Cycle1

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Observer et décrire des œuvres du patrimoine

Animation pédagogique pour la maternelle

B.O du 19 juin 2008 relatif aux compétences attendues pour la maîtrise du socle commun :

Les compétences relatives à l’enseignement de l’éducation musicale en maternelle entrent dans la


partie : « Percevoir, sentir, imaginer, créer »

A la fin de l’école maternelle, l’enfant doit être capable de :


- Adapter son geste aux contraintes matérielles.
- Observer et décrire des œuvres du patrimoine.
- Avoir mémorisé et savoir interpréter des chants, des comptines.
- Ecouter un extrait musical ou une production, puis s’exprimer et dialoguer avec les autres pour
donner ses impressions.

Ces compétences vont pouvoir être acquises seulement si l’élève sait écouter. L’écoute est donc au
centre de l’enseignement de l’éducation musicale. Nous nous intéresserons aujourd’hui à l’écoute
d’œuvres et aux mises en place pédagogiques dans les classes.

L’école maternelle propose une première sensibilisation artistique. Les activités visuelles et tactiles,
auditives et vocales accroissent les possibilités sensorielles de l’enfant. Elles sollicitent son
imagination et enrichissent ses connaissances et ses capacités d’expression ; elles contribuent à
consolider ses facultés d’attention et de concentration. Elles sont l’occasion de familiariser les
enfants, par l’écoute et l’observation, avec les formes d’expression artistique les plus variées ; ils
éprouvent des émotions et acquièrent des premiers repères dans l’univers de la création.
Ces activités : - nourrissent la curiosité dans la découverte du monde
- permettent à l’enfant d’exercer sa motricité
- l’encouragent à exprimer des réactions, des goûts et des choix dans l’échange avec
les autres.

« La voix et l’écoute sont très tôt des moyens de communication et d’expression que les enfants
découvrent en jouant avec les sons, en chantant, en bougeant.

Pour les activités vocales, le répertoire de comptines et de chansons est issu de la tradition orale
enfantine et comporte des auteurs contemporains, il s’enrichit chaque année. (…) Les activités
structurées d’écoute affinent l’attention, développent la sensibilité, la discrimination des sons et la
mémoire auditive. Les enfants écoutent pour le plaisir, pour reproduire, pour bouger, pour
jouer…Ils apprennent à caractériser le timbre, l’intensité, la durée, la hauteur pour comparaison et
imitation et à qualifier ces caractéristiques. Ils écoutent des œuvres musicales variées. Ils
recherchent des possibilités sonores en utilisant des instruments. Ils maîtrisent peu à peu le
rythme et le tempo. »

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 Pourquoi écouter ?
1. pour le plaisir !
2. On écoute dans le cadre d’une séquence déterminée, pour enrichir les productions et créations.
Ces écoutes viendront à tout moment de la séquence. Il faut alors réfléchir sur quels éléments précis
on veut faire porter l’écoute :
- sur le rythme, parce qu’identique à celui d’une chanson que l’on a appris.
- sur un instrument, parce qu’il a été présenté précédemment aux élèves.
- sur une chanson, du même auteur, du même pays que celle que l’on a appris pour comparer.
- sur un son que l’on veut imiter…

 Que peut-on écouter en maternelle ?


Les activités d’écoute peuvent porter sur un enregistrement d’œuvres musicales ou imagiers
sonores, mais pas seulement : elles peuvent aussi porter sur le monde qui nous entoure (les bruits de
la classe, de la rue, d’un objet que l’on froisse, des frappements de mains sur la table).

Elles peuvent également porter sur un enregistrement des élèves qui ont chanté, fait des jeux vocaux
(ne pas hésiter à les enregistrer, ils adorent et c’est très riche à exploiter en langage). Enfin, l’écoute
de musique vivante (musiciens invités à l’école, concerts…) est extrêmement riche.

Les extraits choisis ne doivent pas dépasser une minute, une minute trente. Les extraits sont écoutés
deux fois de suite (ou plus), entre les deux, les élèves s’expriment.

 Quand faire des activités d’écoute ?


A tout moment de la journée. On va à la bibliothèque du quartier et on écoute : les oiseaux, le
train…lors des regroupements, avant et après une séance d’EPS (on profite de la salle) et bien sûr lors
d’une séance de musique spécifique en classe.

Les situations d’écoute sont des moments où les élèves sont concentrés : il faut obtenir d’eux qu’ils
ne parlent pas, afin que soit mis en place un véritable climat d’écoute. Cependant, on accepte qu’ils
bougent leurs bras, leurs mains même s’ils sont assis sur des bancs ou des chaises (c’est signe qu’ils
vivent la musique).

 Pistes pédagogiques atour de l’écoute :


- Lotos sonores : soit fabriqués ou achetés dans le commerce. Dès qu’on entend un bruit, on
l’enregistre, on le dessine sur le carton et les élèves jouent.

- Sac à sons : l’enseignant a dans un sac un objet qui fait du bruit. Les enfants vont émettre des
hypothèses pour deviner de quel instrument il s’agit, en faisant des comparaisons par
rapport à ce qui a été vu, puis on découvre ensemble l’objet.

- Evoluer sur une musique en salle de motricité : afin de ressentir corporellement la musique
(besoin indispensable chez les petits), les élèves peuvent évoluer en salle de musique (en
mettant en place des règles strictes : ne pas courir, crier…), soit librement, soit avec des
consignes précises en fonction de la musique et ce qu’on veut leur faire écouter.

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Exemple : si on leur propose l’écoute d’une berceuse, on leur demandera d’imiter la maman
qui berce son bébé. Si on veut faire taper la pulsation, on leur demandera de se balancer d’un
pied sur l’autre…

On pourra également faire reprendre par les élèves, la réponse corporelle d’un enfant qui
semble pertinente, au vu de ce que l’on veut leur faire écouter.

- Partir de l’écoute de l’environnement proche pour imiter un son et créer un paysage sonore.

Par exemple, on écoute les bruits de la ville. On les enregistre. On les analyse en les
comparant. Dans un second temps, on imite ces bruits. Dans un troisième temps, l’enseignant
vient apporter de nouveaux éléments qui vont permettre de créer : différents instruments,
différentes intensités, différentes vitesses, qui va permettre d’enrichir les sons produits par les
élèves.

- Dessiner à partir d’une musique.

 Quels éléments du langage musical sont importants pour nos


séances d’écoute ?
La source sonore : chanson, extrait instrumental, ou bruitage.

Le mouvement : le mouvement peut être lent, modéré ou rapide. On peut faire frapper la pulsation
aux enfants pour leur permettre de mieux sentir le tempo.

Les nuances : on peut jouer doucement, fort, de plus en plus fort, de moins en moins fort.

L’aspect mélodique : retrouver et chanter, quand c’est possible les phrases mélodiques.

La structure : c’est l’organisation du matériau sonore dans le temps. Les élèves doivent, en fin de
Grande Section, différencier « refrain » et « couplets ».

Exemples : une chanson pourra être constituée d’une succession de strophes ou d’une alternance couplet-
refrain.

Nom de l’œuvre : à préciser avant ou après l’écoute.

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Une façon de permettre aux élèves d’entrer plus facilement dans l’écoute active est
de varier les phases de départ

 Proposition 1 : Musique traditionnelle Malgache sur les thèmes de Frère Jacques et


de Meunier tu dors

L’écoute porte ici sur une musique d’un continent différent : très important pour susciter la curiosité
des élèves et l’ouverture à la culture artistique et l’histoire des arts.

Musique instrumentale. Type de formation : un seul instrument à cordes pincées : Valiha.

Phase de départ : le chant. Frère Jacques et Meunier tu dors sont appris par les enfants. L’élève aura
donc mémorisé 2 chants sur la dizaine devant être connus.

A la suite de l’apprentissage du chant, écoute d’une musique traditionnelle Malgache. Il s’agit d’une
musique traditionnelle de Madagascar, jouée sur le valiha (instrument national typique de la Grande
Ile) empruntant les thèmes de Frère Jacques et Meunier tu dors. Le Valiha (prononcer Vali) est une
cithare tubulaire en bambou. L’exécutant s’accroupit sur les talons, maintient devant lui l’instrument
en serrant l’extrémité entre ses pieds et place une main de chaque côté. A l’origine, le Valiha était
constitué de 16 cordes mais les nouveaux en possèdent 54. Ces cordes sont directement découpées
dans l’écorce du bambou et surélevées par de petits chevalets de hauteurs différentes selon la
tessiture recherchée. Cet objet multi-facettes oscille entre les sonorités de la harpe, de la cithare, de
la kora, du clavecin. C’est un instrument riche et délicat, très performant.

Découverte d’un instrument à cordes pincées : le Valiha.

On repère le timbre des cordes pincées.

L’œuvre choisie est interprétée par Justin Vali dont on dit qu’il est le grand génie de l’Océan Indien.
Elle débute par une partie parlée en langue malgache :

« Mesdames, messieurs, nous sommes ensemble jusqu’à la nuit excusez-nous de prendre la parole !
Car nous, nous sommes jeunes. »

Il est en effet de tradition malgache de débuter toute réunion par un discours, où celui qui prend la
parole commence toujours par s’excuser auprès des aînés.

Après ces paroles et un rire, on entend le thème de Frère Jacques qui prend peu à peu des accents
traditionnels.
A. Frère jacques à l’unisson
B. Frère Jacques en canon
C. Accélération marquant le début de variations sur le thème
D. Deuxième accélération avec imitation de cloches
E. Introduction de Meunier tu dors (1mn30 du début) en final, on reconnaît « ding, ding,
dong »

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Les élèves vont probablement reconnaître les chansons. Il est possible de faire lever la main à chaque
fois qu’une des 2 chansons revient. On les retrouve à différents moments de l’œuvre, ce qui permet
un travail de recherche. Si les chansons ne sont pas reconnues, les faire comparer en écoutant les 2,
et en faisant chanter les élèves dessus.

Proposition de prolongement : Ecoute du 3ème mouvement de la Symphonie n°1 de Malher. Thème


de Frère Jacques joué au violon, dès le début de l’œuvre. Chanter avec les élèves la mélodie de Frère
Jacques.

Ne pas oublier de donner le titre de l’œuvre et le compositeur aux élèves. Cela amène la compétence
à acquérir au cycle 2 (pour les GS) : « fournir une définition très simple de différents métiers
artistiques (compositeur) »

 Proposition 2 : Le carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns

Phase de départ : l’expression du corps.

Ecoute de la Marche Royale du lion : demander aux élèves de se déplacer sur la musique (leur
marche devant être majestueuse, à orienter dans ce sens si les élèves se dispersent). Toute parole ou
rugissement est interdit. Lorsqu’on écoute, il est important de se taire.

Les élèves vont entendre l’instrument du début : le piano (on l’entend tout seul). Vous allez pouvoir,
suite à cette écoute, le montrer en photo et expliquer comment l’on fait pour produire un son avec
cet instrument de musique.

Les Fossiles : écoute et apprentissage des chants « Ah vous dirai-je maman » et « Au clair de la
lune ». Repérage dans l’écoute musicale : lever la main dès que l’on entend la mélodie d’un des
chants appris.

L’éléphant : les élèves peuvent se déplacer également sur cette musique. (Leur marche doit être
lourde et lente, à orienter si les élèves se dispersent). La pulsation doit commencer à être ressentie
et matérialisée par certains élèves.

Il est possible de leur demander quel instrument, déjà entendu la dernière fois, réapparaît dans cette
musique. : le piano, on le connaît. Reformulation de la manière de produire du son
(réinvestissement).

Chanter le thème de cette musique (rapport corporel et vocal).

Proposition de prolongement : écoute d’un extrait de Les Indes galantes de Rameau (Danse des
sauvages).

Les élèves vont devoir s’exprimer sur cette musique. La pulsation est plutôt repérable et les élèves
vont la ressentir et la marquer en se déplaçant. L’enseignant doit diriger la séance en créant des
moments de ronde, où tous les élèves sont réunis pour éviter toute dispersion.

Chanter les motifs mélodiques simples avec l’aide de l’enseignant.

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 Proposition 3 : L’histoire de Babar de Francis Poulenc (texte littéraire de Jean de
Brunhoff)

Phase de départ : une œuvre musicale.

A la suite de l’expression corporelle sur l’Éléphant, extrait du Carnaval des animaux, il est possible de
rebondir sur une œuvre musicale : celle de Francis Poulenc.

Cf feuille photocopiée intitulée « extraits musicaux dans Babar ».

Avant la découverte de l’album et du CD de l’histoire de Babar :


- mettre à disposition des élèves, du matériel afin de réaliser des ateliers de « création de paysages
sonores ». On proposera alors de créer des paysages sonores qui seront découverts ensuite dans
l’histoire de Babar : - la forêt
- le déplacement en voiture
- la nuit

Après avoir écouté l’album et le CD :


- faire écouter un extrait pour que les élèves devinent à quel moment il se situe (en définissant la
musique avec ses propres mots) au coin regroupement ou le dessiner.
- proposer un quizz musical : 3 extraits pour un texte choisir le bon et donner son avis.
Choisir des extraits différents afin de susciter une écoute attentive.

Proposition de prolongements : Un travail autour de la maîtrise de la langue peut suivre ici.


L’enseignant peut mettre des albums de Babar à disposition dans la bibliothèque de la classe, il peut
également en lire au moment du regroupement du matin, pour que les élèves entrent plus
directement dans le projet sur l’Eléphant. L’enseignant peut demander aux élèves de décrire les
personnages de Babar (langage).

Carte d’identité de l’éléphant et création d’un projet autour de celui-ci. Les élèves peuvent
également découper et coller pour réaliser des éléphants à partir de matériaux divers.

Mise en réseau d’albums, travail autour de l’éléphant.

Ecoute de chants, comptines ou poèmes sur l’éléphant : « La danse des éléphants » T. Nardone ;
« C’était un éléphant unique » D. Ruffin ; « Eléphant de Noël » M. Ruffin ; « Deux petits éléphants
blancs » M. Carême.

Apprentissage du jeu de doigts : « Les longs nez ».

Apprentissage de chants sur l’éléphant : « L’éléphant » ; « Un éléphant » J-F. Alexandre.

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 Proposition 4 : Flor de Amor

Phase de départ : une œuvre musicale

« Ecouter un extrait musical ou une production, puis s’exprimer et dialoguer avec les autres pour
donner ses impressions. »

Travail sur la pulsation : les élèves se déplacent en écoutant l’extrait musical, il faut les amener à
marcher sur la pulsation (2 propositions possibles : lente ou deux fois plus rapide…les guider si
besoin).

Distinction des passages chantés de ceux uniquement instrumentaux : reprendre l’activité sur la
pulsation, mais avec 2 groupes d’élèves : le premier n’évoluera que sur les passages chantés, le
deuxième évoluera sur les passages instrumentaux.

Proposition de prolongement : chant « Le Dindon », en langue espagnole.

 Proposition 5 : Prom’nons nous dans les bois (chant du répertoire enfantin)

Phase de départ : un thème

Exploitation pédagogique de cette chanson : cf fiches photocopiées (jeu chanté ; travail rythmique et
accompagnement rythmique).

Propositions de prolongements :

Jeux vocaux sur les cris du loup : imiter des cris de loup en jouant sur les caractéristiques musicales (varier les
hauteurs : grave / aigu ; les intensités : fort / doucement ; la durée : court / long).

Apprentissage de la ronde à gestes « Le loup-branle ».

Apprentissage et/ou écoute de chants sur le thème du loup :


« Tout doux petits loups » ; « Les loups » C. Oriol ; « Le loup » ; « Mon gros loup, mon p’tit loup » H. Dès ; « Le
loup, la biche et le chevalier » H. Salvador (chant du patrimoine).

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Extraits musicaux dans « Babar »
Francis Poulenc illustre musicalement, avec l’aide du piano seul, les divers épisodes du texte raconté par le
récitant. Chaque moment musical est tout à la fois une illustration, paraphrase, commentaire et prolongement
du texte. Le texte récité s’unit alors à l’accompagnement pianistique qui le soutient délicatement.

1 : Dans la grande forêt


26sec - 1’55 : chant, berceuse de la maman
La mélodie calme, aux harmonies envoutantes, évoque les bercements de la maman pour endormir Babar.

2’07 – 2’34 : Babar creuse le sable avec un coquillage


Mélodie forte et mouvementée insistant sur le trou qu’il est en train de creuser.

2’43 – 3’55 : Babar se promène sur le dos de sa maman


Mélodie calme de la promenade reposant sur des accords. L’accord violent rompt le charme de la balade de
Babar sur le dos de sa mère pour suggérer l’arrivée du méchant chasseur.

4’ – 4’01 : le chasseur tire

4’15 – 4’45 : Babar se sauve, peur du chasseur


Une profusion de traits brefs, virtuoses et exploitant tout l’espace sonore du piano peuvent aussi traduire la
fuite des animaux à l’approche du chasseur.

2 : Babar et la vieille dame


52sec – 2’20 : merci
Mélodie calme et sereine de remerciement.

2’31 – 3’16 : bain de Babar


Des notes diffuses simulent l’idée des bulles de savons s’évaporant de l’eau du bain. Les notes graves
pourraient représenter Babar. Un jeu dans le bain s’opère. Babar se confond avec les bulles.

3’25 – 3’35 : promenade en voiture

4’ – 4’49 : Babar pleure


La mélodie, jouée legato, représente le poids du chagrin de Babar, si lourd à porter.

3 : Arthur et Céleste (2 ans ont passé)


18sec – 38 sec : départ pour l’achat d’un costume
Mélodie entraînante et enjouée, rapide. Les accords sont rapides pour représenter la joie.

43sec – 1’20 : départ pour le pâtissier


La mélodie du piano est également rapide, passe de l’aigu au grave, montrant le plaisir éprouvé par la vue des
pâtisseries.

1’33 – 1’57 : les éléphants inquiets cherchent Arthur et Céleste


Mélodie grave, angoissante représentant le souci des éléphants.

2’03 – 2’12 : un marabout vient prévenir les éléphants qu’il a vu A. et C.


Mélodie rapide et aiguë : on a ici une course pour aller les prévenir.

2’22 – 2’39 : la maman gronde A. et C.


Les accords représentent la colère de la maman.

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3’05 – 4’32 : la vieille dame reste seule, triste car tout le monde s’en va
Reprise de la mélodie du départ : mélodie du souvenir. Le petit éléphant reste dans la mémoire de la vieille
dame.

4 : Retour en auto
8sec – 38sec : course derrière la voiture
Bousculade des notes, aiguës et graves, simulant la rapidité et le stress de leur arrivée.

46sec – 1’45 : l’éléphant a mangé un mauvais champignon


Mélodie parfois dissonante causée par le mauvais champignon. Sauts de notes pour l’empoisonnement.

1’48 – 1’56 : malade car empoisonné


Notes conjointes dissonantes pour représenter l’empoisonnement.

1’58 – 2’16 : mort


Mélodie d’agonie, lente et triste. Fin sur un accord : la mort.

3’35 – 4’13 : Babar devient roi


Mélodie rapide, occupant tout l’espace du clavier du piano : majesté d’être un roi. Les notes remplissent les
moments de vide.

4’38 – 5’03 : Babar invite tous les animaux à ses noces


Mélodie aiguë : les oiseaux sont de la partie.

5 : Mariage de Babar
5sec – 32sec : les invités arrivent

39sec – 44sec : le dromadaire rapporte de beaux habits achetés en ville


Mélodie sous forme de marche, les invités arrivent tranquillement.

47sec – 59sec : juste à temps pour le mariage


Mélodie majestueuse.

1’02 – 1’33 : mariage de Babar


Mélodie majestueuse, représentant pour l’occasion l’importance de ce jour.

1’36 – 2’37 : couronnement de Babar


Mélodie plus forte pour le couronnement. Puis douce.

2’43 – 3’02 : tout le monde danse


Mélodie rapide et dansante.

3’05 – 3’27 : les oiseaux se mêlent à l’orchestre


Les oiseaux sont représentés par les notes aiguës de la mélodie.

6 : La nuit est venue


Musique en continu avec le texte (quelques intermèdes seuls, mais un seul morceau musical du début à 1
min. 56)
Mélodie douce et merveilleuse. La joie et le bonheur traversent la musique. Les accords dégagent des sons
doux. Accord final sur le mot « fin ».

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Bibliographie / Discographie pour la maternelle

BO n°3 du 19 juin 2008 MEN : horaires et programmes d’enseignement de l’école primaire.


L’oreille tendre : pour une première éducation auditive. A H. Bustarret

DVD Danses enfantines ; A-M Grosser ; éditions Fuzeau

DVD Jeux de mime et jeux de mains ; A-M Grosser ; éditions Fuzeau

Comptines pour doigts et menottes ; M. Hion ; éditions Actes Sud Junior

A la portée des tout-petits, dix comptines sur 3 notes ; B. Vay, J-P Letellier ; éditions Fuzeau

A la portée des tout-petits, dix comptines sur 5 notes ; B. Vay, J-P Letellier ; éditions Fuzeau

Au-delà de la chanson cycle 1 ; éditions Fuzeau

Quatre saisons pour chanter (construire la notion de temps au travers de chansons en maternelle) ;
M-C. BASTIEN, G. FELICI, M-J. SIMON, P. TIESSEN ; SCEREN CRDP de Lorraine

Ainsi font les sons ; volumes 1 et 2 ; S. IRESON ; éditions FUZEAU

Rondes et jeux dansés à l’école maternelle; J. GUYOLOT, M. ROUTA, L. COUTANT-ROGER ; CDDP des
Ardennes

A pas de velours ; Didier Jeunesse

Le bestiaire phonétique ; G. BOURGOIS ; SCEREN CRDP Bourgogne

Ti’Zik, la naissance ; cycle 1, volume1 ; J-M Dormeau ; éditions FUZEAU (album + CD + DVD)

Une année de jeux d’écoute avec les 2/3 ans. A. et J-M Versini. Nathan pédagogie : proposition d’une
petite quinzaine d’activités pour permettre à l’enfant d’apprendre à écouter.

Entraînement auditif sons et langage. M. Jacquier-Roux ; M. Zorman. Editions La Cigale : programme


d’entraînement, destiné à des enfants de MS, qui comprend 2 parties (la première a pour objectif de
développer les capacités de discrimination auditivo-phonologique et les capacités d’attention ; la
deuxième a pour objectif de développer la mémoire phonologique).

Education musicale à l’école maternelle. C. Pineau. CNDP/CRDP de Poitiers.

Ecoute bien !! La campagne. J. Genetay Fuzeau : coffret avec CD, planches illustrées et cartes
autocollantes repositionnables. Ce jeu permet aux enfants d’écouter sons et bruits de la campagne ;
d’entraîner leur oreille à entendre plein de choses ; de répondre aux questions : « Qui ? Combien ?
Quand ? Comment ? » ; de travailler les notions de grave/aigu ; long/court ; fort/faible…

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Ecoute bien !! Les musiciens. J. Genetay Fuzeau : idem « la campagne » mais avec des instruments de
musique.

Ecouter autrement : premiers repères sonores à l’école maternelle. C. Grosléziat ; R. Müh.


Scéren/CNDP. Nathan : outil de formation pour l’enseignant, qui donne des pistes pour « encourager
l’enfant à jouer avec les sons, le rendre attentif au monde sonore et favoriser le développement
d’une écoute active ».

La musique au quotidien au cycle 2 : 9 fascicules et 2 CD (pour les GS, cf rubriques « sacs à sons »).

Loto sonore. Nathan

Quelques sites internet où l’on peut trouver de nombreuses comptines :

http://www.momes.net : les comptines sont regroupées par thèmes.

http://www.comptines.net : les comptines sont en écoute, on peut trouver le texte et la partition


pour chacun d’elles.

http://comptine.free.fr/

Nos coordonnées :

Jeanne Boesinger
Delphine Toussaint
CPEM
Inspection Académique
24 Boulevard Georges Chauvin
27000 Evreux

02 32 29 64 25

Mail :
[email protected]
[email protected]

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Au clair de la lune, l'aimable lubin Au clair de la lune, on n'y voit qu'un peu
Frappe chez la brune, elle répond soudain On chercha la plume, on chercha le feu
« Qui frappe de la sorte ?, il dit à son tour En cherchant d'la sorte je n'sais c'qu'on
— Ouvrez votre porte pour le Dieu d'Amour. » trouva
Mais je sais qu'la porte sur eux se ferma.

Extrait de Wikipédia :
Il semble que dans sa version originale cette chanson disait Prête-moi ta lume plutôt que Prête-moi ta
plume. Lume vient du mot lumière et c'est ce dont on a besoin pour écrire lorsque la chandelle est
morte. Il faut donc du feu pour rallumer la chandelle et avoir ainsi de la lumière (lume). Ce qui conduit
jusque chez la voisine, qui bat le briquet, c'est-à-dire qui allume son feu, et pourra rallumer la
chandelle. La chanson perd son sens avec Prête-moi ta plume. Il existe beaucoup de versions
différentes

Ah! vous dirais-je, maman

Ah ! vous dirais-je, maman Ah ! vous dirais-je, maman


Ce qui cause mon tourment ? Ce qui cause mon tourment ?
Papa veut que je raisonne Papa veut que je retienne
Comme une grande personne Les verbes La Laurentienne
Moi je sais que les bonbons Moi je dis que les bonbons
Valent mieux que la raison. Valent mieux que les leçons.

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Frère Jacques

Meunier tu dors

Meu nier, tu dors, ton mou lin, ton moulin va trop vi te,

Meu nier, tu dors, ton mou lin, ton moulin va trop fort !

Ton moulin, ton moulin va trop vite, ton moulin, ton moulin va trop fort,

Ton moulin, ton moulin va trop vite, ton moulin, ton moulin va trop fort !

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Observer et décrire des œuvres du patrimoine musical

Cycle 1

1. Frère Jacques 14. Francis Poulenc : L’histoire de


2. Meunier tu dors Babar Retour en auto
3. Musique traditionnelle Malgache 15. Francis Poulenc : L’histoire de
4. G. Malher : Symphonie n°1 Babar Mariage de Babar
5. C. Saint-Saëns : Marche Royale 16. Francis Poulenc : L’histoire de
du lion (extrait du Carnaval des Babar La nuit est venue
animaux) 17. Nardone La danse des
6. C. Saint-Saëns : Les fossiles éléphants
(extrait du Carnaval des 18. L’éléphant
animaux) 19. (PB) L’éléphant
7. Au clair de la lune 20. Un éléphant
8. Ah vous dirai-je maman 21. Flor de Amor
9. C. Saint-Saëns : L’éléphant 22. Din don
(extrait du Carnaval des 23. Promenons-nous dans le bois
animaux) 24. Le loup branle
10. J.P Rameau : Les Indes galantes 25. Le loup
(Danse des sauvages) 26. H. Dès : Mon gros loup, mon
11. Francis Poulenc : L’histoire de petit loup
Babar Dans la grande forêt 27. H. Salvador : Le loup, la biche et
12. Francis Poulenc : L’histoire de le chevalier
Babar Babar et la vieille dame 28. Tout doux petits loups
13. Francis Poulenc : L’histoire de 29. C. Oriol Les loups
Babar Arthur et Céleste

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