Support de Cours Electricité Po1 Prépa1

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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
Ministère de l’enseignement supérieur Ministry of higher education

Institut Supérieur de Management et de l’Entrepreneuriat (IME)

Département de Génie Electrique (GE)

Support de cours d’Electricité Générale


Cycle et Niveau : PO1 & Prépa1

Préparé par M. Romain Platinie KUEDA


Année académique : 2023/2024
Support de cours d’Electricité générale

Objectifs du cours :
Au terme du cours, l’étudiant doit être capable de :
 Décrire quelques procédés de production d’électricité ;
 Faire la différence en courant continu et courant alternatif ;
 Décrire l’électrostatique et la magnétostatique puis faire la nuance entre ces deux
concepts ;
 Énoncer et Appliquer les lois et théorèmes d’analyse des circuits électriques ;

Introduction générale
Comme le feu du temps des hommes préhistoriques, l’électricité aujourd’hui est devenue une
entité incontournable ou indispensable dans la vie de l’homme car pour se soigner, se vêtir, se
nourrir, communiquer et bien d’autre ce dernier a besoin de l’électricité.

L’électricité est définie par le déplacement des électrons dans un conducteur. Un


conducteur étant un matériau permettant la circulation du courant électrique.

On peut produire de l’électricité de diverses façons :

• Par friction : en frottant un objet sur un autre. (Électricité statique) Une latte en plastique
frottée sur du tissu attire des petits bouts de papier ; Le déplacement d’une voiture dans
l’air sec... ; Le frottement d’un pull sur la peau... ; Le déplacement des nuages dans
l’atmosphère ... (orage)
• Par lumière : (courant continu) Transformation de l’énergie du soleil en électricité.
Calculatrice, montre, panneau solaire…
• Par action chimique : en plongeant deux matières différentes dans un mélange
acide. (Courant continu) Piles et batteries.
• Par magnétisme : en faisant tourner une bobine de fil de cuivre dans un aimant (courant
continu et courant alternatif) : La dynamo sur le vélo (Courant continu) ; L’alternateur dans
la voiture ou dans la centrale électrique. (Courant alternatif)
• Par pression : (courant continu) Tourne disque, piézo-électrique (allume gaz)
L’électricité que nous recevons dans les habitations, les usines, les écoles, ... est produite
dans les centrales électriques.

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Les centrales électriques sont des usines qui produisent de l'énergie électrique à partir
d'autres énergies.
Un signal électrique (tension ou courant) peut être continu (si l’amplitude est constante
sur un intervalle de temps donné) ou variable (si l’amplitude varie continûment en fonction
du temps). Dans certains cas, le signal varie suivant des lois mathématiques simples (signal
sinusoïdal par exemple).

Entre 1785 et 1791, le physicien français Charles Coulomb établit les lois quantitatives
d'attractions électrostatiques et magnétiques. Il invente la balance à torsion, qui permet de
mesurer avec précision les forces exercées par les charges électriques et magnétiques. Grâce à
sa balance, il formule la loi d'attraction et de répulsion des charges électriques.

Sur ce principe, Volta construit la première pile en 1800. Pour cela, il empile des disques
de cuivre et de zinc en alternance. Chaque paire est séparée de sa voisine par un tissu imbibé
d'eau salée. Grâce à cet assemblage, il obtient un courant électrique continu. Puis Peter Barlow,
mathématicien et physicien britannique, construit le premier moteur électrique (roue de
Barlow, 1822). Mais il faudra attendre encore un peu avant que l'électricité n'arrive dans les
foyers.

C'est ainsi l'américain Thomas Edison qui s'en charge avec la mise au point en 1879
d'une ampoule « sûre et bon marché » et construit la première centrale électrique à Manhattan
(une turbine au charbon faisant tourner un alternateur), puis à Paris (« Ville lumière »),
Londres et Berlin. Grâce à ces deux inventions majeures, Edison est ainsi considéré par
beaucoup comme "l'inventeur" de l'électricité, bien qu'il serait en réalité plus approprié de
citer Volta.

Peu après, le courant remplace la vapeur pour faire tourner des machines plus
sophistiquées dans les usines. C'est la seconde révolution industrielle qui commence, avec
entre autres déclinaisons les moteurs électriques modernes et les piles électriques.

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Chapitre 1 : Electrostatique
L’électrostatique est une partie de la physique, plus précisément de l’électricité, qui
s’intéresse au comportement des charges électriques permanentes (invariantes dans le
temps) et immobiles (statiques) ainsi qu’aux forces produites par leurs interactions,
observables par l’homme dans son environnement.

I. Phénomène d’électrisation
1. Introduction
Le phénomène d’électrisation a été découvert par le mathématicien grec Thales de Milet (624-
547 avant Jésus-Christ) lorsqu’il observa l’attraction de brindilles de paille par de l’ambre jaune.
Le terme électrisation signifie charger d’électricité (ou de charge électrique) un objet. Ou
encore c’est le transfert des électrons d’un corps à un autre.

2. Modes d’électrisation
Tous les corps s'électrisent, on dispose de plusieurs moyens pour le faire :

a. Par frottement
Si l’on frotte une baguette (ambre, verre, ébonite, matière plastique…) contre un chiffon
quelconque (peau de chat, tissu de laine, drap…) on observe que la baguette est capable
d’attirer de fins objets (chevaux, duvet, confettis) ;

Elle s’explique par l’arrachement mécanique des électrons de l’un des corps neutres frottés
et par leur transfert sur l’autre. Le sens du transfert dépend de l’affinité électronique relative
des deux corps.

b. Par contact
En mettant en contact un corps préalablement électrisé avec un autre neutre, ce dernier va
attirer à son tour des objets légers ;

c. Par influence

Approchons une tige en verre électrisée de la boule B initialement neutre, sans la toucher.
Nous constatons que la boule est attirée par la tige, comme l’illustre la figure. La boule a été
électrisée par influence. Lorsqu’on éloigne la tige électrisée, le pendule reprend sa position
initiale.

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Figure 1 : Electrisation par influence

3. Types d’électrisation
Si on frotte vigoureusement deux règles en plastique avec un chiffon, celles-ci se repoussent.
On peut le constater en en suspendant une à un fil par son milieu, ce qui lui permet de tourner
librement.

L’extrémité de l’autre règle est approchée de la règle mobile en le tenant à la main. De même
lorsqu’on approche deux tiges de verre frottées de la même manière, elles se repoussent aussi.
Par contre lorsqu’on approche celle de verre de celle en plastique ou réciproquement, elles
s’attirent.
On est amené à admettre l'existence de deux sortes d’électricité :
• L’électricité positive
• L’électricité négative.
Par ailleurs, un corps non électrisé est dit neutre, (Les charges électriques de même
signe se repoussent, celles de signe contraire s’attirent). A l’heure actuelle, on explique
aisément l’apparition d’une charge électrique sur un objet frotté en faisant appel à la structure
atomique de la matière.
II. Constitution de la matière

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La vision moderne de la matière décrit celle-ci comme étant constituée d’atomes. Ceux-ci sont
eux-mêmes constitués d’un noyau (découvert en 1911 par Rutherford) autour duquel « gravite
» une sorte de nuage composé d’électrons et portant l’essentiel de la masse. Ces électrons se
repoussent les uns les autres mais restent confinés autour du noyau car celui-ci possède une
charge électrique positive qui les attire. On attribue cette charge positive à des particules
appelées protons. Cependant, le noyau atomique ne pourrait rester stable s’il n’était composé
que de protons : ceux-ci ont en effet tendance à se repousser mutuellement. Il existe donc une
autre sorte de particules, les neutrons (découverts en 1932 par Chadwick) portant une charge
électrique nulle. Les particules constituant le noyau atomique sont appelées les nucléons. Donc
les atomes sont constitués de particules chargées, à savoir :
• Les électrons (e-) responsables de la conduction électrique dans les métaux
Charge : qe = -e = -1,6×10-19 C
Masse : me =9,1×10-31 kg
• Les protons (H+)
Charge : qp = e = 1,6×10-19 C
Masse : mp =1,67×10-24 kg

Figure 2 : Constitution de la matière

Il est admis qu'un atome neutre comprend :

• Un noyau constitué de Z protons (de charge +e) et de N neutrons (neutre


électriquement et de même masse que les protons).

• Z électrons : particule de charge (-e) et dont la masse est 1836 fois plus faible que celle
des nucléons, ils gravitent autour du noyau.

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Ainsi le nombre de charges positives du noyau (protons) est égal au nombre de charges
négatives (électrons). C’est pourquoi on dit que l’atome est électriquement neutre.

III. Conversion de charge

Lorsqu’on électrise la règle en plastique ou la tige en verre, il n’y a pas création de charges
électriques. Seulement un certain nombre d’électrons passent du chiffon à la règle ou de la tige
au chiffon. Il y a transfert de charges d’un objet à l’autre : si un objet acquiert une charge + Q,
l’autre acquiert une charge – Q. La somme des charges des deux objets reste nulle.
Il s’agit d’un exemple de la loi de conservation de la charge électrique d’après laquelle :
La quantité nette de charge électrique produite au cours de n’importe quelle transformation
est nulle.
Cette loi peut aussi s’exprimer sous la forme : La charge électrique totale d’un système
isolé reste constante.

IV. Conducteurs et Isolants

Tout phénomène électrostatique est donc dû à la présence de charges électriques. Une charge
électrique n’existe pas indépendamment d’un support matériel, même la charge élémentaire
est portée par un électron qui est une particule matérielle. L’expérience a toujours montré
l’existence de deux catégories principales de matériaux, les conducteurs et les isolants.

a. Conducteur
Dans un conducteur ou les électrons sont quasiment en état libre, l’arrivée d’un ou plusieurs
électrons mène à une répartition de ces derniers sur toute la surface du conducteur pour que
l’électrisation apparaisse sur tout le conducteur.

b. Isolant

Dans un isolant (diélectrique) parfait, les électrons sont fortement liés aux noyaux des atomes.
Lorsqu’un ou plusieurs électrons arrivent sur un isolant, ils se conservent localement et
l’électrisation se voie seulement au point ou les électrons sont ajoutés.

D’autre matériaux se trouvent dans une situation intermédiaire, on peut les qualifier à
la fois de mauvais isolants et de mauvaise conducteurs : ce sont les semi-conducteurs.

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V. Loi de Coulomb
1. Expérience

Considérons deux pendules électriques P1 et P2, comme l’indique la figure ci-contre.

Les forces auxquelles sont soumis les deux pendules sont liées par la relation ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗2 = 0 Si on
𝐹1 + 𝐹
désigne par q1 et q2 les charges électriques portées par P1 et P2, on dira que

• Lorsque q1 et q2 sont de même signe il y a répulsion ;


• Lorsque q1 et q2 sont de signe contraire il y a attraction.
2. Enoncé de la loi de Coulomb

Lorsqu’on met en présence dans le vide deux charges électriques ponctuelles q1 et q2 séparé par

une distance r, elles sont soumises à des forces ⃗⃗⃗


𝐹1 et ⃗⃗⃗
𝐹2 .
Les deux forces sont caractérisées par :
• La direction : droite joignant les deux charges ;
• Le sens : les deux charges sont attractives si q1 et q2 ont même signe, et répulsive si q1
et q2 sont de signe contraire ;
𝐾|𝑞1||𝑞2|
• L’intensité : F1 = F2 = ; avec K une constante qui caractérise le vide. Sa valeur
𝑟2
1
est K = = 9x109 S.I et 𝜀0 = 8,8542 × 10-12 S.I
4𝜋𝜀0

La permittivité électrique du vide 𝜀0 , la permittivité est une grandeur qui est liée à la réaction

d’un milieu face à une interaction électrostatique, l’intensité de la force dépend de la nature
du milieu, vide, air, eau,..).

Cette loi traduit l’interaction entre les deux objets P1 et P2, cette loi est considérée comme
un axiome fondamental de l’électrostatique. On peut en tirer désormais une définition du

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Coulomb : C'est la charge d'un point électrisé qui, placé à un mètre d’une charge identique,
subit de sa part une force de 9 ×109 N.

Note : L’unité S.I (système international pour exprimer la charge électrique est le Coulomb
symbole C). C'est la quantité d'électricité traversant une section d'un conducteur parcouru par
un courant d'intensité de 1 ampère pendant 1 seconde (1 C = 1 A·s).

3. Résultante de deux forces

Considérons un point M et deux forces ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗2 agissant au point M. La résultante des deux
𝐹1 et 𝐹

forces au point M sera : ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐹𝑀 = ⃗⃗⃗
𝐹1 + ⃗⃗⃗
𝐹2 ➔ 𝐹𝑀2 = 𝐹12 + 𝐹22 ➔ FM = √𝐹12 + 𝐹22 + 2𝐹1 𝐹2 𝑐𝑜𝑠𝜃 où 𝜃 est

l’angle entre ⃗⃗⃗


𝐹1 et ⃗⃗⃗
𝐹2 .

Figure 3 : Résultante de deux forces

VI. Champ électrique


1. Définition
On appelle champ électrique toute région de l’espace où une charge électrique est soumise à
des forces électriques. Toute charge électrique ponctuelle q0, placée en un point d’un champ

électrique, est soumise à une force électrostatique ⃗⃗⃗⃗


F0

2. Caractéristique du vecteur champ électrique

En chaque point M de l’espace où règne un champ électrique, celui-ci est caractérisé par :

• L’Origine : le point M ;

• La Direction : celui de la force ⃗⃗⃗⃗


F0 ;

• Le Sens : Celui de ⃗⃗⃗⃗


E0 si q0 > 0 et le sens contraire a ⃗⃗⃗⃗
F0 si q0 < 0 ;

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𝐹0
• Module : E = ; Avec F en Newton (N), q en coulomb (C), et E en Volt par mètre
|𝑞0|

(V/m).
3. Lignes de champ
⃗ lui soit
Une ligne de champ est une courbe telle qu’en chacun de ses points, le vecteur E
tangent.

Propriétés :

• Le champ de chaque ligne de champ est celui de ⃗E;


• En un point d’un champ il ne peut passer qu’une seule ligne de champ.
4. Champ uniforme
On appelle champ uniforme un champ ou toutes les lignes de champ sont des droites parallèles.

5. Champ crée par deux charges ponctuelles

Considérons deux charges ponctuelles q1 et q2 placées aux points A et B, tel que AB = r


Supposons q1 > 0 :

• ⃗ est dirigé de A vers B.


Si q2 > 0, alors q2 repousse q1. Dans ce cas E

• Si q 2 < 0, alors q 2 attire q1 Dans ce cas 𝐸⃗ est dirigé de 𝐵 vers 𝐴.

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1 |𝑞| 1
Le module du vecteur ⃗E est donné par : E = 2
, avec 𝜀0 = 8,84 × 10−12 , est appelle
𝜀0 4𝜋𝑟 𝜀0

coefficient de proportionnalité.
1 |𝑞|
Si on pose K = 4𝜋𝜀 = 9 × 109 ; On aura E = K 𝑟 2 ; r en mètre (m), q en coulomb (C) et E en
0

|𝑞|
Volt par mètre (V/m), Si on introduit le vecteur u porté par le champ 𝐸⃗ , on aura : 𝐸 = 𝐾 𝑟 2 u

⃗ sera positif si u
u ⃗ ont même sens, et négatif si u
⃗ et E ⃗ ont des sens opposes.
⃗ et E

6. Résultante de deux champs en un point

Considérons un point M et deux champs ⃗⃗⃗⃗


𝐸1 et ⃗⃗⃗⃗
𝐸2 créés au point M. La résultante des deux

champs au point M sera : ⃗⃗⃗⃗⃗


E𝑀 = ⃗⃗⃗⃗
E1 + ⃗⃗⃗⃗ 2
E2 ⇒ 𝐸𝑀 = 𝐸12 + 𝐸22 EM = √𝐸12 + 𝐸22 + 2𝐸1 𝐸2 cos 𝜃

où 𝜃 est l'angle entre ⃗⃗⃗⃗


E1 et ⃗⃗⃗⃗
E2 .

Figure 4 : résultante de deux champs

7. Interactions entre deux charges ponctuelles


Soient deux charges ponctuelles q1 et q2 placées respectivement aux point A et B, distant de r.
|𝑞1 ||𝑞2 |
On a 𝐅𝐀/𝐁 = 𝐅𝐁/𝐀 = K
𝑟2

Les charges q1 et q2 exercent entre elle des forces mutuelles. Ces forces sont caractérisées par

• Direction : Droite AB ;
• Sens : Elles sont répulsives si q1 et q2 sont de même signe, et attractive si q1 et q2 sont
de signe contraire ;

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|𝑞1 ||𝑞2 |
• Norme ou module : 𝐅𝐀/𝐁 = 𝐅𝐁/𝐀 = K
𝑟2

VII. Différence de potentiel


1. Travail des forces électrostatiques dans un champ uniforme
Considérons une charge positive placée dans un champ uniforme constitué par deux plateaux
métallique A et B portant des charges de signes contraire. La charge q est soumise à une force
⃗F = 𝑞. ⃗E. Elle se déplace dans le champ sous l’action de cette force.

Le travail effectué par la charge q au cours d'un déplacement est donné par :
WAB = Fd = |𝑞|Ed = |𝑞|(VA − VB );

Avec E en volt par mètre (V/m), VA et VB en volt (V), d en mètre (m), W en joule (𝑗)
La grandeur VA − VB = Ed est appelée différence de potentiel entre les point A et B. On note
ddp.
2. Définition de la ddp ou du Volt
Le volt est la différence de potentiel existant entre deux point d'un champ électrique pelle
qu'une charge de un coulomb allant d'un point a un autre, le travail accompli par la force
électrique agissant soit d'un joule. WAB = q(VA − VB ). Ainsi q = 1C et et VA − VB = 1 V, soit
WAB = 1j.

3. Relation entre champ et ddp

𝑉𝐴 −𝑉𝐵
VA − VB = Ed. soit E = 𝑑

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Chapitre 2 : Courant électrique


I. Généralités
L'électricité est un phénomène invisible (circulation d'électrons), il ne peut être mis en
évidence que par ses effets (chaleur, lumière, force etc.…). Les grandeurs physiques qui
caractérisent l'électricité sont : L'intensité du courant (I) et La différence de potentiel (U).

Le courant électrique est un déplacement ordonné d’électrons dans un circuit fermé.


L’électron est donc l’agent de mobilité du courant électrique. Pour rendre mobile, il suffit :

• De l’arracher un atome et lui appliquer une certaine énergie ;


• De lui offrir un chemin de passage qui est le conducteur.
1. Le générateur
C’est un appareil électrique qui fournit le courant électrique (pile, accumulateurs, dynamo,
panneaux solaires...). Il comporte deux bornes qu’on appelle pôles. Ainsi le générateur
comporte deux pôles : un pôle positif et un pôle négatif.

Figure 5 : Symbole d’un générateur

2. Nature du courant électrique


Considérons un élément d'accumulateur, assimilable a une batterie. Lorsqu'on relie ses
bornes A et B par un fil métallique, on constate que la surface du fil se recouvre de charges
électriques superficielles. Cela crée ainsi un champ électrostatique

E ≠ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 0, à l'intérieur du fil.
On note ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
EAB = V ⃗⃗⃗⃗A − ⃗⃗⃗⃗
VB

• Si 𝑉𝐴 > 𝑉𝐵 , alors 𝐸⃗ est dirigé de 𝐴 vers 𝐵.

• 𝑆𝑖𝑉𝐴 < 𝑉𝐵 , alors 𝐸⃗ est dirigé de 𝐵 vers 𝐴.


𝑉𝐴 −𝑉𝐵
• Si le fil présente une longueur 1 , alors on aura E = . Ainsi les électrons
𝑙

subissent un mouvement d'ensemble de A vers B, et le courant électrique se déplace


en sens inverse, c'est-à-dire de B vers A.

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3. Sens conventionnel du courant électrique

On parle pour le courant de sens du conventionnel car à l’origine celui-ci a été fixé par une
convention (c’est à dire une décision qui fait office de règle).
Sens conventionnel du courant : A l’extérieur d’un générateur le courant électrique circule
de la borne positive vers la borne négative.

Figure 6 : Sens conventionnel du courant électrique

II. Intensité du courant électrique


1. Définition
La quantité d’électricité transportée par des porteurs mobiles durant une seconde à travers
une section de conducteur est donné par Q = I t

Q est la quantité d’électricité en coulomb ; t le temps en seconde ; I est l’intensité du courant


en ampère.
On peut définir l’ampère comme l’intensité du courant qui correspond à une quantité
d’électricité de 1C, transporte dans un circuit pendant une durée de 1S.

2. Mesure de l’intensité du courant électrique


Pour mesurer l’intensité du courant électrique, on utilise un ampèremètre. L’ampèremètre
doit être monte en série dans le circuit dont on veut connaitre le courant.

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III. Effets du courant électrique


En traversant un conducteur, le courant crée un certain nombre de phénomène physique
et chimique. Ce sont les effets du courant électrique.

Un effet c’est ce que l’on ressent lorsque le courant électrique traverse un élément
du circuit. Lorsqu’il y a circulation du courant électrique le long d’un circuit fermé, on peut
percevoir quatre effets :

• L’effet thermique ou calorifique ;


• L’effet magnétique ;
• L’effet mécanique ;
• L’effet chimique.
1. L’effet thermique ou calorifique
L’effet thermique ou encore l’effet calorifique du courant électrique est le dégagement de
chaleur qui résulte de la circulation du courant électrique à travers un circuit fermé.

Exemple : Une ampoule à incandescence chauffe lorsqu’elle est allumée ; Un fer à repasser
chauffe lorsqu’il est branché.

2. L’effet magnétique
Lorsqu’un conducteur est traversé par un courant électrique, ce dernier crée dans son
voisinage un champ magnétique. L’intensité de ce champ magnétique varie en fonction de
l’intensité du courant qui traverse le conducteur.

3. L’effet mécanique
L’effet mécanique est le fait que l’énergie électrique peut être transformée en énergie
mécanique par certain récepteur tel que les moteurs électriques.
Exemple : Moulin à écraser, ventilateur.
4. L’effet chimique
L’énergie chimique peut être transformée en énergie électrique. C’est le cas des batteries,
qui sont capables de produire le courant électrique par électrolyse de certaines substances
chimiques.

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IV. Dangers du courant électrique


Le corps humain n’est pas un excellent conducteur mais, dans certains cas, un courant
électrique peut le traverser. On distingue deux types d’accidents : l’électrisation et
l’électrocution.

Une personne est électrisée si elle est traversée par un courant électrique. Cela peut
entraîner de graves brûlures, la tétanisation des muscles et des contractions rapides et
irrégulières du cœur.

Il y a électrocution lorsque le courant entraîne la mort.

Les effets du courant électrique dépendent de divers facteurs : état de santé, âge, durée de
l’électrisation, conditions d’humidité et surtout de la valeur de la tension électrique (tension
de sécurité = 24V).

Quelques consignes de sécurité :

• Ne pas toucher une borne de prise, que ce soit à mains nues ou à l’aide d’un objet
métallique ;
• Ne pas utiliser d’appareil électrique dans un environnement humide (salle de bains) ;
• Ne pas bricoler un appareil sans l’avoir d’abord débranché.

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Chapitre 3 : Courant continu (Régime continu)


I. Définition et symbole
1. Définition
Le courant continu ou CC (DC pour Direct Current) est un courant électrique dont
l’intensité est indépendante du temps ; ou encore c’est un courant électrique qui circule
continuellement dans le même sens (unidirectionnel).

2. Symbole
Ce symbole se trouve sur de nombreux appareils électroniques qui nécessitent ou produisent
du courant continu.

Figure 7 : Symbole courant continu

II. Production et utilisation du courant continu

1. Production du courant continu


Les courants continus sont délivrés ou produites par

• Les piles/les batteries d’accumulateurs : transforme l’énergie chimique en énergie


électrique ;
• Les panneaux solaires : transforme l'énergie solaire en énergie électrique ;
• Les génératrices à CC (Dynamo) : transforme l'énergie mécanique en énergie
électrique…

2. Utilisation du courant continu


Bien que l’utilisation du courant alternatif en ait réduit la plupart des usages, le courant
continu est employé dans les équipements électroniques en basse tension (lampes de poche,

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les batteries de téléphones) mais aussi dans le transport de l’énergie électrique à très haute
tension.

III. Dipôles fondamentaux fonctionnant sous courant continu

1. Dipôle passif : le résistor


a. Définition

On appelle résistor ou dipôle ohmique un dipôle qui transforme une partie de l’énergie
électrique reçue en énergie calorifique, c'est-à-dire en chaleur.

Un résistor c’est un composant qui s’oppose au passage du courant électrique. La


résistance est généralement désignée par la lettre R, on mesure sa valeur à l’aide d’un
ohmmètre et elle s’exprime en ohm (Ω).

Figure 8 : Symbole du résistor

b. Classification des résistors


On distingue trois grandes familles de résistors suivant leur fonctionnement :

• Les résistors linéaires

Un résistor est dit linéaire lorsque la valeur de sa résistance ne varie pas quelque soit le
comportement des autres éléments du circuit (variation du courant, de la tension, de la température,
de la lumière…). Exemple : Résistance a couche de carbone, Résistance métallique.

• Les résistors non linéaires

Ce sont des résistors dont la résistance peut varier sous des effets physiques tels que : la température,
la tension électrique, la lumière, le champ magnétique, la pression mécanique…

Exemple :
▪ Les thermistances : Leur résistance varie en fonction de la température ;
▪ Les varistances : Leur résistance varie en fonction de la tension ;
▪ Les photorésistances : Leur résistance varie en fonction de la lumière.
• Les résistors réglables
Ce sont des résistors dont la résistance peut être variée a volante et de façon manuelle. Ils permettent
de modifier l’intensité du courant dans un circuit.

Exemple : Les résistances ajustables ; Les potentiomètres ; Les rhéostats.

c. Caractéristique d’un résistor

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• Loi d’ohm aux bornes d’un résistor


Soit un résistor de résistance R, parcouru par un courant I et soumit à une ddp U = VA – VB. La loi
d’Ohm aux bornes du dipôle est U = RI avec U en volt(V), R en Ohm(Ω) et I en ampère(A).

• Résistance d’un conducteur cylindrique et homogène

Considérons un conducteur électrique de longueur l, de section S et de résistivité ρ, sa


résistance est donnée par : R = ρl/S
R en ohm(Ω) ; l en mètre(m) ; S en mètre carré (m2) et ρ en ohm mètre (Ωm)

d. Groupement des résistors


Dans un circuit électrique, les résistances peuvent être montées en série, en parallèle ou en
montage mixte.

• Association série des résistors


Deux ou plusieurs éléments sont montés en série lorsqu’ils sont traversés par le même
courant mais les tensions à leurs bornes s’additionnent.

Figure 9 : Groupement des résistors en série

La tension totale aux bornes du groupement est égale à la somme des tensions élémentaires
: UAB = U1 + U2 + U3
Le courant I est commun à tous les résistors. La résistance totale ou équivalente du
groupement est égale à la somme des résistances individuelles.
𝐑𝐞𝐪 = 𝐑𝟏 + 𝐑𝟐 + 𝐑𝟑

Pour n résistances montées en série, 𝐑𝐞𝐪 = 𝐑𝟏 + 𝐑𝟐 +…+ 𝐑n

• Association des résistors en parallèle

Deux ou plusieurs résistances sont montées en parallèle lorsqu’elles sont soumises à la


même tension.

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Figure 10 : Groupement des résistors en parallèle

La tension UAB appliquée au groupement est la même aux bornes de chaque résistor :
UAB = U1= U2=U3
La résistance équivalente du groupement est donnée par la relation suivante :
1 1 1 1
= + +
Req R1 R2 R3

2. Dipôle actif : le générateur


a. Définition
Un générateur est un élément du circuit qui maintient entre ces bornes une différence de
potentiel lorsqu’il n’est alimenté par aucune autre source externe.
b. Loi d’ohm aux bornes d’un générateur

Appliquer la deuxième loi de Kirchhoff et donner l’expression de U

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Chapitre 4 : Lois et théorèmes fondamentaux d’analyse des circuits électriques


I. Transposition des sources
1. Définition
Toute source de tension en série avec une résistance peut être remplacée par une source de
courant en parallèle avec une résistance.

Toute source de courant en parallèle avec une résistance peut être remplacée par une
source de tension en série avec une résistance.

Figure 11 : Transposition d’une source

2. Application

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II. Lois d’analyse des circuits


1. Loi d’Ohm
Enoncé : La différence de potentiel entre les bornes d’un résistor est égale au produit de la
résistance de ce résistor par l’intensité su courant qui le traverse.

UAB = RI
UAB : tension ou DDP en volt (V) ; R : Résistance en ohm (Ω) ; I : Courant en ampère (A)

2. Lois de Kirchhoff
a. Loi de nœuds
Enoncé : La somme des courants arrivant en un nœud, est égale à la somme des courants qui
en repartent.

𝐈𝟏 + 𝐈𝟐 + 𝐈𝟑 + 𝐈𝟕 = 𝐈𝟒 + 𝐈𝟓 + 𝐈𝟔 + 𝐈𝟖

b. Loi des mailles


Enoncé : Pour un sens de parcours donné, la somme algébrique des tensions le long d’un
parcourt d’un circuit ferme est nulle
Chaque tension sera précédée :
• Du signe (+) si elle est orientée dans le sens du parcours ;
• Du signe (-) si elle est orientée dans le sens contraire du parcours ;
Exemple :
Soit le circuit suivant :

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L’application de la loi des mailles au circuit nous donne :


E1 – R1I – R2I – E2 = 0 soit E1 – E2 = (R1 + R2)I

3. Loi du pont diviseur de tension


Cette règle permet de déterminer la tension dans un circuit série, sans déterminer au préalable
l’intensité du courant passant dans le circuit. Soit le circuit ci-dessous :

Donner les expressions des tensions U1 ; U2 et U3.


𝐑1 ⋅𝐔 𝐑2 ⋅𝐔 𝐑3 ⋅𝐔 𝐔
𝐔1 = ; 𝐔2 = ; 𝐔3 = ; 𝐈=
𝐑1 +𝐑2 +𝐑3 𝐑1 +𝐑2 +𝐑3 𝐑1 +𝐑2 +𝐑3 𝐑1 +𝐑2 +𝐑3

4. Loi du pont diviseur de courant


Cette règle permet de déterminer l’intensité du courant passant dans les éléments en parallèles,
sans déterminer au préalable la tension présente aux bornes de ces éléments. Soit le circuit ci-
dessous.

Exprimer I1; I2; I3 et I4 en fonction de R1; R2; R3 et R4.

𝐑3 ⋅𝐈𝟏 𝐑4 ⋅𝐈𝟏
𝐈4 = ; 𝐈3 = …
𝐑4 +𝐑3 𝐑4 +𝐑3

III. Théorème d’analyse des circuits


1. Théorème de Thévenin
a. Enoncé
« Tout réseau linéaire à deux bornes peut être remplacé par un générateur de Thévenin,
constitué d’une source de tension (Eth) en série avec une résistance (Rth) ».

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b. Principe
Pour résoudre un problème dans un circuit par le théorème de Thévenin, on procède comme
suit :

• On déconnecte du réseau la branche ou on veut calculer le courant ou la tension ;


• On repère les deux bornes du réseau résiduel ;
• On calcul Rth, la résistance de Thévenin : Pour cela, on met en court-circuit toutes les
sources de tension et on ouvre toutes les sources de courant. On calcule ensuite la
résistance équivalente du circuit vue des bornes repérées ;
• On calcul la tension de Thévenin (Eth) : Pour cela, on restitue au réseau toutes ces
sources de tension et de courant. On détermine ensuite la tension en circuit ouvert au
bornes repérées ;
• On place la source de tension Eth en série avec la résistance Rth et on raccorde aux
bornes de ce dernier la branche qui avait été retirée.

Exemple : Trouver le courant I dans le circuit suivant :

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2. Théorème de Norton
a. Enoncé
« En courant continu, tout réseau linéaire à deux bornes peut se remplacée par un générateur
de Norton, d’une source de courant avec une résistance ».

b. Principe
Pour résoudre un problème dans un circuit par le théorème de Norton, on doit suivre les étapes
suivantes :

• On déconnecte du réseau la branche ou on veut calculer le courant ou la tension ;


• On repère les deux bornes du réseau résiduel ;
• On calcule RN, la résistance de Norton, comme celle de Thévenin ;
• On calcule le courant de Norton (IN) : Pour cela, on restitue au réseau toutes ces sources
de tension et de courant. On détermine ensuite le courant de court-circuit aux bornes
repérées ;

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• On place la résistance RN en parallèle avec la source de courant IN et on raccorde aux


bornes du circuit la branche qui avait été déconnectée.

Remarque : Les générateurs de Norton et de Thévenin peuvent se déduire l’un de l’autre par la
technique de transposition de source.

Exemple : Trouver le courant I dans le circuit suivant :

3. Théorème de Millmann
a. Définition
Le théorème de Millmann permet de remplacer un nombre quelconque de sources en parallèle
par une seule.
b. Principe

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Son application se fait en trois étapes :


• Transposer toutes les sources de tension en source de courant ;
• Combiner les sources de courant en parallèle ;
• Transposer cette source de courant en une source de tension.

Exemple :

Remarque : On peut aussi trouver ce résultat par une méthode directe

4. Théorème de superposition
a. Énonce
Soit un réseau comportant plusieurs sources de tension et/ou courant, « Le courant qui traverse
un élément du circuit est égale à la somme algébrique des courants crée séparément par chaque
source. Il en est de même pour les tensions aux bornes de chaque élément du réseau ».

b. Application

Pour appliquer le théorème de superposition, on procède comme suit :

• On choisit arbitrairement une source (courant ou tension) ;

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• On met en court-circuit toutes les autres sources de tension et on ouvre toutes les autres
sources de courant ;
• On analyse le circuit pour trouver le courant ou la tension cherchée ;
• On choisit la deuxième source et ainsi de suite.

5. Théorème de transfert maximal de puissance


a. Enoncé

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Dans un circuit linéaire on dit qu’il y a transfert maximal de puissance dans une charge si et
seulement si la résistance de cette charge est égale à la résistance de Thévenin, vue des bornes
de la charge.

b. Valeur de la puissance maximale transmise à la charge

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Chapitre 5 : Magnétostatique
Introduction
Dans les chapitres précédents, nous avons traité des champs électriques. Nous avons vu
qu’une particule chargée crée un champ électrique dans l’espace qui l’entoure. La charge
étant immobile, nous avons parlé ″d’électrostatique″.
Dans le présent chapitre, nous verrons qu’une particule chargée en mouvement crée
un champ magnétique. On parlera donc ″d’électromagnétisme″.

Figure 12 : Schémas représentant la différence entre champ électrique et champ magnétique

I. Différence entre électrostatique et magnétostatique

1. Point de ressemblance

Rappelons que les lignes de champ électrique sont dirigées du potentiel le plus élevé (+) vers
le potentiel le moins élevé (-). Précisons aussi que les lignes de champ magnétique vont du
pôle Nord vers le pôle Sud à l’extérieur du barreau aimanté, mais du Sud vers le Nord à
l’intérieur. De plus, ces lignes de champs forment des boucles fermées, ce qui n’est pas
nécessairement le cas pour les lignes de champ électrique.

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Figure 13 : Schéma représentant la configuration des lignes de champ magnétique d’un


barreau aimanté.

• La configuration des lignes de champ est analogue ;


• Présence de 2 bornes ( + ou - ) ou de 2 pôles ( N (nord) ou S (sud) )

2. Point de différence

• On peut isoler une charge électrique ( + ou -), mais pas un pôle magnétique. Ils se
présentent toujours par paires ;
• Le champ magnétique est toujours perpendiculaire au champ électrique.
• Une charge électrique immobile dans un champ magnétique n’est pas influencée par
ce dernier, alors que dans un champ électrique, elle est influencée. La charge se
déplacera selon les lignes de champ électrique.

Figure 14 : Lorsqu’un aimant est cassé en deux, nous n’obtenons pas deux pôles séparés,
mais bien un aimant plus petit comportant toujours un pôle Nord et un pôle Sud.

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Si on se rappelle que la loi de Coulomb permet de calculer la force électrique agissant sur
une particule chargée, on se rend compte que cette force ne dépend pas de la vitesse de la
particule, mais uniquement de la charge de chacune des particules en présence ( Fé = k | q1
q2 | / r2 )

Pour ce qui est de la force magnétique crée sur une particule chargée qui se trouve
sous l’influence d’un champ magnétique, nous verrons un peu plus loin dans ce chapitre,
qu’elle dépend de la charge (q) de la particule, de sa vitesse (v) et du champ magnétique (B)
(FB = q v x B ).

II. Les aimants

1. Définition

Les aimants sont des matériaux possédant des propriétés magnétiques. Ils sont de différents
types (permanent ou non permanent), de différentes formes (circulaire, fer à cheval,
barreau, etc…), de différentes grosseurs (petit ou gros) et de différentes puissances (faible
ou élevée).

2. Lignes de champs crée par un aimant

Ce sont des courbes orientées qui traduisent les caractéristiques d'un champ vectoriel dans
une zone de l'espace. Elles permettent de déterminer la direction et l'orientation du champ,
elles reflètent aussi son intensité.
Et ses lignes de champs sont orientées du pôle nord(N) vers le pôle (S) de l'aimant
comme l'indique la figure ci-dessous :

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3. Pôles d’un aimant

Les extrémités d'un aimant sont ses pôles. Le pôle est l'extrémité qui se dirige toujours vers
le Nord lorsqu'on suspend l'aimant sur une potence à l'aide d'un fil l'autre pôle est le pôle
Sud. Seuls les pôles (extrémité) attirent les objets en matériaux ferromagnétiques

Deux pôles de même nature se repoussent alors que 2 pôles différente


nature se collent Seul sa répulsion permet d'identifier un aimant parmi d'autre objets de
même aspect.

4. Application des aimants

Les utilisations des aimants sont nombreuses :

• La production d'électricité (alternateur et dynamo) ;


• Moteur électrique des jouets d'enfant et des machines électriques ;
• Le tri de certains mélanges ;
• Fermeture de certaines portes, de certains sacs ;
• Reproduction du son (haut-parleur, microphone) ;
• Stockage des données en informatique sur les disquettes et les disques durs

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III. Le champ magnétique terrestre


Le champ magnétique terrestre est le champ qui règne autour de la terre. Un champ
magnétique est caractérisé par un spectre magnétique formé de plusieurs lignes de champ.
Il existe un champ magnétique naturel associé à la Terre. Ce champ magnétique terrestre
est mis en évidence à la surface de la Terre, dans l'air et sous terre, par l'aiguille aimantée
de la boussole qui s'oriente dans une direction déterminée. En première approximation, le
champ magnétique terrestre peut être assimilé à celui d'un aimant, placé au centre de la
Terre, suivant une direction faisant un angle de 11030' avec l'axe du monde. A ce champ
magnétique simplifié, dipolaire et géocentrique, appelé champ géomagnétique,
correspondent deux pôles géomagnétiques diamétralement opposés. Ces pôles
géomagnétiques ne sont pas confondus avec les pôles géographiques et les pôles
magnétiques.

IV. Force magnétique

1. Force magnétique sur une charge en mouvement

La force magnétique agissant sur une particule chargée en mouvement dans un champ
magnétique est donnée par l’équation suivante.

⃗ = q. v
F ⃗
⃗ ×𝐁

F = q. v. B. sinθ avec θ l’angle entre v ⃗


⃗ et 𝐁

F est max si θ = 90° et 0 si θ=0° ou 180°

On peut voir dans cette équation qu’il faut effectivement une particule chargée (q ≠ 0) pour
que la force magnétique ne soit pas nulle. Par contre, ce n’est pas suffisant pour s’assurer

Par M. Romain Platinie KUEDA 34


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de la présence d’une force magnétique. Il faut aussi que le produit vectoriel de v par B ne
soit pas nul.

On se rappelle que le produit vectoriel entre deux vecteurs donne un vecteur qui est
perpendiculaire aux deux premiers. De plus, le produit vectoriel de deux vecteurs parallèles
est nul. Donc, une particule chargée se déplaçant parallèlement à un champ magnétique
n’est pas influencée par ce dernier.

FB = q.v×B (Force magnétique ou force de Lorentz (charge en mouvement))

Où : FB = force magnétique (vecteur) (N) (newton) ; q = charge de la particule en


mouvement (scalaire) (C) (coulomb) ;

v = vitesse de la particule en mouvement (vecteur) (m/s)

B = champ magnétique agissant sur la particule (vecteur) (T) (Tesla)

Règle de la main droite #1 :

1) Placer les doigts de la main droite dans le sens de v.

2) Replier les doigts pour qu’ils s’alignent sur B (il faut tourner du côté où l’angle est le plus
petit entre v et B)

3) Le pouce vous donne la direction de FB.

Note : La règle de la main droite #1 est définie pour une particule positive. Dans le cas d’une
particule négative, on procède de la même manière, mais à la fin, on inverse le sens de notre
pouce.

Exemple : Un proton se déplace à une vitesse de 8 x 106 m/s suivant l’axe des x. Il entre dans
un champ magnétique de 2.5 T dont l’orientation forme un angle de 60° avec l’axe des x
dans le plan xy. Calculez la force et l’accélération initiales subies par le proton.

Par M. Romain Platinie KUEDA 35


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Cette force magnétique agissant sur la particule chargée a donc pour effet de modifier la
trajectoire de la particule (puisqu’une force résultante non nulle produit une accélération
d’après la deuxième loi de Newton (∑F = ma)). Si la particule se déplace
perpendiculairement au champ magnétique, ayant une vitesse entièrement chargée nous
observons un mouvement circulaire de la particule dans le champ magnétique. C’est alors
la force magnétique qui joue le rôle de la force centripète.

∑ F = ma

|q|vB = mv2 / r

r = ( mv ) / (|q| B )

Le calcul précédent nous donne donc la valeur du rayon de la trajectoire circulaire effectuée
par la particule chargée se déplaçant perpendiculairement à un champ magnétique.

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Figure 15 : Trajectoire circulaire d’une particule ayant une vitesse entièrement


perpendiculaire au champ magnétique.

2. Force magnétique sur un conducteur parcouru par un courant

La force magnétique agissant sur un conducteur parcouru par un courant et soumis à un


champ magnétique externe est donnée par l’équation ci-contre.

⃗ = q. v
F ⃗
⃗ ×𝐁

On se rend compte rapidement ici qu’il s’agit en fait de la même relation que précédemment,
mais qu’elle est exprimée différemment. Ici, nous avons aussi des particules chargées (les
électrons), mais qui circulent dans un fil au lieu de circuler dans l’air.

FB = q v × B ➔ FB = q ( l / t ) × B ➔ FB = (q / t ) l × B or q = It

FB = I l × B

Où : FB = force magnétique (vecteur) (N) (newton)

I = courant (scalaire) (A) (ampère)

l = longueur d’un segment rectiligne de fil (vecteur) (m)

B = champ magnétique agissant sur la particule (vecteur) (T) (Tesla

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Règle de la main droite #2 :

1) Placer les doigts de la main droite dans le sens du courant (l est orienté dans le même sens
que le courant).

2) Replier les doigts pour qu’ils s’alignent sur B (il faut tourner du côté où l’angle est le plus
petit entre l et B)

3) Le pouce vous donne la direction de FB.

Exemple : Un fil rectiligne est orienté selon une diagonale centrale du cube imaginaire
d’arrête a = 20 cm et il est parcouru par un courant de 5 A. Calculez la force magnétique
agissant sur le fil s’il se trouve dans un champ magnétique B = 0,6 T.

V. Sources de champ magnétique


Nous avons travaillé à la section précédente avec des champs magnétiques, mais sans se
questionner au sujet de leur provenance. Nous verrons donc dans cette section des sources
de champ magnétique.

Par M. Romain Platinie KUEDA 38


Support de cours d’Electricité générale

Théorème d’Ampère

Le théorème d’Ampère sert à déterminer le champ magnétique au même titre que le


théorème de Gauss servait à déterminer le champ électrique. Vous remarquerez qu’ils
possèdent la même forme et s’utilise pratiquement de la même façon.

But du théorème : Déterminer l’expression du champ magnétique B en un point de l’espace.

Étapes d’application du théorème :

1. Tracez les lignes de champ magnétique produites par la source.

⃗⃗⃗ au point où on veut le calculer.


Tracez et identifiez le vecteur champ magnétique 𝐵

2. Choisissez un parcours fermé Pf qui convient à la symétrie du champ :

B est constant pour tous les éléments de parcours dℓ;

𝐵 et les ⃗⃗⃗⃗
θ est constant entre ⃗⃗⃗ 𝑑𝑙

Tracez et identifiez le vecteur élément de parcours ⃗⃗⃗⃗


𝑑𝑙 au point d'application du vecteur ⃗⃗⃗
𝐵

3. Du théorème d'Ampère, calculez la circulation du champ magnétique sur le parcours


fermé (terme de gauche) et l’expression de la somme algébrique des courants
traversant la surface délimitée par le parcours fermé (terme de droite). Il reste à
mettre le champ B en évidence.

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Chapitre 6 : Courant alternatif monophasé


Le courant alternatif est un courant qui varie en fonction du temps. Il change
alternativement de sens. Il est tantôt positif tantôt négatif. C’est le courant de secteur
distribué par la société ENEO. Il est produit par des alternateurs.
I. Les formes d’ondes du courant alternatif
Dans l'ensemble des formes de courants, nous pouvons effectuer une première partition :
Les courants unidirectionnels ; Les courants bidirectionnels

Courant unidirectionnel Courant bidirectionnel

Nous pouvons effectuer une deuxième partition : Les courants périodiques ; Les courants
non périodiques.

1. Courant périodique
Un courant est périodique si son intensité reprend la même valeur à intervalles de temps
égaux.

Figure 16 : forme d’onde d’un courant périodique

Période
• La période d'un courant périodique est la durée constante qui sépare deux instants
consécutifs où le courant se produit identiquement à lui-même.
• La période est une durée (un temps), elle s'exprime en seconde, son symbole est T.

Par M. Romain Platinie KUEDA 40


Support de cours d’Electricité générale

Fréquence
• La fréquence (f) d'un courant périodique est le nombre de fois que le courant se produit
identiquement à lui-même en une seconde.
T= 1/f Avec T en Seconde et f en Hertz

2. Courant alternatif symétrique


C'est un courant périodique dont la valeur moyenne est nulle, les deux aires hachurées sont
égales et elles sont superposables car les courbes A de la première demi période et B de la
deuxième demi période sont identiques. Ce sont les deux alternances du courant (A :
alternance positive, B : alternance négative).
Si io est l'intensité du courant à l'instant t0, une demi-période plus tard, l'intensité est -i0

Figure 17 : Forme d’onde d’un courant alternatif symétrique

3. Courant alternatif sinusoïdal et ses grandeurs caractéristiques

Figure 18 : Courant alternatif sinusoïdal

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a. La période
La période d’une grandeur alternative sinusoïdale est le terme qui sépare deux instants
consécutifs où la grandeur se produit de manière identique. On dit aussi que c’est le temps
que sépare deux instants consécutifs de la grandeur a une position donnée.

b. La fréquence
La fréquence d’une grandeur alternative sinusoïdale est le nombre de période de cette
grandeur en une seconde. C’est l’inverse de la période.
Exemple : Au Cameroun et en France, la fréquence de la tension est de 50Hz.
Dans les pays anglo-saxons tels que le Nigeria, les USA, la fréquence de la tension est de
60Hz.

c. L’alternance

Une alternance est le temps pendant lequel la grandeur conserve le même sens (positif ou
négatif). Chaque grandeur est constituée d’une succession d’alternances positives ou
négatives. Une alternance est égale à une demie période.

d. La pulsation

Pour un courant sinusoïdal, on définit la pulsation comme étant le produit de la fréquence


par 2π. On note : ω = 2πf. L’unité de la pulsation est le radian par seconde (rad/s).

e. Valeur instantanée

La valeur instantanée d’une tension (V), ou d’un courant (i) est la vraie valeur prise par la
grandeur à un instant donné. Son expression est toujours donnée en fonction du temps. On
la désigne par une lettre minuscule.

f. Valeur maximale

La valeur maximale d’une tension (Umax) ou d’un courant (Imax) est la plus grande valeur
prise par la grandeur au cours d’une période. On l’appelle aussi valeur de crête.

g. Valeur moyenne et valeur efficace

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II. Déphasage de deux grandeurs

1. Définition
Le déphasage ou décalage entre deux grandeurs sinusoïdales est l’avance ou le retard de l’une
des grandeurs par rapport à l’autre.
Considérons deux grandeurs y1 et y2 définies par y1 = Y1max sin(ωt + φ1) et y2 = Y2max sin(ωt
+ φ2).
Supposons φ1 et φ2 négatifs et Y1max > Y2max.

Figure 19 : Déphasage entre y1 et y2

Par M. Romain Platinie KUEDA 43


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La différence de phase ou déphasage entre y1 et y2 est φ = | 𝛗𝟏 − 𝛗𝟐 | Cette différence de


phase correspond ici à un retard de y2 sur y1 d’un temps Ө = |φ|/ω

2. Cas ou y1 et y2 sont en phase

Note : y1 et y2 s’annulent au même moment et atteignent leur maximum et minimum au


même moment

3. Cas ou y1 et y2 sont en opposition de phase

y1 et y2 sont en opposition de phase lorsque le déphasage est égal à π (ou π +2kπ). Ainsi |φ|
|𝛗| |𝛗| 𝛑 𝐓
= | 𝛗𝟏 − 𝛗𝟐 | = π (ou π + 2kπ). Alors Ө = = = =
𝝎 𝟐𝝅𝒇 𝟐𝝅𝒇 𝟐

Note : y1 et y2 s’annulent au même moment. y1 atteint son maximum lorsque y2 atteint


son minimum, et vice versa.

4. Cas ou y1 et y2 sont en quadrature de phase

|𝛗| 𝑻
y1 et y2 sont en quadrature de phase lorsque le déphasage est égal à π/2 Alors Ө = 𝝎
= 𝟒

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Support de cours d’Electricité générale

Note : Une des grandeurs est maximum lorsque l’autre s’annule et vice versa.

III. Représentation de Fresnel


Soit un signal s(t) = Smax sin (ωt + φ) = √2Seff sin (ωt + φ)

Ce signal peut être représenté par un vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀 de module √2Seff placé par rapport à OX
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
origine des phases, tel que (𝑂𝑋 𝑂𝑀) = φ

Figure 20 : Représentation de Fresnel

Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 tourne avec une vitesse ω constante dans le sens trigonométrique, la
représentation de Fresnel sépare alors la partie temporelle (ωt) de la partie de phase (φ).

Somme vectorielle de deux grandeurs sinusoïdales


Soient deux grandeurs sinusoïdales : S1(t) = S1max sin (ωt + φ1) = √2S1eff sin (ωt + φ1)

S2(t) = S2max sin (ωt + φ2) = √2S2eff sin (ωt + φ2)

Par M. Romain Platinie KUEDA 45


Support de cours d’Electricité générale

Figure 21 : Somme de deux grandeurs sinusoïdales


S1(t) + S2(t) = Smax sin (ωt + φ) = √2Seff sin (ωt + φ)
S²= (S1 sin φ1 + S2 sin φ2)² + (S1 cos φ1 + S2 cos φ2)²

IV. Représentation complexe


• A un signal s(t) = √2Seff sin (ωt + φ) correspond un nombre complexe S̅ de module √2Seff
et d'argument φ.
• S̅ peut s’écrire sous la forme suivante : s(t) = √2Seffejφ = √2Seff(cosφ + jsinφ).
• La pulsation ω ne figure pas dans les représentations complexes, mais il est sous-entendu
que toutes les fonctions sinusoïdales ont la même pulsation.

V. La loi d'Ohm en alternatif

1. Définition de l'impédance Z et de l'admittance Y

• L'impédance Z̅ en Ohm est le rapport de la tension appliquée au circuit par le courant


̅
U
qui le traverse : Z̅ = I̅
I̅ 1
• ̅ = = Elle est mesurée en siemens (s).
L'admittance est par définition Y ̅ ̅
U Z

Par M. Romain Platinie KUEDA 46


Support de cours d’Electricité générale

2. Circuit purement résistif

Figure 22 : Circuit purement resistif

3. Circuit purement inductif

Figure 23 : Circuit purement inductif

Remarques :

• Une bobine parfaite parcourue par un courant continu se comporte comme un court-
circuit (Z=0) car ω=0.
• XL=Lω est appelée réactance inductive. Elle est mesurée en Ω.

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4. Circuit purement capacitif

Figure 24 : Circuit purement capacitif

Remarques :
• Un condensateur parfait alimenté par une tension continue se comporte comme un
circuit ouvert (Z→∞) car ω = 0.
1
• 𝑋𝑐 = 𝐶𝜔 est appelée réactance capacitive. Elle est mesurée en Ω.

On trace les représentations de FRESNEL correspondant à un résistor, une inductance pure


et à un condensateur.

Par M. Romain Platinie KUEDA 48


Support de cours d’Electricité générale

Bibliographie :
1. « Electricité générale », 3ème Edition, Yves GRANJON
2. « livre électricité », Yves GRANJON
3. « Electricité générale », 2020, Dr Bendaoud MEBAREK
4. « Électricité et magnétisme »,2012, Alain St-Pierre

Par M. Romain Platinie KUEDA 49

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