deux catégories à savoir :
m 2 − m1
p % = 100 ×
1000
m 2 − m1
p % = 100 ×
50
3-ESSAI D’ADHESIVITE
L’essai permet d’apprécier l’affinité d’une émulsion de bitume en présence
d’eau pour des granulats. Il s’applique aux émulsions à rupture rapide, semi-rapide et
lente.
On évaluera d’une manière visuelle le pourcentage de la surface recouverte
de liant
P
C = 100 ×
E
DETERMINATION DE LA PSEUDO-VISCOSITE
Cet essai a pour but de mesurer le temps exprimé en secondes que met une
quantité de cut- back à écouler à des température données à travers un orifice
déterminé.
On procède alors trois essais :
− Sur un viscosimètre Engler d’orifice 4mm à 25°C
Déroulement de l’essai :
L’essai s’effectue à l’aide :
• d’un viscosimètre Engler muni d’un système de chauffage pour le bain
extérieur et portant un thermomètre dans chacun des deux bains extérieurs et
intérieurs.
• d’un récipient d’une capacité de 200cm3 à 20°C
• d’une éprouvette graduée
La pseudo viscosité Engler est le rapport de la durée d’écoulement d’une
quantité de cut-back dans un viscosimètre Engler porté à une température (25°C et
40°C) à la durée d’écoulement dans un viscosimètre d’orifice donnée ( 4mm et 10mm).
Pour cela :
- on effectue un prélèvement d’un échantillon, Soit M la masse sèche d’une
certaine quantité
- on tamise l’échantillon de masse M dans une série de tamis d’ouverture
1,25mm-2,5mm-5mm-6,3mm-10mm-12,5mm-16mm-20mm-25mm-40mm.
P
C = 100 ×
E
- chaque tamis retient les matériaux dont les grains ont une dimension
supérieure à celle de l’ouverture de ses tamis.
- on pèse le refus
- on détermine du dernier en le divisant par la masse initiale M
Après passage dans la machine, les granulats sont passés sur un tamis à
maille carrée de 1,6 mm.
Soient M et m respectivement la masse de la prise d’essai et la masse des
passants au tamis d’ouverture 1,6 mm.
Le coefficient Los Angeles a pour formule :
m
LA = 100 ×
M
La prise d’essai est constituée par des granulats de l’une des classes
suivantes : 4/6,3 -6,3/10 – 10/14 de masse 500 grammes.
Il consiste à mesurer la quantité des éléments de Ф <1,6mm produite en
soumettant les matériaux de 500g en contact avec des billes (de masse 2 kg à 5 kg et de
10 mm de Ф) en acier normalisé et une quantité d’eau de masse 2,5 litres dans une
cylindre métallique nommée Appareil Micro-deval.
La machine tourne à raison de 12000 tours pendant 2 heures.
Puis on effectue le tamisage de la fraction de matériaux à travers d’ un tamis
à maille carrée de1,6 mm .
Soient M et m respectivement la masse de la prise d’essai et la masse sèche
des passants au tamis d’ouverture 1,6 mm.
Le coefficient MDE s’écrit :
m
MDE = 100 ×
M
4-MESURE DE L’APLATISSEMENT DES GRANULATS
Cet essai a pour but d’apprécier la forme géométrique des granulats.
Il consiste à faire simultanément l’analyse granulometrique des granulats
par des tamis d’ouvertures différentes et de tamiser ces mêmes matériaux par des grilles
à fente ayant de l’ouverture correspondante à celles de tamis.
Déroulement de l’essai :
- on effectue une analyse granulométrique
- les passants à travers un tamis a et les refus au tamis a-1 seront tamisés à
l’aide d’une grille à fente.
- on relève les poids des éléments passant à travers chaque grille à fente et
faire la somme. Soit B2
- on termine aussi la somme des passants et des refus respectivement au tamis
a et a-1. Soit B1
A = B × 100
2
B 1
M 3 ×100
F=
M2
L’analyse granulometrique est réalisée an utilisant les dimensions des tamis suivantes :
Passant Refus
40 25
25 20
20 16
16 12,5
12,5 10
10 6,3
6,3 5,0
5,0 2,5
2,5 1,25
1,25
¾ Partie2 : L’aplatissement
Le matériau utilise dans ce test est constitué de tous les granulats utilisés
dans l’analyse granulometrique.
Chaque fraction granulométrique, définie en poids lors de l ‘analyse
granulométrique, doit être testée granulat par granulat pour vérifier s’ils passent à
trouver une fente appropriée.
Les classes granulaires ainsi que les rapports tamis fentes sont les
suivantes :
Date:08/05/03 à 17:34:26
Dosage en gravillon
pour la 1ère couche = 13,23[l/m2]
pour la 2ème couche = 12,05[l/m2]
Dosage en liant
pour la 1ère couche = 1,54[kg/m2]
pour la 2ème couche = 1,02[kg/m2]
CHANTIER :RN 25
PK limites du projet
- Début :1+000
- Fin :8+500
Provenance des gravillons :5+00
Nature du liant :ECR 65
Date:08/05/03 à 17:59:56
Dosage en gravillon
pour la 1ère couche = 13,23[l/m2]
pour la 2ème couche = 12,05[l/m2]
pour la 3ème couche = 10,19[l/m2]
Dosage en liant
pour la 1ère couche = 1,46[kg/m2]
pour la 2ème couche = 1,46[kg/m2]
pour la 3ème couche = 0,73[kg/m2]
CHANTIER :RN 25
PK limites du projet
- Début :1+000
- Fin :8+500
Provenance des gravillons :5+00
Nature du liant :ECR 65
Date:08/05/03 à 17:29:09
Dosage en gravillon
pour la 1ère couche = 9,07[l/m2]
pour la 2ème couche = 8,4[l/m2]
Dosage en liant
pour la 1ère couche = 1,03[kg/m2]
pour la 2ème couche = 0,99[kg/m2]
CHANTIER :RN 25
PK limites du projet
- Début :1+000
- Fin :8+500
Provenance des gravillons :5+00
Nature du liant :ECR 65
Date:08/05/03 à 17:29:09
Dosage en gravillon
pour la 1ère couche = 9,07[l/m2]
pour la 2ème couche = 8,4[l/m2]
Dosage en liant
pour la 1ère couche = 1,03[kg/m2]
pour la 2ème couche = 0,99[kg/m2]
CHANTIER :RN 25
PK limites du projet
- Début :1+000
- Fin :8+500
Provenance des gravillons :5+00
Nature du liant :ECR 65
Date:08/05/03 à 17:31:50
Dosage en gravillon
pour la 1ère couche = 9,07[l/m2]
pour la 2ème couche = 8,4[l/m2]
pour la 3ème couche = 7,35[l/m2]
Dosage en liant
pour la 1ère couche = 1,03[kg/m2]
pour la 2ème couche = 0,99[kg/m2]
pour la 3ème couche = 0,95[kg/m2]
LISTE DES TABLEAUX
11. Note technique LCPC.- Les enduits superficiels et les routes économiques
Octobre 1989
12. AICPR
Les enduits superficiels- synthèses d’expériences internationales
22. CEBTP. - Reconnaissance des routes bitumées de Madagascar : études sur les
points de renforcement
INTRODUCTION…………………………………………………………….…1
I-5 Caractéristiques…………………………………………………………...13
I-7-1 La Granularité……………………………………………………….17
I-7-2La forme………………………………………………………………17
I-7-4 L’angularité………………………………………………………….18
I-7-5 La propreté…………………………………………………………..18
II-1 Rôle………………………………………………………………………22
II-2-1 LE BITUME………………………………………………………..23
CONCLUSION………………………………………………………………...100
Nom : RANDRIAMAMPIANINA
Prénoms : Andriandafy Heriniaina
Nombre de page : 101
Nombre de tableaux : 21
Nombre des figures : 21
Nombre des annexes : 03
Rubrique : Bâtiment et Travaux Publics
RESUME