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SOMMAIRE

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : Fondements théoriques

I. Détermination des enjeux


II. Détermination des objectifs
III. Analyse de la situation de communication
IV. Construction du cadrage
V. Elaboration de la communication
VI. Diffusion de la communication
VII. Impacts/effets de la communication
VIII. Confrontation des résultats avec les objectifs
IX. Recadrages
X. Reprise de chaque étape avec le(s) recadrage(s) éventuels

DEUXIEME PARTIE : Application à l’action de communication « SYMPOSIUM DREN


CISCO 2022 »

I. Détermination des enjeux


II. Détermination des objectifs
III. Analyse de la situation de communication
IV. Construction du cadrage
V. Elaboration de la communication
VI. Diffusion de la communication
VII. Impacts/effets de la communication
VIII. Confrontation des résultats avec les objectifs
IX. Recadrages
X. Reprise de chaque étape avec le(s) recadrage(s) éventuels

CONCLUSION

SOURCES

LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES FIGURES

TABLE DES MATIERES

1
REMERCIEMENTS

Je tiens à témoigner mes connaissances envers notre Responsable du parcours des


communications des organisations, Madame RAFITOSON Elisa, et aussi Responsable
pédagogique de la Mention STICOM qui a bien voulu nous prodiguer ses conseils tout au
long de nos études.

Mes remerciements s’adressent également à tous les enseignants du STICOM pour leur
accompagnement des étudiants vers l’excellence.

2
INTRODUCTION

Les étudiants en troisième année au sein de la Mention Sciences et Techniques de


l’Information et de la Communication et dans le cadre de ma licence en Communications des
Organisations, doivent réaliser un mémoire de fin d’études en licence trois sur le modèle
SEDIAC ou Stratégies d’Elaboration et de Diffusion d’une Action de Communication. Ce
modèle a été mis au point par Madame Elisa RAFITOSON.
C’est une stratégie qui va nous permettre de réaliser une Action De Communication.
Avant d’entrer dans le vif de ce modèle faisons un bref rappel de la notion de stratégie et de
l’action de communiquer. Une stratégie est définie, dans une communication, comme une
démarche raisonnée pour coordonner les actions de communication en fonction de
l’environnement des ressources disponibles en vue d’aboutir à une communication efficace.
La communication est un système circulaire d’échange. Le comportement de l’un des acteurs
induit le comportement de l’autre. L’action de communication est cette interaction.
Pour mieux expliciter ce travail, il est nécessaire de présenter en premier lieu les différentes
étapes qui constituent le modèle SEDIAC et ensuite, en second lieu, d’appliquer ce modèle à
l’Action de Communication : « SYMPOSIUM DREN CISCO 2022 ».

3
PREMIERE PARTIE :
Fondements théoriques

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I. Détermination des Enjeux
« Tout comportement communicatif s’inscrit nécessairement dans un jeu porteur
d’enjeux. » BOURDIEU.
(Presse de l’université de QUEBEC, tiré de la « Communication en congrès »).

Etymologiquement, enjeu est ce qu'un individu a à gagner ou à perdre dans une


situation, ce qu'il risque lorsqu'il entreprend quelque chose.

A. Selon Eric BERNE


Il existe deux types d’enjeux :
1. Enjeux symboliques : qui concernent la notion d’image. C’est quelque
chose qui se construit au niveau de la source de communication et de la
cible qui a reçu la communication. Ils sont souvent abstraits dans les
actions de communication.

2. Enjeux opératoires : il s’agit d’atteindre un but qu’on cherche à


atteindre. Ceux-ci tiennent compte de tout ce qui est concret à travers
l’action de communication.

B. Selon Alex MUCCHIELLI


On distingue six types d'enjeux :
1. L’enjeu informatif : il consiste à transmettre une information.

2. L’enjeu de positionnement ou identitaire: dès qu’il communique,


l’individu prend une place par rapport à l’autre, il se situe, il se
positionne. C’est le moment où l’on engage l’image de soi.

3. L’enjeu de mobilisation ou conatif : c’est la possibilité d’influencer


l’autre dans toute communication.

4. L’enjeu relationnel : il ne peut y avoir de communication sans un


minimum d’échange affectif de type sympathie-antipathie. Il faut avoir
du contact.

5
5. L’enjeu normatif : la communication repose sur un certain nombre de
règles en principe connues et partagées.

6. L’enjeu territorial : L'enjeu territorial apparaît entre les individus qui


cherchent à protéger leur espace physique et psychique. Il correspond
à la défense de son espace personnel par le maintien d'une distance
(verbale ou physique).

II. Détermination des Objectifs


L’objectif c’est le but à atteindre. L’objectif de la communication est de proposer une
cohérence entre les messages, l’image de l’entreprise, les produits ou services
proposés par l’organisation.

A. Selon le linguiste Roman JAKOBSON


Il existe six fonctions du langage :

1. Fonction expressive : elle est basée sur l’émetteur. Le destinateur se met en


scène en employant « je », et exprime ses opinions, ses émotions et ses
sentiments.
Exemple : lettre d’amour

2. Fonction conative : elle est centrée sur le récepteur. C’est le fait d’exercer une
action sur l’autre. Cette fonction est repérable à l’emploi de la deuxième
personne du singulier et du pluriel, de l’impératif et de la tournure
interrogative.
Exemple : publicité

3. Fonction métalinguistique : elle est basée sur le code. Elle consiste à faire
une discours à un autre, assurer l’intelligibilité du message.
Exemple : ouvrage de grammaire

4. Fonction esthétique : le message est centré sur le message lui-même. Elle


consiste à valoriser la structure formelle du message ou soigner sa formulation.
6
Exemple : slogans publicitaires

5. Fonction informative : elle est basée sur le référent. Elle transmet une
information de manière objective.
Exemple : titre des journaux

6. Fonction phatique : le message est centré sur le canal. C’est la fonction


sociale du langage, elle est constitué de tous les éléments qui permettent de
commencer (phatique d’appel), de maintenir (phatique de maintien) et de
clôturer (phatique de clôture) le contact.
Exemple : à l’oral : allo!............vous m’écoutez………….merci et au revoir.

B. Pour Josée VALIQUETTE


Elle s’est inspirée du fait que les fonctions sont centrées sur les apprenants et leur
caractéristiques et qu’elles appartiennent deux pôles qui sont le « moi » et « lui,
elle, eux ».A partir de cela VALIQUETTE a déterminé deux fonctions de base.

Fonction expressive et Fonctions transactionnelles

(MOI) (LUI-EUX)
1. Fonction expressive : elle est centrée sur l’émetteur. Il s’agit d’exprimer les
sentiments et des opinions.

2. Fonctions transactionnelles : elles sont centrées sur les récepteurs. Elle se


subdivise en deux :
 Fonction informative : donner des informations.
 Fonction conative : qui se subdivise en trois fonctions :
 Fonction persuasive : action de persuader.
 Fonction régulatoire : action d’organiser, de régler, et de mettre
de l’ordre.
 Fonction ludique : exerce une action sur l’autre à l’aide des
jeux.

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Fonctions

Expressive Transactionnelles

Informative conative

Persuasive Régulatoire Ludique

III. Analyse de la situation de communication


Pour l’analyse de la situation de communication, on va se référer à deux analyses
différentes. Ce sont le modèle SPEAKING du Dell HYMES et les sept contextes
d’Alex MUCCHIELLI.

A. Le modèle SPEAKING
En communication des organisations, pour qu’il y ait un bon fonctionnement de la
communication, il faut avoir une rétroaction. Il est donc nécessaire d’étudier de façon
approfondie cette notion de situation. Dell HYMES a mis en place un modèle de
description valable pour n’importe quelle situation de communication. Le modèle
SPEAKING, chaque lettre de ce mot correspond à un paramètre du modèle.

1. Paramètre S : cadre
Il renvoie au cadre physique ou matériel et cadre socioculturel.
Cadre physique ou matériel : renvoie à la scène de la communication et pour cela le
temps et le lieu sont les paramètres à identifier.
Cadre socioculturel : cela prend en compte les moments et les domaines où se déroule
la communication.

2. Paramètre P : participants
Selon Dell HYMES, une communication implique toujours au moins deux individus
et ces individus seront considérés comme des participants à la communication. Dans

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son étude il a confirmé qu’on qualifie de participants, tous ceux qui prennent part à
une communication directement ou indirectement.
On peut distinguer deux types de récepteurs :
 La distinction entre récepteur allocutaire et non-allocutaire : on peut qualifier
de récepteur allocutaire toute personne vraiment ciblée par l’émetteur,
évidement un récepteur non-allocutaire est celui qui n’est pas ciblé par le
message que l’émetteur envoie mais qui reçoit quand même la communication
en question.
 La distinction entre récepteur non-ratifié et ratifié : on qualifie de ratifiées, les
personnes dont la présence est acceptée pendant la communication. Par contre,
les récepteurs non-ratifiés sont ceux dont on n’accepte pas la présence.

Les caractéristiques des participants qui sont très importantes. On peut distinguer :
a. L’importance numérique : il qualifie le nombre de participants et on
distingue trois sortes : la communication interindividuelle, de groupe
et médiatique.

La communication interpersonnelle : Deux individus qui entrent en


communication.

La communication de groupe : Plusieurs personnes qui entrent en


communication.
Cela pourrait-être :
o Un individu qui s’adresse à
un groupe
Ex : soutenance
o Un groupe qui s’adresse à
un individu
Ex : exorcisme
o Un groupe qui s’adresse à
un groupe
Ex : spectacle

La communication médiatique : La cible est une audience de masse.

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b. La répartition : qui constitue la communication unilatérale et
réciproque. Elle est dite unilatérale lorsque qu’elle va dans un seul
sens par contre elle est réciproque quand elle implique une rétroaction
par conséquent échange.

c. La notion de présence ou de non-présence : la présence détermine la


situation de face-à-face, on se réfère aux travaux d’Erving
GOFFMAN. La non-présence n’est pas la situation d’absence mais
une situation qui nécessite un médium ou un intermédiaire.

d. La distinction entre récepteurs personnalisés et anonymes :


lorsqu’ils entretiennent entre eux des relations personnelles et ces
relations apparaissent dans la communication qu’ils produisent, les
récepteurs sont dits personnalisés. Ils sont anonymes lorsqu’ils ne
présentent aucune relation.

e. Les relations : elles jouent un rôle capital dans une communication


car ce sont les relations qui déterminent la nature et le déroulement de
la communication qui vont se faire et qui varient d’un individu à
l’autre. Les principaux types de relation qu’on peut avoir sont les
suivantes :
 Distinction entre relation égalitaire et hiérarchisée
 Relation égalitaire : lorsque les participants se trouvent aux
mêmes niveaux.
Exemple : les camarades de classe
 Relation hiérarchisée : lorsque les participants ne se trouvent
pas aux mêmes niveaux. Elle se subdivise en deux types :

Relation hiérarchisée descendante : du supérieur au subordonné.


Exemple : les parents qui
s’adressent aux enfants

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Relation hiérarchisée ascendante : du subordonné au supérieur
exemple : les ouvriers qui
s’adressent au directeur
.
 Distinction entre communication coopérative et conflictuelle
 La communication coopérative : les participants sont
déterminés à mener une communication jusqu’au bout et
surtout en évitant la rupture.
 La communication conflictuelle : c’est-à-dire des
communications vont apparaitre des problèmes, des difficultés
et des mésententes
.
3. Paramètre E: fonctions
Elles correspondent aux fonction alors on a affaire aux six éléments (schéma
canonique). Elles déterminent les objectifs de la communication.

Eléments Fonctions
Emetteur : renvoie à la fonction expressive qui consiste à
exprimer l’émotion.
Exemple : document

Récepteur renvoie à la fonction impressive qui consiste à


essayer de faire impression.
Exemple : texte publicitaire

Message : renvoie à la fonction esthétique qui consiste à


soigner la forme du message.
Exemple : publicité

Référent : renvoie à la fonction informative qui consiste à


donner des informations.
Exemple : exposé

Code : renvoie à la fonction métalinguistique qui consiste à


faire un discours à un discours

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exemple : définition des mots

Canal : renvoie à la fonction phatique : trois possibilités


phatique d’appel : pour commencer ou pour ouvrir
une communication (exemple : bonjour)
phatique de maintien : c’est-à-dire qu’on veut que la
communication continue (exemple : n’est-ce pas ?)
phatique de clôture : mettre fin à la communication
(exemple : au revoir)

4. Paramètre A: actes
Ce sont les actes qui constituent une communication. Elles prennent en compte le fond
et la forme de la communication.

1ère élément : la notion de rituel : Ce sont les traditions que l’on respecte. Il y a des
règles de base qu’on est censé respecter. Elle permet de distinguer deux sortes de
communication. Ce sont la communication ritualisée et non-ritualisée. La
communication ritualisée est celle qui suit une démarche et qui nécessite quelques
rituels à suivre. Par contre, lorsque la communication est libre, on la qualifie de non
ritualisée, à ce moment, elle ne comporte aucune contrainte sauf les règles du langage.

2ème élément : les composantes du signe : une communication est composée d’une
suite de signes. Elle se réduit rarement à un mot isolé. Verbale ou non-verbale, une
communication présente toujours les deux faces qui caractérisent le signe : signifiant
et signifié. Mais cela varie,

Langue orale le Sé : Les suites de sons

Langue écrite le Sé : Les suites de lettres

Exemple : le clin d’œil signifie la notion de complicité

5. Paramètre K: tonalité
Key ou tonalité, en communication désigne en quelque sorte l’atmosphère de la
communication. On peut donc distinguer :

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 Tonalité positive lorsque l’atmosphère est détendue.
Ex : anniversaire
 Tonalité négative
Ex : mort
 Tonalité neutre
Ex : lettre administrative

6. Paramètre I: instruments
L’homme quand il communique, peut utiliser différents instruments. Les scientifiques
se sont efforcés d’établir des classifications :

a. La distinction entre la communication verbale et non-verbale


Communication Verbale : tout ce qui se fait à l’aide d’une langue dont les
éléments constitutifs sont : oral et écrit.
Communication Non-verbale : qui se fait à l’aide d’un outil autre que la
langue. Elle présente quatre disciplines :
 Kinésique : le geste, la posture, l’expression faciale et le regard.
 Proxémiques: étude des distances (distance intime, personnelle, sociale
et publique).
 Iconologie : science de l’image.
 Non-communication : Il s’agit d’un terme inventé par Alex
MUCCHIELLI. Il désigne tout ce qui ne relève ni du verbal, ni de la
kinésique, ni de la proxémique, ni de l’iconologie.

b. Classification selon les organes des sens

Organes des sens langages

Oreille Langage auditif

Œil Langage visuel

Nez Langage olfactif

Peau Langage tactile

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Langue Langage gustatif

c. Selon Eric BUYSSENS


Communication symboles et signes
Symboles : lorsqu’il existe un lien quelconque entre le signifié et
signifiant. Cela pourrait être direct ou indirect (deux cas).
Direct
Exemple : - Sé : fleur
- St : dessin d’une fleur

Indirect : on ne peut pas identifier tout de suite le signifié. On a affaire


au concept abstrait.
Exemple : - Sé : amour
- St : (l’idée c’est le cœur)

Signes : lorsqu’il n’existe aucun lien entre le signifiant et signifié.la


relation entre le signifié et le signifiant est arbitraire.

Communication systématique et asystématique


Systématique : c’est un moyen de communication, ensemble de deux
sortes d’éléments.
Les unités stables qui sont des unités que l’on peut utiliser dans
différents messages.
Des règles de combinaison stables (on peut utiliser ou retrouver dans
différents messages).
Asystématique : où l’on ne peut retrouver ni des unités stables ni des
règles de combinaison stables.
Moyen de communication direct et moyen de communication
substitutif
Moyen de communication directe : sous sa forme d’origine et cela
s’appelle forme originelle.
Exemple : la langue sous sa forme d’origine on a la forme orale avec le
son qui est sa forme originelle

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Moyen de communication substitutif : c’est la forme écrite.

7. Paramètre N: normes
Il s’agit des règles à suivre lors d’un échange. On distingue trois sortes de norme :
a. Les normes langagières
Elles revoient aux différents langages. Elles englobent à la fois le langage
verbal et non-verbal.
Verbal : les règles renvoient à quatre niveaux d’analyse :
 Phonétique et phonologie
 Morphologie : la forme d’un monème
 Sémantique : étude des sens
 Syntaxique : grammaire
Non-verbal : peu d’ouvrage (la moue, la kinésique, la proxémique)

b. Les normes d’interaction


Une option permettant de dépasser le schéma linéaire du modèle EMEREC.
Elles permettent de savoir agir les uns sur les autres.

c. Les normes d’interprétation


Elles revoient à la notion du sens de la communication. Le sens en SIC occupe
une place centrale c’est-à-dire la préoccupation de tous ceux qui travaillent en
SIC centré sur le sens.
Selon Alex MUCCHIELLI : «Une communication, c’est tout qui a un sens
pour l’autre ou pour les autres. »
Mais le problème, c’est que ce sens qui fait cette communication n’est pas un
donné (cela n’existe pas comme cela) donc l’individu est obligé de construire
et cette construction se fait à deux niveaux.
Pour la linguistique, le sens est avant tout une affaire de l’émetteur et le sens
est au niveau de l’émetteur.
Pour les SIC, le sens se construit à deux niveaux :
 L’émetteur
 Du récepteur (reçoit, analyse, construit le sens de la communication qui
a été faite)

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On va procéder à la métacommunication. Ce qui consiste à expliquer et
commenter ; essayer de rendre plus clair ce qui était communiqué.

Dans la communication coopérative, quand le sens des deux ne coïncide pas,


on va expliquer (métacommunication). Grace à cette métacommunication, on
va réussir à rapprocher les deux façons de voir.

Dans la communication conflictuelle chacun va rester sur leur interprétation.

Comment conçoit-on le sens à la linguistique ?

On peut inclure la connotation et la dénotation.


La dénotation : c’est le sens partagé par tous les usagers du même langue, le
sens stable qui se trouve dans des dictionnaires.
La connotation : ce sont les valeurs supplémentaires qui viennent s’ajouter à la
dénotation et ces valeurs peuvent être personnelles, d’ordre culturel et société.

8. Paramètre G: genre
Il renvoie à la notion de typologie. Malheureusement Dell HYMES n’a pas détaillé

B. La théorie sémio-contextuelle

Pour faire l’analyse d’une situation de communication, Alex MUCCHIELLI a posé


une théorie nouvelle qui est la théorie sémio-contextuelle. L’objet est donc de faire
émerger le sens qui accompagne toute communication généralisée. Elle s’appuie sur
l’idée que la construction du sens se fait à travers une situation. C’est-à-dire que le
sens naît d’une confrontation d’une communication en train de se faire avec ses
différents contextes.

1. Le contexte expressif des identités des acteurs


Ce qui est communiqué prends sens par rapport à ce que l’on sait ou à ce qui est
affiché des intentions, des projets, des enjeux des acteurs en présence. Les processus
d’expression identitaire induisent que c’est par rapport aux intentions plus ou moins
affichées des parties prenantes d’un échange que ce qui est communiqué prend un
sens. Dans ce contexte, on fait référence à leurs intentions, leurs goûts et leurs enjeux.
Les acteurs posent une partie de leurs identités dans la situation, il est donc possible de
faire varier le contexte identitaire. Par contre, il n’est pas possible de saisir le sens

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d’une communication sans comprendre la motivation des acteurs dans la situation,
leurs enjeux.

2. Le contexte culturel de référence aux normes et règles collectivement


partagées
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à ces normes appelées ou
construites au cours des échanges. L’importance du contexte est l’appréhension et la
compréhension des fondements de l’action humaine car l’ensemble des règles sociales
plus ou moins implicites et collectivement partagées réglant les conduites et les
jugements est essentiel à la compréhension des actions communication. Ce contexte
est constitué des normes présentes implicitement ou non dans une situation.

3. Le contexte des positions respectives des acteurs


Ce qui est communiqué prend un sens par rapport aux positionnements des acteurs
entre-eux. Les acteurs impliqués dans une situation ne peuvent pas avoir entre eux des
positions réciproques. L’ensemble de ces positions respectives forment les contextes
des positionnements.

4. Le contexte relationnel social immédiat


Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à la qualité de la relation entre les
acteurs et prend aussi sens dans l’ensemble du système international crée. Le contexte
relationnel est la base de toute activité de socialisation, de toute communication. Il
repose sur un système d’éléments qui qualifie les relations, bonnes ou mauvaises,
qu’entretiennent les acteurs en situation de communication.

5. Le contexte temporel
Ce qui est communiqué à tel moment prend un sens par rapport à ce qui s’est dit avant.
Ce contexte est lié par le temps et l’espace. Toute communication s’inscrit
nécessairement dans le contexte de ce nous avons déjà communiqué ou auquel nous
faisons référence. C’est-à-dire, en faisant référence à ce qui s’est passé ou à ce qui se
passera.

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6. Le contexte spatial
Ce qui est communique prend un sens par rapport à la disposition du lieu et à ses
contraintes s’imposant à tous. Le contexte spatial de toute communication est
constamment présent si l’on veut bien considérer que l’on ne peut pas communiquer
en dehors d’un lieu matérialisé, qu’il s’agisse d’une situation se déroulant dans la rue
ou autre.

7. Le contexte physique et sensoriel


Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à l’ensemble des éléments sensoriels
qui arrivent aux différents sens : vue, ouïe, toucher, odorat et proprioception. Ainsi en
modifiant les ambiances sonores, visuelles, odorantes, kinésiques, thermiques, les
acteurs modifient les éléments de la situation, ce qui modifie le contexte par rapport
auquel la communication se fait.

Ainsi, ces sept contextes d’Alex MUCCHIELLI sont particulièrement importants pour
faire une analyse d’une situation de communication.

IV. Construction du cadrage


Axiome 3 : « Une communication comporte toujours un cadrage.»
On va prendre la notion du cadrage selon Alex MUCCIELLI.
Pour Alex M. le cadrage comprend 2 composants :
- Découpage
- Regard

1. Découpage : c’est la façon dont on va diviser l’ensemble des communications


mais en même temps on détermine le début et la fin des interactions. c’est-à-
dire la segmentation.
Pour le schéma linéaire du modèle EMEREC, on n’a pas de problème.

Début Fin
Exemple : l’émission télévisée « la nouvelle »
Début : le présentateur présente les émissions
Fin : remerciement

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Par contre pour le schéma circulaire, le découpage va être différent car on ne
sait pas vraiment le début de communication.
NB : ce découpage varie bien attendu selon l’individu.

2. Regard : c’est la manière de voir la situation de différentes façons. Il varie


évidement d’un individu à l’autre et d’une culture à l’autre aussi.

Le cadrage sera forcément variable aussi. C’est le cadrage qui détermine


l’interprétation du message (sens). Si les cadrages sont opposés, on a affaire à une
communication conflictuelle. Et pour éviter cela, on essaie de rapprocher les points de
vue différents. On va opérer une métacommunication.

Selon Alex MUCCHIELLI, le cadrage varie bien entendu d’un individu à l’autre, d’un
groupe à l’autre, d’une culture à l’autre. Mais pour avoir quelque chance d’aboutir à
un cadrage « juste », il nous recommande d’adopter le cadrage le plus large possible,
ou encore un « cadrage panoramique ».

V. Elaboration de la communication
Pour élaborer une communication, on doit étudier son contenu et les langages à
utiliser.
A. Les contenus
On se réfère à :
Le moyen de communication par signes et par symboles.
 Le contenu et la relation : d’après le second axiome, les
communications comportent deux niveaux qui sont le contenu et la
relation.
Le contenu que l’on appelle exactement indice, il s’agit du message lui-
même.
La relation c’est-à-dire le lien qui existe entre les participantes qui est
égal à l’ordre.
 Le moyen de communication par signes et par symboles :
Le moyen de communication par signes : la communication par signes
Le moyen de communication par symboles: la communication par
symboles

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B. Les langages à utiliser
On se réfère aux classifications des moyens de communication, la distinction
entre communication digitale et analogique et la communication généralisée.
1. Les classifications des différents moyens de communication
 Distinction entre la communication verbale et non-verbale
Communication verbale : il s’agit de la voix et des mots, c’est une
communication faite à l’aide d’une langue. Cette communication s’occupe de
tout ce qui est écrit et oral.
Communication non-verbale : qui se fait à l’aide d’autres instruments que la
langue.
 Distinction selon les organes de sens
Chez l’être humain il existe cinq types d’organes des sens qui impliquent cinq
types de langage.
 Oreille : langage auditif
 Œil : langage visuel
 Nez : langage olfactif
 Peau : langage tactile
 Langue : langage gustatif
 Selon Eric BUYSSENS
2. Distinction entre communication digitale et analogique
a. Communication digitale
Il s’agit de la communication par signes caractérisée par le fait qu’il
n’existe aucun lien entre le Sé et le St, c’est-à-dire la communication par
signe doit faire l’objet d’un apprentissage.
b. Communication analogique
C’est une communication où il y a un lien quelconque entre le Sé et le
St. On a affaire à la communication par symboles.

3. La communication généralisée
Il s’agit d’une situation de face à face d’Erving GOFMAN.
Pour communiquer les usagers peuvent utiliser différents langages comme le
verbal ou les organes des sens. Et ces différents langages délivrent évidement
des messages. Cependant, il ne s’agit pas de donner un sens isolé à chaque
message mais de considérer l’ensemble des messages transmis.

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La métaphore de l’orchestre : on utilise l’instrument de l’orchestre (jouer en
harmonie), les langages utilisés correspondent aux instruments et les messages
délivrés doivent être en harmonie.
 La communication généralisée signifie l’utilisation en simultané de
plusieurs langages et l’obligation de considérer l’ensemble et non
pas un élément seulement.

Ce concept de communication généralisée intervient aux deux niveaux :

 Celui de l’émetteur : il doit connaître les différents langages qu’il va


utiliser, en fait les règles.
 Le récepteur doit d’abord être conscient que l’émetteur a utilisé
plusieurs langages, ensuite il doit passer à l’interprétation.

Au niveau des deux, l’émetteur doit être capable d’évaluer la compétence du


récepteur à interpréter cet ensemble de messages.

VI. Diffusion de la communication


Cette étape va nous aider à découvrir les différents supports de communication. Pour
mieux adapter la communication des entreprises on doit savoir utiliser les différents
supports. Les différents moyens de diffusion des communications peuvent être divisés
en deux groupes : supports classiques et supports numériques.

1. Supports classiques
Les supports classiques sont tous aussi nécessaires pour se faire connaître. Ils
sont tous aussi efficaces et diversifiés.
Affichage, les plaquettes commerciales, les flyers, dépliants, discours,
journaux, lettre etc.

2. Support numériques
Il existe plusieurs supports numériques qui s’adaptent parfaitement à des
objectifs spécifiques et des cibles. Ils offrent plus de possibilités d’atteindre un

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public assez important en très peu de temps. De plus ces supports sont
accessibles à tous et favorisent une meilleure communication visuelle.
Télévision, les blogs, sites web, téléphone, radio

VII. Impacts / Effets de la communication


Ici on parle de la rétroaction.
La véritable communication a un caractère réciproque car dans une communication il
y a une rétroaction par conséquent échange.
La notion de rétroaction (action en retour) provient du terme « feedback » de Norbert
WIENER qui est un spécialiste en cybernétique.
Quand l’action d’un élément sur un autre entraîne en retour une réponse du second
élément vers le premier, on dit alors que ces deux éléments sont reliés par une boucle
de feedback.

Pour évaluer les impacts ou effets de la communication, on va suivre deux étapes:


 La Collecte comme l’enquête ou l’entretien, qui consiste à rassembler toutes
les informations et réactions se rapportant à l’action de communication (les
rumeurs, les réactions face à cette action de communication, les fausses
nouvelles médiatiques, les commentaires du public etc.…
 La sélection qui consiste à distinguer les bonnes et les mauvaises
informations.

D’autre part, les impacts peuvent être aussi déterminés :


 Au niveau de la quantité et de la qualité de la communication car l’impact de la
Communication est mesurable et pour ce faire, il faut savoir distinguer les
éléments quantitatifs des éléments qualitatifs.

 Au niveau des relations entre émetteur et récepteur : la communication


unilatérale comme la télévision, le cinéma, le livre ou la communication
réciproque par exemple le dialogue qui est un échange.
 Au niveau de la manière de diffuser la communication: tout ce qui va
constituer un support pour transmettre les informations nécessaires à la
communication.

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VIII. Confrontation des résultats avec les objectifs
Afin de vérifier l’efficacité de la communication, il convient de comparer les impacts
et les effets avec les objectifs posés au départ.
On va se référer à la communication efficace et efficiente.
1. Communication efficace
Elle signifie que l’orateur s’efforce de s’assurer que l’auditeur comprend
pleinement le message qu’il essaie de transmettre. C’est une communication
qui atteint son objectif et pour cela on doit préciser l’objectif, se référer au
contexte et avoir une forme de langage qui est la plus efficace.

2. Communication efficiente
Toute communication qui a un effet sur l’autre. Quand la communication est
bien maîtrisée, elle devient un vecteur d’efficience.

IX. Recadrage(s)
Le « recadrage » est une technique de communication appliquée à l’origine en
psychothérapie familiale systématique. Ce concept a été utilisé par l’Ecole de Palo
Alto dans son approche systémique des communications et des relations.

Il permet d’améliorer une situation ou une action. Il consiste à manipuler les


contextes. Pour ce faire, il faut revenir à l’étape de la construction du cadrage en
adoptant un meilleur cadrage qui est le cadrage panoramique.

X. Reprise de chaque étape avec le(s) cadrage(s) éventuels


Si on atteint l’objectif, il n’est pas nécessaire de faire cette étape.

23
DEUXIEME PARTIE :
Application à l’action de
communication

« SYMPOSIUM DREN
CISCO 2022 »

24
Figure 1 photo de groupe lors du SYMPOSIUM DREN CISCO 2022

I. Détermination des enjeux


Enjeux informatif : informer les personnes du l’évènement, les invités qui seront
présents durant l’évènement à l’aide d’une carte d’invitation.

Enjeux identitaire : le représentant du MEN a pris parole pour l’ouverture du


SYMPOSIUM puis il a cédé la parole à l’équipe de l’ONG PJL.

Enjeux opératoire : l’équipe de l’ONG PJL a présenté l’objectif qu’on cherche à


atteindre pendant l’échange : « Les jeunes malagasy méritent de vivre dans la santé et
dans un environnement scolaire épanouissant, d’acquérir des compétences de vie, et de
jouir de leurs droits en toute liberté. »

Enjeux normatif : accueil des invités, prise de parole, présentation de l’objectif,


échange et débat.

II. Détermination des objectifs

Les émetteurs : Les représentants du MEN (chef de service DGES, coordonnateur


national du programme ECS et le responsable point focal ECS)
L’équipe de l’ONG Projet Jeune Leader

Les récepteurs : Les Directeurs du DREN Vakinankaratra, Amoron’ny Mania et Haute


Matsiatra
Les Chefs CISCO des deux régions

25
Message : Objectif du SYMPOSIUM « Les jeunes malagasy méritent de vivre
dans la santé et dans un environnement scolaire épanouissant,
d’acquérir des compétences de vie, et de jouir de leurs droits en toute
liberté. »

Fonction expressive : les participants ont donné chacun ses opinions et ses avis
concernant l’objectif.

Fonction métalinguistique : ce sont les commentaires faits par les Chefs CISCO et
les Directeurs du DREN.

Fonction référentielle : les informations concernants le déroulement du


SYMPOSIUM.
 Exposition du but du SYMPOSIUM
 Présentation de l’ONG PJL
 Présentation du projet par le MEN

Fonction poétique : pendant les prises de parole, chacun a utilisé des proverbes et
des différentes figures de style.

Fonction phatique :
Phatique d’appel : Le discours de bienvenue fait par l’équipe de l’ONG PJL

Phatique de maintien : Les animations

Phatique de clôture : Cocktail

III. Analyse de situation de communication

A. Modèle SPEAKING

1. Paramètre S
 Cadre Physique et matériel :

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Lieu : c’était un lieu formel car l’évènement s’est passé dans l’enceinte du
Projet Jeune leader d’Antsirabe Vatofotsy. C’est un lieu qui impose des
contraintes.
Temps : c’était favorable car il faisait beau et les participants sont mieux
disposés à communiquer qui implique une communication facile.
 Cadre socioculturelle :
Moments : il s’agit d’une communication opportune.
Domaine : cet évènement s’agissait d’un domaine professionnel.

2. Paramètre P
Voici les listes des participants :
- Les représentants du MEN
- L’équipe du PJL
- Le directeur du DREN Vakinankaratra
- Le représentant du DREN Haute Matsiatra
- Le représentant du DREN d’Amoron’ny Mania
- Les chefs CISCO des deux régions

 Les récepteur allocutaires : Le directeur du DREN Vakinankaratra


Le représentant du DREN Haute Matsiatra
Le représentant du DREN d’Amoron’ny
Mania
Les chefs CISCO des deux régions

 Les récepteurs ratifiés : Le directeur du DREN Vakinankaratra


Le représentant du DREN Haute Matsiatra
Les chefs CISCO des deux régions

Les caractéristiques des participants :

a. Importance numérique : il s’agit d’une communication de groupe. Un


groupe qui s’adresse à un groupe
b. La répartition : on constate une échange lors du l’évènement alors
c’est une communication réciproque.
c. La notion de présence ou de non-présence : les participants se
trouvaient dans une situation de face à face, on a affaire à la notion de
la présence.
d. La distinction entre récepteur personnalisés et anonyme : il s’agit
des récepteurs anonymes car ils n’entretiennent pas des relations entre
eux. On a une communication publique.
e. Les relations : on a une relation hiérarchique et une communication
coopérative.

27
3. Paramètre E
Il s’agit des objectifs qu’on a déjà vus

4. Paramètre A
Notion du rituel : on va parler du déroulement du l’évènement.
- Accueil des invités
- Discours de bienvenus
- Présentation de chacun participant
- Présentation des programmes
- Participation de chacun
- Pause gouté
- Reprises des débats
- Pause repas
- Reprises de la présentation
- Synthèse
- Discours de clôture
- Cocktail

5. Paramètre K
Comme il s’agit d’une communication publique alors on a une tonalité neutre.

6. Paramètre I
Les instruments utilisés sont :
Le moyen de communication verbale : les discours qui sont fait oralement. Le
support papier pour les écrits.
Le moyen de communication non-verbale : l’utilisation des gestes, des
distances pendant la présentation.
Les moyens de communication des organes des sens : on a le langage visuel
pour les vidéo projecteurs et langage auditif pour s’entendre de ce que l’autre
disait.

7. Paramètre N
- Norme langagière : les mots pendant les discours et les participations
étaient bien soignés.
- Norme d’interaction : il y avait un échange pendant les questions
posées.

8. Paramètre G
C’est du genre professionnel.

B. Les théories sémio-contextuelle

28
1. Le contexte expressif des identités des acteurs
On a comme acteur : - Les représentants du MEN
- L’équipe du PJL
- Le directeur du DREN Vakinankaratra
- Le représentant du DREN Haute Matsiatra
- Les chefs CISCO des deux régions

2. Le contexte culturel de référence aux normes et règles collectivement


partagées
Ils ont commencé par les discours de l’équipe de PJL puis les représentants du
MEN et enfin le représentant du DREN. Après on faisait une présentation de
chacun. Enfin, l’objectif du SYMPOSIUM.

3. Le contexte des positions respectives des acteurs


Tous les participants sont à la fois récepteurs et émetteur vu qu’il y avait un
échange entre eux.

4. Le contexte relationnel social immédiat


Dans l’évènement, on constate qu’il y a une relation anonyme entre les
participants.

5. Le contexte temporel
L’évènement avait lieu le Dimanche 31 Juillet 2022 qui commençait à 09h00
jusqu’à 17h30min. Le temps était favorable car il faisait beau et la
communication était bonne.

6. Le contexte spatial
L’évènement s’est déroulé dans l’enceinte du PJL qui se trouve à Vatofotsy
Antsirabe.

7. Le contexte physique et sensoriel


Pendant l’évènement, on constatait des discours oraux qui incitent le regard et
l’écoute. On a utilisé aussi le langage virtuel pour mieux communiquer et pour
éviter des mécompréhension mais aussi pour les vidéos à projeter.

IV. Construction du cadrage


Découpage :
 Au niveau de l’émetteur (MEN, PJL) : le début de la communication se
situe au moment où ils ont commencé l’étude du projet.
 Au niveau de récepteur (DREN, CISCO) : le début de la
communication se débutait à la réception des invitations.

29
Regard : Chacun a sa façon d’interpréter les choses suite aux questions posées

V. Elaboration de la communication
« Le signifié et le signifiant »
Le signifié est le contenu et l’élaboration de ce contenu consiste à tenir compte des
enjeux, des objectifs et de la situation que l’on a déjà introduit plus haut. Le signifié a
pour fonction une communication ritualisée de type formel.

VI. Diffusion de la communication


On a le support classique pour les invitations, les dépliants, des petits livres et une
sorte de calendrier qui montre le statistique d’évaluation qualitative appliquant
l’approche human-centered design avec des administrateurs de collège partenaires de
PJL et pour le support numérique on a le vidéo projecteur.

VII. Impact de la communication


Pour cela on a :
 La collecte : recueil de toutes les réactions se rapportant à l’action de
communication. On fait affaire aux commentaires des participants que ce soit
négatifs ou positifs durant l’échange.
 La sélection : ceci consiste à faire une synthèse de ce qui a était dit pour
atteindre l’objectif.

VIII. Confrontation des résultats avec les objectifs


Face à l’objectif posé au début ; on constate que c’est réussi même si c’est le début du
projet. Les discours sont bien soignés. On a une communication efficace.

IX. Recadrages
L’évènement est réussi mais il faut que le MEN et le PJL doivent refaire l’étude car
pendant l’échange c’est le PJL qui dominait non pas les objectifs fixé par le MEN.

X. Reprise de chaque étape avec le(s) recadrages(s) éventuels


On n’a pas besoin de revenir à la construction du cadrage puisque l’on a abouti une
communication efficace.

30
Voici quelques photos lors du l’évènement

Figure 2 discours d’ouverture

Figure 3 photo avant le repas

31
CONCLUSION

Le modèle SEDIAC ou Stratégies d’Elaboration et de Diffusion d’une Action de


Communication permet de prendre en compte tous les paramètres susceptibles d’intervenir
dans l’organisation d’une Action de Communication afin d’assurer l’efficacité de cette
dernière. Le modèle permet d’élaborer une Action de Communication de la conception à la
réalisation et jusqu’à l’évaluation.

Le modèle SEDIAC forme un système qui implique que chacun dépends des autres. Et pour
résoudre le problème de la communication qui est l’interprétation du message, il faut élaborer
une stratégie d’où l’importance du SEDIAC.

32
SOURCES

Cours d’Elisa RAFITOSON, MC-HDR :


- Principales Théories sur la Communication Verbale en L1
- Typologies des Communications en L2
- Les Différentes Versions des SIC en L2
- Eléments de Stratégies de Communication en L3
Fascicule 1 : Axiomatique de Palo Alto
Fascicule 4 : Comprendre la théorie sémio-contextuelle

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LISTE DES ABREVIATIONS

MEN : Ministère de l’Education Nationale

ONG PJL : Organisation Non-Gouvernemental Projet Jeune Leader

DREN : Direction Régional de l’Education Nationale

CISCO : Circonscription Scolaire

Sé : signifié

St : signifiant

LISTE DES FIGURES

Figure 4 photo de groupe lors du SYMPOSIUM DREN CISCO 2022

Figure 5 discours d’ouverture

Figure 6 photo avant le repas

34
Table des matières
SOMMAIRE ……………………………………………………………………………………………………………………………………… 1

REMMERCIEMENTS ……………………………………………................................................................................ 2

INTRODUCTION ……………………………………………………………………………………………………………………………….. 3

PREMIER PARTIE : Fondement théorique…………………………………………………………………………………………...4

I. Détermination des enjeux……………………………………………………………………………………………………..5


II. Détermination des objectifs…………………………………………………………………………………………………..6
III. Analyse de la situation de communication…………………………………………………………………………….8
IV. Construction de cadrage………………………………………………………………………………………………………18
V. Elaboration de la communication ……………………………………………………………………………………….19
VI. Diffusion de la communication…………………………………………………………………………………………….21
VII. Impacts / effets de la communication………………………………………………………………………………….22
VIII. Confrontation des résultats avec les objectifs………………………………………………………………………23
IX. Recadrage(s)………………………………………………………………………………………………………………………..23
X. Reprise de chaque étape avec le(s) recadrage(s) éventuels …………………………………………………23

DEUXIEME PARTIE : Application de l’action de communication « SYMPOSIUM DREN CISCO 2022 »…24

I. Détermination des enjeux……………………………………………………………………………………………………25


II. Détermination des objectifs…………………………………………………………………………………………………25
III. Analyse de la situation de communication…………………………………………………………………………..26
IV. Construction de cadrage……………………………………………………………………………………………………..29
V. Elaboration de la communication ……………………………………………………………………………………….30
VI. Diffusion de la communication…………………………………………………………………………………………….30
VII. Impacts / effets de la communication………………………………………………………………………………….30
VIII. Confrontation des résultats avec les objectifs………………………………………………………………………30
IX. Recadrage(s)……………………………………………………………………………………………………………………….30
X. Reprise de chaque étape avec le(s) recadrage(s) éventuels …………………………………………………30

CONCLUSION ………………………………………………………………………………………………………………………………….32

SOURCES………………………………………………………………………………………………………………………………………….33

LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………………………………………………………..34

LISTE DES FIGURES ………………………………………………………………………………………………………………………….34

35

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