Psy 0003-5033 1966 Num 66 1 27884

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L'année psychologique

« L'environnement non humain » : vers une nouvelle théorie


psychanalytique de la personnalité
Charles Nahoum

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Nahoum Charles. « L'environnement non humain » : vers une nouvelle théorie psychanalytique de la personnalité. In: L'année
psychologique. 1966 vol. 66, n°1. pp. 181-187;

doi : https://doi.org/10.3406/psy.1966.27884

https://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_1966_num_66_1_27884

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« L'ENVIRONNEMENT NON HUMAIN »
VERS UNE NOUVELLE THÉORIE PSYCHANALYTIQUE
DE LA PERSONNALITÉ
par Ch. Nahoum

Une certaine psychologie objective et scientifique se préoccupe


surtout d'établir des relations, externes les unes aux autres, entre des
situations et des comportements ; elle croirait faire de la « méta-
psychologie » si elle élaborait une théorie des mécanismes d'interaction.
Elle n'a pas, pour cela, les instruments conceptuels nécessaires. Les
objets et les animaux qui nous environnent ne sont pour elle que des
possibilités de comportement, la scène où l'homme exerce ses pouvoirs.
De ce fait, nous sommes mal préparés à comprendre comment Yenvi-
ronnement non humain, en tant que tel et non en tant que symbole de
processus inter- ou intrapersonnels, peut jouer un rôle dans le
développement psychologique de la personnalité. Cette fonction est au centre
des études entreprises par le psychanalyste américain H. F. Searles,
qui semblent peu connues en France.
L'homme n'est pas, afïïrme-t-il, dans la nature, comme un étranger,
il est de la nature, comme le montrent la psychologie animale, la
biologie, la physique et la chimie. Il en fait partie par sa structure et son
destin, puisqu'il aboutit immanquablement vers l'état inorganique.
« Ma thèse, écrit-il, est que l'environnement non humain, loin d'être de
peu d'importance dans le développement de la personnalité humaine,
constitue un des composants essentiels de la psychologie de l'homme.
Je suis convaincu que l'individu humain a, au niveau conscient ou
inconscient, un sens de ses rapports avec l'Environnement Non
Humain... et que, s'il en néglige l'importance, il peut mettre en danger
sa santé psychologique. »
A l'appui de cette thèse, les données recueillies sont nombreuses.
Ce sont elles que nous examinerons d'abord, en soulignant l'originalité
de la démarche. Nous verrons se dégager une attitude constante envers
les malades en décrivant quelques comportements pathologiques. Mais
nous pouvons déjà la caractériser brièvement en disant que ce
psychothérapeute croit ce que lui disent les malades : le contenu de leurs
déclarations n'est pas seulement pour lui significatif d'une structure ou d'un
diagnostic pathologique, ni parfois symbolique de conflits
psychologiques affectifs ; il manifeste un comportement indiquant une régression
réellement vécue à un stade de confusion avec le milieu non humain.
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I. — Les données cliniques

Un malade déclare : « Je me sens devenir un animal... Je me


transforme en protoplasme. » Un autre malade, un enfant, croit qu'il
fonctionne comme une machine rigide et se comporte comme tel. Une
malade parle de sa tête comme d'un objet qu'on peut lui voler, de son
corps comme d'un objet que l'on peut jeter à l'eau. Elle a du coton dans
la tête, les épaules, les jambes et elle dit cela dans un état d'anxiété
extrême.
De telles déclarations peuvent paraître banales chez les malades ;
mais Searles ne les entend pas comme des figures de rhétorique, des
« comme si «, mais des expériences vécues réellement. Les bâtiments, le
paysage, sont pour le malade changeants et instables. Il y a une
confusion réelle entre le Moi et l'environnement humain et non humain. Le
sentiment d'identité et de stabilité du Moi est troublé parce que le
Monde matériel environnant a perdu sa stabilité. Autrement dit, ce qui
est perturbé c'est la fonction psychologique qui stabilise le monde autour
de nous et de ce fait nous distingue de lui et nous protège d'une mortelle
confusion avec les objets. Le sentiment d'intégrité du corps peut être
de ce fait obscurci et tel mélancolique se plaindra que ses intestins ont
disparu, qu'il ne peut ni uriner, ni déféquer, qu'il n'a plus de membres.
L'auteur cite de nombreux cas de schizophrènes chez qui la perte du
contact avec les objets familiers (meubles, téléphone, murs, etc.) est
aussi importante que la perte du contact avec les personnes et provoque
une angoisse extrême. Il est classique de parler d'autisme chez de tels
malades, mais il est rare de voir noter cet « appauvrissement » de la
perception des objets, ce qui amène à considérer les hallucinations comme
une tentative de remplir ce vide. L'auteur rapproche un tel mécanisme
de celui qui est mis en œuvre dans les expériences de privation sensorielle.
« Y a-t-il un monde là-bas », dit un malade en regardant le paysage.
Un autre se croit perpétuellement dans un désert, un monde vide. Un
troisième doute si « quelqu'un existe ». Tous ont régressé à un stade
primitif de « syncrétisme » avec les objets et les animaux environnants
dont ils ne savent plus se distinguer. D'où les deux troubles corrélatifs :
non-appréhension du Moi et non-appréhension de l'environnement.
C'est que, écrit Searles, « je crois que nous, êtres humains en général,
avons, généralement au niveau inconscient, mais dans certaines
circonstances extraordinaires à un niveau conscient, la crainte angoissée
de régresser non seulement ontogénétiquement (par exemple aux stades
infantile ou intra-utérin), mais aussi phylogénétiquement pour ainsi
dire, à l'état d'animal, de plante ou même d'être inorganisé ». Les Mythes
de l'Antiquité (les Gorgones transformant les hommes en pierres, Circé
les transformant en porcs, Dryope transformé en arbre, la femme de
Loth métamorphosée en statue de sel, etc.), ainsi que de nombreuses
œuvres littéraires (par exemple, Docteur Jekyll et M. Hyde, la
Métamorphose de Kafka), soulignent la continuité de cette préoccupation
CH. NAHOUM. THÉORIE DE LA PERSONNALITÉ 183

de l'Humanité. Le malade mental vit vraiment cette angoisse. Une


paranoïaque déclarait : « Je sens tout terriblement et s'ils me
transforment encore en poisson je mourrai. » Elle se plaint parfois d'être
poisson, arbre, vache ou pierre et elle décide de continuer à garder le
langage, à parler, pour ne pas être transformée en vache ou cheval)
comme telle malade, qui restait des heures silencieuse et muette. Elle
trouve absurde et révoltant que l'on puisse ainsi transformer les gens
en arbres, puisqu'on peut en planter tant qu'on veut et les arbres en
personnes, puisqu'il en existe tant. Une autre malade croit que son
bras est une raquette de tennis, un autre parle de lui-même comme d'un
objet (il emploie le pronom neutre it). Une autre encore refuse un E.E.G.
parce que cela lui paraît excessif « car elle est moins qu'un arbre ».

II. — Nouvelle interprétation de la régression

On trouve donc cette angoisse de devenir ou de se révéler non humain.


Mais il arrive aussi que certains malades « désirent » devenir non humains
pour se défendre contre des conflits psychiques angoissants : la
responsabilité d'être vivant, les conflits sexuels (le malade ne sait plus s'il est
homme ou femme), l'abandon et la peur (le malade a le pouvoir de se
transformer en n'importe quoi, animal, oiseau, arbre, etc.). La même
tendance expliquerait les masques énormes des carnavals et les masques
de têtes d'animaux chez les primitifs. Ce processus de « régression
phylogénétique » à un stade infrahumain a, d'après Searles, une fonction
de réadaptation. Ces malades n'arrivent à rétablir le contact avec le
milieu qu'en régressant subjectivement à un niveau très bas, à un stade
préhumain, afin de reprendre sur des bases nouvelles le processus
d'humanisation.
C'est ainsi que l'on trouve un mode de réaction pathologique où
l'Autre est traité comme un animal ou une chose parce que le malade
lui-même se traite avec le même mépris. Inversement, les éléments
non humains de l'environnement peuvent être traités comme des êtres
humains, parce que la communication humaine est trop angoissante.
Dans les deux cas, les frontières entre le Moi et le Monde extérieur sont
obscurcies. Et on ne peut comprendre de tels comportements que si
l'on admet que la Réalité environnante (paysage, objets, animaux, etc.)
a une signification psychologique fondamentale pour la personnalité,
autre que celle d'être simplement le reflet ou le symbole de conflits
affectifs anciens. De même, une œuvre d'art peut m 'émouvoir parce
qu'elle symbolise pour moi une personne (père, mère, etc.) avec laquelle
je suis lié affectivement dans mon inconscient, elle reste cependant
belle en elle-même parce qu'elle a une signification psychologique
spécifique.
On voit ici en quoi cet auteur s'écarte de la psychanalyse. On peut
aussi remarquer qu'il retrouve et rénove les théories de Janet sur la
fonction du réel et de la « présentification ». Une étude comparative
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détaillée serait pleine d'intérêt. On le verra mieux lorsque nous aurons


montré comment ces analyses peuvent modifier la théorie
psychanalytique de la Personnalité.

III. —- Théorie du développement de la Personnalité

H. F. Searles présente une théorie du développement de la


Personnalité qui nous semble très suggestive. Au premier stade, l'enfant est
incapable de se différencier de l'environnement qu'il s'agisse des
animaux, des plantes ou des objets inanimés. Ces réalités ne sont pas
distinguées entre elles comme il ne se distingue pas d'elles. C'est là une
sorte de comportement magique où il y a une parfaite continuité entre
le Moi et le Monde. Si l'on admet que l'ontogénie répète la phylogénie,
l'étude de la Mythologie est très instructive parce qu'on y voit que
l'homme « est interchangeable avec son environnement non humain ».
Chez les anciens Grecs, le Ciel et la Terre donnent naissance aux Titans
qui engendrent les Dieux lesquels créent les hommes à partir de métaux
ou d'autres dieux. Les mythes portant sur la création expriment l'effort
de l'Humanité pour prendre conscience d'elle-même et du monde
environnant.
Chez l'enfant, la première différenciation se situe entre le vivant et
Vinanimé ; au deuxième stade, il prend conscience de soi, non seulement
comme vivant mais comme humain par opposition à l'animal et la
plante. Ce n'est qu'au troisième stade, souvent tardif et c'est la crise
de l'adolescence, qu'il prend conscience de soi comme individu humain
vivant, distinct des autres êtres humains lointains ou proches (comme
sa mère, par exemple). Mais ces activités de différenciation sont des
comportements constants et l'homme, tout au long de sa vie est engagé
dans une lutte pour une différenciation de plus en plus complète d'avec
le milieu humain et non humain. Les fables, les contes de fées, les rêves
où les humains, les animaux, les objets, les paysages jouent des rôles
interchangeables, sont des manifestations de régression positive où
l'homme se détend avant de reprendre sa lutte contre le réel. Si pour
le primitif un portrait, un animal ou un liquide ne le différencie pas de
son Moi sur le plan du langage comme sur le plan de la représentation,
ils restent des réalités non humaines sur le plan sensori-moteur. On
retrouve ces nuances de niveau chez l'enfant occidental : c'est ainsi
que la distinction entre animé-inanimé se situe à la petite enfance sur
le plan sensori-moteur, vers 8-10 ans sur le plan du langage, vers 11-12 ans
sur le plan logique. H. F. Searles réinterprète ainsi les points de vue de
Piaget sur les explications animistes des enfants. L'enfant manipule
d'abord l'environnement (étoiles, images, soleil, etc.) comme si tout
ce qui est doué de mouvement participe à la vie. Plus tard, la vie
équivaut au mouvement spontané, ce n'est que vers 7-8 ans que la vie est
attribuée uniquement aux plantes et aux animaux par un processus de
dépersonnalisalion ou de déariimaliori des objets inanimés. L'étude des
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langages primitifs fournit un exemple intéressant de l'instabilité des


niveaux que nous venons de décrire. Le langage des Bantous comporte
deux classes, la classe des personnes et la classe des objets. Mais toute
personne méprisable ou sans importance est considérée comme un
objet (l'aveugle, le sourd, l'infirme, l'idiot). Chez certains Indiens, les
petits animaux sont traités comme des objets, alors que les grandes
plantes sont considérées comme animées. Pour la psychanalyse classique,
les objets n'ont qu'une signification symbolique ou défensive ayant sa
source dans les rapports affectifs primitifs. Ce n'est que lorsque ces
rapports sont maîtrisés que la réalité atteint sa valeur d'objectivité.
L'auteur citant Hartmann à l'appui, affirme qu'en fait la perception,
la mémoire, la motilité sont, dès l'origine, des structures spécifiques
et indépendantes servant les fonctions d'adaptation à l'environnement.
Il en résulte que la réalité extérieure peut avoir une signification
psychologique spécifique et non empruntée. L'essence des troubles mentaux
graves est une dédifférenciation où l'environnement non humain est
vécu subjectivement comme une partie du Moi, le développement
normal étant une différenciation qui vise à l'autonomie du Moi par
rapport au milieu. Le Moi est donc un instrument d'adaptation à la
réalité. Chez les animaux, ce sont les instincts qui jouent ce rôle.
Dans cette perspective comment s'opère le passage de l'enfance à
l'adolescence ? On sait que l'enfant utilise souvent des jouets ou des
animaux pour « symboliser » ses conflits psychiques. Mais cela n'est
possible que parce qu'il se différencie suffisamment des objets ou des
animaux. Ce milieu non humain, par sa stabilité et sa maniabilité en
contraste avec la variabilité des rapports humains, lui offre une sécurité
qui permet le développement. Les objets, par leur résistance et le
travail qu'ils exigent, lui permettent de se mesurer avec une réalité
extérieure, ne comportant pas les risques d'anxiété. Il y a des enfants
« sans objets », ayant échoué dans leurs rapports avec le milieu non
humain, parce qu'ils sont absorbés excessivement par les rapports
interpersonnels. Ils ne s'attachent ni à des lieux, ni à des jouets et abordent
l'adolescence assez désorientés, mal préparés à manipuler le milieu
humain. Inversement, certains enfants se fixent à leurs jouets d'une
façon compulsive et y demeurent sans pouvoir progresser.
L'adolescence est caractérisée par la prise de conscience de
l'adolescent d'être une personne assumant sa condition humaine,
sexuellement caractérisée et, se situant, par le travail, dans le monde social.
Orienté d'abord vers la nature, il se tourne maintenant vers les hommes
dont il veut réformer l'organisation sociale avant d'y trouver sa place.
L'Amour adolescent émerge de l'amour pour la nature, nature idéalisée
et sur laquelle il projette son désir de pureté. Pour se situer par rapport
aux hommes, il doit se situer par rapport à elle d'une façon nouvelle
et c'est de la convergence de ces efforts que naîtra son sentiment
d'identité, de personnalité unique. Ce qui, justement, distingue l'adolescent
de l'homme ayant atteint sa maturité psychologique, c'est que l'adulte
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tout en sauvegardant le sentiment de sa parenté avec l'environnement


non humain, a la conviction qu'il est un individu distinct. Intégration
et différenciation s'équilibrent dans une lutte « incessante pour
maintenir, réaliser et développer toujours plus profondément son humanité ».

IV. — Nouvelles perspectives

Les expériences de dissolution des frontières du Moi chez les


psychotiques offrent une image accusée de ce qui se passe chez l'homme normal
lorsqu'il est amené à lutter avec la « bête » qu'il a en lui, ou à s'unir à
la Nature et s'y « perdre » dans les moments de chagrin, de désespoir
ou d'échec dans sa vie sociale. Et ce processus est nécessaire pour
permettre la réadaptation. Cependant, si cet état dure, et c'est ce que
l'on constate chez des mystiques pathologiques, le niveau de maturité
baisse, que l'univers avec lequel on se sente en union parfaite soit
saturé de Dieu ou du Démon. De même, à un niveau très bas de
civilisation, certaines peuplades primitives de l'Amazonie élèvent au sein aussi
bien des chiens, des singes que des humains, mangent des insectes,
des fleurs, de la terre, ne travaillent pas et se reconnaissent les
descendants de ces mêmes animaux. Ils n'en diffèrent en fait que parce qu'ils
se tiennent debout et savent faire du feu.
La crainte de perdre sa nature d'homme est une donnée permanente
de la condition humaine et l'auteur en donne deux exemples frappants.
Les préjugés portant sur les autres races, les autres religions ou la
condition d'infirmes ne sont que la projection de cette anxiété sur
d'autres groupes humains, dont on assimile les membres à des animaux
ou des objets de valeur inférieure. Inversement, le plaisir esthétique
que nous tirons du langage par méthaphores, lorsque nous parlons
d'une volonté de fer ou du murmure de l'eau, prouve notre habileté à
distinguer ce qui est humain de ce qui ne l'est pas, puisque nous les
intervertissons consciemment. On sait justement que ce langage figuré
est impossible au schizophrénique qui ne peut « jouer » des rapports
humains-non humains.
Les rapports maîtrisés et conscients avec la Nature qui nous entoure
fournissent à l'homme une sauvegarde et un refuge où il retrouve le
calme et la sérénité contre le destin et la Mort. Il y a là une explication
intéressante de tous les mouvements littéraires ou sociaux qui ont
pour visée Je retour à la nature, parce que ce retour permettrait à
l'homme l'approfondissement de son sentiment d'identité personnelle,
lorsqu'il se livre en même temps à une activité et à un travail de conquête
sur la nature. L'homme adulte continue ainsi les exercices de l'enfant
qui prend de cette façon conscience de ses pouvoirs et de ses limites.
De même, les records et les réalisations de génies sont pour l'Humanité
les points de repères de ses efforts pour asservir la nature ; c'est là la
source de l'intérêt que chacun de nous porte aux exploits des alpinistes
comme des cosmonautes, par exemple.
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Et nous retrouvons pour conclure cet exposé, l'inspiration de Janet


lorsque H. F. Searles note que les sentiments de réalité que nous donnent
notre propre existence ainsi que l'existence de l'Environnement non
humain sont corrélatifs et nous permettent de donner une valeur à
chacun des membres de la Communauté humaine.
En tous les cas, on ne peut nier que les études que nous venons
brièvement de commenter présentent un point de vue original et commun
aux trois domaines suivants : le comportement des malades
psychotiques, le développement de l'enfant et la psychologie de la personnalité
de l'homme normal. Dans ces trois domaines, la considération de
l'Environnement non humain comme facteur décisif dans la vie psychologique
permet une synthèse très suggestive. On peut regretter que n'y soit
pas situé le rôle du corps dans la vie psychique, et posé le problème
de leurs rapports.

BIBLIOGRAPHIE

Janet (P.). — dévolution de la mémoire el la notion de temps, cours au


Collège de France publié par A. Chahine, Paris, 1927-1928.
Pronko (N. H.). — Textbook of abnormal Psychology , Baltimore, The Williams
and Wilkins Company, 1963 (3e partie).
Searles (H. F.). — Integration and Differentiation in schizophrenia, J. nerv.
mental. Dis., 1959, 129, 542-550.
Searles (H. F.). — The Non-human Environment in normal development and
in schizophrenia, New York, International Universities Press, 1960.

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