Contribution À L'amélioration Continue - GAR - Doha Erguiti
Contribution À L'amélioration Continue - GAR - Doha Erguiti
Contribution À L'amélioration Continue - GAR - Doha Erguiti
Réaliser à :
Soutenu le : 12/08/2022
Dédicaces
Du profond de mon cœur, je dédie ce travail à tous ceux qui me sont chers :
À mes chers parents, DIOUANI Aziza et ERGUITI Messaoud, que nulle dédicace ne
puisse exprimer mes sincères sentiments, Pour leurs patiences illimitées, leur encouragement
continu, leur aide, en témoignage de mon profond amour et respect pour leurs grands
sacrifices.
À mes chers frères, Niamat-allah et Mohamed Assim, pour tous les moments que nous
avons partagés, et tous les obstacles que nous avons surmontés ensemble.
À mes grands-parents et ceux qui ont partagé avec moi tous les moments d’émotion lors de
la réalisation de ce travail. Ils m’ont chaleureusement supporté et encouragé tout au long de
mon parcours.
À tous mes amis qui m’ont toujours encouragé, mes collègues de stage avec qui j’ai passé
des beaux moments, à qui je souhaite plus de succès.
À tous mes professeurs, votre collaboration et votre aide m’ont été très précieux.
MERCI !
Remerciements
Au terme de mon projet de fin d’études, je tiens à adresser mes sincères remerciements à tout
l’EHEB en particulier :
la société GAR pour son accueil, sa confiance, la gentillesse et la patience qu’il a manifestées
à mes égards durant ce stage, pour le temps qu’il m’a consacré et pour les précieuses
informations et conseils qu’il m’a prodigués, pour l’hospitalité dont il a fait preuve envers
moi.
encadrent académique qui n’a ménagé aucun effort pour m’offrir conseils et orientations
Je ne pourrai citer toutes les personnes qui m’ont aidé à réaliser ce travail dans les
meilleures conditions, j’espère que ceux dont le nom n’apparait pas dans cette page mais qui
ont contribué de près ou de loin à la réussite de mon projet trouveront dans ce rapport la
Enfin, je tiens à exprimer toute ma gratitude aux membres du jury qui m’ont honoré de
leur présence.
Enfin, nous avons réussi à réaliser le projet KAIZEN qui encadre les 2 goulots pré-
identifiés : KAI1 & KAI2, en dépassent les objectifs fixés dans notre charte de projet.
Firstly, it deals with the framework and means of developing the project. Then, through the
study of the existing situation, it attempts to give a picture, as faithful as possible, of the
current state of affairs. Then, it presents various proposals for improvement while
highlighting the gains that will be generated by each proposed improvement.
Finally, we succeeded in carrying out the Kaizen project which frames the two pre-
identified bottlenecks: KAI1 & KAI2, exceeding the objectives set in our project charter.
Conclusion ................................................................................................................. 81
Liste des figures
Figure 1 : Processus de fabrication de maquereaux
Figure 2 : Processus de fabrication de thon
Figure 3 : Nombre des boîtes produites 2021-2022
Figure 4 : Acteurs de projet
Figure 5 : Diagramme ISHIKAWA (6M)
Figure 6 : Plan de la zone de poisson - GAR
Figure 7 : Plan de l'unité de poisson actuel - Diagramme de Spaghetti
Figure 8 : Diagramme de Spaghetti actuel - zone de lavage et salage
Figure 9 : Diagramme de Spaghetti actuel - Zone de pré-cuisson et d'égouttage
Figure 10 : Diagramme de Spaghetti actuel - Zone de grattage et mise en boite
Figure 11 : Diagramme de Spaghetti actuel - Zone de jutage, sertissage et lavage
Figure 12 : Plan d'unité de poisson proposé - Digramme de Spaghetti
Figure 13 : Zone de lavage & salage proposé - Diagramme de Spaghetti
Figure 14 : Zone de grattage et mise en boite proposé - Diagramme de Spaghetti
Figure 15 : Diagramme Pareto (Pourcentage de non-conformité)
Figure 16 : VSM actuel (1.7 kg ZAKIA)
Figure 17 : Analyse des causes (ISHIKAWA 6M)
Figure 18 : VSM proposé (1.7 kg ZAKIA)
Figure 19 : Panneaux accès interdit à la zone de réception – Unité de poisson
Figure 20 : Fermeture de porte de vestiaire
Figure 21 : Cuiseur statique de poisson avant maintenance
Figure 22 : Cuiseur statique de poisson après maintenance
Figure 23 : Pourcentage de conformité des exigences (Avant-Après)
Figure 24 : Diagramme de GANTT
Figure 25: Schématisation de cycle de production (Lot 2106)
Figure 26 : Grilles de maquereau en chambre positive (10°C)
Figure 27 : Histogramme d'évaluation des Quick-Wins (KAI1&KAI2)
Figure 28 : Réalisation de VSM futur (FMHV, lots : 2106)
Figure 28 : Plan d'application du principe FIFO à la zone d'égouttage
Liste des tableaux
Dans le secteur des pêches, la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits est étroitement
liée à l’amélioration des conditions d’hygiène et de manipulation des produits à tous les
niveaux de la filière. En outre, valoriser la matière première et assurer l’approvisionnement
des unités de traitement des produits halieutiques en matière première salubre; permet
d’améliorer la qualité sanitaire et assurer la salubrité des produits halieutiques frais et
transformés; et bien réduire les pertes occasionnées par les produits de qualité non conforme.
Pour mener à bien notre projet, nous avons suivi une démarche basée sur des observations
scrupuleuses de toutes les étapes constituant le processus de fabrication. Afin de tirer les
écarts et les problèmes de performance pour ensuite déployer des actions d’amélioration.
Dans ce contexte, une démarche qualité a été conduite. Tout d’abord, un diagnostic qualité
d’après le guide de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP Vol.7
(Poisson, mollusques et crustacés en conserves appertisés) a été mené en vue de regrouper des
éléments objectifs pour mesurer le pourcentage de conformité de l’unité de poisson et choisir
les axes de progrès avantageux. Enfin, et c’est sur la base de ces carences que nous avons été
amené à proposer les modifications et actions jugés bénéfiques pour la société encadrer par un
projet Kaizen.
1
Le présent rapport est constitué de quatre chapitres :
2
Chapitre 1 : Présentation du cadre général du projet
I. Présentations de l’entreprise
1. Présentation de GAR
Historique de la société
Année Événement
1995 Création de la société
1999 Obtention de l’agrément
2011 Installation du nouveau système d’information SAGE
3
2. Les produits de ZAKIA
Poisson
Zakia boite métallique – 85g
Zakia boite métallique à la sauce tomate – 85g
Zakia boite métallique – 400g
Zakia boite métallique – 1.7kg
Crème
Zakia sac en papier – 5kg
pâtissière
Levure
Zakia sac en papier – 5kg
pâtissière
Amidon de
Zakia sac en papier – 5kg
mais
4
3. Fiche descriptive des produis de poisson
Filet de maquereaux
Dénomination
Filet de maquereaux à l’huile végétale 2kg
produit
5
Sucres 0g
Sel 0,03g
Céréales contenant Gluten Absence
Crustacés et produits à base de crustacés Absence
Œufs et produits à base d'œufs Absence
Poissons et produits à base de poissons Présence
Arachides et produits à base d'arachides Absence
Soja et produits à base de soja Absence
Lait et produit à base de lait Absence
Allergènes Fruits à coques Absence
Céleri et produits à base de céleri Absence
Moutarde et produits à base de moutarde Absence
Sésame et produits à base de sésame Absence
Anhydride sulfureux et sulfites Absence
Lupin et produits à base de lupin Absence
Mollusques et produits à base de Peut contenir des traces des
mollusques mollusques
Emballage Emballage Primaire Boites métalliques de 2kg
Produit Emballage secondaire Caisse carton
N° de Lot La date de production
Shelf Life 4 ans
Identification
Notion Origine Produit du Maroc
Produit
Agrément sanitaire AG.S 2862
Poids Net 1950 g
6
Thon
Dénomination
MORCELETS DE THON à l'huile végétale
produit
7
Œufs et produits à base d'œufs Absence
Poissons et produits à base de poissons Présence
Arachides et produits à base d'arachides Absence
Soja et produits à base de soja Absence
Lait et produit à base de lait Absence
Fruits à coques Absence
Céleri et produits à base de céleri Absence
Moutarde et produits à base de moutarde Absence
Sésame et produits à base de sésame Absence
Anhydride sulfureux et sulfites Absence
Lupin et produits à base de lupin Absence
Mollusques et produits à base de Peut contenir des traces des
mollusques mollusques
8
4. Processus de fabrication de Maquereaux et Thon
Filet de maquereaux
Thon
9
5. Données de production
Les produits fabriqués par l’unité poisson du GAR sont des conserves de thon (400g) et de
maquereaux (2kg) à l’huile végétale. Le diagramme ci-dessous présent les statistiques de
production pendant la durée comprise entre mars 2021 et avril 2022.
10
III. Présentation du projet
1. Problématique de projet
Actuellement, la demande du marché de l’agroalimentaire connaît une augmentation de
plus en plus accrue et de plus en plus variée. Pour rester compétitive et maintenir sa position
sur le marché, le GAR est contraint d’améliorer sa productivité et de rendre ses lignes de
production plus flexibles pour être conforme à la réglementation en vigueur et pour assurer les
bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication au sein de l’unité de poisson. Dans le secteur des
pêches, la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits est étroitement liée à l’amélioration des
conditions d’hygiène et de manipulation des produits à tous les niveaux du processus de
fabrication.
L’objectif du projet qui m’a été confié est d’analyser et diagnostiquer l’état actuel de
l’unité de poisson, cartographier les processus de fabrication et identifier les causes racines.
Afin d’avoir une vision plus précise sur le déroulement des travaux et l’avancement du projet,
une planification préalable s’avère nécessaire.
2. Acteurs de projet
Pour mener à bien le projet, il est nécessaire de déterminer tous les intervenants de ce
projet. Pour ce faire, nous avons illustré les acteurs dans les différentes phases du projet dans
la figure ci-dessus:
11
3. Démarche adaptée
L’entreprise a besoin toujours d’une gestion de production résolument moderne et efficace
qui se traduit tant par la mise en œuvre de nouveaux principes de gestion de production,
l’implication, la formation des acteurs de l’entreprise que par la mise en œuvre de
technologies.
3.1 La gestion de production et les flux
Quand on parle de gestion de production dans les entreprises, on fait constamment
référence à des notions de flux : implantation en flux, flux poussés, flux tirés, flux tendus, flux
logistiques... La notion de flux est synonyme de mouvement, de circulation, d’évolution, de
rapidité et donc d’efficacité.
En gestion de production, on s’intéresse plus particulièrement aux :
Flux physiques : approvisionnement, entrée et circulation des matières premières,
des composants, des pièces de rechange, des sous-ensembles ; circulation, sortie et
distribution des produits finis.
Flux d’information : suivi des commandes, des ordres de fabrication, suivi des
données techniques, suivi des heures de main d’œuvre, des heures machines, des
consommations de matières, des rebuts...
La préoccupation majeure de la gestion de production étant la satisfaction des clients,
celle-ci se doit de chercher à maîtriser ses flux. Pour cela, elle doit :
Simplifier les flux physiques en supprimant les opérations non génératrices de
valeur vendable au sens valeur utile pour le client par le diagramme de spaghetti.
Le diagramme spaghetti est un outil de visualisation de la cartographie des flux
d’un système de production. Il est la représentation des déplacements du personnel,
de produit et de déchets dans un environnement de travail. Ce tracé, souvent
complexe, permet aussi de déterminer ou se trouvent les points sensibles sur
lesquels agir en priorité.
Fluidifier et accélérer les flux physiques en évitant les pannes machines, en
diminuant le temps d’attente de produit, en améliorant la qualité des produits finis,
en développant tant la polyvalence des hommes que le partenariat avec les
fournisseurs et les distributeurs, en maîtrisant les flux de transports externes des
produits…
12
3.2 Cartographie des processus
L’amélioration d’un processus de production commence toujours par une phase d’analyse.
Un excellent moyen pour y procéder est d’établir la cartographie du processus en lui assignant
d’illustrer les flux physiques et les flux d’information depuis les approvisionnements en
matière première jusqu’au client. La cartographie a pour objet d’identifier les foyers
importants de perte de performance et générateurs de délais afin de parvenir à la plus grande
efficacité possible dans l’action.
Le Value Stream Mapping (VSM) se traduit par cartographie du flux de la valeur :
Cartographier :
Visualiser le flux de création de la valeur le long d'un processus.
Identifier et collecter les informations relatives aux diverses étapes.
Flux : Un flux parcourt des tâches successives d'un point de départ jusqu'au point
d'arrivée. 3 types de flux :
Flux physique de matières,
Flux d'informations,
Flux des personnes / processus.
Valeur :
Valeur ajoutée : activité de transformation de la matière, d'une prestation ou
information répondant aux attentes du client,
Non-valeur ajoutée : activité demandant du temps, des ressources, de
l'espace n'apportant rien au produit ou service
Indicateur : (VA/NVA) indicateur d’efficience qui détermine la performance d’un
processus et ses majeurs de progrès.
u I
13
3.3 Lead Time
Le principe de base de la VSM est de suivre un produit tout au long de processus et de le
documenter, en récupérant des informations faibles tel que : Les taches exécutées, La nature
et la quantité d’information, Les temps de cycles, le temps de changement de série, le Lead
Time, les temps d’attentes, Les tailles de lot, les stocks et les encours.
L’Objectif de VSM : Diminuer le Lead Time, Améliorer le Ratio valeur ajouter /Lead time.
Le Lead Time correspond au temps qui s’écoule entre le passage d’une commande
fournisseur et la livraison de la marchandise au client (il peut s'agir d'un particulier ou d'un
point de vente). La formule du calcul du Lead Time est :
Lead Time = Date de livraison - Date de commande.
En appliquant ce calcul, vous obtiendrez un résultat en nombre de jours. Cela représentera
le nombre de jours écoulés depuis la réception de la commande jusqu’à sa livraison au client.
Ce calcul est à effectuer pour chacune des étapes de la Supply Chain.
14
Figure 5 : Diagramme ISHIKAWA (6M)
15
6. Effectuer des contrôles périodiques pour vérifier que le système ne dérive pas et
prendre les mesures qui s’imposent.
16
Chapitre 2 : Diagnostic et caractérisation de l’existant
L’unité dispose d’un sas de réception ou le déchargement de poisson accepté après les
évaluations qualitative et quantitatives de ce lot a lieu. À l’arrivée du camion de livraison de
poisson la personne chargée de la réception suit les démarches suivantes :
17
c. Vérifier sa température de produit (2°C pour les poissons frais), à l’aide d’un
thermomètre à sonde.
d. Procéder à l’évaluation de la fraîcheur de poisson (Indice de fraîcheur> ou égale 1.6).
Après avoir effectué ces tests à la réception le responsable de celle-ci décide d’accepter ou
de refuser le poisson réceptionné. En cas d’accepter et lors du déchargement, les opérateurs
retirent la quantité de poissons en caisse nécessaire à la production et stocker le reste dans la
chambre froide.
Pendant cette opération le poisson est lavé sur une table par un jet fréquent de l’eau et en
même temps les opérateurs de cette étape procèdent au triage de poisson, et ainsi le poisson
manifestement altéré ou n’appartenant pas à l’espèce traitée est écarté. L’intérêt de cette
opération est surtout l’élimination de mucus qui est une source de micro-organismes
indésirables.
Pré-cuisson (Z3)
Les grilles remplies de poisson sont chargées sur des chariots puis acheminées vers un
cuiseur statique (3 chariots) dont la durée de cuisson dépend du calibre du poisson traité.
Dans le cas du Thon, les caisses en inox remplies de thon sont acheminées vers des bains
de cuisson remplis d’eau préalablement portée à ébullition par échange thermique avec de la
vapeur et où nous avons mis du sel. Généralement pour le thon, la durée pratiquée est de 1h30
à une température de 80° à 90°C.
18
Cette étape permet d’atteindre les objectifs suivants :
Égouttage (Z4)
Les chariots après la pré-cuisson, rentre dans la zone d’égouttage qui est pour but de
refroidissement et déshydratation de poisson. Le poisson cuit est laissé s’égoutter à l’air libre
pendant un certain temps (6h au maximum à température ambiante). La durée réelle dépend
de calibre de poisson, l’effectif et la capacité de production de l’unité.
La zone de grattage et mise en boite au groupement alimentaire réunis c’est une zone de 2
lignes : 1 ligne de grattage et l’autre pour la mise en boite. Quand les chariots sorte de la zone
d’égouttage une opératrice distribues les grilles (10 grilles / personne). Le grattage s’effectue
manuellement à l’aide d’un couteau, il consiste à éliminer la peau et l’arrêt des poissons, ainsi
que tailler et donner une forme au poisson (cas de maquereaux : filet blanc).
Les filets sont ensuite déposés dans des plateaux qui, une fois pleins, sont évacués par une
autre opératrice. Quand les déchets qu’elle dépose devant elle, sur la table, deviennent
encombrant, une tierce personne les débarrasse vaille que vaille. Un contrôle de poids effectue
pour assurer le Net de poisson à chaque boite (en fonction du calibre de poisson).
Les boites vides sont déjà propre enroulé par de la cellophane alimentaire, une vérification
dans un première temps, si des boites contient des poussières un lavage est obligatoire.
19
sur un tapis qui les achemine vers une machine laveuse alimentée en eau chaude traitée et un
détergent. Les boites lavées sont récupérées dans des paniers d’autoclave.
Après datage et emballage des boites, elles seront stockées dans des locaux secs à
température ambiante. Après quelques semaines de stockage, le produit fini subit une
inspection pour vérifier que les boites ne représentent par des fuites ou bombage avant sa
commercialisation. Des échantillons mis en quarantaine d’une durée de 12h.
20
Un contrôle bactériologique et chimique du produit fini est effectué sur une fréquence
déterminé dans le plan de contrôle externe, pour s’assurer que le produit est conforme (en
externe) et journalière en interne.
Expédition
L’expédition est effectuée dans des camions dont les conditions hygiéniques sont
satisfaisantes, et le produit livré est contrôlé visuellement pour détecter toute anomalie avant
qu’il passe au marché.
Schématisation et identification les flux des produits dans la zone de poisson par le
diagramme de Spaghetti :
Plan de l’unité :
Flux de produit
Flux de déchets
21
Z2: Zone de lavage & salage
Flux de poisson
Flux de poisson
22
Z5: Zone de grattage et mise en boite
Flux de poisson
23
3. Identification des causes et proposition d’action d’amélioration
Après avoir analysé et identifié les faiblesses de chaque processus et de chaque zone de
production, nous allons à présent, proposer des améliorations jugées bénéfiques à la société
afin d’augmenter la rentabilité de son processus et résoudre les problèmes des zones et des
locaux de l’unité de poisson.
Dans le cas de l’unité de poisson du GAR, une ouverture dans la zone de grattage et mise
en boite est nécessaire pour maîtriser les flux (produit, déchets et personnel..) et pour éviter
les risques de contamination croisée.
24
Z2: Zone de lavage & salage
Flux de poisson
Le lavage des poissons procéder par le GAR est insuffisant. Le poisson doit être étêté,
éviscéré et équeuté manuellement avant des les placés dans des bacs centrale contenant une
saumure. D’après le guide de bonne pratique d’hygiène et d’application des principes HACCP
(Vol7- Département de la pêche Maritime; Octobre 2010); le point majeur pour la maîtrise
des risques microbiologiques sont au niveau de réception (CCP1), de maîtriser le lavage par
impliquer une tache d’étêtage, éviscération et équeutage. Les micro-organismes se trouvent
sur toute la surface externe de la peau et des branchies et dans les intestins des poissons
vivants et fraîchement pêchés, se qui impose une ligne de saumurage.
Il s’effectue dans des semi-cylindres en acier inoxydable a circulation de saumure pour des
raisons telle que : rendre la chair plus blanche et plus ferme, inhiber le développement des
micro-organismes, donner un goût au produit et faciliter la pénétration de la chaleur au cours
de la cuisson. La concentration de la saumure dépend de l’état de poisson :
25
Z5: Zone de grattage et mise en boite
Flux de poisson
Flux de déchet
Le croisement des flux des chariots et des déchets présente un grand risque de
contamination croisée au sein de la zone de grattage et de mise en boîte. D’ailleurs, d’avoir
une personne (nommée par la responsable personnel ou chef de production) chargée de
disperser les grilles et les boîtes, va diminuer les mouvements inutiles des chariots et des
grilles au sein de la salle de grattage.
Ce qui concerne le flux et l’accumulation des déchets sur les lignes et le sol de zone de
grattage, de poser des grandes caisses de plastique au centre près de chaque ligne et chargé
une personne de déplacer les déchets aux caisses et autres de NEP, va maîtriser moyennement
les bonnes pratiques de fabrication (BPF) pour éviter le risque de la contamination croisée et
assuré les bonnes pratiques d’hygiène (BPH).
Le fait d’avoir 2 lignes : 1 pour le grattage et le 2ème pour la mise en boîte, augmente la
durée d’attente de filet ce qui découle à une oxydation lipidique. L’oxydation des lipides
engendre l’apparition de produits secondaires tels que: les hydroperoxydes qui interviennent
dans l’apparition de composés colorés responsables du brunissement de filet de maquereaux.
Il est mieux que l’opératrice qui gratte mise en boîte en même temps pour diminuer la durée
d’attente de produit, assurer la forme de filet dans le fond des boîtes et diminuer le gaspillage
de matières premières.
26
II. Autodiagnostic et pourcentage de conformité
1. Cadre réglementaire national
Les références citées ci-dessous sont des textes initiaux et des normes homologuées
concernent les produits de la mer, en particulier la production de poissons en conserves
appertisées :
27
2. Analyse 6M
Un diagnostic de l’état actuel à mener par une analyse de l’unité de poisson selon les 6M : Méthode, Matériel, Milieu, Matière, Main d’œuvre,
Management. L’analyse encadre l’ensemble de l’unité de poisson de la réception jusqu'à l’expédition suit la méthodologie décrite ci-dessous :
Exigence Coefficient
Réglementaire 6
Nécessaire 4
Conseiller ou recommander 2
Complémentaire 1
1
0
28
Les matières premières réfrigérées sont maintenues à la température définie par le
Entreposa
fournisseur (≤ 4°C, en général, ≤ 2° C pour les poissons frais). Lors de leur
ge/stockag
entreposage dans l'établissement, les poissons frais sont maintenus dans des
e des 4 6 6
conditions de nature à empêcher leur détérioration (Placer dans la chambre froide à
matières
-18°C si y a pas de production dans le même jour), et à les protéger contre toute
premières
souillure, notamment par des contaminations croisées (marche en avant). [2]
La décongélation des produits de la mer et d'eau douce doit être effectuée dans des
6 conditions d'hygiène appropriées. Toute contamination doit être évitée et un 6 6
écoulement efficace de l'eau de fusion doit être prévu. [3]
Déballage, décongélation
Les quantités de poissons en attente de préparation hors glace doivent être limitées
7 6 0
au strict minimum nécessaire au bon déroulement des opérations. [3]
Les cuves de saumurage doivent être construites de façon à éviter toute source de
8 pollution pendant le saumurage. L’usage de bacs pour le lavage des poissons est 4 0
déconseillé. [3]
Lavage
Les opérations d'éviscération, d'étêtage, de pelage, de désarêtage, de filetage, de
9 découpage, etc. sont effectuées proprement et selon les règles de l’hygiène. Il faut 6 0
notamment éviter de mettre la chair en contact avec les viscères ou la peau. [3]
29
La température des poissons doit être ≤ 25° C ou ≤ 30° C, selon le calibre de
poisson, mais pas trop basse pour permettre la préparation des poissons (filetage,
14 2 2
etc.). Il est souhaitable que la valeur cible après refroidissement soit atteinte le plus
rapidement possible, compte-tenu des exigences technologiques. [2]
30
Le marquage-étiquetage doit être conforme à la réglementation en vigueur et
comporter en particulier : L'identification de l'unité et la journée de fabrication / La
25 6 0
dénomination de vente / La liste des ingrédients / La quantité nette exprimée en
poids net / La durabilité exprimée conformément à la réglementation en vigueur.[3]
Elles sont construites dans un matériau résistant aux chocs et à la corrosion, apte au
Table de travail 30 contact alimentaire. Elles sont faciles à nettoyer et conçues pour favoriser 6 6
l’évacuation des déchets. [2]
31
refroidissement du lot. [2]
Equipement de transfert Ils sont en matériaux aptes au contact alimentaire et conçus pour rester le plus
34 6 6
(les tapis de convoyage, propre possible. [2]
les tuyauteries Ils peuvent être lavés en continu. Ils peuvent être nettoyés et désinfectés. Le risque
d’approvisionnent des 35 de contamination croisée par des substances allergènes est à prendre en compte 6 6
huiles) dans la procédure de nettoyage. [2]
Les équipements dans lesquels des mélanges, du broyage, etc. sont effectués sont
36 conçus en fonction des quantités et ingrédients à traiter, en matériaux aptes au 6 6
contact alimentaire, résistants, faciles à nettoyer. [2]
Mélangeur des sauces
Lors du nettoyage, le risque de contamination croisée par des substances allergènes
37 6 6
est à prendre en compte. [2]
La détection des corps étrangers peut se faire en amont, sur les matières premières
dans le cadre des relations clients/fournisseurs. Toutefois, pour apporter une
garantie sur les produits issus de l’atelier il est conseillé d’installer ces équipements
Détecteurs des corps
38 le plus en aval possible pour être le plus proche du moment où il n’y a plus de 2 0
étrangers
possibilité de contamination (produits conditionnés). Les principaux équipements
disponibles sont : les aimants et détecteurs de métaux / les trieurs optiques / les
détecteurs par rayon X et ultrason. [2]
Les appareils de traitement thermique sont maintenus en bon état de marche,
39 6 6
nettoyés et éventuellement désinfectés. [2]
Tous les appareils de traitement thermique sont réalisés en matériaux aptes au
contact alimentaire et conçus de façon hygiénique et munis d'une instrumentation
Équipement de 40 6 6
convenable (dispositifs de surveillance et d’enregistrements de la température et du
traitement thermique temps). [2]
Les systèmes d'extraction de vapeur et d'humidité sont efficaces, conçus de manière
41 hygiénique et bien entretenus pour minimiser le risque de condensat ou de 6 6
contamination croisée du produit traité thermiquement. [2]
43 Ces équipements sont maintenus en bon état de marche, nettoyés et désinfectés. [2] 6 6
32
44 Ils sont régulièrement réglés par un personnel qualifié. [2] 6 6
Le fonctionnement du matériel est vérifié périodiquement en tenant compte des
45 6 6
tolérances par rapport aux spécifications. [2]
Les équipements sont réalisés en matériaux aptes au contact alimentaire et conçus
46 de manière à permettre un nettoyage facile, et à minimiser l'accumulation de 6 6
Équipement de
condensation. Ils sont nettoyés et désinfectés comme requis dans les instructions.[2]
refroidissement
Ces équipements sont dotés d'un système de contrôle et d'enregistrement de la
température dans l'enceinte et à cœur du produit. D'avoir un enregistrement en
47 6 6
continu de la température à cœur du produit, et donc une meilleure maîtrise de la
qualité microbiologique et du suivi de fabrication. [2]
33
Il doit de plus être muni d'un dispositif de régulation permettant de
53 maintenir ou de programmer la température pendant le cycle de 6 6
stérilisation. [2]
Les déchets secs (papiers, cartons) sont entreposés dans des conteneurs spécifiques,
59 de préférence avec couvercle (protection contre les rongeurs). Les déchets humides 4 0
(organiques) sont entreposés dans des conteneurs fermés. [2]
Conteneurs des déchets
Dans les ateliers de préparation, l’utilisation de sacs plastiques jetables est souvent
préférables; lorsque des poubelles sont utilisées, elles sont conçues pour être faciles
60 4 4
à nettoyer et à désinfecter, et maintenues en bon état et possèdent un système de
fermeture ouvrable au pied. [2]
Les sacs plastiques sont entreposés et les poubelles vidées dans une benne située à
61 4 4
l'extérieur. [2]
Un plan de maintenance préventive est établi pour tous les locaux, installations,
Opération de équipements et matériels. Ce plan est défini en fonction des recommandations du
Maintenance 62 4 4
maintenance fabricant, de l’impact sur la sécurité sanitaire, la salubrité des produits et de
l’impact économique d’une panne. [2]
34
Le personnel de maintenance respecte des règles d’hygiène spécifiques, notamment
63 en matière de circulation dans les ateliers (seules les graisses dont 4 0
l’alimentarité est reconnue peuvent être utilisées). [2]
Les opérations de maintenance font l’objet d’une surveillance : examen visuel,
mesures, etc., ainsi que comportement des intervenants, risque de corps étranger.
64 4 4
Toutes les actions de maintenance (préventive ou curative) font l’objet
d’enregistrements. [2]
L’efficacité du plan de maintenance fait l’objet d’une réévaluation (vérification) en
tenant compte des divers éléments enregistrés ou des constats réalisés. Si nécessaire
65 4 4
il est modifié en conséquence. Les éléments relatifs à cette vérification, les
décisions prises, font l’objet d’enregistrements. [2]
L'équipement de vapeur ainsi que les instruments de mesure de température et de
Équipement de pression soient périodiquement révisés et calibrés et en tous les cas au moins une
surveillance et de 66 fois par an, par des organismes spécialisés autorisés [2]. L'établissement est tenu de 6 6
mesurage présenter à tout contrôle des certificats d'inspection annuels du matériel de vapeur
et de calibrage. [3]
35
aussi susceptibles des dégradations engendrées par l'activité
enzymatique et microbienne ; c’est aussi dans cette zone que 4 4
seront lavés les matériels affectés à la zone. On distinguer la zone
de préparation des poissons avant pré-cuisson (B1), la zone de
pré-cuisson (B2) la zone d’attente après pré-cuisson (B3), la zone
de préparation après pré-cuisson (B4) et la zone d’emboîtage 4 4
(B5). [2]
Zone C ou zones de stérilisation ; on distingue la zone
73 d’autoclaves (C1) et la zone de refroidissement après stérilisation 4 4
(C2). [2]
36
Les matériaux de construction sont choisis en tenant compte des
éléments suivants : résistance suffisante pour un usage
professionnel : résistance aux chocs, résistance aux produits de
81 nettoyage et désinfection, roulage et pression, imperméabilité, … 4 4
/ conditions spécifiques d’utilisation (milieu humide des locaux
de préparation, par exemple) / aptitude au nettoyage et à la
désinfection, etc... [2]
Le sol des bâtiments et installations est étanche, en matériau
facile à nettoyer et disposé de manière à faciliter l’écoulement des
82 4 4
liquides vers un orifice d'évacuation convenablement conçu et
situé. [2]
Les vestiaires et les sanitaires sont complètement séparés des
83 4 0
zones de travail et ne s’ouvrent pas directement sur ces zones. [2]
Si les déchets et les matières non comestibles sont entreposés plus
d’une journée, des installations sont prévues à cet effet. Elles sont
84 4 0
complètement séparées des ateliers de manipulation des
produits.[2]
Les produits de nettoyage, de désinfection ou autres produits non
85 4 4
comestibles sont entreposés dans un local spécial. [2]
Les aires d’entreposage ou de lavage des produits sont en
86 4 4
matériaux durs et faciles à nettoyer. [2]
Des évacuations sont prévues pour les eaux pluviales ; elles sont
raccordées au réseau de collecte approprié lorsque celui-ci existe.
87 6 6
Les eaux usées sont raccordées à un réseau spécifique pour leur
traitement ultérieur. [2]
Les sols ne sont pas crevassés. Ils sont faciles à nettoyer et à
désinfecter. Leur pente est suffisante pour permettre aux liquides
(eaux résiduaires ou de lavage) de s'écouler par des orifices
88 Sols 6 6
d'évacuation munis de grilles et de siphons, et éviter les zones de
Réalisation
Parois (sols + murs et stagnation de l'eau. Les sols sont maintenus aussi secs que
des
plafonds) possible. [2]
installations
Les angles formés par les murs: le sol et les murs et les plafonds
sont jointifs pour ne pas receler des insectes ou des microbes, et,
89 Murs 4 0
dans les zones A, B, C ou E, arrondis afin d'en faciliter le
nettoyage. [2]
37
La hauteur sous plafond des locaux est suffisante pour maintenir
des conditions hygiéniques de fabrication. Les faux plafonds dans
lesquels circulent les divers fluides (électricité, …) peuvent être
90 Plafonds 6 0
une solution intéressante. Il est recommandé de n’installer un faux
plafond que si le plénum au-dessus de celui-ci est accessible pour
visites, entretien. [2]
Les fenêtres sont faciles à nettoyer et en matériaux permettant de limiter les
91 4 4
risques de contamination par le verre. [2]
Les rebords internes des fenêtres, s'il y en a, sont inclinés pour ne pas retenir les
92 2 0
poussières et pour empêcher qu'ils ne servent d'étagères. [2]
Fenêtres
Les fenêtres ouvrables sont équipées de grillage pour éviter l’entrée des oiseaux,
93 6 6
notamment, ou de préférence de moustiquaires (protection contre les insectes). [2]
Dans les zones B, les fenêtres ne doivent pas pouvoir s'ouvrir, sauf si elles sont
94 4 4
équipées de moustiquaires. [2]
Les portes donnant sur l’extérieur sont jointives et, si elles restent ouvertes
95 pendant les opérations de production (passage de chariots, par exemple) équipées 4 0
Portes de rideaux pour éviter l’entrée des oiseaux, notamment. [2]
Dans les ateliers, les entrées donnant accès aux zones B sont munies de
96 4 0
pédiluves.[2]
Dans les zones où les aliments ne sont pas protégés par un conditionnement, tous
les équipements et les accessoires sont installés en hauteur de façon à faciliter le
Équipement 97 nettoyage du sol, afin de limiter les risques de contamination croisée, et disposés 4 4
de façon à éviter une contamination directe ou indirecte des aliments et des
matières premières. [2]
Les locaux sont conçus et équipés de telle façon que leur température permette de
maîtriser la prolifération microbienne et la production d’histamine au cours des
98 6 6
différentes opérations, quelle que soit la température à l'extérieur des
bâtiments.[2]
Température des locaux
Les locaux (zones de manipulation) dans lesquels les produits sont manipulés (tri,
filetage, pelage, etc.) ont une température compatible avec le maintien de la
99 4 4
température des poissons compte tenu des temps d’attente et de l’absence
éventuelle de glace sur les poissons. [2]
38
Dans les zones D (stockage des produits finis) des mesures sont prises pour éviter
100 les variations importantes de température et d’hygrométrie (isolation des murs ou 4 4
des toits, aération, par exemple). [2]
Des précautions sont mises en place pour s'assurer que les toits et corniches à
La ventilation 108 l'extérieur des bâtiments, à côté desquels se situe l'entrée du système de 4 4
ventilation, ne servent pas de source de contamination pour l'air ventilé. [2]
39
Les canalisations sont spécifiques au fluide véhiculé et en
matériau adapté à ce fluide (aptitude au contact alimentaire, prise
111 6 6
en compte des risques de corrosion) .Elles sont équipées de
dispositif anti-retour (eau), ou anti-refoulement (effluents). [3]
A défaut d'un dispositif particulier mis en place en vue de
l'évacuation continue des déchets, ceux-ci sont placés dans des
112 4 0
récipients étanches munis d'un couvercle, faciles à nettoyer et à
désinfecter. [2]
Les déchets ne doivent pas s'accumuler dans les lieux de travail.
Ils sont évacués soit en continu, soit chaque fois que les récipients
113 6 0
Déchets sont pleins et au minimum à l'issue de chaque journée de travail
dans les conteneurs et/ou local réservés à cet usage. [2]
Les récipients sont soigneusement nettoyés et, en cas de besoin,
114 4 0
désinfectés après chaque utilisation. [2]
Les déchets entreposés ne doivent pas constituer une source de
115 contamination pour l'établissement ou de nuisance pour son 4 0
entourage. [2]
Aires de réception spécialisées en fonction des produits reçus et de dimensions
116 4 0
appropriées. [2]
Réception Stockage séparé ou élimination directe des denrées impropres à la
117 4 0
consommation.[2]
118 Aptitude au nettoyage et à la désinfection. [2] 4 4
40
Les matériaux d'emballage (cartons de regroupement, films d'emballage, …) font
122 6 6
aussi l'objet d'un entreposage particulier. [2]
L’entreposage des produits de nettoyage et des substances dangereuses (dans un
123 6 6
placard fermant à clé) est effectué dans des installations séparées et sûres. [2]
41
La maintenance de divers matériels est effectuée dans un local technique, d’une
Local technique 132 taille suffisante, ne donnant pas directement sur les zones où sont manipulés ou 4 4
entreposés les poissons. [2]
Le local dans lequel sont lavés les petits matériels, les caisses, voire les palettes
133 6 6
sont équipés d’eau chaude et d’eau froide. [2]
Local pour le lavage des Il est de préférence séparé des zones de préparation des produits ou la zone est
divers matériels disposée de manière à ne pas pouvoir contaminer les produits entreposés ou en
134 4 4
cours de préparation. Si ce n’est pas le cas, le nettoyage et la désinfection de ces
petits matériels est réalisé en l’absence de produits de la pêche. [2]
Tous les établissements comportent des vestiaires et des toilettes
convenables et situés hors des zones de production. En l’absence
135 4 0
de réseau d’égouts, les toilettes sont reliées à des fosses
étanches.[2]
Ces endroits sont bien éclairés, ventilés et, le cas échéant,
136 chauffés. Ils ne donnent pas directement sur les zones de 4 0
travail.[2]
Des lave-mains, avec des robinets à commande non manuelle, se
trouvent à proximité immédiate des toilettes. Ils sont placés, si
137 possible, de telle manière que l'employé passe devant en allant à 4 4
Vestiaires et la zone de travail. Ils sont munis de conduites d'évacuation
toilettes raccordées aux égouts (ou fosses étanches) et dotés de siphons.[2]
Locaux et équipement
sanitaire Des produits appropriés pour se laver et se désinfecter les mains
138 et un dispositif hygiénique de séchage à usage unique sont 6 6
prévus.[2]
Lorsque des serviettes en papier sont utilisées, des distributeurs et
139 des réceptacles se trouvent en nombre et en volume suffisant à 6 0
côté de chaque lave-mains. [2]
Des écriteaux rappellent au personnel le besoin de se laver les
140 4 4
mains après avoir fait usage des toilettes. [2]
Lave-mains Les lave-mains dans les zones de travail sont à commande non
141 dans les manuelle et munis de conduites d'évacuation raccordées aux 4 4
zones de égouts et dotés de siphons. [2]
42
travail
Ils sont en nombre suffisants, compte-tenu du nombre de
142 4 4
personnes dans les zones de travail. [2]
143 Ils sont situés dans des endroits facilement accessibles. [2] 4 4
43
Équipements et matériels disposés de manière à limiter les risques d’implantation
154 6 6
de nuisibles. [2]
155 Programme de lutte préventive. [2] 6 6
Lorsqu’un prestataire extérieur a en charge cette activité, il est qualifié à cet effet
156 6 6
et respecte un cahier des charges bien défini. [2]
Des enregistrements facilitent le suivi de ces opérations et permettent d’en
157 6 6
démontrer la bonne application. [2]
Les locaux, les installations (éclairage des ateliers, canalisations circulant dans les
ateliers de préparation, siphons et canalisations d’eaux usées, etc.), les
158 équipements (chambres froides et groupes réfrigérants, etc.) et les matériels sont 6 6
régulièrement nettoyés et éventuellement désinfectés en conformité avec le plan
de nettoyage. [2]
Après l'arrêt du travail quotidien, avant la reprise du travail et à n’importe quel
159 autre moment si les circonstances l’exigent, les sols et les murs des zones de 6 6
manipulation des produits sont nettoyés à fond. [2]
Réalisation et
surveillance du nettoyage Le programme de nettoyage est surveillé et revu régulièrement pour en valider
160 6 6
son efficacité. [2]
Des contrôles visuels, des analyses microbiologiques, sont effectués, à des
Nettoyage 161 fréquences définies lors de l’analyse des dangers pour surveiller l’application des 6 0
instructions de nettoyage et désinfection. [2]
et
désinfection Il est recommandé de n'utiliser que des produits pour lesquels le fournisseur peut
162 présenter, outre la fiche technique d'utilisation, le numéro d'homologation 6 6
ministériel et son champ d'application (désinfectants). [2]
44
L'usage des éponges, raclettes mousses, chiffons réutilisables, serpillières est à
proscrire. Lorsque nécessaire (nettoyage des tables de travail, des parois, des sols,
etc.) le professionnel peut utiliser des chiffons jetables, raclettes en caoutchouc
165 4 4
faciles à nettoyer, éventuellement balais brosses, etc. Les matériels de nettoyage –
désinfection réutilisables sont fréquemment nettoyés et désinfectés (après chaque
utilisation, par exemple) et renouvelés. [2]
L’analyse des dangers est une obligation réglementaire. Elle ne peut être réalisée
Contamination croisée 166 qu’après avoir mis en place les bonnes pratiques d’hygiène (programme 6 6
prérequis) et s’être assuré de leur bonne application. [2]
Voir l’arrêté n°293-19 du 9 Joumada II 1440 (15 février
2019) fixant la liste et les limites des critères
167 Microbiologique microbiologiques autorisées dans les produits primaires et 6 0
les produits alimentaires (Critères de sécurité relatifs aux
produits de la pêche). [8]
45
Tests d'incubation: L'incubation doit être effectuée à 37°C pendant 7 jours ou à
Contrôle de stabilité 173 6 6
35°C pendant 10 jours, ou toute autre combinaison équivalente. [8]&[3]
Les produits en attente sont placés dans une zone réfrigérée spécifique si elles ne
Gestion de temps
174 sont pas destinées à être mises en production (Voir les conditions d'attente en 4 0
Temps d'attente
cours de préparation de poisson). [2]
d'attente et
augmentatio Surveillance de
n d'histamine l'évolution de l’histamine La maîtrise de la chaîne du froid et des temps d’attente notamment avant cuisson,
175 4 0
en fonction de la durée permet une bonne maîtrise de l’histamine. [2]
d’attente
46
Lorsqu’il y a usage de gants réutilisables, ils sont lavés et désinfectés aussi
184 souvent que nécessaire (comme pour les mains) ; une attention particulière est 4 4
portée à la formation du personnel sur leur lavage. [2]
Il est nécessaire de veiller particulièrement à la propreté des mains, ainsi que des
185 4 4
avant-bras et des ongles. Ces derniers sont les plus courts possibles et soignés. [2]
Le personnel se lave les mains à fond avec un produit approprié pour le nettoyage
186 des mains et de l'eau courante potable. L’usage d’eau chaude améliore l’efficacité 6 6
du lavage des mains. [2]
47
chambre froide, etc.). [2]
196 Des examens périodiques (tous les six mois) destinés à dépister les infections. [2] 6 6
Management La qualité sanitaire des matières premières étant primordiale pour la sécurité des
Management de la sécurité produits finis (teneur en histamine, par exemple), il est souhaitable que le
199 4 0
des produits professionnel ne s’approvisionne qu’auprès de fournisseurs susceptibles de
respecter ses exigences). [2]
Maîtrise de la conformité
des produits
Les matières premières alimentaires sont caractérisées par un certain nombre de
spécifications d’ordre microbiologique, organoleptique, physico-chimique,
200 6 0
parasitologique, etc., qui font l’objet de développements particuliers dans le
cahier des charges. [2]
Traçabilité et Disposer d’un système de traçabilité efficace est une obligation réglementaire
201 6 6
enregistrement (art. 12 de la loi n° 28-07). [10]
48
Le retrait / rappel fait l'objet d’une procédure. Toutes les notifications orales sont
202 6 6
consignées et confirmées par écrit. [2]
Retrait / Rappel
Il est conseillé d'effectuer des simulations de retrait ou rappel pour vérifier
203 2 0
l'efficacité de cette procédure. [2]
49
3. Pourcentage de conformité et diagramme de Pareto
Le pourcentage de conformité est le % des exigences conformes par rapport au nombre des
exigences présentes. Le taux de conformité et de non-conformité sont calculé pour chaque M
(Matière, Management, Main d’œuvre, Méthodes, Milieu, Matériel).
50
II. Cartographie du processus de fabrication
1. VSM actuel et identification de VA et NVA
Pour réaliser la cartographie de l’état existant, nous sommes allés sur le terrain pour analyser le flux de valeurs en partant de la fin du processus
vers son début. Après la collecte d’un certain nombre d’informations, nous avons tracé la cartographie du flux de valeur de l’état actuel :
51
D’après l’analyse du VSM, il apparaît clair que le processus de fabrication est conditionné
par deux goulots d’étranglement :
Le temps d'attente entre l'égouttage et le grattage (11h30min) est une des majeures
causes de LLD (Long Lead Time) et d'augmentation de taux d'histamine.
Le temps d'attente entre le jutage et la stérilisation (22h05min) présente un risque
majeur envers la sécurité sanitaire de produit fini.
52
2. VSM proposé des produits
53
Chapitre 3 : Mise en œuvre et contrôle
Niveau Impact
1 Impact au niveau managérial
2 Impact sur le processus de fabrication
Impact sur la sécurité alimentaire de la matière
3
première et de produit fini (BPH et BPF)
Niveau Faisabilité
1 Compliquer
2 Moyennement faisable
3 Très faisable
Niveau Coût
1 Coût élevé (<50 000 Dhs)
2 Coût moyennement élevé (10 000 à 50 000 Dhs)
3 Coût faible (>10 000 Dhs)
Impact
1 2 3
1 1 4 9
Faisabilité 2 2 8 18
3 3 12 27
1 2 3
Coût
54
Pour le choix des actions qui sera pris en considération en premier cas dans la suite de notre analyse sont les actions qui ont un total qui égale ou
dépasse 12.
Établir un cahier des charges pour les achats de poisson et fixer une limite
5 20/06/2022 3 3 3 27 4 4
d'acceptation pour le taux d'histamine.
Laisser la glace sur les caisses et calculer la moyenne des glaces, de poisson et
7 24/05/2022 3 3 3 27 6 6
des déchets par un échantillonnage.
Le lavage de poisson doit être effectué dans des semi-cylindres en acier Gérant, chef de
inoxydable a circulation de saumure pour des raisons telle que : rendre la chair personnel et
Méthode
8 plus blanche et plus ferme, inhiber le développement des micro-organismes, responsable - 3 3 1 9 4 0
donner un goût au produit et faciliter la pénétration de la chaleur au cours de QHSE
la cuisson (20-24 °B).
Le poisson doit être étêté, éviscéré et équeuté manuellement avant des les
placés dans des bacs centrale contenant une saumure. Les micro-organismes
9 se trouvent sur toute la surface externe de la peau et des branchies et dans les - 3 3 1 9 6 0
intestins des poissons vivants et fraîchement pêchés, se qui impose une ligne
de saumurage.
Le local d'entreposage de sel et non-conforme. Il faut stocker le sel dans un
11 01/09/2022 3 3 2 18 6 6
endroit conforme et non humide.
Projet
Maîtriser le temps d'attente du poisson et prévoir un nombre suffisant de
18 Kaizen 3 2 1 6 4 4
travailleurs.
(22/06/2022)
55
La détection des corps étrangers peut se faire en amont, sur les matières
premières dans le cadre des relations clients et fournisseurs. / L’analyse des
19 23/06/2022 3 1 1 3 2 2
dangers permet de définir les conditions d’usage de tels matériels (conditions
de production, produits, utilisation, etc.).
25 Identifier le lot et la journée de fabrication sur les boites de produit fini. 01/08/2022 1 3 3 9 6 6
La détection des corps étrangers peut se faire en amont, sur les matières
premières dans le cadre des relations clients et fournisseurs. / L’analyse des Gérant,
38 23/06/2022 3 1 1 3 2 6
dangers permet de définir les conditions d’usage de tels matériels (conditions Responsable
Matériel de production, produits, utilisation, etc.). QHSE et
Prévoir des conteneurs spécifiques avec couvercle pour les déchets secs / Des responsable de
59 maintenance - 3 3 2 18 4 0
conteneurs fermés pour les déchets humides.
Le déchet doit être évacué après chaque shift vers la zone d'entreposage /
84 - 3 3 3 27 4 0
Des conteneurs fermés pour les déchets humides.
56
89 Les murs nécessitent un nettoyage et désinfection profond. 22/06/2022 3 3 3 27 4 4
113 Le déchet doit être évacué après chaque shift vers la zone d'entreposage. 01/06/2022 3 3 3 27 6 6
135 Fermer l'ouverture de la porte des toilettes sur la zone de réception. 30/06/2022 3 3 3 27 4 4
57
144 Les lave-mains disposent d’eau chaude et d’eau froide. - 3 1 1 3 2 0
58
Le contrôleur de qualité contrôle la propreté des tabliers, des bottes et des maintenance
187 14/06/2022 3 3 3 27 4 4
sabots / Fiche d'hygiène de personnel.
189 Un questionnaire sanitaire à remplir pour les visiteurs de l'entreprise. 16/06/2022 3 2 3 18 4 4
Établir un cahier des charges pour les achats de poisson et fixer une limite
199 17/06/2022 1 3 3 9 4 4
d'acceptation pour le taux d'histamine et les critères organoleptiques.
Gérant et
Management Prévoir des analyses microbiologiques, physico-chimiques et Responsable
200 QHSE 13/06/2022 1 3 1 3 6 6
organoleptiques et établir une évaluation des fournisseurs.
203 Effectuer des simulations de retrait / rappel ou test de traçabilité - 1 3 3 9 2 0
59
II. Réalisation des actions
Le tableau et les photos ci-dessous présentent les actions appliquées suivant le plan
d’action prédéfinis :
M N° Actions appliqué
3 Voir la fiche de contrôle de poisson à la réception. (Annexe 1)
5 Voir le cahier des charges fournisseurs (produit poisson frais). (Annexe 2)
Méthode 18 Voir la fiche de surveillance de la durée d'attente de produit lot 2106. (Annexe 3)
19 Voir l’analyse des dangers physique. (Annexe 4)
28 Voir le rapport des analyses d’histamine (Filet maquereaux n=9). (Annexe 5)
77
Milieu
83
60
89
Voir le plan de nettoyage et désinfection. (Annexe 7)
101
Avant Après
105
199 Voir le cahier des charges fournisseurs (produit poisson frais). (Annexe 2)
Management
200 Voir l’évaluation des fournisseurs. (Annexe 14)
61
III. Pourcentage de conformité
Le pourcentage de conformité est le % des exigences conformes par rapport au nombre des
exigences présentes. Le tableau ci-dessous présent les pourcentages de conformité de chaque
M (Matière, Management, Main d’œuvre, Méthodes, Milieu, Matériel) en comparent avec
l’objectif prédéfini.
62
Chapitre 4 : Projet KAIZEN
Les projets Kaizen sont des chantiers d’amélioration ciblée vers un problème particulier
avec une durée limitée et qui sont dirigés en petit groupe. Le périmètre d’application du
chantier est choisi préalablement par le chef de projet en fonction des enjeux du moment.
Après la constitution du groupe de travail, le pilote de projet planifie la réalisation du chantier
et choisit les outils appropriés au sujet à traiter. Une équipe a été constituée pour chasser la
dégradation au niveau des deux goulots d’étranglement pré-identifiés.
I. Initialisation
1. Charte de projet
Le projet Kaizen encadre les 2 goulots pré-identifiés :
Le temps d'attente entre l'égouttage et le grattage (11h30min) : KAI1
Le temps d'attente entre le jutage et la stérilisation (22h05min) : KAI2
Charte de projet 1 :
L'objectif du projet est de diminuer le temps d'attente entre l'étape d'égouttage et celle du grattage de
11h30min à 8h.
63
Périmètre / Hors Périmètre
Après le lancement du projet KAI1, une équipe est désignée sous la
direction du département qualité afin d’analyser et d'appliquer des
Périmètre solutions pour la diminution du temps d’attente entre l’égouttage et le
grattage. L’équipe est formée pour collaborer tous ensemble afin
d'appliquer le plan d’action défini.
Au cours d’application des actions suggérées, il faut prendre en
Hors Périmètre considération la sécurité sanitaire de produit et le côté social des
personnels.
Contraintes et hypothèses
Difficulté de décaler les horaires de personnel
Nombre d'opérateurs insuffisants
Grand calibre de poisson (cas de maquereau)
Horaire d'arrivée du poisson (horaire de réception)
Disponibilité de la chambre positive / négative
Estimation des Ressources Financières
Payer les heures supplémentaires du personnel
Échéancier
Jalon Chantier Date Description
06/06/2022 à
M1 Initialisation Charte de projet et confirmation
12/06/2022
13/06/2022 Former l'équipe
14/06/2022 à Identifier les opportunités
15/06/2022 d'amélioration
16/06/2022 à
M2 Planification Analyser les causes
17/06/2022
17/06/2022 à
Trouver les solutions
18/06/2023
18/06/2022 Définir un plan d'actions (QW)
20/06/2022 à
Mettre les actions en place
24/06/2022
M3 Réalisation
25/06/2022 à
Calculer le taux de réalisation
26/06/2022
27/06/2022 à
Contrôler et évaluer les QW
29/06/2022
M4 Contrôle et suivi
30/06/2022 à
Ajuster et standardiser
02/07/2022
04/07/2022 à
Clôture du Clôturer de projet
M5 06/07/2022
projet
07/07/2022 Arrêter anciens systèmes
Risques Majeurs
Risque Impact Mesures de mitigation
Toucher la sécurité sanitaire de
Critique Revoir l'analyse des dangers
produit
Résistance de changement Formation et plan de
Majeur
(manque de support ou d’intérêt) communication
64
Chef de projet
Responsable QHSE :
La capacité à engager des dépenses
La capacité à assembler et former une équipe
Assurer une communication directe avec le top management
Validation et approbation des procédures
Equipe projet
Nom, Prénom Rôle/ Responsabilité Description
Lasbati Ayoub Responsable QHSE
Pilote de projet
Erguiti Doha Stagiaire assistante qualité
Responsable production et
Talekheti Abdelkrim Communication et coordination
maintenance
Spécialiste processus de
Jalil Abdelilah Responsable sertissage et stérilisation
stérilisation
Khatimi Khadija Chef personnel Communication et coordination
Parties prenantes
Nom, Prénom Rôle/ Responsabilité Influence sur le projet
Oubaha Youssef Directeur général Approbations
Charte de projet 2 :
L'objectif de projet est de diminuer le temps d'attente entre l'étape de jutage et celle de
stérilisation de 22h05min à 5h.
65
Périmètre / Hors Périmètre
Après le lancement du projet KAI2, une équipe désignée sous la
direction du département qualité afin d’analyser et d'appliquer des
Périmètre solutions pour diminution du temps d’attente entre le jutage et la
stérilisation. L’équipe est formée pour collaborer tous ensemble afin
d'appliquer le plan d’action défini.
Au cours d’application des actions suggérées, il faut prendre en
Hors Périmètre considération la sécurité sanitaire de produit et le côté social des
personnels.
Contraintes et hypothèses
La résistance au partage du savoir-faire
Le nombre d'opérateurs de la zone de grattage et mise en boîtes insuffisant
La disponibilité des responsables de sertissage et stérilisation
Le temps d'arrivage du poisson (horaire de réception dépasse 11h du matin)
La difficulté de décaler les horaires de personnel
Estimation des Ressources Financières
Payer les heures supplémentaires du personnel
Échéancier
Jalon Chantier Date Description
06/06/2022 à
M1 Initialisation Charte de projet et confirmation
12/06/2022
13/06/2022 Former l'équipe
M2 Planification 16/06/2022 à
Analyser les causes
19/06/2022
17/06/2022 à
Trouver les solutions
18/06/2023
18/06/2022 Définir un plan d'actions (QW)
20/06/2022 à
Mettre les actions en place
24/06/2022
M3 Réalisation
25/06/2022 à
Calculer le taux de réalisation
26/06/2022
27/06/2022 à
Contrôler et évaluer les QW
29/06/2022
M4 Contrôle et suivi
30/06/2022 à
Ajuster et standardiser
02/07/2022
04/07/2022 à
Clôture du Clôturer de projet
M5 06/07/2022
projet
07/07/2022 Arrêter anciens systèmes
66
Risques Majeurs
Risque Impact Mesures de mitigation
Toucher la sécurité sanitaire de
Critique Revoir l'analyse des dangers
produit
67
2. Diagramme de GANTT
68
VII. Planification
1. Identification des opportunités d’amélioration
A l’aide des observations et des mesures, nous avons déterminé un nombre de causes
susceptibles d’être responsables de la non performance du processus. Toutefois, afin de
compléter notre liste de causes, nous avons en compagnie de l’équipe du projet, établi un
brainstorming pour déterminer le reste des causes susceptibles de créer cet effet.
Les majeures causes qui déclenchent les deux attentes dans le processus de fabrication
sont :
69
3. Proposition d’amélioration (Quick-Wins)
Les actions simples à mettre en place avec des gains intéressants sont classées comme des
Quick-Win : sont des actions amélioratrices simples et rapides au niveau de leur mise en place
et elles impactent positivement le déroulement du processus qualité. L’application de ces
actions se divise en deux phases :
Indice Gravité
1 Faible
2 Moyenne
3 Forte
70
Pour le choix des actions qui seront prises en priorité dans la suite de notre analyse sont les actions qui ont un total qui égale ou dépasse 12.
Responsable Responsable
Responsable Adjoint Chef
Action Membres production et sertissage et Total
QHSE QHSE personnel
maintenance stérilisation
Fiche de surveillance de la durée d’attente de
2 2 3 1 1 9
produit durant l'égouttage
Afficher une pancarte (durée maximale
1 1 2 1 1 6
d’égouttage)
71
D’après la matrice des votes pondérés, on distingue trois actions majeures sont jugées par l’équipe KAIZEN qui peuvent diminuer le temps
d'attente entre l'étape d'égouttage et celle du grattage (KAI1); et une action qui peut diminuer le temps d’attente entre l’étape de jutage et de
stérilisation (KAI2).
4. Formation d’équipe
Cette phase essentielle vise à former et évaluer l’équipe de projet sur les principes de KAIZEN et présenter les projets KAI1 et KAI pour le but d’engager
les membres d’équipe et permettre au collaborateur de gagner en responsabilité ainsi qu’acquérir de nouvelles compétences. (Voir Annexe 15)
Cette partie est consacrée à l’étude et la mise en place des solutions et des pistes d’amélioration que nous avons jugées adéquates pour atteindre les
résultats désirés. Pour la mise en place, nous allons présenter les actions de progrès effectuées.
72
Revoir le layout de la zone de grattage et de mise en boîte pour et Responsable QHSE
augmenter la rentabilité des processus et la productivité de 01/08/2022 8 8
l'unité de poisson
73
IV. Contrôle et suivi
1. Contrôle et évaluation des Quick-Wins
Une fiche de surveillance de la durée d’attente de produit durant l'égouttage et le jutage est établie pour avoir un contrôle sur la conformité des
actions mise en œuvre. En présentant ci-dessous, la fiche de surveillance de la durée d’attente de filet de maquereaux à l’huile végétale (1.7 kg)
de la journée 21-06-2022 de production.
Date : 20/06/2022 – 21/06/2022 Type de poisson : Maquereaux (FMHV) Histamine : 0-25 ppm Lot : 2106 Formats : 1.7 kg
Étape de (h) à (h) Remarque
Réception (20/06/2022) 14h05min 15h30min Vers la chambre froide
-
Lavage + salage et mise en grille (21/06/2022) 8h00min 10h30min
Chariot A
Chariot B Four / Cuisson : 1 9h30min 9h50min
Chariot C
Chariot D
Pré-Cuisson Chariot E Four / Cuisson : 2 10h00min 10h20min 20min à 60°- 80°C
Chariot F
Chariot G
Chariot H Four / Cuisson : 3 10h30min 10h50min
Chariot I
Chariot A
Chariot B 10h00min 15h30min (5h à 8h00)
Chariot C
Égouttage + équipe de nuit
Chariot D
Chariot E 10h30min 17h00min
Chariot F
74
Chariot G Placer les grilles dans la chambre positive après 6h
Chariot H
11h00min 19h30min
Chariot I
Panier 1
Panier 2
Panier 3 15h40min 20h00min (5h20min)
Jutage
Panier 4
Panier 5
Panier 6 - -
Panier 1 -
Panier 2 -
Panier 3 20h00min 21h30min -
Sertissage
Panier 4 -
Panier 5 -
Panier 6 - - -
Cycle 1 22h06min 12h26min 140min à 116° et 1.7bar
Stérilisation
Cycle 2 - - -
Cycle 3 - - -
75
Figure 25: schématisation de cycle de production (Lot 2106)
Au terme d’évaluer les Quick-Wins, les objectifs fixés dans notre charte de projet
prédéfinis au début de notre mission ont été largement atteints.
76
Ci-après, une cartographie de l’état de flux de la valeur après l’application des 2 projets Kaizen (KAI1&KAI2). Elle présente le calcul de
l’indicateur d’efficience qui détermine la performance d’un processus et ses majeurs de progrès :
77
2. Ajustement et standardisation
Le travail standardisé a trois aspects : un standard qui spécifie les temps de réalisation des
opérations de fabrication ou de prestation dans un processus donné, un autre qui décrit les
déplacements physiques des opérateurs, et le troisième qui spécifie le mode opératoire dans la
réalisation des tâches d’un processus.
Pour garantir l’amélioration continue et pour pérenniser les acquis et les bonnes pratiques
dans les processus de réalisation, une instruction de travail sert comme une fiche
d’instructions pour former le personnel sur les conditions d’un bon égouttage.
78
Dans le but de standardiser le flux des chariots dans la zone d’égouttage et pour ne pas
négliger le risque qualité lié à la mise en place des actions d’amélioration. Pour cela il est
judicieux d’appliquer du principe FIFO à l’arrangement des chariots de la chambre
d’égouttage en traçant un chemin de au sol.
Avant Après
Pour que les standards de travail deviennent une réelle valeur ajoutée pour l’entreprise, ils
doivent être préparés avec la participation des opérateurs. Une instruction de travail devient
donc facilement acceptée en cas de changement de pratique, adaptée au langage et au métier
des opérateurs. Une fois standardisées, les instructions de travail doivent continuer à vivre et à
être révisées et évaluées suite à des audits.
79
V. Indicateur de performance
Taux horaire c’est le rapport de salaire d’employé de jour par heurs (Dhs/h), sachant que le
coût d’unité d’œuvre est 9 Dhs/h :
Taux horaire journalier : 9 Dhs ×16 h = 144 Dhs par journées de production
L’unité d’œuvre (aussi notée UO) sert à répartir les charges par rapport à des critères
généraux tels que le nombre d’employés de l’entreprise, les heures passées sur un projet ou
d’une journée de production.
Le cout total de la main d’œuvre mobilisée pour un lot est donc de : 3456 Dhs.
Puisque la durée de production de lot 2106 à pris 16h, donc en parle d’un lot par jour :
80
L’unité de poisson a la possibilité de produire 26 lots par mois s’il maintient les
instructions et le plan d’action prédéfinis. Actuellement la moyenne des lots produits par
l’unité est 8 lots par mois (Quantité moyenne réceptionnée des lots en kg: 1600.00 kg).
81
Le tableau ci–dessous présente les différents indicateurs calculé en termes de gain après l’application des actions d’amélioration (QW)
proposée par l’équipe Kaizen :
Valeur
Objectifs Input Formule Valeur cible Valeur avant Gain
après
La somme des valeurs ajoutées
Augmenter le Indicateur d’efficience
(VA) et des valeurs non-ajoutés 56.58% 40.71% 71.62% 30.91%
pourcentage VA = VA / NVA
(NVA)
Temps qui s’écoule entre le Lead Time = Date
Diminuer le
déchargement et réception de d’expédition - Date de 36h 72h 16h 56h
Lead Time
poisson et l’expédition réception
Diminuer le taux
Salaire d’employer par heur et le Taux horaire = Salaire
horaire de
nombre d'heures travaillées d’employer par heur × heurs 150 Dhs/h 190 Dhs/h 144 Dhs/h 45 Dhs /h
journée de
(journée de production) de la journée de production
production
Nombre des opérateurs dans une
Diminuer le coût journée de travail (Effectifs) et UO = Effectifs × heurs de la
864 UO 1 728 UO 384 UO 1 344 UO
d’unité d’œuvre les heurs passés d’une journée journée de production
de production
Diminuer le coût
CVTUO = Taux horaire × 12 096
de volume total Taux horaire et l’unité d’œuvre 7 776 15 552 Dhs 3 456 Dhs
UO Dhs
d’unité d’œuvre
Diminuer le coût
Nombre des opérateurs dans une
de la masse Masse salariale optimisée = 202 176 404 352 89 856
journée de travail (Effectifs), 12 096 Dhs
salariale Effectifs × Taux horaire × 56 Dhs/mois Dhs/mois Dhs/mois
taux horaire et le temps optimisé
optimisé par lot
82
Augmenter la
Duré de journée de production et
capacité Capacité optimale de 18
le temps de production planifie 17 lots / mois 8 lots / mois 26 lots / mois
optimale de production= 26 / 1 lots/mois
par mois
production
Capacité optimale de
production
Qté de poisson réceptionné Productivité = (Capacité
Augmenter le
UO optimal de production × Qté +4.52
taux de 1.21 Kg/UO 0.36 Kg/UO 4.16 Kg/UO
Nombre des opérateurs dans de poisson réceptionné) / (26 Kg/UO
productivité
une journée de travail jours × UO)
Temps de production planifie
par mois
83
VI. Clôture du projet
Un standard à lui seul ne garantit pas la performance d’un processus, il doit être
constamment mis en épreuve sur le terrain par des audits réguliers. Les utilisateurs du
standard doivent avoir la compétence nécessaire pour le déployer correctement. Il est donc
important de former le personnel à l’utilisation et à l’application du standard.
84
Conclusion
Au terme de ce travail, les objectifs fixés dans notre charte de projet et prédéfinis au début
de notre mission ont été largement atteints et même dépassés.
En effet, avec ce rapport, après avoir passé en revue une partie théorique réservée au
démarche adaptée et outils utilisées, nous espérons avoir réalisé un travail pratique et concret
pouvant contribuer largement à l’amélioration de la rentabilité des produits fabriqués dans la
zone poisson et ce à travers des améliorations soutenues tout au long du processus de
fabrication.
De réaliser des audits réguliers pour garantir l’efficacité des standards appliqués.
De généraliser notre étude à l’ensemble des autres pôles à savoir : le végétal
(Concentré de tomate, confiture et petit pois) et ce avec les modifications
d’usage qui s’imposent.
De mettre en place l’ensemble des améliorations proposées.
85
Références bibliographiques
[1].Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle: département de la
formation professionnelle (Portrait de secteur de pêche maritime au Maroc).
[www.reapcmaroc.com//portrait_peche.pdf]. Octobre 2015
[2].Guide de bonnes pratiques d'hygiène et d'application des principes HACCP Vol7-
Poisson mollusques et crustacés en conserves appertisées homologuée par NM
08.7.041 (2012).
[3].Décret n°2-97-1003 du 29 Chaoual 1426 (2décembre2005) relatif à l'inspection
sanitaire et qualitative des produits de la mer et d'eau douce.
[4].NM 08.7.003 (2000) Produit de la mer : Maquereaux et Chinchards en conserves.
Norme marocaine homologuée par arrêté conjoint du ministre de l’industrie, du
commerce et de l’artisanat et du ministre chargé des pêches maritimes N°202-00 du 14
Février 2000, publié au B.O.N N°4774 du 2 Mars 2000. La présente norme correspond
à la norme CODEX STAN 119-1981.
[5].NM 08.07.004 (2000) Produit de la mer : Thon et la Bonite en conserve. Codex
Alimentarius CXS 70-1981 adoptée en 1981 révisée en 1995 et amendée en 2011, 2013,
2016 et 2018.
[6].Dahir n°1-03-194 du 14 rejeb (11 septembre 2003) portant promulgation de la loi n°65-
99 relative au Code du Travail.
[7].NM 03.7.001 relative à la qualité des eaux d'alimentation humaine homologuée par
l'arrêté n°359-91 du 23 Rajeb 1411 (8 février 1991).
[8].Arrêté n°293-19 du 9 Joumada II 1440 (15 février 2019) fixant la liste et les limites des
critères microbiologiques autorisées dans les produits primaires et les produits
alimentaires.
[9].Règlement (CE) n° 2406/96 du Conseil du 26 novembre 1996 fixant des normes
communes de commercialisation pour certains produits de la pêche.
[10].Loi n°28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, promulguée par
le dahir n°1-10-08 du 26 Safar 1431 (11 février 2010).
[11]. Alain COURTOIS, Maurice PILLET et Chantal MARTIN-BONNEFOUS « Gestion de
production », Éditions d’Organisation, Groupe Eyrolles, 2003.
86
Annexes
87
Annexe 1 :
Fiche de contrôle des poissons à la réception
Date : ............................................
Provenance Quantité
Lieu de pêche État du camion
Glaçage T° de poisson
Contrôle organoleptique :
Contrôle physico-chimique:
88
Annexe 2 :
CAHIER DES CHARGES FOURNISSEURS
Nom de Mareyeur :
Autorisation de mareyage N° :
Halle :
Présentation :
Désignation du produit :
Les produits concernés par ce cahier des charges sont les poissons frais, notamment: Maquereau
Espagnol A et Bonito.
Les produits doivent répondre à la réglementation en vigueur concernant les critères micro
biologiques et physico-chimique des produits, l’hygiène du personnel ainsi que les températures de
stockage et de transport.
Les caractéristiques définies par le présent cahier des charges doivent être respectées tout au long
de nos relations commerciales.
Objet du marché :
Le présent marché a pour objet la fourniture et la livraison de poissons frais. Le titulaire devra être
à même de fournir de maquereau et de thon frais n’ayant subi aucun traitement conservateur autre que
le froid au-dessus du point de congélation. Aucune fourniture de poisson congelé ne peut être
effectuée dans le cadre de ce marché.
89
Poisson de mer et d’eau douce frais :
Traçabilité
Le mareyeur ou le livreur de poisson doit présenter l’état de traçabilité des achats :
- Halle
- Date d’exploitation
- Code mareyeur
- Nom mareyeur
- Navire
- N° visa DPM du DC
- Désignation espèce
- Poids acheté par ce mareyeur en Kg
- Poids vendu par ce navire en Kg
- Caché de l’office national des pêches ONP
Vérification quantitative
Le réceptionnaire des lots de poisson s’assurera que le poids net des produits est conforme à la
quantité facturée. Une vérification quantitative procéder en interne, ce contrôle est matérialisé sur un
enregistrement (registre de réception).
Vérification qualitative
La présence de glace qui assure la réfrigération ; les poissons des couches inférieures ne doivent
pas baigner dans l’eau de fusion de la glace. En cas d’absence ou d’insuffisance de glace, il sera
procédé au contrôle de la température des poissons à l’aide d’un thermomètre-sonde pour vérifier que
la température est comprise entre 0°C et +2°C.
Horaire de réception
D’après la nouvelle démarche du développement des approvisionnements directs des circuits de
pêche, et pour assurer la qualité sanitaire et la salubrité des produits en interne : nos fournisseurs
doivent respecter l’horaire d’arrivée de poisson selon le temps demandé au cours de
l'approvisionnement.
Le poisson frais sera emballé dans des caisses en plastique alimentaire, la réfrigération étant
assurée par une couche de glace disposée sur la couche supérieure de poissons.
La quantité de glace doit être suffisante pour assurer que le produit sera à une température comprise
entre 0°C et + 2°C au moment de sa livraison. Les engins de transport doivent être agrées.
90
Les caisses doivent être dans un bon état hygiénique. Chaque emballage réceptionné subit un
nombre de contrôle visuel.
Caractéristiques de qualité
L’état de fraîcheur des poissons sera apprécié par un examen organoleptique. Les caractéristiques
exigées sont Extra, A ou parfois B.
Extra A B C
Convexe
Concave au
Convexe légèrement Plat.
centre
(bombé) affaissée. Cornée Cornée
Œil Cornée
Cornée transparente. légèrement transparente.
laiteuse.
Pupille noir, brillante. opalescente. Pupille Pupille opaque
Pupille grise.
Aspect noir ternie.
Moins colorées,
Couleur brillante, pas de Mucus
Branchies traces de mucus Mucus opaque
mucus laiteux
clair
Bleuâtre, translucide,
Chair (coupure Veloutée, cireuse,
lisse, brillante. Sans Légèrement
dans feutrée. Couleur Opaque
aucun changement de opaque
l’abdomen) légèrement modifiée.
coloration originale.
Couleur le long
de la c. Pas de coloration Légèrement rose Rose Rouge
vertébrale
Légèrement
Ferme et élastique, flasque, élasticité
Chair Élasticité diminuée. Molle
surface lisse. diminuée, surface
cireuse et ternie.
État
Colonne Se brise au lieu de se Non
Adhérente Peu adhérente
vertébrale détacher adhérant
Adhérant totalement à la Non
Péritoine Adhérant Peu adhérant
chair. adhérant
Branchies,
Ni d’algue, ni Légèrement Putride,
Odeur peau, cavité Algue marine
mauvaise. putride, aigre aigre
abdominale
91
L’indice de fraîcheur est évalué comme suit :
Si l’indice de fraîcheur est ⩽0.6 le lot est rejeté, et si le poisson s’avère acceptable on passe aux
analyses chimiques.
92
Annexe 3 :
Fiche de surveillance de la durée d'attente de produit
Date : 20/06/2022 – 21/06/2022 Type de poisson : Maquereaux (FMHV)
Histamine : 0-25 ppm Format de boite : 1.700 Kg Lots : 2106
Chariot G
Chariot H 11h00min 19h00min
Chariot I
93
Étape de (h) à (h) Remarque
Panier 1
Panier 2
Panier 3 15h40min 20h00min (5h20min)
Jutage
Panier 4
Panier 5
Panier 6 - - -
Panier 1 -
Panier 2 -
Panier 3 20h00min 21h30min -
Sertissage
Panier 4 -
Panier 5 -
Panier 6 - - -
Cycle 1 22h06min 12h26min -
Stérilisation Cycle 2 - - -
Cycle 3 - - -
94
Annexe 4: Analyse des dangers
L’évaluation de dangers physique tout au long de la chaîne de fabrication suit la méthodologie
décrite ci-dessous : la criticité des dangers est basée sur deux paramètres :
Le tableau ci-après détaille les critères de choix des cotations de la gravité et de la fréquence.
Gravité Exemples
Nombreuse personnes
4 Critique touchées, Séquelles durables Effets cancérigènes de substances
ou à long terme
Nombreuses personnes
3 Grave touchées Toxi-infection aux toxines staphylocoques
Aucunes séquelles durables
Cas isolés
2 Marginal Dent cassé par un corps étranger,
Aucunes séquelles durables
Fréquence
5 Fréquent 1 * mois
4 Occasionnel 1* semaine
3 Rare 1* an
95
1 1
2 2
Risque 3 3
Fréquence
4 4
5 5
Acceptable 6 6
Sérieux 1 2 3 4 5
Inacceptable Gravité
96
Réception et stockage des matières premières
Nature des
Opération Description des dangers Cause des dangers G F Criticité Mesures préventives
dangers
Matières premiers
Présence de corps Procédé non maîtrise
Installer des filtres en amont (avant
Eau potable Physique étrangers : boue, sable, chez le fournisseur 1 5 5 Acceptable
utilisation)
calcaire... (commune)
- Établir un cahier de charge
Présence de corps étrangers Chargé en impuretés à la - Contrôle à la réception
Poisson Physique 1 5 5 Acceptable
(exogènes) source - Le procédé prévoit un lavage
- Réception de caisses propre
Fournisseur : procédé
Présence de corps Contrôle à la réception (état de
non maîtrise
étrangers : impuretés, propreté de l’emballage) et à
Sel Physique Méthode : stockage 1 3 3 Acceptable
excréments de nuisibles, l’utilisation (contrôle visuel du
inapproprié/chez le
cheveux... contenu)
fournisseur
Présence de corps étrangers Infiltration des corps - Respecter les BPH (personnel).
Huile de soja
Physique issus du personnel : étrangers lors du 2 3 6 Acceptable - Contrôler à la réception et avant
raffinée
Cheveux, bijoux... remplissage de la citerne utilisation.
97
Emballages
- Contrôler à la réception l’état de
propreté des emballages.
- Non respect du plan - Contrôler à la réception et à
de nettoyage. l’utilisation les bocaux en verre :
- Excréments d’insectes - Lutte contre les débris de verre / et bocaux en
et nuisibles. nuisibles inefficace. métal.
- Souillures, toiles - Mauvais rangement - Hygiène des locaux de
Réception et
d’araignées. des produits stockage en interne : nettoyage
stockage des Physique 2 2 4 Acceptable
- Endommagement de entraînant leur et désinfection.
emballages
l’emballage. entassement - Maîtrise de la lutte contre les
- Débris métalliques pour conduisant à la nuisibles dans les locaux de
les bocaux en métal. détérioration des stockage.
conditionnements/ - Entreposage adéquat : espace
emballages. entre palettes des différents
produits – Espace entre palettes
et murs.
Procédé de fabrication
Nature des
Opération Description des dangers Cause des dangers G F Criticité Mesures préventives
dangers
98
Incorporation de corps
Main d’œuvre : non
Triage Physique étrangers (cheveux, 1 3 3 Acceptable - Respecter les BPH
respect de BPH
bijoux.)
- Sensibiliser le personnel aux
Corps étrangers issus du Main d’œuvre : non
Cuisson Physique 1 3 3 Acceptable BPH
personnel : bijoux, cheveux respect de BPH
- Respecter les BPH
Grattage / Passage de corps étrangers Matériel : matériel - Nettoyer et entretenir les tables
Physique 1 4 4 Acceptable
filetage endogènes défectueux de grattage
Incorporation de corps
Remplissage Main d’œuvre : non - Sensibiliser le personnel
Physique étrangers (cheveux, 1 3 3 Acceptable
(manuelle) respect de BPH - Respecter les BPH
bijoux.)
Incorporation de corps
Main d’œuvre : non - Sensibiliser le personnel
Jutage Physique étrangers (cheveux, 1 3 3 Acceptable
respect de BPH - Respecter les BPH
bijoux.)
- Respecter les BPH
Incorporation de corps Main d’œuvre : non - Sensibiliser et former le
étrangers (cheveux, respect de BPH personnel : (Cf. plan de
Sertissage Physique bijoux.) 2 3 6 Acceptable formation : défaut d’emballage
Mode opératoire : et sertissage)
Poussière, petites particules Mauvaise fermeture - Ecarter les couvercles non
conformes
99
Séchage Physique Néant - - - - - -
- Nettoyage et entretien de
Altération de l’emballage Milieu : de stockage non
magasin de stockage
approprié
2 3 6 Acceptable - Un plan de lutte contre les
Présence des excréments Lutte contre les
nuisibles appuyé par un contrôle
Stockage Physique de nuisibles nuisibles inefficaces
en interne
100
Annexe 5: Rapport des analyses d’histamine
101
Annexe 6: Bon de commande des SKY blouses
102
Annexe 7: Dossier sanitaire de l’eau potable
Plan des analyses
103
Programme de N&D
PLAN DE N&D DE L’UNITÉ DE POISSON
Quoi Avec Quand Comment Qui
Après chaque
Agent de
Nettoyage (l’eau)
nettoyage
semi-shift Passer la
Éliminer les Rincer la grille, la cloche et la bouche
Se protéger Rincer avec raclette pour
déchets d’évacuation à l’eau
Sol / Mur / l’eau évacuer l’eau
Plafond
Dégraissant &
Désinfectant A la fin de
(FOAM CHLOR + chaque Agent de
PHAGOSURF) journée de nettoyage
Éliminer les Évacuer et
travail Pulvériser ou Brosser ou Rincer avec
Se protéger Laisser agir laisser sécher
(2 à 4%) déchets laver l’eau
15min frotter
Après chaque
Agent de
Nettoyage (l’eau)
nettoyage
semi-shift
Table Éliminer les
Se protéger Rincer avec Évacuer et laisser sécher
& déchets
l’eau
Ligne de Dégraissant &
grattage Désinfectant A la fin de
(FOAM CHLOR + chaque Agent de
PHAGOSURF) journée de nettoyage
Éliminer les Brosser ou Rincer avec Évacuer et
travail Se protéger Pulvériser ou Laisser agir
(2 à 4%) déchets frotter l’eau laisser sécher
laver 15min
104
Après chaque
Agent de
Nettoyage (l’eau)
nettoyage
Équipements semi-shift
Éliminer les
(Balances Se protéger Évacuer et laisser sécher
déchets
/Stérilisateur /
sertisseuse Dégraissant &
Désinfectant A la fin de
/ cuiseur) (SHURECLEAN chaque Agent de
PLUS) journée de nettoyage
Éliminer les Brosser ou Rincer avec Évacuer et
travail Se protéger Pulvériser ou Laisser agir
(2 à 4%) déchets frotter l’eau
laver 15min laisser sécher
Chariots
/ Grilles Dégraissant &
/ Couteaux Désinfectant A la fin de
/Tapis (FOAM CHLOR ou chaque Agent de
convoyeurs PHAGOSURF) journée de nettoyage
Évacuer et
Éliminer les Brosser ou Rincer avec laisser sécher
travail Se protéger Pulvériser ou Laisser agir
/Transpalette/ (2 à 4%) déchets frotter l’eau
laver 15min
Ventilateur
Dégraissant &
Désinfectant A la fin de
Grille en (FOAM CHLOR ou chaque Agent de
plastique PHAGOSURF) journée de nettoyage
Éliminer les Brosser ou Rincer avec Évacuer et
travail Se protéger Pulvériser ou Laisser agir
(1%) déchets frotter l’eau
laver 10min laisser sécher
Dégraissant &
Désinfectant
2 fois (Après
Vestiaire + (FOAM CHLOR ou Agent de
la pause et a Évacuer
Siphon PHAGOSURF) nettoyage
la fin de shift) Éliminer les Brosser ou
Pulvériser ou Laisser agir Rincer avec
Se protéger frotter et laisser
(1 à 2%) déchets laver l’eau
10min sécher
105
Dégraissant & 2 fois (Après
Désinfectant
la pause et a
(FOAM CHLOR ou Remplir de Agent de
Sanitaire PHAGOSURF) la fin de shift)
savon et nettoyage
+ en cas de Éliminer les Brosser ou
Pulvériser ou Laisser agir Rincer avec vérifier la
besoin Se protéger frotter
(1 à 2%) déchets laver 5min l’eau présence de
papier
Dégraissant &
Désinfectant
Bureau
(FOAM CHLOR ou Chaque Agent de
responsable Évacuer
PHAGOSURF) semaine nettoyage
qualité Éliminer les Brosser ou
Pulvériser ou Laisser agir Rincer avec
Se protéger frotter et laisser
(1%) déchets laver 5min l’eau
sécher
106
Rapport des analyses
107
108
Annexe 8: Fiche de contrôle de l’efficacité de rinçage
109
Annexe 9: Plan des analyses de produit fini
Brix
Chaque cuisson
Taux de sulfite
Dernière production Prochaine production En interne
Contrôle de serti Continuellement
Test de stabilité Chaque lot
Confiture
d’abricot Brix
Une fois/3 mois 06/12/2021 25/06/2022
Taux de sulfite
Laboratoire
Test de stabilité externe
Analyses Chaque 6 mois 04/12/2021 23/06/2022
microbiologiques
Chaque
Contrôle de serti Dernière production Chaque fin de production
production
Petits pois Test de stabilité En interne
110
Analyses Laboratoire
Chaque 6 mois 05/06/2021 05/06/2022
microbiologiques externe
Concentré de Test de
Chaque lot Dernière production Chaque fin de production
tomate stabilité/Brix
Brix 06/04/2021 05/07/2022
Test de stabilité Laboratoire
1 fois/3 mois
04/12/2021 05/07/2022 externe
Analyses
microbiologiques
111
Annexe 10: Dossier médicale
112
113
114
Annexe 11: Fiche de contrôle de l’hygiène de personnel
Correction &
Désignation Matin Après midi
observation
Port de coiffe
Port de gants
Pause
Déjeuner
Ongles coupés /
propres
Pas de vernis à
ongle/henné
Interdictions
bijoux / montres
Vérification
blessures / plais
115
Annexe 12: Fiche de visiteurs et personnes extérieurs
Les visiteurs admis chez le groupement alimentaire réunis (GAR) doivent respecter les
règles d’hygiène suivantes :
116
Annexe 13: Programme de formation
PROGRAMME DE FORMATION
Rappel des
Juin BPH et Sensibiliser le personnel de la nécessité de Tout le Responsable
2022 engagement respecter les BPH personnel qualité
du personnel
117
Comprendre la différence entre nettoyage
et désinfection
Sensibilisé le personnel de l’importance
Décem Bonnes Personnel de
de respecter les doses mentionnées par le Responsable
bre pratiques du nettoyage et
fabricant qualité
2022 N&D désinfection
Sensibilisé le personnel de l’importance
des techniques de sécurité pour la
manipulation des produits chimiques
118
Annexe 14: Évaluation des fournisseurs
119
Annexe 14: Présentation de la méthode Kaizen
120
121
122
123
124
125
Annexe 16 : Fiche des instructions de la durée d’attente d’égouttage
Traduction :
126
127