AMF Section 8
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AMF Section 8
Elles sont en charge de la gestion financière des produits, OPCVM, mandats et FIA (fonds d'investissement
alternatifs), et de la gestion administrative et comptable pour le compte des investisseurs finaux.
L'Autorité des Marchés Financiers (AMF) agrée, régule et contrôle ce secteur d'activité en France. Elle édicte
des guides pratiques de bonne conduite.
Par ailleurs, les SGP, comme toutes les entreprises d’investissement, doivent également adhérer à une
association professionnelle.
A ce titre, lorsqu'une association professionnelle élabore un code de bonne conduite destiné à s'appliquer à
la gestion d'OPCVM, l'AMF s'assure de la compatibilité de ses dispositions avec celles du RGAMF.
L'association professionnelle peut demander à l'AMF d'approuver tout ou partie de ce code en qualité de
règles professionnelles.
Quand, après avis de l'Association française des établissements de crédit et des entreprises d'investissement
(AFECEI), l'AMF estime opportun d'appliquer à l'ensemble des prestataires de services d'investissement tout
ou partie des dispositions du code en cause, elle fait connaître cette décision en la publiant sur son site.
D'autres institutions comme l'EFAMA, association représentative au niveau Européen, permet aux sociétés
de gestion de négocier avec le Parlement Européen lors de la mise en place de nouvelles lois régissant leur
activité.
Les sociétés de gestion de portefeuille gèrent de façon collective les investissements des particuliers ou des
investisseurs institutionnels. Elles prennent les décisions de placement des actifs de leurs clients en fonction
d'objectifs de gestion précis appliqués à chaque portefeuille.
La gestion individualisée peut être exercée, à titre principal, par une société de gestion de portefeuille (SGP)
ou, à titre accessoire, par d’autres prestataires de services d’investissement (PSI), tels que les services de «
gestion privée » des banques, qui devront alors faire approuver leur programme d’activité par l’AMF.
L'adéquation de la performance des actifs gérés aux risques identifiés et mesurés est l'élément clé qui
permet aux investisseurs de sélectionner telle ou telle société à laquelle ils décident de confier leurs actifs.
La commercialisation des produits, OPCVM-mandats et FIA, est assurée par la fonction de distributeur au
sein des sociétés de gestion (distribution interne) ou par le biais de distributeurs externes.
Cette fonction est strictement encadrée et doit faire acte de transparence sur les instruments
d'investissement utilisés, l'objectif de performance ainsi que les risques associés.
Le distributeur assure également le service de passation des ordres de souscriptions et rachats des parts des
placements collectifs choisis.
Les distributeurs peuvent être des cabinets indépendants comme les CIF (Conseillers en Investissements
Financiers) qui assurent également une activité de conseil sur les produits sélectionnés.
Ils peuvent également être des collaborateurs de banque, de compagnies d'assurance ou de mutuelles.
Ces distributeurs, régulés en France par l'AMF ou l'ACPR, sont soumis à des règles strictes qui encadrent leur
activité, dans le but de protéger l'intérêt des investisseurs.
Enfin, la SGP doit également assurer aux porteurs de parts et actionnaires toute l'information nécessaire sur
la gestion des fonds (OPCVM, FIA) qu’elle gère. A ce titre, elle élabore notamment un document intitulé «
politique de vote », mis à jour en tant que de besoin, qui présente les conditions dans lesquelles elle entend
exercer les droits de vote attachés aux titres détenus par les OPCVM dont elle assure la gestion.
Le dépositaire
Il assure la fonction de conservation des actifs, titres financiers, détenus par les investisseurs au travers de
produits collectifs (OPCVM ou FIA) ou en direct. Ainsi, il assure les opérations de règlement livraison des
titres ainsi que les « opérations sur titres (paiement de dividendes, détachement de coupons, émissions
d'actions gratuites, échange d'actions lors d'OPA...). En particulier, il veille au suivi adéquat des flux de
liquidités de l'OPCVM et, plus particulièrement, à ce que tous les paiements effectués par des investisseurs
ou en leur nom lors de la souscription de parts ou d'actions de l'OPCVM aient été reçus et que toutes les
liquidités de l'OPCVM aient été comptabilisées sur des comptes de liquidités.
L'activité de « contrôle dépositaire » permet de certifier auprès de l'autorité de tutelle de la conformité des
caractéristiques des produits financiers par rapport aux règles d'investissement déposées.
Il exerce aussi la mission de contrôle de la régularité des décisions de la société de gestion de portefeuille.
Le dépositaire peut par ailleurs offrir des services d'administration des produits financiers comme la
valorisation des titres, la mesure de la performance ou le contrôle des risques.
Ces services sont ainsi délégués contractuellement de la société de gestion au dépositaire qui agit comme
sous-traitant.
De plus, les entités désirant être dépositaire d’OPCVM doivent être habilitées à exercer le service connexe
de tenue de compte conservation, exceptées la Banque de France et la CDC. En revanche, les entités désirant
être dépositaire de FIA n’ont pas cette obligation exceptées les Entreprises d’Investissement.
Qu.
Conserver les actifs et rédiger le Document d'information clé pour l'investisseur (DICI)
C’est en général un service au sein d'une banque d'investissement qui permet un accès aux marchés
financiers afin de procéder aux achats ou ventes d'actions, d'obligations, de devises ou d'instruments du
marché monétaire.
Les leaders du marché sont les banques internationales comme JP Morgan, Crédit Suisse, Goldman Sachs,
Barclays ou BNP Paribas...
Ce service d'intermédiation permet d'assurer la liquidité des instruments traités en accédant à un réseau de
banques au niveau mondial ainsi qu'à un réseau d'autres brokers indépendants.
Le métier de « prime brokerage » peut couvrir une offre de services opérationnels annexes dans les
domaines informatiques ou techniques. Les investisseurs accèdent ainsi aux infrastructures existantes au
sein des banques d'investissement.
Outre les opérations classiques d'intermédiation sur les marchés financiers (achat et vente pour le compte
du client), le prime broker offre des services de prêts et d'emprunts de titres, des services de financement
spécifiques, et fournit parfois des conseils sur les problématiques juridiques et réglementaires aux sociétés.
Dans tous les cas, si la société de gestion de portefeuille a recours, pour le compte d'un FIA, aux services d'un
prime broker (courtier principal), les modalités en sont définies dans un contrat écrit. En particulier, toute
possibilité de transfert et de réemploi des actifs du FIA est stipulée dans le contrat et satisfait au règlement
ou aux statuts du FIA. Le contrat prévoit que le dépositaire est informé de ce contrat.
Les valorisateurs apportent une expertise technique opérationnelle par le biais des outils de calcul utilisés
pour déterminer la valeur liquidative des OPCVM au quotidien.
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08/02/2024 08:32 Cours
Ils réconcilient le passif et l'actif des produits financiers des sociétés de gestion.
Ils procèdent aux créations, fusions des structures financières, à la clôture des comptes annuels de chaque
structure.
Ils mettent à disposition des sociétés de gestion et des investisseurs les informations comptables
nécessaires à la mesure de la performance et au suivi des risques des produits.
Ce sont des observateurs extérieurs et indépendants de la société de gestion de portefeuille ayant pour rôle
de contrôler la véracité des informations fournies aux investisseurs et vérifier l'exactitude et la régularité
des comptes annuels des produits financiers.
Les commissaires aux comptes procèdent à un audit comptable et financier en vue d'apporter une
certification sans réserve, avec réserve ou un refus de certification des comptes annuels des OPCVM à
destination des autorités de tutelle et des investisseurs.
Par exemple, pour l’évaluation des actifs immobiliers, la société de gestion a recours à des experts externes
évaluateurs immobiliers, dont les relations doivent être régies par un contrat détaillé, comportant une
définition des méthodes d’évaluation retenues. De son côté, la société de gestion s’engage à fournir aux
évaluateurs des informations fiables et précises, notamment sur les plans de travaux et sur les travaux
prévus et réalisés. Le contrat définit, dans la mesure du possible, les conditions de la mise en jeu de la
responsabilité de l’évaluateur et les éventuelles limites de cette responsabilité.
La mission de l'expert externe se porte aussi vers le conseil concernant l'organisation du travail ou la
répartition des tâches et fonctions au sein de la société de gestion.
Rq.
Remarque
Les textes de référence :
AMF
RGAMF Livre III, Titres II, Chapitre II : dépositaire d’OPCVM,
RGAMF Livre III, Titres II, Chapitre III : dépositaire de FIA
RGAMF Livre III, Titres II, Chapitre IIIbis : dépositaire d’organisme de titrisation
RGAMF Livre IV
Annexe 1.1 de l'instruction de l'AMF DOC-2008-03
Associations professionnelles
Site internet de l'Association française de la gestion financière (AFG)
Site internetde l'Association française des sociétés de placement immobilier (ASPIM)
Site internet de l'Association française des investisseurs pour la croissance (AFIC)
Règlement de déontologie des OPCI approuvé par le Collège de l'AMF le 11 juin 2013
De manière générale, le prestataire de services d'investissement doit conclure une convention avec ses
clients non professionnels. Cette convention doit prévoir a minima des stipulations propres à informer avec
précision les clients sur les caractéristiques et les modalités du service d'investissement fourni et sur les
droits et obligations des parties.
Néanmoins, cette convention peut prendre la forme d’un bordereau de souscription ou de rachat présenté
sous une forme normalisée.
Dans ce cadre, il identifie le ou les groupes de clients dont les besoins, les caractéristiques et les objectifs ne
sont pas compatibles avec cet instrument financier.
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08/02/2024 08:34 Cours
Lorsque le producteur d'un instrument financier ne le distribue pas, et que cet instrument financier est
distribué par un ou plusieurs distributeurs, le producteur détermine la compatibilité de l'instrument financier
avec les besoins et les caractéristiques des clients en se fondant sur :
Sa connaissance théorique et son expérience relative :
À cet instrument financier ou à un instrument financier équivalent ; et
Aux marchés financiers ; et
Les besoins, caractéristiques et objectifs des clients finaux potentiels.
Il évalue si l'instrument financier ou le service est toujours compatible avec les besoins, caractéristiques et
objectifs du marché cible défini et si la stratégie de distribution prévue est toujours adaptée.
La gestion individualisée peut être exercée, à titre principal, par une société de gestion de portefeuille (SGP)
ou, à titre accessoire, par d’autres prestataires de services d’investissement (PSI), tels que les services de «
gestion privée » des banques, qui devront alors faire approuver leur programme d’activité par l’AMF.
Le mandat de gestion est une convention, rédigée sur papier ou sur tout autre support durable, par lequel
un client (le mandant) donne pouvoir à un gérant (le mandataire) de gérer un portefeuille incluant un ou
plusieurs instruments financiers (actions, obligations, fonds et sicav…), en fonction de ses objectifs, de son
expérience et de sa situation, sur lesquels il aura été préalablement interrogé par le mandataire.
Le mandat de gestion est établi en deux exemplaires, signés par le mandant et le mandataire, l’un des
exemplaires étant remis au mandant.
Rq.
Remarque
Note : Un support durable est tout instrument permettant à un client de stocker des informations qui
lui sont adressées personnellement d'une manière permettant de s'y reporter aisément à l'avenir
pendant un laps de temps adapté aux fins auxquelles les informations sont destinées et qui permet la
reproduction à l'identique des informations stockées.
Qu.
1) L’objectif de gestion
Avant de signer un mandat de gestion, le gestionnaire de portefeuille interroge son client sur son horizon de
placement et ses objectifs de placement (voir section 8.2.2). Il définit ainsi l'objectif de gestion pour son
client, en fonction de ses objectifs, de l’expérience et de la situation personnelle de celui-ci.
Lorsque le mandat le prévoit la nature de l'investissement dans des placements collectifs, la nature de ces
OPC (FCP, Sicav, OPCI, etc.…) doit être précisée.
Les coûts
Le mandat doit préciser l’ensemble des coûts et frais directs et indirects à la charge du mandant et, le cas
échéant, la possibilité pour le mandataire de percevoir des rétrocessions de frais de souscription / rachat ou
de gestion.
Ce relevé doit inclure un certain nombre d’informations, dont notamment, une description du contenu et de
la valeur du portefeuille. Il y est détaillé chaque instrument financier, sa valeur de marché ou sa juste valeur
si la valeur du marché n’est pas disponible, le solde de trésorerie au début et à la fin de la période couverte,
les résultats du portefeuille durant la période couverte, le montant des commissions et frais supportés sur la
période couverte, le montant total des dividendes, intérêts et autres paiement reçus durant la période
couverte.
Le relevé est adressé trimestriellement si le client non professionnel le demande et, lorsque la convention
autorise les opérations avec effet de levier, il est adressé au client tous les mois.
Le cas échéant, le fait que le mandataire peut confier à une autre société la gestion financière de tout
ou partie du portefeuille du mandant, sans informer celui-ci, ni obtenir son accord,
Le fait que le mandataire est tenu de prendre toute mesure raisonnable lui permettant de détecter
les conflits d’intérêt (par exemple, des situations où ses intérêts pourraient entrer en conflit avec
ceux du mandant). En effet, les gestionnaires doivent exercer leur activité dans l'intérêt exclusif de
leurs mandants,
Lorsque le mandant choisit le teneur de compte conservateur (la banque dans laquelle le compte-
titres est ouvert), sur proposition du mandataire, les conditions et tarifs pratiqués par le teneur de
compte doivent figurer en annexe du mandat de gestion.
La résiliation
Un mandat de gestion peut être résilié à tout moment par le mandant ou le mandataire, par lettre
recommandée avec accusé de réception. Au plus tard à la date d’effet de la résiliation, le mandataire établit
un relevé de portefeuille et produit un compte-rendu de gestion faisant apparaître les résultats de la gestion
depuis le dernier arrêté de portefeuille.
3- La gestion collective
La gestion collective ou gestion de placements collectifs (en particulier OPCVM ou FIA) consiste
schématiquement à gérer des portefeuilles collectifs. Un placement collectif est constitué des sommes
mises en commun par des investisseurs et gérées pour leur compte par un gestionnaire de portefeuille. Ce
dernier utilise ces sommes pour acquérir des instruments financiers, par exemple des actions ou des
obligations, ou d'autres actifs, par exemple des immeubles, en fonction de ses objectifs. Des parts ou des
actions représentant une quote-part de l’avoir du placement collectif sont émises, en contrepartie des
sommes versées dans le placement collectif.
Dans ce cadre, l’Autorité des marchés financiers agrée les sociétés de gestion de portefeuille. C’est la
Direction de la gestion d’actifs de l’AMF qui est chargée de l’instruction des dossiers d’agrément et du suivi
de ces acteurs. Elle accompagne, par ailleurs, les professionnels en publiant régulièrement de la doctrine et
des guides pratiques. Ces principes sont identiques au niveau de l’Union européenne.
Les OPCVM :
Ces produits sont régis par la directive OPCVM IV, transposée dans le code monétaire et financier et le
RGAMF. Ils peuvent prendre la forme de fonds commun de placement (FCP) ou de société d’investissement à
capital variable (SICAV).
Ils peuvent être commercialisés dans l’ensemble de l’Union européenne et les autres Etats parties à l’accord
sur l’Espace économique européen après notification au régulateur du pays d’accueil.
Les OPCVM de droit français sont agréés et suivis par l’AMF qui vérifie l’information délivrée sur :
Les documents réglementaires : le document d'informations clés pour l’investisseur (DICI) et le
prospectus, auquel est annexé le règlement s’il s’agit d’un FCP ou les statuts s’il s’agit d’une SICAV,
Les communications à caractère promotionnel.
Les OPCVM de droit étranger ne sont pas agréés par l’AMF. Ils peuvent néanmoins être commercialisés sur le
territoire français en vertu d’un passeport européen et après notification à l’AMF. Si le régulateur français ne
délivre pas d’agrément dans ce cas, il peut contrôler à tout moment la commercialisation de ces produits sur
le territoire français.
Le risque de contrepartie de l'OPCVM sur un même cocontractant résultant de contrats financiers de gré à
gré ne peut excéder 10 % de ses actifs lorsque le cocontractant est un établissement de crédit et 5 % dans
les autres cas.
Par dérogation à la limite de 5 %, un OPCVM peut investir jusqu'à 10 % de ses actifs dans des titres financiers
éligibles ou des instruments du marché monétaire émis par le même émetteur. Toutefois, la valeur totale des
titres financiers éligibles et des instruments du marché monétaire détenus par l'OPCVM auprès des
émetteurs dans chacun desquels il investit plus de 5 % de ses actifs ne dépasse pas 40 % de la valeur de ses
actifs.
Le risque global des OPCVM est l'une ou l'autre des valeurs suivantes :
Le total de l'exposition et du levier auquel l'OPCVM géré a recours via des contrats financiers, qui ne
peut dépasser l'actif net de l'OPCVM ;
Le risque de marché du portefeuille de l'OPCVM.
Les FIA lèvent des capitaux auprès d’un certain nombre d’investisseurs en vue de les investir, dans l’intérêt
de ces investisseurs, conformément à une politique d’investissement que ces FIA ou leurs sociétés de gestion
définissent. Ce ne sont pas des OPCVM.
Les FIA regroupent des véhicules d’investissement collectifs listés par le code monétaire et financier et
obéissant à ce titre, par exemple à des règles d’investissement plus ou moins strictes, destinés soit à tout
public, soit à des investisseurs professionnels.
Le souscripteur est un actionnaire et souscrit donc des actions de SICAV. L’assemblée générale des
actionnaires se tient au moins une fois par an pour approuver le rapport de gestion de la société de
gestion.
Les fonds communs de placement (FCP) :
Ce sont des copropriétés de valeurs mobilières dont les parts sont émises ou rachetées à la demande
des investisseurs ; ceux-ci n’ont pas la qualité d’actionnaire car le FCP n’a pas de personnalité morale.
On parle de porteur de parts. Ces parts sont aussi considérées comme des valeurs mobilières.
L’actif minimum requis pour créer un OPC est identique pour une SICAV et un FCP (300 000 €).
Les règles d'investissement des OPC sont validées par les autorités de tutelle (l'AMF en particulier) en vue de
la protection des investisseurs.
Les souscriptions/rachats de parts des OPC sont effectués sur la base d'une valeur liquidative calculée par le
valorisateur comptable selon une méthodologie définie dans le prospectus de l'OPC.
Le prospectus détaille également les contraintes d'investissement, les obligations de rachat de parts, le
pourcentage de détention de créances d'un même émetteur limité à 10% de l'actif etc...
Les OPC permettent une diversification des risques grâce à la constitution d'un portefeuille sous-jacent
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Cette classification comporte six familles selon la nature de la gestion et les risques qu’ils comportent.
L’affichage de ces classifications est soit obligatoire soit facultatif en fonction des familles concernées.
Elle permet une approche « standardisée » sur l’exposition réelle de l’OPC à certains marchés et définit pour
chacune des familles un indicateur sur le niveau de risque encouru par les porteurs. Cela permet d’apprécier
si l’OPC répond aux besoins et objectifs de l’investisseur.
OPC obligations et autres titres de Obligations et autres titres de créances libellés en Facultatif
créances euros
Obligations et autres titres de créances
internationaux
Dès lors qu'une valeur liquidative est publiée, les souscriptions et les rachats de parts ou actions de fonds
d'investissement à vocation générale doivent pouvoir être effectués sur la base de cette valeur, dans les
conditions fixées par le prospectus.
Toutefois, l'OPC peut cesser d'émettre des parts ou actions ou prévoir que le rachat de parts ou actions soit
plafonné à titre provisoire quand des circonstances exceptionnelles l'exigent et si l'intérêt des porteurs ou
du public le commande.
La société de gestion informe l'AMF de sa décision de plafonner les rachats. Elle en informe aussi le public
par tout moyen, dans les conditions fixées par le prospectus, et au moins par une mention sur son site
internet.
Le règlement du FCP ou les statuts de la SICAV définissent précisément les conditions d'application de ce
plafonnement, et notamment :
Ils fixent le seuil au-delà duquel le plafonnement des rachats intervenant à une même date de
centralisation peut être décidé ;
Ce seuil doit être justifié au regard de la périodicité de calcul de la valeur liquidative, de l'orientation
de la gestion et de la liquidité des actifs détenus par l'OPCVM ;
Ce seuil est déterminé sur la base de la dernière valeur liquidative publiée ou de la dernière valeur
estimative calculée par la société de gestion ou du nombre de parts ou actions en circulation constaté
à sa date d'établissement.
La gestion du risque de liquidité est donc un facteur important pour pouvoir honorer les rachats de parts
ou actions d’OPC.
La valeur liquidative
La valeur liquidative est obtenue en divisant l'actif net du fonds par le nombre d'actions ou de parts.
Elle est tenue disponible par la société de gestion et communiquée à toute personne qui en fait la demande.
La valeur liquidative est transmise à l'AMF le jour même de sa détermination selon des modalités fixées par
une instruction de l'AMF.
Lorsque le fonds émet différentes catégories de parts ou d'actions, la valeur liquidative des parts ou actions
de chaque catégorie est obtenue en divisant la quote-part de l'actif net correspondant à la catégorie de
parts ou d'actions concernée par le nombre de parts ou d'actions de cette catégorie. Les modalités de calcul
de la valeur liquidative des catégories de parts ou d'actions du fonds sont explicitées dans le prospectus.
Rq.
Remarque
RGAMG
Livre IV et notamment articles 411-106 à 411-120 et 422-67 à 422-78 Article 314-3 : Primauté de
l'intérêt du client
Article 321-81 : Procédures de gestion des risques
Article 421-29 : Evaluation (FIA)
Article 411-123 : Valeur liquidative (OPCVM°
Instruction AMF DOC 2008-04 modifiée le 23 octobre 2018 sur l’application des règles de bonne
conduite lors de la commercialisation de parts ou actions d’OPCVM ou de FIA par les sociétés e
gestion de portefeuille…
Position-recommandation AMF DOC 2007-21 (maj en 2015)
1- Règles d’investissement
Le cas échéant, elles effectuent des simulations de crise qui leurs permettent d'évaluer le risque de liquidité
auquel les fonds sont exposés dans des circonstances exceptionnelles.
Risque global
Les sociétés de gestion doivent calculer au moins une fois par jour le risque global des OPCVM qu'elles
gèrent. Si cela est nécessaire et en fonction de la stratégie d'investissement de l'OPCVM, elles peuvent
calculer le risque global de l'OPCVM plusieurs fois par jour.
Dans tous les cas, les limites de risque global fixées doivent être respectées en permanence.
Le risque global des OPCVM est l'une ou l'autre des valeurs suivantes :
Le total de l'exposition et du levier auquel l'OPCVM géré a recours via des contrats financiers, qui ne
peut dépasser l'actif net de l'OPCVM ;
Le risque de marché du portefeuille de l'OPCVM.
Afin de calculer le risque global de l'OPCVM qu'elle gère, la SGP utilise la méthode du :
Calcul de l'engagement, reposant sur la conversion exacte de la position de chaque contrat financier
en la valeur de marché d’une position équivalente sur l’actif sous-jacent de ce contrat financier ; ou
Calcul de la valeur en risque, c’est-à-dire la mesure de la perte potentielle maximale compte tenu
d'un niveau de confiance donné et sur une période donnée.
La méthode du calcul de la valeur en risque doit être complétée par un dispositif de tests de résistance.
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Une autre approche de scénarios de stress, les scénarios prospectifs, consiste à anticiper une crise en
imaginant ses paramètres. Ces scénarios, souvent inspirés de scénarios historiques, doivent être
relativement réalistes et sont parfois calibrés en lien avec les gérants, dont l’expertise complète l’approche
purement statistique.
La connaissance et l’analyse du passif des fonds est une composante essentielle de l’identification des
risques par la société de gestion de portefeuille.
L’établissement de scénarios de rachats nécessite de prendre en compte les spécificités du passif comme les
éventuelles évolutions cycliques des rachats. Il existe de nombreuses manières de simuler le passif et les
rachats, par exemple :
Rachats d’un pourcentage du passif (typiquement entre 20% et 50%) défini en fonction de la
fréquence de la valeur liquidative, de l’éventuelle période de notification des rachats et du type
d’investisseurs ;
Rachat des parts du plus important ou des plus importants porteurs. Au lieu de définir le pourcentage
de rachat de manière arbitraire comme dans le scénario précédent, il peut également être intéressant
d’utiliser les informations sur les investisseurs d’un fonds pour affiner le stress test. En particulier, le
scénario de rachat des parts par les plus importants porteurs doit être calibré en fonction de la
concentration du passif du fonds et des relations qu’entretiennent la SGP avec les principaux porteurs
du fonds (relation de longue durée, lien capitalistique, ou, au contraire, investisseurs réputés volatiles)
;
Rachats équivalents aux rachats historiques observés sur un ensemble de fonds similaires
(géographiquement ou par type de fonds) ou sur l’ensemble des fonds gérés par la société de gestion
de portefeuille
Rachats basés sur une modélisation du comportement des investisseurs, en fonction de la composition
du passif par catégorie d’investisseurs.
Enfin, les stress tests de liquidité doivent également prendre en compte la liquidité des actifs en
portefeuille. Bien que la liquidité d’un actif soit une notion très subjective, il existe plusieurs méthodes pour
suivre l’évolution de la capacité à vendre des actifs sans effet majeur sur le prix.
Mesure de la performance
La performance d'un fonds ou d'un gestionnaire de fonds, mesure la pertinence de la politique
d'investissement du gestionnaire. Elle est constitué de l'alpha, qui permet de révéler la performance du
gestionnaire par rapport à un benchmark, parallèlement au bêta qui lui mesure la sensibilité de l’actif
financier en portefeuille par rapport au marché.
La performance absolue donnée sur une période définie, ou performance annuelle si la période de
référence couvre une année, correspond à la différence entre le prix de vente et le prix d’achat divisée par le
prix d’achat. Toute chose étant égale par ailleurs. Si dividende il y a, celui-ci est à rajouter au prix d’achat. La
performance s’exprime en pourcentage. Plus le résultat est positif plus la performance est bonne. La plus-
value réalisée lors de la vente du titre permet donc des comparaisons faciles entre divers actifs financiers ou
entre les actifs financiers de mêmes catégories.
La performance relative, permet de mesurer l’écart entre la performance de l’actif financier et celle d’un
indice, le plus souvent celui où il est coté. Le calcul est de rapporter le pourcentage de la performance
absolue à celle de la performance de l’indice dans lequel l’actif à comparer est coté.
La VAR (Value At Risk ou Valeur Risquée) est une estimation de la perte maximale d'un portefeuille (ou perte
potentielle maximale) sur une période définie (horizon donné) et avec un niveau de confiance déterminé (ou
probabilité donnée).
Ratio d’information
Le ratio d'information constitue un outil de mesures de performance très utilisé dans le cadre de la gestion
de portefeuille ou d'OPCVM. L’objectif poursuivi est de mesurer l’habileté du gestionnaire dans le cadre de la
sélection d’actifs, et ce, à l’aide de mesures standardisées.
La méthodologie de mesure du risque repose sur une approche par comparaison. Le benchmark est dans ce
cas un portefeuille existant ou qui peut être constitué sur base d’actifs existants.
Si, Rp est le rendement du portefeuille, Rb est le rendement du benchmark ou indice de référence, α = E [Rp
− Rb] est le rendement supplémentaire espéré par rapport au benchmark et ω = σ est l'écart-type du
rendement supplémentaire espéré (α étant alors défini comme l'excès de rendement), le ratio
d'information= IR se calcule de la façon suivante :
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08/02/2024 08:34 Cours
Le ratio d'information est utilisé pour mesurer la capacité à générer de la surperformance par rapport au
risque par un gestionnaire de fonds ou de portefeuille. Dans ce cas il mesure la performance supplémentaire
réalisée par rapport au benchmark divisé par le risque supplémentaire prix par rapport au benchmark. Plus le
ratio d'information est élevé plus la gestion du portefeuille est performante.
Ratio de Sharpe
Le ratio de Sharpe propose, en une formule, une approche globale dans l'analyse d'un portefeuille d'actions.
Cette technique, aussi appelée mesure de performance d'un portefeuille, a été mise au point par un
économiste américain, William Forsyth Sharpe, en 1966. Elle permet un arbitrage entre les deux
composantes du choix en matière d'investissement, l'optimisation de la rentabilité et la minimisation du
risque.
A niveau de risque égal, le choix se portera naturellement sur le produit le plus rentable. De même, pour une
rentabilité donnée, l'investisseur optera pour le portefeuille le moins risqué.
La décision se complique quand il s'agit de départager deux actifs aux caractéristiques radicalement
opposées : l'un avec un haut niveau de rentabilité associé à une forte volatilité, l'autre plus sûr mais moins
rentable. C'est là qu'intervient le ratio de Sharpe, qui va mesurer l'intérêt éventuel de la prise de risque.
La rentabilité est évaluée sur une période donnée en prenant en compte les revenus distribués et la plus ou
moins-value des titres. Dans un portefeuille, ceux-ci sont pondérés en fonction de leur poids respectif. Le
risque renvoie quant à lui à la volatilité du produit financier. Une forte volatilité induit une prise de risque
importante. Il s'agit donc ici de mesurer les écarts de la valeur du portefeuille par rapport à sa valeur
moyenne ou espérée. On utilise pour cela la variance (moyenne des carrés des écarts à la moyenne) ou
l'écart-type (racine carrée de la variance).
La formule de William Forsyth Sharpe compare les taux de rentabilité du portefeuille à risque (Rp) avec une
valeur de référence (Rr) qu'il divise ensuite par l'écart type (E) :
(Rp -Rr)/ E
On obtient ainsi un ratio qui permet de quantifier la performance financière d'actifs, en mesurant l'excédent
de rendement par unité de risque. Si le ratio est négatif, l'investissement Rr, en plus d'être risqué, est moins
rentable que le taux de référence. Il ne présente donc aucun intérêt. Entre 0 et 1, la rentabilité est jugée
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08/02/2024 08:34 Cours
insuffisamment importante relativement au risque pris. Au-dessus de 1, les gains escomptés peuvent
justifier la prise de risque. Plus le ratio est important, plus l'investissement apparait donc rentable.
Qu.
BODSON L., GRANDIN P., HÜBNER G et LAMBERT M., Performance de portefeuille, éditions Pearson
Education France, 2e éd. (2010) / Position - recommandation AMF
Guide relatif à l'organisation du dispositif de maîtrise des risques au sein des sociétés de gestion de
portefeuille - DOC-2014-06
Les indices
De nombreux ratios reposent sur l’utilisation d’indices. Le règlement européen (UE) 2016/1011 du Parlement
européen et du Conseil du 8 juin 2016 dit « règlement Benchmark », entré en application le 1er janvier 2018,
vise à encadrer, au sein de l’Union européenne, la fourniture et l’utilisation d’un indice de référence ainsi que
la contribution à un indice de référence.
L’AMF a été désignée comme autorité compétente en France chargée d’exécuter les missions que le
règlement Benchmark attribuent aux autorités nationales compétentes.
L’AMF prévoit dans sa doctrine la mise en œuvre opérationnelle des procédures d’agrément et
d’enregistrement des sociétés de gestion de portefeuille (SGP) et des autres prestataires de services
d’investissement (PSI) français souhaitant exercer l’activité d’administrateur d’indices de référence et des
exigences relatives à l’utilisation des indices de référence par les OPCVM et les FIA.
La liste des indices agréés sont disponibles sur un registre tenu par l’ESMA ou AEMF. Une fois un indice
inscrit au registre, il peut être utilisé par tout gestionnaire ou société de gestion dans le cadre de ses
activités.
CAC 40
L’indice français le plus connu est certainement le CAC 40. CAC signifie Cotation Assistée en Continue. Il fut
créé à 1 000 points de base au 31 décembre 1987 par la Compagnie des Agents de Change. D'où l'amalgame
sur l'origine du nom CAC entre Cotation Assistée en Continue et la Compagnie des Agents de Change.
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L'indice CAC 40 est déterminé à partir des cours de quarante actions cotées en continu sur le premier
marché. Ces 40 titres sont parmi les cent sociétés françaises les plus échangées et dont les capitalisations
sont les plus importantes sur Euronext Paris. Chacune des quarante sociétés pondère l'indice en fonction de
la valeur de ses titres disponibles sur le marché. Les pondérations varient d'une société à l'autre en fonction
de sa capitalisation flottante. Quand une valeur cote à la hausse, le CAC 40 augmente la pondération de la
valeur, toutes choses égales par ailleurs. L'indice CAC 40 est calculé en dividendes non réinvestis. Il existe
aussi une version du CAC 40 avec dividendes bruts réinvestis, appelé CAC 40 GR, et une version avec
dividendes Nets réinvestis, appelé CAC40 NR. Voir aussi la rubrique "indices".
Indice de référence : tout indice par référence auquel sont déterminés le montant à verser au titre d'un
instrument ou d'un contrat financier ou la valeur d'un instrument financier, ou un indice qui est utilisé pour
mesurer la performance d'un fonds d'investissement dans le but de répliquer le rendement de cet indice, de
définir l'allocation des actifs d'un portefeuille ou de calculer les commissions de performance.
Qu.
Méthodologie
Pour déterminer l'indice de référence, un administrateur utilise une méthodologie :
Solide et fiable ;
Assortie de règles claires établissant les modalités selon lesquelles une appréciation discrétionnaire
peut être portée dans la détermination de cet indice de référence et à quel moment elle peut l'être ;
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Rigoureuse et continue, et qui peut être validée, y compris, le cas échéant, par des contrôles
rétroactifs par rapport à des données de transaction disponibles ;
Résiliente et qui garantit que l'indice de référence peut être calculé dans le plus large éventail de
situations possible, sans compromettre son intégrité ;
Traçable et vérifiable.
Transparence de la méthodologie
Un administrateur développe, utilise et gère l'indice de référence et la méthodologie de manière
transparente. À cette fin, l'administrateur publie ou rend disponibles les informations suivantes :
Les principaux éléments de la méthodologie que l'administrateur utilise pour chaque indice de
référence fourni et publié ou, le cas échéant, pour chaque famille d'indices de référence fournis et
publiés ;
Les informations détaillées concernant l'examen interne et l'approbation d'une méthodologie donnée,
ainsi que la fréquence de cet examen ;
Les procédures de consultation sur toute proposition de modification importante de la méthodologie
de l'administrateur et la motivation de telles modifications, y compris en définissant ce qui constitue
une modification importante et en indiquant les circonstances dans lesquelles toute modification est
notifiée aux utilisateurs.
Externalisation
Un administrateur peut externaliser des fonctions liées à la fourniture d'un indice de référence pour autant
que cela ne compromet pas significativement le contrôle qu'il exerce sur cette fourniture ou la capacité de
l'autorité compétente concernée à surveiller cet indice de référence.
S’il externalise auprès d'un prestataire de services des fonctions ou tout service ou toute activité en lien avec
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la fourniture d'un indice de référence, il demeure pleinement responsable de l'exécution de l'ensemble des
obligations qui lui incombent.
Le recours à l'externalisation doit être considéré comme une externalisation de tâches ou fonctions
opérationnelles essentielles ou importantes.
Code de conduite
Lorsqu'un indice de référence repose sur les données sous-jacentes de contributeurs, son administrateur
élabore, pour chaque indice de référence, un code de conduite qui précise clairement les responsabilités des
contributeurs au regard de la fourniture de données sous-jacentes, et veille à ce que ce code de conduite
respecte le présent règlement. L'administrateur s'assure que les contributeurs adhèrent au code de conduite
de manière permanente, et au moins une fois par an, ainsi qu'en cas de changements apportés au code de
conduite.
Durée, disponibilité et potentiel de rendement sont liés. Ainsi, pour un horizon très court, il est
généralement recommandé de choisir un placement sans risque constamment disponible. En contrepartie, la
rémunération du placement est relativement faible.
Au contraire, en bloquant l’épargne à moyen ou long terme, un placement adapté pourra prévoir une durée
minimale de quelques années, c’est-à-dire être indisponible plusieurs années, avec comme avantage un
meilleur potentiel de rendement.
Le profil rendement/risque peut, par exemple, être présenté sous la forme d’une échelle allant de 1 (risque
le plus faible) à 7 (risque le plus élevé). Cette présentation est recommandée par l’AMF.
A noter toutefois que, pour le « profil prudent », l’AMF recommande de considérer que l’utilisation de cette
dénomination dans le mandat de gestion n’est pas adaptée à un portefeuille investi à plus de 30% dans des
titres risqués
La stratégie d'investissement
Le mandat de gestion présente la stratégie d’investissement : il indique la répartition recherchée par classe
d’actifs, c’est-à-dire par catégorie d’investissement. Il mentionne l’existence d’un plancher ou d’un plafond
pour certaines catégories d’actifs (le minimum ou le maximum investi).
Il peut prévoir un indicateur de référence (pour permettre au client de comparer la performance de son
portefeuille avec celle de l’indice.
Rq.
Remarque
Les textes de référence :
Règlement (UE) n° 583/2010 concernant les informations clés pour l’investisseur
Règlement (UE) n°2016/1011 concernant les indices utilisés comme indices de référence dans le cadre
d'instruments et de contrats financiers ou pour mesurer la performance de fonds d'investissement
Articles R214-1 et suivants du code monétaire et financier
RGAMG
Livre III et notamment article 321-81
Livre IV et notamment articles 411-106 à 411-120 et 422-67 à 422-78 du
Instruction AMF n° 2011-15 sur les modalités de calcul du risque global des OPCVM (modifiée le 25
mai 2012)
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La gestion sous mandat est opérée par une société de gestion dont le fonctionnement règlementaire est
précisé par le Règlement général de l'AMF. Une société de gestion peut alors gérer sous mandat tout type
d'actifs financiers dont les OPC qu'ils crée.
Le Code monétaire et financier définit les sociétés de gestion de portefeuille dans son article L532-9 :
… « I - Les sociétés de gestion de portefeuille sont les personnes morales qui gèrent un ou plusieurs :
1° OPCVM ;
2° FIA ;
3° OPCVM de droit étranger agréés conformément à la directive 2009/65/CE du Parlement européen et du
Conseil du 13 juillet 2009 ;
4° FIA de droit étranger relevant de la directive 2011/61/UE du Parlement européen et du Conseil du 8 juin
2011 ;
5° " Autres placements collectifs ". ..
Le Règlement général de l'AMF distingue bien les sociétés de gestion de portefeuille de FIA des sociétés de
gestion de portefeuille d'OPCVM et des autres sociétés de gestion de placements collectifs.
Il y a de nombreuses règles communes :
En matière de fonds propres : 125 k€ + 0,02% du montant de l’actif géré au-dessus de 250 millions €
avec un maximum requis à 10 millions €.
Identité des actionnaires
Direction par au moins deux personnes possédant l’honorabilité nécessaire et l’expérience adéquate
pour garantir une gestion saine et prudente.
Mise en place d’une fonction Conformité
Établissement d’un programme d’activités … »
Dans le cadre de la gestion individuelle sous mandat, l'investisseur donne procuration au gérant. Dans le
cadre d'un service de gestion sous mandat, le prestataire de services d'investissement et le teneur de
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compte doivent catégoriser le client séparément. Un Prestataire de Services d'Investissement qui réalise le
service de gestion sous mandat dispose d 'une procédure qui lui permet de garantir la capacité de liquider
des positions dans un portefeuille individuel dans le respect des obligations résultant du mandat de gestion.
Un mandat de gestion doit notamment mentionner l'objectif de gestion et les catégories d'instruments
financiers que peut comporter le portefeuille.
Le terme de "gestion pour compte de tiers" concerne la gestion individualisée sous mandat.
Le Parlement européen établit un cadre juridique en matière d'agrément, de surveillance et de contrôle des
gestionnaires d'un éventail de fonds d'investissement alternatifs (ci-après dénommés « gestionnaires de FIA
»), y compris de fonds spéculatifs et de fonds de capital-investissement. Certains points clés concernent le
passeport européen permet aux gestionnaires d'exercer leurs services dans différents pays de l'UE sur la
base d'un agrément unique.
AIFM
La directive AIFM (Alternative Investment Fund Managers) fixe un cadre réglementaire harmonisé pour la
gestion et la distribution des fonds d'investissement alternatifs (AIF) au sein de l'Union européenne.
Elle définit les règles d'organisation et de conduite des gérants, autorise la distribution transfrontalière des
FIA auprès des investisseurs grâce au passeport européen. Elle harmonise les responsabilités du dépositaire,
auquel tout AIF doit avoir recours.
Depuis le 22/07/2013, date d'entrée en vigueur de la Directive 2011/61/UE, dite AIFM, la nomenclature des
organismes de placement collectifs est profondément modifiée.
Le Code monétaire et financier comprend un nouvel ensemble global «les placements collectifs » qui se
subdivise en trois catégories :
Les OPCVM relevant de la Directive UCITS IV,
Les FIA relevant de la Directive AIFM (FIA régulés et autres FIA),
Les autres placements collectifs qui par défaut ne relèvent d'aucune des deux directives précédentes.
La directive couvre aussi la gestion des risques et la surveillance prudentielle, les gestionnaires de FIA sont
tenus de prouver à l'autorité compétente qu'ils possèdent des mécanismes internes solides en matière de
gestion des risques. Il s'agit notamment de l'obligation de divulguer régulièrement les principaux marchés et
instruments sur lesquels ils négocient et les principales expositions et concentrations du risque. Le
traitement des investisseurs fait l'objet d'une communication spécifique. Afin d'encourager leurs
investisseurs à faire preuve de diligence, les gestionnaires de FIA sont tenus de fournir une description claire
de leur politique d'investissement, comprenant la description des types d'actifs et du recours à l'effet de
levier. Un rapport annuel pour chaque exercice fiscal doit être mis à la disposition des investisseurs qui en
font la demande.
Les gestionnaires de FIA ou Fonds d'Investissement Alternatifs ne sont pas nécessairement de sociétés de
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gestion de portefeuille agréées, à certaines conditions : peuvent s'enregistrer auprès de l'AMF, sans
nécessairement être agréées en qualité de SGP, les personnes morales qui gèrent des « autres FIA » dont la
valeur totale des actifs est inférieure aux seuils prévus par la directive AIFM, dont l'ensemble des clients sont
des professionnels.
Un FIA peut être autogéré. Dans ce cas, le véhicule doit répondre aux mêmes conditions qu'une SGP et
recevoir un agrément.
Une Société de Capital Risque qui lève des fonds auprès de plusieurs investisseurs tiers (professionnels ou
non-professionnels) et qui a pour objet de placer ses capitaux dans le respect d'une stratégie prédéfinie, est
un FIA par son objet.
En cas de délégation de la gestion d'un FIA, le délégataire n'est pas soumis aux obligations de reporting à
l'AMF.
Qu.
De la directive AIFM
Point (32) de la Directive 2011/61/UE du 8 juin 2011 sur les gestionnaires de fonds d'investissement
alternatifs (dite AIFM)
UCITS
Les OPCVM font l'objet d'une règlementation basée sur une succession de directives européennes dite UCIT.
La Directive UCIT V (OPCVM 5), oblige le dépositaire à suivre les liquidités des OPCVM, remplace le
prospectus simplifié par le document clé pour l'investisseur (DICI) et renforce la protection des actifs, la
transparence et l'information aux investisseurs. Le texte, n'a pas vocation à réformer en profondeur les
dispositions de la directive OPCVM 4. Il concerne spécialement la fonction du dépositaire, en termes
notamment de missions et de responsabilité, les politiques de rémunération des sociétés de gestion de
portefeuille, et les sanctions qui leur sont applicables, dans l'objectif d'harmoniser ces règles avec celles
introduites par la directive 2011/61/UE du 8 juin 2011, dite « directive AIFM », transposée en droit français en
juillet 2013.
Les politiques et les pratiques de rémunération mises en œuvre par les sociétés de gestion d'OPCVM doivent
depuis lors être compatibles avec une gestion saine et efficace des risques
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08/02/2024 08:35 Cours
MMF
Le Règlement européen (UE) 2017/1131 relatif aux fonds monétaires de 2017 (MMF) établit et encadre les
règles uniformes d'agrément et de fonctionnement des fonds monétaires au niveau européen
La dénomination de fonds monétaire est dorénavant réservée aux fonds ayant reçu un agrément spécifique
en tant que tel. Par ailleurs les gérants de fonds monétaires ont l'obligation de transmettre l'examen annuel
des méthodologies d'évaluation de la qualité de crédit à leu autorité.
Qu.
Il établit une méthode de comparaison des rendements des fonds monétaires au niveau
européen
Rq.
Remarque
Les textes de référence :
Directive UE 2009/65/CE du parlement européen et du conseil
Directive UE 2011/61/CE dite AIFM
Publication AMF : L'agrément des sociétés de gestion de portefeuille par l'AMF du 10/04/2018
Instruction AMF 2008-03 : Procédure d'agrément des sociétés de gestion de portefeuille, obligations
d'information et passeport
Position-recommandation AMF 2012-19:Guide d'élaboration du programme d'activité des sociétés de
gestion de portefeuille et des placements collectifs autogérés
Instruction AMF 2013-21 : Modalités d'enregistrement des personnes morales, autres que des
sociétés de gestion de portefeuille, gérant certains Autres FIA
Livre III du règlement général de l'AMF : Prestataires
Titre Ier bis : Sociétés de gestion de portefeuille de FIA (articles 316-1 à 320-25)
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Titre Ier ter : Sociétés de gestion de portefeuille d'OPCVM (articles 321-1 à 321-152)
Titre Ier quater : Autres sociétés de gestion de placements collectifs (articles 321-153 à 321-168)
Titre III du Livre V du code monétaire et financier
8. 5. Les instruments
Les OPCVM
Depuis juillet 2013, le terme « OPCVM » (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières)
s'applique uniquement aux seuls organismes de placement collectif (FCP et SICAV) relevant de la directive
UCITS IV.
Connus jusqu'alors sous l'appellation d' « OPCVM coordonnés », ils sont soumis à des règles d'investissement
harmonisées au niveau européen, avec pour objectif de mieux protéger l'investisseur.
Les OPCVM, comme la société de gestion qui les gère, sont obligatoirement agréés par l'AMF. Les OPCVM
disposent automatiquement, dès leur agrément par leur régulateur local, d'un passeport européen
permettant une libre commercialisation dans l'Espace économique européen.
Ex.
Exemple
Exemple : C'est le cas, par exemple, des produits de capital investissement, des fonds à formule ou de
certains fonds d'épargne salariale.
Les OPCVM étrangers (européens) respectant les dispositions de la directive OPCVM peuvent être
commercialisés en France après une notification à l'AMF par l'autorité compétente de l'Etat membre
de l'OPCVM.
La liste des OPCVM pouvant être commercialisés en France est consultable sur la base GECO du site internet
de l'AMF. Un OPCVM ne peut se transformer en un autre placement collectif. En cours de vie du fonds, toute
modification importante, comme un changement de stratégie d'investissement ou de société de gestion,
requiert, au préalable, un nouvel agrément. Le régulateur s'assure ainsi que les porteurs du fonds sont
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08/02/2024 08:36 Cours
Les OPCVM sont des produits d'épargne qui présentent trois caractéristiques fondamentales :
Ils permettent de détenir une partie d'un portefeuille de valeurs mobilières (actions, obligations...)
commun à plusieurs investisseurs.
La gestion de ce portefeuille est confiée à un professionnel.
Les parts ou actions de ce portefeuille peuvent être rachetées à leur valeur liquidative.
Qu.
Doit être investi essentiellement dans des valeurs mobilières et/ou des instruments du
marché monétaire
Les FIA
Les FIA lèvent des capitaux auprès d'un certain nombre d'investisseurs en vue de les investir, dans l'intérêt
de ces investisseurs, conformément à une politique d'investissement que ces FIA ou leurs sociétés de gestion
définissent ; et ne sont pas des OPCVM.
Les FIA regroupent des véhicules d'investissement collectifs listés par le code monétaire et financier et
obéissant à des règles d'investissement plus ou moins strictes, destinés soit à tout public, soit à des
investisseurs professionnels :
Les fonds d'investissement à vocation générale peuvent prendre la forme d'une SICAV ou d'un FCP.
Dans le cadre d'un fonds d'investissement à vocation générale, la fonction de liquidateur peut être assumée
par le dépositaire.
Les différents types de FIA régulés sont classés en fonction des types d'investisseurs ou de gestion :
Les fonds d'investissement à vocation générale (ex OPCVM à vocation générale non coordonnés),
Les fonds de capital investissement agréés (FCPR / FCPI/FIP)
Les organismes professionnels de placement collectif immobilier - OPCI (ex OPCI et ex OPCI RFA SEL),
Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI),
Les sociétés d'épargne forestière (SEF),
Les sociétés d'investissement à capital fixe (SICAF),
Les fonds de fonds alternatifs (ex OPCVM de fonds alternatifs).
Qu.
Ce sont les fonds communs de placement d'entreprise (FCPE) et les sociétés d'investissement à capital
variable d'actionnariat salarié (SICAVAS). Ces fonds d'investissement sont accessibles via notamment les
plans d'épargne entreprise (PEE). En fonction de leur classification, les fonds d'épargne salariale peuvent
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08/02/2024 08:36 Cours
2. Les fonds d'épargne salariale investis à moins d'un tiers en titres de l'entreprise :
Le FCPE ou la SICAVAS investit entre 10 % et moins du tiers de son actif net en titres de l'entreprise ou d'une
entreprise du groupe.
3. Les fonds d'épargne salariale à formule
Un FCPE ou une SICAVAS à formule a pour objectif de gestion d'atteindre, à l'expiration d'une période
déterminée, un montant déterminé par application mécanique d'une formule de calcul prédéfinie, reposant
sur des indications de marchés ou des instruments financiers, de distribuer, le cas échéant, des revenus
déterminés de la même façon.
Les FCPE ont deux spécificités qui les différencient des autres FCP. Les porteurs de parts sont exclusivement
des salariés ou d'anciens salariés de l'entreprise. Ils disposent d'un Conseil de surveillance composé
notamment de représentants des porteurs de parts.
Qu.
RG AMF
Ce règlement est d’application directe en droit national ce qui permet d’avoir des règles uniformes et
cohérentes au sein de l’Union.
Les ELTIF sont des fonds fermés dont le gestionnaire est agréé au titre de la directive AIFM, qui pourront,
sous certaines conditions, bénéficier d’un passeport commercialisation auprès d’investisseurs de détail.
Seul un fonds d’investissement alternatif (FIA) de l’Union peut demander et recevoir un agrément ELTIF.
Pour pouvoir faire l’objet d’une demande d’agrément ELTIF, un fonds français doit d’abord avoir une forme
juridique en droit français et peut être soit un FIA « par nature » , soit un « Autre FIA ». Lorsqu’il obtient de
l’AMF son agrément ELTIF, le FIA conserve son statut en droit français et reste soumis à toutes les règles qui
s’y rattachent.
Les actifs éligibles aux fonds ELTIF sont les suivants : un ELTIF devra investir au moins 70 % de son capital
dans
des instruments de capitaux propres, de quasi-capitaux propres ou les instruments de dette émis par
une entreprise éligible, c’est-à-dire une entreprise non financière et non cotée ou ayant une
capitalisation boursière ? 500M€ ;
des prêts consentis par l'ELTIF à une entreprise éligible, dont l'échéance ne dépasse pas la durée de vie
de l'ELTIF
des parts ou actions d'un ou plusieurs autres ELTIF, EuVECA et EuSEF ;
des actifs physiques particuliers détenus directement ou indirectement par l'intermédiaire
d'entreprises de portefeuille éligibles, d'une valeur d'au moins 10 M€.
Le fonds ELTIF est soumis à des règles de diversification de produit et de concentration d’actifs. Il doit
prévoir une durée de vie compatible avec ses investissements. Il est généralement fermé à tout
remboursement avant son échéance. Par dérogation, le montant global des remboursements au cours d'une
période donnée doit être limité à un pourcentage des actifs liquides de l'ELTIF.
« EuVECA » pour European Venture Capital Funds (fonds européens de capital investissement) et EuSEF pour
European social Entrepreneurship (Fonds Europeens pour l'Entrepreneuriat social)
de recevoir les paiements des créances (par exemple quand les factures sont payées, ou quand les prêts
immobiliers versent des mensualités) sous forme d'intérêts et de remboursement de principal.
Glossaire
FCPR ou Fonds commun de placement à risque : fonds dont l'actif doit être constitué, pour 50 % au moins
de valeurs mobilières qui ne sont pas admises à la négociation sur un marché réglementé français ou
étranger.
FCPI ou Fonds Commun de Placement spécialisé dans l'Innovation : c’est un FCPR dont l'actif est
constitué, pour 60 % au moins, de valeurs mobilières émises par des PME-PMI innovantes. Les
investissements effectués en parts de FCPI peuvent donner droit à des avantages fiscaux.
FIP ou Fonds d’Investissement de Proximité : Fonds dont 60 % de l’actif minimum est investi dans des PME
qui exercent leur activité principale dans une zone géographique choisie par le fonds.
SCPI et OPCI : Les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) et les sociétés civiles de
placement immobilier (SCPI) ont pour objet l'acquisition, la construction et la gestion d'un investissement
immobilier locatif (bureaux, immeubles d’habitation, centres commerciaux…).
Leur fonctionnement est similaire. Une différence notable toutefois : alors que les SCPI investissent au
moins 90 % de l’épargne collectée dans l’immobilier, ce minimum est de 60 % pour les OPCI, qui peuvent
donc investir plus en actions ou en obligations et qui conservent au moins 5 % de liquidités afin de pouvoir
rembourser plus rapidement les détenteurs qui veulent vendre leurs parts
SEF ou Société d’épargne forestière : Une SEF a pour objet principal l’acquisition et la gestion d’un
patrimoine forestier. Son actif est constitué, d’une part, pour 60 % au moins de bois ou forêts, de parts
d’intérêt de groupements forestiers ou de sociétés dont l’objet exclusif est la détention de bois et forêts et,
d’autre part, de liquidités ou valeurs assimilées. Les bois et forêts détenus par ces sociétés doivent être
gérés conformément à un plan simple de gestion.
Rq.
Remarque
La gestion pour compte de tiers couvre la gestion sous mandat et la gestion en placements collectifs.Quelle
que soit l'option choisie, plusieurs types de gestion sont possibles : la gestion passive, la gestion active ou la
gestion alternative. Ces différents styles sont facilement comparables entre eux de par les performances
affichées et le niveau de risque pris. Le point de comparaison de base reste toutefois l'indice boursier de
référence dans le pays. Ils peuvent être combinés en investissant sur fonds gérés par plusieurs sociétés de
gestion différentes. Il s'agit dans ce cas d'une multigestion.
La gestion active
Elle consiste à chercher à obtenir la meilleure performance en prenant position sur des titres, actions,
obligations ou titres du marché monétaire, après analyse fondamentale des sociétés ou de l'environnement
macro-économique. Un indice de référence est déterminé dans chaque classe d'actifs afin de mesurer la
performance de l'OPCVM.
Dans ce type de gestion, les ressources humaines et les techniques de la société de gestion, la personnalité
du gérant et ses résultats passés (track-record) sont des critères de choix d'investissements primordiaux et
définissent le concept de la délégation de gestion ou gestion discrétionnaire. La Société de gestion peut
choisir de mettre l'accent sur des thématiques d'investissement soit :
Par secteur d'activité : distribution, pharmacie, banque ;
Par taille d'entreprise : large caps, mid caps, small caps ;
Par compartiment de marché : CAC, MID100 ;
Sur des critères de choix comme l'Investissement Socialement Responsable –ISR.
Au sein de la gestion fondamentale, on peut également opposer la gestion « growth » qui consiste à
sélectionner des valeurs de croissance à la gestion « value » qui consiste à privilégier des valeurs de
rendement généralement sous-évaluées par rapport à leur valeur d'actif.
La comparaison ne peut s'opérer que sur le long terme car les deux styles sont très dépendants de la
conjoncture, l'approche « growth » étant plus favorable en période de croissance et vice et versa.
La gestion quantitative se fait ici à l'aide de modèles mathématiques qui décèlent les comportements de
marché récurrents. L'ensemble des données économiques et financières propres à chaque société, secteur et
pays sont traités selon des modèles économétriques. Ces modèles donnent des signaux d'achat ou de vente.
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08/02/2024 08:45 Cours
Le capital investissement pratique la gestion active en prenant majoritairement des participations dans des
entreprises non cotées
La gestion alternative
Elle est à la recherche de la performance absolue. Il ne s'agit pas de battre un benchmark mais d'afficher une
performance toujours positive au fil des années. Ce style de gestion est de plus en plus présent. Le principe
de la gestion alternative est de chercher à décorréler les performances du portefeuille à celle des marchés
boursiers en investissant dans différents types d'actifs (taux, immobilier, devises, obligations, actions,
produits dérivés, entreprise non cotées, œuvres d'art..). De part une diversification accrue, le but est donc de
lisser les performances dans le temps. Les hedge fund sont des fonds spéculatifs pratiquant une gestion
alternative.
Qu.
Elle vise à délivrer une performance positive quel que soit l'évolution des marchés
Elle alterne régulièrement gestion passive et gestion active selon l'évolution des marchés
Rq.
Remarque
Les textes de référence :
Site internet de l'Association française de la gestion financière (AFG)
Décret n°2016-10 du 8 janvier 2016 relatif au label « investissement socialement responsable »
Finance durable
La finance durable est un pan de la finance qui s'attache à prendre en compte des critères ESG, c'est-à-dire
liés à l'environnement, au social et à la gouvernance. La finance durable regroupe l'ISR (investissement
socialement responsable), la finance solidaire, la finance verte et plus généralement de l'investissement
responsable. L'art ou l'achat d'objets de collection par exemple ne peut être considéré comme un
investissement durable. La finance durable fait l'objet de beaucoup d'initiatives dont le plan d'action
européen pour la finance durable qui vise à donner un nouveau cadre financier à l'Europe pour une économie
plus verte
L'ISR
Qu.
http://www.lesclesdelabanque.com/Web/Cles/Content.nsf/DocumentsByIDWeb/86UKSS/$File/Mini-
Guide_HS_ISR.pdf
L'ESG (pour Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) établit des critères d'analyse qui permettent
d'évaluer la prise en compte du développement durable et des enjeux de long terme dans la stratégie des
entreprises.
• Le critère environnemental tient compte de : la gestion des déchets, la réduction des émissions de gaz à
effet de serre et la prévention des risques environnementaux.
• Le critère social prend en compte : la prévention des accidents, la formation du personnel, le respect du
droit des employés, la chaine de sous-traitance et le dialogue social.
• Le critère de gouvernance vérifie : l'indépendance du conseil d'administration, la structure de gestion et la
présence d'un comité de vérification des comptes.
Qu.
Finance verte
Elle désigne l'ensemble des produits financiers destinés à soutenir des objectifs écologiques, en particulier la
transition énergétique. Il s'agit notamment de l'émission d'obligations vertes, c'est-à-dire d'emprunts émis
sur le marché par une organisation publique ou privée pour financer sa transition énergétique. Le marché
carbone fait aussi partie des mécanismes de la finance verte. Il existe des « fonds verts » qu'il ne faut pas
confondre avec le fonds vert pour le climat, canal international de distribution des financements climat
décidé par la COP 16.
Ex.
Exemple
Exemple des green bonds
Les obligations vertes (« green bonds ») sont des titres de dette émis par une entreprise ou une
entité publique destinés à financer des activités ou projets ayant un bénéfice environnemental. C'est
l'émetteur qui qualifie donc sa levée de fonds de green bonds ou non.
Qu.
Une obligation pour laquelle les fonds levés sont exclusivement orientés vers des projets
environnementaux
Une obligation émise par un émetteur bénéficiant du meilleur niveau de note ESG sur ses
critères environnementaux
Qu.
Créé par le ministère de la Transition écologique et solidaire avec la collaboration de nombreux partenaires,
le Label bas-carbone a pour objectif de contribuer à l'atteinte des objectifs climatiques de la France. Le Label
bas-carbone met en place un cadre de financement des projets locaux de réduction des émissions de gaz à
effet de serre.
Label GreenFin
Pour démontrer sa qualité d'investissement vert, un fonds d'investissement peut obtenir le label GreenFin
du ministère de l'écologie. Il garantit la qualité verte des fonds d'investissement et s'adresse aux acteurs
financiers qui agissent au service du bien commun grâce à des pratiques transparentes et durables.
Un OPCVM peut obtenir le label GreenFin si son portefeuille est investi dans des entreprises entrant dans le
champ de la transition énergétique et écologique et de la lutte contre le changement climatique ( "éco-
activités" ). Il garantit aux investisseurs que les produits financiers labélisés contribuent effectivement au
financement de la transition énergétique et écologique.
Le label GreenFin autorise l'utilisation d'instruments financiers dérivés si elle se limiter à des techniques
permettant une gestion efficace du portefeuille de titres. Elle ne doit pas avoir pour effet de dénaturer
significativement ou durablement la politique d'investissement du fonds.
Le label Greenfin exclut les fonds qui continuent à investir dans des entreprises opérant dans le secteur
nucléaire et les énergies fossiles. En revanche, il peut être attribué :
à une large palette de fonds français et originaires de pays tiers
Qu.
Non, en aucun cas car l'utilisation de ce type d'instruments financiers porte intrinsèquement
atteinte aux objectifs de la finance verte
Oui mais cette utilisation doit se limiter à des techniques permettant une gestion efficace du
portefeuille de titres, et ne doit pas avoir pour effet de dénaturer significativement ou
durablement la politique d'investissement du fonds
La loi de transition énergétique d'août 2015 a créé des obligations nouvelles aux banques qui doivent
prendre en compte le risque climatique dans leurs stress-tests et aux assureurs qui doivent publier des
informations sur la prise en compte des objectifs sociaux et environnementaux dans leur politique
d'investissement.
Finance solidaire
La finance solidaire repose sur une épargne placée sur des produits financiers solidaires. L'épargne sert des
porteurs de projets développant des activités à forte utilité sociale et environnementale. Elle permet ainsi la
création d'emplois, de logements sociaux, de projets environnementaux (agriculture biologique, commerce
équitable...) et le développement d'activités économiques dans les pays en voie de développement.
Parmi les produits financiers solidaires, on trouve des fonds solidaires dits 90/10 dont les encours sont
investis entre 5 et 10 % en titres émis par des entreprises d'insertion agréées et entre 90 et 95% en titres
classiques (actions, obligations...), éventuellement gérés selon un processus ISR.
Fonds solidaire
Les entreprises proposant un PERCO à leurs collaborateurs ont l'obligation de créer un FCPE (Fonds commun
de placement d'entreprise) :
Solidaire, investi pour au plus 10 % dans des entreprises non cotées à forte utilité sociale et sans but lucratif
Qu.
Un fonds dont une partie est investie dans des projets dits d'utilité sociale
Titres associatifs
Le titre associatif est un outil de financement à long-terme dont les contours ont été redéfinis dans le cadre
de la loi de juillet 2014 sur l'économie sociale et solidaire. Il s'agit d'obligations levées par des associations.
L'agrément ESUS est une reconnaissance institutionnelle et permet à des entreprises de l'économie sociale
et solidaire de bénéficier d'aides et de financements spécifiques.
Il leur permet notamment d'avoir accès à l'épargne salariale solidaire et à des réductions fiscales.
Pour disposer de l'agrément "ESUS", les entreprises de l'économie sociale et solidaire doivent avoir une
politique de rémunération respectant 2 conditions :
- La moyenne des sommes versées aux 5 salariés ou dirigeants les mieux payés ne doit pas excéder un
plafond annuel fixé à 7 fois le SMIC ;
- La rémunération versée au salarié le mieux payé ne doit pas excéder un plafond annuel fixé à 10 fois le
SMIC.
L'agrément ESUS constitue une « porte d'entrée » pour les entreprises solidaires et les entrepreneurs
sociaux qui recherchent un accès au financement à partir de plusieurs dispositifs de collecte d'épargne
solidaire, dont certains ont connu récemment une forte croissance.
Qu.
Il signifie "Entreprise Solidaire d'Utilité Sociale" , seules les entreprises de l'économie sociale
et solidaire sont éligibles, à condition de remplir certains critères
Site internet du ministère de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics:
https://www.economie.gouv.fr/entreprises/agrement-entreprise-solidaire-utilite-sociale-ess
Label Finansol
Le label Finansol distingue les produits qui respectent les critères de solidarité, de transparence et
d'information. Il vise à distinguer les produits d 'épargne solidaire qui contribuent au financement d 'activités
génératrices d'utilité sociale et/ou environnementale par le biais de critères de solidarité et de transparence.
Il a été créé pour distinguer les produits d'épargne solidaire des autres produits d'épargne auprès du grand
public. Il permet de diriger l'épargne vers les projets solidaires notamment liés à l'accès à l'emploi et au
logement.
Qu.
Intégration ESG
Le label ISR est un label qui garantit une intégration des critères de type ESG en matière d'investissement
socialement responsable (ISR). Il s'agit de critères de nature extra-financiers : Environnementaux, Sociaux et
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de Gouvernance.
Qu.
Best-in-Class
Les fonds « Best-in-class » : sélectionnent des émetteurs ayant les meilleures pratiques ESG au sein de leur
secteur d'activité. Cette approche inclut l'ensemble des secteurs de l'économie.
Qu.
Elle consiste consistant à sélectionner les meilleures entreprises de chaque secteur sans en
exclure aucun
Elle consiste à investir dans des entreprises non cotées qui cherchent à générer un impact
social ou environnemental mesurable
Best-in-Universe
Les fonds « Best-in-universe » sélectionnent des émetteurs ayant les meilleures pratiques ESG
indépendamment de leur secteur d'activité.
Qu.
Les entreprises les mieux notées, indépendamment de leur secteur d'activité, les secteurs les
plus vertueux étant sur-représentés
Les entreprises démontrant qu'elles ont fait des efforts au regard des critères ESG
Best effort
Les fonds « Best-effort » sélectionnent les entreprises démontrant une amélioration ou de bonnes
perspectives de leurs pratiques et de leurs performance ESG (environnement, social, gouvernance) à court
terme.
Qu.
On retient les émetteurs ayant montré les meilleurs dynamiques de progrès sur la base de
critères RSE
On agit de manière activiste auprès des émetteurs retenus pour qu'ils intègrent de manière
stricte une politique RSE
Exclusions
Certaines entreprises peuvent être exclues du label pour des raisons morales. De la même manière un fonds
qui investit ou ne s'interdit pas d'investir dans certains secteurs jugés risqués en matière environnementale
ou sociale (OGM, nucléaire, armement, jeu, tabac...) sont exclues du label.
Qu.
Un fonds qui n 'investit pas dans certains secteurs jugés risqués en matière
environnementale ou sociale (OGM, nucléaire, armement, jeu, tabac…)
https://www.economie.gouv.fr/facileco/linvestissement-socialement-responsable
L'engagement actionnarial désigne le fait, pour un investisseur, de prendre position sur des enjeux ESG
(Environnement, Social, Gouvernance) et d'influencer les entreprises visées afin qu'elles améliorent leurs
pratiques dans la durée.
Dans le cadre de la gestion socialement responsable, le gérant d'un fonds à stratégie d'engagement
actionnarial détient une participation active aux assemblées générales (AG) afin d'améliorer les pratiques de
l'entreprise
Investissements à impact
L'approche "impact investing" (investissement à impact en français) figure parmi les différentes stratégies
d'investissement socialement responsable (ISR). Elle consiste à investir dans des entreprises, souvent dans le
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Label ISR
Le label vise à offrir une meilleure visibilité aux épargnants sur les produits ISR en garantissant que leur
gestion s'appuie sur des méthodologies solides avec une exigence de transparence forte et une information
de qualité. Il leur permet de choisir des placements financiers responsables et durables.
Pour obtenir le label ISR (Investissement Socialement Responsable) pour un fonds d'investissement, une
société de gestion doit déposer un dossier spécifique auprès d'un organisme de certification accrédité. Afnor
certification en fait partie.
Le label est soutenu par le Ministère des Finances et garantit le respect par les fonds accessibles aux clients
non-professionnels du respect de critères ESG.
Qu.
RSE
Risques climat et ESG,
Le risque climat est caractérisé par l'exposition d'un agent économique aux impacts climatiques et aux
répercussions de ceux-ci sur son activité.
Les impacts climatiques susceptibles de menacer une entreprise peuvent être directs : hausse et
variation de température, hausse du niveau des eaux, ouragans, etc.
Ils peuvent aussi être indirects : baisse des rendements agricoles, menace contre la biodiversité, etc.
Le risque climat est donc une réalité préoccupante, en particulier pour les secteurs du tourisme ou de
l'agroalimentaire.
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Une déclaration de performance extra-financière (DPEF) comprend notamment des informations relatives
aux conséquences sur le changement climatique de l'activité de la société, à ses engagements sociétaux en
faveur du développement durable ainsi que sur les conditions de travail des salariés et aux actions visant à
lutter contre les discriminations et promouvoir les diversités
Gouvernance
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est la mise en pratique du développement durable par les
entreprises.
Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société, à respecter
l'environnement tout en étant économiquement viable. Un équilibre qu'elle va construire avec l'aide de ses
parties prenantes, c'est à dire ses collaborateurs, ses clients, ses fournisseurs, ses actionnaires ou ses acteurs
du territoire...
Les entreprises qui s'engagent à la mettre en place vont donc intégrer, de façon volontaire, ces dimensions
au-delà du cadre légal qui leur est imposé, en mettant en place de bonnes pratiques (ex: promotion de la
diversité au sein des collaborateurs) voire en s'ouvrant à de nouveaux modèles économiques (ex: location de
matériel plutôt que vente).
Pour certaines entreprises, principalement celles dont l'activité à un gros impact sur l'environnement (ex:
industries minières ou pétrolière) cela suppose une remise en cause de leur business model pour le rendre
compatible avec la lutte contre le changement climatique (limitation de la hausse de la température
mondiale à 2°C) ou une gestion durable des ressources (ex: sauvegarde de la biodiversité).
Rémunérations
L'intégration des critères ESG dans la rémunération des dirigeants est aujourd'hui une vraie tendance au sein
des grandes entreprises françaises. Des pionniers comme Danone, Schneider Electric ou La Poste ont été
rejoints par Crédit Agricole, BNP Paribas ou Thales. Ce type de considération est par nature complémentaire
et ne relève pas à elle seule d'une stratégie RSE cohérente avec les enjeux matériels de l'entreprise. Les
critères RSE retenus doivent ainsi nécessairement découler d'une stratégie globale, être mesurables et suivis
dans le temps à l'aide d'outils fiables pour faire du dispositif un véritable levier de mise en œuvre de la
stratégie.
Par ailleurs, il a été mis en place une agrément "ESUS", pour les entreprises de l'économie sociale et solidaire
suivant lequel il est nécessaire d'avoir une politique de rémunération respectant 2 conditions :
La moyenne des sommes versées aux 5 salariés ou dirigeants les mieux payés ne doit pas excéder un
plafond annuel fixé à 7 fois le SMIC ;
La rémunération versée au salarié le mieux payé ne doit pas excéder un plafond annuel fixé à 10 fois le
SMIC.
Raison d'être
Pour l'entreprise, une démarche de RSE est récompensée par une meilleure performance globale : elle
assure son approvisionnement en matières premières, gère mieux ses risques, réalise des économies, se
différencie davantage de la concurrence, attire et fidélise davantage ses collaborateurs... Mais ce sont aussi
de meilleures conditions de travail pour les salariés, de meilleures relations donneurs d'ordre/fournisseurs,
un meilleur dialogue avec les ONG, une plus grande reconnaissance de leurs besoins pour les communautés
locales, une meilleure gestion des risques pour les actionnaires...
Qu.
Une notation qui ne se base pas uniquement sur les performances économiques d'une
entreprise mais sur son respect de l'environnement, des valeurs sociales et de gouvernance
Une notation qui se base uniquement sur la qualité des dirigeants d'une entreprise
https://www.economie.gouv.fr/facileco/notation-extra-financiere
Les agences de notation traditionnelles évaluent la solvabilité d'un agent économique. La notation extra-
financière se concentre sur des critères autres qu'économiques pour évaluer les comportements
environnementaux ou sociaux des entreprises. Elle ne se base pas uniquement sur les performances
économiques d'une entreprise mais sur son respect de l'environnement, des valeurs sociales et de
gouvernance. Elle peut intégrer l'étude de la qualité de codes de conduite.
Toutes les agences ne prennent pas en compte les mêmes critères dans leur notation, mais on peut trouver
des domaines communs : la politique de ressources humaines, les relations avec les clients, les fournisseurs
et les sous-traitants, le respect de l'environnement, la gouvernance d'entreprise, le respect des valeurs
sociales ...
Les agences de notation extra-financière utilisent une méthode d'analyse permettant d'exclure des
entreprises pour des raisons morales. Elle concerne toutes les entreprises..
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08/02/2024 08:45 Cours
Les sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ainsi que les sociétés non
cotées qui dépassent certains seuils fixés par décret sont soumises à l'obligation d'intégrer une déclaration
de performance extra-financière à leur rapport de gestion.
Diversité de l'offre
Evolution du marché.
Les notations aboutissent à des indices éthiques qui prennent en compte les considérations
environnementales, sociales et sociétales des entreprises. Faire partie d'un indice éthique pour une
entreprise est signe d'une forte responsabilité sociale et environnementale. Les nouvelles générations
d'entrepreneurs et d'investisseurs y sont particulièrement attachées.
Rq.
Remarque
Sources règlementaires :
Loi 2015-992 du 17 août 2015 (LTECV)
Décret 2015-1615 du 10 décembre 2015 (Label TEEC),
Arrêté du 10 mars 2016 (homologation du référentiel),
Arrêté du 4 octobre 2018 (nomination des membre du comité)
Arrêté du 5 octobre 2017 (approbation du règlement intérieur)
Site du ministère de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics – Facil'eco – L'ISR