Chapitre 3
Chapitre 3
Chapitre 3
Le faisceau incident issu de la source est divisé par le dispositif interférentiel en plusieurs
faisceaux d'amplitudes inégales. Les faisceaux obtenus après la division peuvent ensuite interférer
à une distance finie ou infinie. On dit que les franges obtenues sont localisées.
Soit une lame à faces parallèles d’épaisseur e et d’indice n éclairée par une source S ponctuelle et
monochromatique.
Un rayon lumineux incident SI se dédouble en I sur la première face de la lame et donne naissance
à un rayon réfléchi dans l’air IR1 et un rayon réfracté IJ. Le rayon réfracté IJ se dédouble sur la
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deuxième face de la lame et donne naissance à un rayon réfléchi à l’intérieur de la lame JI' et un
rayon transmis JT1. Le rayon JI' se dédouble en I' pour donner un rayon qui sort suivant I'R2
parallèle à IR1 et un autre rayon I'I" à l’intérieur de la lame. Ce dernier, donne naissance à deux
rayons dont un sort suivant I"T2 parallèle à JT1. Les deux rayons réfléchis parallèles IR1et I'R2
interférent donc à l’infini. On dit que l’interférence est localisée à l’infini.
L’observation des franges d’interférences peut se faire si on place une lentille convergente L sur le
trajet des rayons et un écran pour matérialiser les franges au foyer de cette lentille.
Nous négligerons les faisceaux plusieurs fois réfléchis à cause de la décroissance rapide de leur
amplitude.
λ
δ = 2ne cos(r ) +
2
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r2 δ 2ne r2 1
Dans ce cas, cos r = 1 − et p= = (1 − ) +
2 λ λ 2 2
δ 2ne r2 1 2ne 1 2ner 2 2n 2 er 2
p= = (1 − ) + = + − = p0 −
λ λ 2 2 λ 2 2λ 2 nλ
Avec i = nr
2.e.i 2 nλ
p = p0 − ⇒ i= . p0 − p
2 nλ e
ρ
Avec tg (i ) ≈ i ≈ , le rayon d'un anneau est donné par:
f'
nλ
ρ = f' . p0 − p
e
nλ
p0 – p = k entier (k = 0, 1, 2, 3, 4, 5,…….) et ρ kB = f ' . k
e
• Les rayons des anneaux sombres ( p demi entier) sont donnés par:
1 nλ 1
p0 – p = k + entier (k = 1, 2, 3, 4, 5,…….) et ρ kS = f ' . k−
2 e 2
34 Pr: H. ERGUIG
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Les franges ont donc pour axe de symétrie circulaire la direction de la normale à la lame. Ce sont
des franges circulaires concentriques ou anneaux dans le plan focal de la lentille d’observation.
1 nλ 1
p0 – p = k - demi entier (k = 1, 2, 3, 4, 5,…….) et ρ kB = f ' . k−
2 e 2
• Les rayons des anneaux sombres (p demi entier) sont donnés par:
nλ
p0 – p = k entier (k = 0, 1, 2, 3, 4, 5,…….) et ρ kS = f ' . k
e
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δ = 2ne cos(r )
Les rayons transmis sont en général moins lumineux que les rayons réfléchis. En général, on étudie
surtout les interférences par réflexion.
II: Système à lame à faces non parallèles : (interférence localisée sur une lame mince).
On envoie un faisceau de lumière parallèle monochromatique sur une lame d’indice n en forme de
coin d’angle α très petit, sous un faible angle d’incidence i.
α étant petit et la lame est très mince, les points I et J sont très voisins, par conséquent l’épaisseur
e peut être considérée comme constante entre ces deux points.
Le calcul de la différence de marche δ dans le cas d’une lame à faces parallèles reste valable :
λ
δ = 2ne cos(r ) +
2
Puisque i et r sont petits donc :
λ
δ = 2ne +
2
Une frange correspond à l’ordre d’interférence p constant c’est à dire δ égale à une constante ou
l’épaisseur e est constante. Donc ces franges sont d’égales épaisseurs. Ce sont des franges
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rectilignes et parallèles à l’arrête de la lame. La frange voisine de l’arrête centrale est sombre
1
puisque pour e = 0 on a, p = .
2
Les anneaux de Newton sont des franges d’interférences obtenues au moyen d’une lame d’air
mince limitée par la face supérieure d’un plan de verre et la face courbe d’une lentille plan-convexe
(figure ).
On observe par réflexion des interférences produites par la lame d’air. Les franges d’égale
épaisseur sont ici des franges circulaires centrées en O (anneaux concentriques). Ce sont les
anneaux de Newton.
En un point M quelconque l’épaisseur d’air est e. en posant HM = x et OH étant petit :
R2 = x2 + (R-O’H)2
R2 = x2 + R2 + O’H2 –2R.O’H
x2 = O’H.(2R-O’H)
avec R>>O’H
on écrit alors:
x2 = 2R.O’H
e = O’H
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λ x2 λ
δ = 2e + = +
2 R 2
δ x
2
1
⇒ p= = +
λ Rλ 2
Donc les franges d’égale épaisseur sont ici des anneaux de centre O et de rayon x.
Il y aura un anneau noir au point M si :
δ x N2 1 1
p= = + =k+
λ Rλ 2 2
c’est à dire :
x N2
=k
Rλ
x N = Rλ k
x B2 1 1
+ = k ⇒ xB = k − Rλ .
Rλ 2 2
1
xB = k − Rλ
2
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- Un rayon 1 se réfléchit sur la séparatrice, puis en O1 sur M1, puis traverse la séparatrice et sort de
l’interféromètre.
- Un rayon 2 traverse la séparatrice, se réfléchit en O2 sur M2, puis à nouveau sur la séparatrice et
sort de l’interféromètre.
Sur la figure précédente le trajet du rayon (1) comporte une seule traversée du verre de la
séparatrice et trois traversées pour le trajet (2). Pour rétablir l'égalité des chemins optiques dans le
verre quelle que soit l'incidence et les longueurs d'onde des radiations utilisées, on place sur le
trajet (1) parallèlement à la séparatrice, une lame compensatrice C identique à la séparatrice.
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Lorsque les deux miroirs M1 et M2 sont rigoureusement parallèles, un incident quelconque donne
deux émergents parallèles entre eux : ils interférent à l’infini, où sont donc observables les
interférences.
Les franges de lame d’air à faces parallèles sont localisées à l’infini et peuvent être
rendues visibles dans le plan focal d'une lentille convergente.
Dans le cas où les miroirs se coupent en faisant entre eux un angle ε, un incident quelconque donne
deux émergents qui se coupent en un point très proche des miroirs. On montre plus précisément que
l’ensemble de ces points forme un plan, lui-même voisin de ceux des miroirs
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Nous n'avons considéré jusqu'à présent que les interférences produites par deux ondes parties d'un
même point de la source et présentant une certaine différence de marche. Si on donne à la lame un
pouvoir réflecteur élevé, on ne peut plus négliger les ondes multiples.
Considérons une lame d'air d'épaisseur e délimitée par deux lames de verres L1 et L2 (d'épaisseurs
négligeables) semi-argentées (rendues très réfléchissantes) identiques et parallèles.
L'ensemble est éclairé par une source étendue monochromatique S et on observe les franges
obtenues dans le plan focal d'une lentille convergente L.
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ar at
r= et t=
a0 a0
On désigne par T et R les pouvoirs transmission et de réflexion pour l'intensité de chaque lame. R
= r2 et T = t2.
I transmise I T I réfléchie IR
T= = et R= =
I incidente I0 I incidente I0
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La différence de marche en un point M entre les deux premiers rayons transmis est:
δ ( M ) = 2ne cos(r ) = 2e cos(i ) ; L'indice étant égale à 1 puisqu'il s'agit d'une lame d'air et l'angle
d'incidence i est égal à l'angle de réfraction r.
Rayons T1 T2 T3 T4 Tn
2 2 2 2 4 2 6 2 2(n-1)
a0.t a0.t .r a0.t .r a0.t .r a0.t .r
Amplitude a0.T a0.T.R a0.T.R2 a0.T.R3 a0.T.Rn-1
d.d.m par rapport au
premier rayon transmis 0 δ 2δ 3δ (n-1)δ
Déphasage par rapport au
premier rayon transmis 0 ϕ 2ϕ 3ϕ (n-1)ϕ
Amplitude complexe 0 a0.T.R.ejϕ a0.T.R2 ej2ϕ a0.T.R3.ej3ϕ a0.T.Rn-1. ej(n-1)ϕ
a 0T (1 − R n e jnϕ ) a 0T
A= jϕ
=
1 − Re 1 − Re jϕ
a 0T a 0T a 02T 2 a 02 .T 2
I(M) = A . A *= x = =
1 − Re jϕ 1 − Re − jϕ 1 + R 2 − 2 R cos ϕ (1 − R) 2 + 2 R(1 − cos ϕ )
a 02 .T 2 .T 2
I
(1 − R ) 2 (1 − R ) 2
0
4R
I (M ) = = avec m( R ) =
4R ϕ ϕ (1 − R ) 2
1+ sin 2 1 + m( R ) sin 2
(1 − R ) 2
2 2
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.T 2 1
I (M ) = I 0
(1 − R) 2 ϕ
1 + m( R) sin 2
2
1
A(ϕ,R)= est appelé fonction d'Airy
ϕ
1 + m( R) sin 2
• L'intensité est maximale dans les directions i pour lesquelles le dénominateur est
minimal, soit:
ϕ T2
sin 2 = 0 pour ϕ = 2kπ donc I max = I 0
2 (1 − R) 2
• L'intensité est minimale dans les directions i pour lesquelles le dénominateur est
maximal, soit:
ϕ T2 1 T2
sin 2
= 1 pour ϕ = (2k+1)π donc I min = I0 = I0
2 (1 − R) 2 1 + m (1 + R) 2
Entre deux maximas d'intensité lumineuse consécutifs, le déphasage ϕ varie de 2π. Le facteur de
2π
finesse est défini par F = où ∆ϕ est largeur à mi-hauteur d'un maximum d'intensité telle que:
∆ϕ
I max ∆ϕ
I= pour ϕ = 2kπ ±
2 2
1 1 1 1
= = =
2 ∆ϕ 2 ∆ϕ ∆ϕ
2 kπ ± 1 + m ( R ) sin kπ ± 1 + m
1 + m( R ) sin 2 2 4 16
2
16 4 2(1 − R )
Soit: (∆ϕ ) 2 = ou bien ∆ϕ = =
m m R
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π R
F =
1− R
D'un anneau à un autre (ou d'une frange à une autre), ϕ varie de 2π. Pour un Fabry-Pérot
d'épaisseur e, on a:
∆λ min 2π λ
2πp = ∆ϕ = on en déduit ∆λ min =
λ F p.F
λ
R = = p.F
∆λ min
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