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RAPPORTS ET TFE
FOND ET FORME
Rapport / 1
RAPPORT / TFE / TP : LE FOND
"Un rapport n'est pas une collection de photocopies de documents, de commentaires parachutés et
de lieux communs avec un plan pour donner l'illusion de la cohérence. C'est un document de
synthèse qui doit informer le lecteur, quel qu'il soit, ne jamais le barber et mettre en valeur son
auteur finement en évitant absolument toute erreur manifeste dans la forme et le fond.
Normalement (…), plus l'auteur se creuse la tête à la rédaction, plus le lecteur prendra d'intérêt à la
lecture. Le rapport doit en effet mettre en valeur son auteur et non énerver le lecteur. "1
Fond et forme doivent être soignés, car ils restent intimement liés. C'est l'ensemble qui est jugé et
on retiendra plus facilement les lacunes et erreurs que les bonnes idées et commentaires. Il faut
donc construire un tout cohérent.
METHODE
• le plan général
• la taille de chacune des
parties/chapitres/sous-chapitres du plan
• les éléments qui seront discutés dans
chaque partie/chapitre/sous-chapitre
o questions à soulever
o remarques argumentées
o discussions
• les figures et tableaux qui seront discutés dans chaque partie
• l'essentiel des éléments de l'introduction et de la conclusion
• la liste des références bibliographiques
• les éventuelles annexes
Rapport / 2
INTRODUCTION à faire en dernier lieu parce que l'on met toujours " les plus belles fraises sur le
dessus du panier." (F. Giroud)
L’approche, le contexte :
o C’est une entrée en matière qui situe le sujet, elle peut être à dominante
littéraire, historique, artistique, sociologique…
o Il faut éviter les clichés et les banalités
o But = intéresser le lecteur
Il s'agit de valoriser votre sujet en soulignant son importance, sa
dimension, son actualité. Il faut piquer la curiosité du lecteur, le motiver
en lui montrant l'importance de la question pour lui-même,
éventuellement par des chiffres, sans pour autant (donner l'impression
de) vouloir le convaincre. L'humour, l'imprévu, le paradoxe contribuent
quelquefois à capter l'attention du destinataire qui a probablement
d'autres priorités que les vôtres!
La problématique ou explicitation du sujet :
Il s’agit de préciser le cadre de l'exposé mais toujours de façon précise.
L’annonce du plan :
Il s'agit de baliser les différentes parties, éventuellement sous forme de
questions.
CONCLUSION : à faire en dernier lieu car elle doit emporter l'adhésion et mérite donc une attention
toute particulière
La conclusion se divise en deux parties
1) La synthèse : c'est le bilan du développement
Rapport / 3
2) L’élargissement : cela consiste en une nouvelle orientation de la pensée, une nouvelle
piste proposée. Il peut consister en une question ou une citation.
• Conclusion-synthèse : En quelques
lignes vous reprenez l'essentiel d'un
développement. Dans cette formule,
qui doit être un modèle de concision,
il faut éviter d'introduire un nouvel
élément qui serait forcément traité de
manière superficielle. Vous pouvez
toutefois terminer par une question ou achever le dialogue introductif.
• Conclusion-relance : Le texte se termine et l'auteur, par une question, par une action
inattendue, relance une hypothèse, une éventualité qu'il ne dénoue pas. Bref, l'inverse du
conte de fées : rien n'est fait et le lecteur doit imaginer la suite de l'histoire. C'est un peu
frustrant mais cela alimente la conversation et offre l'avantage de ne laisser personne
indifférent. On peut aussi rattacher le texte à une autre œuvre, un thème, une
problématique, plus vastes que lui
• Conclusion-citation : Le texte, ici, se termine par une citation, un proverbe en rapport avec
le sens de l'exposé. C'est un procédé facile, parfois trop ! La citation doit s'appliquer à la
situation décrite ou à l'événement raconté mais elle ne doit pas être en contresens avec le
texte de l'auteur cité. N'oubliez pas de nommer l'auteur et d'insérer l'emprunt dans un
paragraphe qui en établit le lien avec l'ensemble du texte. 2
La conclusion (± 5% de l'ensemble), n'est pas centrée sur un point de détail, c'est sur l'ensemble du
sujet qu'elle porte, ou, en tout cas, sur le point essentiel dégagé.
2
Cfr.supra
Rapport / 4
CAS PARTICULIER DU RAPPORT DE STAGE3
Le but du rapport de stage est de permettre au correcteur d'évaluer l'utilité de votre stage.
Dans la rédaction de votre rapport de stage, vous devez donc montrer que vous avez pu :
• acquérir une connaissance approfondie d’un secteur d’activité
• avoir une vision globale de l’entreprise / sa structure et ses activités.
• approfondir les connaissances d’un métier / découvrir de nouveaux métiers
• assimiler des connaissances pratiques / assimiler des processus
• maîtriser et comprendre les enjeux des missions qu’on vous a confiées
• faire face et résoudre des situations de blocages, de difficulté
• développer des compétences (rigueur, esprit d’équipe, créativité, gestion de projet)
A NE PAS FAIRE :
→ rédiger une conclusion trop courte
→ recourir aux lieux communs ("ce stage m'a beaucoup apporté..., était très
enrichissant… je me suis bien plu…")
→ ne pas la mettre en regard de l'introduction
3
Les éléments principaux sont extraits de, Journal Le Parisien, Etudiant, http://www.parisetudiant.com/ , consulté le 09
mars 2009
Rapport / 5
MINIMUM MINIMORUM ! LES 8 REGLES DE FOND A RESPECTER IMPERATIVEMENT !
Rapport / 6
RAPPORT : LA FORME
Avant même d'être lu, c'est d'abord l'image du rapport ou de tout document écrit volumineux qui
est perçue globalement. Dès le premier abord, il est donc essentiel de séduire son lecteur en lui
donnant envie de le lire. Notamment en soignant la présentation (reliure, couleurs, illustration…).
Voici quelques règles auxquelles doit se soumettre la réalisation de ce type de document.
TON ET STYLE
Réflexion rationnelle et objective → pas d'expression passionnée ou d'états d'âme
Ton impersonnel → on évite le JE ou le NOUS pour les remplacer par des formules
neutres.
Ex : La Commission estime que…, cette solution présente l'avantage de …
En fait, l'action personnelle de l'auteur doit être suffisamment suggérée dans la
description des faits ou des opérations. S'il doit y avoir une intervention directe de
l'auteur, elle doit se cantonner dans la conclusion au moment où il exprime son
jugement.
Style mesuré, retenu et varié. On vise la précision et la concision : aucune ligne ne doit être
gratuite ou décorative
TYPOGRAPHIE
Police : une seule police pour l'ensemble mais que l'on peut décliner, en fonction des
besoins, selon la taille (corps), le niveau (capitale, petite capitale, minuscule), la pente
(normal/italique) ou la graisse (normal/gras)
Corps (taille) : 10, 11 ou 12. On garde les corps plus petits pour les notes de bas de page
ou des effets spéciaux
MISE EN PAGE
Importance des blancs pour une meilleure vision de l'organisation et de la hiérarchisation
du texte
Justification de préférence des 2 côtés à la fois pour un rapport ou un TFE. Justification à
gauche uniquement pour des textes à vocation plus commerciale ou descriptifs, informatifs.
Marges : on compte environ 3 cm, à l'exception de la marge de gauche pour laquelle on
compte 3,5 cm pour la reliure
Interlignages
Simple, jamais double
Pas de lignes "veuves"ou "orphelines" (abandonnées en haut ou en bas
d'une page) → option Word "Eviter veuves et orphelines"
Retraits d'alinéa marqués par 1 ou 2 tabulations
Paragraphes
marqués par 1 ou 2 lignes blanches
pas de paragraphe très court "veuf" ou "orphelin"
pas de titre abandonné en bas de page → option Word "Paragraphes
solidaires"
attention à l'unité de sens du paragraphe
→ un paragraphe ≠ une phrase
→ un paragraphe développe en quelques phrases une idée centrale
Rapport / 7
Fins de chapitre marquées par un saut de page
Titres
6 à 12 mots au maximum si on veut qu'ils soient lus
Le plus proche du texte qu'il introduit
Hiérarchisation visuelle des titres grâce à la typographie :
- majuscules, petites capitales, minuscules soulignées, encadrés, gras,
italique…
- on ne repasse pas aux majuscules quand on a déjà employé des minuscules
Hiérarchisation de la numérotation des titres : lettres, chiffres romains, chiffres
arabes, hiérarchisation numérique ou mixte, les choix sont possibles mais doivent
respecter la logique et une certaine cohérence
EX : Chapitre 1 → I → A → 1. → 1.1 → a) → puces
PAGINATION
Elle doit être visible à livre ouvert et entrouvert
On ne pagine pas la première page d'un document
Recto = impair Verso = pair
La partie des annexes peut faire l'objet d'une pagination séparée, par exemple sous le
format:
Annexes / I (chiffre romain)
TITRAILLE
Titre informatif entre 6 et 10 mots maximum
Alignement des titres principaux à gauche
Pas de soulignement des titres
Numérotation des titres logique et cohérente
Hiérarchisation visuelle correcte des titres
Espace entre numérotation et début du titre
Espace après un titre
Rapport / 8
ILLUSTRATIONS, GRAPHIQUES, TABLEAUX ET LÉGENDES
Toutes les illustrations, graphiques et tableaux doivent figurer dans le sens de lecture du
document (pas de format paysage si le document est en mode portrait)
Ces éléments ne doivent pas être prétextes à du "remplissage"! Leur taille ne devra pas
excéder 1/8 de la page en général
On utilise les outils du traitement de texte pour noter une légende sous l'illustration : cette
légende doit être brève. Si on souhaite y associer une source, celle-ci devra se trouver en
note de bas de page
Les graphiques nécessitent au minimum un titre (taille adéquate, il ne s'agit pas d'un titre de
la table des matières), et des pourcentages. On veillera à ne pas avoir une légende couleur
trop complexe qui passerait très mal en noir et blanc!
Ne pas confondre "notes de bas de page" (qui répond à un appel de note sous forme
de numéro dans le corps du texte) et "en-tête/pied de page" (qui se répétera sur chaque
page du document)
ARTICLE DANS UN DUSSART C., "EDI et ECR: enjeux du pouvoir entre fabricants et
PERIODIQUE
distributeurs", dans Objet direct, juin 1996, pp16-18
4
Voici un exemple de note de bas de page
5
Voir aussi PowerPoint Recherche documentaire
Rapport / 9
ARTICLE DANS UN
GURTNER Jean-Luc, GENOUD Philippe, "Facteurs contextuels dans
OUVRAGE COLLECTIF
l'évolution de la motivation pour le travail scolaire au cours de
l'adolescence", in GALLAND Benoît, BOURGEOIS Etienne (éd.), (Se)
motiver à apprendre, Paris, Presses universitaires de France, 2006,
pp34-46
SITE INTERNET Université Laval. Bibliothèque, Site de la bibliothèque de l'Université
Laval, http://www.bibl.ulaval.ca/doelec, page consultée le 19 février
2010.
Afin d’éviter toute forme de plagiat, il est très important d’indiquer clairement la
provenance de toute information prise dans des sources externes, qu’il s’agisse
de sources imprimées ou encore de pages Web que ce soit :
Selon Klein, marque et publicité se définissent ainsi : «On peut considérer la marque
comme la principale raison d’être de l’entreprise moderne, et la publicité, comme l’un
des véhicules de cette raison d’être dans le monde!»1
___________________________
1
KLEIN Naomi, No logo : la tyrannie des marques, Paris, Actes sud ; Montréal,
Leméac, 2002, p.32.
La publicité ne servait plus à «annoncer l’existence du produit, mais [à] élaborer une
image autour de la version d’une marque particulière d’un produit 1».
___________________________
1
KLEIN Naomi, No logo : la tyrannie des marques, Paris, Actes sud ; Montréal,
Leméac, 2002, p.32.
Rapport / 10
• Attention!
Lorsqu'on introduit une citation par deux points, le point final de la phrase se met avant le
guillemet fermant, et lorsqu'on insère une citation dans la logique de la phrase, le point final
de la phrase se met après le guillemet fermant.
Toute modification d’une citation doit être signalée par des crochets [ ].
«Elles [les œuvres pour la jeunesse] font appel à l’enfant imaginatif, curieux,
rebelle, qui vit en chacun de nous, donnent à notre énergie instinctive une vie
nouvelle et agissent comme une force de changement.»
«Bien que le climat familial des instituts familiaux contribue à en faire des lieux
agréables, il est aussi quelque peu malsain, «l’école ménagère demeur[ant]
fermée sur elle-même et les élèves [étant] isolés».
6
FAYET Michelle, Rédiger sans complexes, Paris, Eyrolles, 2003, p.45
Rapport / 11
ANNEXES
Rapport / 12
MINIMUM MINIMORUM ! LES 10 REGLES DE FORME A RESPECTER IMPERATIVEMENT !
C'est la toute première chose que regardent les correcteurs et les jurys extérieurs !
Rapport / 13
UNE CHECK LIST DETAILLEE EN 11 POINTS
Mise en
page
Typographie "classique" (Arial, Times) de taille 11 ou 12
Marges entre 2,5 cm et 3 cm maximum
Interligne 1,5
Espace plus grand entre 2 paragraphes
Absence de plages vides sur la page : pas de paragraphes veufs ou
orphelins, pas de titres en bas de page
Absence de recto-verso
Pagination typographiée à droite
Pas de répétition de l'auteur ou de titre en pied de page ou en en-
tête de page
Mise en relief (intertitres, exergues, élément important,…)
Saut de page après chaque partie importante
Titraille
Titre informatif entre 6 et 10 mots maximum
Alignement des titres à gauche
Pas de soulignement
Numérotation des titres logique, cohérente et claire
Hiérarchisation visuelle correcte des titres
Espace entre numérotation et début du titre
Espace après un titre
Illustrations
Taille adaptée (1/8 de page en général) : pas de remplissage !
Légende obligatoire sous l'illustration (utiliser les outils Word) +
appel de notes pour donner la source
Source en bas de page
Dans le sens de la lecture (pour les schémas, tableaux, etc.)
Graphiques
Taille (1/8 de page sauf exception) : pas de remplissage !
Titre du graphique + appel de notes pour donner la source
Titres des axes + unités
Pourcentages ou valeurs notés dans le graphique
Légende couleur sur le côté du graphique
Sources
Obligatoires en cas de recours à des sources extérieures ou même
d'inspiration
Utilisées pour références bibliographiques, explications ou renvois à
des annexes
En bas de page à partir d'un appel de note dans le texte (Attention :
ne pas confondre pied de page et bas de page !)
Appel de note et source sur la même page
Rapport / 14
Respect des règles de notation bibliographique
Pas d'adresse URL à "rallonge"!
Annexes
Utilité
Chaque annexe annoncée préalablement dans le développement
via renvoi vers note de bas de page
Sommaire des annexes numérotées, titrées et classées logiquement
Pagination différente du texte, par exemple sous le format "Annexes
/ 1"
Pas de photocopies, documents scannés, soin
Couverture
et page de
garde
Mentions obligatoires : nom, année, institution/entreprise, titre, sous-
titre éventuel, cadre, illustration
Page de garde identique à la couverture, mais sans les illustrations
Table des
matières
NON paginée (page 1 après la table des matières)
Titres numérotés et paginés
Hiérarchisation cohérente
Intitulés clairs, précis, informatifs
MEP soignée : répartition sur l'ensemble de la page (pas de
grandes plages blanches)
Introduction
3 parties donc 3 § minimum : contexte général – explicitation du
sujet ou de la problématique – annonce du plan
Pas de JE / Nous – Ecriture à la 3ème personne
Ton professionnel – pas d'émotion ou de ressenti personnel
MEP soignée : répartition sur l'ensemble de la page (sans toucher à
la taille des caractères ou à l'interlignage !)
Introduction courte aussi pour chaque nouvelle partie
Conclusion
2 parties donc 2 § minimum : synthèse du développement -
élargissement
Lien établi avec l'introduction
MEP soignée : répartition sur l'ensemble de la page (sans toucher à
la taille des caractères ou à l'interlignage !)
Style/Ton
Réflexion rationnelle et objective – Pas d'état d'âme
Pas de JE
Ton mesuré et impersonnel
Précision (chiffres, noms, informations, lieux, dates,…)
Enchainements marqués entre les parties, les paragraphes
Recours aux connecteurs textuels
Argumentation des remarques ou idées personnelles
Syntaxe et orthographe irréprochables
Rapport / 15