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Sheol

en la Bible hébraïque, une place sans confort, où tous, justes et


criminels, rois et esclaves, pieux et impies se retrouvent après leur
mort pour y demeurer dans le silence et redevenir poussière

Sheol (en hébreu : ‫)שאול‬, parfois écrit Shéol, est un terme hébraïque
intraduisible, désignant le « séjour des morts », la « tombe commune
de l'humanité », le puits, sans vraiment pouvoir statuer s'il s'agit ou
non d'un au-delà. La Bible hébraïque le décrit comme une place sans
confort, où tous, justes et criminels, rois et esclaves, pieux et impies
se retrouvent après leur mort pour y demeurer dans le silence et
redevenir poussière. Toutefois, il ne s'agit pas là d'un sort définitif, et
certains textes mentionnent ceux qui « en sont sauvés » (Psaumes
86:13, entre autres).

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (août 2017).

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si


vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème
abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les
références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section
« Notes et références »

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter


mes sources ?

Le Sheol dans la Bible hébraïque

Description du Sheol dans la Bible hébraïque

Dans l'Écriture, le terme Sheol possède quelque seize synonymes, ce


qui prouve l'importance de la notion qualifiée : « monde souterrain,
poussière, séjour de la destruction, lieu du silence, ténèbres, lieu de
l'oubli... »[1].

Dans quelques sources, par exemple Deutéronome 32:22, Sheol


semble être synonyme de « profondeurs de la Terre ». On compare
parfois le Sheol au monde souterrain sombre et ténébreux de
l'Hadès ou du Tartare de la mythologie grecque. Le Sheol est la
destination commune des justes et des impies, le pieux et juste ;
Job voit en effet le Sheol comme sa destination (Job 3) [réf. souhaitée] :

« Tous les morts s'en vont dans le Sheol, et ils y


reposent ensemble, bons ou mauvais, riches ou
pauvres, libres ou esclaves (Job 3:11-19). »
Cependant, dans de nombreuses occurrences, le Sheol ne semble
pas être une destination ou même un lieu, mais simplement « la
tombe »[2]. Dans l'Ecclésiaste, par exemple, « […] les morts ne savent
rien ; ils n'ont plus de récompense, et jusqu'à leur souvenir est
oublié. » De même, « Quoi que tes mains trouvent à faire, fais-le
pleinement car dans le Sheol, où tu vas, il n'y a ni travail, ni plan, ni
connaissance, ni sagesse. » (Ecc. 9:5-10)

Jacob, éploré à l'annonce de la mort supposée de Joseph,


s'exclame : « Je veux descendre vers mon fils, endeuillé dans le
Sheol » (Genèse 37:35). Le Sheol peut être personnifié : Sheol n'est
jamais rassasiée (Proverbes 30:15-16) ; elle « a agrandi son désir et
ouvert sa bouche sans mesure » (Isaïe 5:14), mais il s'agit
vraisemblablement d'allégories.

Enfin, le Psaume évoque deux faits assez exceptionnels : en Ps.


18:5-7, la voix de David parvenant à l'Éternel : « Les liens de la mort
m'avaient environné, et les torrents de la destruction m'avaient
épouvanté ; les liens du Sheol (traduit « sépulcre » dans la version
LSG 1910) m'avaient entouré, les filets de la mort m'avaient surpris.
Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Éternel, J'ai crié à mon Dieu ; de son
palais, Il a entendu ma voix, et mon cri est parvenu devant Lui à Ses
oreilles ; […] » et dans Ps. 86:13 : « Ton amour pour moi est grand ;
Tu m'as sauvé des profondeurs du Sheol. »
Le concept hébraïque de l'au-delà peut trouver son origine dans la
culture sumérienne, notamment dans la description de l'« En-Bas »
dans le mythe de la Descente d'Inanna aux Enfers et dans l’Épopée de
Gilgamesh[3].

Distinction entre le Sheol et une « tombe » dans la Bible


hébraïque

Nonobstant l'usage métaphorique (Jonas 2:2) et le rendu habituel


de Sheol par « la tombe », le Sheol est clairement différencié d'une
simple tombe en hébreu[2]. Le terme « qever » ou « q'vourah » est
universellement utilisé pour désigner « une tombe », tandis que
« Sheol » est « la tombe », le « lieu [commun] des morts ». Sheol n'est
jamais utilisé pour décrire une tombe en particulier (ex. le « tombeau
de Rachel » se dit « Qever Ra'hel » et non « Sheol Ra'hel »). Dans le
Tanakh, Sheol est toujours « très profonde » (Job 11:8, Amos 9:2), un
lieu de « rassemblement » pour les morts (Genèse 37:35, Ézéchiel
31:17), s'« agrandit » même pour « accueillir des nouveaux
arrivants » (Isaïe 5:14) ; on y pénètre occasionnellement avec son
corps, voire encore « vivant » (Nombres 16:30-33, Ps. 55:16) ; il s'agit
pour certains d'un lieu de repos (Job 14:13), pour d'autres d'un
endroit de souffrances, voire une « fournaise » (Deut. 32:22, Ps.
116:3). Les allusions métaphoriques au Sheol pour désigner la
« mort », finalité ultime de la vie, apparaissant dans l'Ecclésiaste et
certains Psaumes non rédigés par le roi David, ne modifient pas le
concept d'un lieu de rassemblement pour les défunts, en attente
d'un jugement.

Distinction entre le Sheol et l'enfer

L'enfer n'est pas un concept hébreu, mais issu de la mythologie


grecque, utilisé pour rendre la notion de Guehinnom (littéralement la
« vallée de Hinnon », Jahannam en arabe, Géhenne en français) qui,
loin d'être un lieu souterrain de perdition inaccessible et inconnu aux
vivants, était la vallée de Hinnom ou de Ben Hinnom (Gue Hinnom)
située à Jérusalem (Josué 15:8, 18:16 ; 2 Rois 23:10 ; Jérémie 7:31 ;
Néhémie 11:30). Il était le lieu d'un culte idolâtre au dieu cananéen
Moloch où les aînés étaient passés par le feu. C'est par ce biais qu'il
deviendra un lieu de condamnation :

« (Josias) déclara impur le Tofèth qui se trouve dans la


vallée de Ben-Hinnom, afin que personne n'y fît plus
passer son fils ni sa fille par le feu, en l'honneur de
Moloch »
— II Rois 23:10 (http://www.sefarim.fr/?Library=Prop
h%E8tes&Book=Rois%202&Chapter=23&Verse=1
0) [archive]
Par ailleurs, dans le Livre de Job, bien que le Satan soit dépeint
comme tourmentant et tentant le vivant, il n'est fait aucune mention
d'une présidence ou même d'un séjour dans le Sheol.

« Ecclésiaste 9:10 : « Tout ce que ta main trouve à


faire, fais-le avec ta force, car il n’y a ni œuvre, ni plan,
ni connaissance, ni sagesse dans le Sheol, le lieu où tu
vas. »

Le bibliste William Foxwell Albright fait remarquer que SHE'OL


semble partager la racine de SHA'AL, qui signifie normalement
« demander, interroger, questionner ». Sheol pourrait en ce cas avoir
un sens similaire[4]. On pourrait donc le rapporter à une sorte de
purgatoire.

John Tvedtnes, un autre bibliste (mormon)[5], prolonge l'hypothèse


en liant ceci au thème commun aux expériences de mort imminente,
l'âme s'interrogeant après avoir traversé le Tunnel.

Par ailleurs, le repentir se disant « teshouva » en hébreu, et teshouva


pouvant aussi signifier « réponse » (c'est-à-dire l'opposé de la
question), ceci peut être l'une des lectures de la Mishna 2:15 du
Traité des Pères :
« Rabbi Eliézer dit : « Ne sois pas prompt à te mettre
en colère, et fais teshouva un jour avant ta mort. Mais
comment peux-tu savoir le jour de ta mort ? Fais
[donc] teshouva chaque jour de ta vie. » »

Enfin selon le christianisme, dans le Symbole des Apôtres, c'est au


Shéol et non à l'enfer dont il est fait mention. Quand Jésus
« descendit aux enfers », ce n'est pas pour visiter les damnés mais
pour aller chercher tous les morts des époques le précédant et les
amener au jugement. On en retrouve la mention dans Matthieu,
27:52 : « les sépulcres s'ouvrirent ».

Opinion universitaire chrétienne

Selon les professeurs (en) Stephen L. Harris (méthodiste) et (en) James


Tabor (évangéliste), le Sheol est un lieu de « rien », dont les racines
plongent dans la Bible hébraïque.

Le Pr Tabor, titulaire de la chaire de Département d'Études


Religieuses de l'université de Caroline du Nord, écrit dans son What
the Bible says about Death, Afterlife, and the Future :

« Les anciens Hébreux n'imaginaient nullement l'idée


d'une âme immortelle, vivant une pleine vie après la
mort, pas plus qu'une résurrection ou ressuscitation
quelconque. Les hommes comme les bêtes provenaient
de la poussière et retournaient à la poussière (Gen.
2:7 ; 3:19). Le mot nefesh, traditionnellement traduit
"âme vivante" mais plutôt compris comme "être
vivant", est le même mot utilisé pour toutes les
créatures et n'implique aucune idée d'immortalité…
Tous les morts s'en vont dans le Sheol, et ils y reposent
ensemble, bons ou mauvais, riches ou pauvres, libres
ou esclaves (Job 3:11-19). On le décrit comme une
région "sombre et profonde", "la Fosse", "le pays de
l'oubli", coupé de Dieu et de toute vie humaine plus
haut (Ps. 6:5 ; 88:3-12). Bien que dans certains textes,
le pouvoir de YHWH atteigne le Sheol (Ps. 139:8), l'idée
dominante est que les morts restent, abandonnés à
jamais. Ce concept du Sheol peut paraître négatif en
contraste avec la vie qui se passe "là-haut" chez les
vivants, mais il n'y a pas non plus de notion de
jugement ni de rétribution. Lorsqu'on mène une vie
d'extrêmes souffrances et misère, comme ce fut le cas
de Job, le Sheol peut même apparaître comme un
soulagement bienvenu à la douleur – voir Job chap. 3.
Néanmoins, il s'agit à la base d'une sorte de "néant",
une existence qui est à peine existence, dans laquelle
une "ombre" ou "nuance" de l'ancien soi survit (Ps.
88:10)[6]. »

Le Pr Harris fait part de remarques similaires dans son


Understanding the Bible :

« Le concept de châtiment éternel n'apparaît pas dans


la Bible hébraïque, qui utilise le terme Sheol pour
désigner une région souterraine où les morts, bons
comme mauvais, ne subsistent qu'en tant qu'ombres
impuissantes. Lorsque les scribes Juifs hellénisés
traduisirent la Bible en Grec, ils utilisèrent le mot
Hadès pour rendre Sheol, créant une association
mythologique totalement neuve à l'idée d'existence
posthume. Dans les anciens mythes grecs, l'Hadès,
nommée d'après la déité glauque qui régnait sur elle,
était originellement similaire au Sheol, un monde
souterrain sombre où tous les morts, sans distinction
de mérite individuel, étaient logés sans la moindre
discrimination[7]. »
Historique

Le Sheol dans les conceptions les plus anciennes

Le Sheol n'a ni divinité ni démon, il ne demande aucun rituel d'entrée.


Ce lieu obscur et souterrain est situé au plus profond de l'abîme
(Job, 38:16-17) sur lequel flotte la terre des vivants. Un chemin
conduit à cette caverne ténébreuse (Job, 10:21, 17:13, psaume
87:7). Personne ne peut en revenir (Job, 7:9, 10:21, 14:12 ; psaume
48:20), sauf quand une nécromancienne, la sorcière d'Endor, invoque
Samuel à la demande de Saül (I Samuel 28). Tous les humains
finissent au Sheol, bons ou mauvais (sauf Hénoch et Élie « enlevés
vivants au ciel »). Il n'existe pas de rétribution des âmes post-
mortem. Le mort n'a ni corps ni souffle de vie, mais il persévère,
comment ? comme ombre semi-consciente, dans le silence
(psaume 93.17), comme « faible » (Job, 26:5 ; Isaïe, 14:9 ; psaume
87:5), sans force, sans souvenir, sans information, sans joie. « Il n'y a
ni œuvres ni comptes ni savoir ni sagesse dans le Sheol où tu vas »
(Ecclésiaste (Qohélet), 9:9). « L'homme s'en va vers sa maison
d'éternité ! Et les pleureurs tournent déjà dans la rue, avant que le fil
d'argent lâche [allusion à la corde d'argent])… et que la poussière
retourne à la terre comme elle en vint, et le souffle à Dieu qui l'a
donné. Vanité des vanités, dit Qohélet, et tout est vanité ! »
(Ecclésiaste, 12:6-7). Le Sheol est à cette époque — selon les mots
d'A.-M. Gerard, une prison sans issue qui voue définitivement ses
captifs à la débilité spectrale et les tient uniquement éloignés de
Dieu[8].

Le Sheol selon Isaïe et Ezéchiel

Cette fois, le Sheol réserve un sort pénible à ceux qui ont fait le mal,
par exemple le roi de Babel (Isaïe, 14:11), les païens qui ont
« terrorisé la terre des vivants » (Ezéchiel, 32:17-32). Plus loin, en
37:1-14, le prophète Ezéchiel a une vision de la résurrection des
morts à partir du Sheol, qui est différente de ce qui l'a précédé[1] :

« La main du Seigneur se posa sur moi et le Seigneur


me transporta en esprit et me déposa au milieu de la
vallée, laquelle était pleine d'ossements. Il me fit
avancer près d'eux, tout autour ; or, il y en avait un
très grand nombre à la surface de la vallée, et ils
étaient tout desséchés. Il me dit : "Fils de l'homme, ces
ossements peuvent-ils revivre ? " Je répondis "Seigneur
Dieu, tu le sais." Et il me dit : "Prophétise sur ces
ossements et dis-leur : Ossements desséchés, écoutez la
parole de l'Eternel ! Ainsi parle le Seigneur Dieu à ces
ossements : Voici que je vais faire passer en vous un
souffle, et vous revivrez. Je mettrai sur vous des nerfs,
je ferai croître autour de vous de la chair, je vous
envelopperai d'une peau ; puis je mettrai en vous
l'esprit, et vous vivrez; et vous reconnaîtrez que je suis
l'Eternel." »

Le Sheol à partir du iiie siècle av. J.-C.

L'Ecclésiaste 3:21 se demande : « Qui sait si le souffle des enfants


des hommes monte en haut ? » Tobie (4:6-10) soutient que les
bonnes œuvres, telle l'aumône faite pour Dieu, « délivrent de la mort
et empêchent d'aller dans les ténèbres ». Les martyrs juifs victimes
de la persécution d'Antiochos IV, à partir de 168 av. J.-C., sont morts
avec la certitude d'une « vie éternelle » à travers l'expérience d'une
résurrection, alors que ceux « qui font la guerre à Dieu » seront punis
(Maccabées, 7). Daniel (12:2-3) annonce que « beaucoup parmi ceux
qui dorment au pays de la poussière s'éveilleront pour la vie
éternelle », et d'autres « pour une réprobation éternelle ».

Le Sheol dans le Livre de la sagesse

Le Livre de la Sagesse est écrit en grec, à Alexandrie, au


ier siècle av. J.-C. et ne fait pas partie du canon hébreu. Cet écrit
exprime des théories proches de la philosophie grecque :
immortalité de l'âme, rétribution équitable dans l'éternité,
résurrection :

« Ils ignorent les secrets de Dieu, ils n'attendent pas de


rémunération pour la sainteté, ils ne veulent pas croire à la
récompense des âmes pures (2:22). Oui, Dieu a créé l'homme
pour l'immortalité (2:23)… Les âmes des justes, elles, sont dans la
main de Dieu, et nul tourment ne les atteindra (3:1)… »

Le Sheol dans les livres intertestamentaires

Le Livre d'Enoch, généralement attribué à des Juifs hellénisés


d'Alexandrie, rapporte la vision cosmologique d'Enoch. L'auteur
décrit le Sheol comme divisé en quatre sections : dans la première,
appelée dans l'Évangile de Luc « le sein d'Abraham », les justes et les
saints attendent joyeusement le jour du jugement ; dans la seconde,
les gens modérément bons attendent leur récompense ; la troisième
où les méchants sont punis et attendent leur jugement à la
résurrection ; enfin la quatrième où les méchants qui ne méritent
même pas d'être ressuscités sont éternellement tourmentés.

Cette cosmologie est l'une des seules à rapprocher l'enfer du Sheol


ou à l’inclure. D'après l'Évangile de Nicodème, Jésus s'y rendit
lorsqu'il mourut, afin de libérer les justes et les patriarches d'Israël.
Au-delà du Sheol

La Torah laisse espérer en une vie après le Sheol, liée au


messianisme, à la résurrection des corps et à la Vie éternelle,
comme l'avait prophétisé Ezéchiel 37:1-14 (voir supra) :

Da 12,2) : « Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la


terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour
l'opprobre, pour la honte éternelle »
Jb 19,26 : « Quand ma peau sera détruite, il se lèvera ; quand je
n'aurai plus de chair, je verrai Dieu »
Dn 12, 1-4 : « La multitude de ceux qui dorment dans le sol
poussiéreux se réveilleront, ceux-ci pour la vie éternelle et ceux-là
pour l’horreur éternelle »
Is 26,19 : « Tes morts revivront, comme mon cadavre ils se
lèveront. Réveillez vous et chantez vous, vous qui vivez dans la
poussière »
Ec 12:7 : « Alors la poussière retournera à la terre dont elle vient,
et l'âme reviendra à Dieu qui l'a donnée »
1 Sa 2,6 : « Dieu fait mourir et il fait vivre, il fait descendre au
séjour des morts et il en fait remonter »
Ps 30, 4 : « Tu m’as fait remonter du séjour des morts, tu m’as fait
revivre loin de ceux qui descendent dans le gouffre »
Le Sheol dans la culture populaire

La nouvelle de Cordwainer Smith, La Planète Shayol, décrit un


monde-prison inspiré par l'enfer (cependant plus proche des
peintures de Jérôme Bosch que du Sheol).

Dans le Collège Regent's Park, le Permanent private hall de


l'université d'Oxford abrite un complexe souterrain, comprenant
notamment une lingerie et des salles de bain, et populairement
connu comme Sheol.

Sheol est le nom de l'organisation sous laquelle Mysterio se


présente à Matt Murdock dans Daredevil : Sous l'Aile du Diable.

Sheol est aussi le titre d'un roman de science-fiction post-


apocalyptique de Jean-Pierre Fontana aux éditions Denoël,
collection Présence du Futur.

Dans le jeu massivement multijoueur Anarchy Online, il existe une


vaste zone dans les Shadowlands (Terre des Ombres) appelée
Scheol. Ce lieu sombre, au relief torturé, est un dédale de roches où
il est facile de se perdre.

Dans le roman Memnoch le démon, d'Anne Rice, le héros Lestat le


vampire a une discussion avec le diable Memnoch, qui lui fait visiter
le Sheol. Il y est décrit comme un endroit vide, gris, morne où vont
errer les âmes pour apprendre à pardonner et attendre leur
rédemption dans l'espoir de monter vers la lumière de Dieu.

En sanskrit, le mot Shiv est associé à l'invisible, le caché. Shiva est


considéré comme le maître de la destruction, ou de la fin. Toute
chose aboutit au Shivam, monde de l'invisible. Le mot Gahanam
signifie « profond ». Dans le Sreemath Bhagavatham, toute chose
dans le monde connu est enveloppée dans un état de Gahana
Tamas ou Profonde Obscurité, que seuls les illuminés sauront
percer pour atteindre la lumière du Créateur.

Dans le jeu d'action-aventure The Binding of Isaac, Sheol est le lieu


qui fut ajouté après la mise à jour Halloween 2011. Les salles sont
presque uniquement composées de boss et ont la même apparence
que les salles secrètes normales (le boss final étant par ailleurs
Satan). Sheol n'est composé que d'un étage accessible après avoir
détruit le cœur de Mom sans avoir pris de coups, en ayant un très
bon équipement ou en ayant fini le jeu dix fois.

Dans la série d'animation Chris Colorado, la météorite apocalyptique


responsable du Grand Crash, puis des pouvoirs du dément Thanatos
via le Torrent Noir, porte le nom de Shéol.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Sheol&oldid=211308364 ».

La dernière modification de cette page a été faite le 8 janvier 2024 à 10:01. •


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