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COMMUNICATION ECRITE

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RAPPORTS ET TFE

FOND ET FORME

Rapport / 1
RAPPORT / TFE / TP : LE FOND

"Un rapport n'est pas une collection de photocopies de documents, de commentaires parachutés et
de lieux communs avec un plan pour donner l'illusion de la cohérence. C'est un document de
synthèse qui doit informer le lecteur, quel qu'il soit, ne jamais le barber et mettre en valeur son
auteur finement en évitant absolument toute erreur manifeste dans la forme et le fond.
Normalement (…), plus l'auteur se creuse la tête à la rédaction, plus le lecteur prendra d'intérêt à la
lecture. Le rapport doit en effet mettre en valeur son auteur et non énerver le lecteur. "1

Fond et forme doivent être soignés, car ils restent intimement liés. C'est l'ensemble qui est jugé et
on retiendra plus facilement les lacunes et erreurs que les bonnes idées et commentaires. Il faut
donc construire un tout cohérent.

METHODE

On rédige d'abord (à la main) un plan très détaillé


du rapport qui doit comporter :

• le plan général
• la taille de chacune des
parties/chapitres/sous-chapitres du plan
• les éléments qui seront discutés dans
chaque partie/chapitre/sous-chapitre
o questions à soulever
o remarques argumentées
o discussions
• les figures et tableaux qui seront discutés dans chaque partie
• l'essentiel des éléments de l'introduction et de la conclusion
• la liste des références bibliographiques
• les éventuelles annexes

Ce plan détaillé doit être approuvé par STRUCTURE DU DOCUMENT


l'enseignant correcteur et/ou le maître de 1) COUVERTURE (titre, institution, auteur,
stage avant la rédaction finale. cadre, année, illustration)

Si le plan détaillé est réalisé correctement, la 2) PAGE DE TITRE (qui reprend à


rédaction n'est plus qu'une formalité. l'identique mais sur papier blanc et
sans illustration, les éléments de
couverture)
3) REMERCIEMENT (facultatif)
STRUCTURE DU DOCUMENT
4) TABLE DES MATIÈRES/Sommaire/Table
 Introduction et conclusion toujours des annexes avec pagination
rédigées en dernier lieu
5) INTRODUCTION : on dit le "pourquoi" du
 Plan classique : document en 3 paragraphes minimum
6) DÉVELOPPEMENT en chapitres : on dit
le "comment"
7) CONCLUSION : on récapitule les idées
clés DÉJÀ exposées
8) BIBLIOGRAPHIE
9) ANNEXES
1
Extrait de COURTOIS, F., Guide de la rédaction d'un rapport de stage ou de projet, consulté sur le
site http://www.ensia.inra.fr/~courtois/guiderapports.html , avril 2013

Rapport / 2
INTRODUCTION à faire en dernier lieu parce que l'on met toujours " les plus belles fraises sur le
dessus du panier." (F. Giroud)

L'introduction d'un rapport analytique ou d'un TFE doit comporter 3 parties :

 L’approche, le contexte :
o C’est une entrée en matière qui situe le sujet, elle peut être à dominante
littéraire, historique, artistique, sociologique…
o Il faut éviter les clichés et les banalités
o But = intéresser le lecteur
Il s'agit de valoriser votre sujet en soulignant son importance, sa
dimension, son actualité. Il faut piquer la curiosité du lecteur, le motiver
en lui montrant l'importance de la question pour lui-même,
éventuellement par des chiffres, sans pour autant (donner l'impression
de) vouloir le convaincre. L'humour, l'imprévu, le paradoxe contribuent
quelquefois à capter l'attention du destinataire qui a probablement
d'autres priorités que les vôtres!
 La problématique ou explicitation du sujet :
Il s’agit de préciser le cadre de l'exposé mais toujours de façon précise.
 L’annonce du plan :
Il s'agit de baliser les différentes parties, éventuellement sous forme de
questions.

Voici quelques procédés couramment utilisés :

• Introduction-circonstances : Description ou narration


d'une scène de la vie quotidienne, référence à un
événement de l'actualité : fait divers, publication d'un
livre, sortie d'un film, fait politique,... Partez des
questions : Où ? Quand? Depuis quand ? Comment ?
Qui ? Quoi? Pourquoi ? Dans quel but ? Bien sûr vous
ne répondez pas à toutes et vous vous limitez à
quelques phrases.
• Idée personnelle : Proposez une hypothèse que le texte cherchera à vérifier.
• Citation d'auteur ou affirmation générale : Commencer par une idée communément
admise, une citation, qu'illustrera le texte peut lui donner plus de poids.
• Interpellation directe du lecteur-question : Lancez d'emblée une affirmation osée,
choquante, une question insolite. Vous serez efficace pour autant que la question soit en
rapport avec le contenu de votre texte et que les convenances et le bon goût ne soient pas
blessés.

CONCLUSION : à faire en dernier lieu car elle doit emporter l'adhésion et mérite donc une attention
toute particulière
La conclusion se divise en deux parties
1) La synthèse : c'est le bilan du développement

Rapport / 3
2) L’élargissement : cela consiste en une nouvelle orientation de la pensée, une nouvelle
piste proposée. Il peut consister en une question ou une citation.

Voici quelques modèles typiques. Ils peuvent,


bien sûr, être combinés.

• Conclusion-synthèse : En quelques
lignes vous reprenez l'essentiel d'un
développement. Dans cette formule,
qui doit être un modèle de concision,
il faut éviter d'introduire un nouvel
élément qui serait forcément traité de
manière superficielle. Vous pouvez
toutefois terminer par une question ou achever le dialogue introductif.
• Conclusion-relance : Le texte se termine et l'auteur, par une question, par une action
inattendue, relance une hypothèse, une éventualité qu'il ne dénoue pas. Bref, l'inverse du
conte de fées : rien n'est fait et le lecteur doit imaginer la suite de l'histoire. C'est un peu
frustrant mais cela alimente la conversation et offre l'avantage de ne laisser personne
indifférent. On peut aussi rattacher le texte à une autre œuvre, un thème, une
problématique, plus vastes que lui
• Conclusion-citation : Le texte, ici, se termine par une citation, un proverbe en rapport avec
le sens de l'exposé. C'est un procédé facile, parfois trop ! La citation doit s'appliquer à la
situation décrite ou à l'événement raconté mais elle ne doit pas être en contresens avec le
texte de l'auteur cité. N'oubliez pas de nommer l'auteur et d'insérer l'emprunt dans un
paragraphe qui en établit le lien avec l'ensemble du texte. 2

La conclusion (± 5% de l'ensemble), n'est pas centrée sur un point de détail, c'est sur l'ensemble du
sujet qu'elle porte, ou, en tout cas, sur le point essentiel dégagé.

Faute grave : insérer et développer dans la conclusion de nouveaux arguments.

2
Cfr.supra

Rapport / 4
CAS PARTICULIER DU RAPPORT DE STAGE3

Le but du rapport de stage est de permettre au correcteur d'évaluer l'utilité de votre stage.

Dans la rédaction de votre rapport de stage, vous devez donc montrer que vous avez pu :
• acquérir une connaissance approfondie d’un secteur d’activité
• avoir une vision globale de l’entreprise / sa structure et ses activités.
• approfondir les connaissances d’un métier / découvrir de nouveaux métiers
• assimiler des connaissances pratiques / assimiler des processus
• maîtriser et comprendre les enjeux des missions qu’on vous a confiées
• faire face et résoudre des situations de blocages, de difficulté
• développer des compétences (rigueur, esprit d’équipe, créativité, gestion de projet)

INTRODUCTION du rapport de stage


• Explication des raisons pour lesquelles j'ai choisi ce stage (ce poste, cette
entreprise, ce secteur d'activité)
• Présentation succincte de l'entreprise
• Présentation globale des missions de mon stage
• Annonce du plan
A NE PAS FAIRE :
→ recopier mot pour mot la plaquette de présentation de l'entreprise
→ consacrer toute l'introduction à la présentation de l'entreprise

CONCLUSION du rapport de stage


• Synthèse des éléments essentiels. On veillera notamment à répondre aux
questions suivantes :
o Pourquoi avez-vous choisi ce stage ?
o Avez-vous apprécié ce stage, et pour quelles raisons ?
o Avez-vous été apprécié comme stagiaire et pour quelles raisons ?
o Avez-vous rencontré des difficultés et comment les avez-vous
résolues?
• Elargissement : cette deuxième partie de la conclusion vous permet de vous
interroger sur l’avenir de l’entreprise, sur le service, et de mettre en
perspective votre stage dans votre formation et dans votre projet
professionnel.

A NE PAS FAIRE :
→ rédiger une conclusion trop courte
→ recourir aux lieux communs ("ce stage m'a beaucoup apporté..., était très
enrichissant… je me suis bien plu…")
→ ne pas la mettre en regard de l'introduction
3
Les éléments principaux sont extraits de, Journal Le Parisien, Etudiant, http://www.parisetudiant.com/ , consulté le 09
mars 2009

Rapport / 5
MINIMUM MINIMORUM ! LES 8 REGLES DE FOND A RESPECTER IMPERATIVEMENT !

1. Respect des consignes demandées

2. Introduction suffisante en 3 parties (cfr. consignes).


Disposition harmonieuse et équilibrée sur la page

3. Conclusion suffisante en 2 parties (cfr. consignes).


Disposition harmonieuse et équilibrée sur la page

4. Explications précises, détaillées et suffisantes pour un


lecteur extérieur

5. Analyses fouillées allant au-delà du superficiel

6. Propos réfléchis, réalistes et argumentées (non intuitifs


ou inventés)

7. Analyse structurée : faits, analyses, améliorations


éventuelles

8. Ton professionnel. Analyse et observation externe. Pas


de ressenti ou d'émotions personnelles

Rapport / 6
RAPPORT : LA FORME

Avant même d'être lu, c'est d'abord l'image du rapport ou de tout document écrit volumineux qui
est perçue globalement. Dès le premier abord, il est donc essentiel de séduire son lecteur en lui
donnant envie de le lire. Notamment en soignant la présentation (reliure, couleurs, illustration…).
Voici quelques règles auxquelles doit se soumettre la réalisation de ce type de document.

TON ET STYLE
 Réflexion rationnelle et objective → pas d'expression passionnée ou d'états d'âme
 Ton impersonnel → on évite le JE ou le NOUS pour les remplacer par des formules
neutres.
Ex : La Commission estime que…, cette solution présente l'avantage de …
En fait, l'action personnelle de l'auteur doit être suffisamment suggérée dans la
description des faits ou des opérations. S'il doit y avoir une intervention directe de
l'auteur, elle doit se cantonner dans la conclusion au moment où il exprime son
jugement.
 Style mesuré, retenu et varié. On vise la précision et la concision : aucune ligne ne doit être
gratuite ou décorative

TYPOGRAPHIE
 Police : une seule police pour l'ensemble mais que l'on peut décliner, en fonction des
besoins, selon la taille (corps), le niveau (capitale, petite capitale, minuscule), la pente
(normal/italique) ou la graisse (normal/gras)
 Corps (taille) : 10, 11 ou 12. On garde les corps plus petits pour les notes de bas de page
ou des effets spéciaux

MISE EN PAGE
 Importance des blancs pour une meilleure vision de l'organisation et de la hiérarchisation
du texte
 Justification de préférence des 2 côtés à la fois pour un rapport ou un TFE. Justification à
gauche uniquement pour des textes à vocation plus commerciale ou descriptifs, informatifs.
 Marges : on compte environ 3 cm, à l'exception de la marge de gauche pour laquelle on
compte 3,5 cm pour la reliure
 Interlignages
 Simple, jamais double
 Pas de lignes "veuves"ou "orphelines" (abandonnées en haut ou en bas
d'une page) → option Word "Eviter veuves et orphelines"
 Retraits d'alinéa marqués par 1 ou 2 tabulations
 Paragraphes
 marqués par 1 ou 2 lignes blanches
 pas de paragraphe très court "veuf" ou "orphelin"
 pas de titre abandonné en bas de page → option Word "Paragraphes
solidaires"
 attention à l'unité de sens du paragraphe
→ un paragraphe ≠ une phrase
→ un paragraphe développe en quelques phrases une idée centrale

Rapport / 7
 Fins de chapitre marquées par un saut de page
 Titres
 6 à 12 mots au maximum si on veut qu'ils soient lus
 Le plus proche du texte qu'il introduit
 Hiérarchisation visuelle des titres grâce à la typographie :
- majuscules, petites capitales, minuscules soulignées, encadrés, gras,
italique…
- on ne repasse pas aux majuscules quand on a déjà employé des minuscules
 Hiérarchisation de la numérotation des titres : lettres, chiffres romains, chiffres
arabes, hiérarchisation numérique ou mixte, les choix sont possibles mais doivent
respecter la logique et une certaine cohérence
EX : Chapitre 1 → I → A → 1. → 1.1 → a) → puces

 Mise en valeur d'un mot ou d'une portion de texte


Comment?
 Dans l'ordre de lisibilité : gras dans le même corps → italique → lettres capitales →
lettres en petites capitales
 Mais aussi : modification de la marge, utilisation d'encadrés, changement de couleur
 Stimulants à la lecture :
- Intertitres, en particulier s'ils sont interrogatifs
- Lettrines et symboles en début de paragraphe
- Blancs entre paragraphes
 Illustrations
 = tableau, figure, photo, dessin, graphique …
 Légendes obligatoires : elles sont lues davantage que les textes
 Numérotation à part dans la table des matières
 Le plus près possible du texte qui s'y réfère
 Un tableau sera plus facile à lire verticalement dans un corps inférieur à celui du
texte que renversé dans un corps égal

PAGINATION
 Elle doit être visible à livre ouvert et entrouvert
 On ne pagine pas la première page d'un document
 Recto = impair Verso = pair
 La partie des annexes peut faire l'objet d'une pagination séparée, par exemple sous le
format:
Annexes / I (chiffre romain)

TITRAILLE
 Titre informatif entre 6 et 10 mots maximum
 Alignement des titres principaux à gauche
 Pas de soulignement des titres
 Numérotation des titres logique et cohérente
 Hiérarchisation visuelle correcte des titres
 Espace entre numérotation et début du titre
 Espace après un titre

Rapport / 8
ILLUSTRATIONS, GRAPHIQUES, TABLEAUX ET LÉGENDES
 Toutes les illustrations, graphiques et tableaux doivent figurer dans le sens de lecture du
document (pas de format paysage si le document est en mode portrait)

 Ces éléments ne doivent pas être prétextes à du "remplissage"! Leur taille ne devra pas
excéder 1/8 de la page en général

 On utilise les outils du traitement de texte pour noter une légende sous l'illustration : cette
légende doit être brève. Si on souhaite y associer une source, celle-ci devra se trouver en
note de bas de page

 Les graphiques nécessitent au minimum un titre (taille adéquate, il ne s'agit pas d'un titre de
la table des matières), et des pourcentages. On veillera à ne pas avoir une légende couleur
trop complexe qui passerait très mal en noir et blanc!

NOTES DE BAS DE PAGES


 La note de bas de page est signalée dans le texte par un "appel de note" (généralement un
petit chiffre)
 Le texte de la note se trouve sur la même page que celle où se trouve le mot avec l'appel de
notes, dans la même police -mais dans un corps plus petit- et séparé du reste du texte par
une ligne horizontale de quelques centimètres4
 A utiliser pour des références bibliographiques, des explications (de sigles, de mots, de
mises en contexte…) ou encore des renvois à des annexes (Cfr annexe N°…, p….)

Ne pas confondre "notes de bas de page" (qui répond à un appel de note sous forme
de numéro dans le corps du texte) et "en-tête/pied de page" (qui se répétera sur chaque
page du document)

BIBLIOGRAPHIE ET RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES5


 La bibliographie reprend l'ensemble des ouvrages, articles, sites internet consultés pour le
travail. C'est la garantie d'un travail sérieux. Vous ne pouvez jamais avancer quelque
chose qui ne soit pas de vous sans citer votre source en bas de page !
 La bibliographie apparaît en fin de document
 Le classement :
o D'abord les ouvrages, puis les articles et enfin les sites internet
o Ordre alphabétique des noms des auteurs, en commençant
par les ouvrages anonymes le cas échéant
o Pour un même auteur, ordre chronologique d'édition
 Les références seront notées de cette façon :

OUVRAGE WESTPHALEN Marie-Hélène, Communicator, Paris, Dunod, 2004

ARTICLE DANS UN DUSSART C., "EDI et ECR: enjeux du pouvoir entre fabricants et
PERIODIQUE
distributeurs", dans Objet direct, juin 1996, pp16-18

4
Voici un exemple de note de bas de page
5
Voir aussi PowerPoint Recherche documentaire

Rapport / 9
ARTICLE DANS UN
GURTNER Jean-Luc, GENOUD Philippe, "Facteurs contextuels dans
OUVRAGE COLLECTIF
l'évolution de la motivation pour le travail scolaire au cours de
l'adolescence", in GALLAND Benoît, BOURGEOIS Etienne (éd.), (Se)
motiver à apprendre, Paris, Presses universitaires de France, 2006,
pp34-46
SITE INTERNET Université Laval. Bibliothèque, Site de la bibliothèque de l'Université
Laval, http://www.bibl.ulaval.ca/doelec, page consultée le 19 février
2010.

NOTES DE COURS BOTHY Martine, 2019, Maitrise de la langue [document PDF]


Support de cours : Information et communication professionnelles,
Ecole Supérieure des Affaires, Namur, année académique 2019-
2020

LES SOURCES : EVITER LE PLAGIAT

Afin d’éviter toute forme de plagiat, il est très important d’indiquer clairement la
provenance de toute information prise dans des sources externes, qu’il s’agisse
de sources imprimées ou encore de pages Web que ce soit :

 quand on fait référence à l'idée, à l'opinion ou à la théorie d'une autre


personne
 quand on utilise des données, des graphiques, des illustrations, etc. originaux
 quand on cite textuellement les paroles de quelqu'un ou des extraits de documents écrits
 quand on les exprime en d'autres mots.

INTRODUCTION D'UNE CITATION


2 manières possibles :

• Utiliser une phrase d’introduction et les deux points ( : )

Selon Klein, marque et publicité se définissent ainsi : «On peut considérer la marque
comme la principale raison d’être de l’entreprise moderne, et la publicité, comme l’un
des véhicules de cette raison d’être dans le monde!»1
___________________________
1
KLEIN Naomi, No logo : la tyrannie des marques, Paris, Actes sud ; Montréal,
Leméac, 2002, p.32.

• Insérer la citation dans la logique de la phrase

La publicité ne servait plus à «annoncer l’existence du produit, mais [à] élaborer une
image autour de la version d’une marque particulière d’un produit 1».
___________________________
1
KLEIN Naomi, No logo : la tyrannie des marques, Paris, Actes sud ; Montréal,
Leméac, 2002, p.32.

Rapport / 10
• Attention!
Lorsqu'on introduit une citation par deux points, le point final de la phrase se met avant le
guillemet fermant, et lorsqu'on insère une citation dans la logique de la phrase, le point final
de la phrase se met après le guillemet fermant.

Modification d'une citation

Toute modification d’une citation doit être signalée par des crochets [ ].

• Ajout d’un ou des mot(s)


Il peut être utile dans certains cas d’ajouter des mots à la citation pour :
o donner des explications sur un terme;
o donner des renseignements supplémentaires;
o indiquer que vous avez mis certains mots de la citation en évidence.
On met l’ajout à la citation entre crochets.

«Elles [les œuvres pour la jeunesse] font appel à l’enfant imaginatif, curieux,
rebelle, qui vit en chacun de nous, donnent à notre énergie instinctive une vie
nouvelle et agissent comme une force de changement.»

• Modification d’une partie de la citation


o Il arrive qu’on doive modifier une citation pour préserver sa cohérence syntaxique.
o Les modifications sont généralement apportées aux pronoms, aux déterminants et
aux terminaisons des verbes.
o On met la modification entre crochets [ ].
o Il ne faut pas abuser des modifications, car on risque d’alourdir la citation. S’il y en a
trop, il est préférable d’introduire la citation par une courte phrase et deux points ( : ).

«Bien que le climat familial des instituts familiaux contribue à en faire des lieux
agréables, il est aussi quelque peu malsain, «l’école ménagère demeur[ant]
fermée sur elle-même et les élèves [étant] isolés».

• Omettre une partie de la citation


Lorsqu’une citation est trop longue ou encore qu’une partie de cette citation n’est pas utile
pour ce que l’on veut démontrer, on peut tout simplement laisser de côté la partie superflue.
On utilise les points de suspension entre crochets […] pour remplacer la partie retranchée
de la citation.

«Signe de l’axe économique et culturel nord-sud, le baseball connaît à compter


de 1876 une popularité remarquable […] Mais c’est le hockey qui […] occupe
le devant de la scène […].»

Faire mention de la source d'une citation : classique ou auteur-date?

• Notes en bas de page : méthode classique


On peut mentionner la source dans des notes en bas de page : méthode classique surtout
utilisée en arts, lettres, philosophie et histoire. Voici un exemple6

• Insertion de la source dans le texte : méthode auteur-date-page (format APA)


On peut insérer la source dans le texte du travail lui-même (Fayet, 2003, p.45) : méthode
surtout utilisée en sciences naturelles, génie, sciences sociales, éducation, gestion et
linguistique mais qui tend à se généraliser.

6
FAYET Michelle, Rédiger sans complexes, Paris, Eyrolles, 2003, p.45

Rapport / 11
ANNEXES

 On doit toujours se poser la question de la nécessité de leur présence


• Une annexe, par définition, ne doit pas obligatoirement être lue pour
pouvoir comprendre le rapport. C'est fondamental.
• Une annexe permet au lecteur, s'il le désire, d'obtenir un supplément
d'information sur un sujet précis
• Documents dont la présence au cœur du texte aurait inutilement alourdi la
lecture OU documents précis et utiles mais non essentiels à la compréhension
globale du document
Ex: schémas techniques, listings, photos, notices, plaquettes, règlements, tableaux,
chiffres…
 Une annexe doit toujours être citée dans le texte en signalant (en note de bas de page)
à quel endroit elle se trouve, sinon elle ne sera pas consultée. Tout document annexé
doit donc faire l'objet d'un renvoi dans le corps du texte qui justifie sa présence :
le but n'est pas de faire du "volume".
 Pagination en chiffres romains ou sous le format "Annexes / N° page en chiffre arabe"
 Présence dans le sommaire des annexes numérotées, TITRÉES et classées
logiquement
 Pas de photocopies! Les documents doivent être scannés

Rapport / 12
MINIMUM MINIMORUM ! LES 10 REGLES DE FORME A RESPECTER IMPERATIVEMENT !

1. Page de couverture "agréable à regarder" reprenant tous


les éléments obligatoires
2. Table des matières non paginée avec titres numérotés et
renvoi à la pagination
3. Typographie "classique" (Arial, Times, Calibri) de taille
11, interligne 1,5, marges 2,5 à 3cm

4. Absence de grande plage vide sur les pages

5. Absence de titres en bas de page. Pas de lignes veuves


ou orphelines
6. Illustrations sur 1/8 de page AVEC légende (1/4 en cas
de graphique)

7. Mention des sources + renvoi vers la bibliographie

8. MEP très soignée (pas de blancs, pas de remplissage,


titraille cohérente, choix des couleurs, qualité des
reproductions ou des photos,…)

9. Pagination entièrement dactylographiée

10. Références bibliographiques rédigées dans les règles

Sans oublier une orthographe et une syntaxe irréprochables…

C'est la toute première chose que regardent les correcteurs et les jurys extérieurs !

Rapport / 13
UNE CHECK LIST DETAILLEE EN 11 POINTS

Mise en
page
 Typographie "classique" (Arial, Times) de taille 11 ou 12
 Marges entre 2,5 cm et 3 cm maximum
 Interligne 1,5
 Espace plus grand entre 2 paragraphes
 Absence de plages vides sur la page : pas de paragraphes veufs ou
orphelins, pas de titres en bas de page
 Absence de recto-verso
 Pagination typographiée à droite
 Pas de répétition de l'auteur ou de titre en pied de page ou en en-
tête de page
 Mise en relief (intertitres, exergues, élément important,…)
 Saut de page après chaque partie importante
Titraille
 Titre informatif entre 6 et 10 mots maximum
 Alignement des titres à gauche
 Pas de soulignement
 Numérotation des titres logique, cohérente et claire
 Hiérarchisation visuelle correcte des titres
 Espace entre numérotation et début du titre
 Espace après un titre

Illustrations
 Taille adaptée (1/8 de page en général) : pas de remplissage !
 Légende obligatoire sous l'illustration (utiliser les outils Word) +
appel de notes pour donner la source
 Source en bas de page
 Dans le sens de la lecture (pour les schémas, tableaux, etc.)
Graphiques
 Taille (1/8 de page sauf exception) : pas de remplissage !
 Titre du graphique + appel de notes pour donner la source
 Titres des axes + unités
 Pourcentages ou valeurs notés dans le graphique
 Légende couleur sur le côté du graphique
Sources
 Obligatoires en cas de recours à des sources extérieures ou même
d'inspiration
 Utilisées pour références bibliographiques, explications ou renvois à
des annexes
 En bas de page à partir d'un appel de note dans le texte (Attention :
ne pas confondre pied de page et bas de page !)
 Appel de note et source sur la même page

Rapport / 14
 Respect des règles de notation bibliographique
 Pas d'adresse URL à "rallonge"!
Annexes
 Utilité
 Chaque annexe annoncée préalablement dans le développement
via renvoi vers note de bas de page
 Sommaire des annexes numérotées, titrées et classées logiquement
 Pagination différente du texte, par exemple sous le format "Annexes
/ 1"
 Pas de photocopies, documents scannés, soin
Couverture
et page de
garde
 Mentions obligatoires : nom, année, institution/entreprise, titre, sous-
titre éventuel, cadre, illustration
 Page de garde identique à la couverture, mais sans les illustrations
Table des
matières
 NON paginée (page 1 après la table des matières)
 Titres numérotés et paginés
 Hiérarchisation cohérente
 Intitulés clairs, précis, informatifs
 MEP soignée : répartition sur l'ensemble de la page (pas de
grandes plages blanches)
Introduction
 3 parties donc 3 § minimum : contexte général – explicitation du
sujet ou de la problématique – annonce du plan
 Pas de JE / Nous – Ecriture à la 3ème personne
 Ton professionnel – pas d'émotion ou de ressenti personnel
 MEP soignée : répartition sur l'ensemble de la page (sans toucher à
la taille des caractères ou à l'interlignage !)
 Introduction courte aussi pour chaque nouvelle partie
Conclusion
 2 parties donc 2 § minimum : synthèse du développement -
élargissement
 Lien établi avec l'introduction
 MEP soignée : répartition sur l'ensemble de la page (sans toucher à
la taille des caractères ou à l'interlignage !)
Style/Ton
 Réflexion rationnelle et objective – Pas d'état d'âme
 Pas de JE
 Ton mesuré et impersonnel
 Précision (chiffres, noms, informations, lieux, dates,…)
 Enchainements marqués entre les parties, les paragraphes
 Recours aux connecteurs textuels
 Argumentation des remarques ou idées personnelles
 Syntaxe et orthographe irréprochables

Rapport / 15

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