Mémoire 12
Mémoire 12
Mémoire 12
Un grand merci à nos parents, frères et sœur, aux trois du 54 Wilson, à l’équipe
Vantis, aux administrateurs de MacBidouille, Mac4Ever, MacGeneration, MacPlus, à
Mesdames Hérault et Gollety ainsi qu’à Messieurs d’Arcimoles et Derbaix pour l’aide, le
soutien et les conseils qu’ils ont bien voulu nous apporter tout au long de ce travail de
recherche.
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Sommaire
Remerciements ........................................................................................................ 3
Sommaire ................................................................................................................. 5
Introduction ............................................................................................................. 7
Revue de littérature................................................................................................. 8
I. La marque ...................................................................................................... 8
A. La marque, outil de signal....................................................................... 9
B. Le développement des marques ........................................................... 10
II. L’évolution du concept de marque........................................................... 11
A. La marque, élément à part entière de l’entreprise .............................. 13
B. Les fidélités, émotionnelle et réelle à la marque.................................. 14
C. Évolutions des stratégies de marque.................................................... 15
D. La marque fédératrice............................................................................ 18
III. Regroupements de consommateurs........................................................ 20
IV. Études des membres des communautés de marque ............................. 28
V. Les études sur la communauté Apple...................................................... 33
VI. Profils-type................................................................................................ 35
A. Lead-users et leaders d’opinion............................................................ 35
B. Identification à la marque...................................................................... 36
C. Attachement à la marque ...................................................................... 36
D. Capital-marque ...................................................................................... 37
Contexte et problématique de recherche............................................................. 38
Hypothèses de recherche...................................................................................... 41
Protocole de recherche.......................................................................................... 42
I. Terrain de l’étude ........................................................................................ 42
II. Échantillon.................................................................................................. 43
III. Période et durée du terrain...................................................................... 44
IV. Articulation du questionnaire ................................................................. 44
V. Fiabilité et validité de l’étude.................................................................... 45
Recueil des données .............................................................................................. 47
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Résultats de la recherche ...................................................................................... 53
I. Fiabilité des échelles de mesure utilisées .................................................. 53
II. Profil général et ventilations ..................................................................... 53
A. Profil de la population globale ............................................................. 53
B. Profil des membres selon l’âge.............................................................. 56
C. Profil des membres selon la situation familiale................................... 59
D. Profil des membres selon la CSP .......................................................... 60
E. Profil des membres selon le sexe........................................................... 61
F. Profil des membres selon l’effet halo.................................................... 63
III. Typologie des membres ........................................................................... 65
A. Comparaisons générales des classes .................................................... 65
B. Profil de chaque classe ........................................................................... 68
C. Structure générale de la communauté.................................................. 74
D. Habitudes, critères de choix et lieux de distribution selon les classes
75
E. Nouvelle proposition de typologie, excluant l’anomalie de la question
des critères. ................................................................................................................ 82
Discussion, apports et limites............................................................................... 84
Bibliographie.......................................................................................................... 87
Annexes.................................................................................................................. 92
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Introduction
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Revue de littérature
I. La marque
Les marques font partie intégrante des marchés modernes. Porteur de
compétitivité pour les entreprises, stimulateur de relations entre les parties
prenantes, c’est pourtant un concept parfois confus auquel on attribue de
nombreuses définitions. Chacune de ces dernières privilégie une approche
particulière mais éclaire sur les spécificités de la marque.
Historiquement, le terme renvoyait à une « trace de contact, empreinte laissée
par un corps sur un autre » (Le Petit Larousse Illustré (1996, 635). Aujourd’hui,
« marque » renvoie davantage au terme économique du marché, désignant le droit
de propriété d’une organisation.
En France, la marque en tant que propriété industrielle est définie par la loi de
1857 pour les changements socioculturels, institutionnels et légaux, modifiant
l’organisation de la production et la gestion symbolique de la consommation (Cabat,
1989). En 1922 (Stern, 2006), le terme « brand » est associé clairement au marketing et
se diffuse avec son développement (Aaker, 1991).
Avec les rachats d’entreprise des années 1980, le concept de marque et plus
spécifiquement la valeur de celle-ci deviennent des problématiques importantes
(Kapferer, 1999). L’American Marketing Association la définit comme « A name, term,
design, symbol, or any other feature that identifies the seller’s good or service as distinct from
those of other sellers’. The legal term for brand is trademark. A brand may identify one item,
family of items, or all items of that seller. If used for a firm as a whole, the preferred term is
trade name » (American Marketing Association, AMA, 2007). Même si cette définition
est orientée marque d’entreprises, quasiment l’ensemble de notre monde
contemporain peut être observé dans une perspective de marque. Le terme s’est ainsi
largement étendu puisque aujourd’hui « marque » sert aussi bien à désigner des
personnalités « stars », des personnages fictifs, des offres non commerciales, … Les
pays ont des programmes de marque, les villes ont des slogans, et les régions veulent
être connues pour des éléments dans lesquels elles pensent se démarquer (Rindell,
2008).
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A. La marque, outil de signal
Dans une situation classique, le consommateur n’a pas la connaissance de
l’ensemble des caractéristiques des offres. Un filtrage s’opère selon ses connaissances,
leurs capacités, ses styles cognitifs, ses centres d’intérêt et la situation de choix (Bree,
1994 ; Ladwein, 1999). Dû à l’imperfection de l’information, un certain degré
d’incertitude apparaît, et donc un risque perçu. Selon Pierre Volle, « Le risque
consiste en la perception d'une incertitude relative aux conséquences négatives
potentiellement associées à une alternative de choix. Le risque est donc la possibilité
de subir des pertes à l'occasion de l'achat ou de la consommation d'un produit, bien
ou service […]. L'incertitude affecte le processus de décision – plus la situation est
incertaine quant aux alternatives à choisir, plus la recherche d'information est active,
mais aussi le poids des attributs sur lesquels elle porte – l'importance d'un attribut
qui améliore l'utilité est d'autant plus élevée que son niveau d'incertitude est bas et
inversement pour un attribut de valence négative. »
Il existe également asymétrie de l’information, étant donné que les entreprises
sont mieux informées sur les caractéristiques de leurs produits que les
consommateurs. Cette asymétrie entre le consommateur et l’entreprise qui fabrique
ou commercialise le produit provoque une situation d’aléa moral (Jensen et
Meckling, 1976). L’entreprise doit alors montrer qu’elle agit dans l’intérêt du
consommateur, et elle peut le faire en offrant un signal de qualité crédible (Erdem et
Swait, 1998).
La marque, constituant une des caractéristiques essentielles du produit, peut
être ce signal facilitant la décision des consommateurs. Elle agit sur le comportement
d’achat des consommateurs exposés à ce stimulus et attentifs à toute information
complémentaire sur le produit proposé (Soulie, 1989).
C’est également un repère de performance, un outil de différenciation. Elle est
signal de la performance de l’offre (Erdem et Swait, 1998) et facilite ainsi le processus
de choix du consommateur. Économiquement, elle augmente l’utilité des
consommateurs en facilitant leur décision d’achat et en réduisant leurs coûts de
recherche d’informations (Erdem et alii, 2006). Elle devient alors un signal de
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confiance en instaurant un sentiment de sécurité en dépit des risques réels ou
potentiels pouvant en découler (Amine, 1999).
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L’image de marque est définie comme « l’ensemble des représentations mentales,
tant affectives que cognitives, qu’un individu ou un groupe d’individus associe à une marque
ou à une organisation » (Lambin, 1989).
La fidélité à la marque est définie par Brown (1952, 1953) comme « une
succession d’achats répétitifs d’une marque identique ». La fidélité est une réflexion forte
des marketeurs qui cherchent à la comprendre. Elle se construit progressivement
(McConnell, 1968) et pas forcément sur des éléments discriminants externes à la
marque (Tucker, 1964).
Pour Jacoby et Kyner (1973), elle repose sur six conditions définie alors comme
la réponse comportementale –l’achat-, biaisée, exprimée à travers le temps par une
unité de décision portant sur une plusieurs marques et en fonction d’un processus
psychologique –prise de décision ou évaluation-. Cette définition permet de séparer
la fidélité d’une suite aléatoire d’événements ainsi que d’ajouter la fidélité à plusieurs
marques.
En complément de la fidélité, la sensibilité à la marque (Kapferer et Laurent,
1992) est un concept rendant compte de l’influence de l’information « marque » lors
de la prise de décision, du rôle de ce stimulus sur le comportement d’achat des
consommateurs. Cependant, une forte sensibilité à la marque ne signifie pas
forcément fidélité, il n’y a pas alors forcément corrélation entre ces deux concepts.
Kapferer et Laurent (1992) distinguent quatre fidélités en fonction des
décisions amenant le consommateur à devenir fidèle à une marque : par conviction,
par satisfaction paresseuse, par crainte du risque et par inertie.
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identifier les produits recherchés) et de garantie (signature incitant le fabricant à
apporter un même niveau de qualité) (Kapferer, 1999).
Pour les consommateurs, elle a une fonction de praticité (Sitz, 2006),
permettant de regrouper les caractéristiques des produits associées sous un nom ;
c’est un raccourci informationnel qui réduit les efforts cognitifs. En neuromarketing,
Born et alii (2006) ont pu démontrer que la forte notoriété d’une marque réduit
l’effort cognitif nécessaire à la traiter. Dans le cas d’une marque « forte », l’activation
du cortex préfrontal inférieur, de l’insula antérieure et du cingulum antérieur sont
signe d’un traitement émotionnel positif et d’un effort cognitif réduit.
Une fonction de personnalisation est à noter, renforçant l’identité de
l’entreprise, ses différences, originalités, ainsi qu’affirmant leur rapport à autrui et au
monde (Arnould et Price, 2000). C’est alors un symbole qui offre un moyen de
communication sociale au consommateur. « Les personnes achètent des biens non
pas seulement pour ce qu’ils peuvent en faire, mais aussi pour ce qu’ils signifient »
(Levy, 1959). Baudrillard (1970) parle à ce sujet de « consommation-signe ».
Une fonction importante est celle de ludicité. La prise en compte de cet aspect
de la consommation renforce l’importance de proposer aux consommateurs des
sensations et nouveautés pour empêcher la routinisation des pratiques de
consommation (Hetzel, 2002). L'individu vit une expérience ; ses motivations sont
intrinsèques : le produit est consommé pour lui-même (Bourgeon, 1992). Il y a
primauté des facteurs affectifs dans le comportement de l'individu. Les
caractéristiques du produit sont déterminantes du comportement. Le produit doit
être analysé comme un tout, une Gestalt (approche holistique)
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appels à une responsabilisation croissante des acteurs économiques, courant en
constante progression.
On retrouve l’ensemble de ces fonctions dans la Figure 1.
Fonction Bénéfices consommateur
Repérage Se repérer dans l’offre, identifier facilement les produits recherchés
Praticité Permettre un gain de temps et d’énergie en facilitant le rachat à l’identique
Garantie Signal d’un niveau stable de qualité
Personnalisation Conforter son concept de soi et l’image que l’on donne de soi aux autres
Ludique / Besoin de nouveauté, de surprise, de complexité et plaisir lié à l’esthétique
Hédonique de la marque, à son design, à ses communications
Optimisation S’assurer d’acheter le meilleur produit de sa catégorie
Permanence Construire une sensation de stabilité et de permanence
Ethique Satisfaction liée au comportement responsable de la marque
Source : Sitz (2006), adapté de Kapferer (1991 [1999] et Lambin (1989)
Figure 1. Les fonctions de la marque pour les consommateurs
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leurs concurrents. Ses cinq composantes sont la notoriété, la qualité perçue, la
fidélité, l’image et l’identité de marque ainsi que les autres actifs de l’entreprise
(Aaker, 1991).
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d’une entité psychosociale indépendante à laquelle le consommateur peut s’identifier
et s’attacher (Sitz, 2006).
L’attachement à la marque est la propension des individus à former des liens
affectifs entre eux (Lacœuilhe, 2000). C’est la composante affective de l’engagement à
la marque qui regroupe plusieurs sens : valeur sentimentale (souvenirs personnels,
émotions maintenant l’identité de l’individu), reliée un environnement particulier
(maintenir un lien avec des personnes ou un environnement), valeurs culturelles et
personnelles profondes, moyen de communication de l’identité de l’individu.
L’attachement est un préalable à la « vraie fidélité » (Amine, 1998), assurant à la
marque le soutien et la confiance du consommateur. Le consommateur fidèle sera
moins fidèle au prix, mais exigera plus d’attention que le consommateur occasionnel
et aura plus tendance à se plaindre (Pras et Prim, 1998). Il devient « missionnaire » de
la marque, en pardonne mieux les défaillances et est également moins apte à en
changer (Amine, 1999).
La fidélité émotionnelle devient donc un élément très recherché par le
marketing relationnel qui cherche à créer un lieu affectif durable avec les
consommateurs, au-delà de la fidélité transactionnelle (Sitz, 2006).
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autres personnes. Les études sur ce thème de recherche montrent clairement que les
sociétés ne contrôlent plus les images de marque et les relations à la marque au
niveau qu’il a été, par le passé (Thompson, 2004).
De plus, le consommateur est considéré comme un consommateur actif et
créatif à la recherche d’identité au travers de la consommation, en utilisant les sens
symboliques des images de marque pour construire, maintenir et exprimer chacune
des multiples identités. « We are not one, we are many » (Ornstein, 1989).
La marque, pour jouer son rôle de signe, doit être connue des individus. Elle
existe dans les esprits des parties prenantes du marché (Thompson et alii, 2006). Elle
se fait connaître à travers la communication, le discours. À ce titre, les discours de
toutes les parties prenantes de l’environnement et leurs conséquences culturelles sont
à prendre en compte dans l’étude de la marque (Holt, 2004 ; Thompson et alii, 2006).
Sa signification est donc tout le temps retravaillée par les individus qui peuvent aller
jusqu’à la réinventer. L’entreprise elle-même peut y participer. C’est pourquoi la
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marque doit être connue dans les représentations sociales (Carducci, 2006 ; Holt,
2002).
Des stratégies de marques mettant l’accent sur l’émotionnel et le rationnel ont
donc émergé à la fin des années 1990 (Thompson et alii, 2006). Centrées sur le
consommateur ou le groupe de consommateur, elles visent à créer des liens durables
et profonds entre les consommateurs et les marques. Ces dernières sont alors perçues
au travers de leurs inscriptions dans des réseaux de pratiques sociales, culturelles et
émotionnelles (Sitz, 2006) formant un réseau d’informations circulant dans la culture
populaire pouvant se regrouper en un ensemble cohérent de significations.
Pour s’insérer dans le réseau social du consommateur, et créer des liens
affectifs forts et signifiants avec ce dernier, la marque doit donc comprendre
finement son style de vie, sa culture et montrer l’enrichissement possible de sa vie
grâce à elle (Holt et Thompson, 2004).
La dynamique sociale derrière ces stratégies de marque émotionnelles et
culturelles est particulièrement observable au sein des communautés de marque, où
les significations de la marque sont entretenues et façon collective au sein du groupe
de consommateurs, créant un sentiment de solidarité et de communauté (Muniz et
O’Guinn, 2001 ; Thompson et alii, 2006).
On va retrouver différentes significations de la marque au sein des différents
groupes, pas entièrement créées par l’entreprise, mais parfois co-créées par les
interactions des parties prenantes de l’environnement (Cova et Cova, 2002 ; Schouten
et McAlexander, 1995). On pourra retrouver des groupes partageant de mêmes
associations à la marque différentes de celles partagées par le reste du marché
(Thompson et alii, 2006). Les nouveaux outils de communication, le bouche-à-oreille,
les médias, facilitent la circulation et dispersion des significations.
Différents groupes vont pouvoir ressortir. Certains, activistes anti-marque
(phénomène « No Logo »), vont créer des groupes aux discours, pratiques,
communications allant à l’encontre des intérêts de la marque. D’autres, à l’inverse,
vont se regrouper autour de discours positifs, vont défendre la marque, en devenir
les « ambassadeurs » (Amine, 1998, Muniz et O’Guinn, 2001). C’est grâce à ce noyau
dur de consommateurs que la marque peut obtenir une meilleure image culturelle
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qui attirera un segment plus large de consommateurs (Muniz et O’Guinn, 2001 ;
Thompson et alii, 2006).
D. La marque fédératrice
En plus d’une somme d’attributs, la marque est une relation, un ensemble de
discours constituant un ensemble d’associations. La stratégie de marque devra ainsi
répondre aux contraintes de tous les acteurs qu’ils soient actionnaires,
consommateurs ou organismes juridiques. Elle devra être cohérente avec l’aspect
économique, mais aussi culturel, discursif et rhétorique de l’environnement
(Hirschman et alii 1998).
La marque a la capacité de réunir, de fédérer des individus (Arvidsson, 2005),
mais seules le peuvent les marques d’image ou les marques expérientielles aptes à
susciter une inscription sociale des consommateurs (Tybout et Carpenter, 2003). Ce
sera plus difficile pour des catégories de produits peu impliquantes ou de produits
complexes.
Les marques qui fédèrent peuvent susciter une fidélité comportementale et
émotionnelle. La fidélité des consommateurs sera plus durable dans le cadre d’un
groupe social réuni autour de la marque (Oliver, 1999). Ainsi, certaines marques
arriver à fédérer des consommateurs passionnés, au sein de « villages », incitant les
membres à rester fidèles. La pression sociale qui en découle inscrit la fidélité dans la
durée et mène à une fidélité dite « ultime ».
Aaker (1994), Muniz et O’Guinn (2001) ou Brown (2003) montrent qu’au
travers de l’utilisation de la marque, les consommateurs vont adhérer et authentifier
une communauté d’utilisateurs de la marque. Belk et Tumbat (2005) font l’analogie
avec des groupes de fans, avec la recherche de la légitimité de leur fidélité à la
marque passant par la formation d’un système culturel propre et la constitution
d’une connaissance encyclopédique de la marque.
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socioculturel qui propose des ressources identitaires communautaires aux
consommateurs qui lui sont attachés.
Vision traditionnelle Évolutions
Mots-clés Identité de marque, cœur de Personnalité de marque,
marque, bénéfice USP expérience, mythes, discours
Définition de la marque Un ensemble d’associations Un partenaire relationnel
abstraites producteur de discours
identitaire et culturel
Définition de la stratégie Créer, entretenir et Interagir et construire des
de marque s’approprier les associations relations avec les
consommateurs et célébrer
des mythes
Pré-requis pour le succès Expression pertinente des Connexion interpersonnelle et
de la marque associations culturelle profonde
Applications appropriées Catégories fonctionnelles, Services, catégories de
catégories de faible produits identitaires,
implication, produits distributeurs
complexes
Rôle de l’entreprise Organisateur : expression Amie et co-auteur de mythes
pertinente de l’identité de la
marque dans toutes les
activités à travers le temps
Source de la valeur pour le Simplification des décisions Relations avec la marque et
consommateur fourniture de ressources
culturelles et identitaires
Rôle du consommateur S’assurer que les bénéfices Interaction avec la marque,
deviennent saillants avec la construire une relation
répétition, percevoir des personnelle et s’approprier le
bénéfices lors de l’achat et mythe de la marque
l’utilisation du produit
Source : Sitz (2006), inspiré de Holt (2004)
Figure 2. Évolutions du concept de marque
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III. Regroupements de consommateurs
La recherche sur la consommation n’est plus aujourd’hui centrée sur l’activité
individuelle, mais tend vers une approche systémique (Thompson et Troester, 2002)
qui s’intéresse à l’environnement où l’individu évolue.
Le postmodernisme est pris en compte dans les recherches (Cova, 1995). Il
prend ses bases dans une transformation profonde de la culture des individus dans
les sociétés occidentales, avec un appui fort sur la fragmentation de la vie et de la
personnalité des individus (Firat et Schultz, 1997), avec besoins de contacts entre les
individus (Maffesoli, 1988) et cultures auto-référentielles (Antonio, 2000). Augé
(1994) va plus loin en parlant d’époque « surmoderne », avec accélération de
l’histoire, rétrécissement de l’espace et individualisation des références.
Ces théories se rejoignent en ce sens qu’elles vont à l’encontre de l’unicité de la
société pour s’intéresser spécifiquement à de petits groupes. L’évolution de la culture
des consommateurs est donc certaine, et devient un enjeu marketing nouveau.
De ce fait, de nombreux travaux sur des groupes de consommateurs réunis
autour de la reconnaissance du partage de valeurs liées à une consommation
commune et non plus autour de critères sociodémographiques ou économiques ont
vu le jour. Schouten et McAlexander ont ainsi parlé de sous-culture de
consommation (1995), Cova de tribu postmoderne (1995) et Muniz et O’Guinn de
communauté de marque (2001).
1. La tribu postmoderne
Étudié par Maffesoli en psychologie (1988), le concept a été utilisé par Cova en
ce qui concerne les évolutions culturelles du postmodernisme (1995).
En sociologie, la notion de tribu date du langage politique de l’Antiquité.
Morgan l’a réutilisée au 19è siècle puis elle a été abondamment usitée à des fins
anthropologiques au 20è siècle. Le terme fait alors référence à un groupe d’individus
rassemblés par un lien de parenté ou le partage d’un territoire.
Par analogie, Maffesoli (1988) utilise le terme pour désigner des micro-groupes
réunis par un feeling, une subjectivité affectuelle. C’est un regroupement qui peut
n’être qu’éphémère. Dans le cadre du tribalisme postmoderne, l’appartenance peut
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ne pas être totale, avec un fonctionnement de la tribu ponctué de rassemblements, de
formes d’appartenance différentes ; les individus changeant de tribu au cours de la
journée, de leur humeur, de leurs envies. Le papillonnage est ainsi un trait essentiel
de ce type d’organisation postmoderne.
Le marketing tribal est donc apparu en travaillant sur le besoin de lien social
des personnes et dépassant l’individualisme (Cova, 1995). « Le lien importe plus que
le bien ». Cette discipline du marketing va à l’encontre de l’approche sur les styles de
vie, les catégories socioprofessionnelles et repose davantage sur une vision holiste de
la consommation, intégrée dans un groupe d’appartenance pouvant être temporaire
(Cova et Cova, 2002). Le consommateur est étudié au sein de la tribu qu’il faut donc
comprendre (mœurs, symboles). Cova (2003) propose d’ailleurs de ne plus
considérer la tribu comme un micro-groupe (Cova, 1995) mais comme un réseau de
micro-groupes, une « constellation néo-tribale ».
La tribu postmoderne, par cette appartenance multiple et son éloignement des
critères de segmentation socio-économiques, ne permet cependant pas de segmenter
un marché selon d’autres critères. Le concept de sous-culture de consommation
semble alors plus pertinent pour servir à discriminer des segments de
consommateurs.
2. La sous-culture de consommation
Le partage d’une expérience peut mener au développement de valeurs et de
normes communes menant à un sentiment d’appartenance. La consommation peut
être une de ces expériences regroupant des individus et créant un système culturel
propre, c’est ce qu’on nomme la sous-culture de consommation. Cette notion se
démarque ainsi de la tribu par le partage exclusivement autour d’une consommation
commune.
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d’être tenus pour identiques par tous les membres.Pour Becker (1985), si des cultures
existent au sein même de la culture de la société globale, on parle de sous-culture.
Amine (1999) estime que certaines apparaissent comme contre-cultures à la culture
dominante avant d’être reconnues et légitimées, sans que ce ne soit systématique. Les
sous-cultures s’inscrivent elles dans la culture dominante avec certains points,
valeurs, normes, propres.
a) Le concept de communauté
Ce concept de sous-culture est relié à celui de communauté. En sociologie
(Tönnies, 1887), on oppose la société, ensemble contractuel, à la communauté
répondant à une logique affective et fusionnelle, séparation qui sert d’ailleurs de base
à Lévi-Strauss pour séparer la sociologie –étude de la société- de l’ethnologie –étude
de la communauté- et pour regrouper ces deux notions au sein de l’anthropologie
sociale.
Avec les développements de l’école de Chicago sur ce sujet ainsi, qu’avec
l’essor des moyens de communication à partir des années 1970, la communauté a
perdu une attache géographique pour aller vers un regroupement autour du
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sentiment d’appartenance à cette communauté et l’identification dans celle-ci, tant
par la communauté au global que entre ses membres.
C’est ainsi que Muniz et O’Guinn (2001) appliquent ce concept de
communauté au marketing avec le regroupement autour d’un attachement à une
marque particulière.
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peut soit correspondre à une sous-culture de consommation (passionnés de rollers,
Cova et Cova, 2001), soit à une communauté de marque (2 CV Citroën, Cova et Cova,
2001), avec une utilisation du même mot parfois assez confuse (Sitz et Amine, 2004)
le rendant difficilement opérationnable et positionnable.
La tribu, telle que définie par Maffesoli, s’inscrit dans la sociologie. Il s’oppose
à une vision holiste d’une société indivisible se référant à son ensemble ou à des
classes d’individus pour s’intéresser à l’étude de micro-groupes qui agissent au sein
de cette société. Selon Cova (2003), pour Maffesoli, « la notion de tribu [est] une image
provisoire, quelque chose de mouvant et labile, pour accompagner le mouvement postmoderne
de la société, plutôt que de l’enfermer dans un cadre strict. » Le tribalisme doit donc être
davantage considéré comme un état d’esprit, un positionnement intellectuel général
plutôt qu’un concept (Sitz et Amine, 2004).
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Si les membres de la communauté peuvent s’opposer à des choix stratégiques
ou d’innovation (Cova et Carrère, 2002), les hard core members peuvent également
aider l’entreprise dans le cadre de sa stratégie de mie au point et de diffusion
d’innovation (Von Hippel, 2001) dans la mesure où Urban et Van Hippel (1986)
définissent ces derniers comme lead users.
Liens au groupe Liens assez forts. L’individu peut Liens forts. Le degré
cependant appartenir à d’appartenance de l’individu à
plusieurs sous- cultures de la communauté est total dans la
consommation (ex. : être surfeur catégorie de produit concerné
et motard) Les liens au groupe Les liens au groupe reposent sur
reposent sur une implication un attachement à la marque
dans la catégorie de produits ainsi que l’adhésion à un « Nous
» communautaire
Liens aux membres Les liens sont essentiellement Il existe un lien triadique
interindividuels unissant la marque au
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Liens aux membres Les liens sont essentiellement Il existe un lien triadique
interindividuels unissant la marque au
consommateur et les
consommateurs entre eux
Échanges entre Echange d’informations sur la Echange d’informations
membres catégorie de produits pratiques sur les produits de la
marque et symboliques sur
l’identité et l’histoire de la
marque
Conséquences de Renforcement de l’implication Renforcement de la fidélité et
l’appartenance au dans la catégorie de produit. de l’attachement à la marque.
groupe Partage des valeurs de manière Partage des valeurs de manière
durable durable. Construction d’une
mythologie de la marque, issue
d’une interprétation négociée
entre les membres de la
communauté
Informations pour Peu d’informations données à Riche en informations sur les
l’entreprise l’entreprise, car le groupe n’est réactions des consommateurs
pas centré autour d’une aux produits et à la stratégie de
entreprise particulière marque de l’entreprise
Implications Définir les contours du marché Associer les hard core members
managériales et les forces et faiblesses des au niveau de la conception des
entreprises concurrentes produits nouveaux Utiliser la
communauté comme une sorte
de marché test Prendre en
compte les réclamations des
membres pour les améliorations
Figure 3. Tableau récapitulatif des points communs et desdedifférences
produits etentre sous-culture de
de services
Source : Amine et Sitz (2004)
consommation et communauté de marque
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orientations ou déformer l’image voulue par l’entreprise, l’éloignant de la stratégie
de celle-ci et posant un frein au développement de la marque.
La communauté de marque est donc un formidable potentiel marketing à
gérer prudemment pour ne pas commettre des erreurs regrettables.
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IV. Études des membres des communautés de marque
Quelques auteurs se sont intéressés aux membres des communautés de
marque. Amine et Sitz (2004) ont ainsi étudié l’émergence de celles-ci au travers des
interactions entre les membres. Pour qu’elle émerge, une communauté de marque
doit voir la rencontre d’individus se rendant compte qu’ils partagent un attachement
commun à une marque particulière. Ils doivent ensuite interagir régulièrement afin
de créer une identité collective, des normes, des valeurs et des représentations
communes. C’est, selon les auteurs, à cette condition que va naître le sentiment
d’appartenance « de chacun avec chacun et de chacun avec le tout communautaire »
et que la hiérarchie, les rôles et statuts de chacun vont s’instaurer.
Sitz (2006) s’est intéressé plus spécifiquement aux membres centraux des
communautés de marque. Il en est ressorti que ces membres sont nécessaires à
l’émergence de la communauté et au recrutement de membres nouveaux. Ils y
participent en utilisant les ressources matérielles et symboliques dont ils disposent et
fabriquent l’identité et la culture de la communauté par leurs us et leurs discours. De
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plus, ce sont eux qui organisent la communauté, répartissent les tâches entre les
membres et supervisent leurs interactions. C’est grâce à eux que la structure propre
de la communauté apparaît, avec un « noyau dur » et des marges, des représentants
authentiques et des membres marginaux, une hiérarchie.
Ces membres centraux transforment également les connaissances
individuelles en connaissances communes entretenues. Les interactions font de la
communauté un système cognitif distribué permettant de répondre collectivement
aux problèmes des membres. Ce sont les membres centraux qui vont vérifier les
informations échangées, renforcer l’identité collective, en s’appropriant l’histoire de
la marque et en constituant un historique de la communauté. Ils vont, en ce sens,
assurer la légitimité de la communauté.
Les membres centraux vont logiquement devenir porte-parole de la
communauté auprès de l’environnement, des nouveaux membres, de la marque
(remontée d’informations, diffusion auprès des membres) et même des autres
entreprises sur le marché gravitant autour de la marque.
Sung, Park et Han (2005) se sont eux intéressés à l’influence de la personnalité
de la marque sur l’attachement et la fidélité à celle-ci, en ce focalisant sur les
différences entre membres et non-membres. Ainsi, la signification de la marque n’est
pas uniquement formée sur l’histoire créée par le marketeur mais également par le
consommateur au travers de sa propre expérience de consommation. L’activité de la
communauté de marque permet à ce titre d’enrichir les expériences de la marque des
consommateurs.
Leur recherche a montré des différences significatives entre les membres et
non-membres de la communauté de marque en termes de force de la perception de la
personnalité de la marque ainsi que de facteurs influençant l’attachement à la
marque. La « compétence » de la marque a ainsi une influence majeure auprès des
non-membres quand la « compétence » et le « vécu » le sont aux degrés de
l’attachement à la marque. De plus, ces membres ont de plus forts attachement et
fidélité à la marque ainsi que des perceptions plus positives de la personnalité de la
marque. Enfin, ils ont montré le rôle modérateur du niveau de l’intégration à la
communauté pour l’attachement à la marque et la fidélité. Ainsi, plus le membre est
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intégré à la communauté de marque, plus forte est sa perception de la personnalité
de la marque. Ainsi que son attachement et sa fidélité à la marque.
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d’acteurs collectifs (Cova et Carrère, 2002). Deuxièmement, le pouvoir des leaders
d’opinion au sein des communautés de marque en termes d’expertise et d’influence
est pour Fejlaoui extrêmement important, tant il participe à diriger la communauté et
à plus forte raison les préférences de cette dernière. L’auteur considère donc que le
leader d’opinion pourrait être une « porte d’entrée » des marketeurs dans les
communautés de marque, si tenté qu’elles parviennent à créer une relation durable,
stable et franche permettant de légitimer leurs actions et discours sans sembler
pervertir commercialement la vie et la communication au sein du groupe.
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revêtent des sens spéciaux au sein des étudiants qui ne sont pas nécessairement
connus ou partagés d’avec les étudiants d’une autre école.
À l’extrême, Belk et Tumbat (2005) ont parlé de religions de marque,
caractérisées comme étant des phénomènes d’une extrême croyance du rôle que la
marque peut jouer dans tous les domaines. Ils déclarent, sur la base de leur étude sur
les ordinateurs Apple, que la relation des « Mac fans » avec la marque n’est pas
seulement devenue une religion de marque pour les utilisateurs mais aussi, plus
généralement, un phénomène culturel.
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V. Les études sur la communauté Apple
Feldstein (2005) s’est intéressé à deux communautés centrées autour de
systèmes d’exploitation informatiques opposés à Microsoft Windows, à savoir Linux
Ubuntu et Apple MacOS X. Par une étude netnographique, il est ressorti que les
utilisateurs Linux ont une vision des relations entre l’homme et la machine beaucoup
plus simple et directe, à l’opposé de MacOS X. En effet, le graphique en étoile, centré
autour du matériel, montre que celui-ci est clairement l’aspect le plus central des
relations entre les individus.
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À l’opposé, la communauté Ubuntu est également spécifique, étant donné que
c’est une communauté de marque non pas centrée autour de la marque elle-même
mais uniquement du matériel.
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communauté virtuelle de consommation est mesuré avec des scores beaucoup plus
élevé que ceux qui ont pu être observés dans les autres études empiriques sur le
secteur micro-informatique. Ce dernier point met en évidence l’importance des
communautés de marque, et plus spécifiquement pour la communauté de la marque
Apple.
VI. Profils-type
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(« LULOP »), il apparaît qu’il obtient des scores de leadership d’opinion plus élevés
que de simples leaders d’opinion non lead users.
Qui sont-ils ? Non lead users Lead users
82% (US) – 95% (France) 18% (US) –5% (France)
Non leader d’opinion 79% (US) – 87% (France) 11% (US) – 3% (France)
90% Profil cible : la majorité tardive En amont du processus
et les retardataires d’innovation, ils agissent
Comportement d’imitation, plutôt dans les phases de
réfractaire à l’innovation génération d’idées nouvelles
et de développement
Leader d’opinion 3% (US) – 8% (France) 7% (US) – 2% (France)
10% Adopteurs et Majorité Ils sont acteurs sur l’ensemble
précoces du processus d’innovation : de
Détermine le succès de la l’idée au marché
phase de lancement et de
croissance du nouveau produit
Figure 6. Identification des LULOP (Béji-Bécheur et Gollety, 2007)
B. Identification à la marque
Le concept d’identification décrit une relation essentiellement cognitive du
consommateur à la marque. Salerno, en 2002, a établi des échelles de mesure pour
l’identification à la marque, générale et sociale. Dans sa recherche, il a montré que
l’identification générale à la marque est influencée par l’identification sociale de
consommateur. Cette dernière peut être mesurée sur 3 aspects, avec donc 3 échelles
de mesure correspondantes, la catégorisation de soi, la centralité de la catégorisation
et la dépersonnalisation.
C. Attachement à la marque
Dans une approche interpersonnelle, l’attachement apporte un sentiment de
sécurité (Main, 1999). Dans une vision marketing, c’est une prédisposition affective à
long terme du consommateur envers la marque (Lacœuilhe, 1997). Elle se présente
alors sur 2 dimensions, temporelle (connexion avec des événements passés ou
récents de la vie du consommateur) et identitaire (dimension symbolique des objets,
porteurs d’émotions). C’est un concept indépendant d’un contexte d’achat
particulier, signe d’une proximité psychologique avec la marque, nécessitant
congruence entre concept de soi du consommateur et personnalité de la marque
(Onkvisit et Shaw, 1987). Ghewy (2007) a démontré une relation entre identification
et attachement à la marque.
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D. Capital-marque
Le capital marque est défini par Lacœuilhe (1997) comme « la valeur ajoutée
qu'une marque apporte à un produit. [C’est un effet qui] va au-delà du produit lui-
même et de ses attributs. » Cependant, Jourdan précise que c’est un construit non
directement observable, mesurable qu’au travers de ses manifestations. C’est
pourquoi Washburn et Plank (2002) ont proposé une mesure du capital-marque
suivant 4 dimensions : la qualité perçue de la marque, la loyauté à la marque, la
connaissance de la marque et les associations à la marque.
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Contexte et problématique de recherche
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dévotion des utilisateurs de Macintosh. Il décrit le fait que « Steve Jobs semble
capable de convaincre n’importe qui de croire n’importe quoi, grâce à un mélange de
charme, d’exagération modérée, et de marketing consommé » (Hertzfeld, 1981).
« Un des effets les plus particuliers du champ de distorsion de la réalité est la
modification totale du sens de la proportion ou de l’échelle dans un public. Des
progrès mineurs sont salués comme des révolutions ; des nouveautés intéressantes
deviennent des innovations majeures ; des décisions prises sous la pression des
consommateurs ou de la concurrence deviennent des visions futuristes. »
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Il nous semble alors important de tenter de mieux cerner cette communauté
dans sa globalité, de tâcher de voir s’il existe une différence entre switcheurs et
« anciens », et quelles sont les influences de l’âge, de l’expertise ou encore de
l’ancienneté sur les habitudes, les critères de choix mais surtout sur les profils de
lead-user, leader d’opinion, appartenance, reconnaissance, connaissance, loyauté
envers la marque.
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Hypothèses de recherche
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Protocole de recherche
La recherche que nous menons fait suite à une étude exploratoire préliminaire
menée auprès de responsables et de modérateurs de sites internet de la communauté
de marque Apple. Elle a mis en évidence l’émergence depuis les 5 dernières années
de nouveaux membres, souvent nommés « switcheurs », qui semblent avoir fait
profondément évoluer la communauté de la marque Apple, la rendant difficilement
appréhendable et compréhensible, jusqu’à pouvoir être « dénaturée », selon les plus
anciens membres.
Nous avons donc fait le choix d’une étude descriptive qui permet de
« visualiser une situation, et souvent de classer, de catégoriser des variables ou des
observations » (Evrard, et alii, 2003) passant par un questionnaire CAWI. L’objet de
cette dernière est d’établir une typologie des acteurs au sein de la communauté, en
fonction de variables telles que l’implication, l’attachement à la marque, la
connaissance de la marque, et de chercher d’éventuelles corrélations avec les
variables sociodémographiques et d’usages et attitudes par rapport à la marque.
I. Terrain de l’étude
Aujourd’hui, la population d’internautes française est considérée comme
représentative de la population nationale (« NatRep ») par les sociétés d’études. Nous
pouvons donc envisager une étude on-line. De plus, les membres d’une communauté
de marque informatique active semblent ne pouvoir ne pas être présents sur Internet.
Le terrain de l’étude choisi nécessite de regrouper le maximum de membres
les plus éclectiques possible du point de vue de leur comportement communautaire.
Pour être le plus étendu et exhaustif possible, nous avons donc choisi de diffuser
l’étude au travers des grands sites Internet généralistes rapprochant la communauté
Apple.
Utiliser des sites spécialisés (gestion : http://www.macgestion.net , création
musicale : http://www.macmusic.org , création audiovisuelle
http://www.videomac.org) aurait probablement induit un biais du fait du
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positionnement spécifique de leurs membres, et donc de spécificités en termes
d’implication, d’attachement à la marque, de fidélité.
Par souci de cohérence dans les échelles de mesure utilisées, afin d’éviter les
biais de traduction des termes et des échelles auxquelles on fait appel, et aussi par
contrainte matérielle (du fait des délais imposés) nous avons décidé de ne nous
intéresser qu’à la communauté francophone.
C’est sur ces critères que nous avons choisi quatre grands sites francophones
internationaux, à savoir : MacBidouille (http://www.macbidouille.com),
MacGeneration (http://www.macgeneration.com), MacPlus
(http://www.macplus.net) et Mac4Ever (http://www.mac4ever.com).
II. Échantillon
L’étude portant sur l’analyse d’une population a priori très hétéroclite, il nous
semblait important de disposer d’un échantillon de répondants suffisamment
important. En effet, il était à prévoir que des ventilations suivant plusieurs critères
sociodémographiques, ou spécifiques au rapport à la marque pourront être établies.
En conséquence, il était nécessaire que chacune des bases des populations obtenues
au travers de ces ventilations soit suffisamment importante pour permettre une
analyse statistiquement pertinente.
Nous cherchions donc à obtenir 800 répondants au total, avec pour critère
d’être inscrit sur l’un des sites Internet précités. Nous estimions que ce nombre
pouvait vraisemblablement, compte tenu de l’audience quotidienne de ces sites ainsi
que de l’ « esprit » de la communauté Apple pressenti, être atteint aisément en
l’espace de deux à trois semaines.
Aucune donnée n’ayant pu être obtenue sur la composition de la population
de la communauté Apple au niveau national, francophone, comme mondial, nous ne
pouvions établir de quotas en fonction de la date d’entrée dans le « monde » Apple,
des modèles d’ordinateurs, de logiciels, de périphériques possédés, ou d’autres
critères spécifiques ou démographiques.
Le membre de la communauté n’est pas nécessairement acheteur ou
prescripteur, il peut n’être qu’utilisateur, voire même non utilisateur. Aussi, aucun
critère d’âge n’a été retenu dans la sélection de l’échantillon.
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III. Période et durée du terrain
La diffusion du questionnaire était prévue pour le mois d’août 2008, ceci
laissant un délai raisonnable pour l’affinage préalable de la trame du questionnaire,
la phase de pré-test et pour s’assurer de la correcte programmation de l’interface. De
plus, c’est une période de l’année généralement plus calme professionnellement,
entrecoupée de manifestations culturelles et sportives, dans un contexte
ordinairement plus relâché. Ces éléments permettaient éventuellement de faciliter la
réponse à une simple enquête courte sur un sujet impliquant les répondants et
administrée dans un but non lucratif et profitable à tous. Nous avions cependant
prévu de justement prendre garde à une éventuelle sur-déclaration pendant cette
période festive privilégiée.
La large diffusion prévue pour le recrutement à l’étude au travers des sites
précités nous a permis d’envisager d’atteindre la base de 800 répondants en 5 à 7
jours à compter de la promotion de l’étude via les modules d’actualité des
plateformes communautaires. Cette estimation peut se baser sur les annonces
analogues diffusées précédemment par ce biais et leur audience effective.
L’attractivité présumée de l’enquête prend aussi sa source dans l’esprit collectif qui
règne sur ces plateformes, par le fait que ce questionnaire n’a aucun but lucratif et
que tous les résultats seront publiés par la suite librement via ces mêmes sites
internet.
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possédé un iPod ou un iPhone avant d’investir dans un Mac, question
principalement significative pour mesurer l’effet halo.
À la suite de cette partie introductive, 3 questions « quiz » ludiques portant
sur des événements de la société –pour la mesure de la connaissance de l’historique
de celle-ci-, sur les produits commercialisés ou non par Apple –destiné à évaluer la
connaissance de l’historique commercial des produits- ainsi que sur la chronologie
de commercialisation des produits –destiné à aller plus loin dans la mesure de
l’expertise des produits de la marque-. Cette partie « quiz » a donc permis de
davantage interagir avec le répondant tout en apportant des éléments précis sur 3
facettes de la connaissance de la marque.
Nous avions comme objectif d’être le plus précis possible dans notre processus
de typologie des différents acteurs de la communauté, ce qui nous a amené à retenir
6 grandes échelles, correspondant à 6 construits principaux permettant le profiling
des consommateurs d’une marque forte. Ce sont celles de lead-user et de leader
d’opinion de Béji-Bécheur et Gollety (2007), de l’identification générale et sociale de
Salerno (2002), de l’attachement à la marque de Lacoeuilhe (2000) et celles du capital-
marque de Washburn et Plank (2002). Ces échelles de mesure sont présentées
classiquement sous la forme d’échelles de Likert à 5 points.
La suite du questionnaire concerne les renseignements sociodémographiques
de base, qu’il est plus aisé d’obtenir en fin de questionnaire, après que le répondant a
répondu à l’ensemble des questions.
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- Un effet de maturation, de test, de mortalité expérimentale et de
contamination par une étude courte dans le temps et unique ;
- Un effet d’instrumentation par l’utilisation d’échelles reconnues valides et
fiables et par le pré-test du questionnaire ;
- Un effet de régression statistique et de sélection en recrutant un échantillon
le plus large possible via des supports très généralistes.
L’effet d’histoire est en revanche inévitable puisque l’actualité événement et
produits d’Apple a été forte jusqu’en septembre avec deux salons internationaux
comportant des annonces fortes et la sortie proche de nouveaux produits très
attendus (iPhone 2, MacBook et MacBook Pro). La période retenue en août est
cependant suffisamment éloignée du premier salon (début juin 2008) pour limiter cet
effet.
La validité externe de l’étude n’est a priori pas importante ici. Ceci est dû à la
spécificité de la mutation récente au sein de la communauté Apple, et de la forte
image de celle-ci, qui ne permet sans doute pas de généralisation à d’autres marques
du même domaine d’activité ou d’un autre secteur. Mais cette étude peut apporter
un éclairage sur cette communauté précise et apporter à la compréhension d’autres
communautés de marque.
La validité de construit nous semble facilitée par l’utilisation d’échelles de
mesure reconnues comme valides et largement utilisées. L’échelle de Salerno a
cependant dû voir très légèrement modifiés les deux items concernant la
catégorisation de soi, puisque cette échelle est à la base destinée aux produits de
mode. Cependant, il nous semble que la marque Apple n’est pas si éloignée de
l’univers de la mode, et donc que cette échelle peut s’appliquer.
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Recueil des données
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Le message utilisé pour communiquer l’existence de l’étude était le même
pour les 4 sites internet employés à la diffusion, stipulé de la façon suivante :
Merci d’avance,
Vincent »
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La diffusion de l’information de la campagne s’est faite via les sites
généralistes MacBidouille, Mac4Ever, MacGeneration et MacPlus, les 4 références
francophones des sites généralistes de la communauté Apple. À la suite des contacts
exercés lors de l’exploration du terrain, nous avons pu diffuser le message sur les
modules d’actualité de Mac4Ever (
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Annexe 2) et MacPlus (Annexe 3) ainsi que dans les rubriques générales des forums
de discussion de ces deux sites (Annexe 4) et de MacBidouille et MacGeneration.
Nous avons choisi de laisser l’ensemble des membres de chaque site de la
communauté s’exprimer librement sur les sujets créés à cette fin dans les forums de
discussion. Cela a permis de faire ressortir certains points que nous n’avions pu
constater lors des phases « pilote » comme la trop importante nuisance des
nombreuses échelles de mesure, aux intitulés relativement proches donnant le
sentiment au répondant de répondre plusieurs fois à la même réponse.
D’un point de vue plus technique, nous avions initialement utilisé une
fonction MySQL nommée « pconnect ». Cette dernière, permettant de se connecter au
SGBD (Système de Gestion de Base de Données) depuis l’interface internet, était
limitée à 3 connexions simultanées. Cela n’a donc posé aucun problème lors des tests,
mais a provoqué d’importants blocages au début du terrain. C’est grâce aux sujets
postés sur les forums de discussion que nous nous sommes rendus compte de ce
problème et que nous avons rapidement reçu des conseils de perfectionnement de
notre code en remplaçant la fonction « pconnect » par la simple fonction « connect »,
ce qui nous a permis de réagir très rapidement pour permettre un déroulement
correct du terrain.
Nous espérions atteindre notre seuil de 800 répondants, qui nous semblait
suffisamment important pour effectuer une typologie valable et des ventilations
supplémentaires, en 7 jours d’étude.
L’enquête a donc été lancée le mercredi 6 août 2008 entre 10h et 10h30
simultanément sur les 4 sites Internet, par diffusion d’abord uniquement sur les
forums de discussion, puis, pour 2 des sites, dans l’heure qui suit dans les modules
d’actualité, en page principale du site. Ce délai supplémentaire est dû au fait que le
contenu des actualités est contrôlé par les administrateurs du site uniquement.
Un premier contrôle 5 heures après le lancement nous a assez surpris, étant
donné que plus de 1300 personnes avaient commencé à répondre à l’enquête, pour
près de 700 interviews complètes. Comme nous nous y attendions, il y avait un fort
taux de chute au niveau des questions sur les échelles de mesure. Cependant, nous
étions partagés entre un sentiment d’agréable surprise, avec une étude rencontrant
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une affluence plus importante qu’envisagée, et deux inquiétudes, liées à une
éventuelle spécificité des profils que nous pouvions perdre ainsi qu’à la quantité trop
importante de verbatims que nous allions récolter si nous laissions le questionnaire
durer effectivement une semaine, comme prévu. Nous envisageons ici une quantité
trop importante compte tenu des impératifs matériels de notre étude ainsi que de la
moindre importance des questions ouvertes du questionnaire par rapport aux
échelles de mesure et aux questions sociodémographiques ou d’attitude.
Le vendredi 8 août 2008 à midi, 2742 réponses avaient été entamées pour 1574
complétées. Cet effectif, quasiment le double de celui escompté, nous a semblé
suffisamment important pour pouvoir arrêter le terrain prématurément, après
seulement 2 jours de terrain. Nous sommes ainsi passé outre l’opportunité de
profiter d’un afflux important de réponses avec le week-end mais avons préféré
privilégier la sagesse concernant la gestion des questions ouvertes que de bénéficier
de réponses supplémentaires.
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médiocre » (qualité perçue) et « J’ai des difficultés à me représenter Apple » (association à
la marque). En effet, ce sont les 3 seuls items communiquant des conceptions
négatives, nous avons donc inversé leurs scores afin de pouvoir compiler le score
global pour chaque échelle.
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Résultats de la recherche
1. Caractéristiques socio-démographiques
L’échantillon épuré de 1574 individus est composé de 96,2% d’hommes, à
79,0% français, et à près de 90% originaire d’Europe.
C’est une population âgée en moyenne de 31,6 ans, principalement célibataire
(48,4%) et mariée ou vivant maritalement (43,8%). Plus de la moitié des foyers est
composé de un (24,1%) ou deux (28,2%) membres et les deux tiers (67%) n’ont pas
d’enfants au foyer.
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Majoritairement CSP+ (46,1%), elle est ensuite inactive (29,2%) ou CSP-
(22,4%). Plus précisément, nous retrouvons deux grandes classes de profession.
Ainsi, 40,6% des répondants sont cadres ou professions intellectuelles supérieures et
26,7% sont étudiants. On retrouve ici directement les conclusions parues dans
Bulletpoint (2006).
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4. Critères de choix en informatique
De nombreux critères de choix apparaissent comme très importants avec, dans
l’ordre, le constructeur-la marque (8,61/10), la communication (wifi, bluetooth)
(8,42/10), le processeur (8,33/10), le design (8,32/10), la mémoire (8,19/10).
La connectique (USB, HDMI, etc…) (7,80/10), la capacité du disque dur
(7,70/10), le rapport qualité-prix (7,67/10), les composants multimédia –carte
graphique, carte son…- (7,63/10) et le lecteur-graveur de DVD (7,21/10) viennent
ensuite.
La webcam intégrée (6,03/10) et surtout le lecteur de cartes mémoires
(3,67/10) sont très peu importants dans le choix d’un ordinateur auprès des membres
de la communauté Apple.
Le dernier point, le lecteur de cartes mémoires, dispose d’un score
extrêmement bas, inférieur à la moyenne. Il est à noter que cet élément, secondaire
certes dans les caractéristiques de base d’un ordinateur, est souvent reconnu comme
très utile, quasiment nécessaire, aux dires des critiques faites aux ordinateurs Apple.
Ainsi, les ordinateurs à la pomme ne disposent d’aucun lecteur de cartes mémoires.
Le fait que ce soit le seul point très mal noté est peut-être symptomatique de ce que
l’on appelle le « champ de distorsion de la réalité » pour la marque Apple.
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6. Connaissance de la marque Apple
De façon globale, les membres interrogés ont une connaissance plutôt exacte
de la marque, sans être très importante. À tous les tests, ils obtiennent ainsi des
scores autour des 2/3. L’histoire de la société Apple est ainsi connue avec un score de
6,5/10 et la connaissance des produits Apple est bonne avec une note de 13,4/20. Ils
arrivent à déterminer la chronologie des lancements de produits Apple à 3,3/5.
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À l’inverse, les plus âgés (55 et plus) détiennent le moins d’iPod (1 en
moyenne) et ce sont les 35-44 ans (1,5) mais surtout les 12-17 ans qui en détiennent
significativement le plus (1,8 en moyenne).
De même, les classes d’âge les plus élevées (45-54 ans et 55 ans et plus)
détiennent significativement moins d’iPhone. Les possesseurs d’iPhone sont
davantage des 18-24 ans et de façon significative les 25-34 ans (plus d’une personne
sur 2 détient un iPhone).
Comme l’on peut s’y attendre, les 12-34 ans utilisent des produits Apple
depuis moins longtemps (4,7-6 années) que les 35 ans et plus (8 à 9,2 années en
moyenne).
De façon significative, l’ordinateur actuellement utilisé est plus ancien avec
l’augmentation de l’âge (de 1,4 à 2,3 années en moyenne).
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Les plus âgés lisent plus de livres portant sur Apple, ont plus tendance à
acheter un magazine/journal portant sur la marque et à conserver un vieil
ordinateur sans forcément s’en servir.
Les plus jeunes sont plus à attendre spécifiquement l’ouverture d’un
distributeur pour acheter un produit Apple et à aller dans des magasins
d’informatique uniquement pour voir les Mac qui y sont présentés.
Enfin, les 55 ans et plus suivent moins l’actualité des rumeurs sur la marque.
Globalement les sites d’actualité francophones sont davantage suivis par les 35
ans et plus (MacBidouille, MacGeneration, MacPlus), à l’exception de Mac4Ever,
davantage suivi par les 18-24, 25-34 et 12-17 ans.
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6. Profil des membres
Tous les âges partagent le même profil de lead-user, en revanche, les 18-24 et
surtout les 12-17 ans sont significativement plus des leaders d’opinion, au même
titre, qu’à plus faible mesure, les 35-54 ans. Les 25-34 ans et 55 et plus sont fortement
moins leaders d’opinion.
Ce sont les tranches extrêmes (12-17 ans et 55 ans et plus) qui ont la plus forte
identification générale, à l’opposé des 45-54 ans et surtout des 25-34 ans.
L’identification sociale suit la même tendance, que ce soit en termes de catégorisation
de soi, de centralité de la catégorisation ou de dépersonnalisation.
Les plus jeunes (18-24 et surtout 12-17 ans) font montre d’un plus fort
attachement à la marque, à l’inverse de leurs aînés directs, les 25-34 ans et plus
généralement les 25-54 ans.
Ce sont les plus âgés (45 ans et plus) et toujours les plus jeunes (12-17 ans) qui
vont être les plus loyaux à la marque. Les plus jeunes (12-24 ans) vont avoir la
meilleure connaissance de la marque à l’opposé des 25-34 ans et, dans une moindre
mesure, des 55 ans et plus. Les tranches d’âge repérées plus hauts dans les questions
précises de connaissance Apple (35-54 ans) se retrouvent dans la moyenne de cette
échelle.
La qualité perçue est meilleure chez les 12-17 ans et les 55 ans et plus, toujours
à l’opposé des 25-44 ans.
Les plus jeunes (12-24 ans) vont être plus performants dans les associations à
la marque, surtout face aux 25-34 ans et 55 ans et plus.
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3. Profil des membres
Les veufs, divorcés ou séparés sont plus loyaux que les mariés (ou vivant
maritalement), eux-mêmes l’étant davantage que les célibataires.
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MacBidouille et MacPlus vont être moins suivis par les inactifs, à l’inverse de
Mac4Ever, tandis que MacGeneration sera consulté avec la même fréquence par les
différentes CSP.
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En revanche, il n’y a pas de différence significative en ce qui concerter le
nombre total d’iPod possédés, la période depuis laquelle des produits Apple sont
utilisés, ou encore depuis laquelle l’ordinateur utilisé est possédé.
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4. Intention d’achat et lieux de distribution
Les délais d’achat envisagés pour un ordinateur Apple, un iPod ou un iPhone
sont sensiblement les mêmes en fonction du sexe.
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Apple, aller dans des magasins d’informatique uniquement pour voir les Mac qui y
sont présentés ou suivre activement l’actualité et les rumeurs sur Apple. Ces
personnes vont consulter Mac4ever plus que les autres
A l’inverse, ceux qui ont d’abord possédé un ordinateur Apple vont
davantage démonter un appareil Apple eux-même, se rendre à Apple Expo,
enregistrer une émission radio/tv portant sur Apple, conserver un vieil ordinateur
Apple. Ces personnes vont être significativement plus présentes sur Macbidouille
MacGeneration et MacPlus vont être consultés de la même façon, qu’il y ait eu
effet halo ou non.
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Les 2 catégories d’utilisateurs partagent les mêmes profils de lead user, en
termes d’identification générale, sociale (catégorisation de soi, centralité de la
catégorisation), de connaissance, de qualité perçue, d’association à la marque.
1. Caractéristiques socio-démographiques
Quelque soit la classe, le nombre de personnes au foyer reste constant, entre
2,7 et 2,9 en moyenne. En revanche, la classe 4 est celle qui a le moins d’enfants au
foyer (0,45), suivie des classes 5 (0,5), 1 (0,6). Les classes 3 (0,8) et surtout 2 (0,88) ont
plus d’enfants au foyer.
Les classes 5 et 4 sont les plus jeunes (25,8 et 27,3 ans), suivies de la classe 1
(30,9 ans), puis de la 3 (36,0 ans). La moyenne d’âge de la classe 2 est la plus élevée
(39,7 ans).
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2. Possession de produits Apple
Les classes 4 et 5 détiennent le moins d’ordinateurs Apple (entre 1,5 et 1,6),
suivies des classes 3 et 2 (2,4 et 2,6 ordinateurs). La classe 1 détient incontestablement
le plus d’ordinateurs avec 3,1 en moyenne.
C’est la classe 4 qui détient le moins d’iPod (1,0 en moyenne), suivie des
classes 2 (1,2) et 5 (1,4). La classe 1 en détient incontestablement plus (2,0 en
moyenne).
Ce sont les classes 4 et 2 qui détiennent le moins d’iPhone (0,3 chacun). En
revanche, les classes 3, 5 et 1 détiennent toutes le plus d’iPhone (0,5, 0,6 et 0,7).
Les classes 5 et 4 ont le plus faible historique d’ordinateurs Apple (entre 3,1 et
3,6 années). Ensuite, les classes 3 (6,9 ans), 1 (8,7 ans) et 4 (9,7 ans) forment chacune
des historiques significativement différents.
La classe 2 détient l’ordinateur actuel depuis le plus longtemps (2,3 ans), à
l’opposé des classes 5 (1,4 ans) et 4 (1,8 ans) et à plus faible mesure 3 et 1 (1,9 ans).
MacBidouille reste consulté par tous souvent, mais moins pour la classe 4, de
même que MacGeneration, également moins consulté par la classe 2,
Les classes 5 puis 1 consulte le plus souvent Mac4Ever, et la classe 3 puis 1
MacPlus, beaucoup moins suivi par la classe 4 mais également la 5.
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L’intégration de la webcam est plus importante pour les classes 1 et 5 (6,6/10
et 6,7/10) que pour les classes 2 et 4 (5,5 et 5,3/10). De même façon, le design est
primordial pour les classes 5 et 1 (9/10), plus que pour les classes 4 et 2 (8,2/10 et
8,1/10), ces dernières portant également moins d’importance aux capacités de
communication que les classes 5 et 1. Ce sont les classes 2 et 1 qui apportent le moins
d’importance à la mémoire, et la classe 5 le plus.
Le processeur, les composants multimédia, le lecteur-graveur de DVD, le
lecteur de carte mémoire, la connectique, le rapport qualité-prix sont également
importants pour chaque classe, exceptée la 3
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B. Profil de chaque classe
1. Classe 1
La classe 1 représente 24,6% de l’échantillon. Elle est majoritairement âgée
entre 18 et 34 ans (66,3%), pour un âge moyen de 30,9 ans et quasiment
intégralement composée d’hommes (99,3%). Ce sont principalement des CSP+
(48,2%). Les étudiants représentent 28,1%.
Ce sont des foyers de 2,7 personnes, avec 0,61 enfants en moyenne.
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Les critères de choix sont tous assez importants pour cette classe,
spécialement :
- la marque (9,5/10)
- le design (9/10)
- la communication (8,8/10)
- dans une moindre mesure, la webcam (significativement plus importante
avec 6,6/10)
La mémoire, à l’inverse de la classe 5, proche sur l’ensemble des autres
critères, n’apparaît pas comme déterminante. Nous pouvons supposer qu’elle est un
critères moins important pour les plus anciens utilisateurs d’Apple.
2. Classe 2
La classe 2 représente 25,1% de l’échantillon. Elle est la plus âgée (39,6 ans de
moyenne), majoritairement entre 25 et 44 ans (69,9%) et ne se démarque pas par le
sexe. Ce sont en grande majorité des CSP+ (64,4%). Les étudiants ne représentent que
3,9% de cette population.
Ce sont des foyers de 2,7 personnes, avec le plus d’enfants (0,88 en moyenne).
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Ce n’est pas une classe qui adopte spécialement de comportement spécifique
intense envers Apple. Elle se démarque cependant un petit peu dans la visite
d’Apple Expo plus régulière et la conservation d’un ancien ordinateur Apple
Cette population consulte les sites MacBidouille, MacGeneration ou MacPlus
comme les autres mais délaisse cependant davantage Mac4Ever.
Ces membres sont parmi les moins lead users et leaders d’opinion.
L’identification sociale comme générale est plus faible, ainsi que l’attachement. Ils
sont cependant aussi loyaux et semblent connaître la marque autant comme les
autres classes, de même qu’ils associent les éléments à la marque.
3. Classe 3
La classe 3 est la plus petite de l’échantillon, elle ne représente que 3,4% de ce
dernier pour 42 membres. Par conséquent, l’étude des significativités ne semble pas
forcément pertinente. Elle est majoritairement âgée entre 25 et 44 ans (65,5%), pour
un âge moyen de 36,0 ans. Ce sont principalement aussi bien des CSP+ (46,5%) que
des CSP- (39,5%).
Ce sont des foyers de 2,9 personnes, avec 0,80 enfants en moyenne.
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Le point où la classe 3 se démarque est au niveau de la question de
l’importance des critères dans le choix d’un ordinateur. Pour chacun de ces items, les
scores sont bas, et ce de façon aberrante. Ainsi, sur une notation de 1 à 10, là où tous
répondent, en moyenne entre 7 et 9, la classe 3 donne des notes de 1 à 3. Ces notes
évoluent de façon inversement proportionnelle aux autres classes.
Tous ces indices laissent à penser que cette classe correspond en fait à des
répondants ayant inversé l’échelle de 1 à 10 et présente donc des résultats anormaux.
Nous reviendrons dans une partie suivante sur cette anomalie.
4. Classe 4
La classe 4 représente 20,1% de l’échantillon. Elle fait partie des deux plus
jeunes (27,3 ans en moyenne) en grande majorité âgée entre 25 et 34 ans (48,8%) ou
entre 18 et 24 ans (38,3%). C’est la population comportant le plus de femmes (4,8%) et
elle est composée à 40,7% de CSP+ et à 35,9% d’inactifs, quasiment en intégralité
(35,5%) des étudiants.
Ce sont des foyers de 2,7 personnes, avec le moins d’enfants (0,45 en
moyenne).
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En revanche, ce sont les moins intentionnistes en termes d’ordinateur (17,6
mois), d’iPod (21,7 mois) ou d’iPhone (15,6 mois).
Les seuls réels critères de choix qui ressortent de l’ensemble sont ici le rapport
qualité-prix et la mémoire.
Ces membres sont les profils les moins impliqués, ils ne sont quasiment pas
lead users, ce sont les moins leaders d’opinion, il n’y a pas d’identification en général
comme sociale à la marque. Ce sont de loin les moins attachés, les moins loyaux, ils
perçoivent le moins la qualité perçue et associent mal les éléments à la marque. Ils
semblent rejoindre la classe 2 sur la connaissance de la marque.
Dans les faits ce sont, avec la classe 5, ceux qui connaissent le moins la marque
(historique, produits commercialisés, chronologie des produits).
5. Classe 5
La classe 5 représente 26,8% de l’échantillon. Elle est très majoritairement
représentée chez les 18-24 ans (50,9%) et les 25-34 ans (35,8%). Elle est ainsi la plus
jeune (25,8 ans) et comporte moins de femmes qu’en moyenne. Ce sont en majorité
des inactifs (45,2%) et des CSP+ (32,4%). Les étudiants représentent 44,5% de
l’échantillon.
Ce sont des foyers de 2,7 personnes, avec peu d’enfants (0,54 en moyenne).
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iPhone avant un Mac. Ils ont ainsi à 93,6% possédé un autre ordinateur avant d’avoir
un ordinateur Apple. Ils sont ainsi clairement considérés comme switcheurs.
Cette population a une activité forte envers la marque. Ainsi, elle se situe
parmi les plus actives pour ce qui est de garder l’emballage d’un produit Apple,
consulter des sites francophones spécialisés Apple, consulter des sites anglophones
spécialisés Apple, alimenter un blog, parcourir les formes à la recherche
d’information, participer activement à l’animation d’un forum Apple, envoyer des
informations sur des sites spécialisés Apple, profiter d’un voyage à l’étranger pour
visiter un Apple Store, suivre une Keynote en direct, suivre les résultats financiers
d’Apple, attendre spécifiquement l’ouverture d’un distributeur pour acheter un
nouveau produit Apple, aller dans des magasins d’informatique uniquement pour y
voir les Macs présents ou encore suivre activement l’actualité et les rumeurs sur
Apple.
Certaines activités plus impliquantes sont moins fréquentes dans cette classe,
comme démonter un appareil Apple soi-même, se rendre à Apple Expo, se rendre à
un salon Apple à l’étranger ou encore conserver un vieil ordinateur Apple sans
forcément s’en servir
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Cette évaluation de la connaissance n’est en revanche pas vérifiée avant les
tests quiz, où la classe 5 se trouve toujours en bas du classement, avec des notes à
chaque fois comparables à celles de la classe 4.
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D. Habitudes, critères de choix et lieux de distribution selon les
classes
Il nous semble pertinent de tenter de comparer de façon plus poussée les
rapports aux habitudes, critères de choix et lieux de distribution selon les 4 classes
principales que nous avons trouvées.
Pour ce faire, nous avons choisi d’établir des matrices multidimensionnelles
des similarités, permettant de mettre en évidence d’une façon visuelle forte les
oppositions entre chaque classe. Ce type de matrice permet la projection sur
plusieurs axes des distances entre chaque variable sélectionnée. Nous avons choisi,
dans cette recherche exploratoire, de ne projeter que sur 2 axes, répondant à un
unique but d’indication.
1. Habitudes
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2. Critères de choix
Les représentations de l’analyse multidimensionnelle des similarités sur les
critères de choix informatiques ne révèlent pas de franche opposition entre chaque
type révélé. Ainsi, sur un axe que nous pourrions qualifier d’intérêt ou de besoin
pour l’ordinateur, le lecteur de cartes mémoires (Q16I06) est systématiquement
opposé à l’ensemble des autres critères, la webcam intégrée (Q16I07) semble
également moins importante, à plus forte raison pour les classes non expertes. De
façon générale, l’importance du lecteur-graveur de DVD (Q16I05) est moyenne.
L’ensemble des autres critères est important, en tout premier lieu desquels nous
trouvons la marque (Q16I03), de façon légèrement plus marquée pour les classes
« anciennes ».
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3. Lieux de distribution
Sur les représentations suivantes des analyses multidimensionnelles des
similarités pour l’utilisation des lieux de distribution, nous observons clairement que
s’opposent, toutes classes confondues, les enseignes les plus généralistes que sont les
grandes surfaces de type Auchan, Carrefour (Q22I2), les magasins multispécialisés
(Q22I2), Surcouf (Q22I6) et les autres enseignes (Q22I9) aux magasins plus
spécialistes de la marque, au premier rang desquels nous trouvons l’enseigne en
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ligne Apple Store (Q22I7). Il est notable de se rendre compte que Surcouf, pourtant
uniquement dédiée à l’informatique, est une enseigne considérée de la même façon
que les ultra généralistes.
La Fnac (Q22I3) semble plus marquée spécialiste Apple chez les experts,
switcheurs ou anciens.
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E. Nouvelle proposition de typologie, excluant l’anomalie de la
question des critères.
La question des critères a semble-t-il été mal comprise par près de 3,5% des
répondants, soit 43 personnes. Cette incompréhension nous a étonné étant donné que
l’intitulé était semble-t-il clair, précisant les points risqués et prévenant ainsi au
mieux le risque d’erreur. Cet énoncé exact est d’ailleurs régulièrement utilisé sur des
études d’instituts professionnels (Harris Interactive, Ipsos) et n’a posé aucun souci de
compréhension aux trois répondants lors du pré-test
Nous avons donc tâché de recalculer une typologie après avoir effectué un
« reverse scoring » de la question des critères de choix pour la classe 3. En utilisant
exactement les mêmes variables que pour la première classification Twostep, 4
classes de taille quasiment équivalente ont été définies, entre 23 et 26% de
l’échantillon total. Il semble que nous retrouvions alors les grandes lignes des
premières constations, à savoir les 4 combinaisons entre experts/non-experts et
anciens/switcheurs. Il apparaît que les 43 éléments de la classe 3 semblent s’être
répartis entre les 4 classes restantes.
Il est heureux que cette nouvelle classification ne modifiant les résultats que
sur une question et pour uniquement 3,5% de l’échantillon ne remodèle pas de façon
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significative les constatations de la première typologie. Cela conforte la fiabilité de
notre étude.
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Discussion, apports et limites
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De manière générale, les « simples-anciens » sont ceux qui s’intéressent le
moins à la technologie et aux composants. Peut-être que leur séniorité et le rapport
développé avec la marque par le « champ de distorsion de la réalité » diminuent le
risque perçu à l’achat et incitent donc à acheter les produits de la marque « les yeux
fermés » en toute confiance des choix de l’entreprise.
Cette recherche n’a à aucun moment fait ressortir des profils plus lead-users
qui ne seraient pas également plus leaders d’opinion, et vice-versa. Nous semblons
donc avoir affaire à chaque fois avec des profils LULOP (lead-user et leader
d’opinion) et ne retrouvons pas les conclusions de Béji-Bécheur et Gollety mettant en
avant les 4 configurations possibles lead-user/leader d’opinion.
Cependant, nous retrouvons bien les constatations de Fejlaoui (2007), à savoir
une différence significative de niveau de connaissance subjective entre leaders
d’opinion et non-leaders. Il est toutefois important de noter que cette connaissance
subjective n’est pas corrélée avec la connaissance réelle, puisque c’est bien la
séniorité qui participe principalement à la connaissance réelle de la marque.
Nous pouvons tout à fait mettre en doute la validité externe de cette étude,
ayant été menée sur une population uniquement francophone, et sur une marque
bien précise, hautement spécifique. Les résultats de cette étude pourraient donc être
croisés avec ceux d’études comparables menées au sein du même secteur ou auprès
de marques autant impliquantes ou encore à des périodes différentes.
L’amélioration de la validité externe de cette étude pourrait passer par un
second traitement des données par un chercheur autre, mais également par la
validation des résultats obtenus avec une nouvelle étude, qui pourrait être une phase
qualitative.
Après analyse, nous pouvons éventuellement regretter d’avoir arrêté le terrain
au bout de 2 jours, nous pouvons ainsi peut-être manqué des répondants travaillant
en semaine et davantage disponibles le week-end, et la représentativité avec 3000
interviews auraient été meilleure qu’avec 1500 répondants, même si ce chiffre était
au delà de nos espérances premières.
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Nous avons fait le choix d’une procédure automatisant l’optimisation du choix
du nombre de classes final. Cela était dans le but de partir sur la base de travail la
plus fiable possible avant de procéder à des recherches et analyses plus précises. On
pourrait donc regretter de n’avoir « que » 4 classes uniquement opposées sur des
critères « logiques » d’ancienneté et d’expertise. Mais ceci a tout de même eu
l’avantage de répondre à des ressentis hypothétiques provenant surtout de
l’expérience, et ce de façon claire et précise sur un échantillon de taille suffisante.
Par sa nature même, la typologie impose des biais de subjectivité du
chercheur. En fonction de ses choix de variables et de méthodologie, on peut obtenir
une infinité de types de classes différents. Il convient donc de considérer les résultats
de cette recherche comme indicatifs, et ne pas les envisager comme absolus et
ultimes. Une seconde phase pourrait consister en la typologie de l’échantillon selon
un nombre prédéfini de classes qui serait plus important, obtenu par tâtonnements
successifs. On peut penser que cette typologie, moins exacte statistiquement, étant
donné que le nombre calculé de classes optimales était de 4, apporterait néanmoins
des éléments nouveaux et plus précis sur la structure au sein des classes elles-mêmes.
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Annexes
de l’étude-----------------------------------------------------------------------------------------105
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Annexe 1 Questionnaire administré
Q3. Quelles ont été les raisons de votre choix pour Apple ?
QUESTION OUVERTE
Q5. Depuis combien de temps possédez-vous l'ordinateur dont vous vous servez
principalement ?
UNE SEULE REPONSE
Moins de 6 mois........................................................................................................... 1
6 mois à moins de 1 an............................................................................................. 2
1 an à moins de 2 ans................................................................................................ 3
2 ans à moins de 5 ans.............................................................................................. 4
5 ans à moins de 10 ans ........................................................................................... 5
10 ans et plus................................................................................................................ 6
Cet ordinateur m’est fourni par mon employeur.......................................... 7
Je ne sais pas................................................................................................................. 8
Je ne possède pas d'ordinateur Apple............................................................... 9
Q6. Quels sont les types d'utilisations que vous faites de votre ordinateur Apple ?
UNE SEULE REPONSE PAR LIGNE
Usage Usage Usage Aucun des
personnel professionnel personnel et deux
professionnel
Bureautique 1 2 3 4
Navigation Internet et messagerie instantanée 1 2 3 4
Téléchargement 1 2 3 4
Multimédia (catalogage et visionnage musical et 1 2 3 4
vidéo)
Jeux 1 2 3 4
Création photographique 1 2 3 4
Typologie des acteurs au sein d’une communauté de marque Page 93 sur 114
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Création vidéo 1 2 3 4
Création musicale 1 2 3 4
Travail scientifique 1 2 3 4
Q12. Voici une liste de noms de produits. Pour chacun d'entre eux, pouvez-vous
préciser s'il est commercialisé actuellement par Apple, s'il ne l'est plus, ou s'il ne l'a
jamais été ?
UNE SEULE REPONSE PAR LIGNE
Commercialisé Commercialisé par le N’a jamais été Je ne sais pas
actuellement par passé par Apple commercialisé par
Apple Apple
Intuos 1 2 3 4
Pippin 1 2 3 4
eBook 1 2 3 4
MacPro 1 2 3 4
eMac 1 2 3 4
MacBook 1 2 3 4
Xserve 1 2 3 4
Quicktake 1 2 3 4
Cinema Display 1 2 3 4
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Apple Radio 1 2 3 4
Newton 1 2 3 4
Stylewriter 1 2 3 4
iMovie 1 2 3 4
Psion 1 2 3 4
MacDraw 1 2 3 4
Timbuktu 1 2 3 4
Final Cut Pro 1 2 3 4
After Effects 1 2 3 4
iWeb 1 2 3 4
iMode 1 2 3 4
Q13. Voici des binômes de produits effectivement commercialisés par Apple. Pour
chacun d'entre eux, merci de préciser quel produit est le plus ancien. Si vous ne savez
pas, choisissez Je ne sais pas.
UNE SEULE REPONSE PAR LIGNE
Premier produit Deuxième produit Je ne sais pas
1 : Classic Couleur vs. 2 : LC II 1 2 3
1 : iMac vs. 2 : iBook 1 2 3
1 : Powermac G5 vs. 2 : iPod 1 2 3
1 : MacBook Air vs. 2 : iPhone 1 1 2 3
1 : MacOS X.1 vs 2 : Mac mini 1 2 3
Q14. Voici une série d'affirmations concernant Apple. Pour chacune d'entre elles,
merci de préciser si elles sont vraies, fausses, ou si vous ne savez pas.
UNE SEULE REPONSE PAR LIGNE
Vrai Faux Je ne sais pas
Apple a inventé le principe de la
souris 1 2 3
Apple a inventé le FireWire 1 2 3
Le système de fenêtrage provient de
Xerox 1 2 3
Bill Gates est cofondateur d'Apple 1 2 3
Steve Jobs est dirigeant d'Apple
depuis sa création 1 2 3
Les studios Dreamworks sont
également dirigés pas Steve Jobs 1 2 3
Le siège d'Apple France est aux Ulis 1 2 3
Apple vend plus d'ordinateurs
portables que de bureau 1 2 3
Le premier ordinateur commercialisé
par Apple est le Macintosh 1 2 3
Apple a été racheté par Microsoft 1 2 3
Q15. Voici une série d'attitudes possibles vis-à-vis de la marque Apple. Merci de
préciser si vous les avez déjà eues, et à quelle fréquence.
UNE SEULE REPONSE PAR LIGNE
Jamais ou
Très souvent Souvent Rarement presque
Démonter un appareil Apple soi-
même 1 2 3 4
Garder l'emballage d'un produit
Apple 1 2 3 4
Consulter des sites francophones
spécialisés Apple 1 2 3 4
Typologie des acteurs au sein d’une communauté de marque Page 95 sur 114
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Consulter des sites anglophones
spécialisés Apple 1 2 3 4
Alimenter un blog, un site Internet
personnel à propos d'Apple 1 2 3 4
Parcourir les forums Apple à la
recherche d'information 1 2 3 4
Participer activement à l'animation
d'un forum Apple 1 2 3 4
Envoyer des informations sur des
sites spécialisés Apple 1 2 3 4
Se rendre à Apple Expo 1 2 3 4
Se rendre à un salon Apple à
l'étranger 1 2 3 4
Profiter d'un voyage à l'étranger pour
se rendre dans un Apple Store 1 2 3 4
Suivre une Keynote en direct 1 2 3 4
Suivre les résultats financiers d'Apple 1 2 3 4
Lire des livres portant sur Apple 1 2 3 4
Enregistrer une émission radio/tv
portant sur Apple 1 2 3 4
Acheter un magazine/journal car il
traitait d'Apple 1 2 3 4
Attendre spécifiquement l'ouverture
d'un distributeur pour acheter un
nouveau produit Apple 1 2 3 4
Aller dans des magasins
d'informatique uniquement pour voir
les Macs qui y sont présentés 1 2 3 4
Suivre activement l'actualité et les
rumeurs sur Apple 1 2 3 4
Q17. Voici des critères qui peuvent être importants pour vous lors de l’achat d’un
ordinateur. Pour chacun d’eux, donnez une note de 1 à 10 où 10 signifie que le critère
est extrêmement important lors de l’achat et 1 qu’il ne l’est pas du tout. Les notes
intermédiaires permettent de nuancer votre jugement.
UNE SEULE REPONSE PAR LIGNE
Pas du tout important Très important
Le processeur 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
La capacité du disque dur 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Le constructeur / la marque 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Les composants multimédia (carte
graphique, carte son…) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Le lecteur/graveur de DVD 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Le lecteur de cartes mémoires (SD, MD etc…) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
La webcam intégrée 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
La connectique (USB, HDMI, etc.) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Le rapport qualité-prix 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Le design 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
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La communication (WiFi, Bluetooth) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
La mémoire 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Q18. Quels sont les éléments qui vous plaisent chez Apple ?
QUESTION OUVERTE
Q19. Quels sont les élements qui vous déplaisent chez Apple ?
QUESTION OUVERTE
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Magasin Fnac 1 2 3 4
Revendeur Apple de type MacWay,
Krystena 1 2 3 4
Boutique d’informatique de type
Surcouf 1 2 3 4
Sur Internet, sur l'Apple Store 1 2 3 4
Sur Internet, sur un autre site
marchand 1 2 3 4
Autre endroit 1 2 3 4
Q24. Pour chacune de ces phrases, merci de préciser si vous êtes tout à fait en
désaccord, en désaccord, sans avis, d'accord, tout à fait d'accord
UNE SEULE REPONSE PAR LIGNE
Tout à fait
en En Tout à fait
désaccord désaccord Sans avis D’accord d’accord
J’ai exprimé depuis longtemps une
attente sur l’utilisation de produits Apple
que d’autres ont eue ensuite 1 2 3 4 5
J’ai eu des idées sur l’amélioration de
l’utilisation de produits Apple qui sont
reprises aujourd’hui 1 2 3 4 5
Apple proposent des idées que j’ai déjà
eues depuis longtemps 1 2 3 4 5
Mes idées sont innovantes par rapport
aux pratiques en terme de produits
Apple. 1 2 3 4 5
Je parle très souvent à mon entourage
de Apple 1 2 3 4 5
Quand je parle à mon entourage de
Apple, je donne beaucoup
d’informations 1 2 3 4 5
Durant les six derniers mois, j’ai parlé à
un grand nombre de personnes de
Apple. 1 2 3 4 5
Dans une discussion concernant Apple,
le plus probable serait que je parvienne
à convaincre mes amis de mes idées 1 2 3 4 5
Mes amis me considèrent comme étant
de bon conseil en ce qui concerne
Apple. 1 2 3 4 5
La marque Apple est une partie
importante de moi-même. 1 2 3 4 5
La marque Apple fait partie de qui je
suis. 1 2 3 4 5
La marque Apple est une partie assez
importante de mon image. 1 2 3 4 5
C’est assez important pour l’image que
j’ai de moi-même d’utiliser la marque
Apple. 1 2 3 4 5
Cette marque est très peu liée à la façon
dont je me perçois. 1 2 3 4 5
La marque Apple reflète assez bien qui
je suis. 1 2 3 4 5
Je suis en assez forte connexion à cette
marque. 1 2 3 4 5
Je me considère comme membre de ce
groupe qui possède cette marque. 1 2 3 4 5
Je ressens une assez forte connexion 1 2 3 4 5
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avec ceux qui possèdent cette marque.
C’est important pour moi d’appartenir à
la communauté Apple. 1 2 3 4 5
Faire partie de la communauté Apple est
important pour ma propre image. 1 2 3 4 5
Je me sens très similaire aux autres
consommateurs de Apple. 1 2 3 4 5
Je me sens très représentatif du
consommateur “ type ” de Apple. 1 2 3 4 5
J’ai beaucoup d’affection pour la marque
Apple. 1 2 3 4 5
L’achat de cette marque me procure
beaucoup de plaisir, de joie. 1 2 3 4 5
Je trouve un certain réconfort à acheter
ou posséder la marque Apple. 1 2 3 4 5
Je suis très lié à la marque Apple. 1 2 3 4 5
Je suis très attirée par la marque Apple. 1 2 3 4 5
Apple est une marque de grande qualité. 1 2 3 4 5
La probabilité que Apple soit une
marque de qualité est extrêmement
forte. 1 2 3 4 5
La probabilité que les produits de la
marque Apple soient fonctionnels est
très forte. 1 2 3 4 5
La probabilité que les produits de la
marque Apple soient fiables est très
forte. 1 2 3 4 5
Les produits de la marque Apple doivent
être de très bonne qualité. 1 2 3 4 5
Les produits de la marque Apple
semblent être d’une qualité très
médiocre. 1 2 3 4 5
Je suis fidèle à Apple. 1 2 3 4 5
Lors d’un achat informatique, Apple est
mon premier choix. 1 2 3 4 5
Je n’achète pas d’autres marques si
Apple est disponible dans le magasin. 1 2 3 4 5
Je sais que Apple existe. 1 2 3 4 5
Je sais à quoi ressemble Apple. 1 2 3 4 5
Je sais reconnaître Apple parmi d’autres
marques concurrentes. 1 2 3 4 5
Certaines caractéristiques de Apple me
viennent rapidement à l’esprit. 1 2 3 4 5
Je peux rapidement me rappeler des
signes ou du logo de Apple. 1 2 3 4 5
J’ai des difficultés à me représenter
Apple. 1 2 3 4 5
Pour finir, nous souhaiterions vous poser quelques questions sur vous et votre
famille. Ces informations sont utilisées uniquement pour l'analyse et sont
confidentielles.
Q25. Êtes-vous… ?
UNE SEULE REPONSE
Un homme..................................................................................................................... 1
Une femme.................................................................................................................... 2
Typologie des acteurs au sein d’une communauté de marque Page 99 sur 114
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|__|__|
Je ne souhaite pas répondre.................................................................................. 999
Q27. Dans quel pays vivez-vous ? Pour la France, merci d'indiquer le code de votre
département.
UNE SEULE REPONSE
France .......................................................................................................01 |__|__|
Benelux.....................................................................................................02
Canada......................................................................................................03
Suisse.........................................................................................................04
Royaume-Uni .........................................................................................05
Allemagne...............................................................................................06
Italie ...........................................................................................................07
Espagne....................................................................................................08
Autre pays d'Europe ...........................................................................09
Autre pays du monde ........................................................................10
Je ne souhaite pas répondre...........................................................11
RECODE :
Codes 1,2,3 => CSP+.................................................................................................. 1
Codes 4,5,6 => CSP-................................................................................................... 2
Codes 7,8,9 => Inactifs.............................................................................................. 3
Q29. Êtes-vous… ?
UNE SEULE REPONSE
Marié(e) ou vivant maritalement.......................................................................... 1
Veuf(ve), divorcé(e) ou séparé(e) ......................................................................... 2
Célibataire...................................................................................................................... 3
Je ne souhaite pas répondre.................................................................................. 4
Page 100 sur 114 Typologie des acteurs au sein d’une communauté de marque
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2 personnes ................................................................................................................... 2
3 personnes................................................................................................................... 3
4 personnes................................................................................................................... 4
5 personnes ou plus................................................................................................... 5
Je ne souhaite pas répondre.................................................................................. 9
Typologie des acteurs au sein d’une communauté de marque Page 101 sur 114
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Annexe 2 Copie d’écran du message diffusé sur Mac4Ever.com
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Annexe 4 Réactions au message sur le forum de Mac4Ever.com
Fatal error: User 'baudron2' has exceeded the 'max_user_connections' resource (current value: 3) in
/home/users/b/baudron/www/apple/Connections/baudron2.php on line 9
Le 06/08/2008 à 11:19@ M@T :
Il semblerai que le serveur de notre ami n'ai pas supporté cette soudaine affluence...
Le 06/08/2008 à 11:21@ gaetan :
pareil que loup blanc, et pouf un serveur de plus sur le tableau de chasse de mac4ever... les hamsters
sont hargneux
Le 06/08/2008 à 11:23@ ZEcon prentOO :
Encore un sondage !!!!
Le 06/08/2008 à 11:25@ fabriceg :
Fait ! Mais c'est sportif sur un iPhone une alternance de couleur entre les lignes améliorerait
grandement la chose…
Le 06/08/2008 à 11:35@ biological :
fait aussi ^-^ !
Le 06/08/2008 à 11:37@ egaury :
fabriceg a écrit:
Fait ! Mais c'est sportif sur un iPhone une alternance de couleur entre les lignes améliorerait
grandement la chose…
En mode paysage c'est déjà mieux, mais c'est vrai que c'est pas facile.
Le 06/08/2008 à 11:44@ Flo :
fait, mais je dois avouer que la dernière grosse série de question est vraiment redondante.
Le 06/08/2008 à 11:51@ hadrien.eu :
"Steve Jobs est dirigeant d'Apple depuis sa création" => ça sous entend qu'il l'était déjà à sa création,
ou qu'il l'est depuis sa création et n'a jamais quitté son poste ?
Le 06/08/2008 à 11:53@ Ewinnd :
"Quand envisageriez-vous d'investir dans un iPod ?"
Ben quand il tombera en panne... donc je ne sais pas quand, bref j'ai répondu 2-3 ans.
Typologie des acteurs au sein d’une communauté de marque Page 103 sur 114
Vincent Baudron, Master 2 Recherche Marketing, 2007-2008
Oui, là, j'ai hésité un peu, et j'ai répondu "non", parce qu'il n'est pas [resté le seul] dirigeant depuis la
création d'Apple.
Le 06/08/2008 à 12:03@ phylippe :
J'ai répondu "non" aussi. C'est ambigü comme question.
Le 06/08/2008 à 12:04@ 0Ben0 :
Euh, il y a vraiment des questions très très ressemblantes et stupides je trouve ... tout la série parlant
de "apple fait partie de moi, influence ... etc" est répétitive et pas très utile à mon avis.
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Vincent Baudron, Master 2 Recherche Marketing, 2007-2008
Annexe 5 Exemple de messages personnels reçus pendant et après le terrain de
l’étude
1:
Pour info, le siège d'Apple France n'est plus aux Ulis, mais avenue d'Iena à Paris
Comme cela est très récent les réponses justes ou fausses à cette question peuvent être
difficilement interprétables.
Cordialement,
François
2:
Bonjour Vincent!
3:
Bonjour,
Juste pour vous prévenir que durant ce moment, j'ai été interrompu 5 ou 6 fois
par le message en pièce jointe ...
Le serveur a l'air un peu petit ... du coup, j'ai du utiliser le bouton
'Précédent' de mon navigateur ... j'espère que tout vous est bien parvenu et que
cela pourra vous être utile !
Hervé
4:
voila je l'ai rempli et j'ai juste une petite remarque ;)
eu égard au nombre de familles recomposées, on peut etre divorcé ET vivre maritalement (ou marié
)
--
Alain
5:
Salut !
Juste pour donner un avis puisqu'il n'y a pas de champ pour donner un avis sur l'étude elle-même :
dommage qu'il n'y ait pas de barre de progression, ou d'indicatif type : ... 3/15, 4/15, 5/15 ... au fil des
pages du questionnaire.
J'ai cliqué sur continuer sans répondre à la dernière page qui était très longue, car je ne savais pas
me positionner (et que les grandes pages, ça fait peur !). Certes, affiner les questions de l'étude rend
les réponses plus exploitable, mais encore faut-il trouver le bon compromis pour avoir ces réponses
...
Cordialement,
--
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Thibaud
6:
Bonjour,
J'ai répondu a votre questionnaire, et je me permet de vous faire une remarque: j'ai trouvé que vos
questions ne permettaient pas de donner mon positionnement réel par rapport a Apple, étant
donné qu'elles semblaient viser seulement un attachement émotionnel a une marque, et que même
si je reconnais une affection pour Apple, je considère mon choix des produits Apple comme étant
100% rationnel et justifiable sur ce plan - par la supériorité des interfaces, de la fiabilité, l'absence de
virus etc.
Par conséquent répondu de façon étrange a certains points, pour lesquels aucune réponse ne me
satisfaisait. Je pense qu'il est important de noter pour la plupart des "Mac Addicts" qu'il s'agit pas
d'une passion semblable a celle pour une marque de vêtements ou de voitures, mais un
attachement a une certaine approche de l'informatique, centrée autour de l'humain, et pas de
matrices de fonctions a gonfler, pour l'ordinateur qui me permet de faire ce que je veux sans se
mettre constamment dans mon chemin.
Je serais d'ailleurs le premier a sauter sur les produits d'un autre fabricant, si ceux-ci offraient un
meilleur rapport qualité prix, tout en ayant une intégration aussi poussée, un design aussi élégant
etc. Hélas, quand on voit l'état des compétiteurs du iPod, qui n'ont en 5 ans pas réussi a offrir une
solution vaguement aussi élégante et efficace (même si je suis très critique face a iTunes, qui pose
des problèmes énormes dès qu'il s'agit de gérer une librairie de musique classique par exemple).
Meilleures salutations,
Ninn
7:
J'ai trouvé vos questions pertinentes. Bravo et bon courage pour la suite. N'hésitez pas à me tenir au
courant.
8:
Bonjour,
Par exemple je mentionne que j'ai un iPhone puis plus tard il me demande si je compte investir dans
un iPhone, forcément je réponds non, donc vous allez comptabiliser trop peu de personnes
comptant investir dans un iPhone à ce rythme là.
Pareil sur la série de mille questions répétitives du genre "Apple fait partie de moi", pourquoi une
telle répétition?
Ensuite, il manque une partie importante à votre questionnaire : savoir combien de machines et de
quel type nous avons eu, et à quelle vitesse nous les renouvelons. En effet chez Apple l'envie de
renouveler le matériel est très forte. A mon avis pas mal de gens qui ont un iPhone 1 depuis moins
de six mois comme moi en ont pourtant racheté un 3G (comme moi). Rien de comparable dans le
monde PC où on attend que son PC soit mort et re-mort pour changer quoique ce soit.
Par exemple j'ai répondu que j'avais "1 portable" mais j'en ai eu 3 en 4 ans, j'ai eu un iMac aussi, etc.
Et ça ne sera pas pris en compte.
Encore plus, vous devriez insister sur l'aspect tache d'huile d'Apple. Personnellement je suis déjà la
source directe de 8 achats d'ordinateurs Apple depuis deux ans, chez des gens qui ne connaissaient
pas la marque et en avaient peur. Et ces gens eux-mêmes ont fait acheter peu à peu leur famille,
leurs amis, etc.
Cordialement,
CH.
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9;
Hello,
ai fait le questionnaire... Intéressant de voir qui réponds quoi. Ai hâte de connaître les résultats. Tu
tables sur quelle taille d'échantillon? Le sujet est intéressant, c'est certain et les questions ont des
thèmes très pertinents. En revanche certaines sont ultra mal posées! Elles ne veulent pas dire grand
chose, dans ce cas, j'ai répondu sans avis. En tout cas tu risques des résultats d'adhésion à la marque
à faire palir d'envie les gucci et les Dior...
Bon courage pour l'analyse des résultats, et si tu veux compléter par quelques interviews pour du
quali, je suis ton homme.
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Annexe 6 Classification TwoStep
Remarques
Résultat obtenu 2008-09-23T10:13:20.000
Commentaires
Entrée Données /Users/vincent/Desktop/Results/Traitement.sav
Ensemble de données actif DataSet1
Filtrer <aucune>
Poids <aucune>
Scinder fichier <aucune>
N de lignes dans le fichier de travail 1574
Gestion des valeurs manquantes Définition de valeur manquante Les valeurs manquantes définies par l'utilisateur sont
traitées comme manquantes.
Observations utilisées Les statistiques reposent sur l'ensemble des observations
dotées de données valides pour toutes les variables de
l'analyse.
Syntaxe TWOSTEP CLUSTER
/CATEGORICAL VARIABLES=Q26_recodéeMissingInclus
CSP Q29 Q25 Q5 Q2
/CONTINUOUS VARIABLES=Q30_1_MissingInclus
Q31I1QO_1_MissingInclus Q4_Somme Q7_Somme
Q8_Somme Q2_Recodée Q5_recodée Q19_recodée
Q20_recodée Q21_recodée ScoreQ14 ScoreQ12
ScoreQ13 EchelleLeadUser EchelleLeaderDOpinion
EchelleIdentificationGenerale_c
EchelleIdentifSociale_CategDeSoi
EchelleIdentifSociale_CentraliteDeLaCateg
EchelleIdentifSociale_Depersonnalisation
EchelleIdentifSociale__Generale EchelleAttachement
EchelleLoyaute EchelleConnaissance
EchelleQualitePercue_f EchelleAssocALaMarque_i
Q15I01 Q15I02 Q15I03 Q15I04 Q15I05 Q15I06 Q15I07
Q15I08 Q15I09 Q15I10 Q15I11 Q15I12 Q15I13 Q15I14
Q15I15 Q15I16 Q15I17 Q15I18 Q15I19 Q15I20 Q33I1
Q33I2 Q33I3 Q33I4 Q16I01 Q16I02 Q16I03 Q16I04 Q16I05
Q16I06 Q16I07 Q16I08 Q16I09 Q16I10 Q16I11 Q16I12 Q9
Q10
/DISTANCE LIKELIHOOD
/NUMCLUSTERS AUTO 15 BIC
/HANDLENOISE 0
/MEMALLOCATE 64
/CRITERIA INITHRESHOLD(0) MXBRANCH(8) MXLEVEL(3)
/PLOT VARCHART COMPARE BYCLUSTER CONFIDENCE
95
/OUTFILE MODEL='/Users/vincent/Documents/final
model.mml' STATE='/Users/vincent/Documents/cf
tree.xml'
/PRINT COUNT SUMMARY
/SAVE VARIABLE=TSC_270.
Ressources Temps de processeur 0:00:17.257
Temps écoulé 0:00:23.000
Files Saved Modèle /Users/vincent/Documents/final model.mml
Région /Users/vincent/Documents/cf tree.xml
Variables Created or Modified TSC_270 Numéro de classe TwoStep
Distribution de classe
N % des combinés % de Total
Classe 1 303 24,6% 19,3%
2 309 25,1% 19,6%
3 43 3,5% 2,7%
4 248 20,1% 15,8%
5 330 26,8% 21,0%
Combiné 1233 100,0% 78,3%
Observations exclues 341 21,7%
Total 1574 100,0%
Profils de classe
Barycentres
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Nombre total
Nombre de Nombre d'enfants d'ordinateurs Nombre total d'iPods Nombre total
personnes au foyer au foyer possédés possédés d'iPhone possédés
Ecart- Ecart- Ecart- Ecart- Ecart-
Moyenne type Moyenne type Moyenne type Moyenne type Moyenne type
Classe 1 2,703 1,4722 ,61 ,921 3,1518 2,09621 1,9637 1,50562 ,6964 ,79748
2 2,757 1,3826 ,88 1,060 2,6472 1,75306 1,2460 1,10093 ,3204 ,54440
3 2,884 1,5768 ,80 1,068 2,4186 1,54662 1,5581 1,29656 ,5349 ,73513
4 2,703 1,5784 ,45 ,839 1,4677 ,77862 1,0323 ,91267 ,3024 ,55586
5 2,707 1,4311 ,54 ,935 1,5636 ,86324 1,4152 1,16186 ,6242 ,70475
Combiné 2,724 1,4635 ,63 ,963 2,2360 1,65447 1,4355 1,24679 ,4980 ,68746
Depuis combien de
temps possédez-vous
Depuis quand utilisez- l'ordinateur dont vous Quand envisageriez- Quand envisageriez-vous
vous des produits Apple vous servez vous d'investir dans un Quand envisageriez-vous d'investir dans un iPhone
? principalement ? ordinateur Apple ? d'investir dans un iPod ? ?
Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type
8,7360 2,35990 1,8804 1,64513 11,9207 9,65745 17,4955 10,20337 12,4520 9,81558
9,6828 ,99499 2,2824 1,86830 15,0113 9,98638 21,4683 9,04975 15,1887 10,81087
6,8488 3,56994 1,8779 1,68976 13,0264 9,92172 19,5689 9,22604 16,0618 9,99079
3,5565 2,64170 1,7681 1,58018 17,5523 9,71174 21,6712 9,46309 15,5778 10,41715
3,1455 2,06984 1,4061 ,90591 13,3693 8,81170 19,0284 9,82137 13,2133 10,12186
6,3694 3,62026 1,8315 1,56656 14,2542 9,73292 19,8136 9,77135 14,0962 10,34911
Démonter un Consulter des sites Consulter des sites Alimenter un blog, un site
appareil Apple soi- Garder l'emballage d'un francophones spécialisés anglophones spécialisés Internet personnel à
même produit Apple Apple Apple propos d'Apple
Ecart-
Moyenne type Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type Moyenne Ecart-type
2,39 1,080 1,28 ,591 1,03 ,170 1,82 ,930 3,13 1,031
2,57 ,953 1,83 ,944 1,22 ,489 2,36 1,012 3,74 ,624
2,56 1,140 1,58 ,731 1,14 ,351 2,44 1,007 3,53 ,855
3,43 ,817 1,76 ,899 1,36 ,621 2,67 ,966 3,82 ,502
3,41 ,854 1,25 ,563 1,05 ,229 2,20 ,978 3,46 ,847
2,92 1,051 1,52 ,802 1,15 ,423 2,25 1,016 3,52 ,832
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1,92 ,855 3,18 ,923 3,12 ,852 2,86 1,069 3,89 ,352
1,70 ,773 3,26 ,978 3,00 1,047 2,88 1,159 3,77 ,527
2,16 ,879 3,46 ,809 3,50 ,758 3,62 ,738 3,97 ,177
1,60 ,809 3,12 ,868 2,98 ,961 3,31 1,017 3,86 ,404
1,79 ,861 3,06 ,970 2,96 ,988 2,98 1,139 3,78 ,573
Les composants
La capacité du disque Le constructeur - la multimédia (carte Le lecteur-graveur de Le lecteur de cartes
dur marque graphique, carte son...) DVD mémoires (SD, MD, etc...)
Ecart- Ecart- Ecart-
Moyenne type Moyenne type Moyenne Ecart-type Moyenne type Moyenne Ecart-type
8,06 1,753 9,49 1,234 7,92 1,958 7,45 2,370 3,41 2,495
7,68 1,893 8,76 1,819 7,65 1,877 7,39 2,267 3,20 2,255
2,30 1,406 1,81 1,607 2,58 1,842 3,19 2,393 5,33 2,860
7,80 1,852 8,18 1,881 7,49 1,992 7,05 2,305 3,71 2,337
8,12 1,711 9,20 1,274 8,05 1,759 7,56 2,129 3,71 2,470
7,73 2,069 8,70 2,089 7,61 2,126 7,23 2,399 3,57 2,441
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8,18 2,089 1,75 ,436 1,37 ,484
Effectifs
Tranches d’âge
12-17 ans 18-24 ans 25-34 ans 35-44 ans
Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage
Classe 1 8 30,8% 101 26,6% 100 22,3% 61 26,3%
2 ,0% 7 1,8% 99 22,0% 117 50,4%
3 ,0% 8 2,1% 11 2,4% 15 6,5%
4 5 19,2% 95 25,1% 121 26,9% 19 8,2%
5 13 50,0% 168 44,3% 118 26,3% 20 8,6%
Combiné 26 100,0% 379 100,0% 449 100,0% 232 100,0%
CSP
CSP+ CSP- Inactifs
Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage
Classe 1 146 25,5% 63 21,7% 94 25,4%
2 199 34,7% 78 26,9% 32 8,6%
3 20 3,5% 17 5,9% 6 1,6%
4 101 17,6% 58 20,0% 89 24,1%
5 107 18,7% 74 25,5% 149 40,3%
Combiné 573 100,0% 290 100,0% 370 100,0%
Situation familiale
1 2 3 4
Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage
Classe 1 120 22,2% 13 37,1% 160 26,0% 10 24,4%
2 211 39,0% 14 40,0% 78 12,7% 6 14,6%
3 24 4,4% 1 2,9% 18 2,9% ,0%
4 78 14,4% 5 14,3% 153 24,8% 12 29,3%
5 108 20,0% 2 5,7% 207 33,6% 13 31,7%
Combiné 541 100,0% 35 100,0% 616 100,0% 41 100,0%
Sexe
1 2
Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage
Classe 1 301 25,0% 2 6,9%
2 299 24,8% 10 34,5%
3 42 3,5% 1 3,4%
4 236 19,6% 12 41,4%
5 326 27,1% 4 13,8%
Combiné 1204 100,0% 29 100,0%
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