Stérilisation Cour 1
Stérilisation Cour 1
Stérilisation Cour 1
Je vous remercie sincèrement de m’avoir fait l’honneur d’accepter la présidence de mon jury de Thèse.
Merci pour la qualité de votre enseignement et de votre gentillesse tout au long de mes études.
Merci pour l’aide que vous m’avez apportée, votre soutien. Merci d’avoir cru en moi et défendu mes idées.
Je vous remercie pour ce semestre de bonne humeur et de complicité que j’ai passé avec vous en cliniques et pour
la qualité de votre enseignement.
Je vous remercie pour tous vos conseils en clinique de prothèse et pour votre gentillesse.
Je vous remercie également pour tous les bons moments passés en travaux pratiques et en clinique en votre
compagnie, pour la qualité de vos enseignements et pour votre gentillesse durant ces cinq années.
Je vous remercie pour votre aide précieuse, pour m’avoir soutenue et encouragée. Merci pour tout ce temps
consacré à l’amélioration de la rédaction de ma thèse.
À mes parents, je vous dédie ma thèse. Ces années n’ont pas été faciles pour vous, mais vous avez
toujours été présents pour moi. Merci de m’avoir encouragée, soutenue et aidée. Merci pour vos nombreux
sacrifices et votre patience légendaire qui m’ont amenée là où je suis aujourd’hui. Merci de m’avoir élevée avec
autant d’amour. Je suis tellement fière d’être votre fille. Je vous aime.
À Chloé, ma petite sœur. Je suis fière du parcours familial que tu as emprunté, de tout ce que tu as
accompli, d’être ma sœur. Merci d’avoir toujours été présente même dans les moments difficiles auxquels j’ai
été confronté et d’avoir défendu mes idées et mes choix.
À mes grands-parents maternels Robert et Valy. Vous avez toujours été présents pour moi. Merci
pour votre écoute et votre soutien. Merci pour votre positivité et vos conseils. J’espère vous rendre aussi fiers
que je le suis d’être votre petite fille.
À mes grands-parents paternels, Pierre et Solange, je vous dédie ce travail. J’aurais tellement aimé
que vous assistiez à ma thèse. Le temps passé avec vous a été trop court. Je ne vous oublierai jamais.
À Aya, Nicolas, Sophie, Léa, Steeve, Angélique, mes amis de la faculté. Merci de m’avoir supportée
et encouragée pendant ces années d’études. Merci pour ces journées de bonne humeur en votre compagnie. Vous
êtes des amis précieux que je n’oublierai pas.
A la famille Méry, merci de votre soutien, de votre patience et de croire en moi. Merci de m’avoir
acceptée aussi facilement au sein de votre famille.
A Gwénaël, avec tout mon amour, merci de m’avoir aidée et soutenue. Merci pour ton aide précieuse
dans l’élaboration de ma thèse. Merci d’avoir toujours été là pour moi. Merci pour tous les sacrifices que tu as
consenti à faire par amour pendant ces six années à mes côtés. Merci pour ton amour inconditionnel et ta
gentillesse.
5
« Je certifie sur l’honneur ne pas avoir repris pour mon compte des propos, citations, ou
illustrations déjà publiées »
Audrey Brisorgueil
6
Sommaire
INTRODUCTION 8
2.1. RAPPELS 16
2.1.1. LA QUALITE DE L’EAU 16
2.1.2. INSTRUMENTS UTILISES EN FONCTION DES RISQUES INFECTIEUX 16
2.2. PRE-DESINFECTION ET NETTOYAGE DES DISPOSITIFS MEDICAUX NON DYNAMIQUES 17
2.2.1. LES BACS A ULTRASONS 17
2.2.2. LES LAVEURS-DESINFECTEURS AUTOMATIQUES A ULTRASONS 17
2.3. PROTOCOLE DE TRAITEMENT PRELIMINAIRE POUR LES PORTES INSTRUMENTS ROTATIFS 18
2.3.1. PRINCIPAUX AUTOMATES « ALL IN ONE» 19
2.3.2. UNE EXCEPTION LE DAC UNIVERSEL DE SIRONA 21
2.4. QU’EN EST-IL POUR LA PRE-DESINFECTION ET LE NETTOYAGE COMMUN DE L’ENSEMBLE DE
L’INSTRUMENTATION ? 22
2.4.1. LAVEUR-DESINFECTEUR A ULTRASONS 22
2.4.2. LES THERMO- DESINFECTEURS 23
2.5. LE CONDITIONNEMENT 23
2.6. LA STERILISATION VIA L’UTILISATION D’AUTOCLAVES DE CLASSE B 24
2.7. INNOVATION EN MATIERE DE TRAÇABILITE 24
7
CONCLUSION 31
BIBLIOGRAPHIE 32
TABLES 36
ANNEXES 37
LEXIQUE 37
NORMES 39
PLAQUETTE COMMERCIALE DU BIODA 80 FOURNIT A L’ADF 2016 44
8
Introduction
Soins conservateurs, soins prothétiques, chirurgie, parodontologie, implantologie : le chirurgien-
dentiste d’aujourd’hui est sur tous les fronts pour le bien être de son patient. Mais avant la phase thérapeutique,
la seule dont le patient ait connaissance, le cabinet dentaire doit entamer une longue phase de préparation pour
que chacun d’entre nous puisse être soigné en toute sécurité à l’abri de toute infection nosocomiale. L’hygiène
instrumentale est indispensable et incontournable à notre activité thérapeutique. Depuis l’apparition de virus
comme le VIH, les prions et autres génies pathogènes mutants qui s’apprêtent à nous défier, la stérilisation ne
cesse de s’adapter et d’innover, obligeant le chirurgien-dentiste à se former et à investir également du temps et
de l’argent dans des dispositifs de plus en plus perfectionnés.
Après avoir retracé le cycle de la stérilisation et les recommandations indispensables, nous évoquerons
les innovations dans ce domaine jusqu’en 2017, mais aussi leurs limites après évaluation.
9
Depuis l’apparition et le développement d’agents pathogènes mondialement connus tels que le VIH,
l’augmentation de la prise de conscience des dangers infectieux a permis la mise en place de nouveaux actes de
prévention et de lutte contre les maladies infectieuses notamment dans les cabinets dentaires.
La contamination la plus importante au sein de notre cabinet dentaire est la contamination croisée exogène
d’une personne à une autre à partir de dispositifs médicaux. Pour contrôler et éviter ce risque, il est important que
le chirurgien-dentiste stérilise ses instruments.
Par contact direct ou indirect principalement via des intermédiaires animés ou non tels
que les dispositifs médicaux dentaires insuffisamment désinfectés ou non stérilisés entre
deux patients (les instruments, l’équipement, le mobilier, le crachoir, l’aspiration, etc.).
Par les gouttelettes (corpuscules de PFLÜGGE) émises en respirant, toussant, parlant
(diamètre inférieur à 5 µm de diamètre sur une courte distance)
Par l’air dans lequel sont présentes des poussières d’origine cutanée qui font perdurer la
contamination.
Par les produits biologiques d’origine humaine (par exemple Accident d’Exposition au
Sang)
Les principaux agents pathogènes que l’on risque de transmettre au patient si la stérilisation n’est pas
correctement effectuée sont (2–6) :
Elle se définit comme un « Procédé validé utilisé pour obtenir un produit exempt de micro- organismes
viables » selon la norme NF EN ISO 17665-1 (2006). Le niveau d’assurance de la stérilité (NSA) est défini par la
norme EN 556 impliquant l’élimination de 99,9999% des germes.
Depuis toujours, l’homme a été confronté aux infections et à la maladie. Par conséquent, il recherche
toujours le moyen de s’en protéger. On retrouve dans le tableau ci-dessous, l’historique de la stérilisation.
T ABLEAU 1 : H ISTORIQUE DE LA STERILISATION (7,8)
Denis Papin (1647-1712) Création du digesteur à la vapeur d’eau permettant de garder une pression
assez forte pendant que l’eau contenue dans la cuve chauffe sur le feu. L’eau
se change en vapeur (ancêtre de l’autocuiseur).
John Tyndall (1820-1893) Tyndallisation : permet d’éliminer les bactéries végétatives et les spores des
milieux liquides. C’est un chauffage successif à température moindre que
l’autoclave ou le Poupinel.
Louis Pasteur (1822-1895) Père fondateur de l’asepsie grâce à sa charte prescrite à l’académie de
médecine.
Gaston Poupinel (1885) Création du premier stérilisateur à air chaud utilisé jusque dans les années
1990.
Bigelaw et Ball dans les années Création des lois de l’inactivation thermique.
1920
Lloyds Hall (1894-1971) Brevet de la stérilisation par l’oxyde d’éthylène pour les dispositifs
médicaux (bandages, implants…).
1969 Syvère Souard Invention du « sachet pelable vapeur à usage unique » encore utilisé
maintenant. Une face papier permet le passage de la vapeur et une face
plastique transparente permet la visibilité du contenu.
Décret n°1030 du 30 août 2010 Bonnes pratiques de retraitement des dispositifs médicaux pour les cabinets
médicaux, les cabinets dentaires et les autres utilisateurs de petits
stérilisateurs à la vapeur d’eau saturée.
Cette étape est caractérisée par l’AFNOR comme une « opération au résultat momentané, permettant
d’éliminer, de tuer ou d’inhiber les micro-organismes indésirables, en fonction des objectifs fixés. Le résultat de
cette opération est limité aux micro- organismes présents au moment de l’opération ». Il facilite le nettoyage,
abaisse le niveau de contamination en diminuant le nombre de germes présents, protège le personnel et
l’environnement en désagrégeant le sang, la salive et les souillures. En fonction du dispositif médical il consiste
en une immersion totale après démontage dans un bain détergent- désinfectant ne contenant pas d’aldéhyde (dont
l’usage est maintenant interdit) en respectant les doses et le temps de trempage préconisés par le fabricant.
L’eau du réseau est utilisée afin de rincer les instruments. En association avec un nettoyage, les salissures
sont éliminées par l’action de 4 facteurs (cycle de SINNER)
Le rinçage puis le séchage avec un textile à usage unique non tissé stérile permet d’éliminer les résidus
de produit désinfectant et éviter la recontamination.
Une désinfection permet de détruire ou d’inactiver les microorganismes soit chimiquement par immersion
dans une solution désinfectante répondant aux normes NF EN 1040, NF EN 1275 et NF T72-180 à une température
et une durée conforme aux recommandations du fabricant, soit thermiquement ou chimico-thermiquement. La
désinfection est une alternative à la stérilisation pour le matériel thermosensible.
Le contrôle visuel après nettoyage et désinfection est réalisé pour vérifier qu’il ne subsiste aucun résidu
de produits chimiques ou souillures. La désinfection en machine doit respecter la norme EN 15883.
1.5.4. Le conditionnement
1.5.5. La stérilisation
Contrairement aux instruments thermosensibles où seule la désinfection est possible avant le rinçage,
séchage et stockage, la stérilisation est faite pour le matériel thermo-résistant. C’est un procédé qui utilise la chaleur
humide ou vapeur d’eau saturée et qui est capable de réaliser le vide via un cycle de 134 degrés pendant 18 minutes.
Le cycle comporte 3 vides fractionnés puis un séchage. (BPPH et Instruction n°449 du 1/12/2011 “Prévention du
risque de transmission des ATNC ” remplace la circulaire n°138 du 14/03/2001). A la fin du cycle de stérilisation,
une temporisation de refroidissement est nécessaire avant tout retrait des conditionnements.
13
1.5.6. La traçabilité
La traçabilité utilise un registre spécial d’après l’article L.5212-1 du code de la santé publique. Elle
permet d’affecter à chaque instrument un cycle de stérilisation enregistré consultable. Ainsi, sur chaque dossier
patient et à chaque soin, on peut retrouver le cycle de stérilisation utilisé. Inversement, un lot problématique permet
de retrouver tous les patients affectés par ce lot.
Archiver le déroulement du cycle : date, heure, numéro du cycle, les différentes phases
du cycle (vides fractionnés, montées en pression, phase de plateau, séchage, etc.). A
l’heure actuelle, cette phase est informatisée.
Archiver les tests qualitatifs (test Hélix).
Sur les conditionnements : soit on place des étiquettes à coller avec date, numéro de lot
et péremption, soit un code à barres avec les mêmes renseignements que précédemment.
Pour l’avenir, les puces RFID.
1.5.7. Le stockage
Les dispositifs médicaux doivent être stockés dans un endroit propre, sec et ventilé. Le local devra être
nettoyé une fois par semaine. La durée de validité de la stérilisation dépend du conditionnement mais aussi de la
qualité du stockage du matériel.
Les chirurgiens-dentistes ont un rôle indispensable à jouer en ce qui concerne la prévention du risque
infectieux. Leur responsabilité peut être engagée.
14
Responsabilité disciplinaire
Elle vise à sanctionner, par l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes, un comportement par rapport au non-
respect des règles déontologiques auxquelles sont tenus les professionnels de santé. (Décret n° 94-00 du 1 juin
1994 portant code de déontologie des chirurgiens-dentistes art 3-1, art 27, art 62)
Responsabilité civile
La loi sur les droits du malade du 4 Mars 2002 oblige le praticien à souscrire une assurance responsabilité
civile professionnelle sans laquelle il s’expose à des sanctions disciplinaires et pénales (code de la santé). Hors des
cas de responsabilités, sans faute de l’article L.1142-1I du code de la santé publique, la responsabilité du
professionnel n’est engagée que si le patient demandeur apporte la preuve d’une faute, d’un dommage et d’un lien
de causalité entre les deux. Une expertise médicale sera faite. Cette responsabilité permet réparation financière du
préjudice.
Responsabilité pénale
Elle est engagée à partir du moment où il y a faute pénale (imprudence, maladresse, négligence ou faute
intentionnelle). Elle vise uniquement à sanctionner l’auteur des faits et non à obtenir indemnisation des préjudices
subis par la victime. (Art 221-6, art 222-19 du Code Pénal)
Suite à la définition du cycle de la stérilisation vu ci-dessus, revenons plus en détail sur l’utilisation des
différents dispositifs nécessaire au bon déroulement du cycle (1,3,18–20) :
T ABLEAU 2 : R ECOMMANDATIONS DES DISPOSITIFS UTILISES DANS LA CHAINE DE LA STERILISATION ET
NORMES
Stade du Normes
Matériel et objectifs Recommandations
cycle AFNOR
Pré désinfectant : liquide ou poudre Dans un bac de pré-désinfection : Dispositif CE
Action rapide (15 min) : détergente diluer la solution ou la poudre dans (classe IIa)
Bactéricide, fongicide, virucide un volume d’eau du réseau suivant le Norme NF EN
Compatibilité avec les matériaux mode d’emploi du fabricant. Utilisé 1275 et NF T
biodégradables. dès la fin du soin, les instruments y 72-170 et/ou NF
Actif à température ambiante (< sont démontés et immergés pendant T 72-171
30-35 °C). 15 min. Porter des gants, masque, (bactéricide)
Pré
Stable pur et dilué lunettes NFT 72-200
désinfection
Non toxique Le bain doit être changé (fongicide) et
Bac de pré-désinfection résistant quotidiennement. Les instruments NFT 72-201 sur
aux produits : Le bac contient un sont ensuite sortis et rincés. candida albicans
panier avec des anses adapté pour NFT 72- 180 ou
égoutter les instruments et un NFT 72-181
couvercle pour protéger le (virucide)
personnel
Manuel : avec solution pré- Manuel pour certains instruments NFEN ISO
désinfectante ou détergente. creux, les spatules et plaques de 15883-1 et 2
Semi-automatique : bac à ultrasons verre… ne supportant pas un pour les laveurs
contenant un panier grillagé nettoyage automatique. Utiliser des désinfecteurs
métallique. Il se base sur le gants de ménage, lunettes, tablier et
phénomène de cavitation, une masque.
Nettoyage
augmentation de température du
bain et action des produits
détergents, désinfectants. Utilisé
pour les instruments complexes
(limes d’endodontie, fraises,
inserts, etc.)
15
Normes
Stade du cycle Matériel et objectifs Recommandations
AFNOR
Automatique : thermo-désinfecteur Semi-automatique : instruments NFEN ISO
par aspersion classe IIa. Ils sont immergés. Le bac est ensuite 15883-1 et 2
composés d’une cuve fermé et les ultrasons sont pour les
parallélépipédique, chargement maintenus pendant 4 à 15 laveurs
frontal, une simple ou double porte, minutes. Puis les instruments désinfecteurs
une admission des produits de sont rincés et séchés. Le bain doit
lavage par pompe et électrovannes être changé tous les jours ou plus
et alarme, arrivée d’eau et d’air, une souvent s’il est sale.
buse pour l’irrigation des Les phases du cycle de lavage
Nettoyage instruments creux, une turbine pour sont : un prélavage est réalisé
le séchage, cycle de 60 à 120 suivi d’un lavage à chaud avec un
minutes, papier enregistreur des détergent puis un premier
différentes phases du cycle de rinçage, une désinfection
lavage et des paniers métalliques thermique entre 80 et 90°C
pour les instruments. pendant 3 à 5 minutes ou une
désinfection chimique pour les
matériaux thermolabiles à 60°C,
un rinçage final et un séchage par
de l’air filtré.
Généralement à usage unique grâce Après séchage, on place les sets Norme NF EN
à des sachets ou gaines avec une ou les instruments unitaires dans 868
face papier (permettant une bonne les sachets adaptés à leur taille et EN ISO
évacuation de la vapeur d’eau et des une soudure lisse sans faux plis 11607-1
Conditionnement micro-organismes) et une face par thermo scellage à 180°C y est
plastique. Le but est de protéger le appliquée.
matériel propre avant la stérilisation
et de conserver cet état de stérilité
jusqu’à ouverture du sachet
Autoclave type B (tout type de Les sachets doivent être placés CE
charge) pour une stérilisation à dans les paniers de l’autoclave (93/42/CEE)
vapeur d’eau saturée : action sur la tranche, papier contre NF EN 13060
bactéricide, fongicide et sporicide. papier et face plastique vers le ISO 17665
Cycle prion de 134°C pendant 18 bas en laissant de l’espace pour (validation du
minutes que la vapeur d’eau circule. procédé)
Composé d’un générateur de vapeur NF EN 556
d’eau devant être déminéralisée ou
osmosée, un certificat d’épreuve
visible par poinçonnage de
Stérilisation
l’appareil avec une plaque
mentionnant le nom du fabricant et
le numéro de construction. On y
trouve la chambre de stérilisation
équipée d’une simple ou double
porte manuelle ou automatique, un
microprocesseur supervisant de
façon électrique les paramètres du
cycle, une pompe à vide, les
boutons de contrôle.
Les dispositifs médicaux doivent Norme EN
être entreposés dans des endroits 868-5
propres, secs, et ventilés, à l’abri
Le stockage
de la poussière et des
contaminations. Un entretien
régulier est nécessaire.
16
2.1. Rappels
Pour assurer l’intégralité de la chaine de stérilisation, la qualité de l’eau est primordiale. Il est important
de vérifier le titre hydrotimétrique ou la « dureté » de l’eau qui doit être inférieur ou égale à environ 0.1°f (degré
français). Attention, les eaux très adoucies sont aussi très acides donc corrosives.
T ABLEAU 3 : Q UALITE DE L ’ EAU SUIVANT LES ETAPES DU CYCLE DE STERILISATION (21)
Lavage en machine Eau du réseau adoucie ou osmosée suivant les prescriptions du fabricant
Il convient de différencier les dispositifs médicaux suivant leur risque infectieux afin d’éviter toute erreur
de contamination.
Les dispositifs médicaux qualifiés de « non critiques » sont en contact, ou non, avec la peau intacte du
patient. Ils nécessiteront uniquement une désinfection.
Les dispositifs médicaux qualifiés de « semi-critiques » entrent en contact avec les muqueuses sans
pénétration de celles-ci. Ils doivent être stérilisés ou subir une désinfection intermédiaire pour les dispositifs
médicaux thermosensibles. Ce sont par exemple les miroirs ou portes-empreintes.
Les dispositifs médicaux qualifiés de « critiques » correspondent aux instruments invasifs tels que les
sondes. Ils doivent donc être stérilisés et conservés stérile entre chaque utilisation.
Au sein du cabinet dentaire et pour simplifier les procédures, tout instrument sera considéré comme
critique. Par exemple, un porte-empreinte peut être contaminé par le sang d’un patient atteint de gingivite.
17
Des diodes permettent une utilisation plus intuitive et un affichage digital permet de surveiller l’état
d’avancement du nettoyage. Ils sont devenus plus silencieux et certains, à grande capacité, ont un tuyau de vidange
intégré pour éviter, au maximum, les risques pour le manipulateur.
Le chauffage de l’eau permet de solubiliser les produits détergents- désinfectants. Il augmente leur
propriété tensio-active et donc potentialise leur action. Ainsi, il permet le ramollissement des souillures organiques.
Attention au dosage des produits détergents désinfectants car une solution trop concentrée ne permet pas
la cavitation.
D’après les commerciaux, chaque cycle revient à deux euros. Il utilise l’eau du réseau filtrée à l’entrée du
raccordement. Il est important de nettoyer le filtre régulièrement. Si le nettoyage est insuffisant, le fabricant
conseille d’utiliser un adoucisseur en amont ou d’utiliser des détergents qui pourraient jouer un rôle dans
l’éradication du calcaire. Il est également indiqué de ne pas utiliser d’acides ou chlorures qui pourraient dégrader
la cuve. Le fabricant conseille d’utiliser le produit appelé Multisteril CD qui remplit la norme EN 15883.
Les portes instruments rotatifs ou PIR sont des instruments fragiles de par la complexité et le nombre de
leurs composants internes. Ils sont constitués de différents alliages, matériaux composites, élastomères et même
pour certains de composants électroniques. Il est donc impossible de nettoyer efficacement les différentes parties
internes des rotatifs (griffes de serrage, boutons poussoirs, engrenages…) car ils ne sont pas entièrement
démontables. Par conséquent le traitement complet devient vite contraignant. Il doit être précis et adapté.(30)
Le protocole d’hygiène des portes instruments dynamiques débute donc par une pré-désinfection
consistant à frictionner l’instrument avec une lingette humidifiée d’un produit détergent- désinfectant après leur
retrait de l’unit. S’ensuit un nettoyage interne et externe, un rinçage, séchage et enfin une lubrification.
Dans cette partie nous parlerons des principaux automates accomplissant ces 4 opérations.
19
Le Xcidol 2 (détergent et désinfectant) est utilisé pour la pré désinfection et le nettoyage. Il est :
Il est composé :
Le lubrifiant et les produits de désinfections sont recueillis dans un récupérateur. Un logiciel interne de
traçabilité est disponible afin de consolider les données des cycles effectués et un port USB recueille les données :
date, instruments sérialisés.
L’avancement du cycle est signalé par des LED de différentes couleurs : jaune pour le nettoyage, blanc
pour la désinfection et bleu pour la lubrification. Enfin une LED verte s’allume pour informer de la fin du cycle.
La durée maximale du cycle est de quinze minutes.
D’après des tests réalisés au CHU de Clermont Ferrand en avril 2015, il y aurait des
problèmes de connectique (désadaptation) entrainant la chute des PID.
En ce qui concerne les détartreurs : l’ajout d’un adaptateur à griffe permettrait une
irrigation contrôlée de l’eau afin d’éviter qu’une pression trop importante dans la buse
désadapte le détartreur. Ceci ne serait pas recommandé par les fournisseurs de détartreurs.
D’autres laveur- désinfecteurs existent tels que les automates de Bien-Air, Kavo ou Morita. (CHU de
Clermont-Ferrand, 2015) (BIODA 80)
Il y a quatre programmes :
Les produits utilisés sont : Le nitramOil #2 pour lubrifier et l’eau déminéralisée très spécifique car sa
conductivité ne doit pas dépasser 3,0µS/cm (arrêt du cycle si eau non conforme).
Cependant le DAC est un matériel délicat. L’entretien est fréquent avec une vérification des joins toriques
et un nettoyage régulier des filtres. De plus, l’huile spécifique est coûteuse.
Concernant la traçabilité, le DAC contient une imprimante, un adaptateur USB, une carte mémoire.
L’inscription du programme de stérilisation, date, heure, numéro de charge, vide, pression, température, numéro
de série et écarts peuvent être enregistrés.
22
Il existe des systèmes qui permettent de prendre en charge les deux types d’instrumentations.
Le Sonodyn 17-E de Gamasonic répondant à la norme EN ISO 15883-1 et 2 (classe IIb) (42)
Le Sonodyn 17-E est l’un des premiers automates de sa génération sorti et présenté à l’ADF en 2016.
C’est un auto-laveur automatique par ultrasons ne permettant pas la
stérilisation. Il associe le nettoyage en alternant l’instrumentation médico-
chirurgicale et l’instrumentation dynamique (contres-angles et turbines
seulement). L’arrivée d’eau du réseau doit être contrôlée et filtrée.
Cycle automatique « Paniers » (50 minutes environ) correspondant aux automates laveurs- désinfecteurs
à ultrasons pour l’instrumentation manuelle :
Cycle Dynasept® (35 minutes environ) pour les rotatifs (jusqu’à 6 instruments supportés) :
- Lancement du cycle
- Rinçage en eau claire et dosage du produit DPH21 sous ultrasons avec irrigation intermittente
23
- Séchage par air comprimé et par ventilation (interne et externe des PID)
Cet appareil présente de nombreux avantages, mais nécessite beaucoup de produits sont nécessaires et
avec eux se pose la question des coûts, du stockage et du contrôle des dates de péremption. Le nettoyage et la
désinfection sont assurés soit pour l’instrumentation manuelle soit pour les instruments dynamiques. L’automate
ne prend pas en charge les deux types d’instrumentation en même temps. Il utilise des produits alcoolisés risquant
de ramollir ou de durcir les joins toriques en caoutchouc. Il faudra lubrifier les instruments dynamiques à la main
après le cycle Dynasept.
Il y a plusieurs marques de thermo-désinfecteurs tels que SMEG, Miele, Mocom, Getinge, Euronda,
Tuttnauer.
plus, la présence de port USB permet à l’opérateur d’enregistrer les données dans le parc informatique telles que
la date, l’heure, le numéro de soudage, le lot, le nom de l’opérateur, la température, la vitesse, pression, etc. Pour
faciliter l’utilisation, un écran d’affichage numérique peut être présent.
Toutes ces innovations permettent un gain de place dans la salle de stérilisation et en même temps une
réduction des manipulations entre chaque phase de cycle. Le risque de contamination est donc moindre. Cependant
il est nécessaire de faire les tests de contrôles régulièrement ( test Hélix,Prion) . Ces machines ont aussi un coût
non négligeable à prendre en compte
La technologie RFID ou Radio Frequency Identification est une technologie permettant de mémoriser et
de récupérer des données à distance à l’aide de marqueurs appelés aussi « radio-étiquettes ». Ces étiquettes peuvent
être collées ou incorporées dans divers objets dont nos dispositifs médicaux. Grâce à une antenne associée à une
puce électronique, ces étiquettes peuvent recevoir et répondre aux requêtes émises depuis l’émetteur.
25
Après stérilisation, il a été rapporté que le taux de détection des instruments avoisinait les 100%.
Cependant il n’est pas rare que les puces se décollent à cause d’un traitement de surface insuffisant ou problème
mécanique (exemple des pinces à crampons).
Des instruments appelés « CLEAN ext » sont des instruments innovants où la puce n’est pas collée mais
intégrée dans le manche. Ils ont reçu 100% de tests positifs. Même si le manche est imposant pour accueillir la
puce, ils restent néanmoins ergonomiques et fonctionnels.
Les grilles d’auto- évaluation sont un outil de la démarche qualité et sécurité. L’analyse des résultats
permet au professionnel d’améliorer sa pratique en tenant compte des écarts par rapport à la réglementation. Ces
écarts sont de plusieurs natures : soit une méconnaissance de la réglementation, un coût trop élevé, un manque de
temps, une absence de matériels adaptés ou une formation insuffisante.
Il y a différents tests de fiabilité permettant le bon fonctionnement du cycle de stérilisation suivant les
normes en vigueur. Ils font partie de la traçabilité obligatoire d’après l’article L.5212-1 du code de santé publique.
Pour le lavage avant le conditionnement, le test est simple. L’instrument doit sortir propre, sans souillure,
sans salissure et sec. Lors du conditionnement, un test de soudure existe contrôlant chaque jour la qualité de celle-
ci.
26
Ces tests sont utilisables pour tous les modèles de machine. Ce sont des bandes de papier médical
thermosensibles comportant une zone d’archivage des résultats. Son utilisation permet un contrôle de la
température de consigne et la pression des galets de soudure. Elles sont conformes aux normes NF ISO 11607-2
(dernier examen de la norme en 2015) pour le scellage des emballages décrit dans la norme EN 868-2. Sur chaque
bande de test ou « Seal Check » sera indiqué le nom de la soudeuse, le service, la signature pour la validation du
test, la date et des remarques s’il y en a. Attention, ce test se base sur la calibration initiale (54,55). (dentrmed)
(amcor)
Ce sont des tests qui permettent de vérifier que l’air est bien évacué dans la phase de pré- traitement. Il
vérifie aussi la qualité de la vapeur par un cycle spécial comportant un plateau à 134°C pendant 3,5 minutes. C’est
un cycle qui est généralement pré- programmé. Il y a le test de Bowie Dick et le test Hélix.
Ce test, à usage unique doit être utilisé tous les matins à chaque démarrage du stérilisateur avant son
utilisation. Il est prêt à l’emploi. A la fin du cycle, il suffit d’ouvrir le paquet et d’observer le changement de couleur
uniforme et dans la totalité de la bande indicatrice du test. Dans notre pratique, ce test ne présente plus guère
d’intérêt : coût, encombrement et gaspillage de papier. (57) (medical-hygiene) (Image).
Le test Hélix
Ce test « mime » un corps creux correspondant aux dispositifs
médicaux les plus difficiles à stériliser tels que les instruments rotatifs. De
plus, ce test utilise un système indicateur et le support en plastique est
réutilisable. Ces supports seront changés tous les 250 à 350 tests permettant
de diminuer le coût de revient du test. Ils doivent être conforme à la norme
NF EN 867-5.
Ce test est à utiliser tous les 6 cycles environ ou 1 fois par semaine.
C’est un des tests les plus fréquemment utilisés et qui remplace
avantageusement le Bowie Dick. (59).
F IGURE 19 : T EST HELIX (59)
Cependant le stérilisateur doit être pré-programmé pour réaliser ce test. Ce cycle comporte trois phases :
La maintenance permet à l’autoclave de limiter les risques de panne et de conserver ses caractéristiques.
Elle est obligatoire suivant l’Article R5211-5 du code de la santé publique et doit être assurée par le
fournisseur de l’entreprise ou par un personnel qui prend en charge l’entretien tout en respectant les
recommandations du fabricant.
28
Les interventions peuvent faire l’objet d’un contrat et elles doivent être consignées dans un cahier
d’entretien qui est fourni par le fabricant (protocole, fréquences, opérations nécessaires) pour assurer au mieux les
performances.
En pratique, il est possible que l’utilisateur assure l’entretien courant défini par le fabricant (nettoyage de
la cuve, du réservoir d’eau, changement du joint ou des filtres).
Les documents à tenir à jour régulièrement sont rassemblés dans « le cahier de supervision de
l’autoclave » à savoir :
Malgré la rigueur des cycles et la qualité des instruments utilisés, le chirurgien-dentiste expose son
matériel à diverses altérations que nous allons consigner dans un tableau synoptique.
T ABLEAU 4 : TABLEAU SYNOPTIQUE DECRIVANT LES PRINCIPAUX TYPES DE SOUILLURES ET LA CONDUITE A
TENIR POUR Y REMEDIER .
Corrosion par Trous de corrosion sur le matériel Utiliser des instruments de bonne facture et
piqûres utiliser une eau pauvre en chlorures pour
éviter ces piqûres.
La désinfection chimique est plus agressive
que la stérilisation à l’autoclave. (*Etude
sur Effet des procédés de stérilisation et de
désinfection sur la corrosion des pinces
orthodontiques à couper les ligatures.)
Corrosion par Fissures voire cassures visibles à Pour le nettoyage, les instruments à
fissure due à la l’œil nu. articulations doivent être ouverts et la
contrainte stérilisation doit se faire quand ces
instruments sont enclenchés dans la
première denture (ex : porte aiguille).
Eviter les contraintes dues à une utilisation
non conforme de l’instrument.
Concernant les instruments neufs, un protocole spécifique devra être respecté avant toute utilisation. Ci-
dessous, les recommandations de la marque DEXTER pour ses instruments chirurgicaux.
Il est important d’utiliser des instruments de bonne qualité avec un acier inoxydable 316L. Cet acier peut
dans certains cas s’oxyder à partir d’une température de 800°C. Cependant il contient au moins 10% de chrome.
Ainsi dans les conditions normales d’utilisation un film d’oxyde transparent apparaît sur le métal, servant de
barrière à toute intrusion qui favoriserait le risque d’oxydation (phénomène de passivation). Les machines utilisées
doivent être contrôlées régulièrement et utilisées avec les produits conseillés par le fabricant.
31
Conclusion
L’hygiène instrumentale, la stérilisation au cabinet dentaire sont une obligation légale et morale pour
que le praticien soigne les patients en toute sécurité, avec ou sans pathologies infectieuses connues ou
inconnues. Mais cette étape indispensable reste une contrainte qui nécessite du temps, de l’espace et de l’argent.
Face à des restrictions budgétaires imminentes, cette étape devra certainement explorer d’autres horizons :
l’externalisation de tout ou partie des phases du cycle de stérilisation et la mutualisation des moyens pourraient
réduire cette charge fixe. D’autre part, il faut que sans cesse, les innovations nous permettent d’être de plus en
plus efficaces, rapides et infaillibles pour protéger le personnel du cabinet dentaire comme les patients. A quand
l’utopique « merveille » permettant d’accomplir le cycle de stérilisation complet, de l’instrumentation souillée
au set stérilisé et tracé en un minimum de temps, sans intervention humaine et à moindre coût ?
32
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36
Tables
Figures
Figure 1 : cycle de la stérilisation (13) ................................................................................................................... 11
Figure 2 : représentation d’un cycle de stérilisation (source personnelle)............................................................. 13
Figure 3 : Exemple de bac à ultrasons en fonctionnement (source personnelle)................................................... 17
Figure 4 : Multistéril de Technogaz (27) ................................................................................................................ 17
Figure 5 :Sonica SAM 3L de Soltec (29) ................................................................................................................. 18
Figure 6 :Xcid2 de Micro Mega(34) ....................................................................................................................... 19
Figure 7 : Assistina 3x3 de W&H(36) ..................................................................................................................... 19
Figure 8 : iCare + de NSK (38) ................................................................................................................................ 20
Figure 9 : Automate Bioda 80................................................................................................................................ 20
Figure 10 : DAC de Sirona (Source personnelle) .................................................................................................... 21
Figure 11 :SONODYN 17 DE GAMASONIC (42) ...................................................................................................... 22
Figure 12 : exemple d'un thermo-désinfecteur (44) .............................................................................................. 23
Figure 13 : thermosoudeuse en continue automatique(47) .................................................................................. 23
Figure 14 : exemple de stérilisateur (source personnelle) ..................................................................................... 24
Figure 15 : tag RFID collé et instrument CLEANext (50)......................................................................................... 24
Figure 16 : exemple d'une grille d'auto évaluation ............................................................................................... 25
Figure 17 : Test de scellage " Seal Check" (53) ...................................................................................................... 26
Figure 18 : résultats des indicateurs test Bowie Dick (58) .................................................................................... 26
Figure 19 : Test Hélix (59) ...................................................................................................................................... 27
Figure 20 : Présentation du Test Hélix-Prion (source personnelle) ........................................................................ 27
Figure 21 : recommandation de mise en service d’un instrument neuf de chez DEXTER ...................................... 30
Tableaux
Tableau 1 : Historique de la stérilisation(7,8) ........................................................................................................ 10
Tableau 2 : Recommandations des dispositifs utilisés dans la chaine de la stérilisation et normes ...................... 14
Tableau 3 : tableau synoptique décrivant les principaux types de souillures et la conduite à tenir pour y remédier.
.............................................................................................................................................................................. 29
37
Annexes
Lexique
Antibactérien : « qualifie un produit ou un procédé dont un ne précise pas si son activité est bactéricide
ou bactériostatique » AFNOR
Antifongique : « Qualifie un produit ou un procédé dont on ne précise pas si son activité est fongicide ou
fongistatique » (AFNOR)
Antiseptique : « C’est l’opération au résultat momentané permettant, au niveau des tissus vivants dans la
limite de leur tolérance, d’éliminer ou de tuer les micro- organismes et/ou d’inactiver les virus en fonction des
objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes présents au moment de l’opération »
(AFNOR)
Irrigation par aspersion : système d’irrigation dans lequel l’eau est distribuée sous forme de pluie,
simulant une bruine
Bactéricide : « Tout produit ou procédé ayant la propriété de tuer les bactéries dans des conditions
définies » (AFNOR)
Désinfectant : C’est un produit utilisé pour la désinfection et destiné aux milieux inertes
Détergent : « Produit dont la composition est spécialement étudiée pour le nettoyage selon un processus
mettant en œuvre les phénomènes de détergence. Un détergent comprend des composants essentiels (agents de
surfaces) et généralement des composants complémentaires (adjuvants. etc…) » (NF EN ISO 862)
Fongicide : « tout produit ou procédé ayant la propriété de tuer les champignons, y compris leurs spores
dans des conditions définies » (AFNOR)
Osmose : « Phénomène caractérisé par le passage de la solution la moins concentrée vers la solution la
plus concentrée, lorsque deux liquides de concentration différente sont séparés par une membrane semi-perméable
(c'est-à-dire laissant passer le solvant mais non la substance dissoute). » (Centre National de Ressources Textuelles
et Lexicales)
Sporicide : « Produit ou procédé ayant la propriété de tuer les spores bactériennes dans des conditions
définies » (AFNOR)
Stérilisateur type B : « Stérilisation de tous produits emballés ou non emballés, plein, à charge creuse
de type « A » (rapport entre diamètre et longueur supérieur à 5) et tous produits poreux ».
Titre Hydrotimétrique : « La dureté ou titre hydrotimétrique d’une eau correspond à la somme des
concentrations en cations métalliques à l’exception de ceux des alcalins et de l’ion hydrogène. Dans la plupart des
cas la dureté est due aux ions calcium et magnésium auxquels s’ajoutent quelques ions fer, aluminium, manganèse,
38
strontium » (L'analyse de l'eau - 9eédition : Eaux Naturelles, eaux résiduaires, eau de mer, page 118, par Jean
Rodier, Bernard Legube, Nicole Merlet, Régis Brunet)
Virucide : « Produit ou procédé ayant la propriété d’inactiver les virus dans des conditions définies »
(Termes cités mais non normalisés par l’AFNOR)
39
Normes
Norme NF EN ISO 15883-1 : spécifie les exigences générales de performances pour les laveurs-
désinfecteurs (LD) et leurs accessoires destinés à être utilisés pour nettoyer et désinfecter des dispositifs médicaux
réutilisables ou tout autre article utilisé dans le contexte d'activités médicales, pharmaceutiques, dentaires et
vétérinaires. Elle spécifie les exigences de performances pour le nettoyage et la désinfection ainsi que pour les
accessoires qui peuvent être nécessaires pour atteindre les performances requises. Les méthodes et
l'instrumentation nécessaires pour la validation, le contrôle de routine, la surveillance et la revalidation, réalisés
périodiquement et après des réparations essentielles, sont aussi spécifiés.
Les exigences pour les laveurs-désinfecteurs destinés à traiter des charges spécifiques sont spécifiées dans
des parties subséquentes de l'ISO 15883. Les laveurs-désinfecteurs destinés à traiter des charges d'au moins deux
types différents doivent satisfaire les exigences de toutes les parties applicables de la présente norme. (Dernier
examen 2009).
Norme NF EN ISO 15883-2 : spécifie les exigences particulières relatives aux laveurs-désinfecteurs
(LD) destinés à être utilisés pour le nettoyage et la désinfection thermique, au cours d'un seul cycle standard, des
dispositifs médicaux réutilisables tels que les instruments chirurgicaux, le matériel d'anesthésie, les bacs, plats,
récipients, ustensiles, de la verrerie, etc. (dernier examen en 2016)
Norme NF EN ISO 15883-5 : La présente Spécification technique inclut les essais de souillures et les
méthodes pouvant servir à démontrer l'efficacité du nettoyage des laveurs-désinfecteurs (LD) conformément à la
série de normes ISO 15883. L'inclusion des essais de souillures et des méthodes dans la présente Spécification
technique n'indique pas qu'elles fournissent une sensibilité identique lors de la détermination de l'efficacité de la
phase de nettoyage. Les critères d'acceptabilité sont mentionnés et fondés sur un contrôle visuel et/ou un critère
d'évaluation microbiologique, défini pour chaque méthode. Lorsqu'une détection chimique des souillures
résiduelles est requise, les méthodes peuvent être complétées par la détermination spécifique d'un composant
résiduel de l'essai de souillure appliqué. (Novembre 2006)
Norme EN NF 285 : La présente Norme européenne spécifie les exigences et les essais relatifs aux grands
stérilisateurs à la vapeur d'eau, utilisés essentiellement dans le domaine de la santé pour la stérilisation de
dispositifs médicaux et de leurs accessoires, dans une ou plusieurs unités de stérilisation. Les charges d'essai
décrites dans la présente Norme européenne ont été sélectionnées afin de représenter la majorité des charges (par
exemple, les produits emballés en métal, en caoutchouc ou en matériaux poreux) pour l'évaluation des stérilisateurs
à la vapeur d'eau à usage général utilisés pour les dispositifs médicaux. Cependant, pour certaines charges
spécifiques (par exemple, objets métalliques lourds ou cavités longues et/ou étroites), l'usage d'autres charges
d'essai sera requis. (Février 2016)
Norme NF EN ISO 17665 : La présente partie de l'ISO 17665 spécifie les exigences relatives au
développement, à la validation et au contrôle de routine du procédé de stérilisation des dispositifs médicaux à la
chaleur humide. Les procédés de stérilisation à la chaleur humide auxquels la présente Norme internationale
s'applique sont les suivants, sans toutefois s'y limiter : systèmes d'évacuation de la vapeur saturée ; systèmes
d'évacuation forcée de l'air/vapeur saturée ; mélanges air/vapeur ; vaporisation d'eau; immersion dans l'eau.
(Novembre 2006)
la charge, de l’air peut se trouver enfermé dans un endroit aléatoire et provoquer un environnement inacceptable »
(Octobre 1994)
Norme NF EN 556 : La présente Norme européenne spécifie les exigences à satisfaire pour qu'un
dispositif médical ayant subi une stérilisation terminale puisse être étiqueté "STÉRILE". La partie 2 de cette norme
européenne spécifie les exigences relatives aux dispositifs médicaux aseptisés en vue d'obtenir l'étiquetage
"STÉRILE". (Février 2002)
Norme NF EN 867-5 : Le présent document prescrit les exigences de performances et les méthodes
d'essai relatives aux systèmes indicateurs non biologiques, y compris les dispositifs d'épreuves de procédé au sein
desquels ils sont destinés à fonctionner, qui doivent être suivis pour la réalisation d'essais relatifs aux performances
de pénétration de la vapeur dans les petits stérilisateurs, appartenant selon les cas au Type B ou au Type S (
Novembre 2001):
Norme NF EN 868-2 : La présente partie de l'EN 868 fournit tant méthodes d'essai que valeurs
applicables aux matériaux utilisés dans des systèmes de barrière stérile et/ou des systèmes d'emballage destinés à
maintenir l'état de stérilité des dispositifs médicaux, stérilisés au stade terminal, jusqu'à leur utilisation. (Annulée
le 08/04/2017 à l’étude de remplacement)
Norme NF EN 868-5 : La présente partie de l'EN 868 fournit des méthodes d'essai et des valeurs relatives
aux sachets et gaines thermoscellables et auto-scellables fabriqués à partir de matériaux poreux, conformément à
l'EN 868, Partie 2, 3, 6, 7, 9 ou 10, et en film plastique, conformément à l'Article 4, utilisés comme systèmes de
barrière stérile et/ou d'emballage destinés à maintenir l'état de stérilité des dispositifs médicaux stérilisés au stade
terminal jusqu'à leur utilisation. La présente partie de l'EN 868 présente uniquement les exigences de performance
et les méthodes d'essai spécifiques des produits couverts par la présente partie de l'EN 868 mais elle n'ajoute pas
ou ne modifie pas les exigences générales spécifiées dans l'EN ISO 11607-1. En conséquence, les exigences
particulières dans les paragraphes 4.2 à 4.5 peuvent être utilisées pour démontrer la conformité à une ou plusieurs,
mais pas toutes les exigences de l'EN ISO 11607-1. Les matériaux spécifiés dans la présente partie de l'EN 868
sont destinés exclusivement à un usage unique. (Septembre 2009)
Norme EN ISO 11607-1 : La présente partie de l'ISO 11607 spécifie les exigences et les méthodes d'essai
pour les matériaux, les systèmes de barrière stérile préformés, les systèmes de barrière stérile et les systèmes
d'emballage destinés à maintenir l'état de stérilité des dispositifs médicaux stérilisés au stade terminal jusqu'au
point d'utilisation. La présente partie de l'ISO 11607 s'applique à l'industrie, aux installations de santé et à tout lieu
où les dispositifs médicaux se trouvent dans des systèmes de barrière stérile et stérilisés. La présente partie de
l'ISO 11607 ne couvre pas toutes les exigences relatives aux systèmes de barrière stérile et systèmes d'emballage
pour les dispositifs médicaux fabriqués de manière aseptique. Dans ce cas, des exigences supplémentaires sont
nécessaires pour garantir les combinaisons médicaments/dispositifs. La présente partie de l'ISO 11607 ne décrit
pas de système d'assurance qualité pour le contrôle de toutes les étapes de fabrication (Août 2009)
Norme NF EN 13624 : La présente Norme européenne spécifie une méthode d'essai et les exigences
minimales relatives à l'activité fongicide et levuricide des désinfectants chimiques et des produits antiseptiques qui
forment une préparation homogène, physiquement stable, lorsqu'ils sont dilués dans de l'eau dure ou - dans le cas
de produits prêts à l'emploi - dans de l'eau. Les produits ne peuvent être soumis à l'essai qu'à une concentration
inférieure ou égale à 80 % (97 % avec une méthode modifiée dans certains cas particuliers), car l'ajout des souches
d'essai et de la substance interférente entraîne toujours une dilution. La présente Norme européenne s'applique aux
produits employés en médecine pour la friction et le lavage hygiéniques des mains, pour la friction et le lavage
chirurgicaux des mains, pour la désinfection des instruments par immersion et pour la désinfection de surface par
essuyage, pulvérisation, rinçage ou autre. Le présent document s'applique dans les zones et situations où la
désinfection ou l'antisepsie est médicalement préconisée. De telles indications se rencontrent dans le cadre des
soins apportés aux patients, par exemple : - dans des hôpitaux, centres de soins médicaux et cabinets dentaires ; -
dans des infirmeries d'écoles, de jardins d'enfants et de maisons de retraite ; et peuvent aussi se rencontrer sur les
41
lieux de travail ou à domicile. Elles peuvent également concerner des services tels que des blanchisseries et
cuisines qui fournissent des produits directement aux patients. L'EN 14885 précise de manière détaillée la relation
entre les différents essais et les "recommandations d'utilisation". (Novembre 2013)
Norme NF EN 14561 : Le présent document spécifie une méthode d'essai et les prescriptions minimales
relatives à l'activité bactéricide des désinfectants chimiques qui forment une préparation homogène, physiquement
stable, lorsqu'ils sont dilués dans l'eau dure ou - dans le cas de produits prêts à l'emploi - dans l'eau. Le présent
document s'applique aux produits utilisés en médecine humaine pour la désinfection d'instruments par immersion
- y compris ceux qui ne sont pas couverts par la Directive européenne 93/42/CEE relative aux dispositifs médicaux.
La présente Norme européenne s'applique dans les zones et les situations où la désinfection est médicalement
préconisée. De telles indications se rencontrent dans le cadre des soins apportés aux patients, par exemple : - dans
des hôpitaux, centres de soins médicaux et cabinets dentaires ; - dans des infirmeries d'écoles, de jardins d'enfants
et de maisons de retraite ; - et peuvent aussi se rencontrer sur les lieux de travail ou à domicile. Elles peuvent
également concerner des services tels que des blanchisseries et des cuisines qui fournissent des produits
directement aux patients. (Mars 2007)
Norme NF EN 14562 : Le présent document spécifie une méthode d'essai et les prescriptions minimales
relatives à l'activité fongicide ou levuricide des désinfectants chimiques pour instruments qui forment une
préparation homogène, physiquement stable, lorsqu'ils sont dilués dans l'eau dure ou - dans le cas de produits prêts
à l'emploi - dans l'eau. Le présent document s'applique aux produits utilisés en médecine humaine pour désinfecter
des instruments par immersion, y compris ceux qui sont couverts par la Directive européenne 93/42/CEE relative
aux dispositifs médicaux. Le présent document s'applique dans les zones et les situations où la désinfection est
médicalement préconisée. De telles indications se rencontrent dans le cadre des soins apportés aux patients, par
exemple dans des hôpitaux, centres de soins médicaux et cabinets dentaires ; dans des infirmeries d'écoles, de
jardins d'enfants et de maisons de retraite ; et peuvent aussi se rencontrer sur les lieux de travail ou à domicile.
Elles peuvent également concerner des services tels que des blanchisseries et des cuisines qui fournissent des
produits directement aux patients. (Septembre 2006)
Norme NF EN 14563 : La présente Norme européenne spécifie une méthode d'essai et les prescriptions
minimales relatives à l'activité mycobactéricide ou tuberculocide des désinfectants chimiques qui forment une
préparation homogène, physiquement stable, lorsqu'ils sont dilués dans l'eau dure ou, dans le cas de produits prêts
à l'emploi, dans l'eau. La présente Norme européenne s'applique aux produits utilisés en médecine humaine pour
la désinfection d'instruments par immersion - y compris ceux qui ne sont pas couverts par la Directive européenne
93/42/CEE relative aux dispositifs médicaux. La présente Norme européenne s'applique dans les zones et les
situations où la désinfection est médicalement préconisée. De telles indications se rencontrent dans le cadre des
soins apportés aux patients, par exemple : dans des hôpitaux, centres de soins médicaux et cabinets dentaires ; dans
des infirmeries d'écoles, des jardins d'enfants et des maisons de retraite ; et peuvent aussi se rencontrer sur les lieux
de travail ou à domicile. Elles peuvent également concerner des services tels que des blanchisseries et des cuisines
qui fournissent des produits directement aux patients. L'EN 14885 spécifie en détail la relation entre les différentes
méthodes d'essais ainsi que les "recommandations d'emploi".
Art L.5212-1 du code de la santé publique : La matériovigilance a pour objet la surveillance des
incidents ou des risques d'incidents résultant de l'utilisation des dispositifs médicaux qui sont définis à l'article L.
5211-1 et relèvent du présent titre en vertu des articles R. 5211-1 à R. 5211-3.Elle s'exerce sur les dispositifs
médicaux après leur mise sur le marché.
qu'à une concentration de 80 % (97 % avec une méthode modifiée dans certains cas particuliers), car l'ajout des
microorganismes d'essai et de la substance interférente s'accompagne forcément d'une dilution.
Norme EN 1275 : La présente Norme européenne décrit une méthode d'essai et les prescriptions
minimales relatives à l'activité fongicide de base ou levuricide de base des produits antiseptiques et désinfectants
chimiques qui forment une préparation homogène et physiquement stable lorsqu'ils sont dilués dans l'eau. Les
produits ne peuvent être soumis à l'essai qu'à la concentration de 80 % ou à des concentrations inférieures, car
l'ajout des microorganismes d'essai et d'eau s'accompagne forcément d'une dilution. Cette Norme européenne
s'applique aux substances actives (biocides antifongiques) et aux formulations en cours de développement
destinées à être utilisées dans les domaines alimentaire, industriel, domestique et institutionnel, médical et
vétérinaire. Elle sert également à l'évaluation de l'activité fongicide ou levuricide des antiseptiques et désinfectants
chimiques lorsque des normes adéquates ne sont pas disponibles.
Norme NF T72-170 ou norme NF T72-171 : La présente norme est applicable aux produits satisfaisant
aux essais prévus dans les normes NF T 72-150 ou NF T 72-151 dans les conditions suivantes La méthode décrite
est destinée principalement à déterminer l'activité bactéricide de formulations commerciales, mais elle peut, à
fortiori, être appliquée à des substances utilisées en tant que matières actives. Le produit essayé est destiné à être
utilisé sous forme liquide et doit être soluble ou miscible à l'eau aux concentrations d'essai. Pendant la durée de
l'essai (2 h maximum), le produit ne doit pas entraîner la formation de précipité en présence de la substance
interférente retenue et les solutions ou éventuellement les suspensions ou les émulsions obtenues lors des
manipulations doivent être stables. En cas de floculation, la norme est inapplicable pour la substance interférente
considérée. La présente norme ne s'applique qu'aux antiseptiques ou désinfectants filtrables sur membrane qui
peuvent être éliminés par lavage et dont l'activité antimicrobienne peut être neutralisée en suivant le mode
opératoire décrit dans l'essai préliminaire. En cas d'impossibilité utiliser la norme NF T 72-170 (Novembre 1988,
Annulée en Septembre 2015 et remplacée par la norme NF EN 1276 Mars 2010)
Norme NF T72-200 et Norme NF T72-201 : relative aux antiseptiques et désinfectants utilisés à l'état
liquide, miscibles à l'eau et naturalisables. Détermination de l'activité fongicide. (Méthode par dilution.
Neutralisation). (Mars 1981annulé en Septembre 1987)
Norme NF EN 1040 : La présente Norme européenne spécifie une méthode d'essai et les prescriptions
minimales relatives à l'activité bactéricide de base des produits antiseptiques et désinfectants chimiques qui
forment une préparation homogène, physiquement stable, lorsqu'ils sont dilués dans l'eau. Les produits ne peuvent
être soumis à l'essai qu'à la concentration de 80 % ou à des concentrations inférieures, car l'ajout des
microorganismes d'essai et d'eau s'accompagne forcément d'une dilution. Cette Norme européenne s'applique aux
substances actives (biocides antifongiques) et aux formulations en cours de développement destinées à être
utilisées dans les domaines alimentaire, industriel, domestique et institutionnel, médical et vétérinaire. Elle sert
également à l'évaluation de l'activité bactéricide des antiseptiques et désinfectants chimiques lorsque des normes
adéquates ne sont pas disponibles. (Avril 2006)
Norme NF EN 1275 : La présente Norme européenne décrit une méthode d'essai et les prescriptions
minimales relatives à l'activité fongicide de base ou levuricide de base des produits antiseptiques et désinfectants
chimiques qui forment une préparation homogène et physiquement stable lorsqu'ils sont dilués dans l'eau. Les
produits ne peuvent être soumis à l'essai qu'à la concentration de 80 % ou à des concentrations inférieures, car
l'ajout des microorganismes d'essai et d'eau s'accompagne forcément d'une dilution. Cette Norme européenne
s'applique aux substances actives (biocides antifongiques) et aux formulations en cours de développement
destinées à être utilisées dans les domaines alimentaire, industriel, domestique et institutionnel, médical et
vétérinaire. Elle sert également à l'évaluation de l'activité fongicide ou levuricide des antiseptiques et désinfectants
chimiques lorsque des normes adéquates ne sont pas disponibles. (Avril 2006)
antiseptiques et désinfectants chimiques qui forment une préparation homogène, physiquement stable, lorsqu'ils
sont dilués dans de l'eau dure ou - dans le cas de produits prêts à l'emploi - dans l'eau. Les produits ne peuvent être
soumis à l'essai qu'à la concentration de 80 pourcent (97 pourcent avec une méthode modifiée pour les cas
particuliers) ou à des concentrations inférieures, car l'ajout des microorganismes d'essai et de la substance
interférente s'accompagne forcément d'une dilution (Décembre 2015)
Norme NF ISO 11607-2 : La présente partie de l'ISO 11607 spécifie les exigences pour la mise au point
et la validation des procédés d'emballage de dispositifs médicaux qui sont stérilisés au stade terminal. Ces procédés
comprennent le formage, le scellage et l'assemblage de systèmes de barrière stérile préformés, de systèmes de
barrière stérile et de systèmes d'emballage. La présente partie de l'ISO 11607 s'applique à l'industrie, aux
installations de santé et à tout lieu où les dispositifs médicaux sont emballés et stérilisés. La présente partie de
l'ISO 11607 ne couvre pas toutes les exigences relatives aux dispositifs médicaux fabriqués de manière aseptique.
Des exigences supplémentaires sont nécessaires pour garantir les combinaisons médicaments/dispositifs. (Juillet
2006)
Norme NF EN ISO 10271 : La présente Norme internationale spécifie des méthodes et des protocoles
d'essai permettant de déterminer le comportement à la corrosion des produits métalliques utilisés dans la cavité
buccale. Il est prévu que les méthodes et les protocoles d'essai de la présente Norme internationale soient évoqués
dans les normes internationales individuelles spécifiant ces matériaux métalliques. La présente Norme
internationale ne s'applique pas aux instruments, aux amalgames dentaires ni aux applications d'orthodontie.
(Octobre 2011)
Norme NF S 94-402-1 : Cette norme a pour objet d'évaluer, par des essais, l'action corrosive éventuelle
vis-à-vis d'instruments métalliques en acier inoxydable, des produits pré-désinfectants, nettoyants et désinfectants
utilisés en milieu médical. Les essais de corrosion sont effectués sur les instruments médico-chirurgicaux
métalliques en acier inoxydable et réutilisables, à l'état neuf et conformes aux normes en vigueur. (Mai 2004)
Norme NF EN ISO 13402 : La présente Norme internationale décrit des méthodes d'essai qui permettent
de déterminer la résistance des instruments chirurgicaux et dentaires à main en acier inoxydable au passage à
l'autoclave, à la corrosion et à l'exposition à la chaleur. Les exigences relatives à ces essais sont définies et établies
dans la norme de produit, ainsi que le nombre de cycles pour chaque mode opératoire d'essai. (Décembre 2002).
Norme EN 13060 : La présente Norme européenne spécifie les exigences de performance et les
méthodes d'essai relatives aux petits stérilisateurs à la vapeur d'eau et aux cycles de stérilisation utilisés à des fins
médicales ou pour des matériels susceptibles d'entrer en contact avec du sang ou des fluides corporels. (Février
2015).
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