UBA - CNBA - Département de Français - Examen de Cinquième Année - 2015 Nom de L'élève Et Cours: .. Sujet: 2

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UBA - CNBA - Département de français - Examen de cinquième année – 2015

Nom de l’élève et cours : ………………………………………………………….. Sujet : 2


1-COMPRÉHENSION DE L’ÉCRIT (10 p.)
Lisez attentivement le texte ci-dessous et dites si les affirmations sont vraies (V), fausses (F) ou on ne sait pas (?).
Transcrivez l’énoncé qui justifie votre choix, si possible. (1 p. par réponse correcte)|
«Lamb», Yared Zeleke et les couleurs de la peau en Éthiopie
Par Siegfried Forster Publié le 30-09-2015 Modifié le 30-09-2015 à 16:19
Yared Zeleke, réalisateur éthiopien de «Lamb».Siegfried Forster / RFI
À l'âge de 36 ans, il est entré cette année dans l’histoire du cinéma comme le réalisateur du premier long métrage
éthiopien projeté dans le cadre de la sélection officielle du Festival de Cannes : « Je n’ai jamais vécu cela dans toute
ma vie. C’était incroyable », se souvient Yared Zeleke, né à Addis-Abeba, mais formé au cinéma à New York. Son film Lamb sort ce
mercredi 30 septembre dans les salles en France. Entretien.
RFI : L’histoire de Lamb se déroule en Ethiopie à travers l'histoire d'un enfant de 9 ans qui perd sa mère, sa maison et qui est
forcé de quitter aussi sa région natale tandis que son père se retrouve obligé de chercher seul du travail ailleurs. Votre film
montre un enfant qui est en train de commencer une nouvelle vie. Y a-t-il une partie personnelle dans cette histoire
universelle ?
Yared Zelek : Ce n’est pas une histoire éthiopienne ou africaine. Mon intention était de raconter l’histoire d’un enfant. L’histoire se
déroule dans une ferme, à la campagne. Moi, j’ai grandi en ville. Le garçon adore faire la cuisine. Moi, pas du tout. Donc, il y a une très
grande part d’imagination dans cette histoire à l’écran. Malgré tout cela, le sujet du film, c’est aussi l’histoire de ma vie. J’ai grandi en
Éthiopie pendant la guerre, quand il y avait un chaos politique et la pauvreté. Mais, j’ai vécu une enfance magnifique. J’ai été élevé par
ma grand-mère, mes voisins et mes parents. Mon enfance était un petit peu comme un conte. Et quand j’avais 10 ans, j’ai été obligé
de quitter cette enfance. J’ai été séparé de toutes les personnes que je connaissais et aimais. C’était une expérience traumatisante.
C’est la partie personnelle de l’histoire.
Quel est pour vous le sujet principal du film ?
Le sujet et l’histoire du film portent sur l’expérience d’une perte et comment un enfant arrive à gérer une perte. Pour cela, je suis
tellement heureux que des gens de partout puissent se relier à cette histoire. Mais l’histoire n’est pas seulement triste. La vie n’est
jamais qu’une seule chose. Comme l’histoire est universelle, mais aussi éthiopienne, c’est merveilleux, magique et plein d’amour.
C’était ça mon enfance.
Vous insistez beaucoup sur les visages et les paysages. Votre mise en lumière est aussi particulière. Comment définiriez-
vous votre façon de filmer ?
Ma directrice de photographie pour ce film était Josée Deshaies [la directrice de photographie attitrée du réalisateur Bertrand Bonello,
NDLR]. En amont, on avait beaucoup de discussions sur la question de comment aborder ce film. Pendant le tournage, il fallait sans
cesse ajuster, parce qu’on tournait en Éthiopie, à la campagne. Et l’Éthiopie est aussi grande que la France, l’Espagne et le Portugal
ensemble, avec beaucoup de montagnes et pas beaucoup de routes. Nous avons tourné dans des endroits vraiment très ruraux, où
les gens ne savent même pas ce que le tournage d’un film veut dire. Nous avons travaillé avec des acteurs locaux. En plus, nous, les
Éthiopiens, nous avons une très grande variété de couleurs de peau, de très foncée jusqu’à très claire. Comme nous n’avons pas
souvent eu l’électricité, nous avons utilisé beaucoup de lumière naturelle. Il fallait être très astucieux.
Par exemple ?
Il y avait par exemple une hutte construite par la décoratrice française Laurence Brenguier. C’était vraiment un cauchemar de filmer
des Africains dotés d’une couleur de peau très noire sous un soleil africain radieux. C’était un grand défi. Après, il fallait tourner des
scènes à l’intérieur avec différentes facettes de couleurs de peau. Nous avons réussi grâce à Josée Deshaies et à beaucoup de
discussions et d’expérimentations.
En Éthiopie, il y a une quinzaine de salles de cinéma et environ trois millions de billets vendus chaque année. Tourner et
produire aujourd’hui un film de cinéma en Éthiopie, qu’est-ce que cela représente ?
Les acteurs ont très envie de voir leur image sur un grand écran. Alors, de plus en plus de gens tournent des films. La culture
éthiopienne est une culture qui adore faire des références à sa propre culture. Les Éthiopiens sont prêts à regarder des films
éthiopiens, même si ce sont des films avec un très petit budget. Il n’y a pas d’institution pour soutenir cela d’une manière financière.
Comme c’est un pays en développement, l’argent n’est pas forcément attribué à la culture. Il y a d’autres priorités. Donc, on est obligé
de chercher des fonds privés ou l’argent en dehors de l’Afrique, par exemple en Europe ou au Moyen-Orient. La situation est assez
difficile, avec plein de défis à relever pour réaliser des films avec un niveau international. J’espère que ce film ouvrira des portes,
j’aimerais bien y contribuer.
Avez-vous déjà une idée pour un prochain film ?
Oui, une idée en Éthiopie et une deuxième idée pour un film qui aura lieu dans le monde occidental, par exemple à Paris ou à New
York. Je travaille sur les deux. Et tous les deux sont complètement différents, mais aussi par rapport à Lamb. C’est difficile à décrire,
mais j’appelle ça un dialogue dansant entre le monde ancien et le monde nouveau.
► Cette interview inédite avait eu lieu lors du 68e Festival de Cannes.
http://www.rfi.fr/afrique/20150930-interview-lamb-yared-zeleke-couleurs-peau-ethiopie
V F ?
1.Le document a été tiré d’un site virtuel éthiopien.
2.L’article présente le premier long métrage de Yared Zeleke.
3.Le film raconte la biographie du jeune cinéaste.
4.Seulement les Éthiopiens pourront comprendre Lamb.
5.Yared Zeleke a eu une formation cinématographique internationale.
6.Il y a beaucoup d’appuie officiel pour le cinéma en Éthiopie.
7.Les acteurs de Lamb étaient des professionnels.
8.Les éthiopiens aiment leur cinéma.
9.Le tournage du film a été simple.
10.Le prochain film de Yared Zeleke va opposer une histoire éthiopienne et une histoire
occidentale.
2- VERIFICATION GRAMMATICALE ET LEXICALE (15 p.)
Deux amis se retrouvent sur le chat. Complétez leur conversation électronique :

NETIQUETTE OPTIONS CHATTEZ CANAUX AIDE MODÉRATEUR

*** ami : Salut ! Ça va bien ? Ton week-end ? Tu .................................... (faire) quelque chose d’intéressant?
>>> vous : Salut mon ami ! Oui !! Je .................................... (voir) le film « Lamb », c’est un film qui
........................................... (réaliser) par Yared Zelebe, un réalisateur éthiopien ................ je ne connaissais pas ! Lors du
Festival de Cannes en mai de cette année, un journaliste de RFI l’ ........................................ (interviewer). Le film
..................................... (sortir) le 30 septembre, et il ................................. (obtenir) neuf nominations 
*** ami : Ah oui ! Je ....................................... (lire) les critiques. C’est le journal Le Parisien ............. a donné la note
moyenne la plus élevée.
>>> vous : Un de mes amis me .......................................... (dire déjà) qu’il était très bon. Et je
.............................................. (suivre) ses conseils. Ah ! Tu sais que quand je ................................ (se diriger) vers l’entrée
du cinéma, j’ai retrouvé Émeline !! Elle m’ ................................. (donner) son numéro de portable que je
........................................ (perdre) quand on m’a volé. Tu te rappelles ?
*** ami : Oui ! C’est moi ............. vous a présentés ;-) Après tu me raconteras en détail ! Je dois me mettre au travail,
bye !
>>> vous : Bye !

3-EXPRESSION ECRITE (15 p.)


Vous travaillez pour le magazine Studio Ciné. Rédigez la fiche de présentation d’un film de votre choix (synopsis).

Film : .......................................................................................................................................................................................
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4-COMPRÉHENSION DE L’ORAL (10 p.)


Écoutez l’enregistrement et dites si les affirmations suivantes sont vraies (V), fausses (F) ou si on ne sait pas (?).

V F ?
1-On entend les témoignages des spectateurs à la sortie du cinéma.
2-Il s’agit d’une émission radiophonique hebdomadaire.
3-Les propos recueillis par Lucie Danton seront publiés sous la rubrique
Cinéma d’un journal.
4-La première dame a regardé un film avec son fils.
5-Elle a trouvé le film touchant.
6-L’homme qui a vu Pluie sur la ville a trouvé son intrigue invraisemblable.
7-Il préfère le genre drame-policier.
8-La femme qui a vu Double vie a choisi de voir ce film pour son acteur Jean
Dupré.
9-Juliette Allioche joue le rôle d’une bourgeoise de trente ans dans le film La
dame de l’Orient Express.
10-Les spectateurs conseillent de voir deux des quatre films.

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