Opcvm
Opcvm
Opcvm
Dfinition
Le passif est aliment par les souscriptions des investisseurs finaux, qui
reoivent des parts en change des fonds qu'ils apportent. Une ou
plusieurs parts sont cres lors de chaque nouvelle souscription.
Rciproquement, les rachats consistent pour l'investisseur rcuprer
l'argent investi, augment si la valeur liquidative de l'OPCVM a cr pendant
la priode durant laquelle il a dtenu les parts, ou diminu si l'OPCVM a fait
des pertes... chaque rachat a pour effet de dtruire une ou plusieurs parts
de l'OPCVM. Les souscriptions / rachats se font au prix (valeur liquidative)
du jour d'excution de l'ordre.
Certains OPCVM cotent tous les jours, c'est--dire que la valeur liquidative
est calcule quotidiennement. D'autres ne cotent qu'une fois par semaine,
voire une fois par mois.
Un OPCVM peut tre cours connu , c'est--dire que la valeur
liquidative du jour J est calcule le jour J. Les ordres de souscription /
rachat peuvent tre excuts le jour mme o ils ont t reus dans ce cas.
Mais il peut tre galement cours inconnu , dans ce cas la valeur
liquidative est connue J+1, voire super inconnu (J+2). Les ordres de
souscription / rachat ne sont excuts que le lendemain ou le surlendemain
de la rception de l'ordre.
L'actif est aliment par les dcisions d'investissement de la socit de
gestion. Celle-ci intervient sur les marchs rglements par l'intermdiaire
des socits de gestion, ou sur les marchs de gr gr par l'intermdiaire
de brokers. L'excution et le rglement / livraison des oprations est
ensuite du ressort du dpositaire de l'OPCVM.
Catgories d'OPCVM
La gestion collective est encadre par une directive europenne qui dfinit
les fonds dits coordonns ou UCITS (Undertaking for Collective
Investment Schemes in Transferable Securities). Tous les fonds mis ne se
conforment pas cette rglementation, qui n'est pas adapte aux nouvelles
tendances de la gestion d'actifs (cf. hedge funds).
Les OPCVM peuvent tre classs selon leur structure juridique :
les SICAV (Socit d'Investissement Capital Variable) disposent de
la personnalit morale.
Les FCP (Fonds Commun de Placement) sont des coproprits de
valeurs mobilires, avec une capitalisation minimum infrieure celle
des SICAV
Les FCPE (Fonds Commun de Placement d'Entreprise) sont rservs
la gestion de l'pargne salariale.
Les FCPR (Fonds Commun de Placement Risques) et FCPI (Fonds
Commun de Placement dans L'innovation) sont investis pour partie
dans des socits non cotes.
Les OPCVM peuvent galement tre classs en fonction de leurs
orientations d'investissement, qui dfinissent galement leur profil de
risque :
Actions, avec ventuellement une spcialisation par zone
gographique, taille des socits, secteur.
Montaires : investis dans les TCN et les dpts (prts).
Obligations
Diversifis
A formule : l'objectif de gestion bnficie d'une garantie, en gnral
sur le capital investi.
Les banques sont les tablissements financiers qui collectent les dpts du public (en
particulier les dpts vue) et qui accordent des crdits aux entreprises et aux mnages.
Elles font partie, au mme titre que les socits d'assurance et les organismes de placement
collectif en Bourse, de ce que les conomistes appellent les intermdiaires financiers. Ces
derniers ont pour fonction de collecter l'pargne des agents conomiques ayant une capacit
de financement (la plupart des mnages et certaines entreprises) pour la distribuer aux
agents ayant un besoin de financement (l'tat, la plupart des entreprises et certains
mnages). Mais les pargnants peuvent aussi investir directement sur les marchs financiers
en achetant les titres mis par certains emprunteurs. Selon que ces agents prteurs et
emprunteurs se rencontrent ainsi directement sur le march ou par le biais d'un
intermdiaire financier, on parle de financement direct ou de financement indirect ou
intermdi.
Parmi les intermdiaires financiers, les banques (que l'on nomme aussi les tablissements de
crdit) sont les seules dtenir le pouvoir de cration montaire. En effet, chaque fois
qu'une banque accorde un crdit, la quantit de monnaie en circulation dans l'conomie
augmente, car ce crdit se matrialise ncessairement (au moins dans un premier temps)
par un dpt supplmentaire (la banque crdite le compte de l'emprunteur), que
l'emprunteur utilise ensuite comme il le souhaite. Le systme bancaire joue donc un rle
crucial
dans
le
processus
de
cration
montaire.
L'conomie bancaire traditionnelle s'intressait essentiellement aux liens entre monnaie et
crdit au niveau macroconomique et en particulier aux mcanismes de transmission de la
politique montaire mene par la banque centrale. L'approche moderne, qui s'est dveloppe
partir du dbut des annes 1980 et que nous prsentons ici, adopte un point de vue plus
microconomique, en tudiant de faon dtaille le comportement des banques individuelles
confrontes l'volution de leur environnement concurrentiel et rglementaire.
La recherche rcente en conomie bancaire a tudi trois questions principales. Quel est le
rle spcifique des banques par rapport aux marchs financiers? Quelles sont les raisons de
la fragilit bancaire, ou autrement dit, pourquoi y a-t-il tant de crises bancaires? Et enfin,
quelles sont les justifications et les modalits souhaitables de l'intervention publique dans le
secteur bancaire? Le dveloppement sans prcdent des marchs financiers au cours des
dernires dcennies a oblig les intermdiaires financiers voluer de faon importante,
sans rien ter, au contraire, la pertinence de ces trois questions.
marchs financiers, impuls ds la fin des annes 1970 dans les pays anglo-saxons, a
amen certains conomistes s'interroger sur la spcificit du financement bancaire par
rapport au financement direct et sur la survie des banques traditionnelles. Plusieurs
arguments ont t avancs.
Un autre type de diversification joue un rle important dans une activit qui est cette fois
spcifique aux banques: le financement des petites et moyennes entreprises (et des
mnages) qui n'ont pas la possibilit d'emprunter directement sur les marchs, en particulier
parce qu'il leur est plus difficile qu'aux grandes entreprises dont la rputation est dj
acquise de se signaler aux marchs (problmes d'asymtrie d'information). Ce financement
comporte quatre tapes importantes: la collecte des fonds (auprs de dposants ou de petits
investisseurs); la slection des emprunteurs (afin d'carter ceux qui sont trop risqus); la
surveillance de leurs activits (pour viter un mauvais choix d'investissement ou mme un
dtournement des fonds par les emprunteurs); enfin, le recouvrement des crances (avec
ventuellement une procdure de contentieux en cas de dfaut de paiement).
Dans la mesure o une part trs importante de leur financement est court terme, les
banques sont la merci d'un retrait massif de leurs dposants en cas de mauvaise
performance de leurs actifs. Comme l'a montr Douglas Diamond (1984), c'est la source
d'un autre type d'conomies d'chelle. En effet, une grande banque aura la possibilit de
diversifier suffisamment ses actifs pour que leur rentabilit globale soit peu lie aux alas
subis par ses emprunteurs individuels. La performance de la banque sera alors le reflet de la
qualit de sa gestion. Par contre, mme si une petite banque est efficace dans sa politique
d'investissement, elle reste tributaire du dfaut toujours possible d'un ou plusieurs gros
emprunteurs, qui entrane la sanction immdiate du retrait massif de ses dposants.
Apparat toujours le problme d'asymtrie d'information entre les prteurs (ici les
dposants) et l'emprunteur (ici la banque). Les dposants n'observent pas les dtails de la
gestion bancaire et se fondent sur le rsultat des investissements pour se forger une
opinion. Une mauvaise performance transitoire, mme si elle n'est pas le reflet de la qualit
fondamentale des actifs de la banque, peut entraner un retrait massif qui met en pril la
viabilit de l'tablissement bancaire.
retirer leurs avoirs, ce qui, en l'absence d'intervention extrieure, prcipite la banque dans la
faillite. Ce scnario, qui correspondait assez bien aux crises bancaires jusqu'aux annes
1950, est devenu compltement obsolte depuis l'instauration de systmes d'assurance des
dpts dans la plupart des pays dvelopps. Ainsi, en cas de faillite bancaire, les dposants
sont rembourss par un organisme d'assurance auprs duquel les banques cotisent (comme
aux tats-Unis depuis 1933 et en France depuis 2000) ou par les autres banques dans le
cadre de systmes dits de solidarit de place (cas de la France o un tel systme a prvalu
de 1979 2000). Cette assurance confre aux dpts le caractre d'un placement sans
risque et vite les phnomnes de panique aux guichets. Les tats-Unis connurent, par
exemple, de nombreuses paniques bancaires avant de mettre en place ils furent les
premiers le faire un systme d'assurance sur les dpts en 1933. Toutefois, la prsence
d'une assurance sur les dpts affecte le comportement des banques en matire de prise de
risque. Les dposants, assurs contre le risque de faillite, ne sont pas incits surveiller
l'activit de leur banque et n'exigent pas de rmunrations plus leves en cas de risque
aggrav, comme le font par exemple les prteurs internationaux lorsque la notation d'un
emprunteur (entreprise ou pays) se dtriore. Les banques sont donc dresponsabilises en
matire de risque. De nombreux travaux, la fois thoriques et appliqus (pour une
synthse, voir par exemple Freixas et Rochet, 1998), ont tudi ce phnomne d'ala moral
associ aux mcanismes de garantie des dpts.
particulier, en gnral parce qu'elles ont des doutes sur la solvabilit de cet tablissement.
Cela justifie la mise en place d'un systme de prteur en dernier ressort, en gnral sous la
responsabilit de la banque centrale.
donc en thorie aux banques illiquides (c'est--dire qui n'ont pas pu trouver de liquidits sur
le march interbancaire) mais solvables. Ces interventions auprs de banques individuelles
sont conceptuellement distinctes des oprations de politique montaire (open market, prises
en pension ou appels d'offre) visant rguler la liquidit globale du march interbancaire
(masse montaire, taux d'intrt court terme). Cependant, ces oprations sont souvent
utilises de faon dtourne pour renflouer discrtement des banques qui auraient d tre
fermes. Cela explique que la doctrine du prteur en dernier ressort ait t l'objet de
critiques de la part de certains conomistes, qui considrent qu'avec le dveloppement des
marchs montaires et interbancaires ces interventions sont dsormais redondantes.
D'aprs eux, il n'y a pas de raison pour qu'une banque solvable ne trouve pas de
contrepartie prive acceptant de lui prter les liquidits ncessaires. Pourtant, la trs courte
maturit des prts interbancaires (par rapport celle des crdits aux mnages et aux
entreprises) implique que les banques restent la merci d'une panique silencieuse sur le
march interbancaire: mme si chaque investisseur est convaincu de la solvabilit d'un
tablissement, toute diversit d'opinion entre investisseurs, mme tnue, suffit crer le
risque d'une situation de dfaut de coordination dans laquelle une banque solvable n'arrive
pas trouver de liquidit sur le march. Le rle du prteur en dernier ressort est alors
d'endiguer ces situations de crise.
c'est--dire les risques que les marchs financiers ne peuvent pas liminer. titre
d'illustration, ils comparent les tats-Unis et l'Allemagne durant le choc ptrolier du dbut
des annes 1970. Les pargnants amricains, dont l'pargne tait largement investie dans
des titres financiers, ont subi une lourde perte puisque la valeur relle des titres cots au
New York Stock Exchange a diminu de moiti. En revanche, les pargnants allemands, dont
l'pargne tait essentiellement place auprs d'intermdiaires financiers comme les banques
ou les compagnies d'assurance, n'ont pas subi de perte. Visiblement le systme financier
allemand, bas sur un systme bancaire prdominant, a permis d'amortir le choc ptrolier.
Dans les annes 1980, la situation s'est renverse. Les pargnants amricains ont bnfici
de la hausse de la bourse dans le contexte d'une conjoncture conomique favorable. En
revanche, l'pargne allemande gre en plus grande proportion par des intermdiaires
financiers n'a pas t aussi performante. Les intermdiaires financiers semblent donc avoir
la capacit d'isoler les pargnants des chocs transitoires qui affectent l'ensemble des actifs
financiers de l'conomie. Comme les banques ont un horizon plus long que les marchs
financiers, elles ont la possibilit de lisser les risques dans le temps.
Cependant, la capacit des banques raliser une telle assurance intertemporelle dpend de
leur environnement concurrentiel. Lorsque la conjoncture est bonne, les dposants sont
tents de quitter leur banque pour investir sur le march financier afin de bnficier d'une
rmunration plus attractive. Ce comportement empche la banque de raliser les
investissements ncessaires sa gestion intertemporelle des risques. Pour continuer offrir
ces services de gestion des risques, les banques ont alors recours des produits de march
(produit drivs). Cela explique le recours grandissant des banques aux produits drivs
alors mme que les marchs financiers se dveloppent. Ainsi, par exemple, les banques sont
l'origine de la cration des warrants, produits drivs optionnels qu'elles mettent en
rponse aux besoins de leur clientle et qui connaissent un norme succs.
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Dfinition
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Une banque dinvestissement (investment banking) se focalise plutt sur les activits de
conseil, dintermdiation et dexcution des oprations de haut de bilan, soit des critures
comptables qui reprsentent le long terme. Il existe aussi le concept de banque daffaires. Il est
de nos jours assimil celui de banque dinvestissement. Lactivit de la banque daffaires
sintresse la finance dentreprise (corporate finance) et fait partie intgrante des activits de
la banque dinvestissement. Les autres activits majeures dune banque dinvestissement sont
celles des marchs financiers (global capital markets) et celles des oprations de financement
(structured finance). La rmunration provient deshonoraires facturs aux clients pour ses bons
conseils juridiques et financiers. Dans toutes ces activits, la banque ne risque ses ni ses fonds ni
son argent. Si une opration ne marche pas, elle risque par contre sa rputation.
Le terme banque daffaires est lquivalent de merchant bank en anglais. Cest une
banque qui prend des participations dans des socits et monte des dossiers de financement
dentreprises. La partie financement sur le long terme (haut de bilan) et la partie conseil sont donc
intimement lies. Lune peu faire appel lautre et vice-versa.
Par la suite seront dvelopper les services quoffre la banque de financement et les domaines
stratgiques ou peuvent se positionnes les banque dinvestissement : les marchs financiers, la
finance dentreprise, le private equity, la finance structure, la gestion dactifs et la gestion des
risques. Les diffrentes informations ci-dessous ont t collectes en visitant les sites internet de
plusieurs banques. Lide est de donner un premier aperu sur ces sujets.
LECM est lactivit de services financiers offerts par rapport aux instruments financiers mis par les
clients.
Dans le march primaire, lactivit est guide par la bourse et les privatisations. La banque
dinvestissement (BI) gre la relation avec ses clients ayant comme objectif la cration de
nouveaux produits financiers. Les services sont les suivants :
Lorigination est lanalyse financire sur les aspects de financement. Si une grande
entreprise veut un prt, quel type de produit financier devra-t-elle acheter ? Un prt
direct ? des obligations ? des actions ? On peut dire que cest lanalyse de la situation.
Le march secondaire est le march des titres d occasion . Aprs lmission des titres ceux-ci
peuvent tre achets et vendus. Parmi les services proposs on trouve :
Le dealing : cest lachat et la vente en continu pour compte propre de la BI pour en tirer
un profit.
Corporate finance
Lorsquune entreprise choisit une stratgie financire donne, la BFI laide la mettre en place.
Cette activit peut se dcomposer en plusieurs types dinterventions :
Acquisition : Cest lachat dune entit par une autre. Par exemple, une entreprise A
mandate une BFI de lui trouver une entreprise de production dengins lectroniques en
Chine.
Merger : Aprs lachat, la fusion juridique des deux entits peut avoir lieu
Spin off : Ceci peut tre la sparation dune partie des actifs ou des passifs du bilan
(rduction des immobilisations) ou la scission dune entreprise en deux avec une cration
dun nouveau titre pour la partie spare.
Break up : cest la division dune socit par activit. Par exemple, une compagnie
arienne est vendue la dcoupe par lignes mtier (transport de passagers, transports
de marchandises, logistique des aroports, activit des agences de voyages)
Carve out : une entreprise vend les parts minoritaires de lune de ses filiales
Les services en M&A font appel dautres activits de la BFI comme lorigination, le conseil, les
prts. Ce sont les activits de march des capitaux et de banque de financement.
Private equity
Dans lactivit de Private Equity , la BFI investit pour compte propre dans des titres de socits
non-cotes en bourse. Ces titres ont une liquidit basse et il est trs difficile den valuer le prix. La
BFI devra dcider si elle investit directement ou via une structure telle que les OPCVM, si elle sera
actionnaire majoritaire ou minoritaire et quel moment dans le cycle de vie (start up, croissance,
maturit, crise). Approfondir le sujet du private equity serait quivalent parler de la
participation dune entit morale dans la gestion dentreprise. Selon le type dengagements pris, la
banque peut participer en tant quactionnaire dans les assembles gnrales ou au conseil de
surveillance. Si elle est majoritaire, elle peut nommer les dirigeants et influer directement sur la
stratgie de lentreprise. Le private equity est complmentaire avec le wealth managemen t car
quel est le meilleur endroit pour trouver ses investisseurs si ce nest parmi si clients fortuns.
La finance structure englobe les activits ncessitant un grand investissement initial sous forme
de prt et gnrant un cash-flow qui garantit le remboursement des fonds de financement.
Les projets de grande dimension et haut risque, comme les constructions dingnierie civile
(tunnels, ponts, barrages), font appel une banque ou un groupe de banques. Vue lampleur de
linvestissement, aucun acteur priv nest capable den assumer le risque lui seul. Un fond
commun de crances (FCC ou SPV, special purpose vehicle) est cr. Dans lactif du bilan de cette
entit se trouve luvre dingnierie et au passif la structure du prt faonn par le cash-flow du
projet. Le cash-flow peut tre soutenu par des lois et des dcrets publics. Sil sagit dune route, les
pages rempliront les caisses sur le trs long terme.
Pour les LBO (leveraged acquisition / leveraged buyout), une structure juridique est cre
afin dacheter une entreprise. Lactif de cette entit juridique est compos du cash-flow (bnfices)
gnr par lentreprise achete. Le passif comporte les fonds propres des investisseurs et lemprunt
pour lachat de lentreprise. Il est sous-entendu que la rentabilit de lentreprise achete est
suprieure au taux du crdit. Ce type de montage peut mener au retrait de la cotation dune
socit anonyme.
La Titrisation (securitization) est la vente dune activit du bilan comme produit financier appel
ABS (asset backed securities ou titre adosse des crances). Lexemple le plus connu est celui
des subprimes ou les emprunts immobiliers sont vendus comme des titres, les RMBA (residencial
mortgage backed securities). Les remboursements effectus par les emprunteurs constituent le
gain sur les titres. La titrisation a des avantages pour les banques. Cest une source de
financement moins cher que les prts accords par la banque centrale ou par le march
interbancaire. En titrisant, les crances sortent de lactif, ce qui favorise le respect des ratios de
solvabilit impos par Ble II et III. Finalement, le risque de crdit est transfr au FCC qui se
dotera dun mcanisme de couverture pour y faire face.
Comme son nom lindique, la gestion dactifs ou asset management est un service de gestion
dactifs (des possessions financires et non financires) offerts par la banque pour le compte dun
tiers. Le public vis peut tre une personne dont la fortune atteint un montant consquent. Dans ce
cas-l, a sappelle plutt wealth management . Sil sagit dimmobilier, la banque aura
surement une entit real estate . La gestion de portefeuille dactions peut aussi tre incluse
dans cette branche du mtier de banque dinvestissement.
Dans le cas du wealth management , le conseiller cherche tablir un plan dingnierie
patrimoniale puis conserver ou plutt augmenter la valeur des actifs qui lui sont confis. Il y
aura une phase dorientation au cours de laquelle le client fixera ses choix sur les achats et
investissement quil voudrait raliser (constitution dune pension, achat dun bien immobilier,
succession, etc). Avec le pouvoir de gestion accord au banquier, matrialis par le mandat de
gestion, les produits financiers sont conus et slectionns puis des ordres sont excuts dans le
march des capitaux.
Les banques se sont caractrises par la cration de produits drivs tels que les forwards, les
futures, les options et les swaps. Ces produits financiers peuvent tre utiliss pour couvrir les
risques dintrt ou le risque de crdit. Si les sous-jacents ne sont plus des titres mais des
vnements avec une probabilit quelconque de se produire, la banque commence empiter
dans les activits de lassurance. Lexemple le plus parlant est celui des CDS ou credit default
swaps .
Les CDS peuvent tre assimils des polices dassurance. Les titres assurs seront par exemple
des bonds. Lentit qui sassure ses bonds paye une annuit (premium) et se protge contre un
vnement de dfaut bancaire de la contrepartie mettant les bonds (impossibilit de paiement,
banqueroute ou autre). Les CDS peuvent tre perus comme un pari sur la dfaillance dune
entreprise. Dun autre ct, et au-del de ces intentions spculatives malveillantes, le CDS peut
permettre une entreprise en besoin de fonds de sen procurer plus facilement. Supposons que la
politique dun fond dinvestissement soit de ninvestir que sur des entreprises ayant une note
A+ dans lchelle dune agence de notation quelconque. Si lentreprise de lexemple considr est
note A-, le fond dinvestissement ne pourra pas lui accorder le crdit sous forme de bonds.
Cependant un montage financier avec une BI, dont la note est A+, peut contourner cet
empchement et satisfaire tous les trois entits. Le fond dinvestissement peut donc acheter les
bonds mis par lentreprise. En mme temps, la BI adosse ces bonds un CDS, ce qui a pour effet
de relev la note de A- A+ car la BI se porte garante. Lentreprise paye des intrts sur ses
bonds un taux annuel T. Le fond dinvestissement gagne ces intrts et en reverse un partie la
BI qui correspond au forfait annuel (premium) de la police dassurance (CDS).