GEOGRAPHIE 6ème-1
GEOGRAPHIE 6ème-1
GEOGRAPHIE 6ème-1
v Atouts
La dimension et la position latitudinale offrent des nombreux atouts tant naturels,
humains qu’économiques :
- Un relief en forme de gradins offre d’énormes possibilités hydrographiques
- Une biodiversité importante constituant une grande richesse du pays.
- Le fleuve Congo et ses affluents ramifiés ainsi que les lacs constituent les
principales voies de transport et de l’éco-tourisme.
- Le Bassin du Congo est un élément qui favorise l’agriculture.
- La Présence d’une eau abondante au pays est un atout et une potentialité
nationale
- Un scandale géologique constituant la base de son économie
- Une alternance des saisons favorisant la prospérité de l’agriculture
- Facilité d’échanges commerciaux suite à une ouverture sur l’océan et des
frontières communes.
v Contraintes
∙ La RD Congo est un sous-continent presqu’enclavé à 99% dans ses
frontières
∙ La cuvette Centrale marécageuse constitue un obstacle majeur à la
prospection et à l’exploitation du pétrole sous-jacent.
∙ La Forêt équatoriale ombrophile handicape la communication et la
circulation des personnes et de leurs biens.
∙ Les grandes distances entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest freinent le
transport
∙ La dispersion spatiale de la population.
d) Organisation administrative
Le territoire national congolais est subdivisé en cinq régions naturelles (ou
géographiques), en 26 provinces inclue la ville Province de Kinshasa, la capitale du pays.
Les Provinces sont subdivisées en Districts, subdivisés en Territoires, en Secteurs ou en
Chefferies-Collectivités et Cités, subdivisés en Groupements ayant de droit des
représentants dans les conseils des collectivités. Les Groupements sont à leur tour
subdivisés en Localités, Localités subdivisées en Villages.
NB : Les Collectivités sont des unités décentralisées, dotées de la personnalité juridique
et d’un conseil élu.
Les cités par contre, sont des simples subdivisions administratives gérées par un
Administrateur assistant nommé. Les chefs-lieux de district et de territoire sont de droit
des cités, de même que toute agglomération urbaine ayant une population de 15 000
habitants.
En milieu urbain, les Provinces sont subdivisées en Villes, les Villes subdivisées en
3
b) Le Cours Moyen :
Il va de Kisangani à Kinshasa sur une distance de 1 700 Km, coule vers l’Ouest faisant
une courbe sur l’Equateur. Il est entièrement navigable, car le fleuve s’étale largement et
coule dans la Cuvette Centrale.
Ses principaux affluents de la rive droite : Ubangi, le plus long du fleuve Congo ; Aruwimi ;
Itimbiri, Mongala, Mbomu est la frontière naturelle entre la RDC et la RCA.
Principaux affluents de la rive gauche : Kasaï qui porte le nom de KWA avant de se jeter
9
dans le fleuve, c’est le plus important affluent ; Sankuru, Lulua, Kwango, Kwilu, Lomami,
Lulonga, Ruki, etc.
c) Le cours inférieur :
Va de Kinshasa à l’océan sur 360 Km. En aval de Kinshasa, le fleuve a un profil en
escalier pour traverser le mont de cristal, d’où entrecoupé par des chutes et des rapides
impressionnants d’Inga, Kinsuka, Yellela, Songololo,Zongo.
De Matadi à l’embouchure, le fleuve est navigable sur 148 Km.
∙ Les Biefs navigables du fleuve Congo :
- Bukama-Kongolo
- Kasongo-Kibombo
- Kindu-Ubundu
- Kisangani-Kinshasa
- Matadi-Océan
∙ Les Biefs non navigables du fleuve Congo :
- De la source à Bukama
- De Kongolo à Kindu
- De Ubundu à Kisangani
- De Kinshasa à Matadi.
2. Les lacs :
Les lacs de la RDC sont classés en quatre groupes :
A. Les lacs de fossé d’effondrement ou de tectonique ou lacs de Graben. Ce sont des
lacs qui logent le rift valley à l’Est du pays :
v Le lac Albert d’une superficie de 5 600 Km2, une altitude de 620 m. C’est le lac le
plus poissonneux et le plus beau.
v Le lac Edouard, superficie de 2 150 Km2, une altitude de 216 m.
v Le lac Kivu : 2 300 Km2 de superficie, 1 460 m d’altitude. C’est le lac le moins
poissonneux à cause du gaz méthane.
v Le lac Tanganyika : c’est le lac le plus profonde de l’Afrique (-1 435m) et le
deuxième au monde après le lac Baikal (-1 741m) en Asie Centrale (Russie). D’une
longueur de 650 Km et une altitude de 775 m, il est le plus vaste lac de la RDC et le
deuxième en Afrique après le lac Victoria avec une superficie de 35 000 Km2.
NB : La Rivière Semliki est le déversoir du lac Edouard dans le lac Albert.
B. Les Lacs de plateaux caractéristiques des plateaux du Shaba (Katanga) :
∙ Le lac Moero : il a une superficie de 4 340 Km2. Il déverse ses eaux dans le fleuve
par la rivière Luvua.
∙ Le lac Bangwelo déverse ses eaux dans le lac Moero par la rivière Luapula.
∙ Les lacs Upemba, Kabwe et Kisale dans le Haut-Katanga appelés lacs d’expansion.
C. Les lacs résiduels ou lacs de cuvette sont les restes d’anciennes Mers évacuées
ou asséchées, ou de cuvette centrale :
10
PARC N. DE MAIKO 1970 1 000 000 Tshopo, Nord-Kivu et Okapis, Paon Congolais
Ha Maniema et Gorilles
PARC NAT. DE 1970 3 000 000 Sud deTshuapa, Nord Chimpanzés nains,
SALONGA Ha du Mai-Ndombe, du Paons, Léopards, Singes,
Kasaï et du Sankuru Serpents, Faisan bleu
NB :
- Les domaines de protection de la biosphère : Luki au Kongo Central, Lufira au
Haut-Katanga, Yangambi dans le Tshopo ;
- Les réserves naturelles sont : Mbomu dans le Bas-Uélé, N’Selé à Kinshasa,
Lomako-Yokokala en Equateur, Epulu en Ituri, Itombwe au Sud-Kivu ;
- Les domaines de chasse : Tshangalela et Lubudi-Sampwe au Haut-Katanga,
Mbuji-Mayi au Kasi Oriental ; Mbombo-Lumeme au Mai-Ndombe ; Rutchuru au
Nord-Kivu ; Rubitele, GangalaNabodio, Bomu et Garamba en province du Haut-Uélé.
12
a) Frontières :
Les frontières de la RDC ont toutes les caractères de frontières modernes, mais ne
tiennent pas suffisamment compte des ethnies qui, comme les Bakongo, sont
dispersées aussi bien en Angola, cabinda, au Congo Brazza qu’en RD Congo.
Ces limites sont basées sur des phénomènes géographiques simples : rivières,
parallèles, montagnes et bassins hydrographiques.
b) Structure et évolution
La population de la RD C àquintuplée en soixante ans : en 1940=10 millions d’
habitants, en 1984 : 30 Millions d’hab. en 1995 : 40 000 000 d’habitants ; en 2004
56 800 000 d’habitants, en 2007 : 65 000 000 d’habitants, 70 000 000 d’habitant
2012.
Au jourd’hui la population congolaise est estimée à 87 326 100 d’habitants soit
une densité moyenne de 37,2 habitants km2.
D’un taux de natalité de 46%o, un taux de mortalité de 16%o qui risque d’être
haussé par le fléau du sida.
L’indice de fécondité est de 6,9 et est l’un des plus élevés du monde.
D’où une forte explosion démographique. La mortalité infantile est de 102% avec
une espérance de vie faible 49 ans pour les hommes et 51ans pour les femmes.
c) Répartition
La densité diffère selon les régions :
v Les zones de fortes densités, d’une densité supérieure à 50 habitant/km²
elles correspondent aux régions montagneuses de l’Ets du pays.
Causes de peuplement : - Climat favorable, un climat tempéré par l’altitude
-Un sol fertile volcanique.
Les territoires de kabare, Walungu, Idjwi (Sud-Kivu) et de Lubero et Béni
(Nord-Kivu) ont une forte densité supérieur à 200habitants /km².
v Les zones de Moyennes densité sont celles des plateaux d’Uélé, Ubangi, de
Kasaï avec une densité moyenne de 10 à 20 habitants par km².
v Les zones de faibles densités correspondent à la cuvette centrale et une
partie du Katanga. Elles ont une densité moyenne inférieure à 10habitants
par km² à cause des maladies.
d) Peuplement (composition)
13
3. Les soudanais
Sont venus du Soudan et ont occupé le Nord de la RD Congo, dans les bassins
de l’Oubangui et de d’Uélé du XIV au XIVe siècle. Ce sont les Azandes, les
Lendu, Mongbeti,…
4. Les Nilotiques
Sont des populations arrivées récemment au Congo et habitent certains
territoires du nord-Est du pays.
C’est un peuple pasteur, d’une taille longue et mince.
Ce sont les Alurs, les kukwa et Hema en Ituri et des Tutsi à Rutchuru, à Masisi
(Nord-Kivu) et à Mulenga, Minembwe (Sud-Kivu).
5. Les Hamitiques
C’est un peuple minoritaire provenant d’un peuple pasteur émigré du Rwanda
au cours des temps. Ce sont les Bahema et les Batutsi de Kabare et de Kalehe
au Kivu.
e) Groupes linguistiques
Les quatre principales langues nationales de la RDC qu’a reconnue la constitution
de 1967 sont :
- Le LINGALA se parle tout de long du fleuve Congo ainsi que dans les régions de
Mbandaka, ubangui, Tshopo et d’uélé.
C’est aussi la langue de la capitale Kinshasa.
Le lingala s’est fortement propagé par des chansons à la radio, par les
commerçants et par l’armée.
- Le SWAHILI est parlé depuis la côte orientale de l’Afrique jusqu’au fleuve Congo
(dans la région de Kisangani).
C’est une langue bantoue enrichie de mots arabes.
- Le KIKONGO, une langue des Bakongo est parlée surtout dans le Kongo centrale
ainsi que dans une partie du Mai-Ndombe et de Kwilu.
- Le TSHILUBA est une langue des Baluba parlée dans les Kasaï et au Katanga.
14
A ces quatre langues nationales s’ajoute une profusion de petits dialectes locaux.
La langue officielle (diplomatique, d’Enseignement et de commerce) reste le
Français. La RD Congo est le 2e pays Francophone du monde après la France.
f) DEVELOPPMENT URBAIN
L’attrait exercé par les villes a créé des mouvements de population importants
dont l’exode rural. Il se maintient à un niveau assez élevé grâce à une forte
natalité.
Le taux d’urbanisation de la population congolaise est de 40%
Types et fonctions des villes
Les villes congolaises sont de type colonial
Elles jouent les fonctions suivantes : - Economique, Administrative, Commerciale
et industrielle, surtout Kinshasa et Lubumbashi qui hébergent plus de 60% des
industries du pays.
Problèmes des villes Congolaises
Une population jeune dont les moins de 20ans représentent +50% des citadins, ce
qui pose de multiples problèmes d’accueil dans les établissements scolaires et
sanitaires et d’emploi sur le marché du travail où l’offre est supérieure à la
demande.
- Le taux de chômage est très élevé
- L’électricité, un problème crutial en RDC, car certaines demeurent dans le noir
avec des délestages fréquents.
- Le logement est un problème avec les constructions anarchiques et la présence
des bidonvilles, la mauvaise occupation du sol et aménagement spatial.
- La Pauvreté
- L’insuffisance des infrastructures sanitaires.
15
A. L’Elevage
Deux types d’élevage de Bovins s’opposent en RDC :
- A l’Est et au Sud-Est, les Pasteurs hamitiques ont introduit l’élevage extensif des
Bovins à lait où le bétail est considéré comme signe de noblesse que comme une
valeur économique, c’est un élevage de prestige ou sentimental.
Il est pratiqué par des peuples pasteurs Nilotiques de l’Ituri (Hema, Alurs, Kakwa)
et ceux du Kivu (Tutsi de Masisi, Rutchuru et Tutsi-Banyamulenge de
Mulenge-Fizi), mais aussi par certains Bantous.
- Ailleurs l’élevage des Bovins a pour but, la production des viandes, avec les races
« Ndama » et « Dahomey » introduites au Kongo-Central, à Kwango, Kwilu ; la race
« Afrikander » importée dans le Kasaï, au Haut-Katanga, Tanganyika, Lualaba et
Haut-Lomami.
Les grands centres d’élevage se situent donc le long des chemins de fer
Matadi-Kinshasa-Kikwit, Kananga-Kamina ; au sud de Kalemie et dans la vallée de la
Ruzizi (Sud-Kivu).
NB : Les Paysans pratiquent pour leur subsistance l’élevage de la volaille, des chèvres
(caprins), des Moutons (Ovins), des Porcs (Porcins).
B. LA PECHE
C. EXPLOITATION FORESTIERE
Les forêts Congolaises couvrent à peu près 48% du territoire National dont la forêt
équatoriale de la cuvette Centrale comprend à peine 100Millions d’hectares
difficilement exploitées. Ces forêts sont très riches en espèces diverses d’arbres
utilisés dans la menuiserie, dans la construction, fabrication des statuts, dans les
Mines et pour les chemins de fer.
Les Principales régions productrices des Bois au Congo sont : Mayumbe, Boma,
Nioki(au Maï-Ndombe), Mbandaka, Kwilu, Kwango.
Principales sociétés d’exploitation :
∙ AGRIFOR (compagnie Agricole et Forestière de Mayumbe (kongo-Central)
∙ FINABOIS (société Financière du Bois du Congo (Kongo-Central et Equateur.
∙ FORESCOM société Forestière et Commerciale du Congo à Nioki dans la
région de Maï-Ndombe.
∙ PRODAF (société des Produits Africains en Province de l’Equateur
∙ SOKINEX (société kinoise d’Expansion) en Prov. De Tshopo et de l’
Equateur.
région stannifère.
- Les régions de kilo-Moto en Province d’Ituri et du Haut-Uélé, contiennent les
principaux gisements d’or, c’est la région aurifère du pays.
- Les régions de Tshikapa et Mbuji-Mayi au Kasaï, contiennent les principaux
gisements diamantifères de la RD Congo.
c. Les principaux minerais extraits en RDC sont.
1. LE CUIVRE (CU)
Il est exploité au Haut-Katanga, à Kambove et à Kolwezi. Il est extrait aussi au Kivu, dans
les deux Kasaï et en Province orientale, dont on estime ses réserves en cuivre à plus de
30 millions des tonnes. De plus les minerais ont une haute teneur en cuivre allant jusqu’à
8%. A Kipushi les Minerais de cuivre et sulfurés sont associés au zinc tandis qu’à
Kolwezi, le cuivre est associé au cobalt.
∙ La Bande de Terre renfermant le cuivre se prolonge jusqu’en Zambie et forme le
« COPPER BELT » ou la ceinture du cuivre. L’exploitation du cuivre a commencée
en 1906 par la société de droit belge « Union Minière de Haut-Katanga (UMHK).
∙ Le 1er janvier 1967 la GECAMINES (société Générale des carrières et des Mines)
reprit les activités, le plus grand complexe minier de la RD Congo.
La SODIMICO société de développement industriel et Minière congolais) exploite le cuivre
depuis le 31 mars 1998.
∙ La SMTF (société Minière de Tenke-Fungurume)
La concession minière de la Gécamines comprend de nombreuses exploitations à
ciel ouvert (carrières), deux mines souterraines (Kamoto et Kipushi) ainsi que d’
importantes usines de concentration des minerais et de métallurgie du cuivre, de
cobalt et de zinc.
Les installations de la Gécamines sont regroupées en trois parties :
a. Groupe d’ouest qui a comme principal centre Kolwezi qui dispose à lui seul 80%
des réserves cuprifères de la Gécamines avec des carrières cuprifères de
Musonoi, Mupine, Mutoshi, Dikuluwe et Mashamba, et une Mine à Kamoto
b. Groupe centre basé à Likasi exploite une mine souterraine à Kambove et une
carrière à Kakanda.
c. Groupe Sud qui a son siège social à Lubumbashi et des installations minières
souterraines de Kipushi, Musoshi et Kisenda qui a réintégré Sodimico.
Outre les carrières et les Mines, la Gécamines dispose :
- Des laveries à Mutoshi ;
- Des concentrateurs à Kolwezi, Kamoto, Kambove, Kakanda, Kipushi et à Dima ;
- Des usines de raffinage à Shituru, Lubumbashi, Lwilu, Panda et à Kolwezi.
La R.D.C est 3e Producteur Africain de cuivre brut et de cuivre raffiné après la
Zambie et la R.S.A
2. LE COBALT (CO)
23
Le Minerai de cobalt est associé au cuivre extrait par la Gécamines à Kolwezi (kamoto et
Musonoi) et en moindre quantité à Kambove, Kakanda près de Likasi.
Usage : - Il sert dans la fabrication des aciers précieux (Fe+Co)
-Il sert dans la fabrication des outils tranchants, d’aimants, et de sels de cobalt
sont utilisés dans la verrerie, dans l’électrochimie et dans la peinture.
Les gisements congolais de cobalt constitueraient 80% des réserves mondiales.
La RDC est 1ere P.A et 6e Producteur Mondiale.
3. LE DIAMANT (D)
La principale zone diamantifère de la RD Congo se situe dans les deux Kasaï à Tshikapa
et à Mbuji-Mayi. C’est surtout la MIBA (société Minière de Bakwanga) qui produit la plus
grande quantité de Diamant près de Mbuji-Mayiprécisément à LUKULA.
Les principales opérations de Lavage, concentration et de traitement sont exécutées par l’
énorme « drague » qui constitue une véritable usine flottante achetée par la MIBA en
Malaisie en 1983.
∙ La RD Congo produit le Diamant industriel qui sert dans la fabrication des dents de
scie et de Stépan. Le diamant de joaillerie sert dans la fabrication des bijoux et des
objets de Luxe, produit en RSA.
La RD Congo est 1ère P.A et 2e P.M du Diamant après l’Australie, avec 28% PM
4. L’OR (Au) est extrait à kilo-moto en Province d’Uélé, d’Ituriet au Kivu par
société BANRO MINING CORPORATION (à Namoya, Lugushwa,
TwangizaKamituga).
L’or se trouve sous forme alliaire ou dans les filons et inclusions de roches éruptives.
Trois principales sociétés exploitent l’or depuis 1997 il s’agit de :
- L’OKIMO (office des mines d’or de kilo-moto) en P. d’Uélé, d’Ituri
- SOMINKI (société Minière et industrielle du Kivu) et
- GECAMINES (société Générale des carrières et des Mines)
La RD Congo est 2e P.A et 9e P.M de l’or
5. L’ETAIN (Sn)
La Cassitérite est le minerai de l’Etain. Trois sociétés se partagent inégalement l’
exploitation de la cassitérite en RDC :
- SOMICO au Kivu à ± 94% exploite l’étain à Punia et à Kalima (Maniema) mais aussi
dans les régions de Bumba, lentukulu, Eketu, Lugu et Kamituga.
- CONGO-ETAIN au Katanga à ± 5%, exploite l’étain à Manono
- EMCO (Entreprises Minières Congolaises) au Katanga à ± 1% à Bukama et à
Mitwaba.
6. LE ZINC (ZC)
Le Minerai de zinc associé au minerai de cuivre est extrait par la société Gécamines dans
la mine souterraine de KIPUSHI au haut Katanga.
24
2e Les Industries textiles sont gérées par l’ONAFITEX les industries textiles sont
importantes, mais ne répondent pas aux besoins de la population Congolaise. Elles
sont à 90% concentrées à Kinshasa et à Lubumbashi.
EX : UTEXCO usine Textile cotonnière de Kinshasa
SOTEXKI Société Textile de Kisangani.
UTEXAFRICA : Usine Textile Africaine de Lubumbashi
e
3 Les Industries de biens d’Equipement
Elles sont peu développées et peut variées. Elles s’occupent de construction
mécanique, de la fabrication des bouteilles, de la construction des bâtiments et de
Scieries de bois.
Tableau n° 5: Quelques industries de biens d’Equipement
Entreprises Date de Produits Branche d’ Localisatio
création Activité n
3. Articles de ménage :
Quincaillerie
Réchauds, Chaudrons,
29
4. Petits outillages
agricoles : houe,
machettes, râteau, pelle,
binettes, bèche, coupe Outillages
herbe, coupe fruits,… agricoles
5. Clouteries
6. Charpente métallique
clouterie
MELELCOM - Carrosseries
métalliques
4e L’Industrie chimiques
Certaines produits chimiques de base sont fabriqués en R.D.C, mais insuffisants et ne
répond pas à la demande de la population.
Cependant, la R.D.C importe beaucoup de produits chimiques.
Les principales industries chimiques de la R.D.C sont :
∙ SOGECHIM (société Générale chimique) à Likasi (Haut-Katanga) produit l’acide
sulfurique (H2S04), le sulfate de cuivre (CuSo4), la soude (Gaz), Glycérine, etc.
∙ AFRIDEX est une Usine d’Explosifs, d’oxygène à Likasi (H-Katanga)
∙ PHARMAKINA à Bukavu, Kinshasa & Kolwezi produit la Quinine et autres
produits pharmaceutiques.
∙ SOCIR (Société Congolaise et Italienne de raffinage) à Kinlao-Moanda, pour le
raffinage du Pétrole.
∙ Des Savonnerie dans plusieurs endroits du pays.
∙ Des allumteries à Kinshasa.
∙ GOOD YEAR et COBRA fabriquent des pneus à Kinshasa.
Les cimenteries
- CILU (Cimenterie de Lukala, crée en 1921 à Lukala (Kongo-Central)
- CINAT (Cimenterie Nationale) de Kimpèse crée en 1974 à Kimpèse au kongo
central.
- CEMENKAT (Cimenterie de Lubudi au Katanga) créée en 1922.
- CIMENKI : Cimenterie du Kivu créée en 1958 à Katana au Sud-Kivu.
- GCM-CCC créée en 1953 la Gécamines, calcaire, la chaux et le ciment à Likasi au
H-Katanga.
- CIMENTS-LACS : Cimenterie de Kabimba en 1954, produit du ciment à Kalemie (P.
Tanganyika).
LES ENTREPRISES DU PORTEFEUILLE
Tableau n°6 : Principales entreprises du portefeuille
Sigles Signification Siège
31
Les transports fluviaux sont gérés par l’Office National des Transports (ONATRA) a l’
exception des quelques petites entreprises privées.
L’essentiel du trafic se fait entre Kinshasa et Kisangani d’une part, et entre Kinshasa et
Ilebo sur la rivière Kasaï d’autre part.
Les Grands ports Maritimes du pays : Matadi, Banana et Boma.
Les ports fluviaux : Kinshasa, Ilebo, Mbandaka.
NB : Matadi est le principal port du pays prolongé en aval par Ango-Ango, le port pétrolier
d’où partent les pipes lines vers Kinshasa.
Les lacs navigables sont : Edouard, Albert, Kivu, Tanganyika, Moero, Mai-Ndombe, Tumba.
Principaux ports lacustres : Kalemie, Kalundu, Moba, Pueto, Bukavu et Goma.
2. Les voies ferroviaires
La RDC dispose 5 110 Km des voies ferrées. La ligne Matadi-Kinshasa construite entre
1890-1898 et d’une longueur de 366 Km est très importante. Son importance a été
soulignée par l’explorateur Henri MORTOR Stanley en disant : « Sans le chemin de fer
Matadi-Kinshasa, le Congo ne vaut pas un seul penny ».
La voie ferrée d’exportation nationale utilisée par la Gécamines est celle de Sakania-Ilebo
(rails), d’Ilebo-Kinshasa (voie fluviale) et Matadi-Kinshasa (rails).
∙ Lubumbashi-Dilolo-Lobito (Angola) et Lubumbashi-Ilebo gérée par la compagnie
de chemin de fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi K.D.L.
∙ Lubumbashi-Kisangani
∙ Lubumbashi-Sakania-Beira (Mozambique)-Cap (RSA).
∙ Lubumbashi-Kalemie-Kigoma-Dar-es-salam (Tanzanie)
Les voies ferrées de la RDC sont regroupées en quatre Secteurs :
v Le Secteur Ouest : Matadi-Kinshasa ; Tshella-Boma ;
v Le secteur Est : Kindu-Kalemie ; Kabalo-Kabongo ; Kisangani-Ubundu ;
v Le secteur du Sud : Sakania-Tenke-Ilebo ; Kamina-Kabongo ; Tenke-Dilolo,
v Le secteur Nord : Bumba-Aketi-Isiro-Mungbere ; Komba-Bondo.
NB : Le secteur Ouest est géré par l’ONATRA, les secteurs Est Sud sont gérés par la
SNCC alors que le secteur Nord est géré par le CFU (Chemin de fer des Uélés).
Les voies ferrées ont été construites soit pour relier les biefs navigables du fleuve Congo,
soit pour relier les régions productrices, désenclaver les régions isolées,
économiquement importantes (Kasaï, Haut-Katanga, Lualaba, Uélés).
3. Les voies routières
Elles comptent 170 000 Km dont seules 6 000 Km sont asphaltées. La dégradation des
routes est très avancée à cause du manque d’entretien. Deux types de routes existent en
RDC :
∙ Les Routes de desserte agricole relient les villes aux campagnes ;
∙ Les Routes Nationales relient les provinces entre elles et à la capitale.
Ex : Route Matadi-Kinshasa
34
Kananga-Kindu ; Bunia-Kisangani
Bukavu-Walikale-Kisangani
Kalemie-Uvira-Bukavu-Goma-Butembo-Bunia.
4. Les voies aériennes
Plusieurs compagnies aériennes sont nées ces dernières années, dont la plus importante
est celle de « Hewa Bora Airways » qui desserte les lignes intérieures ainsi que des vols
Kinshasa-Europe ; Air Boyoma, Congo Airways, TMK, Swana, …
L’infrastructure aéroportuaire de la RDC est insuffisante et peu modernisée. On compte
environ 40 aéroports en RDC, dont un aéroport national au moins dans chaque chef-lieu
de province et cinq aéroports internationaux :
v Ndjili à Kinshasa
v Luano à Lubumbashi (Haut-Katanga)
v Goma au Nord-Kivu
v Bangboka à Kisangani (Tshopo)
v Gbadolite à Gbadolite (Nord-Ubangi).
A ces cinq aéroports internationaux on peut ajouter l’aéroport de Bipemba (à
Mbuji-Mayi) ,2eme en RDC par ses trafics après l’aéroport de Ndjili.
b. La Télécommunication
Les communications par ondes dont la radio, le Téléphone satellitaire, la Télévision, l’
internet et d’autres liaisons modernes par ondes sont très importantes. Les Radios et
Télévisions Congolaises sont gérés par la RTNC (Radio-Télévision Nationale Congolaise).
Les réseaux téléphoniques existant en RDC sont : Airtel, Orange, Vodacom et Oasis
reconnu sous le nom de Tigo aujourd’hui. Plusieurs phonies assurent la liaison de
communication au pays ; l’Internet et le Fax assurent une télécommunication plus ou
moins résistante.
Cependant, la RDC souffre d’un sous-équipement qui freine son développement
économique.
35
3.1. L’ENSEIGNEMENT
Trop souvent l’instruction est envisagée sous l’aspect de la croissance des écoles c.à.d.
36
médicaux.
∙ Inégale répartition du personnel médical, car les médecins sont plus concentré
en ville qu’en milieu rural.
∙ Malgré des nombreux efforts consentis, les maladies endémiques restent
redoutables.
3.3. LE COMMERCE
Il se situe à deux niveaux notamment :
a) Le commerce intérieur est effectué à l’intérieur d’un même pays :
- Les Echanges intra-provinciaux sont ces relations entre les villes et les
campagnes à l’intérieur d’une province
- Les échanges extra-provinciaux ou interprovinciaux concernent plusieurs
provinces.
Ces échanges sont facilités par des voies de transport & communication
b) Le commerce extérieur
Il est caractérisé par l’exportation des produits destinés aux industries de la
métropole et d’autres pays étrangers. Ces produits sont : le cuivre, le cobalt, le
Diamant, le Zinc, le Manganèse, le colombo-tantalite, l’Etain, l’or, le Pétrole, le
cacao, le café, le thé,…
Ce commerce est aussi caractérisé par l’importation des produits manufacturés
issue des industries de transformation.
Il s’agit des pièces de rechange, des appareils électroménagers, des vêtements,
des produits cosmétiques, des véhicules, des appareils électroniques, …
La RDC importe aussi des denrées alimentaires comme le Riz, le Maïs, l’huile
végétale, des tomates, des poissons, …
Les grands partenaires de la RDC sont :
- La Belgique
- L’Union Européenne
- la Chine
- le Japon
39
- le Canada
- la République Sud-Africaine (RSA)
La Balance commerciale de la RDC est totalement déficitaire.
a. Présentation
La Province du Sud-Kivu s’étend sur 65 130 Km2 soit 2,7% de la RDC. Elle est limitée au
nord par le Nord-Kivu, au sud par la Province du Tanganyika, à l’Ouest par le Maniema, à l’
Est le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie.
b. Aspects physiques
Le Sud-Kivu appartient aux hautes- terres du Kivu. C’est une région montagneuse avec le
Mont Kahuzi à 3 308 m et le Mont Biega. Il jouit d’un climat d’altitude à l’Est et climat
chaud et humide à l’Ouest, avec une végétation de forêt des Bambous à l’Est et une forêt
claire (galerie) à l’Ouest. Trois grandes rivières traversent le Sud-Kivu : Ruzizi, Elila et
Ulindi, mais aussi les lacs Kivu et Tanganyika drainent la Province.
c. Population :
D’une population de plus de 4 500 000 habitants, le Sud-Kivu a une diversité ethnique : les
Bashi, Bahavu, Bavira, Banintu, les Bambuti ou les Batwa,Batutsi. Bukavu est la capitale
provinciale.
La province compte 8 territoires : Kabare, Kalehe, Idjwi, Fizi, Mwenga, Shabunda, Uvira et
Walungu ; Trois villes (Bukavu, Uvira et Shabunda) ; 23 chefferies, 184 groupements et 5
cités (Kagando, Baraka, Sange, Luvungi et Runingu).
d. Atouts économiques :
∙ Province agro-pastorale avec les cultures des Caféiers Arabica, du théier, du
Quinquina, de la canne à sucre, du bananier, du Manioc, du palmier à huile, des
Ananas, des Patates douces, du Riz, Poids, Sorgho, Haricots, Ignames, Pomme de
terre, … Elevage des Bovins à lait, des Caprins, des Ovins et des Porcins.
∙ Produits Miniers : L’Or à Kamituga, à Luhwinja, à Shabunda, Fizi,… ; le Coltan à
Kamituga, à Fizi, à Shabunda ; la Cassitérite, minerais d’Etain à Kamituga,…
∙ Des sources d’énergie dont le Gaz naturel au fond du lac Kivu, deux centrales
hydro électriques, Ruzizi I et II.
∙ Quelques activités industrielles : Bralima, la Pharmakina, Sté Ginki, Cimenterie du
Kivu (Cimenki), sucrerie de Kiliba (du Kivu), laiterie du Bushi en cessation,…
∙ Transport assuré par les lacs Kivu et Tanganyika ; les routes sont insuffisantes et
42
à mauvais état.
∙ Province touristique avec les sites du Parc National de Kahuzi-Biega, forêt de
bambous, chute Ruzizi ; des sources d’eau thermales, Reserve naturelle d’Itombwe.
3. Province de Maniema
a. Présentation :
D’une superficie de 132 250 Km2, le Maniema est limité au nord par la province de
Tshopo, au sud par le Haut-Lomami et le Tanganyika, à l’Est par le Sud-Kivu et le
Nord-Kivu, à l’ouest par le Kasaï Oriental et le Sankuru.
Maniema signifie « forêt galerie », une forêt qui pousse le long d’un cours d’eau. Kindu
est son chef-lieu.
b. Atouts physiques
Son relief est constitué de la cuvette centrale et des plateaux périphériques de la cuvette
centrale de 500 à 1000 m. Le Maniema jouit d’un climat équatorial au nord et tropical
humide au sud et au centre. Le fleuve Congo traverse la province du sud au nord, et y
reçoit les affluents de Lowa, Ulindi et Luama.
c. Population
Sa population est estimée à 1 670 000 habitants soit une densité moyenne de 12
habitants par Km2, l’une des provinces les moins peuplées de la RDC. Elle a 7 territoires :
Kabambare, Kasongo, Kibombo, Lubutu, Kindu, Pangi et Punia ; une seule ville (Kindu son
chef-lieu), 34 collectivités-chefferies, 314 groupements et 3 cités.
d. Atouts économiques :
- Possibilités agricoles : Principales cultures : le Palmier à huile, le Caféier, le
Cotonnier, le Riz, l’Arachide, le Manioc, Haricots, Bananes, etc.
- Ressources Minières : la Cassitérite (Etain) à Kalima et à Punia, l’Or à
Salamabila-Namoya par la société BANRO-MINING et le Coltan.
- Pêche pratiquée dans le fleuve Congo et ses affluents.
- Exploitation forestière
43
e. Problèmes
v Enclavement
v Fermeture des Entreprises d’exploitation minière.
C. LA REGION DU SUD-OUEST
9. Le Kongo Central
a) Présentation
D’une superficie de 54 078 Km2, le Kongo Central est la seule province à avoir accès
direct à l’océan. A 40 Km au nord-est de Matadi se trouve le barrage d’Inga, une des plus
grandes centrales hydroélectriques du monde. Elle est limitée au nord par la République
du Congo, à l’ouest l’océan Atlantique et l’enclave de Cabinda, à l’Est la ville de Kinshasa
et la province de Kwango, au sud par l’Angola.
b) Spécificités naturelles
Le Kongo Central est dominé par des bas-plateaux de Madimba, Kisantu, Kinvula à l’
ouest ; Songololo, Inga, Seke-Banza dans la dépression intérieure ; le Mont de Cristal
(Massif de Mayumbe) au nord-ouest, et une plaine côtière large de ± 150 Km au
sud-ouest sur le littoral. Cette province jouit d’un climat tropical humide influencé par le
courant-marin froid de Bengwela ; avec des formations végétales variées :
∙ Une forêt de Mangrove sur le littoral ;
∙ Une forêt dense ;
∙ Steppe et forêt sèche atlantique ;
∙ Savane boisée.
La province est drainée par deux fleuves, Congo et Shiloango, mais aussi les rivières
Inkisi et Lukula.
c) Population
Avec une population de plus de 3 900 000 habitants, le Kongo Central est caractérisé par
une homogénéité culturelle. La population est plus concentrée à Moanda, Matadi, Boma
et Lukula. Le Kongo Central est subdivisé en trois districts : Bas-fleuve, Cataractes et
Lukaya ; en 10 territoires, 2villes (Matadi et Boma), en 55 collectivité-chefferies, 358
groupements et 7 cités.
d) Activités économiques :
- Le Kongo Central a une vocation agro-forestière : Production agricole de Canne à
47
- Transport
∙ Des routes en dégradation. La Principale est la route Matadi-Kinshasa.
48
Marais.
12. LA PROVINCE DE KWANGO
a) Présentation
D’une superficie de 89 974km²
Elle est limitée au nord par le Kwilu, à l’ouest par le Kongo central et la ville Province de
Kinshasa, à l’Est par le Kasaï, au sud par l’Angola.
Kenge est la capitale provinciale de Kwango.
b) Atouts naturels
Le Kwango est une province des plateaux, plateau de Kwango et le prolongement du
plateau de Lunda à l’extrême sud.
Il jouit d’un climat tropical et drainé par les affluents du fleuve Congo : Kwango, Kwilu,
Kwenge et Wamba.
c) Atouts économiques
Le Kwango est une province à vocation agro-pastorale :
∙ Principales cultures : Palmier à huile, Caféier, hévéa, cotonnier, Haricot, Manioc,
Maïs, Arachide,
∙ Elevage des Bovins et des Ovins au nord de la province
Pêche pratiquée au nord-ouest de manière traditionnelle.
13. PROVINCE DE KWILU
a) Présentation
La province de Kwilu s’étend sur une superficie de 78 441km². Sa capitale provinciale est
de Bandundu.
b) Spécificités Naturelles
Son relief est fondé sur le plateau de Kwilu et la cuvette centrale au nord.
Elle jouit d’un climat tropical humide
Le territoire provincial de Kwilu est drainé par les affluents Kasaï et Kwilu.
c) Atouts économiques
51
Economie
- Production Agricole : le Coton, Plantations d’hévéa, de Caféier, Palmier à huile, Riz,
Bananes, Maniocs, légumes,…
- Pêche traditionnelle dans l’ubangi
- Des Marais
E. LA REGION DU SUD-EST
23. La Province du Haut-Katanga
a) Aspect Naturels
∙ Chef-lieu : Lubumbashi
56
b) Aspects économiques
- Production agricole : les cotonniers, les Maïs, les Maniocs, les Arachides,…
- Elevage des Bovins
- Pêche dans le fleuve Congo et dans le lac Upemba
57
1.1. PRESENTATION
D’une superficie de 30 300 000 Km2, l’Afrique est le troisième continent en superficie
après l’Asie et l’Amérique. Elle est limitée au nord par l’océan Indien et le Canal de
Mozambique, au sud par l’intersection de deux océans (Indien et Atlantique) et à l’Ouest
par l’océan Atlantique.
L’Afrique est séparée de l’Europe non seulement par la Mer Méditerranée mais aussi du
détroit de Gibraltar d’une longueur de 15 Km. Elle est rattachée à l’Asie par l’Isthme de
Suez percé par le canal de suez creusé par le Français Ferdinand de Lesseps entre 1809
59
et 1859.
Du nord au sud l’Afrique s’allonge de part et d’autre de l’équateur sur 8 000 Km, du cap
Bon (en Tunisie) à 37°20’ nord au cap des Aiguilles (en RSA) à 34°40’ sud. De l’ouest à l’
Est, elle s’étend sur 7 500 Km du cap Vert (Dakar) au Sénégal à 17° longitude ouest au
cap de Guardafui (en Somalie) à 52° longitude Est.
L’Afrique n’a pas profité de contact (échanges culturels et commerciaux) entre l’Europe
et l’extrême orient (Asie) pour des raisons suivantes :
- La massivité de l’Afrique, un continent fermé car les relations entre pays
étaient principalement des relations maritimes.
- Le climat était mortellement malsain jusqu’au moment oùles progrès de la
médecine ont neutralisés les maladies tropicales comme la maladie du
sommeil, la fièvre jaune ou la malaria.
- Sauf par la vallée du Nil, le désert du Sahara isolait l’Afrique du foyer culturel et
commercial de la Méditerranée.
- La difficulté de pénétration, le relief inhospitalier ou les forêts impénétrables,
les fleuves coupés par des chutes ou des rapides, et la faible densité de la
population isolée en groupes les uns des autres, ont fait de l’Afrique un
continent fermé, longtemps inconnu et mystérieux.
Quelques notions
- Un Isthme : est une bande de terre ou une langue de terre étroite entre deux
mers et réunissant (ou attachant) deux continents.
- Un canal : est un conduit artificiel pour l’eau creusé par l’homme pour faciliter
la navigation. Ex : Canal de Suez. C’est aussi un bras de Mer resserré entre
deux rivages. Ex : Canal de Mozambique.
- Un détroit : est un bras de Mer resserré entre deux terres et unissant deux
étendues d’eau. Ex : Le détroit de Gibraltar.
- Un cap : est une pointe de terre qui s’avance dans la Mer (ou dans l’eau). Ex :
Le cap vert, cap des Aiguilles, Bon, Bonne Espérance.
- Une péninsule : est une presqu’île, une terre qui s’avance dans l’eau. Ex :
60
A. PLATEAUX ET CUVETTES
L’Afrique est un vieux continent par sa formation géologique, un bouclier solide formé
des roches anciennes, partie centrale de pré-continent le « Gondwana ».
∙ Des plaines rares forment d’étroites bandes dans les régions côtières. Ce sont
des régions marécageuses couvertes par la forêt dense en bordure de la mer.
Ailleurs ce sont des cordons des dunes et de lagunes qui barrent l’accès vers
la côte.
∙ Des plateaux monotones sont des vastes tables rasées ou aplanies par l’
érosion, parfois subsistent des chicots de roches plus dures, restant d’anciens
massifs volcaniques tels que le Hoggar, le Tibesti, Darfour, Fouta-Djalon, et
61
B. FOSSES ET VOLCANS
Toute l’Afrique orientale est lézardée par un vaste champ de failles qui hache les
plateaux. Sur une distance de 6 000 Km de la Mer Rouge au fleuve Zambèze, en
passant par le haut massif Ethiopien, s’étend un long fossé d’effondrement : c’est le
« rift valley ». Dans les régions des grands lacs africains, ce fossé est subdivisé en
deux bras : le rift valley occidental et le rift valley oriental. Dans ces grabens logent
des lacs étroits et profonds, qui se succèdent du nord au sud : les lacs Turkana, Albert
(ex Mobutu), Rutanzige ou Edouard (ex Id’amin Dada), Kivu, Tanganyika et Nyassa ou
Malawi.
Le long de ces failles des volcans ont surgi ; des mouvements épirogéniques ont créée
des « horsts » (= soulèvement) et des « Grabens » (effondrement).
Près des zones effondrées, ces volcans ont construit les plus hauts sommets de l’
Afrique : Kilimandjaro (5 895 m), Kenya (5 199 m) et Rwenzori (5 119 m).
Schéma d’un relief faille
62
C. LES MONTAGNES
Les montagnes africaines sont isolées d’origine volcanique. Les principales sont :
∙ Le Kilimandjaro à 5 895 m d’altitude, le sommet le plus élevé de l’Afrique au pic
Uhuru.
∙ Le Mont Kenya à 5 200 m d’altitude, deuxième sommet africain, localisé au Kenya.
∙ Le Mont Ethiopien dans la corne de l’Afrique.
∙ Le Massif de Rwenzori à 5 119 m d’altitude ; c’est le sommet le plus élevé de la RD
Congo au pic Marguerite.
∙ Le Mont Virunga au Nord-Kivu héberge 9 montagnes volcaniques : Nyiragongo
(3 470 m), Nyamulagira (3 068 m), Mikeno (4 437 m), le Visoke (3 711 m),
Karisimbi (4 507 m), Sabinyo (3 647 m)Kahinga (3474m).Le Muhabura et le
63
- Un réseau hydrographique est la manière dont les cours d’eau sont repartis sur un
territoire donné.
- Le bassin d’un cours d’eau est l’ensemble des régions drainées ou parcourues par
ce cours d’eau et ses affluents.
- Le régime d’un cours d’eau est l’ensemble de variations que subit le débit d’un
cours d’eau. On parle ainsi du régime régulier pour les cours d’eau des régions
équatoriales où le débit varie très peu, du régime irrégulier dans les régions
tropicales où le régime est contrasté (Etiage pendant la saison sèche et crue
pendant la saison de pluie) ; du régime des oueds en désert, régime des torrents
dans les régions montagneuses et méditerranéennes, du régime complexe pour le
Nil.
- Le débit d’un cours d’eau est la quantité d’eau qui s’écoule en m3/seconde en un
64
lieu donné.
3) Le fleuve NIGER
Long de 4 200 Km, troisième fleuve du continent africain. Il prend ses sources dans le
massif de Fouta-Djalon en Guinée et se jette dans l’océan Atlantique (Golfe de Guinée)
par un vaste delta. Bénoué est son principal affluent. Sur ce fleuve est construite la
centrale hydroélectrique de KAINJI (au Nigeria). Il a un débit moyen de 7 000 m3/s avec
un régime très régulier.
4) Le fleuve ZAMBEZE
Long de 2 660 Km, il a un bassin de 1 330 000 Km2. Il prend sa source en Zambie près du
Katanga, constitue la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe avant de se jeter dans l’
océan Indien. Il a un régime irrégulier avec un débit moyen de 3 500 m3/s. Deux centrales
hydroélectriques sont installées sur ce fleuve, il s’agit du KARIBA et de KABORABASSA.
5) Le fleuve ORANGE
D’une longueur de 2 092 Km et d’un bassin de 1 020 000 Km2, il prend sa source au
Lesotho, coule en Afrique du Sud et sert de frontière entre la Namibie et la République
Sud Africaine.
6) Le fleuve SENEGAL
Longueur 1 609 Km. Le fleuve Sénégal prend sa source dans le Fouta-Djalon et se jette
dans l’océan Atlantique.
7) Le fleuve VOLTAN
D’une longueur de 1 600 Km, formé par la confluence au Ghana des volta Noire ou
(occidentale), volta rouge (ou centrale) et volta blanche (ou orientale) nés au
Burkina-Faso, il possède une centrale hydroélectrique, l’AKOSOMBO au Ghana. Il
possède le plus grand lac artificiel au monde de 320 Km de longueur et 8 482 Km2 de
superficie.
8) Le fleuve LIMPOPO
D’une longueur de 1 600 Km, naît en Afrique du Sud, il coule vers le nord et sert de
frontière entre le Transvaal et le Botswana puis le Zimbabwe.
9) Le fleuve CHARI
Longueur 1 450 Km. Il est né en RCA, pénètre au Tchad, arrose N’Djamena et unit ses
66
Types de climats
1) Le climat Equatorial
Il est situé dans la région équatoriale entre 5° et 8°L Nord ,0° et 5° L Sud : dans la cuvette
centrale (RDC, Congo Brazza, Cameroun et Guinée Equatoriale), et dans le Golfe de
Guinée (Nigeria, Ghana, Côte d’Ivoire, Guinée, Benin). Il est caractérisé par des
températures élevées supérieures à 20°C et constantes. Une amplitude thermique
annuelle très faible inférieure à 3°C ; et d’une précipitation abondante ≥ 2 000mm par an.
Les vents alizés y sont abondants.
Végétation : Forêt dense équatoriale difficilement pénétrable.
2) Les climats tropicaux
- Tropical humide : Au Kasaï, en RCA, au centre du Nigeria. Il est caractérisé par des
températures élevées > à 20°C, et des précipitations moins abondantes. Il y a
alternance de deux saisons, une longue saison de pluie et une courte saison sèche.
Végétation : Forêt galerie et savane boisée.
- Tropical sec : Il règne au nord du Nigeria, de la RCA, au sud du Tchad, du Mali, du
Niger et au Sénégal. Avec des températures élevées > à 27°C, ATA élevée et des
précipitations moins abondantes.
69
Caractéristiques :
- Les températures sont très élevées > à 35°C
- Les précipitations sont très rares ou irrégulières
- D’une Amplitude Thermique Annuelle très forte.
Végétation : Elle est quasi inexistante sauf dans les Oasis où l’on trouve parfois des
palmiers dattiers. On y rencontre aussi l’Acheb (une végétation temporaire au désert qui
pousse après les rares pluies, les Averses). On y rencontre des cours d’eau temporaires,
les Oueds et les Chotts (lacs salés). Le sol est couvert des Ergs (accumulation des
sables), des Regs (accumulation des cailloux) et des Hamada (accumulation des pierres).
4) Le climat Sahélien
Il règne autour du Sahara, dans le Sahel. Caractérisé par des températures élevées ≥ à
25°C, et des précipitations très rares. Les hautes pressions thermiques chassent l’air et
donnent naissance au vent chaud et sec, les Alizés.
70
- Les forêts denses d’Afrique centrale sont faiblement peuplées à cause des
Maladies endémiques (Paludisme, Maladie du sommeil, …) et l’exacerbation de la
végétation.
v Causes historiques
La Traite des noirs a déportée de l’Afrique environ 40 000 000 d’hommes, vendus par les
Arabes Portugais, Espagnols et Anglais comme esclaves pour travailler dans les mines et
dans les plantations Américaines.
v Causes socio-économiques
Le sous-développement généralisé, les guerres fréquentes, la famine régulière, la
corruption, le taux de chômage élevé. Cette population est inégalement repartie, les
régions des fortes densités se situent dans les deltas des grands fleuves, dans les
plaines et dans les villes.
Peuples Africains
∙ Les Négroïdes sont des peuples primitifs parmi lesquels :
- Les Pygmées, vivent dans les forêts équatoriales (en RDC, au Rwanda et au
Burundi), de la pêche, chasse et de la cueillette.
- Les Bochimans (ou Bushmens) dans le milieu semi-aride du Kalahari.
∙ Les groupes des Noirs constituent la majorité de la population.
- Les Bantous à peau brune, vivent dans les régions forestières d’Afrique centrale,
occidentale, orientale et Australe.
- Les Soudanais à peau très noire occupent la zone septentrionale des savanes.
- Les Nilotiques sont très minces et de haute taille dans les régions des grands-lacs.
∙ Les Blancs ont des origines variées :
- Les peuples Méditerranéens occupent le nord du continent. Ce sont les Egyptiens,
les Berbères au Sahara, les Maures ; et d’autres venus d’Asie mêlés aux noirs
donnent des Métis (Ethiopiens).
- Les Européens vivent en Afrique Australe et dans certaines villes. Ce sont les
Boers, Néerlandais, Anglais.
- Les Asiatiques vivent au Madagascar, sont originaires de l’Indonésie et
72
Le Sorgho 2ème Nigeria 14% 5ème Soudan 7% 8ème Ethiopie 2% USA 17%
Les Bananes 11è Burundi 2% 17ème Nigeria 2% 23ème Cameroun Indonésie 23%
L’Huile Palmiste 3ème Nigeria 8% 20ème Egypte 1% 33è île Maurice Brésil 33%
Le Tabac 6è Zimbabwe _ _ _
3%
Fibres de Lin 4ème Tanzanie 6% 6èMadagasc. 4% Brésil 55%
6ème Egypte 4%
Le Sisal 8ème Côte d’Iv 2% _ Thaïlande 32%
3ème Kenya 6%
Le Caoutchouc 10ème RDC 2% 11ème Nigeria 2% USA 27%
7è Nigeria 26%
Le Bois 11ème RSA 3% 13ème Maroc 1% Australie 32%
8è Ethiopie 3%
La Laine bruite
7è Soudan 3%
B) Mines et Energie
Etc.
Quatre pays font l’objet d’une étude régionale en Afrique. Il s’agit de la RSA, du Nigeria, de
l’Egypte et de la RDC. Ces pays sont choisis sur base de leurs poids économiques, leurs
positions stratégiques qu’ils occupent les différentes régions. Ils déterminent le
monopole énergétique avec le Charbon de la RSA, le barrage d’Assouan en Egypte, le
barrage d’Inga en RD Congo et celui de Kainji au Nigeria. Leurs agricultures bénéficient
de conditions naturelles favorables (variétés climatiques et pédologiques).
L’Egypte est une voie de sortie vers l’Asie ; le Nigeria est une jonction de l’Afrique centrale
et l’Afrique occidentale ; la RDC est un passage obligé vers le sud et vers l’Est du
continent ; la RSA est une voie de sortie à l’extrême sud et un terminus continental.
Relief
Un vieux socle précambrien rasé et entaillé par l’érosion domine la majeure partie du
pays. Un vaste plateau s’élève depuis le centre jusqu’au littoral. Le plateau intérieur porte
78
le nom de Veld vers l’Est et Karaoo au sud. Ce haut plateau du Drakensberg héberge le
massif de Drakensberg. Au sud le fleuve Orange et son affluent le Vaal drainent le
plateau intérieur et le fleuve Limpopo draine le nord-est du pays. Le long de la côte
orientale on rencontre une plaine littorale.
Climat
- Un climat désertique règne au nord vers la Namibie et le Botswana avec l’influence
du courant marin froid de Bengwela qui empêche toute évaporation des eaux de l’
océan Atlantique.
- Un climat tropical humide au nord-est logé par le courant marin chaud du
Mozambique qui rend très humides les masses d’air poussées vers les côtes par
les Alizés. D’où une végétation de forêt tropicale.
- Un climat tempéré Méditerranéen au sud dans la province du Cap.
Population
La RSA compte plus de 5 Millions d’habitants. Pays multiracial composé des Noirs
Bantous majoritaires 78% (Ngami, Zoulous, Swazi et Soto ou Tswana) ; des Blancs
descendants de colons 10%, des Métis 9% et des Asiatiques 3%. Cette population connaît
un taux de natalité élevé de 23%, un taux de mortalité 11% et un taux d’accroissement
naturel élevé de 12%. Cette population est inégalement répartie.
Depuis 1948, l’apartheid avait été la honte de la population Sud-Africaine. L’Apartheid
vient du mot « à part » c’est-à-dire séparation ou Afrikaans utilisé pour la première fois
par Jeans Smats en 1917. Il imposait donc un développement séparé des diverses
communautés raciales et consistait à la fois en une ségrégation raciale ou inégalité entre
les races (écoles, hôpitaux, restaurants, églises, …) séparés ; et une discrimination (ou
différences des grades dans l’armée, dans la gestion et un droit de vote réservé aux
blancs.
Il a été aboli en 1990, mais cette page sombre a été définitivement tournée le 08 Mai
1996 avec l’adoption de la nouvelle constitution démocratique. Abolition officielle le 30
juin 1991. Les premières élections multiraciales le 27 Avril 1994 où Nelson MANDELA
devient le 1er Président Noir de la RSA. L’Artisan de cette réussite, le Président Nelson
79
MANDELA est toujours apparu plu comme le « le père de la nation » pour tous les
citoyens des toutes les communautés du pays. Il reçut pour ce fait, le Prix Nobel de la
paix en 1993 conjointement avec Frederick de Klerk, l’initiateur courageux de l’abolition
de l’apartheid. Nelson MANDELA est mort le 05 décembre 2013.
Quatre Etats fédérés existent en RSA : Le Cap, capital Cap, Transvaal=Pretoria ;
Natal=Peter-Marlebourg ; Orange avec comme capitale Bloemfotein. Le pays est divisé
en 9 provinces : Etat libre d’orange ; Kwanzulu ; Natal ; Transvaal-Nord ; Nord-Ouest ;
Cap-Nord ; Cap-Est ; Cap-Ouest et Transvaal-Est.
Economie
La RSA est le géant économique du continent Africain, première puissance économique,
le pays le plus industrialisé et le plus riche du continent.
1. Agriculture
Sa position géographique lui a doté des possibilités agraires variées. L’agriculture
traditionnelle est surtout pratiquée par des noirs. Les principales productions agricoles
sont :
∙ Le Maïs produit au centre et au nord, premier produit agricole du pays. 1er PA et
8ème PM avec 2% PM.
∙ Le Blé produit au centre et au sud-ouest, 3ème PA.
∙ La canne à sucre, deuxième produit agricole du pays. 1er PA avec 2%.
∙ Le coton est cultivé au centre du pays et au Natal.
∙ La vigne est cultivée au sud dans le Cap. 1er PA avec 3%.
∙ Le tabac 3ème PA est produit dans l’Etat libre d’Orange.
∙ La pomme de terre : 2ème PA
∙ Le soja : 2ème PA.
∙ Le tournesol
∙ Les fruits tropicaux, Agrumes (Ananas, Mangues au Natal.
L’élevage extensif des moutons destinés à la production de la laine et de la viande (2ème
PA avec 3% des Ovins). La RSA est 1ère exportatrice de la viande des Bovins, 3ème PA ; 2ème
PA des porcins.
80
La pêche : 2ème pays pêcheur derrière le Maroc en Afrique et 3ème dans l’hémisphère sud
après le Pérou et le Chili. La pêche est prospère grâce aux conditions favorables aux
poissons (rencontre du courant marin chaud du Mozambique et du courant marin froid
de Bengwela).
2. Les ressources minières
La RSA est le pays le plus minéralisé de l’Afrique.
- L’Or : 1er PM avec 13% PM, exploité à Witwatersrand
- Le Diamant : 2ème PA et 4ème PM avec 14%, exploité à Kimberley
- Le Manganèse : 1er PM
- Le Nickel : 1er PA et 9ème PM avec 3%
- La Planite : 1er PM
- Le Fer : 1er PA
- Le Chrome : 1er PM avec 56% des réserves mondiales
- Le Cuivre : 2ème PA
- Le Plomb : 2ème PA avec 2%
- L’Argent : 2ème PA
- Le Zinc : 2ème PA
- L’Uranium : 3ème PA avec 3%
- L’Aluminium : 3ème PA
- L’Antimoine : 1er PA
- L’Acier : 1er PA
- Le Phosphate : 3ème PA
3. Sources d’énergie
Le Charbon est la première source d’énergie du pays. Il représente 8% des réserves
mondiales et 90% des réserves Africaines. La RSA en est la première productrice
Africaine et 4ème PM. Il est extrait au Transvaal et au Natal.
Il est limité à l’ouest par le Benin, à l’Est par le Cameroun, au sud par l’océan Atlantique,
au nord par le Niger et au nord-est par le lac Tchad
b) Relief-Climat
Le Relief du Nigeria est dominé par.
- Une vaste plaine marécageuse couverte par des forêts de mangroves au sud ;
avec un climat sud-Equatorial renforcé parle courant marin chaud du Golfe de
Benin.
- Des plaines alluviales au nord dans les vallées du Niger et de son affluent le
Bénoué avec un climat tropical sec qui subit l’influence du Harmattan.
- Le plateau de Bauchi, un vieux socle précambrien riche en minerais et culmine à
2010m. Dans cette même partie du centre du pays on trouve également le plateau
de Jos à 1500m d’altitude. Le climat y est du type tropical avec une savane
herbeuse.
- A l’Est le Massif Volcanique d’Adamaoua.
c) Population
Le Nigeria est le pays le plus peuplé de l’Afrique avec une population estimée à
135 000 000 d’habitants soit une densité de 146 habitants /km².
La population Nigériane est hétérogène avec 235 groupes ethniques environs. Les plus
importants sont :
- Les Haoussa au nord du pays (± 22%) et les Peuls ou Fulanis de 6%. Ce sont les
Musulmans cultivateurs ; et les Nappes des pasteurs nomades ;
- Les Ilos dispersés dans les zones forestières de la Bénoué. Ce sont des chrétiens
catholiques concentrés au sud-Est du pays.
- Les yorubal habitent à l’Ouest et sont des protestants
- Les Kanouris sont un peuple de la région du lac Tchad.
Ils sont aussi musulmans et pasteurs nomades.
d) Economie
∙ L’agriculture
L’Economie du Nigeria est fondée sur l’exploitation du Pétrole et l’Agriculture Vient au
second rang.
Principales cultures
- Le Palmier à huile 1er P.A
- L’Arachide 1er PA
- Le Cacaoyer 3e PA
- L’Hévéa 1er PA
- La canne à sucre
- Le cotonnier 2e PA
- Le Bois
L’Elevage est intensif et pratiqué par les Peuls au Nord les bovins 3e PA, les Porcins 1er
83
e) Partenaires commerciaux
L’Union Européenne, les Etats-Unis, le Japon et les Etats de la CEDEAO.
Kano est le principal centre du commerce national des produits agricoles. Le Nigeria
coopère avec la RDC dans le cadre du NEPAD.
3. L’EGYPTE
a. Situation
Superficie : 1 002 000km²
84
Capitale : le Caire
Monnaie : La livre Egyptienne
Langue officielle : Arabe
Population : 100673 695 habitants (en 2019)
Densité Moyenne : 100 habitants/km²
Religion : Islam 90%, et christianisme 10%
L’Egypte est limitée à l’ouest par la Libye, au Nord-Est par l’Israël, et Gaza (Palestine), au
sud par la Mer Rouge.
L’Egypte est donc située à l’extrémité Nord-Est de l’Afrique et traversé par le tropique de
Cancer.
La plus grande partie du pays est constituée des déserts de sables les « Ergs » et les
pierres « les Regs » et des hamadas.
A l’ouest du Nil, s’étend le désert Libyque avec des plateaux hauts qui encadrent la
cuvette du Nil. On y rencontre aussi des dépressions de Elaattara (-134m) et de EL
Fayourn et des oasis.
A l’Est du Nil, le désert Arabique très aride sans oasis.
Au Nord, le Massif du Sinaï à 2 637m.
La vallée du Nil est la région vitale de l’Egypte qui s’étire du sud au nord sur 1500km.
Le climat Egyptien est dans l’ensemble désertique sauf dans la vallée du Nil et autour de
quelques oasis. L’Egypte est le don du Nil. Le Fleuve Nil est le plus long fleuve Africain
avec 6 671km.
b. Poids démographique
L’Egypte est la deuxième puissance démographique du continent avec 100 653 695
habitants dont 90% concentrés dans la dépression fertile d’El Fayouns, et dans le delta du
Nil.
Les Egyptiens sont en majorité des Blancs d’origine Hamitique et une minorité noire.
c. Economie
v L’Agriculture
L’ingéniosité du peuple Egyptien a modernisé l’agriculture dans un pays presque
désertique. L’agriculture est possible grâce à l’irrigation savante facilitée par le barrage d’
Assouan derrière lequel s’est constitué le lac Nasser qui distribue l’eau à travers les
canneaux d’irrigation et par la Nouvelle vallée dite El fayoum aménagée dans le désert
Libyque.
L’agriculture est basée sur les produits industriels et commerciaux suivants :
- Le coton à longues fibres : 1er PA
- La canne à sucre 2e PA
- Le blé 1e PA
- Le lin 1er PA
- Le Palmier d’attier 1er PM
85
- Le Riz 1e PA
- Les Agrumes 1er PA
L’Elevage peu développé faute de pâturage est centré sur le cheval, l’âne, bovins, Ovins,
dromadaires.
La Pêche est pratiquée dans le fleuve Nil, Mer Méditerranée et dans la Mer Rouge.
v Sources d’énergie
∙ Le Pétrole est exploité dans le Sinaï, dans le Golfe de Suez (4e PA) et raffiné à
Alexandrie, au Caire et à Suez.
∙ L’hydroélectricité produit par la centrale d’Assouan une des plus importantes
centrales d’Afrique.
∙ Le charbon est extrait dans le delta du Nil
∙ Le Gaz naturel extrait dans le Sinaï 2e PA
v Minerais
Le sous-sol Egyptien contient de faibles minerais :
- Le Fer extrait à Assouan, à El Alamein de la Mar Rouge 3e PA.
- Le phosphate à Assouan
- Le Manganèse à El Heiz
- L’Aluminium 2e PA
v Industrie
∙ L’industrie textile et l’industrie alimentaire sont les plus anciennes et les
plus développées à Alexandrie, au Caire,
∙ L’industrie pétrochimique à Alexandrie, à Suez, au port Said et au Caire.
∙ L’industrie mécanique et métallurgique
∙ L’industrie Sidérurgique (fer & Acier) à Assouan, au Caire
∙ L’industrie touristique et Hotellerie avec de merveilles de temps et
pyramides de l’Egypte antique, la beauté des Oasis, les monuments, le
canal de suez, Mont Sinaï, Bibliothèque Alexandrie.
N.B : L’industrie Egyptienne souffre de manque de matière première, de cadres et de
savoir-faire industriel.
d. Position stratégique
∙ L’Egypte est baignée par le Nil, le plus long fleuve du monde (6671km) avec un
bassin de 2 900 000km².
∙ L’Egypte est la voie de Sortie vers l’Asie à travers le Canal de Suez qui relie la Mer
Rouge à la Mer Méditerranée.
Ce Canal de Suez est l’œuvre du Français Ferdinand de Lesseps entre 1809-1859
sur une longueur de 161km et nationalisé en 1960.
Les trois grands ports sont : Alexandrie, Saïd et Suez.
e. Possibilités de coopération avec la RDC
La RDC et l’Egypte sont membres de la commission de gestion de l’eau du bassin du
86
fleuve Nil.
Elles peuvent échanger dans plusieurs domaines. L’Egypte importe de la RDC, les
produits tropicaux et équatoriaux notamment le Bois, les bananes, plantains,…
Egalement quelques étudiants Congolais fréquentent l’Université Léopold Sedar Senghor
et la Bibliothèque Alexandrie.
f. Contrainte
Le Désert de Libye à l’ouest plus aride et le désert arabique à l’Est du fleuve Nil.
La végétation est presqu’inexistante, sauf autour des Oasis alimentés par des nappes
souterraines et où poussent des palmiers dattiers.
après la France.
E. ORGANISATIONS DE FINANCEMENT ET AUTRES :
∙ La BAD : Banque Africaine de Développement. Son siège est Abidjan (Côte d’
ivoire)
∙ Le FMI : Le Fonds Monétaire International
∙ La BM : La Banque Mondiale
∙ L’OMS : L’Organisation Mondiale de la Santé.
Siège: Genève
∙ Le FAO : Fonds pour l’Alimentation et l’Agriculture.
∙ L’UNESCO : L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la
Culture. Siège : Paris
∙ PNUD : Programme de Nations Unies pour le Développement.
∙ L’OEA : Organisation des Etats Américains.
∙ LENA : Ligne des Etats Nord-Américains.
∙ L’OTAN : Organisation du traité de l’Atlantique Nord. Créée en 1949.C’est une
association militaire entre les pays del’Europe occidentale et les USA. Son siège
se trouve à Bruxelles.
∙ L’ONASE : Organisation des Nations de l’Asie du Sud-Est
∙ L’APAP : Association des Pays de l’Asie Pacifique
∙ La Ligue Arabe créée en mars 1954. Siège en Tunis en Tunisie.
∙ La CR : La Croix Rouge et Croissant Rouge pour secourir les victimes des guerres
∙ L’ACCT : L’Agence de Coopération Culturelle et Technique.
L’INTEGRATION DE L’EUROPE
A. Premières réactions d’après-guerre
Depuis 1994, l’Europe était coupée en deux par le rideau de fer jusqu’à la chute du Mur de
Berlin en 1989 : à l’ouest l’Europe capitaliste, à l’Est l’Europe communiste. Depuis l’
implosion de l’URSS fin 1991, les mutations de l’Europe n’ont cessé de s’accélérer.
Sortant de la guerre 1940-1945, l’Europe était ruinée ; les produits agricoles étaient
insuffisants, les monnaies Européennes érodées par l’inflation n’avaient plus de valeur
90
sur le marché international pour payer les importations. L’Europe était le plus gros allient
de l’Amérique qui ne voulait pas le perdre ; c’est pourquoi le secrétaire d’Etat Américain
Marchall proposant le 5 juin 1947 un plan d’aide massive à l’Europe. Mais seuls les pays
de l’Europe occidentale acceptèrent l’aide, l’URSS incitant ses satellites à refuser l’aide
proposée.
Pour utiliser au mieux l’aide de ce « plan Marchall » et pour stimuler la coopération entre
les différents pays, l’O.E.C.E., l’Organisation Européenne de Coopération Economique, fut
créée. Economiquement sauvée en 1952, l’Europe occidentale tourna le dos enfin aux
nationalismes mesquins qui furent la cause de tant de conflits stériles.Les droits de
douanes et des contingentements furent abaissés pour favoriser les échanges entre les
pays. Ayant atteint son objectif, l’OECE cessa d’exister en 1960.
Les « démocraties populaires » de type Soviétique furent imposées partout et le parti
communiste obéissant à Moscou, y imposait sa dure loi : toute opposition y fut étouffée
par la violence (exécution, emprisonnement et déportation) ; la planification de l’industrie
s’inspira des méthodes soviétiques. Priorité fut donnée à l’industrie lourde et à la
production d’énergie.
B. Les Différentes « Communautés Européennes »
1. LE BENELUX
C’est la première union supranationale. Les gouvernements Belge, Néerlandais et
Luxembourgeois décidèrent en 1944 de réaliser une union entre trois pays. Une union
douanière fut réalisée en 1948.
2. LE COMECON (ou CAEM)
En concurrence du « Plan Marchall », l’Union Soviétique voulait coordonner le
développementéconomique des « nouvelles démocraties populaires en Europe Centrale ».
pour ce faire, elle constituant le Conseil d’Assistance Economique Mutuel (CAEM), mieux
connu sous la désignation anglaise « COMECON » ; il regroupait l’URSS, la Pologne, la
Hongrie, la République Tchèque, Slovaquie, la Bulgarie, la RDA, la Mongolie et même le
Vietnam et le Cuba, la Roumanie.Depuis 1965, la Yougoslavie était un membre associé
du COMECON.
91
C’est la clé de voûte de l’UE. Il définit l’orientation politique générale et joue le rôle d’
arbitre dans les conflits lors des négociations de révision de traités. Il réunit les chefs d’
Etats et de gouvernements ainsi que le Président de la commission. Son siège se trouve
à Bruxelles.
b) La commission
Organe supranational qui conçoit la politique générale de l’Union Européenne. Elle
élabore les projets des lois Européennes. Elle exécute les décisions prises, et est la
gardienne des traités conclues et gère le budget de l’UE. Elle est composée de 27
commissaires désignés par les 27 Etats membres pour un mandat de 5 ans. Son siège
est Bruxelles.
c) Le Conseil des Ministre
Il est composé des ministres des Etats membres. Il joue le rôle de la législation, fait les
lois en décidant sur les propositions de la commission. Siège à Bruxelles et parfois à
Luxembourg.
d) Le Parlement Européen
Il compte environ 732 députés. Il a un rôle de contrôler la commission et de décider avec
le conseil des ministres. Il examine et vote le budget de l’UE. Son siège est à Bruxelles
pour des sessions extraordinaires et à Strasbourg pour des sessions plénières.
e) La Cour de justice Européenne
C’est le pouvoir judiciaire de l’UE. Son rôle est de régler les conflits à l’intérieur de l’
Union Européenne. Il veuille au respect de droit communautaire et siège à Luxembourg.
f) La Cour des Comptes Européennes
Elle vérifie la législation et régularité des recettes et dépenses de l’UE. Siège :
Luxembourg.
g) Le Conseil économique et social
Il est composé de 222 conseillers se réunissant une fois par mois à Bruxelles.
h) Le Comité des régions
C’est une jeune institution de l’UE créée en 1994. Il est un organe consultatif et gardien
du principe de subsidiarité qui préconise que les décisions soient prises par les autorités
95
aube du XXIème siècle. Le capitalisme libéral accentue les différences, car l’effondrement
de l’URSS n’a pas nullement arrangé les choses. Dans le monde entier, le fossé entre
riches et pauvres se creuse. Les pays développés défendent leurs privilèges et leur
prospérité à l’aide d’un arsenal d’armes sophistiquées, et par l’imposition d’un nouvel
ordre mondial imposé où règne une concurrence débridée souvent déloyale.
La richesse est très inégalement répartie : moins d’un tiers de la population mondiale
monopolise plus de trois quarts de la production alimentaire (ce sont les pays
développés). Si après 1960 beaucoup de pays dits sous-développés se trouvaient sous la
coupe d’une de deux supers puissances, ils sont délaissés à eux-mêmes aujourd’hui, des
vieilles luttes tribales et ethniques surgissent et le chaos devient plus grand.
Le nombre de pauvres s’accroit avec une rapidité et surtout dans les pays dits
sous-développés ou pays du tiers monde localisés dans l’hémisphère sud. L’
accroissement démographique a diminué dans les pays industrialisés (ou développés),
mais le taux d’accroissement reste plus élevé dans les pays pauvres (dits
sous-développés). Le monde compterait aujourd’hui 7 725 126 600 d’habitants.
Quant au développement de la production alimentaire, il est inférieur par rapport aux
hommes à nourrir. Pour y remédier, il nous faut dégager les conditions qui doivent être
réunies ; trouver pour accélérer le développement harmonieux de tous les peuples.
v Définition
Le mot « développement » est très ambigu du fait de l’option philosophique qui est à la
base du contenu beaucoup plus différent de cette notion.
Selon les Matérialistes, le mot développement est un pur développement économique et
une réalisation d’un bien-être matériel. D’autres mettent l’accent sur le développement en
harmonie avec le milieu naturel, social et culturel tels que les écologistes, d’autres ne
considèrent de vrai développement qu’au niveau spirituel tels que les religions et
conceptions de vie spiritualistes.
Selon les économistes : le développement est l’accroissement du PNB (Produit National
Brut) du pays visé ou de l’accroissement du PNB par habitant pour une comparaison
plus aisée entre les pays.
97
est dépassé.
L’homme doit donc prendre conscience de sa responsabilité, en prenant en charge la vie
qu’il crée, et qu’il est souhaitable qu’une famille n’ait pas plus d’enfants qu’elle ne peut en
éduquer humainement ; car un enfant qui nait a le droit d’être heureux.
Deux égoïsmes sont à éviter pour un équilibre démographique :
a. L’égoïsme de ne pas vouloir d’enfants, dans les pays développés surtout, certains
refusent des enfants pour garder leur soi-disant liberté, se détendre, voyager
librement, alors que le développement plus harmonieux et épanoui d’un couple
passe par une vie de famille.
b. L’égoïsme de créer des enfants sans réfléchir, car l’homme n’est pas capable de
maîtriser ses instincts sexuels, et que pour un peu de plaisir sexuel il met au
monde des enfants. Il est souhaitable que mari et femme puissent décider
consciemment et librement quand et combien d’enfants ils désirent, et surtout
recourir à l’abstinence sexuelle pendant la phase féconde du cycle de la femme
pour un « planning familial naturel ».
2. FACTEURS SOCIO-POLITIQUES
A. SANTE
La bonne santé d’un peuple est un facteur de développement évident, contrairement à
la maladie qui est une cause de sous-développement. Les agents de développement
doivent encourager la création d’un service de santé approprié : médecine préventive,
éducation à l’hygiène, construction des dispensaires et des hôpitaux, formation d’un
personnel compétent de médecins et d’infirmiers. On remarque une insuffisance des
médecins dans les pays pauvres. Ex : 20 médecins en Nigeria, 8 en RD Congo, 4 au
Burkina-Faso par 100 000 habitants.
B. ALIMENTATION
Un bon régime alimentaire doit être diversifié et équilibré. Dans les pays développés
les fruits, les légumes et les produits laitiers sont de plus en plus préférés, car riches
en protéines et en vitamines. Dans les pays pauvres, dits sous-développés, les gens
souffrent de la malnutrition qui est surtout qualitative, et de la sous-alimentation
99
4. FACTEURS CULTURELS
Dès que le développement économique assure à l’homme le minimum vital et le bien-être
matériel est atteint, s’éveillent dans son cœur d’autres aspirations, car l’homme ne vit pas
10
01
seulement du pain.
La richesse d’un peuple s’exprime dans sa pensée, sa poésie, sa littérature, ses
chansons, sa musique, ses denses et ses rites : son « art », stimuler la « culture » c’est
donner une qualité à la vie : aider l’homme à se découvrir en profondeur, à s’exprimer, à
créer la beauté, …
Le sport crée aussi des liens de fraternité quand les compétitions se déroulent dans un
esprit de vrai « sportivité ».