Esi22 1an Exam1 Alg16
Esi22 1an Exam1 Alg16
Esi22 1an Exam1 Alg16
Examen No 1
2015/16
(P ⊕ Q) ⊕ R ⇐⇒ P ⊕ (Q ⊕ R)
Réponse :
I.
P 0 0 1 1
Q 0 1 0 1
P 1 1 0 0
Q 1 0 1 0
P ∧Q 0 0 1 0
P ∧Q 0 1 0 0
(P ∧ Q) ∨ (P ∧ Q) 0 1 1 0
II.
P 0 0 0 0 1 1 1 1
Q 0 0 1 1 0 0 1 1
R 0 1 0 1 0 1 0 1
P ⊕Q 0 0 1 1 1 1 0 0
(P ⊕ Q) ⊕ R 0 1 1 0 1 0 0 1
Q⊕R 0 1 1 0 0 1 1 0
P ⊕ (Q ⊕ R) 0 1 1 0 1 0 0 1
On voit que les propositions (P ⊕ Q) ⊕ R et P ⊕ (Q ⊕ R) ont les mêmes valeurs de vérité, donc :
(P ⊕ Q) ⊕ R ⇐⇒ P ⊕ (Q ⊕ R)
Réponse :
Soit x ∈ E, alors :
( ) ( )
x ∈ A∆B ⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈
/ B) ∨ x ∈
/ A) ∧ (x ∈ B)
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et ( ) ( )
x ∈ B△C ⇐⇒ (x ∈ B) ∧ (x ∈
/ C) ∨ x ∈
/ B) ∧ (x ∈ C)
En notant :
P : (x ∈ A)
Q : (x ∈ B)
R : (x ∈ C)
on voit que :
x ∈ A∆B ⇐⇒ P ⊕ Q
donc
x ∈ (A∆B)∆C ⇐⇒ (P ⊕ Q) ⊕ R
en utilisant la deuxième question de l’exercice 1, on déduit que :
∀ x ∈ E, x ∈ (A∆B)∆C ⇐⇒ (P ⊕ Q) ⊕ R ⇐⇒ P ⊕ (Q ⊕ R) ⇐⇒ x ∈ A∆(B∆C)
Exercice 3.
Soit f : R \ {−3} −→ F
2x + 3
x −→
x+3
Déterminer F ⊂ R pour que l’application f soit bijective.
Dans ce cas, donner l’application inverse f −1 de f .
Réponse :
I. On sait qu’une application f : E −→ F est bijective si :
∀ y ∈ F, ∃! x ∈ E; y = f (x)
f −1 : R \ {2} −→ R \ {−3}
3 − 3y
y −→
y−2
Exercice 4. On définit la relation binaire R sur R par :
Réponse :
et on sait que les relations binaires ainsi définies sont des relations d’équivalence.
II. Pour ceux qui n’ont pas remarqué celà, pour montrer que R est une relation d’équiva-
lence, on vérifie que :
x3 − 2x2 + 3x = x3 − 2x2 + 3x
donc
∀ x ∈ R, xRx
ce qui montre que R est reflexive.
ii) R est Symétrique. De la même manière, comme l’égalité est une relation symétrique alors :
∀ x, y ∈ R,
De i), ii) et iii) on déduit que R est une relation d’équivalence sur R.
B. La classe d’équivalence de x0 = 0.
Les classes d’équivalence de −1 et 3. On sait que si x1 ∈ x˙0 , alors x˙1 = x˙0 , donc :
−1
˙ = 0̇ = 3̇ = {0, −1, 3}
A. ≼ Relation d’ordre.
i) ≼ Est reflexive, car ≤ étant une relation d’ordre sur R, donc reflexive, alors :
∀ X = (x, y) ∈ R2 , (x ≤ x) ∧ (y ≤ y)
donc
∀ X = (x, y) ∈ R2 , (x, y) ≼ (x, y)
ce qui montre que ≼ est reflexive.
ii) ≼ est Transitive, car ≤ étant une relation d’ordre sur R, donc Transitive, alors :
∀ X = (x, y), Y = (x′ , y ′ ), Z = (x”, y”) ∈ R2 ,
( ) ( )
(X ≼ Y ) ∧ (Y ≼ Z) ⇐⇒ (x ≤ x′ ) ∧ (y ′ ≤ y) ∧ (x′ ≤ x”) ∧ (y” ≤ y ′ )
( ) ( )
⇐⇒ (x ≤ x′ ) ∧ (x′ ≤ x”) ∧ (y” ≤ y ′ ) ∧ (y ′ ≤ y)
=⇒ (x ≤ x”) ∧ (y” ≤ y), car ≤ est transitive dans R.
=⇒ (x, y) ≤ (x”, y”)
=⇒ X ≼ Z
ce qui montre que la relation ≼ est transitive.
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iii) ≼ est Anti-Symétrique, car ≤ étant une relation d’ordre sur R, donc Anti-Symétrique,
alors : ∀ X = (x, y), Y = (x′ , y ′ ) ∈ R2 ,
( ) ( )
(X ≼ Y ) ∧ (Y ≼ X) ⇐⇒ (x ≤ x′ ) ∧ (y ′ ≤ y) ∧ (x′ ≤ x) ∧ (y ≤ y ′ )
( ) ( )
⇐⇒ (x ≤ x′ ) ∧ (x′ ≤ x) ∧ (y ′ ≤ y) ∧ (y ≤ y ′ )
=⇒ (x = x′ ) ∧ (y = y ′ ), car ≤ est Anti-Symétrique dans R.
=⇒ (x, y) = (x′ , y ′ )
=⇒ X=Y
De i), ii) et iii), on déduit que ≼ est une relation d’ordre sur R2 .
B. L’ordre est partiel, car si on prend X = (1, 2) et Y = (3, 4), alors X et Y ne sont pas
comparables, car :
ce qui montre que X et Y ne sont pas comparables, donc ≼ est une relation d’ordre partiel.
Le plus petit et le plus grand élément de A = {(2, 1), (1, 3), (4, 1), (6, 0)}.
On voit que :
(1, 3) ≼ (2, 1) ≼ (4, 1) ≼ (6, 0)
Donc m = (1, 3) est le plus petit élément de A et M = (6, 0) est son plus grand élément, par
rapport à la relation d’ordre ≼.
Bonne Continuité.