Cas Pratiques de Droit Commercial (Avec Solutions)
Cas Pratiques de Droit Commercial (Avec Solutions)
Cas Pratiques de Droit Commercial (Avec Solutions)
Réponses cas 1 :
Dans cette étude de cas, on est face à deux problèmes :
1—
Le premier problème est relatif à la preuve. On ne parle pas d’écrit ici, il faut un moyen de
preuve (elle est libre en matière commerciale et elle est obligatoirement écrite en matière
civile)
2—
Le deuxième problème est relatif à la prescription (fait juridique privant le créancier d’agir
contre le débiteur) commerciale qui est de 5 ans, donc Mr. Fouad risque de perdre son
affaire en justice. Fouad aurait dû porter son action avant 2009.
Le cas pratique ne parle pas est ce que Fouad est commerçant ou pas. Mais la règle de
prescription n’est pas distributive (c’est-à-dire, elle s’applique à tout le monde de manière
générale même si une des parties de l’acte n’est pas commerçante) contrairement aux autre
règles de preuve et de compétence juridique qui sont distributives. Par conséquent, même
si Fouad était un non commerçant, il ne pouvait pas se prévaloir de la règle civile pour la
prescription (qui est de 15 ans)
Cas 2 : Compétence judiciaire
Réponses cas 2 :
1—
Compétence judiciaire
Matérielle : Les deux parties sont des commerçants, le litige doit être porté devant un
tribunal de commerce
Territoriale : c’est le tribunal du défendeur (ici c’est le tribunal de Casablanca)
2—
Quant à la validité de la clause insérée dans le bon de commande, elle est valable ; vue la
souplesse en matière commerciale ;
Cas 3 :
Réponses cas 3 :
Nous sommes devant un litige entre un commerçant (le concessionnaire, la partie
commerçante) et un non commerçant (Mr Samir, la partie civile)→ acte mixte
➔ Donc on applique la règle dualiste consistant à appliquer les règles commerciales à
celui pour qui l’acte est un acte de commerce et les règles civiles à celui pour qui
l’acte est civil (Art 4 du CC)
➔ La règle civile va s’appliquer pour la preuve et la compétence judiciaire, par
conséquent :
➔ En ce qui concerne la preuve, Mr Samir (la partie civile) pourra jouir de la liberté de la
preuve alors que le concessionnaire (la partie commerçante) doit prouver par écrit en
se référant à la loi civile.
➔ En ce qui concerne la prescription, les deux (y compris la partie civile, Mr. Samir) vont
jouir de 5 ans prévue par le code de commerce.
➔ Pour la compétence judiciaire :
Compétence matérielle : le tribunal compétant est celui de première instance et
toute clause attributive de compétence est considérée par la loi comme étant nulle
(ce qui est disposé par la loi 31.08 sur la protection du consommateur). Mais si c’était
une autre partie civile, à part le consommateur (un agriculteur ou un avocat par
exemple), on peut appliquer la règle distributive et donner le choix à cette partie en
la compétence matérielle (choisir tribunal de commerce ou bien tribunal civil)
Compétence territoriale : c’est le tribunal du défendeur (qui est le consommateur ici)
sauf si les parties se sont mis d’accord au préalable sur un tribunal dans un territoire
déterminé.
Cas 4 : acte de commerce et commerçant
Réponses cas 4:
Activités de Mr. Tahiri :
2—
Deux actes de Mr. Tahiri
3—
➢ Khadija est mineure (12 ans< âge< 18 ans), elle peut demander une déclaration de
majorité anticipée par son tuteur, sa déclaration doit faire l’objet d’une publicité
pour l’enregistrement dans le registre de commerce.
➢ Aicha peut exercer le commerce (Article 17 du CC) sans retour à son mari.
Cas 5 : acte de commerce et commerçant
Réponses cas 5 :
Les éléments du fonds de commerce de Mr. Tahiri :
1. La clientèle
2. Le droit au bail
3. Le nom commercial
4. Le contrat commercial
5. La marchandise
6. Les produits
7. La matériel (camion)
Cas 6 :
Réponses cas 6 :
1—
Les conseils à donner à Amine pour conclure un contrat de bail et sur le droit de bail :
1. Le contrat doit être écrit
2. Associer un état descriptif des lieux au contrat de bail
3. Préciser sur le contrat l’objet de l’activité : ça va permettre à Amine de préserver son
indemnité d’éviction au cas où le bailleur souhaite récupérer son local, sinon si Amine
change l’activité sans autorisation du bailleur, ce dernier peut échapper de
l’indemnité d’éviction.
4. Préciser sur le contrat le loyer
5. Préciser sur le contrat la durée de la location
6. Le pas de porte doit être consigner au contrat (il va lui donner le droit au
renouvellement de bail sans attendre 2 ans)
2—
→Il faut éviter le fonds de commerce de Meknès car il est vidé de son substance, il n’a pas
de valeur parce que ce qui déterminant dans le FC c’est la clientèle (élément obligatoire)
→Par contre, il peut acheter le fonds de commerce de Marrakech
3—
Le local commercial :
➔ Le bailleur n’a pas exposé le motif légal d’éviction, Mr. Amine ne doit pas vider le
local qu’après avoir reçu l’indemnité d’éviction, cette indemnité d’éviction est
calculée sur la base des déclarations fiscales des quatre dernières années, les charges
et frais dégagés durant sa période de location ainsi que les frais de déménagement.
Ici la durée n’est pas de 4 ans (elle est inférieure) donc on va se contenter aux 3 ans.
Le local à usage personnel :
➔ Amine doit vider le local, car on est dans un contrat civil ferme. Le bailleur a le droit
de récupérer son local après la fin du bail (3ans ferme). Ici on ne parle pas
d’indemnité d’éviction puisqu’il s’agit du droit civil.
Cas 7 :
Réponses cas 7 :
1—
5—
Mr. Ahmed, le vendeur du FC doit garantir à Mr. Abdellah (à travers la garantie de
délivrance)
Réponses cas 8 :
Aicha : propriétaire du FC est endettée