Michelson
Michelson
Michelson
Interféromètre de Michelson
Les points du cours à connaître
Figure 2 Eet du chariotage sur la position des sources secondaires dans un interféromètre de Michelson
éclairé par une source ponctuelle
Figure 3 Tracé des rayons lumineux provenant de l'interféromètre de Michelson utilisé en coin d'air
dit que les interférences sont localisées à l'inni. Pour mieux les voir, on forme l'image
de l'inni sur un écran grâce à une lentille convergente (c'est à dire qu'on observe les
franges dans son plan focal).
On cherche les valeurs de δ pour lesquelles cos (π.∆σ.δ) = 0. C'est le cas pour :
1 + 2.k
δk = ∀k ∈ Z
2.∆σ
∆δ = δk+1 − δk
1
∆δ = = 0, 579 mm
∆σ
Spectre d'une frange créée par le michelson éclairé en lumière blanche animation
Le spectre d'une frange créée par le michelson éclairé en lumière blanche présente un
certain nombre de cannelures pour lesquelles la longueur d'onde est absente. Le nombre
de cannelures augmente à mesure que la diérence de marche augmente.
Vous pouvez retrouver une animation explicative sur le site alain.lerille.free.fr.
En vue de constituer une couche antireets dans le visible (on prendra λ0 = 550 nm), on dépose sur un
verre d'indice n0 = 1, 7 une lame d'épaisseur e et d'indice n1 = 1, 3. On admet qu'ainsi, les ondes rééchies
respectivement sur les dioptres air-couche antireet et couche antireet-verre ont même intensité I0 .
1) Que doit vérier e en fonction de λ0 et n pour que, sous incidence normale θ = 0, la lumière rééchie
soit totalement supprimée ?
2) Quelle est alors la fraction de lumière rééchie pour les longueurs d'ondes
2.a) λ1 = 400 nm ?
2.b) et λ2 = 750 nm ?
Correction :
On a un michelson avec deux miroirs parallèles (entre lesquels existe non pas l'air mais un milieu d'indice
n1 ) : la diérence de marche est ∆ = 2.n1 .e. L'intensité rééchie à la longueur d'onde λ sous l'incidence normale
est donc :
2.π.∆
I = 2.I0 . 1 + cos
λ
λ0
1) I = 0 ⇒ e = 4.n = 0, 11µm.
2) θ = 0.
1
Techniques à maîtriser
I- Michelson en lame d'air
On exprimera en particulier a et b.
2.b) En notant E(x), la fonction partie entière de x, exprimer n(e), le nombre d'anneaux visibles en
fonction de e, λ et θmax , l'angle d'incidence maximum.
2.c) Que se passe-t-il à la teine plate ? Comment évolue n(e) quand on s'éloigne de la teinte plate ?
1) Questions préliminaires :
1.a) ∆ = 2.e. cos θ.
1.b) ∆ ≈ 2.e. 1 − θ2 .
2
1.c) r = f 0 .θ.
1.d) I = I0 . 1 + cos 2.π.∆
.
2
= I0 . 1 + cos 4.π.e r
λ λ 1 − 2.f 02
1) Coin d'air :
1.a) i = 2.α
λ
sur le coin d'air.
1.b) Quand on n'observe plus qu'une seule frange du coin d'air, on peut dire que l'interfrange i = d,
soit :
λ
α= = 7, 5.10−6 rad = 1, 5”
2.d
1) Pour un interféromètre de Michelson en lame d'air à faces parallèles, les franges sont localisées à
l'inni.
1.a) Il faut donc placer l'écran dans le plan focal image de la lentille convergente.
1.b) Le rayon d'un anneau correspondant à un angle d'incidence i est r ≈ f 0 .i. On agrandira les
rayons des anneaux avec la focale la plus grande, il est alors préférable de choisir la focale de 1m.
Pour le michelson réglé en lame d'air, la diérence de marche est : ∆ = 2e cos θ, où θ est l'angle du rayon
d'observation avec l'axe optique. La diérence de marche ne dépend donc pas du point source : il peut être
n'importe où !
La diérence de marche vaut ∆ = 2.e. cos θ = 2.e 1 − θ2
2 où θ = r
f0 est l'angle que font les rayons qui
vont interférer avec l'axe optique.
1) Calculs généraux :
1.a) ∆ϕ = 2.π λ 2.n.e + π
1.b) Interférence constructive si ∆ϕ = p.2.π avec p ∈ Z , soit 4.n.e = (2.p − 1) .λ.
1.c) Interférence destructive si ∆ϕ = p.2.π + π avec p ∈ Z , soit 4.n.e = 2.p.λ.
2) Applications :
2.a) 4.n.e = (2.p − 1) .λ1 et 4.n.e = 2.p.λ2 (avec le même ordre
p, car on n'observe
pas
de minimum
d'intensité entre ces deux valeurs). On en déduit 4.n.e = 4.n.e
λ2 − 1 .λ1 , soit : 4.n.e. λ1
λ2 − 1 = λ1 , donc
λ1 .λ2
e= = 338nm
4.n. (λ1 − λ2 )
2.b) Juste avant que la bulle n'éclate, e = 0, on a une interférence destructive (p = 0), et ceci pour
toute longueur d'onde donc la couleur est noire.
1) Coin d'air :
1.a) i = 2.αλ
sur le coin d'air.
1.b) i = γ.i = γ.λ
0
2.α du montage.
2) γ = (−)7.
3) i0 > i0min = 0, 1mm ⇔
γ.λ
α < αmin = = 2, 1.10−2 rad = 720
2.i0min
3) On cherche les valeurs de δ pour lesquelles cos (π.∆σ.δ) = 0. C'est le cas pour :
1 + 2.k
δk = ∀k ∈ Z
2.∆σ
4) ∆δ = δk+1 − δk
1
∆δ = = 0, 579mm
∆σ
i1 .i2 λ2 .D
l= = = 72mm
2 (i2 − i1 ) 2.a. (i2 − i1 )
cos (θ − ϕ) + cos (θ + ϕ)
cos θ cos ϕ =
2
cos (θ − ϕ) − cos (θ + ϕ)
sin θ sin ϕ =
2
sin (θ − ϕ) + sin (θ + ϕ)
sin θ cos ϕ =
2
• de carrés de sinus et cosinus :
sin2 α + cos2 α = 1
cos (2α) = cos2 (α) − sin2 (α) = 1 − 2. sin2 (α) = 2. cos2 (α) − 1
sin (2α) = 2. sin (α) . cos (α)
Utilisation des complexes :
On a vu que si s1 (t) = Re (s̃1 ) et s2 (t) = Re (s̃2 ), alors hs1 s2 iτ = 1
2 Re (s̃1 s̃?2 ), où s̃?2 est le complexe conjugué
de s̃2 . Aussi, on peut utiliser les complexes associés aux ondes :
• a1 (t) = Re (ã1 ), avec ã1 = a1 ej ϕ1 ej ω t ,
• a2 (t) = Re (ã2 ), avec ã2 = a2 ej ϕ2 ej ω t , etc...
pour calculer l'intensité : I = 12 |ã1 + ã2 + ...|2 .
Résolution de problème
Réseau holographique
D'après
diverses sources : un cours de l'ESPCI, un article de science de l'ingénieur et http ://www.lyc-vinci-levallois.ac-
versailles.fr
Fabriquer un réseau en photographiant des interférences.
Aujourd'hui les réseaux holographiques qu'on obtient directement en photographiant des franges sur des
polymères photosensibles ont tendance à remplacer les réseaux gravés.
Il s'agit de produire un interférogramme à partir de la gure d'in-
terférence de 2 faisceaux après séparation d'amplitude.
L'angle qui sépare les 2 faisceaux incidents sur la plaque hologra-
phique déterminera le pas du réseau et donc son nombre de traits au
mm.
Les "traits" du réseau sont matérialisés par les franges sombres et
brillantes de l'interférogramme.
Pratiquement le procédé se décompose en 3 étapes :
• la première concerne l'enregistrement des interférences sur un sup-
port photosensible ;
• la seconde implique un procédé chimique de développement du sup-
port, et dure typiquement un bon quart d'heure avec des plaques
argentiques,
• la dernière est le processus dans lequel un laser diracte sur le
réseau sinusoïdal codé dans le support photosensible.
Enoncé
On photographie les franges créées par un interféromètre de Michelson réglé en coin d'air sur la pellicule
photosensible d'un appareil photographique de focale f 0 = 50 mm placé à 70 cm des miroirs de l'interféromètre
éclairé par une lampe au sodium.
Déterminer l'angle α du coin d'air pour que le réseau généré soit de 300 traits par mm.
Correction
S'approprier :
- L'interféromètre de Michelson est réglé en coin d'air d'angle α.
- L'objectif a pour focale f 0 = 50 mm et il est placé à d = 70 cm du miroir.
- L'éclairage se fait par une lampe au sodium.
- Sur la pellicule, le réseau généré est de n = 300 traits par mm.
Analyser :
- L'interféromètre de Michelson est réglé en coin d'air d'angle α, donc les franges sont rectilignes et localisées
sur le coin d'air donc sur le miroir. La lampe au sodium est monochromatique, de longueur d'onde λ = 589 nm.
L'intensité lumineuse, sur le coin d'air est
2π 2π
I = I0 1 + cos 2e = I0 1 + cos 2 αx
λ λ
0 −9 −3
Aussi, α = n2λ d−f = 6, 8 mrad .
f 3
300×10 ×589×10 50×10
0 = 2 × 0,70−0,05
Valider
On trouve α = 0, 39◦ qui est un petit angle, comme attendu.
Programmation en python
Intensité en lame d'air
On s'intéresse à un interféromètre de Michelson utilisé en lame d'air (l'écart entre les miroirs est noté x),
éclairé par une source monochromatique de longueur d'onde λ = 632, 8 nm. On observe les interférences dans le
plan focal d'une lentille convergente de focale f = 1 m. On repère le plan d'observation par le rayon r compté
à partir du foyer.
1) Ecrire un programme qui permet de tracer le graphe de l'intensité en fonction de r pour plusieurs écarts
x entre les miroirs.
1) cf gure suivante :
Jean Surdej
D'après l'article disponible sur le site de l'EASO (extragalactic astrophysics and space observations) à l'adresse :
www.aeos.ulg.ac.be.
Une expérience pour mesurer la vitesse de la lumière.
L'éther
Pour les anciens, la "réalité" d'un mouvement dépend de certaines "sensations particulières". Ils concluaient
ainsi que la Terre devait être immobile dans l'espace. Suivant ses expériences, Galilée trouve que l'entraînement
par un véhicule en mouvement "simple" ne provoque aucune "sensation particulière" ; aucun "eet mécanique"
permettant de déceler le mouvement du véhicule par rapport au sol (comme une goutte d'eau tombant dans
une bouteille).
Galilée énonce son principe de relativité suivant lequel la translation rectiligne et uniforme d'un laboratoire
par rapport aux étoiles ne provoque aucune sensation de mouvement et n'inuence en aucune manière des
expériences de mécanique eectuées à l'intérieur du laboratoire. Les lois de la mécanique sont donc valables par
rapport à tous les systèmes de référence inertiels (référentiels galiléens en mouvement rectiligne et uniforme les
uns par rapport aux autres). Il en découle l'impossibilité de déterminer la vitesse réelle de la Terre dans l'espace
par des expériences de mécanique.
Newton croyait en l'existence d'un espace absolu par rapport auquel étaient valables les lois de la mécanique.
Bien que Newton se représente plutôt la lumière comme étant formée de petits corpuscules qui se propagent
dans le vide, Huygens associe la propagation de la lumière à celle d'ondes scalaires qui se déplacent par rapport
à un éther rigide, immatériel.
D'aucuns suggèrent que cet hypothétique éther est lié à l'espace absolu de Newton et que la célérité c des
ondes électromagnétiques prévues par la théorie de Maxwell (1860) est celle de de la lumière dans le référentiel
de l'éther (R).
Adoptant cette hypothèse, le grand espoir de la physique de la n du XIXème siècle est de pouvoir mesurer
la vitesse du mouvement de la Terre par rapport à l'éther, le référentiel absolu de Newton. Michelson et Morley
proposent une expérience pour réaliser cette mesure.
Description de l'expérience
Au cours de leur célèbre expérience, Michelson et Morley ont essayé
de détecter ce qu'on appelait le vent d'éther, c'est-à-dire le mouvement
de la Terre dans l'éther, le milieu par rapport auquel on supposait
que la vitesse de la lumière était égale à c. Ils comparaient les temps
mis par la lumière pour faire des aller et retour de longueurs égales
dans des directions parallèles et perpendiculaires à celle du mouvement
de la Terre autour du Soleil. Ils rééchissaient la lumière d'avant en
arrière entre des miroirs presque parallèles. Ils parvenaient ainsi à une
longueur totale de 22 mètres pour chaque trajet. Si l'éther est au
repos par rapport au Soleil et que la Terre se déplace avec une vitesse
d'environ 30 km · s−1 sur son orbite, la diérence attendue entre les
instants de retour de deux éclairs transmis en même temps selon les
deux trajets perpendiculaires était de 3, 7 × 10−16 s.
Même avec les appareils que nous possédons aujourd'hui, la dié-
rence prévue par la théorie du vent d'éther est trop faible pour être
directement mesurable. Pour ce faire, Michelson et Morley ont utilisé
une méthode très astucieuse d'interférométrie illustrée sur la gure :
une lumière sensiblement monochromatique de longueur d 'onde λ = 5890 Å (lumière du sodium) arrive par
la lentille a. Une partie de cette lumière est rééchie par le miroir semi-argenté b et le reste continue en ligne
droite vers d. Les deux faisceaux sont plusieurs fois rééchis d'avant en arrière jusqu'à ce qu'ils atteignent res-
pectivement les miroirs e et e1 ; ils sont rééchis par ces miroirs et parcourent en arrière le même trajet pour
revenir en b. Sur le miroir b, une partie de chaque faisceau est dirigée vers la lunette f où ils se recombinent. On
dispose en c une lame de verre transparente de mêmes dimensions que le miroir semi-argenté b de telle sorte
que les deux faisceaux passent un nombre identique de fois (trois fois) à travers cette épaisseur de verre, suivant
les deux trajets perpendiculaires, avant de parvenir à la lunette f.
Schéma simplié de l'interféromètre R'. Cas où R' est xe par rapport à l'éther R.
Admettons que les deux trajets soient exactement égaux et que l'appareil soit au repos par rapport à l'éther.
Les deux faisceaux de lumière monochromatique issus de b avec une diérence de phase nulle conservent cette
même diérence de phase quand ils parviennent sur b au retour. Dans ces conditions, les ondes qui pénètrent
dans la lunette f s'ajouteront et l'image observée sera brillante. Si, par contre, l'un des faisceaux a été retardé
d'un temps correspondant à la demi-période de la lumière, il parviendra sur le miroir b une demi-période plus
tard et les ondes pénétrant dans la lunette s'annuleront ; l'image observée sera sombre. Si l'un des faisceaux
est retardé d'un temps égal à une période entière, l'image vue dans la lunette sera à nouveau brillante et
ainsi de suite. On calcule aisément que l'intervalle de temps correspondant à la période de la lumière vaut
T = λ/c = 2 × 10−15 s.
Schéma simplié de l'interféromètre R'. Cas où l'éther R se déplace par rapport à R'.
Il n'existait cependant aucun moyen permettant de suspendre le vent d'éther supposé, de régler ensuite
l'appareil, puis de rétablir le vent. Pour y remédier, Michelson et Morley, faisaient otter leur interféromètre
sur un bain de mercure et le faisaient tourner lentement autour de son centre comme un disque de phonographe
pendant qu'ils observaient l'image dans la lunette f. De cette façon, si la lumière est retardée sur l'un des trajets
quand l'appareil est orienté dans une certaine direction, la lumière de l'autre trajet subira le même retard quand
l'interféromètre aura tourné de 90 degrés. La variation totale du retard observée entre les deux trajets quand
l'interféromètre tourne sera donc égale à deux fois la diérence de temps attendue (2 × 3, 7 × 10−16 s).
Résultat de l'expérience
Par des améliorations assez simples apportées à cette méthode, Michelson et Morley montrèrent que la
variation de retard constatée entre les deux trajets quand ils faisaient tourner l'interféromètre correspondait à
moins du centième du décalage qui faisait passer d'une image sombre à la suivante dans la lunette de visée. Ce
résultat impliquait que le mouvement de l'éther par rapport à la surface de la Terre, s'il existe, a une vitesse
inférieure au sixième de celle de la Terre sur son orbite. Pour éliminer la possibilité que l'éther ait par rapport au
Soleil la même vitesse que la Terre, ils reprirent leur expérience à trois mois d'intervalle et trouvèrent toujours
le même résultat négatif !
Naissance de la relativité
Einstein émet l'hypothèse de travail suivante. En vue de rendre compte de l'expérience de Michelson-Morley,
il suppose que tout signal électromagnétique (lumineux ou radioélectrique), émis et capté dans un référentiel
galiléen R' (celui du laboratoire) par des appareils xés à ce laboratoire, et se propageant dans le vide, possède
par rapport à ce laboratoire une vitesse c.
Einstein réalise alors que les propriétés de la lumière sont incompatibles avec une interprétation classique
qui suppose que le temps et les durées mesurés dans divers laboratoires inertiels sont absolus. Tout comme la
relativité spatiale des endroits où se produisent les événements, Einstein entrevoit la possibilité d'une relativité
temporelle entre deux événements. Einstein remet donc en cause le caractère absolu de la notion de durée.
Enoncé
Correction
3.b) Pour le trajet A - C - A, la distance à parcourir est 2 A0 A21 + A1 C12 (d'après le théorème de
p
Pythagore. Or A1 C1 = L et A0 A1 = v tA−C−A
2 . Donc
r 2
p 2 v tA−C−A + L2
2 A0 A21 + A1 C12 2
tA−C−A = =
c c
d'où 2 2
c tA−C−A tA−C−A 2
+ L2 ⇒ c2 − v 2 t2A−C−A = (2 L)
= v
2 2
Ainsi, tA−B−A = tA−B + tB−A , et on trouve bien, comme dans le document tA−B−A = L
c−v + L
c+v = 2Lc
c2 −v 2 .
3.c) La dernière question donne
2L 2Lc 2L
v 2 − 21 2L
v 2 −1
∆t = √ − 2 = 1− − 1−
c2 − v 2 c − v2 c c c c
En supposant v c,
2L 1 v 2 v 2 L v 2
∆t ≈ 1+ −1− =−
c 2 c c c c
3.d) Application numérique :
2
30 × 103
∆t L v 2 L v 2 11
= = = = 0, 19
T cT c λ c 589 × 10−9 3 × 108
Cette variation est bien supérieure à "la variation de retard correspondant à moins du centième du décalage
qui faisait passer d'une image sombre à la suivante dans la lunette de visée" qui vaut 1/100 d'après le
document, soit 5 fois plus.
Problème (DNS)
Lame d'air
Interférences à l'inni produites par une lame d'air éclairée par une lumière monochromatique
Le dispositif interférentiel sera modélisé par deux plans parallèles séparés par une épaisseur e. Les propriétés
de ces deux plans sont caractérisées par les hypothèses suivantes :
* h1 un rayon lumineux incident qui atteint le premier plan est dédoublé en deux rayons d'amplitudes
égales, l'un est rééchi suivant les lois de Descartes de la réexion, l'autre est transmis sans déviation. Un rayon
lumineux qui atteint le deuxième plan est rééchi suivant les lois de Descartes puis traverse le premier plan sans
déviation ni réexion.
* h2 les rayons se propagent dans l'air aussi bien entre les plans qu'en dehors. On prendra l'indice de l'air
égal à 1.
* h3 les réexions se font sans aucun déphasage.
* h4 les transmissions se font sans aucun déphasage.
1) On réalise l'interférence à l'inni des deux rayons émergents. Établir l'expression de la diérence de
marche entre les deux rayons en fonction de e et de l'angle d'incidence i.
2) On note p l'ordre d'interférence lorsque l'incidence i est nulle. Donner l'expression de l'intensité de la
gure d'interférence (à une constante multiplicative près) en fonction de i et de p.
3) On suppose, dans cette question et les suivantes que l'angle d'incidence est susamment petit. Établir
l'expression donnant les angles correspondant aux maxima d'intensité successifs.
On supposera que p est exactement un nombre entier.
On notera ik l'incidence correspondant au kième maximum (compté à partir de i = 0).
On exprimera ik en fonction de k et de p.
Tracer de façon grossière l'intensité en fonction de i (on se limitera à quatre ou cinq maxima).
4) Donner l'expression de ik si p n'est pas exactement un nombre entier.
(On notera : p0 = partie entière de p, et : q = p − p0 ).
On exprimera ik en fonction de k, de q et de p.
Préciser comment se déforme la courbe de l'intensité en fonction de i lorsque e augmente (on supposera que
p est très grand devant 1).
5) Donner l'expression des angles i0k correspondant aux minima successifs d'intensité.
1) Cf. gure :
Soit
∆ = 2e. cos i
2) Diérence de phase entre les deux rayons : ∆ϕ = 2π
λ ∆ = 2πp.
Ordre d'interférence pour i = 0 ⇒ p = λ.
2e
3) Maxima
d'intensité
q : p. cos i = n, entier.
2
p 1 − i2 = n ⇔ i = 2(p−n) p
p entier ⇒ k = p − n est entier : le centre est donc brillant.q
Donc, les maxima (franges claires) sont obtenus pour ik = 2k p
Les anneaux se ressèrent à mesure que l'on s'éloigne du centre.
Tracé pour p = 10 : cf. gure
4)
q
p n'est plus entier : p = p0 + q ⇒ ik = 2(k+q)
p
Tracé pour p=10,2 : cf. gure