Instructions Sur Les Enduits Superficiels Pour Routes de Rase Campagne
Instructions Sur Les Enduits Superficiels Pour Routes de Rase Campagne
Instructions Sur Les Enduits Superficiels Pour Routes de Rase Campagne
DIVISION TECHNIQUE
AVRIL 1995
SOMMAIRE
PRESENTATION ..................................................................................................................................................3
2
INSTRUCTION SUR LES ENDUITS SUPERFICIELS
POUR LES ROUTES DE RASE CAMPAGNE
PRESENTATION
La présente instruction définit, dans son titre I, les conditions d’utilisation des différentes
structures d’enduits superficiels couramment employées dans les travaux routiers.
Elle précise, dans son titre II, le type de liant hydrocarboné le mieux adapté à chacune de ces
structures en fonction des conditions climatiques, du trafic et de la qualité du support.
Les éléments techniques contenus dans ces deux titres sont le fruit de l’expérience s’appuyant
notamment sur les connaissances acquises lors de l’exécution des chantiers.
Les recommandations et limites d’emploi qui y sont formulées visent à se prémunir des causes
d’échec tout en minimisant des coûts.
Les titres III et IV sont consacrés à la formulation des enduits superficiels et à leur mise en
œuvre. Ils rappellent les tâches les tâches qui incombent à l’administration en application
notamment des dispositions du fascicule n° 5 du CPC pour les travaux routiers courants
consacré aux enduits superficiels. En outre, ils précisent les dispositions à prendre ″en amont″
pour la préparation du support et ″en aval″ lors de la remise sous circulation, opérations qui
ont une grande influence sur la qualité finale des enduits superficiels.
Enfin, il est adjoint un modèle de compte rendu journalier d’exécution des travaux de mise en
œuvre dont l’un des intérêts est de constituer un aide- mémoire des principaux constats
qualitatifs et quantitatifs à lors de la réalisation d’un enduit superficiel.
3
TITRE I
CHOIX DE LA STRUCTURE
• enduit monocouche,
• enduit monocouche double gravillonnage,
• enduit sandwich.
a) Définition.
L’enduit monocouche est constitué d’une couche de liant hydrocarboné suivie d’une couche
de granulats. Les classes granulaires couramment utilisées sont : 10/14/ et 6/10.
b) Domaine d’utilisation :
L’enduit monocouche est réservé exclusivement au renouvellement de couche d’usure sur
chassées supportant un trafic inférieur à la classe T2 (moins de 750 v/j) dont le support est en
bon état, c’est à dire sans déformation, ni hétérogénéité, ni fissuration se trop grande
importance.
Il ne peut être utilisé pour la construction de chaussée neuve ou rénovée (y compris
l’épaulement)
c) Choix de la structure :
En règle générale, l’on utilisera la structure 6/10. Toutefois l’on devra recourir à la structure
10/14 sur les supports indentables constitués de graves non traitées (GNA, GNB, etc…)
soumis à un fort trafic de poids lourds, ainsi que sur les routes à tracé sinueux, les routes de
montagne et les routes enneigées pour améliorer l’adhérence (dans le cas ou l’option
monocouche aura été retenue).
a) Définition :
L’enduit monocouche double gravillonnage est constitué d’une couche de liant hydrocarboné
suivi de 2 couches de gravillons.
4
Les classes granulaires utilisées sont discontinues : 10/14 ou 6/10 et 2/4.
b) Domaine d’utilisation :
Ce type d’enduit appartient à la catégorie des enduits monocouches. Sa structure granulaire
discontinue favorise les qualités de rugosité et de drainabilité superficielles exigées pour les
routes supportant un trafic moyen à moyen à fort.
• l’obtention d’une parfaite régularité du premier gravillonnage dans les intervalles duquel
doivent venir s’insérer les gravillons venir s’insérer les gravillons de la 2ème couche pour
former une mosaïque sans vide ni chevauchement ;
• L’utilisation d’un liant hydrocarboné dont la plage de mouillabilité permet d’assurer le
collage des deux gravillonnages réalisés successivement tout en présentant une forte
cohésivité pour résister à l’agressivité du trafic au jeune âge.
• L’obtention de ces qualités n’étant pas actuellement totalement maîtrisée, l’on limitera
l’utilisation de ce type d’enduit superficiel au renouvellement des enduits d’usure sur
chaussées supportant un trafic de classe T2 (750 à 2000 v/j) dont les supports sont de
bonne qualité et pour lesquelles une forte rugosité est recherchée.
c) Choix de la structure :
La structure granulaire 6/10 et 2/4 sera préférée de manière à limiter le danger que fait courir
aux usagers le rejet des gravillons de gros diamètre.
La structure granulaire 10/14 et 4/6 sera utilisée sur les supports indentables soumis à un fort
trafic de poids lourds.
a) Définition :
L’enduit sandwich est constitué d’une couche de gravillons recouverte d’un film de liant et
d’une seconde couche de gravillons.
5
b) Domaine d’utilisation :
L’enduit sandwich est adapté :
c) Choix de la structure :
Les structures discontinues seront préférées aux structures continues en raison de leurs
meilleures rugosité et drainabilité et du moindre danger présenté par le rejet de gravillons de
faible dimension répandus en 2ème couche. Toutefois pour optimiser l’utilisation des produits
de concassage, l’on pourra recourir à des structures continues.
Les structures à base de 10/14 seront préférées sur les supports indentables constitués de
graves non traitées (GNA, GNB, etc…) soumis à un fort trafic de poids lourds et d’une
manière générale pour les chaussées neuves ou rénovées.
a) Définition :
Les enduits bicouches sont constitués de deux couches de liant hydrocarboné et de gravillons
alternées.
L’on distingue deux types de structure en fonction des classes granulaires utilisées :
b) Domaine d’utilisation :
Les enduits bicouches sont adaptés :
à la couche de roulement des chaussées neuves ou rénovées lorsque le catalogue des structures
types ou le manuel de renforcement prévoit un enduit superficiel multicouche ;
au renouvellement de couches d’usure sur chaussée supportant un trafic de classe T2 et
T1 – (750 à 3500 v/j) et sur chaussée supportant un trafic de classe T4 et T3 (50 à 750 v/j)
Présentant une forte hétérogénéité.
6
c) Choix de la structure :
Les structures discontinues seront préférées aux structures continues en raison de leurs
meilleures rugosité et drainabilité. Toutefois pour optiminer l’utilisation des produits de
concassage l’on pourra recourir à des structures continues.
Les structures continues nécessitent une grande qualité de répandage des deux grilles de
gravillons, tant en dosage qu’en régularité, pour éviter les rejets préjudiciables à la sécurité
des usagers.
Les structures à base de 10/14 seront préférées sur les supports indentables constitués de
graves non traitées (GNA, GNB, etc…) soumis à un fort trafic de poids lourds et d’une
manière générale pour les chaussées neuves ou rénovées.
7
DOMAINES D’UTILISATION DES ENDUITS SUPERFICIELS
- pour renouvellement de couche d’usure
8
TITRE II
CHOIX DU LIANT HYDROCARBONE
Deux catégories de liant hydrocarboné sont disponibles sur le marché pour réaliser les enduits
superficiels. Ils s’agit :
du bitume fluidité,
de l’émulsion de répandage.
Chacun de ces liants possède de propriétés particulières et convient de les utiliser avec le plus
grand décernement pour obtenir, au moindre coût, les meilleures performances techniques et
pour limiter les risques d’échecs.
On attachera une importance particulière aux conditions climatiques qui régneront lors de
l’exécution des travaux. Celles-ci, notamment la température du support, influent très
fortement sur la tenue à court terme du revêtement. Une température faible ne permet pas de
conserver au liant la viscosité minimale nécessaire au mouillage de l’agrégat pendant la
période de densification du revêtement. En sens envers, une température trop forte engendre
des écoulements de liant et des rejets de granulats dus à une trop faible viscosité qui ne permet
plus aux gravillons de résister à l’action de la circulation. Ces considérations conduisent à
respecter des seuils de température minimale et maximale du support lors du répandage des
liants.
a) Caractéristiques :
Le bitume fluidifié est un liant anhydre qui est susceptible au froid et l’humidité .
De plus son adhésivité vis à vis de certaines natures de granulats est mauvaise.
b) Domaine d’utilisation :
Le bitume fluidifié ne devra pas être utilisé dans les cas suivants :
température du support lors du répandage inférieure à 15° ou supérieure à 45° pour les routes
à circulation rapide (>90km/h) ou à 55° pour les routes à circulation lente (60km/h) ;
agrégats humides ;
agrégats pour lesquels le test d’adhésivité à donné de mauvais résultats à moins que le recours
à un dope permette d’y pallier ;
conditions atmosphériques instables laissant craindre un pluie avant que le solvant ne se soit
évaporé.
9
2.2 – EMULSION DE BITUME :
a) Caractéristiques :
L’émulsion courante de bitume est une dispersion du bitume pur dans l’eau en présence d’un
émulsifiant. Celle utilisée en travaux routiers est en général, de nature cationique.
Ces caractéristiques font que l’émulsion présent une bonne adhésivité aux granulats et tolère
des conditions climatiques plus rigoureuses que le bitume fluidifié.
b) Domaine d’utilisation :
L’émulsion de bitume ne devra pas être utilisée dans les cas suivants :
lorsque la température ambiante au moment du répandage est inférieure 10° à cause du retard
qui en résulte dans la rupture de l’émulsion, surtout en présence d’agrégats humides ;
pour les enduits monocouches, étant donnée la fragilité de ce type de revêtement pendant le
délai de rupture de l’émulsion (arrachements de gravillons avant que la mosaïque n’ait pu se
former) ;
pour les enduits monocouches double gravillonnage car l’émulsion en se rompant
prématurément empêche la fixation de la 2ème couche de gravillons ;
sur les chaussées très déformées en raison de l’irrégularité du dosage en liant hydrocarboné
provoquée par la coulure de l’émulsion avant sa rupture ;
sur les routes de montagne avec pentes ou rampes importantes provoquant la coulure du liant
ou dont la sinuosité génère des efforts dans les virages entraînant l’arrachement des gravillons
avant la rupture de l’émulsion.
Le risque de coulure sera réduit en inversant les dosages en liant des revêtements bicouches
(la plus grosse quantité étant répandue après la mise en place de la 1ère couche de gravillon) ou
en recourant à la technique de sandwich.
En cas d’utilisation d’une émulsion appropriée, le domaine d’application pourra être élargi.
c) Choix de la catégorie :
L’émulsion cationique de bitume est un liant qui reste fluide tant que la rupture de la phase
aqueuse ne s’est pas produite. Pour réduire le temps de cette rupture, l’émulsion utilisée pour
les enduits superficiels devra être obligatoirement de la catégorie à rupture rapide (R 65 ou R
69) définie par le cahier n°5 du fascicule n° 5 du CPC pour les travaux routiers courants.
Toutefois, si l’émulsion de bitume présente un indice du rupture inférieur à 120, son
utilisation peut être autorisée.
Il est rappelé que le pourcentage de solvant pétrolier contenu dans ce type d’émulsion ne doit
pas excéder 1.5 %.
10
2.3 – COMPARAISON TECHNICO - ECONOMIQUE :
En dehors des exclusions d’utilisation spécifiées ci-dessus, le choix entre le bitume fluidifié et
l’émulsion de bitume résultera d’une analyse technico - économique prenant en compte :
L’impact sur l’environnement se caractérisant par la perte des solvants pétroliers se trouvant
en plus grande quantité dans les bitumes fluidifiés (12% environ) que dans les émulsion (1,5
% environ) ;
la facilité d’approvisionnement caractérisée par l’existence d’usine de fabrication d’émulsion
de bitume se conformant en matière de contrôle des fournitures aux prescriptions du cahier n°
5 du fascicule n° 5 du CPC pour les travaux routiers courants ;
le prix de revient prenant en compte le coût des produits de base et leur transport jusqu’au
chantier en fonction des dosages réellement pratiqués pour chacun des deux types de liant.
Cette étude technico - économique devra menée, au cas par cas, pour les chantiers importants
utilisant plus de 200 tonnes de bitume fluidifié ou 300 tonnes d’émulsion de bitume.
Pour les petits chantiers, chaque DRTP/DTP devra mener une étude globale dont les
conclusions s’appliqueront à l’ensemble de ces chantiers.
11
PERFORMANCES DES DIFFERENTS TYPES D’ENDUITS SUPERFICIEL
TYPE DE STRUCTURE
CRITERES monocouche bicouche Monocouche sandwich
Dble gravil.
Granulats 6/10 ou 10/14 10/14 - 6/10 ou 4/6 10/14 – 4/6 10/14 – 6/10 ou 4/6
MATERIAUX 6/10 – 4/6 ou 2/4 6/10 – 4/6 ou 2/4
Liant (*) BF 800/1400 ER 65 ou 69 BF 800/1400 ER 65 OU 69
BF 800/1400 BF 800/1400
TRAFIC TMJA T5 - T4 – T3 T & T1 - T2 T5 – T4 – T3 – T2
ETAT DU Indentable Structure A base de 10/14 si % PL fort
SUPPORT Heterogene Déconseille Recommande Déconseille Acceptable
Ressuant Déconseille Acceptable Déconseille Recommande
Température > 15 >15 avec B.F. >15 >15 avec B.F
CLIMAT Support >10 avec E.R. >10 avec E.R
Zone BD 800/1400 déconseille du 15/10 au 31/10 au 31/3 sauf zone désertique dopage BE
Climatique 800/1400 recommande dans les régions humides.
RELIEF Forte rampe Déconseille Recommande Déconseille Acceptable
Sinuosité
ADHESIVITE Liant Dopage souvent indispensable avec bitume fluidifie
Granulats
REALISATION Particularité Mise en circulation délicate Gravillonnage
Mise en oeuvre délicat
La formulation d’un enduit superficiel est l’opération qui consiste à fixer les quantités de
gravillons et de liant hydrocarboné à répondre sur la chaussée.
Il est rappelé qu’en application des dispositions de l’article 7 du cahier n° 3 du fascicule n° 5
du CPC pour les travaux routiers courants, celle-ci incombe à la partie qui a la charge de la
fourniture des granulats, c’est-à-dire dans la plupart des cas à l’entrepreneur.
A cet effet, il conviendra de veiller à ce que celui-ci remette, 10 jours avant le début du
répandage, une étude de formulation comportant :
les essais préliminaires d’information sur les agrégats stipulés par le texte susvisé
accompagnés d’un essai d’adhésivité avec le ou les liants prévus ;
l’indication du dosage des granulats à répandre, en 1ère et 2ème couche, tenant compte de la
nature et de la forme des matériaux fabriqués pour le chantier. Il reposera sur la détermination
expérimentale du pouvoir couvrant réel des matériaux ;
l’indication du dosage en liant à répandre en 1ère et 2ème couche, par section homogène, en
fonction de l’état du support et du niveau du trafic. L’appréciation de l’état du support devra
être effectuée contradictoirement avec l’entrepreneur ;
éventuellement, la nature, le dosage et le mode de répandage du dope.
Si les essais de recette des granulats faisaient apparaître des variations par rapport aux
caractéristiques définies par les essais préliminaires d’information, sans toutefois conduire à
leur refus, il conviendrait cependant de faire procéder à une nouvelle étude de formulation, si
les variations constatées sont susceptibles de modifier le dosage de l’un des constituants.
TITRE IV
EXECUTION DES TRAVAUX
Les conditions de stockage des granulats sur chantier devront faire l’objet d’une concertation
préalable avec l’entrepreneur chargé de leur approvisionnement. L’on veillera à éviter toute
pollution et ségrégation des matériaux lors de la constitution du stock et de sa reprise.
Des contrôles visuels visant s’assurer du bon choix du dosage en granulats seront opérés en
utilisant les guide photographique pour l’appréciation du dosage des granulats 10/14 et 6/10
utilisés en couche unique ou en première couche.
pour la répandeuse :
• vérification de la présence d’un thermomètre, d’un jauge de niveau, d’un compte tours de
pompe, des abaques de réglage du dosage ;
• contrôle de la hauteur de la rampe et de son parallélisme avec le support ;
• vérification du bon fonctionnement des becs de répandage ;
• contrôle au sol du dosage prévu et de la répartition transversale.
Ces contrôles seront effectués lors d’un répandage réalisé sur une courte distance en dehors de
la chaussée.
pour le compacteur :
• mesure de la pression de pneus que doit être aussi forte que possible ;
• vérification du bon état des pneumatiques et de l’absence de sculptures.
Les matériels qui ne permettront pas de respecter les tolérances fixées à l’article 16 du cahier
n° 3 du fascicule n° 5 du CPC pour les travaux routiers courants ne seront pas acceptés.
14
4.3 – PREPARATION DU SUPPORT
L’état su support constitue l’un des facteurs prépondérants de la réussite d’un enduit
superficiel. Fréquemment les supports sont hétérogènes. La préparation devra les rendre les
plus homogènes possibles. Ces travaux préparatoires devront être exécutés au moins 10 jours
avant la réalisation de l’enduit afin de permettre l’évaporation des solvants pétroliers contenus
dans les liants hydrocarbonés.
Les chaussées fortement déformées ne pourront être enduites qu’après exécution d’un
reprofilage. En cas d’utilisation de matériaux enrobés ouvert à froid, un scellement par un
sablage à l’émulsion devra être réalisé avant l’exécution de l’enduit pour éviter que le liant ne
d’infiltré dans les vides de l’enrobé ce qui provoquerait le phénomène du plumage.
Le rebouchage des nids de poule s’effectuera avec des matériaux enrobés à froid ou ne
dépasse pas la classe T2 (2000 v/j).
Les défauts du surface (fissure, plaque de pelade, arrachement) seront repris par des emplois
partiels dont en veillera à éviter les surdosages en liant qui sont à l’origine du ressuage, par un
gravillonnage à sec avant le répandage de la première couche de liant.
15
4.5 – CONDITIONS DE REMISE SOUS CIRCULATION
La mise en service d’une section fraîchement enduite est toujours délicate. Le moment précis
de cette opération correspond à la prise du liant, soit le refroidissement du bitume fluidifié,
soit la rupture de l’émulsion (séparation de la phase aqueuse). Toutefois, le liant n’atteint son
état de durcissement définitif qu’après une période de mûrissement progressif dont la durée
dépend de l’intensité du trafic et des conditions climatiques. Elle peut varier de quelques
jours, en été, à plusieurs mois à la fin de l’automne.
Il est important qu’au début de cette période critique pendant laquelle se forme la mosaïque du
gravillon, la circulation soit maintenue, pendant les premières heures, à une vitesse n’excédant
pas 60 km/h parvenir, outre la signalisation réglementaire, l’on pourra utiliser des procédés
contraignants tels que le pilotage des véhicules ou le rétrécissement de la voie de circulation
par les balises coniques amovibles. On laissera les panneaux ‘’vitesse limitée’’ et
“ “ projection de granulats’’ pendant le temps nécessaire à la formation de la mosaïque
constatée par la fin du rejet.
16
ANNEXES
17
COMPTE RENDU D’EXECUTION D’UN ENDUIT SUPERFICIEL
JOURNEE DU………………………. (2)
SITUATION DU CHANTIER
RP PS CT NC (1) : N° ………………………..de………………………..à………………….
RN RR RP RC section n° 1 section n°2 section n°3
PK origine :
PK extrémité :
Longueur traitée :
Largeur chaussée :
Surface revêtue :
TYPE D’ENDUIT : (1)
Monocouche – bicouche – mono double gravillonnage – sandwich
CONSTITUANTS :
Granulats : (1) 2/4 – 4/6 – 10/14 provenance...................................
Dossage 1ère couche 2ème couche...................................
Liant : (1) BF 800/1400 – émulsion 65 – provenance………………………
69% 2ème couche....................................
Dosage 1ère couche Dosage............................………..
Dope : (1) NON – OUI type
Mode de répandage :…………………………
ETAT DU SUPPORT (1) :
• Normal – (très) déformé – pelé – peigné – ressuant – sec – humide
Préparation faite : (1)
• emplois partiels anciens ou récents
• enrobés ouverts ou fermés
• reprofilage
• ……………………………………
CONDITIONS METEOROLOGIQUES : (1)
Temps : ensoleillé – nuageux – brouillard – pluie
Vent : violent – faible – nul
Température du support : mini :………………… maxi :……………………
EXECUTION :
Dosage moyen en liant (3) : 1ère couche :…………. 2ème couche……………..
ère
Dosage moyen en granulats (3) : 1 couche :…………. 2ème couche……………..
Température du liant au début du répandage :…………….
à la fin de la citerne :……………………
état des granulats : sec – humide, contrôle du laboratoire : (indiquer la nature des essais
effectués......
durées et motifs des arrêts de répandage :……… ……………………………………
OBSERVATIONS :…………………………………………………………………
1. rayer les mentions inutiles
2. si au cours d’une même journée des formulations différentes sont utilisées il conviendra de
remplir une fiche distincte pour chaque section concernée.
3. Le dosage moyen est obtenu à partir de la superficie couverte par une citerne de liant pleine
ou par un camion gravillonneur emmétré. Il est déterminé par le surveillant de travaux.
18
TRAFIC
La classification du trafic considérée dans la présente instruction est donnée dans le tableau ci-
dessous.
Le trafic en v/j est celui de l’année de mise en service pris dans les deux sens de circulation. Il
correspond aussi à un pourcentage de 35 % de poids lourd. Au cas ou l’une de ces hypothèses
n’est pas vérifiée, il convient de rechercher le trafic équivalent pour avoir la classe de trafic.
19