Epreuve 01s03 The Winners

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EXERCICE 1

1- Qui est le plus grand entre 999! Et 500999 ?


1 3 5 2𝑛−1 1 1
2- Pour n≥ 1, soit 𝑃𝑛 = 2 × 4 × 6 × … × . Montrer que 2 < 𝑃𝑛 <
2𝑛 √𝑛 √2𝑛
3- a) Montrer que cosx n’admet pas de limite en +∞
b) On pose 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 4 + 𝑐𝑜𝑠𝑥. Etudier les branches infinies à la courbe de 𝑓 en +∞
𝜋 1
4- Montrer que pour tout entier naturel n, cos (2𝑛+1) = 2 √2 + √… + √2 (n radicaux)
5- Résoudre dans ℂ l’équation 𝑧 2𝑛 − 2𝑧 𝑛 cos (𝑎) + 1 = 0
3+4𝑖
6- Montrer que 𝑎 = n’est jamais une racine n-ième de 1
5
1
7- Déterminer les nombres complexes z qui vérifient : 𝑧̅ = 𝑧²
𝑥+𝑦+𝑧 =1
8- Résoudre dans ℂ le système { 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 1 où 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont 𝑋 3 + 𝑋 + 1
𝑎2 𝑥 + 𝑏 2 𝑦 + 𝑐 2 𝑧 = 1
5Un+3
9- Etudier la suite définie par 𝑈𝑜 > 0 et pour tout n>0, 𝑈𝑛+1 = Un+3
𝜋
10- Calculer ∫0 𝑐𝑜𝑠3𝑥𝑒 2𝑥 𝑑𝑥

EXERCICE 2
I-) Préliminaire :

Montrer que pour tout réel 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 strictement positif tel que 𝑎 𝑏 alors : √𝑎 − √𝑏 ≤ √𝑎 − 𝑏

II-) Soient (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) deux suites définies par :


0 < 𝑈0 < 𝑉0
𝑢𝑛+1 = √𝑢𝑛 𝑣𝑛
𝑢𝑛 + 𝑣𝑛
{𝑣𝑛+1 = 2
1- Démontrer par récurrence sur n que (un) et (v𝑛) sont des suites strictement positives.
2- a-) Calculer 𝑣𝑛2+1 −𝑢𝑛2+1 et en déduire que pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑢𝑛 𝑣𝑛
b-) Démontrer que (𝑢𝑛) est croissante et (v𝑛) est décroissante.
1 𝑛
c-) Démontrer par récurrence sur n que pour tout 𝑛 ≥ 0, on a 0 ≤ 𝑣𝑛 − 𝑢𝑛 ≤ (2) (𝑣0 − 𝑢0 ) .

d-) Que peut-on dire des suites (𝑢𝑛) et (𝑣𝑛) ? Montrer qu’elles convergent vers la même limite.
EXERCICE 3

Soit une variable aléatoire X d’univers image 𝑋(Ω) avec les probabilités 𝑃(𝑋 = 1) = 𝑒 𝑎 , 𝑃(𝑋 = −1) =
𝑒 𝑏 𝑒𝑡 𝑃(𝑋 = 2) = 𝑒 𝑐 où a, b et c sont en progression arithmétiques. On suppose que l’espérance
mathématiques 𝐸(𝑋) = 1.

1- On suppose que la raison de la suite est r.


a. Déterminer les valeurs exactes des réels a, b et c.
12
b. Montrer que la variance V(X) de X est égale à 7
2- Soit A, B et C trois points d’une droite graduée (D) d’abscisses respectives 1, -1 et 2.
a. Calculer l’abscisse du point 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)(𝐶, 4)}. Que constate-t-on ?
1
b. On pose 𝜑(𝑀) = (𝑀𝐴2 + 2𝑀𝐵 2 + 4𝑀𝐶 2 ) où M est un point de la droite (D). Montrer que
2
𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑥)
c. Déterminer l’ensemble des points M de (D) tels 𝜑(𝑀) = 3

EXERCICE 4

1- Discuter suivant les valeurs du réel t, l’existence de la suite définie par :


𝜋
cos (𝑛𝑥)
𝐼𝑛 (𝑡) = ∫ 𝑑𝑥
0 1 − 2𝑡𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑡²
1
2- Calculer 𝐼𝑛 (0) et exprimer 𝐼𝑛 ( 𝑡 ) en fonction de 𝐼𝑛 (𝑡).
3- Calculer 𝐼0 (𝑡) et 𝐼1 (𝑡).
4- Trouver une relation entre 𝐼𝑛−1 , 𝐼𝑛 𝑒𝑡 𝐼𝑛+1.
5- Expliciter 𝐼𝑛 (𝑡) en fonction de n et de t.

PROBLEME

PARTIE A
𝑒𝑥
Soit la fonction f définie sur ]−1; +∞[ par f(x) = 1+𝑥. On note (C) la courbe représentative dans le repère
rapporté à un repère orthonormé d’origine O et d’unité graphique 4 cm.

1. Etudier les variations de f et déterminer ses limites aux bornes de ]−1; +∞[ et en déduire que (C)
admet une asymptote dont on précisera.
2. Soit A un point de (C) d’abscisse x0.
Montrer qu’il existe deux valeurs de x0 pour lesquelles la droite (𝑇𝑥0 ), tangente à la (C) en A
passe par l’origine du repère.
3. Tracer les droites (𝑇𝑥0 ) et la courbe (C)
𝑥
4. On pose pour tout réels x ∈ ]−1; +∞[ 𝐹(𝑥) = ∫0 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 la fonction 𝐹 est-elle monotone ? est-
elle positive ?

Partie B
1 𝑒𝑡
On pose 𝐽 = ∫0 𝑑𝑡. L’objet de cette partie est d’encadrer J.
1+𝑡
𝑒
1. En utilisant les variations de la fonction f ci-dessous, montrer que 1 ≤ 𝐽 ≤ .
2
1
2. On pose pour tout entier n la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 = (−1)𝑛 ∫0 𝑡 𝑛 𝑒 𝑡 𝑑𝑡.
a. Calculer 𝑈0 .
b. Exprimer Un+1 en fonction de Un
c. Calculer successivement 𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 , 𝑈4 , 𝑈5 𝑒𝑡 𝑈6 . On donnera les résultats sous la forme
𝑎𝑒 − 𝑏. 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 étant des entiers naturels.
3. On pose la somme 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + … + 𝑈𝑛
1 1−(−1)𝑛+1 𝑡 𝑛+1
a. Montrer que 𝑆𝑛 = ∫0 𝑑𝑡
1+𝑡
1
b. En déduire que 𝐽 = 𝑆𝑛 + 𝑅𝑛 avec 𝑅𝑛 = (−1)𝑛−1 ∫0 𝑡 𝑛+1 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡
1 1 𝑒
c. Justifier que |𝑅𝑛 | = ∫0 𝑡 𝑛+1 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡 et en déduire que 𝑛+1 ≤ |𝑅𝑛 | ≤ .
2(𝑛+2)
𝑒 1
4. On parle de valeur approchée de J d’ordre 𝛼 lorsque 2(𝑛+2) − 𝑛+1 < 𝛼.
a. Trouver le plus petit entier naturel n0 tel qu’on ait la valeur approchée de J d’ordre 0.05.
b. Calculer S6 sous la forme ae – b avec a et b des entiers naturels.
𝑒 1
c. Justifier que |𝑅6 | = −𝑅6 et déduire que 𝑆6 − ≤ 𝐽 ≤ 𝑆6 − 8
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d. Déduire un encadrement d’amplitude 0.05 de J.

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