Exercces Propositions Mathematiques

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iuc-3IAC Feuilles d’exercices : Propositions - Prepa 3IL

Algèbre 1A Logique - Raisonnement


∗∗∗

1. Propositions - Tables de vérités - Connecteurs logiques

Exercice 1. Soient P, Q et S des assertions logiques. Compléter les tableaux de vérité suivants : (les valeurs
de vérité sont telles que V = 1 et F = 0)

P Q ¬P ¬Q (P ∨ ¬Q) ¬(Q ∧ ¬P ) P Q ¬(P ⇒ Q) (P ∧ Q)


0 0 0 0
1. 0 1 4. 0 1
1 0 1 0
1 1 1 1

P Q (P ∨ ¬Q) ∨ ¬(Q ∧ ¬P ) P Q ¬P ∧ ¬Q P ⇒ Q
0 0 0 0
2. 0 1 5. 0 1
1 0 1 0
1 1 1 1

P Q ¬(P ⇒ Q) ∨ (Q ∧ P ) P Q (¬P ∧ ¬Q) ⇒ (P ⇒ Q)


0 0 0 0
3. 0 1 6. 0 1
1 0 1 0
1 1 1 1

Exercice 2.
1. Soient P, Q, R, S, T des assertions logiques. Construire des tables de vérité pour les expressions
a) P ∨ Q et Q ∨ P . Comparer les résultats ! De même avec P ∧ Q et Q ∧ P
b) (¬(¬P )) ⇔ P et (¬P ) ⇔ P . Montrer que ces deux assertions sont, en effet, des propositions.
Sont-elles vraies ou fausses ?
c) (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ P ). Comparer avec P ⇔ Q
d) ¬(P ∧ Q). Comparer avec ¬P ∨ ¬Q.
e) ¬(P ∨ Q). Comparer avec ¬P ∧ ¬Q.
f) P ∨ ¬P
g) ¬Q ∨ P . Comparer avec Q ⇒ P
h) ¬Q ⇒ ¬P . Comparer avec P ⇒ Q
i) [(P ⇒ Q) ∨ (Q ⇒ R)] ⇒ (P ⇒ R)
j) (R ⇒ S) ⇒ [(R ∧ T ) ⇒ (S ∧ T )].

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Exercice 3. Soient A et B des propositions. Exprimer avec ¬ et ∨ seulement les propositions ¬(A∧B) etA∧B
et A ⇒ B et ¬(A ; B).

Exercice 4. Soient A et B des propositions. Exprimer avec ¬ et ∧ seulement les propositions ¬A∨B etA ⇒ B.

Exercice 5. Soient P , Q des propositions. Exprimer avec ¬ , ∨ et ∧ seulement les propositions : P ⇒ Q,


¬(P ⇒ Q), ¬P ⇒ Q, P ⇔ Q et ¬(P ⇔ Q).

Exercice 6. Soient A et B des propositions. Exprimer avec ¬ et ⇒ seulement les propositions A ∨ B et


A ∧ B.

Exercice 7. 7 Soit P, Q, R, S des propositions. Dans chacun des cas suivants, les propositions citées sont-elles
équivalentes ?
1. [non (P et Q)] ; (non P ou non Q)
2. (non P ⇒ Q) ; (P ⇒ non Q) ;
3. (P ou Q) ; (non P et non Q) ;
4. [(P ou Q) et (R ou S)] ; [(P et R) ou (P et S) ou (Q et R) ou (Q et S)].

Exercice 8. Évaluer les formules suivantes en considérant uniquement les valeurs des variables données :
q ⇒ (p ⇒ r), avec q = F p ∧ (p ∨ q), avec q = V p ∨ (q ⇒ r), avec q = F

Exercice 9. Les propositions suivantes, sont-elles vraies ou fausses ?


1. 2 = 3 ⇒ 1 + 1 = 2
2. 2 = 3 ⇒ 1 = 5
3. 1 + 1 = 2 ⇒ 2 = 3
4. 4 = 5 ⇒ je suis le Pape

Exercice 10. (Vrai-Faux)



1. (6 < 25 5
4 ) ⇒ ( 6 < 2 ).
2. (2 = 3) ⇒ (4 est un nombre pair).
3. (2 = 3) ⇒ (3 = 4).
4. ∀x ∈ R, ((x ≤ 0) ⇒ (x − 1 < 0)).
5. Pour tout réel x, on a x ≤ 0 donc x − 1 < 0.

Exercice 11. Parmi les assertions suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. (2 < 3) et (2 divise 4)
2. (2 < 3) et (2 divise 5)
3. (2 < 3) ou (2 divise 5)
4. (2 < 3) et non (2 divise 5)

Exercice 12. Parmi les assertions suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. Si Napoléon était chinois alors 3 - 2 = 2
2. Soit Cléopâtre était chinoise, soit les grenouilles aboient.

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3. Soit les roses sont des animaux, soit les chiens ont 4 pattes.
4. Si l’homme est un quadrupède, alors il parle.
5. Les roses ne sont ni des animaux, ni des fleurs.
6. Paris est en France ou Madrid est en chine.
7. La pierre ponce est un homme si et seulement si les femmes sont des sardines.
8. Les poiriers ne donnent pas de melons, et Cléopâtre n’est pas chinoise.

Exercice 13. Compléter les pointillés par le connecteur logique qui s’impose ⇔ , ⇒ , ⇐
1. x ∈ R x2 = 4 . . . . . . x = 2 ;
2. z ∈ C z = z . . . . . . z ∈ R ;
3. x ∈ R x = π . . . . . . e2ix = 1.

Exercice 14. Soit P, Q, R des propositions. Dans chacun des cas suivants, les propositions citées sont-elles la
négation l’une de l’autre ?

1. (P et Q) ; (non P et non Q) 2. (P ⇒ Q) ; (non Q ⇒ non P ) 3. (P ou Q) ; (P et Q).

Exercice 15. Soit a, b, c des réels. Écrire la négation des propositions suivantes :

1. a ≤ −2 ou a ≥ 3 2. a ≤ 5 et a > −1 3. a ≤ 5 ou 3 > c

Exercice 16. Supposons que les chiens aboient et que la caravane passe. Traduisez les propositions suivantes
en langage propositionnel. On note p : les chiens aboient et q : la caravane passe.

a. Si la caravane passe, alors les chiens aboient. d. Les chiens n’aboient pas et la caravane ne
c. La caravane ne passe pas ou les chiens aboient. passe pas.
b. Les chiens n’aboient pas.

Exercice 17. Soient P, Q et R trois propositions, donner la négation de

a) (P ) et (non (Q) ou (R)) b) ((P ) et (Q)) ⇒ (R)

Exercice 18. Soient A, B et C trois assertions. Pour chacune des assertions suivantes :

(A et non (B)) (A et (B ou C)) (non (A ou B) ⇒ C)


(A ou non (B)) (A ⇒ non (B)) ((A et B) ⇒ non (C))
(A ou (B et C)) (A ⇒ B)

Ecrire sa négation.

Exercice 19. En interprétant p par "je pars", q par "tu restes" et r par "il n’y a personne", traduisez les
formules logiques suivantes en phrases du langage naturel :

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a) (p ∧ ¬q) ⇒ r b) (¬p ∨ ¬q) ⇒ ¬r

2. Quantificateurs

Exercice 20. Compléter, lorsque c’est possible, avec ∀ ou ∃ pour obtenir les énoncés vrais les plus forts.
1. . . . x ∈ R, (x + 1)2 = x2 + 2x + 1.
2. . . . x ∈ R, x2 + 3x + 2 = 0.
3. . . . x ∈ R, 2x + 1 = 0.
4. . . . x ∈ N, x ≤ π.
5. . . . x ∈ R, x2 + 2x + 3 = 0.
6. . . . x ∈ ∅, 2 = 3.
7. . . . x ∈ R, x2 + 2x + 3 6= 0.

Exercice 21. Les propositions suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Lorsqu’elles sont fausses, énoncer leur
négations.
1. ∃x ∈ N, x2 > 7.
2. ∀x ∈ N, x2 > 7.
3. ∀x ∈ N, ∀y ∈ N, y > x2 .
4. ∃y ∈ N, ∀x ∈ N, y > x2 .
5. ∀(x, y) ∈ Z2 , ((x ≤ y) ⇔ (x2 ≤ y 2 )).
6. ∀(x, y) ∈ Z2 , ((xy ≤ x2 ) ⇒ (y ≤ x)).

Exercice 22. Donner la négation mathématique des phrases suivantes


1. Toutes les boules contenues dans l’urne sont rouges.
2. Certains nombres entiers sont pairs.
3. Si un nombre entier est divisible par 4, alors il se termine par 4.
Soit f : R ← R
4. f est positive, c’est-à-dire « ∀x ∈ R, f (x) ≥ 0 »
5. f est paire sur R, c’est-à-dire « ∀x ∈ R, f (−x) = f (x) »

Exercice 23. Soient les quatre assertions suivantes :

(a) ∃x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0 ; (c) ∀x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0 ;


(b) ∀x ∈ R ∃y ∈ R x + y > 0 ; (d) ∃x ∈ R ∀y ∈ R y 2 > x.

1. Les assertions (a), (b), (c), (d) sont-elles vraies ou fausses ?


2. Donner leur négation.

Exercice 24. Nier les assertions suivantes :


1. tout triangle rectangle possède un angle droit ;
2. dans toutes les écuries, tous les chevaux sont noirs ;
3. pour tout entier x, il existe un entier y tel que, pour tout entier z, la relation z < x implique la relation
z < x + 1;

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4. ∀ε > 0 ∃α > 0 (|x − 7/5| < α ⇒ |5x − 7| < ε).

Exercice 25. Soient f, g deux fonctions de R dans R. Traduire en termes de quantificateurs les expressions
suivantes :

1. f est majorée ; 8. f est strictement décroissante ;


2. f est bornée ; 9. f n’est pas la fonction nulle ;
3. f est paire ; 10. f n’a jamais les mêmes valeurs en deux points
4. f est impaire ; distincts ;
5. f ne s’annule jamais ; 11. f atteint toutes les valeurs de N ;
6. f est périodique ; 12. f est inférieure à g ;
7. f est croissante ; 13. f n’est pas inférieure à g.

Exercice 26. Soit f une application de R dans R. Nier, de la manière la plus précise possible, les énoncés qui
suivent :
1. Pour tout x ∈ R f (x) ≤ 1.
2. L’application f est croissante.
3. L’application f est croissante et positive.
4. Il existe x ∈ R+ tel que f (x) ≤ 0.
5. Il existe x ∈ R tel que quel que soit y ∈ R, si x < y alors f (x) > f (y). On ne demande pas de démontrer
quoi que ce soit, juste d’écrire le contraire d’un énoncé.

Exercice 27. On considère la proposition (P ) suivante :


(P ) « Pour tout nombre réel x, il existe au moins un entier naturel N supérieur ou égal à x »
1. Ecrire la proposition (P ) avec des quantificateurs.
2. Ecrire la négation avec des quantificateurs puis l’énoncer en français.

Exercice 28. Notons E l’ensemble des étudiants, S l’ensemble des jours de la semaine et pour un étudiant x,
hj (x) son heure de réveil le jour j .
1. Ecrire avec des symboles mathématiques la proposition « Tout étudiant se réveille au moins un jour de la
semaine avant 8h »
2. Ecrire la négation de cette proposition avec des symboles mathématiques puis en français.

Exercice 29. SoitP ⊂ N l’ensemble des nombres premiers et A une partie de N. Ecrire en utilisant ∀, ∃ les
assertions
1. A est une partie finie de N
2. A est une partie infinie de N.
3. Tout entier naturel n ≥ 2 admet un diviseur premier
4. les éléments de A ont un diviseur premier commun
5. les éléments de A n’ont aucun diviseur premier commun.

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Exercice 30. Soit n un entier naturel quelconque. Parmi les implications suivantes, lesquelles sont vraies,
lesquelles sont fausses et pourquoi ? Donner leur contraposée et leur négation.

1. ∀n ∈ N, (n ≥ 5) ⇒ (n > 3) 4. ∀n ∈ N, (n < 1) ⇒ (2 divise n)


2. ∀n ∈ N, (n ≥ 5) ⇒ (n > 6) 5. ∀n ∈ N, (n < 1) ⇒ (n divise 2)
3. ∀n ∈ N, (n ≥ 5) ⇒ (n ≤ 6) 6. ∀n ∈ N, (n < 2) ⇒ (n2 = n)

Exercice 31. Parmi les équivalences suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses et pourquoi ?
1. ∀n ∈ N, (n ≥ 5) ⇔ (n > 4)
2. ∀n ∈ N, (n ≥ 5) ⇔ (n ≥ 4)
3. ∀n ∈ N, ((n ≥ 5) et (n divise 12)) ⇔ (n = 4)

Exercice 32. Soit (qn )n∈N une suite de nombres rationnels. Que signifie en mots les assertions suivantes

∀n ∈ N, ∃` ∈ Z, qn = `, ∀` ∈ Z, ∃n ∈ N, qn = `,
∃` ∈ Z, ∀n ∈ N, qn = `, ∀q ∈ Q > 0, ∀n ∈ N, |qn | < q

Attention : il ne s’agit pas de faire la lecture à voix haute de ces quatre suites de symboles mais de traduire
l’énoncé en phrase courte dont la compréhension est immédiate.

Exercice 33.
1. Donner la négation de la phrase mathématique suivante :

∀ > 0, ∃N ∈ N, ∀n ∈ N, ∀p ∈ N, n ≥ N et p ≥ 0 ⇒ |un+p − un | < 

2. Donner la contraposée de la phrase mathématique suivante :

∀ > 0, ∃N ∈ N, ∀n ∈ N, ∀p ∈ N, n ≥ N et p ≥ 0 ⇒ |un+p − un | < 

Exercice 34. Soient x0 ∈ R et f une application de R dans R.

∀ε > 0, ∃α > 0, ∀x ∈ R, |x − x0 | < α ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε

Donner la négation et la contraposée de cette phrase logique.

Exercice 35. Ecrire la négation des propositions suivantes :


1. Toutes les voitures rapides sont rouges ;
2. il existe un mouton écossais dont au moins un côté est noir ;
3. Pour tout ε > 0, il existe q ∈ Q∗+ tel que 0 < q < ε ;
4. Pour tout x ∈ R, on a x2 < 0.

Exercice 36. Enoncer la négation des assertions suivantes :


1. Tout triangle rectangle possède un angle droit
2. Dans toutes les prisons tous les détenus détestent tous les gardiens

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3. Pour tout entier x il existe un entier y tel que pour tout entier z la relation z < y implique la relation
z < x + 1.

Exercice 37. Examiner la véracité des propositions qui suivent.


1. ∀x ∈ R, (∀ > 0, x ≤ ) ⇒ x ≤ 0.
2. ∀x ∈ R, ∀ > 0, (x ≤  ⇒ x ≤ 0).
3. ∀x ∈ R, (∀ > 0, |x| ≤ ) ⇒ x = 0.
4. Pour tout intervalle ouvert I borné, on a : ∀x ∈ I, ∃ > 0, ]x − , x + [⊂ I.
5. Pour tout intervalle ouvert I borné, on a : ∃ > 0, ∀x ∈ I, ]x − , x + [⊂ I.
6. ∀(x, y) ∈ (R∗ )2 , (x ≤ y ⇒ y1 ≤ x1 ).
7. ∀(x, y) ∈ (R∗− )2 , (x ≤ y ⇒ y1 ≤ x1 ).

Exercice 38.
1. Ecrire l’énoncé qui traduit « la suite (un )n ∈ N n’est pas croissante ».
2. Cet énoncé est-il équivalent à « la suite (un )n ∈ N est décroissante ».

Exercice 39. Soient A et B deux parties de N. Ecrire en utilisant ∀, ∃ les assertions

A = ∅, A ∩ B 6= ∅, A ⊂ B, A 6⊂ B

Exercice 40. Dans chaque exemple, y a-t-il équivalence entre la proposition A et la proposition B ? Donner
l’implication vraie, s’il y en a une.
Exemple 1 Proposition A : Pour toute porte, il existe une clé qui ouvre la porte.
Proposition B : Il existe une clé, pour toute porte, la clé ouvre la porte.
Exemple 2 Proposition A : Pour tout x ∈ R, il existe y ∈ R, y < x
Proposition B : Il existe y ∈ R, pour tout x ∈ R, y < x.

Exercice 41. Examiner les relations logiques existant entre les assertions suivantes :

A - Tous les hommes sont mortels D - Aucun homme n’est immortel


B - Tous les hommes sont immortels E - Il existe des hommes immortels
C - Aucun homme n’est mortel F - Il existe des hommes mortels

Exercice 42. Ecrire à l’aide de quantificateurs les propositions suivantes :


1. Le carré de tout réel est positif.
2. Certains réels sont strictement supérieurs à leur carré.
3. Aucun entier n’est supérieur à tous les autres.
4. Tous les réels ne sont pas des quotients d’entiers.
5. Il existe un entier multiple de tous les autres.
6. Entre deux réels distincts, il existe un rationnel.
7. Etant donné trois réels, il y en a au moins deux de même signe.

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Exercice 43. Peut-on intervertir les quantificateurs "∀n ∈ N " et " ∃m ∈ N " dans les propositions suivantes
(justifier proprement votre réponse).

a) ∀n ∈ N, ∃m ∈ N n ≥ m b) ∀n ∈ N; ∃m ∈ N n2 ≥ m

3. Raisonnement - Démonstration

Exercice 44. (Analyse-synthèse)


p √
1. Déterminer les réels x tels que x(x − 3) = 3x − 5.
x
2. Déterminer les réels x strictement positifs tels que x(x ) = (xx )x .

Exercice 45.
1. Soient P, Q et R trois propositions. Donner la négation des propositions qui suivent.
a) (P et Q) ⇒ R.
b) P et (non (Q) ou R).
2. Montrer que les propositions qui suivent sont fausses.
a) ∀(x, y) ∈ R2 , (xy 6= 0 et x ≤ y) ⇒ ( y1 ≤ x1 ).
 √ 
b) ∃x ∈ R, (x ≤ 0) et (( x2 6= −x) ou ((x + 1)2 > x2 + 1)) .

Exercice 46. (Contraposée)


1. Montrer que, pour toutes proposition P et Q.

(P ⇒ Q) ⇒ (non (Q) ⇒ non (P ))

2. Montrer, que pour tous réels x ety, (x 6= y) ⇒ (x + 1)(y − 1) 6= (x − 1)(y + 1).


3. Soit n un entier naturel. Montrer que si n2 est impair, alors n est impair.

Exercice 47.
1. Montrer la transitivité de l’implication, c’est-à-dire que, pour toutes propositions P, Q et R,

((P ⇒ Q) et (Q ⇒ R)) ⇒ (P ⇒ R)

2.
a) Montrer que, pour tout réel x, (x2 − 5x + 6 ≤ 0) ⇒ (2 ≤ x ≤ 3).
b) Montrer que, pour tout réel x,(x2 − 5x + 6 ≤ 0) ⇒ ((x − 1)(10 − x2 ) ≥ 0)
3. Soit P, Q et R trois propositions. Démontrer que :

(P ⇔ Q) et (Q ⇔ R) et (R ⇔ P )

Equivaut à (P ⇒ Q) et (Q ⇒ R) et (R ⇒ P )
4. Soit (x0 , y0 ) ∈ R2 . Montrer que les assertions qui suivent sont équivalentes :
a) ∀t ∈ R, x20 + y02 ≤ (t − x0 )2 + (−t − y0 )2 ;
b) x0 − y0 = 0 ;
c) ∀t ∈ R, x0 t + y0 (−t) ≤ 0.

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Exercice 48. (Absurde)
1. Montrer que, pour toutes propositions P et Q,

(P ⇒ Q) ⇔ non(P et non(Q))

2. Montrer que, pour tout réel x, (−x4 + x3 + x − 11 ≤ 0) ⇒ (−x4 + x3 − 9 < 0).


3. Soit P = 2k; k ∈ Z et I = 2k + 1; k ∈ Z les ensembles formés respectivement des entiers pairs et impairs.
Montrer que P ∩ I = ∅.

Exercice 49.
1. Montrer que pour toutes propositions P, Q et R,

(P ⇒ (Q ou R)) ⇔ ((P et non(Q)) ⇒ R)


3 2
.2. Montrer que, pour tout réel x, (x + x − x − 1 > 0) ⇒ ((x ≤ 1)ou(x4 > 1)).

Exercice 50.
1. Soit x et y deux nombres réels. Nier la proposition

(x = 2) et ((x + y = 5) ou (y ≥ 3))

2. Soit f une fonction de R dans R. Nier

∀x ∈ R, ∀ > 0, ∃η > 0, ∀y ∈ R, ((|x − y| < η) ⇒ |f (x) − f (y)| < ).

3. Soit f une fonction de R dans R et (fn )n ∈ N une suite de fonctions. Nier

∀ > 0, ∃N ∈ N, ∀x ∈ R, ∀n ∈ N, ((n ≥ N ) ⇒ (|fn (x) − f (x)| < )).

Exercice 51. Soit f : R ← R telle que ∀(x, y) ∈ R2 , |f (x) − f (y)| = |x − y|.


Montrer qu’il existe α ∈ R tel que : soit (∀x ∈ R, f (x) = x + α), soit (∀x ∈ R, f (x) = −x + α).

Exercice 52. Un ensemble A ⊂ R est dit ouvert si la propriété suivante est vérifiée :

∀x ∈ A∃ > 0 tel que ]x − , x + [⊂ A

1. Montrer que ]0, 1[ est un ouvert de R.


2. En niant la définition ci-dessus, montrer que [0, 1[ n’est pas un ouvert de R.
3. Quels sont les ensembles A ⊂ R qui vérifient la définition ci-dessus après interversion des quantificateurs
« ∀x ∈ A » et « ∃ >0 ».

Exercice 53. On note A = [0, 1] . Examiner les propositions suivantes. Lorsqu’elles sont vraies, en donner une
démonstration ; sinon, proposer un contre-exemple.
1. ∀x ∈ A, ∀y ∈ A, x + y ∈ A.
2. ∀x ∈ A, ∃y ∈ A, x + y ∈ A.
3. ∃x ∈ A, ∀y ∈ A, x + y ∈ A.

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Exercice 54. On considère la proposition : ∀x ∈ R, ∃y ∈ R+ , ∀z ∈ R+, ((z ≤ y) ⇒ (z 2 ≤ x2 )).
L’écrire en français puis décider de sa véracité.

Exercice 55. Donner une preuve directe et aussi une preuve par récurrence des faits suivants :
n(n + 1)
1. La somme 1 + 2 + · · · + (n − 1) + n des n premiers entiers naturels non nuls est égale à .
n
2
2. Pour tout entiern ∈ N, l’entier 10 − 1 est divisible par 9 .

Exercice 56. Montrer par récurrence que si a ∈]0, 1[, alors 1 − na < (1 − a)n < 1/(1 + na) .

Exercice 57. Trouver une faute dans le raisonnement :


On « montre » par récurrence que 2n = (−1)n pour tout n comme suit.
On initialise avec n = 0.
Hérédité : les deux suites sont solutions de un+1 = un + 2un−1 .
Conclusion : 2n = (−1)n .

Exercice 58. Soit n ∈ N.


Xn
1. Calculer (2k + 1)
k=1
n  2
X
3 n(n + 1)
2. Montrer que k =
2
k=1

Exercice 59. Montrer que


 
2n + 1
∀ε > 0 ∃N ∈ N tel que n>N ⇒ 2−ε< <2+ε
n+2

Exercice 60.
1. Montrer que pour tout entier n ≥ 4, on a n2 ≤ 2n .
2. Montrer que pour toute fonction j : N ← N strictement croissante et pout tout n ∈ N, on a j(n) ≥ n.
3. Soit (un )n ∈ N la suite réelle déterminée par u0 = 2 et u1 = 3 et pour tout n ∈ N, un+2 = 3un+1 − 2un .
Montrer que pour tout n ∈ N, un = 2n + 1.
4. Soit (vn )n ∈ N la suite définie par v0 = 1 et vn+1 = v0 + v1 + · · · + vn pour tout n ≥ 0. Donner une
expression de vn en fonction de n .

Exercice 61.

1. Montrer que √ 2 ∈
/ Q.
√ 2 √2 √
2. Calculer ( 2 ) , puis montrer que ∃x ∈ R\Q, x 2 ∈ Q.

3. Montrer que 1 + 2 ∈/ Q, puis montrer que ∃(x, y) ∈ (R\Q)2 , xy ∈
/ Q.

Exercice 62.
1 1
1. Soit x et y deux réels distincts de 1. Montrer que si x 6= y, alors 6= .
x−1 y−1
2. Montrer que l’ensemble des nombres premiers est infini.
3. Montrer que toute fonction de R dans R peut s’écrire comme la somme d’une fonction paire et d’une
fonction impaire.

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Exercice 63. (Pythagore réciproque) . On admet le théorème Pythagore « direct » : Si ABC est un triangle
rectangle avec l’angle droit en A, alors |AB|2 + |AC|2 = |BC|2 .
Prouver la réciproque suivante :
Si dans un triangle ABC on a |AB|2 + |AC|2 = |BC|2 alors le triangle ABC est rectangle en A .

Exercice 64. Démontrer les énoncés suivants par récurrence :


n
X
1. Pour tout naturel n, on a 2k = 2n+1 − 1
k=0
n
X n(n + 1)
2. Pour tout entier naturel n, on a k=
2
k=0
n
X n(n + 1)(2n + 1)
3. k2 =
6
k=0
n
n(n + 1) 2
X  
3
4. k =
2
k=0
5. Démontrer à l’aide d’un raisonnement par récurrence la propriété suivante :

P (n) : 10n − (−1)n est divisible par 11.

Exercice 65. A l’aide d’un raisonnement par contraposé, démontrer que :


1. Si n2 , n ∈ N , est impair alors n est impair.
2. Si ∀ε > 0, a ≤ ε alors a ≤ 0 (a ∈ R).
3. Soit a un réel. Si a2 n’est pas un multiple entier de 16, alors a/2 n’est pas un entier pair.

Exercice 66.
1. Soit p1 , p2 , . . . pr , r nombres premiers. Montrer que l’entier N = p1 p2 · · · pr + 1 n’est divisible par aucun
des entiers pi .
2. Utiliser la question précédente pour montrer par l’absurde qu’il existe une infinité de nombres premiers.

Exercice 67. Démontrer les énoncés suivants par récurrence (éventuellement forte) :
1. Pour tout n ∈ N tel que n ≥ 10, on a 3n ≥ n4 (on pourra s’inspirer du cas de 2n ≥ n3 ) ;
2. Pour tout n ∈ N, on a nk=0 (2k + 1) = (n + 1)2 .
P
Pn
Le point (2.) peut également se démontrer en utilisant la formule k=0 k = n(n + 1)/2 , qu’on a déjà
démontrée. On n’utilise alors pas de récurrence. Bonus : trouver cette démonstration.

Exercice 68. Le but de cet exercice est de démontrer par contraposition la propriété P suivante pour n ≥
2, n ∈ N :
P : Si l’entier (n2 − 1) n’est pas divisible par 8, alors l’entier n est pair.
1. Définir la contraposé d’une implication A ⇒ B , A et B représentant des assertions. Démontrer l’équiva-
lence à l’aide d’un tableau de vérité.
2. Ecrire la contraposée de la proposition P .
3. Démontrer qu’un entier impair n s’ecrit sous la forme n = 4k + r avec k ∈ N et r ∈ 1, 3
4. Prouver alors la contraposée.

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5. A-t-on demontré la propriété de l’énoncé ?

Exercice 69. En utilisant un raisonnement par l’absurde, démontrer que :


1. La somme et le produit d’un nombre rationnel (non nul pour ×) et d’un nombre irrationnel sont des
nombres irrationnels.
2. La racine carré d’un nombre irrationnel positif est un nombre irrationnel.
3. Un rectangle a pour aire 170m2 . Montrer que sa longueur est supérieure à 13m.
4. Démontrer par un raisonnement par l’absurde la proposition suivante : « Si n est le carré d’un nombre
entier non nul alors 2n n’est pas le carré d’un nombre entier »
√ √
5. 2 est un nombre irrationnel (écrire 2 sous forme d’une fraction irréductible pq puis discuter la parité de
p et q).

Exercice 70.
a) Enoncer précisément le théorème de Thalès.
b) Enoncer précisément la réciproque du théorème de Thalès.
c) Enoncer précisément la contraposé du théorème de Thalès.
d) Déterminer pour chaque cas, a b ou c, un exemple.

Exercice 71. Résoudre le problème suivant en utilisant un raisonnement par l’absurde.


INSERER LA FIGURE

Exercice 72. Soit n un entier naturel.


On se donne n + 1 réels x0 , x1 , . . . , xn de [0, 1] vérifiant : 0 ≤ x0 ≤ x1 ≤ · · · ≤ xn ≤ 1.
On veut démontrer par l’absurde la propriété P suivante :
1
P : Il y a deux de ces réels qui sont distants de moins de
n
1. Ecrire à l’aide de quantificateurs et des valeurs xi − xi−1 une formule logique équivalente à la propriété.
2. Ecrire la négation de cette formule logique.
3. Rédiger une démonstration par l’absurde de la propriété.

Exercice 73. Déterminer les raisonnements qui sont logiquement valides.

A. Tous les élèves sont charmants D. Aucun élève n’est charmant


Or Édouard est charmant Or Édouard est un élève
Donc Édouard est un élève. Donc il n’est pas charmant.
B. Édouard est un élève E. La plupart des élèves s’appellent Édouard
Or tous les élèves sont charmants Or tous les Édouard sont charmants
Donc Édouard est charmant. Donc certains élèves sont charmants.
C. Aucun élève n’est charmant F. Tous les élèves s’appellent Édouard
Or Édouard n’est pas charmant Or certains Édouard ne sont pas charmants
Donc Édouard est un élève. Donc certains élèves sont charmants

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Exercice 74. Démontrer les énoncés suivants par contraposée ou par l’absurde :
1. L’équation 9x5 − 12x4 + 6x + 5 = 0 n’a pas de solution entière.
2. Les solutions entières de l’équation x4 + x3 + 14x2 + 7x = 21 satisfont toutes une des conditions « x est
multiple de 7 » ou « x + 1 est multiple de 7 » ;
√ √
3. Le nombre 3 est irrationnel, c’est-à-dire dans R\Q (on pourra s’inspirer du cas de 2).

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