Exercces Propositions Mathematiques
Exercces Propositions Mathematiques
Exercces Propositions Mathematiques
Exercice 1. Soient P, Q et S des assertions logiques. Compléter les tableaux de vérité suivants : (les valeurs
de vérité sont telles que V = 1 et F = 0)
P Q (P ∨ ¬Q) ∨ ¬(Q ∧ ¬P ) P Q ¬P ∧ ¬Q P ⇒ Q
0 0 0 0
2. 0 1 5. 0 1
1 0 1 0
1 1 1 1
Exercice 2.
1. Soient P, Q, R, S, T des assertions logiques. Construire des tables de vérité pour les expressions
a) P ∨ Q et Q ∨ P . Comparer les résultats ! De même avec P ∧ Q et Q ∧ P
b) (¬(¬P )) ⇔ P et (¬P ) ⇔ P . Montrer que ces deux assertions sont, en effet, des propositions.
Sont-elles vraies ou fausses ?
c) (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ P ). Comparer avec P ⇔ Q
d) ¬(P ∧ Q). Comparer avec ¬P ∨ ¬Q.
e) ¬(P ∨ Q). Comparer avec ¬P ∧ ¬Q.
f) P ∨ ¬P
g) ¬Q ∨ P . Comparer avec Q ⇒ P
h) ¬Q ⇒ ¬P . Comparer avec P ⇒ Q
i) [(P ⇒ Q) ∨ (Q ⇒ R)] ⇒ (P ⇒ R)
j) (R ⇒ S) ⇒ [(R ∧ T ) ⇒ (S ∧ T )].
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Exercice 3. Soient A et B des propositions. Exprimer avec ¬ et ∨ seulement les propositions ¬(A∧B) etA∧B
et A ⇒ B et ¬(A ; B).
Exercice 4. Soient A et B des propositions. Exprimer avec ¬ et ∧ seulement les propositions ¬A∨B etA ⇒ B.
Exercice 7. 7 Soit P, Q, R, S des propositions. Dans chacun des cas suivants, les propositions citées sont-elles
équivalentes ?
1. [non (P et Q)] ; (non P ou non Q)
2. (non P ⇒ Q) ; (P ⇒ non Q) ;
3. (P ou Q) ; (non P et non Q) ;
4. [(P ou Q) et (R ou S)] ; [(P et R) ou (P et S) ou (Q et R) ou (Q et S)].
Exercice 8. Évaluer les formules suivantes en considérant uniquement les valeurs des variables données :
q ⇒ (p ⇒ r), avec q = F p ∧ (p ∨ q), avec q = V p ∨ (q ⇒ r), avec q = F
Exercice 11. Parmi les assertions suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. (2 < 3) et (2 divise 4)
2. (2 < 3) et (2 divise 5)
3. (2 < 3) ou (2 divise 5)
4. (2 < 3) et non (2 divise 5)
Exercice 12. Parmi les assertions suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si Napoléon était chinois alors 3 - 2 = 2
2. Soit Cléopâtre était chinoise, soit les grenouilles aboient.
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3. Soit les roses sont des animaux, soit les chiens ont 4 pattes.
4. Si l’homme est un quadrupède, alors il parle.
5. Les roses ne sont ni des animaux, ni des fleurs.
6. Paris est en France ou Madrid est en chine.
7. La pierre ponce est un homme si et seulement si les femmes sont des sardines.
8. Les poiriers ne donnent pas de melons, et Cléopâtre n’est pas chinoise.
Exercice 13. Compléter les pointillés par le connecteur logique qui s’impose ⇔ , ⇒ , ⇐
1. x ∈ R x2 = 4 . . . . . . x = 2 ;
2. z ∈ C z = z . . . . . . z ∈ R ;
3. x ∈ R x = π . . . . . . e2ix = 1.
Exercice 14. Soit P, Q, R des propositions. Dans chacun des cas suivants, les propositions citées sont-elles la
négation l’une de l’autre ?
Exercice 15. Soit a, b, c des réels. Écrire la négation des propositions suivantes :
1. a ≤ −2 ou a ≥ 3 2. a ≤ 5 et a > −1 3. a ≤ 5 ou 3 > c
Exercice 16. Supposons que les chiens aboient et que la caravane passe. Traduisez les propositions suivantes
en langage propositionnel. On note p : les chiens aboient et q : la caravane passe.
a. Si la caravane passe, alors les chiens aboient. d. Les chiens n’aboient pas et la caravane ne
c. La caravane ne passe pas ou les chiens aboient. passe pas.
b. Les chiens n’aboient pas.
Exercice 18. Soient A, B et C trois assertions. Pour chacune des assertions suivantes :
Ecrire sa négation.
Exercice 19. En interprétant p par "je pars", q par "tu restes" et r par "il n’y a personne", traduisez les
formules logiques suivantes en phrases du langage naturel :
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a) (p ∧ ¬q) ⇒ r b) (¬p ∨ ¬q) ⇒ ¬r
2. Quantificateurs
Exercice 20. Compléter, lorsque c’est possible, avec ∀ ou ∃ pour obtenir les énoncés vrais les plus forts.
1. . . . x ∈ R, (x + 1)2 = x2 + 2x + 1.
2. . . . x ∈ R, x2 + 3x + 2 = 0.
3. . . . x ∈ R, 2x + 1 = 0.
4. . . . x ∈ N, x ≤ π.
5. . . . x ∈ R, x2 + 2x + 3 = 0.
6. . . . x ∈ ∅, 2 = 3.
7. . . . x ∈ R, x2 + 2x + 3 6= 0.
Exercice 21. Les propositions suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Lorsqu’elles sont fausses, énoncer leur
négations.
1. ∃x ∈ N, x2 > 7.
2. ∀x ∈ N, x2 > 7.
3. ∀x ∈ N, ∀y ∈ N, y > x2 .
4. ∃y ∈ N, ∀x ∈ N, y > x2 .
5. ∀(x, y) ∈ Z2 , ((x ≤ y) ⇔ (x2 ≤ y 2 )).
6. ∀(x, y) ∈ Z2 , ((xy ≤ x2 ) ⇒ (y ≤ x)).
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4. ∀ε > 0 ∃α > 0 (|x − 7/5| < α ⇒ |5x − 7| < ε).
Exercice 25. Soient f, g deux fonctions de R dans R. Traduire en termes de quantificateurs les expressions
suivantes :
Exercice 26. Soit f une application de R dans R. Nier, de la manière la plus précise possible, les énoncés qui
suivent :
1. Pour tout x ∈ R f (x) ≤ 1.
2. L’application f est croissante.
3. L’application f est croissante et positive.
4. Il existe x ∈ R+ tel que f (x) ≤ 0.
5. Il existe x ∈ R tel que quel que soit y ∈ R, si x < y alors f (x) > f (y). On ne demande pas de démontrer
quoi que ce soit, juste d’écrire le contraire d’un énoncé.
Exercice 28. Notons E l’ensemble des étudiants, S l’ensemble des jours de la semaine et pour un étudiant x,
hj (x) son heure de réveil le jour j .
1. Ecrire avec des symboles mathématiques la proposition « Tout étudiant se réveille au moins un jour de la
semaine avant 8h »
2. Ecrire la négation de cette proposition avec des symboles mathématiques puis en français.
Exercice 29. SoitP ⊂ N l’ensemble des nombres premiers et A une partie de N. Ecrire en utilisant ∀, ∃ les
assertions
1. A est une partie finie de N
2. A est une partie infinie de N.
3. Tout entier naturel n ≥ 2 admet un diviseur premier
4. les éléments de A ont un diviseur premier commun
5. les éléments de A n’ont aucun diviseur premier commun.
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Exercice 30. Soit n un entier naturel quelconque. Parmi les implications suivantes, lesquelles sont vraies,
lesquelles sont fausses et pourquoi ? Donner leur contraposée et leur négation.
Exercice 31. Parmi les équivalences suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. ∀n ∈ N, (n ≥ 5) ⇔ (n > 4)
2. ∀n ∈ N, (n ≥ 5) ⇔ (n ≥ 4)
3. ∀n ∈ N, ((n ≥ 5) et (n divise 12)) ⇔ (n = 4)
Exercice 32. Soit (qn )n∈N une suite de nombres rationnels. Que signifie en mots les assertions suivantes
∀n ∈ N, ∃` ∈ Z, qn = `, ∀` ∈ Z, ∃n ∈ N, qn = `,
∃` ∈ Z, ∀n ∈ N, qn = `, ∀q ∈ Q > 0, ∀n ∈ N, |qn | < q
Attention : il ne s’agit pas de faire la lecture à voix haute de ces quatre suites de symboles mais de traduire
l’énoncé en phrase courte dont la compréhension est immédiate.
Exercice 33.
1. Donner la négation de la phrase mathématique suivante :
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3. Pour tout entier x il existe un entier y tel que pour tout entier z la relation z < y implique la relation
z < x + 1.
Exercice 38.
1. Ecrire l’énoncé qui traduit « la suite (un )n ∈ N n’est pas croissante ».
2. Cet énoncé est-il équivalent à « la suite (un )n ∈ N est décroissante ».
A = ∅, A ∩ B 6= ∅, A ⊂ B, A 6⊂ B
Exercice 40. Dans chaque exemple, y a-t-il équivalence entre la proposition A et la proposition B ? Donner
l’implication vraie, s’il y en a une.
Exemple 1 Proposition A : Pour toute porte, il existe une clé qui ouvre la porte.
Proposition B : Il existe une clé, pour toute porte, la clé ouvre la porte.
Exemple 2 Proposition A : Pour tout x ∈ R, il existe y ∈ R, y < x
Proposition B : Il existe y ∈ R, pour tout x ∈ R, y < x.
Exercice 41. Examiner les relations logiques existant entre les assertions suivantes :
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Exercice 43. Peut-on intervertir les quantificateurs "∀n ∈ N " et " ∃m ∈ N " dans les propositions suivantes
(justifier proprement votre réponse).
a) ∀n ∈ N, ∃m ∈ N n ≥ m b) ∀n ∈ N; ∃m ∈ N n2 ≥ m
3. Raisonnement - Démonstration
Exercice 45.
1. Soient P, Q et R trois propositions. Donner la négation des propositions qui suivent.
a) (P et Q) ⇒ R.
b) P et (non (Q) ou R).
2. Montrer que les propositions qui suivent sont fausses.
a) ∀(x, y) ∈ R2 , (xy 6= 0 et x ≤ y) ⇒ ( y1 ≤ x1 ).
√
b) ∃x ∈ R, (x ≤ 0) et (( x2 6= −x) ou ((x + 1)2 > x2 + 1)) .
Exercice 47.
1. Montrer la transitivité de l’implication, c’est-à-dire que, pour toutes propositions P, Q et R,
((P ⇒ Q) et (Q ⇒ R)) ⇒ (P ⇒ R)
2.
a) Montrer que, pour tout réel x, (x2 − 5x + 6 ≤ 0) ⇒ (2 ≤ x ≤ 3).
b) Montrer que, pour tout réel x,(x2 − 5x + 6 ≤ 0) ⇒ ((x − 1)(10 − x2 ) ≥ 0)
3. Soit P, Q et R trois propositions. Démontrer que :
(P ⇔ Q) et (Q ⇔ R) et (R ⇔ P )
Equivaut à (P ⇒ Q) et (Q ⇒ R) et (R ⇒ P )
4. Soit (x0 , y0 ) ∈ R2 . Montrer que les assertions qui suivent sont équivalentes :
a) ∀t ∈ R, x20 + y02 ≤ (t − x0 )2 + (−t − y0 )2 ;
b) x0 − y0 = 0 ;
c) ∀t ∈ R, x0 t + y0 (−t) ≤ 0.
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Exercice 48. (Absurde)
1. Montrer que, pour toutes propositions P et Q,
(P ⇒ Q) ⇔ non(P et non(Q))
Exercice 49.
1. Montrer que pour toutes propositions P, Q et R,
Exercice 50.
1. Soit x et y deux nombres réels. Nier la proposition
(x = 2) et ((x + y = 5) ou (y ≥ 3))
Exercice 52. Un ensemble A ⊂ R est dit ouvert si la propriété suivante est vérifiée :
Exercice 53. On note A = [0, 1] . Examiner les propositions suivantes. Lorsqu’elles sont vraies, en donner une
démonstration ; sinon, proposer un contre-exemple.
1. ∀x ∈ A, ∀y ∈ A, x + y ∈ A.
2. ∀x ∈ A, ∃y ∈ A, x + y ∈ A.
3. ∃x ∈ A, ∀y ∈ A, x + y ∈ A.
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Exercice 54. On considère la proposition : ∀x ∈ R, ∃y ∈ R+ , ∀z ∈ R+, ((z ≤ y) ⇒ (z 2 ≤ x2 )).
L’écrire en français puis décider de sa véracité.
Exercice 55. Donner une preuve directe et aussi une preuve par récurrence des faits suivants :
n(n + 1)
1. La somme 1 + 2 + · · · + (n − 1) + n des n premiers entiers naturels non nuls est égale à .
n
2
2. Pour tout entiern ∈ N, l’entier 10 − 1 est divisible par 9 .
Exercice 56. Montrer par récurrence que si a ∈]0, 1[, alors 1 − na < (1 − a)n < 1/(1 + na) .
Exercice 60.
1. Montrer que pour tout entier n ≥ 4, on a n2 ≤ 2n .
2. Montrer que pour toute fonction j : N ← N strictement croissante et pout tout n ∈ N, on a j(n) ≥ n.
3. Soit (un )n ∈ N la suite réelle déterminée par u0 = 2 et u1 = 3 et pour tout n ∈ N, un+2 = 3un+1 − 2un .
Montrer que pour tout n ∈ N, un = 2n + 1.
4. Soit (vn )n ∈ N la suite définie par v0 = 1 et vn+1 = v0 + v1 + · · · + vn pour tout n ≥ 0. Donner une
expression de vn en fonction de n .
Exercice 61.
√
1. Montrer que √ 2 ∈
/ Q.
√ 2 √2 √
2. Calculer ( 2 ) , puis montrer que ∃x ∈ R\Q, x 2 ∈ Q.
√
3. Montrer que 1 + 2 ∈/ Q, puis montrer que ∃(x, y) ∈ (R\Q)2 , xy ∈
/ Q.
Exercice 62.
1 1
1. Soit x et y deux réels distincts de 1. Montrer que si x 6= y, alors 6= .
x−1 y−1
2. Montrer que l’ensemble des nombres premiers est infini.
3. Montrer que toute fonction de R dans R peut s’écrire comme la somme d’une fonction paire et d’une
fonction impaire.
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Exercice 63. (Pythagore réciproque) . On admet le théorème Pythagore « direct » : Si ABC est un triangle
rectangle avec l’angle droit en A, alors |AB|2 + |AC|2 = |BC|2 .
Prouver la réciproque suivante :
Si dans un triangle ABC on a |AB|2 + |AC|2 = |BC|2 alors le triangle ABC est rectangle en A .
Exercice 66.
1. Soit p1 , p2 , . . . pr , r nombres premiers. Montrer que l’entier N = p1 p2 · · · pr + 1 n’est divisible par aucun
des entiers pi .
2. Utiliser la question précédente pour montrer par l’absurde qu’il existe une infinité de nombres premiers.
Exercice 67. Démontrer les énoncés suivants par récurrence (éventuellement forte) :
1. Pour tout n ∈ N tel que n ≥ 10, on a 3n ≥ n4 (on pourra s’inspirer du cas de 2n ≥ n3 ) ;
2. Pour tout n ∈ N, on a nk=0 (2k + 1) = (n + 1)2 .
P
Pn
Le point (2.) peut également se démontrer en utilisant la formule k=0 k = n(n + 1)/2 , qu’on a déjà
démontrée. On n’utilise alors pas de récurrence. Bonus : trouver cette démonstration.
Exercice 68. Le but de cet exercice est de démontrer par contraposition la propriété P suivante pour n ≥
2, n ∈ N :
P : Si l’entier (n2 − 1) n’est pas divisible par 8, alors l’entier n est pair.
1. Définir la contraposé d’une implication A ⇒ B , A et B représentant des assertions. Démontrer l’équiva-
lence à l’aide d’un tableau de vérité.
2. Ecrire la contraposée de la proposition P .
3. Démontrer qu’un entier impair n s’ecrit sous la forme n = 4k + r avec k ∈ N et r ∈ 1, 3
4. Prouver alors la contraposée.
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5. A-t-on demontré la propriété de l’énoncé ?
Exercice 70.
a) Enoncer précisément le théorème de Thalès.
b) Enoncer précisément la réciproque du théorème de Thalès.
c) Enoncer précisément la contraposé du théorème de Thalès.
d) Déterminer pour chaque cas, a b ou c, un exemple.
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Exercice 74. Démontrer les énoncés suivants par contraposée ou par l’absurde :
1. L’équation 9x5 − 12x4 + 6x + 5 = 0 n’a pas de solution entière.
2. Les solutions entières de l’équation x4 + x3 + 14x2 + 7x = 21 satisfont toutes une des conditions « x est
multiple de 7 » ou « x + 1 est multiple de 7 » ;
√ √
3. Le nombre 3 est irrationnel, c’est-à-dire dans R\Q (on pourra s’inspirer du cas de 2).
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