HyperQCM ORLcas Cliniques

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Hyper QCM ORL

cas cliniques
cas clinique:
Une femme de 40 ans vient consulter pour une hypoacousie bilatérale progressivement
croissante. Elle est mère de trois enfants. Elle n’a jamais présenté d’antécédents de surdité, ni
d’otite, et n’a jamais eu de pathologie médicale particulière (en particulier, pas de prise
d’ototoxique). La malade allègue des bourdonnements graves, intermittents, de plus en plus
fréquents au niveau des deux oreilles.
A l’examen, les deux tympans sont strictement normaux. L’épreuve de Valsalva est positive
des deux côtés. L’épreuve de Weber montre une absence de latéralisation. Le Rinne est
négatif des deux côtés.
Le diagnostic le plus probable est celui d’otospongiose ou d’ankylose stapédovestibulaire.
1. L’audiométrie tonale réalisée montre de chaque côté interrogé
A - Un accolement des courbes aériennes et osseuses
B - Une perte en décibels sur la conduction aérienne, plus importante qu’en conduction
osseuse
C - Une chute de l’audition uniquement sur les fréquences aiguès
D - Une perte en décibels sur la conduction osseuse, plus importante qu’en conduction
aérienne
E - Une encoche sur la fréquence 2000 Hz
2. Parmi les examens suivants, lequel est inutile au diagnostic d'otospongiose?
A - Impédancemétrie
B - Audiométrie tonale
C - Audiométrie vocale
D - Etude des réflexes stapédiens
E - Etude des potentiels évoqués auditifs
3. Devant ces données cliniques, on peut retenir comme diagnostic différentiel plausible
A - Une otite séreuse bilatérale
B - Une presbyacousie précoce
C - Une maladie de Ménière bilatérale
D - Une tumeur du tronc cérébral
E - Une tympanosclérose
4. Pour affirmer le blocage de l’étrier dans la fosse ovale, quel est l’examen le plus fiable?
A - Audiométrie tonale
B - Audiométrie vocale
C - Recherche du réflexe stapédien
D - Sonomanométrie
E - Epreuve de Rinne
5. Le traitement de l'otospongiose dans ce cas est
A - Médical par les vasodilatateurs
B - Prothétique
C - Médical par le calcium
D - Médical par le magnésium
E - Chirurgical
cas clinique
Un homme de 45 ans d’origine maghrébine, consulte pour l’apparition récente d’une
tuméfaction bilatérale cervicale haute apparue depuis quelques semaines. L’état général du
patient est excellent. Depuis 10 jours, il présente une plénitude auriculaire droite avec une
sensation d’hypoacousie droite. La rhinoscopie antérieure montre des fosses nasales libres
1. Quel diagnostic vous parait le plus probable sur ce récit?
A - Otite aigué
B - Kyste congénital du cou
C - Adénopathie inflammatoire de cause générale
D - Tumeur du cavum
E - Aucune des propositions ci-dessus
2. En faveur de ce diagnostic vous retenez essentiellement:
A - Le bilan ionique
B - Le tabagisme
C - La présence du virus Epstein Barr
D - L’hémogramme
E - L’ensemble de ces éléments
3. Parmi ces examens, deux sont susceptibles d’orienter le diagnostic de la lésion primitive.
Lesquels?
A - Scintigraphie salivaire
B - Tomographies du massif facial en incidence de Hirtz
C - Cliché dentaire panoramique
D - Echographie
E - Impédancemétrie
4. La thérapeutique curatrice la plus adéquate comporte
A - Chirurgie
B - Hormonothérapie
C - Chimiothérapie
D - Corticothérapie
E - Radiothérapie externe
cas clinique
Un patient de 50 ans, marchand forain, fumeur modéré, présente depuis trois mois une
dysphonie quasi-permanente, non régressive, avec voix rauque et douleurs pharyngo laryngée en fin
de journée. Il existe dune façon concomitante une toux, mais pas de
dysphagie, ni dotalgie. Ce patient n’a jamais présenté auparavant de dysphonie.
La palpation cervicale est normale. La radiographie pulmonaire, la numération formule
sanguine, la vitesse de sédimentation sont normales.
1. Devant cette dysphonie, il faut évoquer en premier lieu:
A - Une atteinte des cordes vocales
B - Une lésion épiglottique
C - Une lésion de la margelle laryngée
D - Une sténose trachéale
E - Une compression récurrentielle par une tumeur thyroïdienne
2. Le moyen le plus simple pour objectiver la lésion causale est représenté par:
A - La fibroscopie bronchique
B - Une laryngoscopie directe en suspension
C - Une laryngoscopie indirecte au miroir laryngé
D - Un examen stroboscopique pour visualiser le mouvement cordai
E - Une laryngographie lipiodolée
3. Parmi les affections suivantes, 2 doivent être évoquées dabord. Lesquelles?
A - Laryngite aigué
B - Tuberculose laryngée
C - Paralysie récurrentielle gauche
D - Cancer laryngé
E - Dysplasie laryngée
4. Quel est l’élément essentiel qui permettra le diagnostic exact de cette affection
?
A - Tomographies du larynx de face
B - Biopsie laryngée
C - Recherche de bacille de Koch dans les crachats
D - Xérographie de profil du larynx
E - Cytologie du larynx
5. Si Ion réalise une biopsie exérèse de cette lésion et que celle-ci soit
histologiquement bénigne, que conseillez-vous au malade?
A - De moins surmener le larynx
B - D’arrêter le tabac
C - Une surveillance laryngée très régulière
D - Des corticoïdes par voie générale
E - Une intervention chirurgicale
6. Si au contraire, la biopsie répond carcinome spinocellulaire infiltrant, alors que la lésion est
unilatérale mesure un demi-centimètre carré et que le larynx est parfaitement mobile, on peut
proposer:
A - Une surveillance au miroir laryngé tous les mois
B - Une laryngoscopie en suspension 3 mois plus tard pour biopsie
C - Une séance de laser
D - Une chirurgie partielle conservatrice de la voix
E - Une laryngectomie totale
cas clinique :
Un homme de 50 ans, grand fumeur, présente une discrète gêne pharyngée depuis quelques
mois. Il a constaté récemment l’apparition d’une tuméfaction cervicale sous digastrique, haute,
dure, ligneuse, mobile. L’examen laryngoscopique montre une lésion ulcéro-bourgeonnante
occupant le sinus piriforme avec fixité de l’hémilarynx.
1. S’il s’agit d’un cancer, quel est le type histologique le plus fréquemment
rencontré?
A - Un épithélioma malpighien spinocellulaire
B - Epithélioma glandulaire
C - Un fibrosarcome
D - Un lymphome malin non hodgkinien
E - Une tuberculose
2. Le bilan dextension local de cette lésion comporte
A - Une radiographie des poumons face
B - Un transit pharyngo-oesophagien
C - Une radiographie de profil et des tomographies de larynx
D - Une fibroscopie bronchique
E - Une hypopharyngo-laryngoscopie directe
3. Quel(s) geste(s) thérapeutique(s) doi(ven)t être retenu(s) chez ce malade en bon état général?
A - Chimiothérapie seule
B - Radiothérapie exclusive
C - Laryngectomie partielle
D - Pharyngolaryngectomie totale avec curage et radiothérapie postopératoire
E - Curage ganglionnaire et radiothérapie
4. Si le traitement de ce patient comporte une irradiation, quel(s) soin(s) doi(ven)t être
impérativement pratiqué(s)?
A - Avulsion des dents cariées ou traitées
B - Confection de gouttières fluorées en cas de dents saines
C - Mise en place dune sonde naso-oesophagienne
D - Gastrostomie
E - Corticothérapie
5. Si un traitement chirurgical est retenu, que faut-il conseiller au malade ?
A - Rééducation orthophonique
B - Massage et rééducation de l’épaule
C - Soins de canule quotidiens
D - Surveillance spécialisée régulière
E - Suppression de toute boisson alcoolisée
Cas clinique:
Un menuisier de 64 ans présente depuis plus de 6 mois une obstruction nasale gauche,
progressive, survenue au décours d’un rhume. Il présente de plus une anosmie, sauf pour les
odeurs très fortes. Il présente de temps à autre des céphalées frontales en barre, calmées par
de l’aspirine, et mouche de temps à autre du pus strié de sang.
ce patient n’a pas de terrain allergique connu. Il fume 1 paquet de cigarettes par jour. Il avait
été traité 5 ans auparavant pour une sinusite maxillaire gauche.
1. Quels sont les deux éléments cliniques qui doivent particulièrement attirer
votre attention?
A - L’âge du patient
B - Les maux de tête
C - L’obstruction nasale unilatérale
D - Les antécédents de sinusite maxillaire
E - La rhinorrhée purulente striée de sang
2. Quel examen faut-il réaliser en tout premier lieu ?
A - Radiographie en incidence de Blondeau
B - Une olfactométrie
C - Une rhinoscopie antérieure
D - Une rhinomanométrie (mesure des pressions des fosses nasales)
E - Un bilan allergologique
3. Les éléments dont vous disposez vous permettent dévoquer le diagnostic de cette affection.
Quel est-il parmi les propositions suivantes ?
A - Polypose nasale
B - Fibrome nasopharyngien
C - Cancer éthmoïdo-maxillaire
D - Rhinite chronique congestive
E - Sinusite maxillaire gauche
4. Avec quel examen confirmer le diagnostic?
A - Biopsie à la pince mors-cuvette
B - Cytologie des sécrétions nasales
C - Tomographies de face et des sinus
D - Scannographie
E - Sinusoscopie
5. Sur quel(s) signe(s) clinique(s) évoquez-vous la gravité de cette affection ?
A – L'anosmie
B - Les céphalées
C - La rhinorrhée
D - Lobstruction nasale
E - Lâge du patient
6. Quel est actuellement lexamen qui permet de préjuger de lextension de laffection?
A - Fond doeil
B - Rhinoscopie postérieure
C - Scanner
D - Tomographies des sinus de face
E - Palpation des aires ganglionnaires cervicales
7. Quelle est l’histologie la plus fréquente de cette affection ?
A - Carcinome spinocellulaire très différencié
B - Carcinome glandulaire
C - Lymphome malin non hodgkinien
D - Adénome pléomorphe
E - Chémodectome
8. Quelle est ou quelles sont la ou les proposition(s) qui s’applique(nt) à cette
affection?
A - Maladie liée au sexe
B - Maladie favorisée par les sinusites chroniques
C - Maladie des travailleurs du bois
D - Infection reconnue au tableau des maladies professionnelles
E - Maladie favorisée par le tabagisme chronique
cas clinique:
Un patient de 60 ans vient consulter pour une otalgie gauche, intermittente, volontiers rythmée
par la déglutition, et dont le malade évalue l’ancienneté à trois/quatre mois.
ce patient est un ancien pilote d’aviation militaire. Il n’a jamais fumé et ne présente pas
d’intoxication alcoolique particulière.
Il a l’impression de moins entendre de l’oreille gauche, et accuse quelques acouphènes
graves, également intermittents. Par ailleurs, le malade n’allègue aucun autre symptôme
clinique O.R.L.
L’examen montre un tympan gauche rétracté. L’oropharynx et le pharyngolarynx bien visibles
sont également normaux. L’épreuve de Valsalva est négative du côté gauche. L’épreuve de
Weber montre une latéralisation à gauche, l’audiométrie tonale une discrète surdité de
transmission.
1. Sur quel(s) critère(s) faut-il impérativement poursuivre les investigations
cliniques?
A - Otalgie
B - Acouphènes
C - Valsalva négatif à gauche
D - Une surdité de transmission
E - Le métier du patient
2. Quelle région faut-il examiner minutieusement?
A - La margelle laryngée
B - Le sillon amygdaloglosse
C - Le rhinopharynx
D - Le voile du palais
E - Le sinus maxillaire gauche
3. Les éléments dont vous disposez permettent dès lors d’évoquer le diagnostic de cette affection
Quel est-il?
A - Cancer de la margelle laryngée
B - Cancer du sillon amygdaloglosse
C - Fibrome nasopharyngien
D - Cancer du naso-pharynx
E - Polypose nasale
4. Parmi les histologies suivantes, laquelle s’adapte le plus souvent à cette
affection?
A - Adénome pléiomorphe
B - Carcinome glandulaire
C - Lymphome malin non hodgkinien
D - Carcinome spinocellulaire plus ou moins différencié
E - Schwanome
5. Le diagnostic d’extension impose
A - Palpation cervicale des aires ganglionnaires
B - Scanner
C - Dosage de l’antigène carcino-embryonnaire
D - Dosage de l’alpha-foeto-protéine
E - Ponction lombaire
6. L'impédancemétrie permet de caractériser ce type de surdité de transmission. Que doit-elle
montrer?
A - Le pic est centré sur la pression zéro
B - Le pic est centré sur la pression + 200
C - Présence de deux pics
D - Courbe décalée vers les pressions négatives
E - Courbe à compliance très élevée (en tour Eiffel)
Cas clinique:
Une femme de 30 ans présente une surdité progressive dont le début remonte à quelques
mois. Il s’agit dune surdité bilatérale prédominant du coté droit et de type transmissionnel.
1. Parmi les signes suivants, on peut observer:
A - Rinne négatif
B - Weber latéralisé du côté le plus sourd
C - La surdité prédomine sur les aigus
D - La malade présente un recrutement
E - La malade présente une fatigabilité au téléphone
2. Parmi les étiologies suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui entraîne(nt) une surdité de
transmission pure ?
A - Bouchon de cérumen
B - Otite muqueuse chronique à tympan fermé
C - Neurinome de lacoustique
D - Surdité professionnelle
E - Surdité toxique
3. Parmi les signes suivants, quel(s) est(sont) celui ceux) dune otospongiose?
A - Tympan normal
B - Présence dacouphènes
C - Mobilité normale du tympan
D - Lyse de la branche descendante de lenclume
E - Lyse des branches de létrier
4. L'otospongiose présente un ou plusieurs caractère(s) parmi ceux-ci.
Le(s)quel(s)?
A - Facteur héréditaire
B - Classique aggravation avec les grossesses
C - Prédominance masculine
D - Débute dans lenfance
E - Evolue vers le blocage de la trompe dEustache
5. S'il sagit dune otospongiose, parmi les traitements suivants, lequel proposezvous à cette
patiente?
A - Traitement chirurgical
B - Traitement médical par le calcium
C - Appareillage auditif stéréophonique
D - Stimulation de la cochlée par électrode
E - Traitement médical par le magnésium
cas clinique
Enfant de 5 ans, sans antécédent autre que plusieurs rhinopharyngites dont trois se sont
compliquées d’otites purulentes ayant nécessité paracentèses et antibiotiques.
A été hospitalisé deux mois avant votre examen pour ce qui est décrit par la famille comme
ayant été une méningite. L’hospitalisation a duré 15 jours et à la sortie l’enfant était considéré
comme cliniquement guéri. Il semble bien, d’après les renseignements fournis par la famille
que les signes méningés aient été précédés pendant 48 h par un épisode rhinopharyngé aiguê
avec otalgie bilatérale.
L’enfant vous est conduit parce que depuis son retour à domicile, il a changé de caractère ; il
est devenu triste, renfermé, tend à s’isoler et ne prend plus volontiers part aux conversations
de la famille et aux jeux de ses frères et soeurs.
Il a précédemment subi un examen neuropédiatrique qui écarte toute séquelle endocrânienne
de la méningite. On soupçonne une hypoacousie d’être à l’origine de ce changement de
caractère. Cette hypoacousie peut être due
- soit à une otite séreuse bilatérale résiduelle (l’épisode a débuté par un épisode rhino-otitique)
- soit à une atteinte des 2 nerfs auditifs.
1. L’otoscopie est le premier examen â effectuer; dans l’hypothèse d’une otite
séreuse résiduelle elle montrera
A - Des tympans normaux
B - Des tympans rouges, violacés, bombants
C - Des tympans ternes, sans tache lumineuse
D - Une otorrhée bilatérale
E - Des squames blanchâtres évoquant un cholestéatome
2. Dans l’hypothèse d’une otite séreuse bilatérale l’audiométrie tonale montrera:
A - Une courbe osseuse meilleure que la courbe aérienne
B - Une courbe osseuse moins bonne que la courbe aérienne
C - Une courbe osseuse égale à la courbe aérienne
D - Un tympanogramme plat
E - Un tympanogramme normal
3. Dans l’hypothèse d’une atteinte bilatérale du VIII, l’audiométrie montrera:
A - Une courbe osseuse meilleure que la courbe aérienne
B - Une courbe osseuse moins bonne que la courbe aérienne
C - Une courbe osseuse égale à la courbe aérienne
D - Un tympanogramme plat
E - Un tympanogramme normal
4. Il convient de demander au service qui a soigné l’enfant des informations sur le germe trouvé
dans le LCR, car ce germe a pu, compte tenu de l’histoire, venir de l’oreille. Ce dernier nécessite
investigations et éventuellement chirurgie auriculaire, s’il s’agit
A - De méningocoque
B - De Pfeiffer
C - De pneumocoque
D - De staphylocoque doré
E - De streptocoque bêta-hémolytique
5. Il convient également de demander des informations sur le traitement reçu qui peut avoir une
responsabilité dans la surdité si celle-ci a un caractère de perception. Cette responsabilité peut
être évoquée si le traitement a comporté:
A - Ampicilline
B - Pénicilline
C - Streptomycine
D - Gentamycine
E - Kanamycine
cas clinique
Un homme de 30 ans fait très souvent des angines. A la suite d’une nouvelle infection
amygdalienne, il a pris pendant quatre jours un comprimé par jour d’Oracilline® à 1 million
d’unités, puis s’est arrêté en raison de la persistance de la dysphagie. Actuellement, il a 38°C,
son faciès est vultueux, et sa dysphagie est totale, avec douleur irradiée vers l’oreille droite.
L’examen endobuccal, gêné par un trismus serré, permet néanmoins de voir un bombement
du pilier antérieur de l’amygdale droite. Il existe une adénopathie cervicale droite mal limitée et
douloureuse.
1. Le diagnostic de phlegmon péri-amygdalien est probable.
Le phlegmon péri-amygdalien correspond à:
A - Une nécrose amygdalienne
B - Un abcès péri-amygdalien
C - Une lymphangite cervicale
D - Un adénophlegmon
E - Une myosite suppurée
2. Un seul des signes suivants ne se voit pas dans son tableau clinique. Lequel?
A - Parésie vélopalatine
B - Bombement du pilier antérieur
C - Bombement du pilier postérieur
D - Oedème de la luette
E - Fluctuation jugale
3. La présence d’une collection suppurée est affirmée par:
A - Le scanner
B - La formule et la numération sanguine
C - La rougeur du voile du palais
D - Une ponction à travers le pilier antérieur
E - Une chute de la température
4. Le trismus est dû à
A - Une contracture des muscles ptérygoïdiens
B - Une atteinte de l’articulation temporo-mandibulaire
C - Une irritation des branches du trijumeau
D - Une augmentation de la loge amygdalienne
E - Une stase veineuse péri-amygdalienne
5. Devant ce tableau, un geste s’impose rapidement. Lequel?
A - Injection dantibiotiques
B - Injection de corticoïdes
C - Incision de la collection suppurée
D - Administration d’anti-inflammatoires non stéroïdiens
E - ains de bouche très chauds
6. Une fois la guérison obtenue, il faudra prévoir dans les mois suivants
A - Une cure thermale
B - Une amygdalectomie
C - Une antibiothérapie séquentielle
D - Une cryothérapie d’amygdales
E - Un traitement immunothérapique
cas clinique
Une jeune femme de 25 ans consulte pour une gêne auditive remarquée après
l’accouchement de son deuxième enfant, il y a 6 mois.
Elle prédomine à droite, où sont récemment apparus des bourdonnements d’oreille de timbre
grave, intermittents, surtout perçus le soir. Elle n’a ni vertiges, ni troubles de l’équilibre, aucun
antécédent otologique.
Une tante maternelle a également des problèmes auditifs et a eu une intervention chirurgicale
auriculaire il y a 10 ans. Cette patiente est par ailleurs en parfaite santé et l’interrogatoire ne
révèle aucun antécédent toxique ou traumatique.
L’otoscopie montre des conduits auditifs externes et des tympans normaux. Le reste de
l’examen ORL clinique est sans particularité. Lors des épreuves acoumétriques, le Weber est
perçu du côté droit, le Rinne est négatif des deux côtés, le Schwabach normal. Le
tympanogramme est normal, et les réflexes stapédiens abolis des deux côtés. Une
radiographie en incidence de Schuller est normale.

1. A quel niveau se situe la lésion responsable de cette surdité?


A - Oreille externe
B - Oreille moyenne
C - Oreille interne
D - Nerf auditif
E - Voies auditives centrales
2. L’audiométrie montrera typiquement à ce stade initial de la maladie:
A - Une courbe de conduction osseuse peu modifiée
B - Une courbe de conduction osseuse abaissée
C - Une courbe de conduction aérienne normale
D - Une courbe de conduction aérienne abaissée
E - Des signes de recrutement cochléaire
3. Quelle est l’étiologie de cette surdité?
A - Cholestéatome de l’oreille
B - Otite séromuqueuse à tympan fermé
C - Malformation ossiculaire
D - Otospongiose
E - Neurinome du VIII
4. Quel est le traitement adéquat?
A - Vasodilatateurs au long cours
B - Mise en place d’aérateurs transtympaniques
C - Chirurgie de l’étrier
D - Chirurgie au niveau du VIII
E - Prothèse auditive
5. Quel est le pronostic fonctionnel de cette surdité si la thérapeutique adéquate a été appliquée?
A - Restitution d’une audition normale
B - Amélioration partielle de l’audition
C - Stabilisation de la surdité
D - Aggravation progressive de la surdité
E - Imprévisible
cas clinique:
Vous êtes appelé d’urgence au chevet dun enfant de 7 ans qui présente depuis 2 jours un
syndrome infectieux avec température à 39°, et un catarrhe rhinopharyngé dans un contexte
épidémique viral.
Depuis quelques heures, se sont installées progressivement des difficultés respiratoires,
surtout lors de l’inspiration, qui est bruyante. Toute tentative dalimentation est très difficile et
douloureuse, même pour les liquides. Vous le trouvez dans son lit, en position demi assise,
anxieux, respirant lentement et difficilement. Sa voix est étouffée. A chaque inspiration, les
creux sus-claviculaires et sus-sternaux se dépriment.
Lexamen de la cavité buccale montre une rougeur pharyngée diffuse, sans autres éléments.
Le nez est encombré de sécrétions muqueuses. A l’auscultation thoracique, le murmure
vésiculaire est perceptible à droite comme à gauche, symétrique. On entend quelques
ronchus. Le pouls est à 110, le faciès coloré, les lèvres et les extrémités digitales un peu
cyanosées.

1. Parmi les éléments de ce dossier, l’origine laryngée de cette dyspnée est


évoquée par:
A - Respiration lente
B - Prédominance inspiratoire
C - Dépression des creux
D - Dysphagie douloureuse
E - Voix étouffée
2. Le degré de gravité de cette dyspnée est apprécié sur:
A - Installation depuis plusieurs heures
B - Cyanose discrète des lèvres et des extrêmités
C - Température à 39°
D - Rythme respiratoire lent
E - Prédominance inspiratoire
3. Les éléments dont vous disposez vous permettent sûrement de porter le diagnostic précis de
cette affection. Quel est-il parmi les propositions suivantes
?
A - Papillomatose laryngée
B - Corps étranger laryngé
C - Epiglottite
D - Laryngite striduleuse (faux croup)
E - Croup
4. Quel est l’élément essentiel de cette observation qui vous a permis le
diagnostic exact de cette dyspnée laryngée?
A - Dysphagie douloureuse
B - Hyperthermie
C - Anxiété
D - Position demi-assise
E - Cyanose des extrêmités
Cas clinique:
Un homme de 60 ans, consulte pour une dysphagie apparue deux mois plus tôt, sans
régurgitation, avec douleur rapportée à l’oreille gauche. Il est un peu dysphonique, et accuse
un amaigrissement de 4 kg. L’examen de la cavité buccale, de la langue et des amygdales, est
normal. On note la présence d’une adénopathie sous-digastrique gauche, de 4 cm de
diamètre, dure, fixée. Au terme de la consultation, le diagnostic de cancer du sinus piriforme
est évoqué.
1. Le sinus piriforme se situe au niveau
A - De l’hypopharynx
B - De la bouche de l’oesophage
C - De la sous-glotte
D - Du ventricule laryngé
E - De la fossette glosso-épiglottique
2. L’interrogatoire pourra retenir comme élément déterminant en faveur d’un
cancer du sinus piriforme
A - Un facteur racial
B - Un alcoolo-tabagisme
C - Les poussières industrielles
D - Certaines habitudes alimentaires
E - Une sinusite chronique
3. Quel examen doit-on pratiquer en premier lieu pour préciser le diagnostic?
A - Transit pharyngo-oesophagien
B - Oesophagoscopie
C - Pharyngographie lipiodolée
D - Laryngoscopie
E - Radiographie du crâne
4. Le diagnostic de certitude sera donné par:
A - Un examen cytologique des crachats
B - Le dosage de l’antigène carcino-embryonnaire
C - La biopsie de la lésion
D - Un scanner cervical
E - La présence de sang dans les selles
5. Le cancer du sinus piriforme est presque toujours
A - Un adénocarcinome
B - Un lymphome malin
C - Un épithélio-lymphome
D - Un épithélioma spinocellulaire
E - Un sarcome
6. Le traitement généralement admis de ce cancer fait appel à:
A - La chimiothérapie isolée
B - L’endocuriethérapie
C - La radiothérapie
D - L’immunothérapie
E - La chirurgie
7. L’évolution peut se faire vers:
A - Métastase ganglionnaire
B - Métastase pulmonaire
C - Récidive locale
D - Deuxième cancer digestif
E - Métastases osseuses
Cas clinique:
Un homme de 30 ans fait très souvent des angines. A la suite d’une nouvelle infection
amygdalienne, il a pris pendant quatre jours un comprimé par jour d’Oracilline® dosé à 1
million d’unités., puis s’est arrêté en raison de la persistance de la dysphagie.
Actuellement, il a 38°, son faciès est vultueux et sa dysphagie est totale avec douleur irradiée
vers l’oreille droite. L’examen endobuccal, gêné par un trismus serré, permet néanmoins de
voir un bombement du pilier antérieur de l’amygdale droite. Il existe une adénopathie cervicale
droite, mal limitée et douloureuse. Le diagnostic de phlegmon de l’amygdale est probable.

1. Le phlegmon de l’amygdale correspond à:


A - Une nécrose amygdalienne
B - Un abcès péri-amygdalien
C - Une lymphangite cervicale
D - Un adénophlegmon
E - Une myosite suppurée
2. Un seul des signes suivants ne se voit pas dans son tableau clinique. Lequel ? A - Trismus
B - Bombement du pilier antérieur
C - Bombement du pilier postérieur
D - Oedème de la luette
E - Fluctuation jugale
3. La présence dune collection suppurée est affirmée par:
A - Le scanner
B - La formule et la numération sanguine
C - La rougeur du voile du palais
D - Une ponction à travers le pilier antérieur
E - Une chute de la température
4. Le trismus est dû à
A - Une contracture des muscles ptérygoïdiens
B - Une atteinte de l’articulation temporo-mandibulaire
C - Une irritation des branches du trijumeau
D - Une augmentation du volume de la loge amygdalienne
E - Une stase veineuse péri-amygdalienne
5. Devant ce tableau, un geste s’impose rapidement. lequel ?
A - Injection dantibiotiques
B - Injection de corticoïdes
C - Incision de la collection suppurée
D - Administration d’anti-inflammatoires non stéroïdiens
E - Bains de bouche très chauds
6. Une fois la guérison obtenue, il faudra prévoir ultérieurement
A - Une cure thermale
B - Une amygdalectomie
C - Une antibiothérapie séquentielle
D - Une cryothérapie des amygdales
E - Un traitement immunothérapique
cas clinique
Un enfant de 2 ans présente depuis 24 heures une otalgie gauche, il existe une fièvre à 38°.
C’est le premier épisode de ce type, et dans la semaine qui précédait, l’enfant avait été
enrhumé. L’otoscopie faite le soir découvre une membrane tympanique congestive et bombée
avec disparition des reliefs et du triangle lumineux. Le reste de l’examen est strictement
normal. Le diagnostic d’otite moyenne purulente gauche est posé.

1. Quels sont les trois germes les plus fréquemment rencontrés dans l’otite
moyenne aigué purulente à cet âge?
A - Haemophilus influenzae
B - Staphylococcus aureus
C - Streptococcus pneumoniae
D - Proteus mirabilis
E - Mycoplasma pneumoniae
2. Quels sont, parmi les éléments cliniques de cette observation, les 2 qui ont
permis de retenir le diagnostic d’otite moyenne aigué purulente?
A - Tympan rouge
B - Otalgie
C - Tympan bombant
D - Disparition du triangle lumineux
E - Effacement des reliefs
3. La paracentèse s’effectue classiquement en un point de la membrane
tympanique, situé:
A - En plein centre de la membrane tympanique
B - Dans le quadrant antéro-supérieur de la pars tensa
C - Dans le quadrant postéro-supérieur de la pars tensa
D - Dans un des quadrants inférieurs de la pars tensa
E - Dans la pars flaccida
4. Quel est parmi les cinq antibiotiques suivants, celui dont le spectre d’activité concerne le plus
grand nombre de germes responsables de l’otite moyenne aigué purulente?
A - Pénicilline y
B - Amoxicilline
C - Rifampicine
D - Tétracycline
E - Gentamicine
cas clinique
Un homme de 50 ans consulte pour une dysphagie apparue depuis quelques semaines sans
altération de fétat général.ll se plaint dune otalgie droite. Il fume un paquet de cigarettes par
jour depuis l’âge de 18 ans en inhalant la fumée. La consommation de vin est de un litre par
jour depuis 20 ans.
1. Le diagnostic de tumeur maligne des voies aérodigestives supérieures est alors évoqué, quel(s)
éléments(s) de l’examen peu(ven)t orienter vers ce diagnostic?
A - Prélèvement de gorge à visée bactériologique
B - Palpation des aires ganglionnaires
C - Laryngoscopie indirecte
D - Palpation des structures buccopharyngées
E - Rhinoscopie antérieure
2. L’examen clinique ORL découvre une lésion ulcéro bourgeonnante de la base
de la langue. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) doi(ven)t être demandé(s)
?
A - Endoscopie des voies aérodigestives supérieures
B - Biopsie de la lésion
C - Radiographie pulmonaire
D - Dosage des anticorps anti-EBV
E - Radiographie panoramique dentaire
3. Les examens complémentaires effectués ont confirmé le diagnostic de tumeur maligne de la
base de langue. Parmi les résultats histologiques suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) à
envisager en premier lieu pour cette localisation ?
A - Carcinome épidermoide peu différencié
B - Lymphome malin non Hodgkinien
C - Liposarcome
D - Chondrosarcome
E - Cystadénolymphome
4. A l’issue de ce bilan il est conclu à une lésion de Ihémibase de langue droite isolée NO MO. Quel
choix thérapeutique proposerez-vous au patient?
A - Chimiothérapie exclusive
B - Association radio chirurgicale
C - Exérèse basilinguale seule
D - Association chimio-immunothérapie
E - Immunostimulation
cas clinique:
Un menuisier de 50 ans, pléthorique, vous est amené en consultation parce qu’il présente,
depuis une demi-heure, une hémorragie spontanée, abondante de sang rouge, extériorisée
par la fosse nasale droite, avec écoulement pharyngé postérieur.
Il s’agit du premier épisode de ce type ; il n’y a pas eu de syndrome infectieux dans les jours
précédents, pas de traitement médicamenteux en cours ou récent, pas d’antécédents
rhinologiques : pas d’obstruction nasale, ni de rhinorrhée, ni d’anosmie.
On relève encore, à l’interrogatoire, que ce malade fume un paquet de cigarettes par jour; il
boit peu dit-il. Depuis plusieurs mois, il présente des acouphènes bilatéraux, des céphalées
intermittentes associées à des vertiges de brève durée.
A la rhinoscopie, il n’est pas possible de voir exactement l’endroit qui saigne ; l’hémorragie
paraît plutôt provenir de la région postérieure de la fosse nasale droite.
La pression artérielle està 200/110, le pouls bien frappé, à 110 ; les conjonctives ne sont pas
décolorées.
1. Quel est le diagnostic étiologique de cette épistaxis?
A - Epistaxis essentielle
B - Hypertension artérielle
C - Troubles de la crase sanguine
D - Polypose naso-sinusienne
E - Sinusite maxillaire aigué
2. Quelle est la maladie que le contexte professionnel impose d’éliminer
formellement?
A - Maladie de Rendu-Osier
B - Sinusite maxillaire chronique
C - Epithélioma du cavum
D - Epithélioma de l’ethmoïde
E - Allergie à la poussière de bois
3. Parmi les diagnostics suivants, quel est celui qui peut être éliminé d’emblée du fait de l’âge du
malade?
A - Néphrite chronique
B - Fibrome nasopharyngien
C - Rhinite vasomotrice saisonnière
D - Cancer du sinus maxillaire
E - Rhinite médicamenteuse
4. Parmi les modalités thérapeutiques suivantes, laquelle(lesquelles) allez-vous utiliser dans un
premier temps?
A - Tamponnement antérieur
B - Tamponnement postérieur
C - Traitement antihypertenseur par voie générale
D - Ligature de l’artère maxillaire interne
E - Embolisation de l’artère maxillaire interne
cas clinique:
Un homme de 50 ans en bon état général, sans antécédents vient vous consulter pour, une
dysphonie et une dysphagie douloureuse évoluant depuis 6 mois et s’aggravant
progressivement. Vous pensez à un cancer de I’endolarynx.

1. Parmi les facteurs étiologiques suivants, le(s)quel(s) doit ou doivent être


recherché(s)?
A - Alcoolisme
B - Tabagisme
C - Travail du bois
D - Infection à virus Epstein-Barr
E - Travail du cuir
2. Parmi les examens cliniques et paracliniques suivants, quel(s) est(sont)
celui(ceux) qui vous parai(ssent) indispensables pour le bilan d’extension ?
A - Examen laryngoscopique
B - Radiographie et tomographie de larynx
C - Pan endoscopie avec biopsie
D - Scintigraphie thyroïdienne
E - Radiographie du thorax
3. Le plus souvent l’examen histologique de la tumeur va vous montrer la
présence:
A - D’un fibrosarcome
B - D’un épithélioma glandulaire
C - D’un épithélioma malpighien
D - D’un lymphome non hodgkinien
E - D’un cylindrome
4. Après traitement radiochirurgical, la surveillance ambulatoire comportera:
A - Radiographie pulmonaire tous les 6 mois
B - Suppression tabac et alcool
C - Surveillance dentaire régulière
D - Massages et rééducation de l’épaule
E - Examen ORL régulier
cas clinique:
Un enfant de 12 ans présente depuis 5 années une tuméfaction cervicale antérieure, médiane,
juxta-hyoïdienne, de volume variable (une noisette), indolore, mobile à la déglutition, adhérente
à l’os hyoïde.
Il est adressé en consultation ORL car, depuis 4 jours, cette tuméfaction a pris un aspect
inflammatoire : elle est douloureuse spontanément et à la palpation, et vient de se fistuliser à
la peau dans sa partie centrale, laissant s’écouler du pus franc. Les signes généraux sont
discrets et l’état général est peu atteint, avec température à 38°C.
Le reste de l’examen ORL est normal, ainsi que l’examen des dents.
1. Quel diagnostic allez-vous porter?
A - Adénite sus-thyroïdienne
B - Adénite sous-thyroïdienne
C - Thyroïdite
D - Sous-maxillite lithiasique
E - Kyste du tractus thyréoglosse
2. Parmi les signes suivants, vous avez retenu pour porter ce diagnostic:
A - La tuméfaction est mobile
B - Elle est douloureuse
C - Les signes généraux sont peu intenses
D - La tuméfaction adhère à l’os hyoïde
E - La tuméfaction s’élève pendant la déglutition
3. Quel est l’examen indispensable à pratiquer avant toute décision thérapeutique
?
A - Une radiographie du cou face et profil
B - Une radiographie de la déglutition
C - Une endoscopie oesophagienne
D - Une cartographie thyroïdienne
E - Une angiographie
4. Quelle est, parmi les propositions thérapeutiques suivantes, celle qu’il convient de retenir?
A - La ponction de la collection
B - L’incision de la collection
C - La radiothérapie
D - L’ablation de la masse
E - L’exérèse chirurgicale incluant l’ablation du corps de l’os hyoïde
cas clinique
Un homme de 40 ans vient consulter pour une tuméfaction sous-auriculaire droite. Il avait déjà
remarqué une discrète déformation à ce niveau, depuis plusieurs années, qui ne l’avait pas
inquiété. Mais elle a augmenté rapidement de volume depuis quelques semaines, parfaitement
indolore.
chez ce sujet en bonne santé, et sans antécédents pathologiques notables, l’examen montre
effectivement un nodule d’environ 3 cm de diamètre, de consistance pierreuse, soulevant le lobule de
l’oreille, indolore à la palpation sans adhérence à la peau. Le reste de l’examen ORL et cervical est
normal. Il n’y a pas de paralysie faciale. La denture est en bon état. La salive, claire, s’écoule
normalement à l’orifice du canal de Sténon, à la pression de la glande parotide.
1. Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) pouvez-vous formuler à ce stade de
votre examen?
A - Une sarcoïdose
B - Une lithiase salivaire
C - Une adénopathie
D - Une tumeur parotidienne
E - Un kyste sébacé
2. Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) retiendrez-vous comme argument en
faveur de la bénignité de l’affection?
A - Indolence de la tuméfaction
B - Absence d’adhérence à la peau
C - Absence de paralysie faciale
D - Consistance de la tuméfaction
E - Aucun de ces arguments
3. Quels examens, parmi les suivants, allez-vous demander pour préciser
votre(vos) hypothèse(s) diagnostique(s)?
A - Un test de Kweim
B - Une angiographie
C - Une sialographie
D - Une échographie
E - Une drill biopsie
4. Les examens demandés n’apportent pas d’élément formel pour le diagnostic. Vous retenez sur
l’argument de fréquence, l’hypothèse d’une tumeur mixte de la glande parotide (adénome
pléiomorphe) et posez une indication opératoire. Si cette hypothèse se vérifiait à l’examen
histologique extemporané, quelle attitude thérapeutique choisirez-vous parmi les suivantes?
A - Parotidectomie totale ou partielle avec conservation du nerf facial
B - Parotidectomie totale avec sacrifice du nerf facial
C - Parotidectomie suivie d’une radiothérapie
D - Parotidectomie suivie d’une chimiothérapie
E - Enucléation simple de la tumeur
5. L’examen histologique extemporané montre qu’il sagit en réalité dun cylindrome de la glande
parotide Une parotidectomie totale avec conservation du nerf facial est pratiquée. Parmi les
propositions suivantes,
laquelle(lesquelles) retiendrez-vous?
A - Vous portez un diagnostic de bénignité et considérez que ce malade est guéri
B - Vous assurez simplement une surveillance clinique régulière
C - Vous faites pratiquer une radiothérapie complémentaire
D - Vous demandez régulièrement une radiographie des poumons
E - Vous faites pratiquer un bilan osseux avec scintigraphie du squelette
cas clinique
Un enfant de 4 ans est fébrile depuis quelques jours. Le médecin a diagnostiqué une
rhinopharyngite et prescrit un traitement par paracétamol, aspirine et instillations nasales
antibiotiques et vasoconstrictrices.
Cet enfant chétif et hypotrophique est fréquemment sujet à de telles poussées de
rhinopharyngites. Trois jours plus tard, le médecin est appelé à nouveau car depuis quelques
heures, la température est réapparue à 39°C et l’enfant se plaint de douleurs au niveau de
l’oreille droite, entraînant une insomnie la nuit précédente. L’otoscopie montre à droite un
tympan rouge, bombant, pulsatile, ayant perdu ses reliefs. A gauche, le tympan est
discrètement inflammatoire, rosé, hyperhémique. La palpation de la région mastoïdienne est
indolore des deux côtés. Les fosses nasales sont encombrées d’une sécrétion
mucopurulente. L’examen du pharynx montre une tramée mucopurulente sur la paroi
postérieure et une importante hypertrophie des végétations adénoïdes.
1. A l’origine de cette otite moyenne aigué les 4 germes les plus fréquemment
rencontrés sont:
A - Streptocoque hémolytique A
B - Staphylocoque
C - Pneumocoque
D - Hémophilus
E - Proteus
2. Un traitement antibiotique est prescrit. Quels sont les deux antibiotiques que
vous choisirez de préférence parmi les suivants?
A - Pénicilline G
B - Ampicilline
C - Macrolide
D - Aminoside
E - Tétracycline
3. Une paracentèse est indiquée. Elle sera pratiquée au niveau de la zone
suivante du tympan
A - Quadrant postéro-supérieur
B - Partie supérieure
C - Quadrant antéro-supérieur
D - Quadrant antéro ou postéro-inférieur
E - Au centre
4. Quelle est la complication qui peut survenir le plus fréquemment si le
traitement n’est pas efficace ?
A - Cholestéatome de l’oreille
B - Mastoïdite
C - Dyspepsie grave
D - Surdité totale par labyrinthite
E - Paralysie faciale
5. Quelle est la meilleure conduite prophylactique à proposer pour éviter la
répétition d’une telle otite ?
A - Antibiothérapie au long cours par voie générale
B - Corticothérapie
C - Instillations auriculaires régulières d’antibiotique
D - Adénoïdectomie
E - Mastoïdectomie
cas clinique :
Une femme de 28 ans est hospitalisée en urgence pour des vertiges. Ceux-ci sont apparus de
façon brutale, la veille, et persistent accompagnés de vomissements. Dans les antécédents
on retrouve la notion d’otites fréquentes dans renfance avec écoulement purulent intermittent
de roreille gauche depuis 6 mois. L’examen clinique retrouve un syndrome vestibulaire de type
périphérique avec un écoulement purulent de roreille gauche. Après nettoyage, on observe
une perforation tympanique gauche, marginale, avec présence de débris blanchâtres dans la
caisse en arrière de la perforation. L’oreille contro latérale est normale ainsi que le reste de
rexamen clinique ORL. L’audiogramme montre une surdité mixte du côté gauche avec une
composante transmissionnelle de l’ordre de 30 décibels sur toutes les fréquences, l’audition
est normale à droite.
1. Quel est le type de surdité donné par une rupture de chaîne ossiculaire?
A - Surdité de transmission à 15 décibels
B - Surdité de transmission à 30 décibels
C - Surdité de transmission supérieure à 30 décibels
D - Surdité mixte
E - Surdité de perception
2. Parmi ces éléments séméiologiques, lequel n’est pas de nature véstibulaire? A - Déviation des
index
B - Romberg
C - Déviation à la marche aveugle
D - Adiadococinésie
E - Nystagmus
3. Parmi ces éléments sémiologiques, lequel ou lesquels sont en faveur dun syndrome
vestibulaire périphérique?
A - Brutalité et intensité du syndrome vestibulaire
B - Existence de signes neurovégétatifs associés
C - Syndrome vestibulaire harmonieux
D - Atteinte auditive associée
E - Acouphènes associés
4. L'histoire clinique fait évoquer en premier le diagnostic de:
A - Otite moyenne aigué
B - Otite séro-muqueuse
C - Otite chronique simple
D - Otorrhée tubaire
E - Otite cholestéatomateuse
5. Parmi les complications des otites cholestéatomateuses, laquelle(lesquelles) nécessite(nt) un
traitement chirurgical rapide?
A - Surdité
B - Otorrhée
C - Paralysie faciale
D - Vertiges
E - Abcès cérébral
6. Quelle est la nature histologique du cholestéatome?
A - Epithélium cylindrique
B - Epithélium glandulaire
C - Epithélium malpighien
D - Infiltrat lymphoplasmocytaire
E - Granulome à cholestérine
7. Dans une otite chronique, quelle est lélément de la chaîne ossiculaire le plus fréquemment
atteint?
A - Marteau
B - Corps de lenclume
C - Branche descendante de l’enclume
D - Jonction enclume-étrier
E – Etrier
Cas clinique:
Mme M., 72 ans, est hospitalisée d’urgence pour une épistaxis grave.
Son hématocrite est à 0,24. Son hémoglobine est à 6 gIlOOml. Sa tension artérielle,
habituellement à 15, est descendue à 10. Elle saigne régulièrement depuis plusieurs années.
Ces épistaxis se rapprochent au fur et à mesure qu’elle avance en âge. L’interrogatoire
apprend que son père présentait les mêmes symptômes.

1. Quel diagnostic évoquent ces épistaxis?


A - Hémophilie
B - Hémogénie
C - Cirrhose
D - Maladie de Rendu-Osier
E - Hypertension artérielle
2. Sur quel(s) élément(s) peut-on affirmer le diagnostic ?
A - Dosages biologiques
B - Biopsie de la muqueuse nasale
C - Examen de la peau du visage et des oreilles
D - Examen des doigts
E - Examen de la langue et des lèvres
3. Quel traitement général immédiat faut-il instituer?
A - Transfusion de sang total
B - Perfusion de concentré plaquettaire
C - Corticoïde
D - Coagulants
E - Aucun traitement
4. Quel traitement local immédiat faut-il instituer?
A - Tamponnement nasal
B - Pommade nasale hémostatique
C - Cautérisation chimique
D - Cautérisation au bistouri électrique
E - Aucun traitement
5. Le traitement ultérieur à envisager repose sur:
A - Exérèse de la muqueuse nasale et greffe de peau
B - Radiothérapie externe
C - Oestrogénothérapie
D - Cryothérapie
E - Ligatures vasculaires
cas clinique:
Une femme de 40 ans vient consulter pour une hypoacousie bilatérale progressivement
croissante. Elle est mère de trois enfants, elle n’a jamais présentée d’antécédents de surdité
ni d’otite et n’a jamais eu de pathologie médicale particulière (pas de prise de médicaments
ototoxiques). La malade allègue des bourdonnements d’oreille graves, intermittents, de plus en
plus fréquents au niveau des deux oreilles.
A l’examen les deux tympans sont strictement normaux et mobiles lors de l’épreuve de
Valsalva. Le diagnostic le plus probable est celui d’une otospongiose ou d’ankylose stapédo
vestibulaire.
1. Devant ces données cliniques, on peut retenir comme diagnostic différentiel
plausible
A - Une otite séreuse bilatérale
B - Une presbyacousie précoce
C - Une maladie de Ménière bilatérale
D - Une tumeur du tronc cérébral
E - Une otite fibro-adhésive
2. L’audiométrie tonale réalisée montre de chaque côté interrogé:
A - Un accolement des courbes aériennes et osseuses
B - Une perte en décibels sur la conduction aérienne plus importante qu’en
conduction osseuse
C - Une chute de l’audition uniquement sur les fréquences aiguès D - Une perte en décibels sur
la conduction osseuse plus importante qu’en
conduction aérienne
E - Une encoche sur la fréquence 4 000 Hz
3. Parmi les examens suivants lequel est inutile au diagnostic d’otospongiose?
A - Impédancemétrie
B - Audiométrie tonale
C - Audiométrie vocale
D - Etude des réflexes stapédiens
E - Potentiels évoques auditifs
4. Pour affirmer le blocage de l’étrier dans la fosse ovale, quel est l’examen le
plus fiable?
A - Audiométrie vocale
B - Audiométrie tonale
C - Recherche du réflexe stapédien
D - Epreuve de Weber
E - Epreuve de Rinne
5. Quel est le premier traitement à envisager?
A - Médical par vasodilatateurs
B - Prothétique
C - Médical par le calcium
D - Médical par le magnésium
E - Chirurgical
Cas clinique:
Un homme de 43 ans sans antécédent particulier vient consulter pour des douleurs sourdes
sous-orbitaires droites, évoluant depuis 3 semaines, sans rythme précis, et s’accompagnant
d’un mouchage purulent unilatéral du même côté. Il n’y a pas de fièvre, ni d’altération de l’état
général.
L’examen physique permet de constater qu’il n’existe ni oedème, ni rougeur au niveau de la
pommette droite, et que le cul-de-sac vestibulaire supérieur droit est souple et indolore.
Par ailleurs, l’examen endobuccal note un écoulement mucopurulent sur la paroi pharyngée
postérieure ainsi que la présence au niveau de la première molaire supérieure droite d’une
couronne mise en place 6 mois plus tôt. Le reste de l’examen endo et exobuccal est normal.

1. Quel diagnostic vous semble le plus probable parmi ces affections d’origine dentaire?
A - Sinusite maxillaire chronique unilatérale
B - Sinusite allergique
C-Cellulite jugale
D - Empyème sinusien unilatéral
E - Pulpite aigué
2. Parmi ces incidences radiologiques, quelle est la première à demander pour confirmer le
diagnostic?
A - Incidence de Worms - Bretton
B - Incidence occlusale antérieure
C - Incidence de Blondeau
D - Incidence de Schu lier
E - Incidence dite “maxillaire défilé”
3. En admettant que la première molaire supérieure droite soit à l’origine des
symptômes constatés, quelle(s) peu(ven)t être la(les) lésion(s) initiale(s)?
A - Un kyste radiculo-dentaire
B - Un kyste corono-dentaire
C - Un granulome apical
D - Monoarthrite apicale
E - Un mauvais scellement de la couronne
4. En admettant au contraire que la première molaire supérieure droite ne soit pas à l’origine des
symptômes constatés et compte tenu de ceux-ci, quel est alors le diagnostic envisageable?
A - Dent de sagesse supérieure droite incluse
B - Canine supérieure droite incluse
C - Cancer du sinus maxillaire
D - Parodontopathie
E - Aucune des propositions ci-dessus
cas clinique
Un homme de 45 ans d’origine maghrébine, consulte pour l’apparition récente d’une
tuméfaction bilatérale cervicale haute apparue depuis quelques semaines. Son état général
est excellent.
Depuis 10 jours, il présente une plénitude auriculaire droite avec une sensation dhypoacousie
droite. La rhinoscopie antérieure montre des fosses nasales libres.
1. Quel(s) diagnostic(s) doivent être évoqués en premier?
A - Otite séromuqueuse
B - Toxoplasmose
C - Cancer de l’éthmoïde
D - Tumeur du cavum
E - Lymphome malin non hodgkinien
2. L’existence d’un sérodiagnostic positif au virus d’Epstein-Barr permet de retenir un seul
diagnostic. Lequel?
A - Otite séromuqueuse
B - Toxoplasmose
C - Cancer de l’éthmoïde
D - Cancer du cavum
E - Lymphome malin non hodgkinien
3. Quel(s) examen(s) permettra(ont) d’affirmer le diagnostic?
A - Examen audiovestibulaire
B - Scanner
C - Rhinoscopie postérieure
D - Echographie cervicale
E - Impédancemétrie
4. La thérapeutique curatrice la plus adéquate comporte:
A - Chirurgie
B - Hormonothérapie
C - Chimiothérapie
D - Corticothérapie
E - Radiothérapie externe
cas clinique:
Un homme de 27 ans, maghrébin d’origine, en France depuis 6 mois, présente depuis 4 mois
une hypoacousie gauche. Il consulte pour une adénopathie spinale haute et gauche, de 3 cm
de diamètre, fixée aux plans profonds.
L’état général est conservé ; l’examen clinique est normal par ailleurs. Il n’y a pas d’intoxication
alcoolo-tabagique.
1. L’hypo-acousie gauche est liée à:
A - La compression du conduit auditif interne
B - L’atteinte du VIII
C - L’envahissement ou l’atteinte de la trompe d’Eustache
D - La destruction de l’oreille moyenne
E - La destruction de l’oreille interne
2. Le premier diagnostic évoqué est:
A - Un kyste amygdaloïde
B - Une tumeur de la parotide, avec adénopathie métastatique
C - Une mastoïdite compliquant une otite chronique avec adénopathie
D - Un cancer du cavum avec adénopathie métastatique
E - Un carcinome de la base de langue avec adénopathie métastatique
3. Pour étayer ce diagnostic, un ou plusieurs des examens suivants sont utiles
A - Une biopsie de la base de langue
B - Une épipharyngoscopie ou rhinoscopie postérieure avec biopsie
C - Un dosage des anticorps dirigés contre le virus dEpstein-Barr
D - Une sialographie
E - Une otoscopie
4. Une telle adénopathie a plus de chance dêtre contrôlée par radiothérapie seule s’il s’agit de la
métastase:
A - D’un carcinome épidermoide de la base de langue
B - D’un carcinome de la parotide
C - D’un carcinome indifférencié du cavum
D - D’un carcinome papillaire de la thyroïde
E - D’un mélanome du cuir chevelu
cas clinique
Un homme de 27 ans, maghrébin d’origine, en France depuis 6 mois, présente depuis 4 mois
une hypoacousie gauche.
Il consulte pour une adénopathie spinale haute et gauche, de 3 cm de diamètre, fixée aux
plans profonds. L’état général est conservé; l’examen clinique est normal par ailleurs. Il n’y a
pas d’intoxication alcoolo-tabagique. La ponction ganglionnaire révèle la présence de cellules
malignes.
1. L’hypo-acousie gauche est liée à:
A - La compression du conduit auditif interne
B - L’atteinte du VIII
C - L’envahissement ou l’atteinte de la trompe d’Eustache
D - La destruction de l’oreille moyenne
E - La destruction de l’oreille interne
2. Le premier diagnostic évoqué est:
A - Un cancer bronchopulmonaire avec adénopathie métastatique
B - Une tumeur de la parotide, avec adénopathie métastatique
C - Un choléstéatome
D - Un cancer du cavum avec adénopathie métastatique
E - Un carcinome de la base de langue avec adénopathie métastatique
3. Pour étayer ce diagnostic, un ou plusieurs des examens suivants sont utiles
A - Une biopsie de amygdale
B - Une épipharyngoscopie, ou rhinoscopie postérieure avec biopsie
C - Un dosage des anticorps dirigés contre le virus dEpstein-Barr
D - Une sialographie
E - Un audiogramme
4. Une telle adénopathie a plus de chance d’être contrôlée par radiothérapie seule s’il s’agit de la
métastase:
A - D’un carcinome épidermoide de la base de langue
B - D’un carcinome de la parotide
C - D’un carcinome indifférencié du cavum
D - D’un carcinome papillaire de la thyroïde
E - D’un mélanome du cuir chevelu
Cas clinique:
Une femme de 28 ans est hospitalisée en urgence pour des vertiges. Ceux-ci sont apparus de
façon brutale, la veille, et persistent accompagnés de vomissements. Dans les antécédents,
on retrouve la notion d’otites fréquentes dans l’enfance avec écoulement purulent intermittent
de l’oreille gauche depuis 6 mois. L’examen clinique retrouve un syndrome vestibulaire de type
périphérique avec un écoulement purulent de l’oreille gauche. Après nettoyage, on observe
une perforation tympanique gauche, marginale, avec présence de débris blanchâtres dans la
caisse en arrière de la perforation. L’oreille controlatérale est normale ainsi que le reste de
l’examen clinique ORL. L’audiogramme montre une surdité mixte du côté gauche avec une
composante transmissionnelle de l’ordre de 30 décibels sur toutes les fréquences : l’audition
est normale à droite.
1. Quel est le type de surdité donné par une interruption de la chaîne ossiculaire?
A - Cophose
B - Surdité de transmission à 20 décibels
C - Surdité de transmission supérieure à 30 décibels
D - Surdité mixte
E - Surdité de perception
2. Parmi ces éléments séméiologiques, le(s)quel(s) est(sont) de nature
vestibulaire?
A - Déviation des index
B - Déviation à l’épreuve de Romberg
C - Déviation à la marche aveugle
D - Adiadococinésie
E - Nystagmus
3. Parmi ces éléments sémiologiques, le(s)quel(s) est(sont) en faveur dun
syndrome vestibulaire périphérique?
A - Nystagmus spontané de forme rotatoire pure
B - Existence de signe neurovégétatifs associés
C - Syndrome vestibulaire harmonieux
D - Atteinte auditive associée
E - Acouphènes associés
4. L'histoire clinique fait évoquer en premier le diagnostic de:
A - Otite moyenne aigué
B - Otite séro-muqueuse
C - Otite chronique simple
D - Cancer de loreille moyenne
E - Otite cholestéatomateuse
5. Parmi les complications des otites cholestéatomateuses, laquelle(lesquelles) nécessite(nt) un
traitement chirurgical rapide?
A - Surdité
B - Otorrhée
C - Paralysie faciale
D - Vertiges
E - Syndrome méningé
6. Quelle est la nature histologique du cholestéatome?
A - Epithélium cylindrique
B - Epithélium glandulaire
C - Epithélium malpighien
D - Infiltrat lymphoplasmocytaire
E - Granulome à cholestérine
cas clinique :
Monsieur CAM. , 55 ans, ouvrier agricole, consulte pour une masse latéro-cervicale droite
apparue il y a trois mois. Il n’a pas de douleur, mais signale une anorexie et une asthénie. Il
fume plus d’un paquet de cigarettes par jour et avoue boire 2 litres de vin par jour. Il se plaint
de dysphagie sans troubles respiratoires. Antécédents : bronchite chronique non traitée.
L’examen montre
- une pharyngite érythémateuse, un état buccodentaire très altéré, et une stase salivaire qui
empêche la visualisation de l’hypopharynx. Par contre l’examen du larynx révèle une
diminution de la mobilité de l’hémilarynx droit
- larynx et cordes vocales rouges
- une masse de 4 cm de diamètre indolore au bord antérieur du sterno-cléido-mastoïdien, près
de son insertion supérieure, non battante, sans caractère inflammatoire, bien mobile, et sans
modification de la peau en regard
- apyrexie
- le foie déborde de 4 cm
L’examen complémentaire
- Numération Formule: pas d’anémie
- Hyperleucocytose : 15000 blancs, 70 % de polynucléaires
- Vitesse de sédimentation : 1ère heure : 60 mm 2e heure: 120 mm
- macrocytose à 120 microns3.
Vous évoquez le diagnostic d’un carcinome des voies aérodigestives supérieures.
1. Le ou les signes suivants va ou vont vous orienter directement vers le
diagnostic
A - L’accroissement de la vitesse de sédimentation
B - La pharyngolaryngite
C - La stase salivaire
D - L’immobilité laryngée
E - La dysphagie
2. Sur les seuls arguments cliniques quel premier diagnostic évoquez-vous?
A - Un cancer thyroïdien
B - Un cancer de la base de langue
C - Un cancer de l’hypopharynx
D - Un cancer de l’amygdale palatine
E - Une autre localisation cancéreuse
3. Parmi les raisons suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui pourrai(en)t vous interdire la
chirurgie?
A - L’altération trop importante de l’état général
B - Une tumeur de plus dl cm de diamètre
C - Une métastase pleuro-pulmonaire
D - Une adénopathie bilatérale
E - Une adénopathie de plus de 5 cm de diamètre
4. Parmi les explorations ci-dessous, quelle est celle qui permet d’affirmer le
diagnostic?
A - Transit pharyngo-laryngé lipiodolé
B - Endoscopie et biopsie des voies aérodigestives supérieures
C - Tomographies du larynx
D - Tomodensitométrie cervicale
E - Scintigraphie thyroïdienne
cas clinique:
Un jeune homme de 22 ans est hospitalisé en urgence dans un état comateux à la suite d’un
accident de la voie publique. Il émerge du coma au bout de 2 jours l’examen montre alors une
paralysie complète de I’hémiface droite avec impossibilité d’occlusion oculaire du côté droit. Il
se plaint par ailleurs de vertiges et d’une diminution de l’audition du côté droit. L’examen local
retrouve du sang dans le conduit auditif externe avec un hémotympan. Les radiographies
mettent en évidence un trait de fracture sur le rocher droit.
1. L’origine périphérique de la paralysie faciale est affirmée sur:
A - Le caractère total de la paralysie
B - L’impossibilité d’occlusion oculaire
C - La découverte secondaire de la paralysie
D - L’existence d’un trismus
E - L’anesthésie de l’hémiface
2. Quels examens complémentaires doivent être demandés rapidement?
A - Tomodensitométrie du rocher
B - Tomographie du rocher
C - Electromyographie faciale
D - Audiométrie tonale
E - Potentiels évoqués somesthésiques
3. Quelle(s) complication(s) peut(peuvent) entraîner les fractures du rocher?
A - Cophose
B - Aréflexie vestibulaire
C - Névralgie faciale
D - Liquorrhée cérébrospinale
E - Luxation ossiculaire
4. L’apparition secondaire de la paralysie faciale est en faveur d’un des types de lésion suivants,
lequel ?
A - Perte de substance
B - Section incomplète
C - Hématome
D - Section complète
E - Aucune des propositions ci-dessus
cas clinique :
Un homme de 50 ans, maçon, consulte pour la première fois en raison dune otalgie gauche,
apparemment isolée, évoluant depuis trois semaines.
A l’anamnèse, on note
- une hernie hiatale traitée médicalement 4 ans auparavant
- plusieurs accidents du travail, bénins, sans traumatisme récent du crâne
- l’absence de passé pathologique auriculaire.
Ce patient est en bon état général, apyrétique. Il boit 4 à 5 canettes de bière par jour, un litre
de vin et fume 25 cigarettes par jour.
L’examen clinique ne montre pas d’anomalies des pavillons, ni des conduits auditifs externes;
les tympans sont normaux.
L’examen du pharynx ne peut être pratiqué dans de bonnes conditions, du fait de réflexes
nauséeux très importants. La région cervicale est souple; il n’y a pas d’adénopathie palpable.
Vous demandez à ce malade de revenir, à jeun avec une préparation sédative, afin de
compléter votre examen sous anesthésie locale.
1. A ce stade de l’anamnèse et de l’examen clinique, quel(s) est(sont) le(s)
diagnostic(s) que l’on peut évoquer?
A - Une otospongiose
B - Une otomastoïdite
C - Un zona auriculaire
D - Une algie symptomatique d’origine extra-auriculaire
E - Une névralgie essentielle du nerf glossopharyngien
2. Parmi les éléments suivants de cette observation, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui vous ont
permis de retenir à ce stade ce(s) diagnostic(s) d’orientation ?
A - Intoxication alcoolo-tabagique
B - Sexe
C - Caractère isolé de cette otalgie
D - Absence d’antécédents pathologiques
E - Antécédents digestifs
3. L’examen buccal pratiqué 2 jours plus tard montre une lésion ulcérobourgeonnante de
l’amygdale gauche, de 2 cm de diamètre, indurée et hémorragique à la palpation. Le reste de
l’examen ORL est normal. Compte tenu de ces éléments complémentaires, quel diagnostic vous
paraît maintenant le plus probable?
A - Amygdalite chronique cryptique
B - Chancre syphilitique
C - Angine de Vincent
D - Cancer de l’amygdale
E - Phlegmon d’origine dentaire
4. Parmi les affections suivantes, laquelle(lesquelles) ne s’accompagne(nt) pas d’otalgie?
A - Angine virale
B - Cancer de la corde vocale
C - Cancer de l’hypopharynx
D - Otite moyenne aigué
E - Pathologie de l’articulation temporomaxillaire
5. Quel sont parmi les examens complémentaires suivants, ceux que vous
demanderez en priorité chez ce malade?
A - Frottis de gorge et examen bactériologique
B - Biopsie
C - Transit pharyngo oesophagien
D - Scintigraphie osseuse
E - Endoscopie de la sphère ORL
cas clinique:
Marion B. ,âgée de 10 mois (poids 8kg, taille 70cm), a été bien portante jusqu’à l’âge de 3
mois. De 3 à 9 mois, elle a eu de nombreuses infections rhinopharyngées fébriles traitées par
antibiotiques.
L’épisode actuel se déroule ainsi
Le 15janvier, Marion a une rhinorrhée purulente, le pharynx rouge, encombré de mucopus,
une fièvre à 38°5. Elle reçoit des antithermiques et un traitement local (instillation nasale de
Soframycine simple).
Le 19janvier la persistance de la fièvre conduit à faire une numération formule sanguine (GR:
4 800 000; BG : 11 000, PN : 60 %, L : 40 %) et un examen des urines (qui sont stériles). La
radiographie du thorax est également normale. Le même traitement est poursuivi.
Le 22janvier, survenue de vomissements, fièvre à 39° ; plusieurs fois Marion s’est réveillée
dans la nuit en criant.
consultation du 23janvier:
Fièvre à 39°. Une selle liquide durant l’examen.
Pharyngite persistante. Examen cardio-pulmonaire normal.
Abdomen, orifices herniaires normaux. Ni éruption, ni purpura. Aucun signe méningé.
Présence de quelques ganglions sous-maxillaires.
1. Considérant que cet enfant n’a ni syndrome méningé, ni infection urinaire, ni signe
respiratoire, quel examen est indispensable pour porter le diagnostic?
A - Hémocultures
B - Dosage de la C réactive protéine
C - Sédimentation globulaire
D - Coproculture
E - Aucun des examens ci-dessus
2. Quel diagnostic vous parait le plus probable?
A - Septicémie
B - Otite
C - Sinusite maxillaire
D - Ethmoïdite
E - Sinusite frontale
3. Au cours d’une otite, l’aspect du tympan peut être:
A - Rosé
B - Rouge et oedématié
C - Bombant avec disparition des reliefs osseux
D - Phlycténulaire
E - Aucun de ces aspects n’est observé
4. Laquelle (ou lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?
A - Des pharyngites répétées peuvent se compliquer dune otite séreuse
B - Au cours dune otite séreuse, la ponction à travers le tympan permet de
retirer un liquide aseptique
C - Une adénoïdite ne peut être responsable dotites répétées
D - Lotite séreuse peut se compliquer de mastoïdite
E - Une otite peut être la cause dune paralysie faciale périphérique
5. Tous les éléments suivants font partie du tableau dotite séreuse sauf un.
Lequel?
A - Diminution de la mobilité tympanique
B - Aplatissement du tympanogramme
C - Surdité de perception
D - Hypoventilation tubaire
E - Otalgie
6. Quelle est (ou quelles sont) l’(les) indication(s) justifiant une paracentèse en cas dotite aiguê
suppurée?
A - Fièvre élevée
B - Angine associée
C - Otalgie intense ne répondant pas au traitement
D - Bronchopneumopathie associée
E - Fièvre ne répondant pas au traitement
cas clinique:
Un enfant de 10 ans présente depuis 5 années une tuméfaction cervicale antérieure, médiane,
juxtahyoïdienne, de volume variable (une noisette), indolore, mobile à la déglutition, adhérente
à l’os hyoïde.
Il est adressé en consultation ORL car, depuis 4 jours, cette tuméfaction a pris un aspect
inflammatoire; elle est douloureuse, spontanément et à la palpation et vient de se fistuliser à la
peau dans sa partie centrale, laissant s’écouler du pus franc. Les signes généraux sont
discrets et l’état général est peu atteint, avec température à 38°C.
Le reste de l’examen ORL est normal, ainsi que l’examen des dents.
1. Quel diagnostic allez-vous porter?
A - Laryngocèle
B - Adénite soushyoïdienne
C - Thyroïdite
D - Kyste du sinus cervical
E - Kyste du tractus thyréoglosse
2. Parmi les signes suivants, vous avez retenu pour porter ce diagnostic?
A - La tuméfaction est médiane
B - Lécoulement est purulent
C - Les signes généraux sont peu intenses
D - La tuméfaction adhère à l’os hyoïde
E - La tuméfaction s’élève pendant la déglutition
3. Quel est l’examen indispensable à pratiquer avant toute décision thérapeutique
A - Une radiographie du cou face et profil
B - Une radiographie de la déglutition
C - Une endoscopie oesophagienne
D - Une scintigraphie thyroïdienne
E - Un scanner cervical
4. Quelle est, parmi les propositions thérapeutiques suivantes, celle qu’il convient de retenir?
A - La ponction de la collection
B – L'incision de la collection
C - La corticothérapie
D - L’ablation de la masse
E - Lexérèse chirurgicale incluant l’ablation du corps de l’os hyoïde
cas clinique:
Une jeune femme de 26 ans consulte pour une surdité bilatérale prédominant à droite,
d'aggravation progressive, dont le début remonte à 3 ans, au cours de sa première grossesse
et des acouphènes de timbre grave apparus depuis quelques mois, intermittents et peu
gênants.
Elle na aucun autre problème de santé, et notamment pas de passé pathologique ORL,
traumatique ou toxique. Sa mère et une tante maternelle ont également des difficultés ; l’une
d’elles a été opérée de l’oreille, avec un bon résultat fonctionnel
Cette malade répond à vos questions sans difficultés; elle n’élève pas la voix.
L’examen clinique ORL est normal : les conduits auditifs sont perméables et les tympans
normaux ; le nez et le cavum sont libres et propres ; il n’a pas d’atteinte des nerfs crâniens.
L'acoumétrie aux diapasons montre un Weber localisé à droite, un Rinne négatif des deux
côtés.
Vous évoquez une surdité de transmission due à une otospongiose.
1. Parmi les éléments suivants de cette observation, lequel vous a permis de
soupçonner la nature transmissionnelle de cette surdité?
A - Surdité bilatérale
B - Surdité asymétrique
C - Acouphènes de timbre grave
D - Eléments familiaux de surdité
E - Pas de passé auriculaire
2. Parmi les éléments de ce dossier, lequel (ou lesquels) est ( ou sont)
caractéristique (s) de cette surdité transmissionnelle?
A - Tympans normaux
B - Rinne négatif des deux côtés
C - Weber latéralisé à droite
D - Nez et cavum libres et propres
E - Pas d’atteinte des nerfs crâniens
3. Parmi les éléments suivants du dossier, lequel (ou lesquels) a (ou ont) orienté votre diagnostic
étiologique?
A - L’âge
B - La bilatéralité de la surdité
C - Répond à vos questions sans difficulté
D - Le début lors dune grossesse
E - Les éléments de l’anamnèse familiale
4. Parmi les examens complémentaires suivants que vous pouvez demander, lequel (ou lesquels)
amènera (ou amèneront) le (ou les) argument(s) décisif(s) pour porter ce diagnostic
dotospongiose?
A - Audiométrie tonale liminaire
B - Tympanométrie et étude des réflexes stapédiens
C - Potentiels évoqués auditifs
D - Andrométrie vocale
E - Examen radiologique de l’oreille
5. Laquelle des modalités thérapeutiques suivantes peut-on proposer à cette malade?
A - Tympanoplastie
B - Remplacement de l’étrier
C - Prothèse auditive
D - Remplacement de l’enclume
E - Aérateur transtympanique
6. Quelle sera en principe l’évolution de cette surdité, lorsque le traitement aura été réalisé?
A - Restitution d’une audition socialement normale
B - Stabilisation de la surdité
C - Aggravation progressive de la surdité
D - Surdité profonde d’évolution rapide
E - Evolution imprévisible
cas clinique:
Un homme de 70 ans, se plaint depuis plusieurs semaines de douleurs de la joue droite
apparues, dit-il après un refroidissement. Son nez reste bouché et coule à droite depuis lors;
le mouchage, modéré, est mucopurulent et quelquefois strié de sang.
Ces douleurs irradient vers la narine et la mâchoire supérieure, survenant par paroxysme de
quelques minutes, sans cause apparente, et dans intervalle de ces crises, multiquotidiennes,
les régions jugales et gingivales droites restent comme endolories.
Ce patient na pas d’antécédents notables, sauf un écoulement nasal bilatéral séreux depuis
quelques années, n'ayant réagi à aucun traitement; il na pas de passé allergique.
A l'examen, la face est symétrique, hormis un léger empâtement de la joue droite, remarqué
uniquement à la palpation, qui est d'ailleurs assez douloureuse au niveau de la région sous orbitaire
On note de plus une hypoesthésie des téguments de la joue droite. La rhinoscopie
montre un discret bombement du cornet moyen droit obstruant en partie la fosse nasale ; la
muqueuse est par ailleurs d’aspect normal. Il est édenté complet de la mâchoire supérieure.
L'examen général général est normal, la TA est de 16/11 mmHg.
1. Quelle est la nature de cette douleur?
A - Névralgie du Vi
B - Névralgie du V2
C - Névralgie du V3
D - Névralgie du glossopharyngien
E - Algie faciale de type neurovasculaire
2. Quelles sont, parmi les propositions suivantes, celles qui vous permettent de retenir la nature
symptomatique de cette douleur?
A - Fond douloureux permanent
B - Allure paroxystique
C - Hypoesthésie cutanée
D - Irradiation vers la mâchoire
E - Pas de facteur déclenchant
3. Quels sont, parmi les éléments cliniques suivants, ceux qui peuvent orienter votre diagnostic
étiologique?
A - Empâtement de la joue
B - Rhinorrhée séreuse de longue date
C - Chicots dentaires
D - Mouchage unilatéral purulosanglant
E - Obstruction nasale
4. Parmi les examens suivants, lequel (ou lesquels) demanderez-vous pour
préciser le diagnostic?
A - Imagerie sinusienne
B - Frottis nasal pour examen bactériologique
C - Sinusoscopie avec biopsie
D - Electromyographie du masseter
E - Tests allergologiques
5. Quel est le diagnostic le plus probable de cette affection?
A - Sinusite maxillaire chronique
B - Polypose nasosinusienne
C - Cancer du sinus maxillaire
D - Cancer de l’éthmoïde
E - Kyste radiculodentaire sur racine restante
Cas clinique:
Vous êtes appelé en consultation auprès d’un enfant de 5 ans atteint de fièvre à 40 degrés
avec toux évoluant depuis 48 heures. A l’examen, vous découvrez un écoulement nasal
purulent bilatéral, un pharynx rouge, sans hypertrophie amygdalienne et du pus dans le
cavum. Les tympans sont congestifs. L’examen pulmonaire est normal. Il n’y a pas de signes
méningés et le reste de l’examen clinique n’est pas perturbé.
A l’interrogatoire vous apprenez que cet enfanta fait depuis 2 ans de nombreuses
rhinopharyngites compliquées d’otites purulentes.
1. Vous traitez cet enfant par:
A - Acide acétyl salicylique 50 à 75 mg/kg/jour en 4 à 6 prises
B - Macrolides
C - Gentalline 1M 3 mg/kg/jour en 2 injections
D - Corticoïdes 2 mg/kg/jour pendant 15 jours
E - Sirop de codéine
2. Parmi les circonstances favorisantes de ces infections ORL répétées, vous recherchez:
A - Une vie en collectivité
B - Un tabagisme familial
C - Un terrain atopique
D - Un déficit immunitaire
E - Une anémie par carence en fer
3. A titre de prévention, vous proposez pour cet enfant:
A - L’adénoïdectomie
B - Une corticothérapie
C - Une recherche de reflux gastro-oesophagien
D - Une antibiothérapie au long cours
E - L’abstention de tout examen et de tout traitement
4. L’évolution de cette rhinopharyngite peut être marquée par toutes les
complications suivantes, sauf une. Laquelle?
A - Adénite cervicale
B - Bronchopneumophatie aigué
C - Otite
D - Syndrome de Grisel
E – Pyélonéphrite
cas clinique:
Un sujet de 30 ans polytraumatisé est hospitalisé pendant plusieurs semaines, d’abord en
réanimation, puis dans un service de soins intensifs orthopédiques.
Au cours de son séjour, à la suite d’une ostéomyélite sur ostéosynthèse, il reçoit plusieurs
variétés daminosides.
Depuis sa sortie, il a remarqué une détérioration de son audition et une instabilité importante à
la marche, sans aucun vertige.

1. Quel est le type de surdité le plus évocateur d’une atteinte traumatique?


A - Une surdité de perception élective à la fréquence 500
B - Une surdité de perception élective à la fréquence 1000
C - Une surdité de perception élective à la fréquence 2000
D - Une surdité de perception élective à la fréquence 4000
E - Une surdité de perception élective à la fréquence 8000
2. La surdité de ce patient est bilatérale et symétrique. Elle atteint surtout les fréquences aiguès.
Quelles peuvent être les causes de cette surdité?
A - Un état antérieur à l’accident
B - Une contusion du tronc cérébral
C - Une contusion cochléaire bilatérale
D - Une fracture bilatérale du rocher
E - Une atteinte par les aminosides
3. Que pensez-vous que l’examen vestibulaire va mettre en évidence?
A - Aucun signe vestibulaire spontané
B - Un nystagmus horizontal rotatoire unilatéral
C - Une déviation segmentaire unilatérale
D - Une déviation axiale unilatérale
E - Une aréflexie calorique bilatérale
4. Parmi les manifestations suivantes, quelles sont celles qui peuvent traduire
une lésion de l’oreille interne?
A - Un nystagmus
B - Une déviation lente des index
C - Une déviation à la manoeuvre de Romberg
D - Des vomissements
E - Une perte de connaissance
5. Chez ce patient, quelles sont les mesures qui vous paraissent appropriées?
A - Repos au lit
B - Antihistaminiques
C - Benzodiazépines
D - Reprendre l’activité physique dès que possible
E - Rééducation vestibulaire
cas clinique
Une femme de 40 ans vient consulter pour une hypoacousie bilatérale.
Elle est mère de trois enfants. Elle n’a jamais présenté d'antécédents de surdité ni dotite et
na jamais eu de pathologie médicale particulière (pas de prise de médicaments ototoxiques).
La malade allègue des bourdonnements d’oreille graves, intermittents, de plus en plus
fréquents des deux oreilles.
A l'examen les deux tympans sont strictement normaux.
- Lépreuve de Valsalva est positive des deux côtés
- Lépreuve de Weber montre une absence de latéralisation
- Le Rinne est négatif des deux côtés
- Le diagnostic le plus probable est celui d’une otospongiose ou d’ankylose stapédo vestibulaire.
1. Devant ces données cliniques, on peut retenir comme diagnostic différentiel plausible
A - Une malformation ossiculaire
B - Une presbyacousie précoce
C - Une maladie de Ménière bilatérale
D - Une tumeur du tronc cérébral
E - Une tympanosclérose
2. L’audiométrie tonale réalisée doit montrer de chaque côté interrogé:
A - Un accolement des courbes aériennes et osseuses
B - Une perte de décibels sur la conduction aérienne plus importante qu’en
conduction osseuse
C - Une chute de l’audition uniquement sur les fréquences aiguès D - Une perte en décibels sur
la conduction osseuse plus importante qu’en
conduction aérienne
E - Une cophose
3. Parmi les examens suivants lesquels sont inutiles au diagnostic dotospongiose
A - Impédancemétrie
B - Audiométrie tonale
C - Audiométrie par réflexes d’orientation conditionnée (ROC)
D - Etude des réflexes stapédiens
E - Potentiels évoqués auditifs
4. Pour affirmer le blocage de l’étrier dans la fosse ovale, quel est l’examen le plus fiable
A - Audiométrie vocale
B - Audiométrie tonale
C - Recherche du réflexe stapédien
D - Epreuve de Weber
E - Epreuve de Rinne
5. Le traitement de l'otospongiose dans ce cas est
A - Médical par vaso-dilatateurs
B - Prothétique
C - Médical par le calcium
D - Médical par le magnésium
E – Chirurgical

Réorganisés par B .Nadir

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