Etude Des Proprietes Thermodynamiques
Etude Des Proprietes Thermodynamiques
Etude Des Proprietes Thermodynamiques
Thème
Etude des propriétés thermodynamiques d’un
plasma compose de CH4-H2
Présenté par :
Mr FEKHIKHER Fodil
- Dr SENOUDI A : Président
- Dr FEROUANI Abdel Karim : Encadreur
- Pr LIANI Bachir. : Examinateur
I
REMERCIEMENTS REMERCIEMENTS
FKHEKHAR Fodil
II
Table des matières
II
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES
5 Résultats et discussion 32
5.1 Composition d’un mélange CH4 -H2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
5.2 Densité de masse d’un mélange CH4 -H2 . . . . . . . . . . . . . . . . 36
5.3 Enthalpie d’un mélange CH4 -H2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
5.4 Chaleurs spécifiques d’un mélange CH4 -H2 . . . . . . . . . . . . . . . 38
1
Introduction générale
1
Introduction générale
2
Introduction générale
Les plasmas thermiques sont crées typiquement, mais pas exclusivement, par des
arcs électriques à la pression atmosphérique. Les régions les plus chaudes de ces
plasmas dont la température dépasse en général 10000 K, sont dans un états très
proche de l’équilibre thermodynamique local, ce qui permet de calculer les nom-
breuses propriétés intrinsèque du milieu, tel que : composition, fonction thermo-
dynamique, coefficient de transport, propriétés radiatives..., en fonction du couple
température/pression. La nature des espèces chimiques qui le composent confère
au plasma des propriétés spécifiques dont on se sert pour telle ou telle application
industrielle.
Les procédés plasmas thermiques ont prouvé leur avantage technologique dans
une grande variété de domaines depuis plus de trente ans. L’utilisation de mélanges
CH4 -H2 a été significative dans le domaine du traitement des matériaux [2], la métal-
lurgie, les cellules photovoltaïques, la diode de laser [3], semi-conducteur [4], plasma
micro-ondes [5], la technologie de production de pétrole et les industries chimiques...,
diverses études ont étudié le mélange CH4 -H2 [6], L’emploi d’une quantité d’hydro-
gène avec les hydrocarbures a aussi conduit à l’amélioration des performances de la
combustion telle que la stabilité et la réduction de la pollution.
En raison de l’application industrielle croissante de l’hydrogène et du gaz hydrogène-
riche, mélanges du méthane CH4 -H2 sont employés couramment dans divers champs
à partir desquels nous mentionnons la conversion de méthane dans l’acétylène et
la décomposition de méthane pour produire les matériaux spéciaux (i.e le film de
diamant...).
Dans ce mémoire, nous nous intéressons à calculer les propriétés thermodyna-
miques (composition, densité de masse, enthalpie, chaleurs spécifique) d’un mélange
composé de méthane (CH4 ) et d’hydrogène (H2 ) à la pression atmosphérique dans
une gamme de température. Ces propriétés font toujours l’objet de nombreuses pu-
blications débutées il y a plus de 20 ans avec l’apparition des plasmas thermiques
dans le monde industriel.
Cette Mémoire est organisée selon le plan suivant. Dans le premier chapitre, nous
rappelons les généralités des plasmas, ainsi qu’un aperçu sur les caractéristiques
d’un plasma, plus précisément : la densité électronique, la température électronique
et ionique, le degré d’ionisation, la fréquence plasma, le libre parcours moyen, la
longueur de Debye et enfin la longueur de Londau.
3
Introduction générale
Le chapitre deux est consacré à une brève description des caractéristiques des mi-
lieux supposés en E.T.C (Equilibre Thermodynamique Complet) ou en E.T.L (Equi-
libre Thermodynamique Local). Puis nous procédons à une description détaillée des
différentes lois d’équilibres que nous avons utilisées.
Nous abordons dans le chapitre trois, le formalisme mathématique utilisées pour
calculer les fonctions de partitions (atomique et moléculaire) des différentes espèces
chimiques à l’équilibre thermique.
Nous définissons dans ce chapitre quatre, quelques grandeurs thermodynamiques
indispensables au calcul des propriétés thermodynamiques, à savoir la densité de
masse ρ, l’enthalpie H et la chaleur spécifique Cp . Nous avons exposé et discuté
dans le chapitre cinq nos résultats numériques (plus précisément, la densité de masse,
enthalpie, chaleur spécifique) obtenus pour les divers mélanges étudiés.
Nous terminerons notre mémoire par une conclusion générale et les perspectives.
4
Bibliographie
[2] T. R. Hayes, M. A. Dreisbach and P. M. Thomas et al., Journal of Vacuum Science, Tech-
nology B, 7, 1130, 1989.
[3] W. Y. Fan, P. F. Knewstubb and M. L. Kning et al., J. Phys. Chem. A, 103, 4118, 2009.
[4] M. O. Manasreh, InP and related compounds : materials, applications and devices, CRC Press,
2014.
[5] N. Derkaoui, C. Rond and T. Gries, J. Phys. D : Appl. Phys., 47, 205201, 2014.
5
Chapitre 1
Ce chapitre est une introduction générale, assez détaillée à la physique des plas-
mas, ensuite nous rappelons les caractéristiques d’un plasma i.e. la densité élec-
tronique, la température électronique et ionique, le degré d’ionisation, la fréquence
plasma, le libre parcours moyen, la longueur de Debye et longueur de Londau.
6
Chapitre I Généralités sur les plasmas
7
Chapitre I Généralités sur les plasmas
Figure 1.2 – Plasma et particules chargées avec (-) électrons, (+) ions positifs et
les neutres.
8
Chapitre I Généralités sur les plasmas
n
α = (1.2)
n0 + n
9
Chapitre I Généralités sur les plasmas
∗ Sans interactions entre les particules, c’est-à-dire qu’ils sont fortement di-
lués (par exemple, le vent solaire) et les particules chargées suivent sans
collisions une trajectoire essentiellement déterminée par les champs élec-
tromagnétiques externes.
10
Chapitre I Généralités sur les plasmas
σ = π r2 (1.5)
11
Chapitre I Généralités sur les plasmas
Pour résumer, l’existence d’un état plasma doit satisfaire a priori trois conditions :
La première c’est la quasi-neutralité du système considéré dans sa globalité, c’est-
à-dire le nombre de particules chargées positivement est équivalent aux nombres
d’électrons. La deuxième condition réside dans la dimension du système L qui doit
être beaucoup plus importante que la longueur de Debye λD . Finalement, la troi-
sième condition suppose que le nombre des électrons dans la sphère de Debye (sphère
dont le rayon est égale à λD ) est relativement élevé.
Les trois conditions de l’existence d’un état plasma peuvent être formulées mathé-
matiquement comme ceci [7, 8] :
∑
ne = ni (1.11)
i
L >> λD (1.12)
1
Ec = m v 2 = kβ Te (1.14)
2
e2
r0 = (1.16)
4 π ϵ0 kβ Te
12
Bibliographie
[1] R. J. Goldston and P. H. Rutherford, Introduction to Plasma Physics, IOP Publishing, 1995.
[3] F. F. Chen and J. P. Chang, Principles of plasma processing, Univ. of California, Los Angeles,
2002.
[4] R. J. Goldston and P. H. Rutherford, Introduction to plasma physics, CRC Press., 1995.
[5] P. K. Shukla and A. A. Mamun, Introduction to dusty plasma physics, CRC Press. 2015.
[7] F. F. Chen, Introduction to Plasma Physics and Controlled Fusion, Springer, 2006.
13
Chapitre 2
14
Chapitre II Aperçu bibliographique sur l’équilibre thermodynamique
2.1 Introduction
TPlasma ≈ TM ≈ TB ≈ TS ≈ TP (2.1)
15
Chapitre II Aperçu bibliographique sur l’équilibre thermodynamique
1. Un plasma est dit optiquement mince si les photons qui sont émis à une fréquence ν donnée
sont très peu réabsorbée. Dans le cas contraire, si l’absorption est trés importante, le plasma est
dit optiquement épais.
16
Chapitre II Aperçu bibliographique sur l’équilibre thermodynamique
17
Chapitre II Aperçu bibliographique sur l’équilibre thermodynamique
où Ne , NX + et NX sont les densités des électrons, des espèces chargées, et des espèces
neutres d’un même élément, Qint int
X + et QX sont les fonctions de partition internes de
où Na , Nb et Nab sont respectivement les densités des espèces a, b et ab, Qint int int
a , Qb , Qab
18
Chapitre II Aperçu bibliographique sur l’équilibre thermodynamique
∑
N
p = nj kβ T − ∆p (2.8)
j=1
19
Bibliographie
[3] M. I. Boulos, P. Fauchais, and E. Pfender. Thermal Plasmas, Springer US, 2013.
[8] V. Rat, P. André, J. Aubreton et al., Phys. Rev. E, 64, 136, 2001.
20
Chapitre 3
21
Chapitre III Fonction de partition d’un plasma
3.1 Généralités
L’étude des propriétés fondamentales thermodynamiques et des propriétés de
transport nécessitent la connaissance des fonctions de partition (quantité sans di-
mension). Par conséquent, le calcul de ces dernières doit se faire de façon minutieuse.
Ces fonctions de partition s’obtiennent de différentes façons suivant la nature de l’es-
pèce (atomique ou moléculaire).
De manière générale, la fonction de partition totale Qtot
i d’une espèce chimique
i, est le produit des fonctions de partition associées à toutes les formes d’énergie,
s’écrit sous la forme suivant [1] :
( )
∑ Ei
Qtot
i = gi . exp − (3.1)
i kβ T
Qtot
i = Qint tr réac
i . Qi . Qi (3.2)
où Qint tr réac
i , Qi et Qi , désignent respectivement les fonctions de partition interne, de
translation et de réaction dont nous allons détailler les expressions mathématiques
dans quelques lignes.
La fonction de partition interne Qint
i peut également être déclinée en trois :
Qint
i = Qelec
i . Qvib rot
i . Qi (3.3)
22
Chapitre III Fonction de partition d’un plasma
La fonction de partition interne des espèces atomiques se calcule par une sommation
sur tous les niveaux d’énergie électroniques Ei de poids statistique gi , est donnée
par la relation suivant [3, 4] :
( )
∑
N
Ei
Qint
i = gi exp − (3.4)
i=1 kβ .T
avec : vL désigne les valeurs des nombres quantiques limites de vibration pour chaque
état électronique, JL désigne les valeurs des nombres quantiques limites de rotation
pour chacun des niveaux de vibration ν de l’état électronique, et G(ν) et Fν (J) sont
respectivement les énergies de vibration et de rotation (exprimées en cm−1 ) :
( ) ( )2 ( )3
1 1 1
G(ν) = ν+ ωe − ν + ω e xe + ν + ωe ye + ... (3.6)
2 2 2
Fν (J) = Bν (J) (J + 1) − Dν J 2 (J + 1)2 + ... (3.7)
( )
Bν = Be − αe ν + 1
2
+ ...
avec : ( ) (3.8)
Dν = De − βe ν + 1
2
+ ...
23
Chapitre III Fonction de partition d’un plasma
Qint
i = Qelec
i . Qvib rot
i . Qi (3.9)
Les espèces polyatomiques n’existent qu’à basse température [7]. On peut donc sup-
poser que seul l’état électronique fondamental va être peuplé de façon significative.
La contribution électronique Qelec
i à la fonction de partition totale interne se réduit
au poids statistique du niveau électronique fondamental.
1 kβ T
Qrot
i = (3.11)
σ hcB
2. Pour les molécules polyatomiques non˘linaires, les tables [9] fournissent soit
le produit des constantes de rotation A, B, C soit le produit des moments
d’inertie IA , IB et IC . D’après Herzberg [11, 12] on a :
v
u ( )3 √
1 u π kβ T 1
t
Qrot
i = = 6.935 × 1057 T 3 IA IB Ic (3.12)
σ ABC hc σ
24
Chapitre III Fonction de partition d’un plasma
la relation : ( )3
kβ T 2π mi kβ T 2
Qtr
i = (3.13)
P h2
Où P est la pression et mi est la masse de l’espèce chimique considérée.
25
Bibliographie
[3] A. Dalgarno, Philosophical Transactions of the Royal Society A, 250, 426, 1958.
[4] Y. Cressault and A. Gleizes, J. Phys. D : Appl. Phys., 46, 415206, 2013.
[5] J. Hirschfelder, R. B. Bird and C. F. Curtiss, Molecular theory of gases and liquids, Wiley,
New York, 1964.
[6] H. W. Drawin and P. Felenbok, Data for plasmas in local thermodynamic equilibrium, Felen-
bok, Paul. Paris, Gauthier-Villars, 1965.
[9] G. Herzberg, Spectra of Diatomic Molecules, Van Nostrand einhold, New York, 1950.
[11] G. Herzberg, Molecular Spectra and Molecular Structure I. Spectra of Diatomic Molecules,
Van-Nostrand-Reinhold, New York, 1950.
[12] G. Herzberg and J. W. C. Johns, The Astrophysical Journal, 158, 399, 1969.
[13] M. I. Boulos, P. Fauchais, and E. Pfender. Thermal Plasmas, Springer US, 2013.
26
Chapitre 4
27
Chapitre IV Propriétés thermodynamique d’un plasma
4.2 Enthalpie
A pression constante, la quantité de chaleur transférée de l’extérieur vers un
système ou d’un système vers l’extérieur est égale à la variation d’enthalpie ∆H
dudit système.
28
Chapitre IV Propriétés thermodynamique d’un plasma
H = G+TS (4.3)
où G désigne Energie de Gibbs (en J) est donnée par la relation suivante [4] :
( )
∑
Nα
Qtot ∑
Nα
G = − kβ T . Ni ln i
+ Ni εi (4.4)
i Ni i
rappelons, Qtot
i est la fonction de partition totale propre à chaque espèce i, Ni est
le nombre total de particules i présentes dans le système, ε désigne la différence
d’énergie entre le niveau fondamental de l’espèce i et le niveau d’énergie pris comme
référence [5].
S représente l’entropie 1 (en J/K), s’écrit sous la suivant [6, 7] :
( )
δG
S = (4.5)
δT P,Ni
d’où : ( ) ( )
∑
Nα
δ ln Qtot
i
∑
Nα
Qtot
i
S = kβ T Ni + kβ Ni ln (4.6)
i δT P,Ni i Ni
1. L’entropie mesure le « désordre » engendré par les réactions chimiques dans le plasma. Plus
le désordre est grand, plus l’entropie est élevée ce qui la rend dépendante de la température. Lors
d’une réaction, la chaleur libérée dans le milieu augmente donc son entropie, tandis que la chaleur
absorbée par celui-ci la diminue.
29
Chapitre IV Propriétés thermodynamique d’un plasma
U = H −PV (4.8)
Soit :
∑
Nα
U = H − Ni kβ T (4.9)
i
soit finalement :
( ) ( )
∑
Nα
δ 2 ln Qtot δ ln Qtot
Cp = kβ Ni T 2 i
+ 2T i (4.11)
i δ T2 P, Ni
δT P, Ni
30
Bibliographie
[4] Y. Cressault and A. Gleizes, Journal of Physics D : Applied Physics, 37, 560, 2004.
[5] J. O. Hirschfelder and M. A. Eliason, Annals of the New York Academy of Sciences, 67, 451,
1957.
[7] P. André, M. Abbaoui and A. Lefort et al., Plasma Chemistry and Plasma Processing, 16,
379, 1995.
[9] R. Hannachi, Y. Cressault and P. Teulet et al., J. Phys. D : Appl. Phys., 41, 205212, 2008.
31
Chapitre 5
Résultats et discussion
32
Chapitre V Résultats et discussion
CH 3 , CH4 , C3 , C−
3 , C2 H, C2 H2 , C2 H4 , C4 et C5 .
1. En principe, chaque système physique est décrit par un système d’équations donné. Les
variables qui le caractérisent sont obtenues par la résolution de ce système d’équations, et ce
à condition que le nombre d’équations soit égal au nombre de variables recherchées. Dans un
plasma thermique, le degré d’ionisation est donnée par la loi de Saha, les équilibres de dissociation-
recombinaison suivent la loi de Gulberg-Waage. Si on considéré, en plus, la loi des gaz parfaits, la loi
neutralité électrique, loi de conservation de la quantité de la matière où interviennent les variables
densités, alors cet ensemble d’équations constitue un système d’équations complet qui permet
l’évaluation numérique des densités de chaque espèce (atomiques, diatomiques et polyatomiques).
33
Chapitre V Résultats et discussion
Les figures 5.1, 5.2 et 5.3 montrent les contributions des espèces à la composition
du milieu gazeux composé d’hydrogène et de méthane en fonction de la température
et à pression atmosphérique dans le cas d’un plasma à l’équilibre thermodynamique.
Ces mélanges sont composées uniquement de deux éléments chimiques carbone (C)
et hydrogène (H).
On voit clairement que dans le cas d’un plasma composé de CH4 pur (i.e 100%CH4 -
00%H2 ) présenté par la figure 5.1 que l’espèce polyatomique CH4 domine complè-
tement la composition jusqu’à des températures élevées de ∼ 1000 K à pression
atmosphérique, à partir de cette température le méthane est brusquement dissocié.
Il est également intéressant de noter que lorsque la température augmente, le
méthane se dissocie pour former deux espèces majoritaires : le gaz de l’hydrogène
(H2 ) et de façon moindre C2 H4 , ces deux espèces se sont dissociés assez tardivement
autour de ∼ 15000 K, constituant les espèces moléculaires majoritaires pour des
températures intermédiaires.
La dissociation de H2 donne lieu à l’apparition des espèces atomiques de l’hydrogène
H, H+ dans la région 900 à 1500 K de façon non négligeable sans pour autant
atteindre des valeurs élevées. Cependant, ces espèces reste les prépondérantes à
haute température lorsque (T ≥ 4000K), justifiée par la proportion très importante
d’hydrogène dans les mélanges.
34
Chapitre V Résultats et discussion
35
Chapitre V Résultats et discussion
Dans tous les résultats présentés par la suite dans les figures 5.4-5.6, le mé-
lange Méthane (CH4 ) et Hydrogène (H2 ) s’effectuer en deux pourcentages : 80%CH4 -
20%H2 et 20%CH4 -80%H2 . Il convient de mentionner que nous avons obtenu toutes
les données atomiques de base qui requises dans le calcule du propriétés thermo-
dynamiques(la densité de masse, enthalpie, chaleur spécifique), sont celles obtenues
dans les références [1, 2].
Figure 5.4 – Densité de masse d’un mélange CH4 -H2 à l’équilibre en fonction de la
températures.
On voit sur la figure 5.4 que la densité de masse (ρ) varie en fonction de la
température, et du gaz étudié. La décroissance suivant la température s’explique à
la fois par l’effet de raréfaction lié à la loi des gaz parfaits (à pression constante le
nombre total de particules diminue en 1/T ) et par la dissociation et l’ionisation des
molécules, remplacées progressivement à hautes températures par des atomes et des
électrons plus légers.
36
Chapitre V Résultats et discussion
Il convient de mentionner que la comparaison des deux résultats (i.e deux mé-
langes) à pression constante montre que plus le gaz initial est lourd, plus la densité
de masse est élevée : la densité de masse d’un plasma 80%CH4 -20%H2 est donc
plus élevée que celle d’un plasma 20%CH4 - 80%H2 pour un couple (T , p) donné.
Enfin les écarts observés entre les différents ρ sont liés aux masses des constituants
élémentaires de chaque plasma étudié.
Figure 5.5 – Variation de l’enthalpie d’un mélange CH4 -H2 en fonction de la tem-
pérature.
37
Chapitre V Résultats et discussion
38
Bibliographie
[2] S. Ailas, B. Liani and A. K. Ferouani, High Temperature Material Processes, 20, 279, 2016.
39
Conclusion Générale
40
Conclusion Générale
41