DM Polynome
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Exercice 1
' = G ; ) = −5 ; * = −I 2 (C + 1)(C − 3) 2C $ − 4C − 6
' = −O; $# = O ; $! = G
$# = −O ; $! = O ; "(P) = −O
$" = Q ; "(G) = O
O
$" = ; "(G) = R
$"
STU(") = "(O) = −Q ; $# − $! = G
0 Y 0 Y 0 Y
0 Y 0 Y
Exercice 3
1) C $ − C − 1 = 0
2) C $ − 4C + 1 = 0
% '(%
3) &
=B+ '
4) C ) + C $ − 2 = 0
5) ` * + ` (* = 3
Partie II – Suites
A) Étude d’une suite géométrique
a. = 1
Soit la suite (a+ )+∈ℕ définie par b %
∀E ∈ ℕ, a+/% = & a+
Les théorèmes de convergence sur les suites nous affirment entre autres les choses
suivantes :
∀E ∈ ℕ, a+ = 0 ∙ h+
a+/% = 0 ∙ h+/%
Note : La question 4) et 5) sont les deux étapes de ce qu’on l’on appelle une
démonstration par récurrence. Elle sert à démontrer une propriété vérifiée pour
un ensemble d’entiers (une propriété vérifiée ∀E ∈ ℕ typiquement). Elle s’articule en
deux étapes :
{+ = a. + a% + a$ + ⋯ + a+($ + a+(% + a+
7) Exprimer {+ en fonction de la 0 et de h
Note : Le terme de {+ que l’on trouve est ce qu’on appelle le terme général de la série
géométrique, une série étant la somme des termes d’une suite, ici, la somme d’une
suite géométrique.
9) Calculer la limite de {+
Le héros grec Achille décide de faire la course avec une tortue qui pourtant court
2 fois moins vite que lui. Il lui laisse donc 1km d’avance.
Oui mais voilà, en attendant, la tortue a encore avancé de 250 mètres. Achille ne
se démonte pas, et rattrape ses nouveaux 250 mètres de retard. Pendant ce temps,
la tortue en reprend 125… Et ainsi de suite. Achille ne rattrapera-t-il donc
jamais la tortue ?
Bravo, si le dernier exercice a pu être résolu, le sophisme de Zénon n’est alors plus
un secret. Bergson analysait cette erreur de raisonnement sur la manière erronée
de concevoir le temps, notamment en confondant la notion d’espace et de
mouvement sous une même propriété.
.
En effet, lorsque l’on fait converger un terme en faisant tendre n vers l’infini, cela
ne signifie pas nécessairement qu’un temps infini doit s’écouler pour ce faire.
“L’illusion des Éléates vient de ce qu’ils identifient cette série d’actes indivisibles et
sui generis avec l’espace homogène qui les soustend. Comme cet espace peut être
divisé et recomposé selon une loi quelconque, ils se croient autorisés à reconstituer
le mouvement total d’Achille, non plus avec des pas d’Achille, mais avec des pas de
tortue : à Achille poursuivant la tortue ils substituent en réalité deux tortues réglées
l’une sur l’autre, deux tortues qui se condamnent à faire le même genre de pas ou
d’actes simultanés, de manière à ne s’atteindre jamais. Pourquoi Achille dépasse-t-
il la tortue ? Parce que chacun des pas d’Achille et chacun des pas de la tortue sont
des indivisibles en tant que mouvements, et des grandeurs différentes en tant
qu’espace : de sorte que l’addition ne lardera pas à donner, pour l’espace parcouru
par Achille, une longueur supérieure à la somme de l’espace parcouru par la tortue
et de l’avance qu’elle avait sur lui.”