Memoire Elia
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INTRODUCTION GENERALE
0.1.Problématique
En effet, Sperber1 dit qu’il n’y a rien de plus banal que la communication, car les
êtres humains sont par nature des êtres communiquant par la parole, le geste, l’écrit,
l’habillement et voire le silence, etc. La célèbre école de Palo Alto le dit tout haut aussi:
on ne peut pas ne pas communiquer, tout est communication2. La communication, nous
la pratiquons tous les jours sans y penser (mais également en y pensant) et généralement
avec un succès assez impressionnant, même si parfois nous sommes confrontés à ses
limites et à ses échecs. La communication demeure l’élément fondamental et complexe
de la vie sociale qui rend possible l’interaction des personnes et dont la caractéristique
essentielle est, selon Daniel Lagache3, la réciprocité. Elle est ce par quoi une personne
influence une autre et en est influencée, car elle n’est pas indépendante des effets de son
action. Morin affirme même que la communication a plusieurs fonctions : l’information,
la connaissance, l’explication et la compréhension. Toutefois, pour lui, le problème
central dans la communication humaine est celui de la compréhension, car on
communique pour comprendre et se comprendre4.
1
BONNEVILLE, L. , et compagnie, Introduction aux méthodes de recherche en communication,
Quebec, Gaëtan Morin éditeur, 2007, p. 4.
2
Axiome de l’Ecole de Palo Alto de Chicago.
3
LAGACHE, D., Dictionnaire encyclopédique, Paris, Bordas, 1980, p. 241.
4
BONNEVILLE, L., op. cit., p. 6.
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Cela étant, nous parlons d’un bon logo, lorsqu’il est évocateur (porteur d’un
message et incarner les valeurs et la culture de l’entreprise), unique (différent par rapport
à la concurrence), fédérateur (rassemble le personnel), déclinable (s’applique sur les
différents supports de communication), intemporel (crée une identité forte et durable) et
projectif (accompagne l’entreprise dans ses mutations)5. Ce qui nous laisse comprendre
que le logo est la porte visuelle qui ouvre grand son univers de sens. Sa reconnaissance
met en œuvre des facultés perceptives qui contournent en partie la réflexion
intellectuelle.
Pour notre étude, parmi les institutions financières présentes à Kinshasa, nous
avons constaté qu’il existe des banques qui présentent des animaux, des arbres, des
formes humaines et/ou géométriques comme logo, associés à un nom dont le sens
n’émerge pas toujours facilement à première vue. En d’autres termes, nous ne
connaissons pas très exactement la philosophie de nos énonciateurs ou encore le
message qu’ils veulent particulièrement nous adresser. A titre d’exemple, nous notons
ce qui suit :
- Trust Merchant Bank (TMB) présente un grand arbre qui donne suffisamment
d’ombre tout autour avec un feuillage orange ;
- Rawbank illustre son logotype par trois traits de couleur jaune centrés en-dessous
de la dénomination de l’entreprise ;
- Biblosbank dévoile son logotype par cinq rectangles assez larges. Deux sont placés
à la même échelle, en verticale et trois autres, superposés sur les deux premiers en
horizontale ;
- Banque Commerciale Du Congo (BCDC) met en avant un grand éléphant gris
dans un cercle et à côté, la dénomination de l’entreprise et un nombre en chiffre
arabe ;
5
LIBAERT, T. et WESTPHALEN, M-H., Le communicator, Paris, Dunod, 2012, p.195.
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- Procrédit Bank présente un globe, dans lequel nous retrouvons une multitude de
couleurs (rouge, jaune, vert, orange, bleu, blanc, rose), placées à côté de la
dénomination de l’entreprise.
Nous ne retiendrons que ces quelques exemples puisque la liste n’est pas
exhaustive.
Après l’observation de tous les logotypes des banques précitées, il est indéniable
que leur sens ne soit pas toujours facile à saisir au premier regard.
Une exploration des données antérieures s’est avérée nécessaire. Nous avons
consulté les travaux de nos devanciers qui ont porté sur le même thème ou sur un
phénomène semblable au nôtre. A la lumière de ces recherches, trois travaux ont retenu
notre attention :
En 2004, Mboyato Omumu mène une étude sur le design du téléphone portable,
dans le souci d’apporter une contribution à une analyse sémiologique (analyse sur la
dénotation et la connotation), justifiée par la démonstration que le téléphone portable est
un objet chargé de signification à travers les éléments plastiques qui contribuent à la
création de son design, notamment la forme, la texture et la couleur. A partir de sa
question de départ formulée comme suite : quels effets de sens le design d’un téléphone
portable suscite-t-il? 6 , l’auteur avance comme hypothèse: par sa nature d’objet intime,
le téléphone portable induit des valeurs affectives et peut susciter des jugements de
valeur. Le design du téléphone portable suscite des sens liés à l’affect et à l’axiologie 7.
C’est dans une approche descriptive et interprétative que son travail a contribué à l’étude
de l’objet et a permis de dégager le lien entre le processus de choix et la dimension
affective, d’une part et entre ce même processus et le jugement de valeur d’autre part.
Elle arrive à atterrir sur le fait que la publicité et la politique de promotion ne sont pas
nécessairement des éléments contribuant au succès d’un téléphone portable mais y
compris aussi son design.
En 2008, Ogobani Kuyaisha mène une étude portant sur la couleur comme moyens
de communication. Analyse sémiotique des couleurs dans la communication visuelle des
6
MBOYATO, S., Design du téléphone portable, contribution à l’analyse sémiologique, Mémoire,
IFASIC, 2004, p.5.
7
Idem.
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En guise de conclusion, l’auteur a affirmé que tout logotype bien construit véhicule un
message qui permet au public d’identifier facilement l’organisme sans pouvoir
nécessairement le nommer.
8
OGOBANI, J-D., Couleur comme moyen de communication, Mémoire, Kinshasa, IFASIC, 2008, p.4.
9
Idem.
10
BIBOMBA, N., Communication à travers quelques logotypes des organismes des NU, Mémoire,
Kinshasa, IFASIC, 2009, p.6.
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Ceci dit, notre question de départ est la suivante : quel sens émerge des logotypes
sur la façade extérieure des banques TMB et Rawbank à Kinshasa ?
0.2. Hypothèse
Notre travail est basé sur l’approche sociologique et descriptive, pour une étude
qualitative, appuyées par les techniques d’analyse documentaire, d’observation et
d’entretien.
11
BARTHES, R., L’aventure sémiologique, Paris, Le seuil, 1985, p.77.
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nous a facilité pour l’obtention des informations sur les banques de notre champ
d’action, nous a aidés à définir les concepts liés à notre sujet d’étude et à enrichir notre
cadre théorique sur de la sémiologie.
L’observation est nous permet d’étudier des dynamiques ou des processus sociaux
et communicationnel. Cette observation est faite en rapport avec la problématique de
recherche dans la vie courante12. Pour notre part, nous avons observé, d’une part, les
logos des institutions bancaires telles que TMB et Rawbank. Ces logos véhiculent,
évidemment, un message puisqu’ils renferment, en eux, des significations (sur les
valeurs, la philosophie) ayant rapport aux émetteurs. D’ autre part, nous avons
également observé le comportement du public de ces institutions. En effet, en les
observant dans leur ensemble, nous avons constaté que la plupart ne connaissent pas très
exactement la philosophie de leurs annonceurs, excepté le public interne. Une raison de
plus pour notre analyse.
Sur le plan personnel, cette étude nous permet de connaitre les différents messages
et le sens qui se dégagent du logo d’une entreprise puisque exiger d’un potentiel client
ou d’un client actuel à fournir un effort intellectuel considérable pour découvrir le
message et le sens qui se dégagent d’un logotype n’a rien d’avantageux pour une
organisation qui tient à ce que ses clients s’identifient à elle.
Qui plus est, sur le plan pratique, elle propose des éléments complémentaires dans
l’étude de la communication visuelle à travers les différents logotypes.
12
DEREZE, G., Méthodes empiriques de recherche en communication, De boeck, Bruxelles, 2009, p.90.
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jusqu’au stade de la rédaction de ce Travail de Fin d’Etude, ne sont restées que des
simples concepts dans les notes de cours. La science est une aventure qui nous ouvre
grand l’esprit ; de ce fait, il convient de l’enrichir par de recherches qui permettront aux
études des temps à venir de lever la barre encore plus haut. Tout chercheur trouve sa
satisfaction devant un travail pertinent, enrichissant et capable d’apporter un
développement scientifique.
Notre délimitation s’opère dans le temps et dans l’espace. Dans le temps, nous
notons que cette étude s’effectue en 2015. Et dans l’espace, nous avons retenu deux
banques : TMB et Rawbank à Kinshasa.
Dans cette section, nous définissons les concepts clés de notre travail. A savoir:
logotype, signification, banque. Ces concepts ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont tirés
de notre hypothèse selon laquelle tout système sémiotique produit la signification au
niveau de la dénotation et de la connotation. Si le système sémiotique des logotypes des
banques produit des significations convergentes au niveau de la dénotation, ces
significations peuvent être divergentes au niveau de la connotation.
1.1. Logotype
Un logotype était à l'origine, en typographie, une marque écrite à l'aide d'une fonte
de caractères spéciale, et disposée d'une manière particulière, mais lisible. Dans
l'industrie automobile on dit plutôt monogramme, dans le cas du nom de marque placé
à l'arrière des véhicules13. Il désigne un symbole ou un emblème qui représente une
marque, une organisation une entreprise commerciale ou tout autre entité. Cet auteur ne
s’est focalisé que sur un seul aspect de la représentation : le symbole pour représenter
une marque ou une organisation. Pour Libaert et Westphalen14, le logo désigne toute
forme graphique représentant le nom, le symbole et les couleurs d’une entreprise. Ces
deux auteurs viennent alors donner une valeur ajoutée à la précédente définition, dans
le sens où il ne désigne plus un simple symbole pouvant représenter une organisation
mais à ce symbole sont associés couleur et nom. Quant à Sfez15, le logo est défini comme
l’ensemble des éléments visuels permettant d’identifier une entreprise ou une institution
13
PIERRE-EMMANUEL F. et JEAN-JACQUES, U., Créer un logotype, Paris, Eyrolles, 2009, p.96.
14
LIBAERT, T., et WESTPHALEN, M-H., le communicator, Paris, Dunod, 2012, p. 495.
15
SFEZ, L., Dictionnaire critique de la communication, Paris, PUF, 1993, p. 1109.
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quelle qu’elle soit. D’après Lendrevie et Baynast16, le logo est l’ensemble d’indices qui
bâtissent l’identité d’une firme, dessiné de manière unique et spécifique pour se
distinguer de la concurrence.
1.2. Signification
1.3. Banque
16
LENDREVIE, J., et BAYNAST, A., Le publicitor, 7ème édition, Paris, Dunod, 2008, p. 369.
17
ABLALI, A. et DUCARA, D., sous la direction de, Vocabulaire des études sémiotiques et
sémiologiques, Paris, PUF, 2009, p. 261.
18
Idem.
19
Ibidem.
20
JEUGE-MAYNART, I., sous la direction de, le Petit Larousse Illustré, Paris, Larousse, 2012, p 104.
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(cartes de crédit, chèques) et leur accorde des prêts21. Une banque peut également être
définie comme une entreprise qui produit des services bancaires, en fait le commerce,
fait commerce d’autres services financiers ou connexes.22La banque fonctionne souvent
sous forme d’agences, constituant ainsi un réseau.
Déjà dans l’antiquité en Italie, il a existé des spécialistes de change des billets,
appelés « changeur », qui s’installait sur leurs tables pour acheter et vendre les
différentes pièces de monnaie qui y circulent. Ces spécialistes, dont les noyaux sont
protégés, reçoivent des dépôts et peuvent jouer un rôle d’intermédiaire notamment dans
les commandites maritimes. Ils peuvent à l’occasion faire des crédits, mais n’ont aucun
monopole. Les temples stockent également les monnaies et peuvent à l’occasion les
prêter.
A Rome, la même situation était retrouvée avec les monetarii qui sont associés aux
ateliers de frappe des monnaies et les argentarii qui sont les financiers de l’époque. Les
activités de spéculation et de prêt étaient effectuées par les ordres supérieurs romains
qui disposaient de vastes fortunes.
On peut dire qu’à l’antiquité, il a existé des banquiers mais pas de banque au sens
institutionnel. Mais, c’est à partir de ces basses hésitantes que l’expansion économique,
politique et commerciale du XIIe siècle va voir s’affirmer le rôle des financiers privés
21
CAPUL, J-I., et GARNIER, O., Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, nouvelle édition,
Paris, Hatier, 2005, p. 219.
22
Wikipédia, Banque, in Wikipédia, https://fr.m.wikipédia.org/wiki/Banque, page consultée le 05 Juin
2015.
23
KIYANGA KI N’LOMBI, Gestion des institutions financières, Cours inédit, Kinshasa, UPC, 2014,
p. 28.
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Le mot banque apparait dans la langue française au milieu du XVe siècle24. Au bas
moyen âge, l’activité de changeur de monnaie s’était développée face à la prolifération
des devises.
Les premiers établissements bancaires ouverts dans les grandes villes sont des
banques familiales (les médicis en Italie, les fugger en Allemagne). Mais les grands
financiers s’enrichissent de leurs relations avec les pouvoirs. Les médicis sont les
financiers de l’Eglise de Rome pour le bénéfice de laquelle ils collectent et centralisent
la dîme ecclésiastique.
La crise bancaire de 1907 puis deux guerres mondiales et la crise de 1929 ne sont
pas favorables à l’expansion du secteur bancaire. L’expérience prouve que la
généralisation des banques centrales « prêteur de dernier ressort », ne garantit pas la
stabilité financière. Aux Etats-Unis c’est près de 10.000 banques qui font faillites avant
1935. En France ce sont plusieurs centaines d’entre elles.
Au sortir de la seconde guerre toutes les banques ne sont pas nationalisées (comme
en France pour les banques de dépôts) mais partout les législations sont très
contraignantes. La législation sépare les différents types d’établissement et encadre
strictement le crédit.
24
REY, A., Dictionnaire de la banque française, Paris, Le robert, 1998, p.320.
P a g e | 12
Avec l’arrivée des changes flottant et le moindre souci de tenir son taux de change,
les états relâchent largement leur emprise sur les banques.
Cependant, entre 2007 et 2009, la crise financière majeure qui a débutée par la
glaciation du marché puis par le blocage du marché interbancaire remet largement en
cause une économie devenue trop largement financière et spéculative.
25
KIYANGA KI N’LOMBI, op. cit., p. 32.
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- La banque mutualiste est contrôlée par ses sociétaires qui détiennent des parts et
qui sont souvent ses clients. C’est un régime qui provient de l’esprit coopératif
initié notamment par le milieu agricole (voir coopérative, mutualité et caisse
d’épargne). Les banques mutualistes peuvent être cotées en bourse, gans ce cas il
s’agit d’un holding qui est créé ad hoc. C’est le cas en France du crédit agricole
dont le holding crédit agricole SA est coté ;
- Les banques commerciales sont des sociétés dont le capital est détenu par des
actionnaires et son généralement cotées en bourse ;
- Une banque pour être propriété de l’Etat. En Allemagne, les Landesbank ont pour
actionnaire principal un land26.
Les banques jouent un rôle important du point de vue économique et même social dans
un pays. Elles s’occupent de la gestion des dépôts, de la fourniture des moyens de
paiement, de la fourniture de crédits et d’instruments de placement aux entreprises, aux
26
Nom donné aux 16 régions (états) qui constituent l’Allemagne.
27
KIYANGA KI N’LOMBI, op. cit., p. 33.
28
Idem,
P a g e | 14
Par ailleurs, nous ne pouvons pas parler du concept de banque sans pour autant
évoquer les risques qui peuvent s’en suivre.
- Le risque de contrepartie, c’est le risque que la partie avec laquelle un contrat a été
conclu ne tienne pas ses engagements (livraison, paiement, remboursement, etc.)
- Le risque de taux, c’est le risque des prêts emprunts. C’est le risque que les taux
de crédits évoluent défavorablement.
- Le risque de change, c’est le risque sur les variations des cours des monnaies entre
elles.
- Le risque pays, si un connait une crise très grave (guerre, révolution, faillite en
cascade, etc.) alors même les entreprises de confiance, malgré leur crédibilité vont
se trouver en difficulté. C’est un risque de contrepartie lié à l’environnement de la
contrepartie.
b. Gestion de risques
En ce qui nous concerne, nous avons inscrit notre travail dans la théorie de la
sémiologique de la signification, largement exploitée par Barthes et Odin.
L’approche sémiologique permet de comprendre certains fondements du statut de
l’image visuelle dans la société contemporaine et comment elle s’avère aussi efficace
pour l’étude et la recherche sur les processus d’élaboration et de compréhension des
messages visuels.
2.1. Sémiologie
2.1.1. Généralité
29
BERTRAND, D., Précis de sémiotique littéraire, Paris, Nathan, coll. « Fac. Linguistique », 2000,
p.100
P a g e | 16
De plus, considérant que la langue sert d’abord et avant tout à communiquer avec
ses pairs, il est donc logique, que, dans le but de décrire son fonctionnement, nous
fassions des rapprochements plus ou moins nombreux avec les autres systèmes de
communication développés par l’homme.
Saussure prétend également que la sémiologie devrait avoir pour objet d'étude "la
vie des signes au sein de la vie sociale". Les langues naturelles seront donc étudiées en
tant que système de communication au même titre que les systèmes de communication
des sourds-muets, les rites symboliques, les formes de politesses, la pantomime, la
mode, les signaux visuels maritimes, les coutumes, etc.
2.1.2.1. Le signe31
a. Définitions
En sémiologie, le signe est défini par Saussure comme étant « l’unité élémentaire
permettant de construire des messages dans un code donné ».
b. Composants du signe32
30
Saussure cité par BERTRAND, D., Parler pour convaincre. Rhétorique et discours, Paris, Gallimard,
1999, p.69.
31
MATUMWENI, J-C, Sémiologie de la communication, cours inédit, Kinshasa, IFASIC, 2014, p.6.
32
Idem,
P a g e | 17
Pour Jean-Marie Klinkenberg, les éléments dont la présence est nécessaire pour
qu’il y ait signe, sont les suivants: le stimulus- le signifiant- le signifié- le référent. On
l’appelle modèle tétradique du signe. Chacun de ces 4 éléments ne peut se définir que
par rapport aux autres.
Le stimulus est la face concrète du signe rendu transmissible par le canal de nos 5
sens. Exemple : la lumière (stimulus) rouge qui frappe mes yeux et qui me fournit
l’indication stop. Au stimulus physique ou concret correspond un modèle théorique
appelé signifiant.
Le signifié est défini comme l’image mentale qui est suscitée par le signifiant et
qui renvoie à quelque chose appelé référent. Le feu rouge allumé dans un contexte de
circulation routière renvoie à l’indication stop, le fait de s’arrêter c’est le référent.
c. Caractéristiques du signe
Exemple : dans le code de la route, la forme qui peut être le cercle, le triangle ainsi que
la couleur qui peut être rouge ou verte sont arbitraire tandis que les icônes situées dans
les formes sont motivées. Dans la représentation photographique, l’angle, la perspective,
la lumière…relèvent de l’arbitraire.
P a g e | 18
- Trace d’un code : le code est un ensemble de règles qui permettent de produire
ou de déchiffrer des signes. La notion de code signifie qu’il y a une convention
implicite ou explicite. l’implicite est dit en sous-entendu, pas clairement dit, termes
voilés. L’explicite est clairement dit.
Il est nécessaire de distinguer un signe d'un indice (signes non intentionnels): selon
Prieto, il s'agit d'un fait immédiatement perceptible qui nous fait connaître quelque chose
à propos d'un autre fait qui, lui, n'est pas immédiatement perceptible. Un indice est un
phénomène naturel ou culturel, perceptible, involontaire ou non intentionnel et qui nous
fait connaître quelque chose à propos d'un autre fait qui, lui, n'est pas immédiatement
perceptible.
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Comme nous l'explique Charles Peirce, lorsque deux signes sont liés par leurs
signifiés, on parle alors de symbolisation (ou connotation), et donc de la construction
d'un symbole. Le symbole résulte d'une relation conventionnelle et arbitraire commune
à plusieurs cultures. Le signe linguistique est, en fait, un type particulier de symbole33.
Il est également possible de transmettre du sens en utilisant une icone qui est créée
par un lien analogique avec la réalité. Il y a une grande quantité d'icones largement
utilisées par nos sociétés modernes et qui sont reconnaissables par un grand nombre
d'individus dans les sociétés modernes.
En outre, en ce qui l’étude des signes, nous avons noté une précision
terminologique entre le concept sémiotique et sémiologie. Le premier, sémiotique, a été
proposé par Charles S. Peirce qui, à la même époque où Saussure tentait de fonder le
second concept la sémiologie, a tenté, aux États-Unis, de proposer une théorie générale
des signes. Son disciple, Charles Morris, a adopté le même projet qu'il a nommé
Sémiotics (publié dans Signs, Langage and Behavior 1946).
Ces deux concepts sont souvent utilisés concurremment, et sont donc substituables.
Cependant, en France, le terme sémiotique désigne souvent la théorie du sens proposée
par A. J. Greimas et l’école de Paris. Cette théorie, dite sémiotique narrative, prend en
considération des ensembles signifiants, des textes, quel que soit le support à travers
lequel ces textes se manifestent.
33
BARTHES cité par G2RARD, D., Ecrits sur le signe, Paris, Le seuil, 1978, p. 47.
P a g e | 20
Les deux types de sémiologie se distinguent par leur objectif général: dans la
sémiologie de la communication, il s’agit uniquement de phénomènes produits dans
l’intention de communiquer. Ce courant trouve sa genèse dans l’ouvrage d’Eric
Buyssens, Les langages et le discours en 1943. Buyssens définit alors la sémiologie
comme « l’étude des procédés de communication, c’est-à-dire des moyens utilisés pour
influencer autrui et reconnus comme tels par celui qu’on veut influencer »34.
Barthes conçoit que cette structure soit applicable à tout système signifiant:
l’image publicitaire, la langue, le vêtement de mode, etc. Umberto Eco s’inscrit dans
cette lignée, qui étudie entre autres, l’architecture. Eco définit du reste la sémiologie
comme la théorie générale de la culture celle-ci comprise comme un phénomène de
communication fondé sur des systèmes de signification.
34
UMBERTO, E., traité de sémiotique générale, Paris, PUF, 1975, p.65.
P a g e | 21
En fait, les termes connotation et dénotation ont d'abord été utilisés en logique, par
Stuart Mill et Gottlob Frege, comme synonymes de compréhension et extension au sens
mathématique du terme (c'est-à-dire pour désigner les propriétés communes aux
éléments d'un ensemble d'une part et la liste de tous ces éléments de l'autre). Louis
Hjelmslev va infléchir le sens de ces deux termes en les employant, l'un comme
synonyme de signification (dénotation) et l'autre pour désigner ce qui se passe quand un
langage reçoit une signification seconde (connotation). C'est à Roland Barthes que
revient le soin d'élargir la notion de connotation jusqu'à son sens actuel, en faisant de la
connotation une sorte de sens affectif, une valeur communément ajoutée à un mot par
les locuteurs.
a. Dénotation
Pour Roger Odin38, le terme de dénotation est utilisé pour dénommer le processus
de désignation qui est un mouvement de renvoi d’un mot à une classe d’éléments
extérieurs au langage : les référents.
35
BARTHES, R., op. cit., p.77.
36
JEUGE-MAYNART, I., op. cit., p.326.
37
MATUMWENI, J-C., op. cit. p. 6.
38
ODIN, R., Cinéma et production du sens, Paris, Armand colin, 1990, p. 113.
P a g e | 22
i. Le code39
Le codex est, à l’origine, une table de bois sur laquelle on pouvait écrire. Et comme
ces textes étaient surtout des documents juridiques, le codex en est arrivé à désigner le
texte juridique lui-même. Ainsi parle-t-on de code civil, code pénal… par la suite, le
terme a été élargi à tout ensemble de normes sociales. Il y a toujours dans ce terme l’idée
d’une corrélation entre deux ensembles d’éléments. Dufays, de sa part, définit le code
comme tout ensemble de connaissances dont les éléments sont associés selon un
principe de cohérence quelconque. Selon Mitry, un code est l’ensemble des traits
pertinents qui permettent de reconnaître une chose, un objet, une attribution, ou encore
d’établir une relation nécessaire entre un signifiant et un signifié. Pour Verhaegen, un
code peut être défini comme un système de signes.
Dufays propose de distinguer les codes qui concernent des signes (linguistiques ou
non) et ceux qui organisent des éléments techniques ou formels (code typographique par
exemple).
Ainsi, il distingue :
- Un code typographique, qui comprend aussi bien les divers types de caractères que
les signes et les règles de ponctuation (…);
- Une grammaire.
D’autres auteurs ont tenté de formaliser l’idée de code dans les différents langages,
comme en publicité par exemple. Selon PENINOU, on peut recenser :
39
MATUMWENI, J-C., op. cit., p. 9.
40
MATUMWENI, J-C., op. cit.
P a g e | 23
- les codes photographiques : un objet est plus éclairé qu’un autre, cadrage, angle de
prise de vue, couleurs.
b. Connotation
41
ODIN, R., op. cit.
42
BARTHES, R., op. cit., p.78.
P a g e | 24
Les connotations peuvent être réparties en cinq grandes catégories : les connotations
référentielles, les connotations affectives, les connotations stylistiques les connotations
énonciatives et les connotations axiologiques.
- Les connotations énonciatives sont les connotations qui nous renseignent sur
l’émetteur, sur le récepteur, et sur le contexte du message. On peut ainsi
reconnaître, selon R. Odin, un film d’amateur ou professionnel, à gros ou à petit
budget, de même qu’un film destiné à tel ou tel autre public, ou bien devant
fonctionner avec un circuit de communication précis.
43
ODIN, R., op. cit., p.118.
P a g e | 25
- Les connotations axiologiques sont les connotations qui véhiculent des jugements
de valeur (d’appréciation ou de dépréciation) sur les objets dénotés. Les
connotations axiologiques sont souvent porteuses d’idéologie. Tout comme les
connotations énonciatives, les connotations axiologiques ont parfois partie liée
avec les connotations stylistiques : un éclairage doux peut convaincre de la bonté
de la belle héroïne, un autre, contrasté, peut suggérer un sentiment de cruauté, etc.
Les signifiants de connotations ont été classés par Odin 44 en deux grandes
catégories suivant la nature de ce qui leur sert de support : ceux qui se fondent sur le
traitement langagier : les connotateurs stylistiques, et ceux qui se fondent sur le dénoté
extra-linguistique.
C’est que les objets du monde sont porteurs eux-mêmes d’un grand nombre de
connotations. Ces connotations sont de trois types :
44
ODIN, R., op.cit, p.112.
P a g e | 26
- Les connotations symboliques sont liées à la façon dont les collectivités sociales
investissent de sens les objets du monde. On retrouve ici l’idée chère à Pasolini
qu’il n’existe pas d’objets bruts, qu’ils sont tous suffisamment signifiants à l’état
naturel, pour devenir des signes symboliques : le monde est un ensemble de signes
connotatifs. Ainsi, la colombe connote-t-elle la paix, le rouge : la révolution, le
noir : le mort, telle façon de s’habiller : l’élégance, telle autre : le côté artiste ou
bohême, etc.
a. Première structuration
45
ODIN, R., op. cit.
P a g e | 27
question : R.Barthes, L.-J.Prieto, U.Eco, A.J. Greimas, etc. La connotation est décrite
comme un signe dont le signifiant est constitué par le signe de dénotation considéré dans
son ensemble : signifiant+signifié. Au centre de la théorie de Barthes, on retrouve l’idée
de signification de deux ordres :
Structure n°1
Structure n°2
Connotation Signifié
Signifiant
46
ODIN, R., op. cit.
P a g e | 28
Structure n°3
Connotation Signifiant
Signifié
Structure n°1
Opération de sélection
Structure n°2
Signifié
Connotation Signifiant
Opération de sélection
Signifiant
P a g e | 29
Connotation
Opération de sélection
47
ODIN, R., op. cit.
P a g e | 30
TMB est présente dans la quasi-totalité des provinces de la RDC. Elle a son siège
social à Lubumbashi en RDC, avec deux directions régionales : Lubumbashi et
Kinshasa. Sur les 25 provinces que compte la RDC actuellement, TMB offre des
services bancaires dans vingt trois d’entre elles, avec des agences localisées dans les
villes et localités.
48
Données recueillies par entretien avec Marianne Bosewa, agent commercial de TMB.
P a g e | 32
Elle s’est rapidement imposée comme une des banques les plus importantes de la
République Démocratique du Congo en termes de fonds propres réglementaires, d’actif
total et de recettes. Au 31 Décembre 2012, l’actif total était supérieur à 390 millions
US$, correspondant à approximativement 10% du total des actifs bancaires en RDC. A
la même année, la banque emploie 787 personnes sous contrat à durée indéterminée au
49
Wikipédia, TrustMerchantBank, inWikipédia, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Telecommunication,
page consultée le 07 Août 2015.
P a g e | 33
TMB est régie par la Banque centrale du Congo comme toutes les banques
commerciales œuvrant en RDC et se hisse rapidement au rang des quatre plus grandes
banques de la RDC tout en étant membre de l’association Congolaise des Banques.
TMB gère quelques 250.000 clients à la fin de 2012. Ce nombre a cru de plus de
1.000.000 unités en un an. TMB inscrit sa démarche entrepreneuriale dans le plus strict
respect des normes de gouvernance telles que définies par les autorités financières
nationales et internationales. Cette pénétration dans le marché – une de plus importantes
du secteur bancaire congolais – résulte de la volonté du conseil d’administration de
contribuer à l’émergence économique du pays en y développant un réseau d’agences
bancaires de premier rang.
1.3.1. Objectifs
50
Société privée dont l’objet est d’assurer le fonctionnement d’un réseau international de
communication électronique entre acteur de marché financier.
P a g e | 34
- La personnalisation de l’offre reste un souci constant pour TMB qui anticipe les
attentes de ses clients en améliorant constamment la qualité de l’offre de services
et de produits bancaires.
1.3.2. Mission
51
Rapport annuelle de TMB 2014.
P a g e | 35
une jonction d’autant plus nécessaire qu’elle est vitale pour le développement du pays
et des populations à la base dont le désir ardent est de sortir du cycle de la précarité.
- Diversification sectorielle
- Diversification géographique
TMB est une société anonyme – SA – de droit d’OHADA. TMB est agréée par la
Banque Centrale du Congo suivant notification du Gouverneur n 03191 du 12 décembre
2003. Elle est inscrite sur la liste de banques agréées par la Banque Centrale du Congo.
a. Conseil d’administration
b. Comité de gestion
En 2014, le comité de gestion est passé de trois à huit membres désignés par le
conseil d’administration.
TMB dispose également des comités spécifiques. Les comités spécifiques sont
rattachés au comité de gestion. Ils ont pour objectif d’assurer un fonctionnement
optimal des services et départements de la banque : le comité Commercial, le comité
Ressources Humaines, le comité Assets and liabilities, le comité Crédit, le comité IT et
le comité Ethique et Déontologie.
P a g e | 38
1.6. L’Organigramme
CONSEIL
D’ADMINISTRATION
(Président C.A)
Comptabilité Opération Trésore Marketin Clientèle Crédi Trésorerie Logistique Juridique Ressources Monétique Commercial Contrôle Informatique
s diverses rie et humaines et et audit
Caisse Formation interne
Servic Service Service Service Service Service Service Service
Service Service e Service
(chef Service
Service
service) Agents Agents Agents Agents Agents
Caissier principal Agents Agents Agents
Agents
Agents Agents
Agents
Contrôleur
de caisse
Caissiers
P a g e | 39
TMB offre une gamme de produits et services adaptés à ses clients à des tarifs très
compétitifs. Les produits et services disponibles sont notamment :
Le compte courant sans frais pour les salariés, avec le service de notification SMS
alerte
Le compte courant classique pour les grands opérateurs économiques avec des frais
de transfert peu élevés tant vers les autres banques locales que vers l’international.
Le compte épargne rémunère à 2 l’an intéressant pour les clients qui préparent leur
retraite, ou pour ceux qui ont un projet à réaliser ou un investissement à prévoir.
La monétique avec différentes cartes proposées. Les cartes de débit sont
généralement appréciées par les salariés, et les cartes prépayées et de crédits par
l’ensemble de la clientèle grâce à leur faible coût.
TMB Nebanking pour les clients qui souhaitent consulter leur compte sur l’internet
partout dans le monde, en vérifier l’historique et effectuer des transactions
nationales et internationales.
P a g e | 40
Actuellement Rawbank est une société anonyme avec un conseil d’administration par le
décret présidentiel n°040/2001 du 08 août 2001 dont les actions sont reparties entre la
Rawholding53 et les 6 membres de la Rawji.
Son bilan social au cours de l’an 2013 a été de 897 personnes sous contrat d’emploi dont
313 femmes et 584 hommes. Et aujourd’hui le nombre d’employés sous contrat a déjà atteint
1200 en attendant le rapport annuel de 2015.
2. 2. Aperçu historique
52
Informations recueillies par entretien avec Arly Kalunga, service clientèle.
53
Une société de droit luxembourgeoise.
P a g e | 41
La banque s’impose comme un des acteurs de premier plan dans le secteur bancaire
Congolais à avoir intégrée le réseau international SWIFT.
a. Objectifs
Depuis sa création le 02 Mai 2002, Rawbank s’implante en RDC dans les secteurs
économique et commercial. L’entreprise envisage se positionner comme un partenaire
financier de tout premier rang en RDC en s’adaptant en permanence aux évolutions du marché
caractérisées par l’émergence, certes encore lente mais progressive, d’une classe moyenne
faite d’employés, de cadres et dirigeants, non seulement de grandes entreprises mais
également de PME ; en accompagnant de manière proactive les entrepreneurs, femmes et
hommes, pour faire grandir et évoluer leurs petites entreprises, importantes pourvoyeuses
d’emplois, vers le secteur formel de l’économie ; en poursuivant plus que jamais sa démarche
marketing volontariste de banquier innovant et créateur de valeur ajoutée pour ses clients ; en
profitant de l’embellie conjoncturelle qui a succédé à deux années marquées par la crise
financière et économique internationale ; en investissant dans un vaste réseau d’agences et en
développant une offre de produits et services vers des cibles de plus en plus larges de
clientèles retail, private, commercial et corporate, femmes, étudiants, salariés, entrepreneurs
P a g e | 42
indépendants et PME, ainsi que grandes entreprises et, enfin, en maintenant une qualité de
services sans cesse améliorée.
b. Mission
Pour ce faire, elle met en œuvre les moyens financiers utiles et nécessaires en adéquation
avec ses ambitions. Dans le déploiement de sa stratégie, Rawbank veut être une
entreprise cohérente et appréciée comme telle, gérée avec rigueur, ambition et
professionnalisme dans le respect de ses actionnaires. Certes, la Rawbank, étant une
banque de proximité, elle mise sur la qualité et la sécurité.
P a g e | 43
a. Conseil d’administration
Le conseil d’Administration de Rawbank, couramment appelé CA, est une entité à part
entière, constituée d’un groupe de personnes physique et morale ayant pour mission principale
d’administrer l’entreprise. Le CA détermine les orientations de l’activité de la société et veille
à leur mise en œuvre. Le Président du CA de Rawbank s’appelle: MAZHAR RAWJI.
Il faut préciser que le conseil d’administration a une charte qui a été publiée en
décembre 2009 et signée par chaque administrateur.
iii. Fonctionnement
- le secrétariat de Direction ;
- le Secrétariat Général : assure les fonctions liées à l’Administration Générale, informe
les Organes de Contrôle, centralise les déclarations aux autorités de tutelle, organise des
conseils d’Administration et garantit l’intégrité de la banque vis-à-vis des autorités ;
- La Direction de maitrise des risques opérationnels et de la conformité : vérifie la
conformité entre des pièces comptables imprimées via Delta et les titres de paiement ou
de retrait et vérifie le pouvoir de l’utilisateur qui a saisi dans Delta ;
- Le service d’Audit : vérifie la bonne application des procédures, des instructions, des
dispositions légales et réglementaires, apprécie la qualité des traitements effectués pour
la clientèle et pour les services internes, identifie méthodologiquement et sur une base
régulière les zones de risques en prenant en compte les évolutions de la banque, veille à
la prise en compte des exigences du contrôle interne ;
- Le Développement Stratégique : conduit des études régulières ou ponctuelles sur les
marchés où Rawbank est présente, propose les grandes orientations stratégiques à
soumettre à la validation du CA ou CD, il pilote la mise en œuvre des projets relevant
des orientations stratégiques validées ;
P a g e | 45
- Le Juridique : ce service intervient auprès des autres métiers sur des problèmes
juridiques et contentieux, il prend en charge directement des dossiers contentieux de la
Banque, gère les relations avec les cabinets d’Avocats externes et défend au mieux les
intérêts de la Banque ;
- Le Marketing : ce service assure la production des produits et assiste la distribution dans
leur commercialisation, définit et met en place les opérations marketing au plan national,
élabore la stratégie de communication publicitaire et commerciale, réalise et coordonne
les différentes opérations nécessaires à la mise en œuvre de la communication interne,
assure la qualité des services au sein de la banque, conçoit et rédige divers documents
d’information institutionnelle ou financière, veille à la cohérence de la communication
publicitaire commerciale avec la stratégie globale de communication externe,
homogénéise et rationalise la présentation de l’offre commerciale, assure une veille
stratégique globale sur les produits , les différents marchés, les technologies et les
activités des concurrents, et améliore la qualité des services et prestations ;
b. Comité de Directions
- Au sein de cette Direction nous distinguons la gestion de projet, les services généraux,
le développement réseau et les RH et académie ;
- La Direction des Crédits et Risques financières : prend position sur la pertinence des
dossiers de crédit, assure le recouvrement précontentieux en étroite collaboration avec
les conseillers de la clientèle concernée, suit les engagements et les garanties et
contribue à l’analyse transversale, participe aux comités de crédit et prend position sur
les dossiers présentés, propose au management les provisions pour risques
commerciaux ; elle contribue à la définition et à la mise en place de la politique de
risque.
- La Direction renferme les opérations diverses, les opérations monétiques, les opérations
décentralisées et la sécurité banque ;
P a g e | 47
COMITE D’AUDIT
ADMINISTRATEUR DELEGUE
COMITE DE DIRECTION
Audit
Marketing-communication-qualité
Sécurité informatique
Juridique-relations extérieures et
compliance
Direction commerciale Direction des moyens Direction financière Direction du crédit Direction des opérations
2. 7. Produits et services
Les activités de Rawbank se repartissent en trois catégories :
1. Commercial banking
Dans cette catégorie, nous retrouvons :
- Les transferts nationaux et internationaux ;
- Les avances sur produits et aval d’effets ;
- Le ramassage de fonds ;
- Les dépôts à vue et à terme ;
- Les opérations de change et d’arbitrage au comptant et à terme ;
- L’émission de cautionnement de marché et de garantie ;
- L’ouverture de crédits documentaires ;
- La négociation des remises documentaires ;
- Le financement des importations et exportations ;
- La mise à disposition des devises cash et franc congolais.
2. Private banking
Il y a dans cette catégorie :
- Le conseil en placement ;
- L’émission des cartes de crédits (master card) ;
- L’émission des cartes de débits rapidos (classic, gold, platinum) ;
- L’émission des cartes de débits prépayées (maestro) ;
- L’émission des cartes websurfer (pour l’achat sur net) ;
- La banque à domicile (rawbanking) ;
- La vente et achat de travellers.
3. Investissement banking.
On retrouve :
- Le conseil aux entreprises ;
- La création d’entreprise ;
- La fusion et acquisitions ;
- La recherche de financement à moyen terme ;
- L’analyse de projets d’investissement.
P a g e | 50
À ce stade, nous recourons d’abord à la méthode descriptive pour décrire les deux
logos, celui de TMB et de Rawbank. Cette description va consister à présenter les deux
logos tels qu’ils se présentent ordinairement par la typologie de code développée par
Peninou. Ensuite, nous exploiterons l’enquête qualitative par entretien pour recueillir
des informations des émetteurs et des récepteurs. En effet, l’enquête qualitative va nous
donner une compréhension plus approfondie des réponses du public pour traiter des
aspects contextuels et émotionnels. On procèdera aux questions ouvertes pour obtenir
réponses détaillées révélant des préjugés, de l’étendue du raisonnement des enquêtes.
Pour cette raison, nous avons enregistrées leurs voix dans notre téléphone qui nous a
servi de support d’enregistrement. Notre corpus sera composé des logotypes de TMB et
de Rawbank, repris en annexe.
- Relevez les différentes couleurs qui apparaissent sur chacun des logos des banques
TMB et Rawbank.
- Quels objets figurent sur chacun de ces logos ?
- Quelles formes peut-on relever sur chacun de ces logos ?
- Globalement, quelles informations recevez-vous des logos TMB et Rawbank ?
b. Le niveau connotatif : est notre seconde variable. Nous nous sommes orientés vers
la typologie de connotations évoquées en sémiologies de la signification. Il s’agit de la
connotation référentielle, la connotation affective, la connotation stylistique, la
connotation énonciative et la connotation axiologique. Ces connotations sont
successivement expliquées par l’information reçue, le climat émotionnel, le style de
discours, le renseignement sur l’émetteur et le récepteur ainsi que le jugement sur les
objets dénotés.
Cela étant, voici la manière dont la deuxième partie du guide d’entretien est présentée :
- Quels sentiments suscite en vous chacun des logos des banques TMB et Rawbank
?
- D’après vous, quels styles transparaissent à travers chacun de ces logos ?
- Quelles images vous faites-vous de chacun des concepteurs de ces logos ?
- Quels jugements portez-vous sur les objets représentés sur chacun de ces logos ?
P a g e | 53
- Quels jugements portez-vous sur chacune des banques précitées à travers chacun
de leurs logos ?
- Comment qualifiez-vous la manière dont chacun des logos de ces banques est
représenté ?
1.2. Echantillonnage
Nous sommes partis des données mesurées statistiquement par l’institut national
des statistiques au sujet de l’indice de la population de la RDC, pour obtenir notre
échantillon. La population de la RDC depuis Juillet 2014 est de 77.433.744 d’hab.
Cette cible étant très vaste pour cette étude, nous allons constituer un échantillon
de 10 personnes d’autant plus que notre approche est dite qualitative. Les 10 personnes
seront interrogées individuellement pour éviter toute influence du groupe. Cet
échantillon comprend 6 femmes et 4 hommes (des travailleurs, des étudiants et des
commerçants).
Rappelons encore que le logo est un symbole ou un emblème qui représente une
marque, une organisation, une entreprise commerciale ou toute autre entité. Il peut être
qualifié de code (courte suite de caractères alphanumériques représentant un nom plus
long. Mitry définit le code comme étant l’ensemble des traits pertinents qui permettent
de reconnaître une chose, un objet, une attribution, ou encore d’établir une relation
nécessaire entre un signifiant et un signifié.
- le code typographique : le message peut être aussi transmis par le choix des
caractères, la taille des caractères ;
Nous allons décrire les logos de TMB et de Rawbank selon la typologie de Peninou.
P a g e | 54
Logo 1 : TMB
a. Description
A côté l’un de l’autre, les lettres t, m et b en un seul bloc avec un arbre de feuillage
rouge, au tronc de couleur marron, dans un petit encadrement ayant la couleur marron.
Les trois lettres sont également marron. La lettre m prête à confusion. Nous n’arrivons
pas très exactement à différencier cette dernière avec une autre lettre qui est le v. L’arbre
occupe pratiquement une grande partie de l’espace du cadre. Il n’est pas très exactement
au milieu mais plutôt un peu penché vers le coté droit. Les extrémités gauche et droite
des branches de l’arbre dépassent un peu la bordure gauche et droite du cadre. Tous
ceux-ci reposent sur un texte en majuscule : Trust Merchant Bank s.a dont les initiales
sont reprises au-dessus.
b. Analyse
Code chromatique : sur ce logo, trois couleurs sont présentées : le jaune, le rouge
et le marron. Le jaune représente le dynamisme, la joie, l’énergie et la résistance. Il
symbolise la richesse. La couleur rouge équivaut à la joie, la passion, la virilité, le
dynamisme, la force et la chaleur. Le marron est la couleur qui nous fait penser à la
nature puisque c’est la couleur de la terre, des troncs des arbres et même de la fourrure
de certains animaux. Elle fait donc référence au monde animal et végétal. C’est pourquoi
le marron symbolise des valeurs comme le naturel, le rustique, la virilité stabilité, la
solidité, le confort, la douceur, l’utilité, la force et la santé.
Code photographique : dans notre recherche, ce code n’est pas très exploité
puisqu’il s’agit d’analyser le logo, une composition purement issu d’un concepteur qui
fait usage de l’outil informatique et de ses propres initiatives pour la création d’un logo.
droite renvoie à l’arbre. Les flèches sur la lettre v sont orientées vers le texte Trust
Merchant Bank. Les deux éléments ne sont pas centrés.
Logo 2 : Rawbank
a. Description
b. Analyse
Code photographique : le code photographique n’est pas usé dans notre contexte
puisqu’il s’agit des images issues de l’initiative d’un concepteur. Cette image est donc
le fruit de l’outil informatique.
Dans cette partie, nous allons présenter les résultats de nos entretiens avec les
chargés de marketing et de communication de TMB et de Rawbank, dans le but de
connaitre les messages véhiculés par leurs différents logos. Après cette première
présentation suivra celle des résultats des entretiens que nous avons eus avec 10
récepteurs des messages véhiculés à travers les logos de ces deux banques. Nous avons
affaire, ici, aux émetteurs (les chargés de communication ou de marketing) et aux
récepteurs (les 10 personnes issues de la catégorie sociale suivante : les travailleurs, les
commerçants et les étudiants) afin de vérifier notre hypothèse.
Les tableaux ci-dessous présenteront les résultats des entretiens avec les
énonciateurs.
P a g e | 57
54
Entretien avec Marianne Bosewa, Agent Commercial, assurant l’intérim du Chargé de Communication en congé.
55
Entretien avec Arly Kalunga, Agent au service clientèle. En lieu et place du Chargé de Communication empêché.
P a g e | 58
Q7.Quelle image vous faites-vous du R7. L’image d’un homme dur de caractère. R7. Quelqu’un de compréhensif et doux.
concepteur de votre logo ?
Q8. Quels jugements portez-vous sur les R8. L’objet sur le logo est adapté à la culture africaine.
R8. Qu’ils jugent adapté l’objet du logo avec les
objets représentés sur votre logo ? services fournis.
R9. Que nos récepteurs se disent que l’objet sur logo est R9. Le client de Rawbank doit savoir qu’elle est
Q9. A votre avis, quel jugement le public
porte sur vous à travers votre logo ? adapté à la culture africaine. une banque de confiance, entièrement
disposée à offrir des services pratiques,
simple, fiable et surtout répondant au besoin
du moment.
Q10. Comment qualifiez-vous la manière R10. Le logo est bien présenté. R10. C’est un bon logo qui peut être maintenu
dont votre logo est présenté ? pendant plusieurs années à venir.
P a g e | 59
a. TMB : L’utilisation de l’arbre dans le logo de TMB renvoie à l’Afrique. Cet arbre
est utilisé à cause de sa symbolique et de sa dimension spirituelle. D’une part arbre
nourricier, du fait qu’il répond aux besoins de l’homme (nourriture, couverture,
abri etc.) et lui permet de se nourrir et de survivre. D’autre part, arbre de vie.
Lorsqu’une société déboise à outrance alors que nous avons besoin d’arbre, il n’y
a plus de vie.
b. Rawbank : Le logo de Rawbank contient des informations sur son fondateur et les
couleurs qui dominent dans ce logo est le jaune, symbole de richesse. Les trois
traits sont des griffes du léopard, un animal qui marque son territoire par sa ruse,
sa rapidité et sa précision en griffant sur les arbres. Les trois traits symbolisent à
cet effet, les différentes valeurs de cette institution bancaire qui sont : la rapidité
dans le traitement des données, la rigueur dans le travail et le respect de la clientèle.
P a g e | 60
Voici les questions posées ainsi que les réponses obtenues auprès des récepteurs
du message véhiculé à travers les logos des banques TMB et Rawbank. Les mêmes
questions ci-dessous ont été posées, au sujet des deux banques à la fois et à tous les
récepteurs :
i. Au niveau dénotatif :
Relevez les différentes couleurs qui apparaissent sur chacun des logos des banques
TMB et Rawbank
Quels objets figurent sur chacun de ces logos ?
Quelles formes peut-on relever sur chacun de ces logos ?
Globalement, quelles informations recevez-vous des logos TMB et Rawbank ?
Quels sentiments suscitent en vous chacun des logos des banques TMB et
Rawbank ?
D’après vous, quels styles transparaissent à travers chacun de ces logos ?
Quelles images vous faites-vous de chacun des concepteurs de ces logos ?
Quels jugements portez-vous sur les objets représentés sur chacun de ces logos ?
Quels jugements portez-vous sur chacune des banques précitées à travers chacun
de leurs logos ?
Comment qualifiez-vous la manière dont chacun des logos de ces banques est
représenté ?
P a g e | 61
Q1. Quelles R1. Brune, R1. Marron, R1. Brune R1. Brune, R1. Brune, R1. Brune et R1. Brune et R1. Marron R1. Orange, R1. Jaune,
sont les orange, orange, beige foncée, brune orange et jaune et orange. rouge. foncé, jaune jaune et brune. marron et
différentes rouge et et jaune. pâle, jaune et jaune. orange. sombre et orange.
couleurs jaune. orange. orange.
apparaissant
sur le logo
TMB ? R2. Un texte R2. Un arbre
Q2.Quels R2. Un arbre et un arbre. R2. Un carré R2. Un arbre R2.Un arbre et R2. Des R2.Un arbre R2. Un arbre et rien d’autre. R2. Des
objets figurent et des lettres. et un arbre. et une flèche. une flèche. lettres et un et un texte. juste. lettres et un
sur ce logo ? arbre. arbre.
R3. Un carré R3. Un carré.
Q3. Quelles R3. Un carré. et des R3. La forme R3. Un R3. Une forme R3. Un carré. R3. Un carré. R3. Un carré. R3. Un carré.
formes peut- triangles. d’un carré et triangle, Un d’un arbre et
on relever sur celle d’un arbre et un un carré.
ce logo ? arbre. carré.
R4. TMB est R4. Il fait R4. TMB R4. La R4. TMB a R4.L’idée R4.Ce logo a
Q4. une banque beau vivre au R4. Je reçois R4. TMB aime la nature. banque sous un logo dont R4. TMB est d’investissem tout de
Globalement, d’origine sein de la un message de renseigne sur Voilà un arbre ? je n’arrive indifférente ent, du l’Occident :
quelle anglo- banque. confiance. la sécurité pourquoi il Cela sème le pas à vis-à-vis de financement un arbre aux
information saxonne. financière présente un doute dans déchiffrer le nous les et de la feuilles
recevez-vous qu’elle offre. arbre. mon esprit. message. occidentaux. présence de mortes
du logo TMB Elle n’est pas Pour le circuit comme en
? sérieuse. moment, je monétaire. automne.
ne reçois
aucune info.
56
« Itw » est la forme abrégée de « Interview ». Nous disons donc, par-là, « Interviewé numéro 1 » et ainsi de suite.
P a g e | 62
B.
Connotation R5. Je tombe R5.Une forte R5. Sentiment R5. L’effroi R5.Ça ne me R5.TMB me R5.Sentimen
Q5. Quels sous le coup envie d’en R5.La R5.Sentiment de curiosité. et la fait ni chaud R5.Un rassure, me t
sentiments de devenir curiosité, de sécurité. Je Pourquoi un réticence. ni froid. Ça sentiment met en d’attacheme
suscite en l’admiration. client un l’envie de peux déposer arbre qui peut Avec me laisse plutôt raciste. confiance. nt à mon
vous le logo C’est très jour. connaitre la mon argent en vieillir et beaucoup indifférent. Pourquoi ce C’est une continent
de TMB ? beau. vraie toute mourir d’hésitations logo banque européen.
signification. confiance. demain ? . ressemble plus sérieuse.
à l’Afrique ?
R6. Le style R6. Un style R6.Un style R6.Le style R6.Le style R6.Cette R6.L’autom
Q6. Quels est trop R6.Le style R6.Un style naturel et de la plupart est R6.Le style banque a le ne n’est pas
styles harmonieux, séducteur, est purement un peu simple des banques indéchiffrabl est purement goût du beau. un climat
transparaissen avec des qui a tout africain, avec réservé, un puisque tout le africaines : e, moins africain. Il Le style est africain.
t à travers ce couleurs pour attirer. nos couleurs peu cachotier. monde sait ce peu crédible explicite, nous exclue, africain et Cette banque
logo ? moins vives locales : Avec trop de qu’est un et sans complexe nous les excellent. aime bien le
et des brune, etc. couleurs arbre et ce originalité. aussi parce Occidentaux. style
caractères sombres, ils qu’il peut que trop européen.
bien cachent ce représenter. encombré
disposés. qu’ils font. d’éléments.
R7. Il a une R7. C’est un R7. Il est R7. Il R7. Il a du R7. C’est R7. C’est un
Q7. Quelles forte don juan, R7. C’est un R7. C’est un moins manque le mal à dire R7. Il est quelqu’un qui blanc pour
images vous créativité. génie dans la africain né et garçon timide, inventeur. Il goût du beau. clairement raciste. C’est sait joindre moi, je
faites-vous du créativité. qui a grandi trop discret, ne fait que Il pouvait ce qui lui tout. Il fait l’utile à pense. Et il
concepteur de en Afrique qui cache ce copier la masquer tout traverse tout pour ses l’agréable. La s’adresse à
ce logo ? avec une qu’il fait. nature. Il n’a de négatif en l’esprit. frères banque est tous ceux
bonne rien faisant un africains et ne utile. La qui aiment le
connaissance d’original. beau logo tient pas représenter style
du continent. mais, rien de compte de par un arbre européen.
tel. nous autres, est agréable.
R8. Le texte étrangers.
seul serait
P a g e | 63
Q8. Quels R8. Positif, R8. L’arbre R8. L’image R8. Ça me R8. C’est du beau à voir. R8. Le logo R8. Ces objets R8. Ces objets R8. Les
jugements car l’arbre sur le logo de l’Afrique rappelle copier-coller Je n’apprécie est ont été choisis sont très feuilles
portez-vous symbolise la est adapté au va avec les l’expression de la nature pas la encombré. de manière à adaptés au mortes je les
sur les objets protection, la regard du arbres de nos « l’arbre qui divine. Leur présence de Trop de bien style africain trouve
représentés croissance et message à forêts. Bon cache la imagination a l’arbre. C’est textes, des représenter que veut inadaptés
sur ce logo ? le refuge. transmettre. choix d’objet. forêt ». Un des limites. Et inapproprié. couleurs l‘Afrique. Là, s’approprier pour une
peu louche, la comme tous sombres et ils ont réussi cette banque. banque.
banque, mais les africains, un arbre parfaitement.
je leur fais on n’invente pour
confiance. rien. R9. Il y a un signifier
problème de quoi ?
Q9. Quels R9. Les R9. C’est R9. C’est une R9. Trop de R9. Comme stratégies de R9. Je R9. Je pense R9. C’est une R9. TMB est
jugements services sont une banque banque qui se mesures de elle manque communicati trouve cette qu’elle vise banque qui une banque
portez-vous de qualité. qui se soucie veut africaine. sécurité, trop d’originalité, on sur lequel banque plus les sait se d’origine
globalement de Elle veut de clauses de je parie que ils doivent moins africains et ne comporter européenne,
sur TMB à l’épanouisse ressembler confidentialité c’est une travailler attirante. pense pas à comme un avec un style
travers son ment de ses aux africains. , trop réservée banque qui encore. Voilà tout. nous autres. Je caméléon, en européen.
logo ? clients. aussi. copie ses suis désolé. s’adaptant à
concurrents.
R10. Le logo son milieu.
est
Q10.Commen R10. La R10. C’est R10. C’est R10. Le logo R10. Le logo représenté de R10. Le sens R10. Un logo R10. Le logo R10. Je
t qualifiez- présentation bien adapté à selon le TMB trahit les est présenté de manière de ce logo raciste pour est efficace, trouve ce
vous la est très la culture modèle côtés manière à moins est difficile à une banque très bien logo
manière dont bonne. africaine. africain qu’il cachotier et révéler professionne saisir à des racistes. adapté. globalement
le logo TMB est représenté. extrêmement combien la lle. première excellent. Il
est Et je réservé de la banque vue, à moins reflète ma
représenté ? l’apprécie. banque. manque de culture.
d’imagination, s’informer
de créativité. auprès de la
banque.
P a g e | 64
Q2. Quels R2. Quelque R2. Une sorte R2. C’est R2. Juste R2. Des R2. Juste des R2.Des traits R2.Les R2.Des R2.Des
objets chose qui de fils comme de l’or trois traits marques que traits. comme des marques traces de feuilles de
figurent sur ressemble à électriques. taillé en forme jaunes. laissent des barres de fer. peintes en griffes d’un manguier vues
ce logo ? un de blocs. griffes jaune. chat. de profil.
émoticône. d’animaux.
Q3. Quelles R3.Des R3. Je vois des R3. Je vois R3. Des R3. Des R3. Des R3.Des R3.Des R3.Des R3.Des
formes peut- lignes courbes, trois barres de courbes un courbes un courbes un courbes un formes formes marques que
on relever parallèles. faiblement fer. peu comme peu comme peu comme peu comme droites d’arcs. laissent des
sur ce logo ? inclinées, une chainette trois cordes. trois arcs. des marques comme les griffes.
comme des et un texte de pneus sur la marques de
câbles. au-dessus. chaussée. griffes.
Q4. Quelle R4. C’est R4. La banque R4. Le logo R4. Le logo R4.Rawbank R4. Je R4. Rawbank R4. R4.Le logo R4.La vie
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P a g e | 65
B.
Connotation
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P a g e | 66
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clients.
P a g e | 67
TMB
Convergence Divergence Observation
Dénotation
Tous les interviewés ont repris Il y a convergence entre les
pratiquement les mêmes couleurs. interviewés.
Q1.
Tous sont d’accord du fait qu’il y a la A ce niveau, il y a
Q2. présence d’un arbre. convergence.
L’interviewé 1 partage le même avis Les 5 autres interviewés (4, 5, Il y a d’une part convergence
avec les interviewés 2 3 9 10 au sujet de 6, 7 et 8) ont un point de vue et d’autre part divergence
Q10. la manière dont le logo est représenté. Il plutôt divergent. entre les interviewés.
est excellent, adapté et reflète la culture
africaine.
Rawbank
Convergence Divergence Observation
Dénotation
Les interviewés ont tous repris les Il y a convergence entre les
Q1. mêmes couleurs. interviewés.
Les interviewés 1 et 9 émettent un avis Le reste des interviewés ont des Il y a donc plus de divergence
convergent. De même pour les avis divergents. au niveau de la forme du logo
Q3.
interviewés 8 et 10. de Rawbank.
Connotation
Il y a convergence entre les interviewés Il y a divergence entre le reste Il y a plus de divergence que
Q6. 2 et 10. des interviewés. de convergence.
Pas de convergence. Les points de vue des Donc, nous constatons une
Q7. interviewés sont divergents. forte divergence en matière
d’image.
Pas de convergences. Il y a divergence entre tous les Il y a divergence en parlant du
interviewés. jugement sur les objets
Q8.
représentés sur le logo.
Pour les interviewés 1 et 2 la manière Quant aux autres, ils émettent Il y a divergence.
de présenter le logo est simpliste. des avis divergents.
Q10.
Le style qui Le style est Style harmonieux, Un peu réservé, peu Il y a convergence
transparait à purement séducteur, purement crédible et puisque et la banque
travers ce logo ? africain. Ce africain, naturel, simple, indéchiffrable. et ses récepteurs
flamboyant est goût du beau et européen. trouve que le style
un abri contre la du logo est purement
chaleur de africain.
l’Afrique pour
toute personne. Il
permet de
prendre de l’air
6 et de se
ressourcer pour
reprendre forces.
L’arbre
symbolise un
espace de
résolution des
palabres (surtout
au village) et de
transmission de
savoirs.
L'image véhiculée L'image d'un Don juan, créatif, africain Timide, moins Il y a forte
du concepteur de homme dur de né, blanc et sait joindre inventeur, raciste,divergence car les
ce logo caractère. l'utile à l'agréable. manque le goût du récepteurs ne voient
7
beau et ne sait pas dire
pas le concepteur de
clairement ce qu'ilce logo comme étant
pense. dur de caractère.
Les jugements L’objet sur le Jugement posif, objet Logo suspicieux, Il y a forte
portés sur les logo est adapté à adapté, choix d'objet encombré, inapproprié
convergence car
objets représentés la culture efficace, représentation et imagination limitée.
même les récepteurs
sur ce logo africaine. parfaite de l'Afrique et sont convaincus que
8 style africain. les objets représentés
sur ce logo
représentent
parfaitement
l'Afrique.
Les jugements TMB doit être Banque d'épanouissement, Trop de clauses de Il y a convergence
portés globalement vue comme une banque africaine et pour confidentialité, banque puisque les
sur TMB à travers banque de les africains, services de moins attirante, faible récepteurs jugent les
son logo confiance. En qualité, banque qui sait stratégie de services de TMB de
fait, la TMB, s'adapter à son milieux et communication et qualité.
prospère avec ses de style européen. manque d'originalité. Logiquement donc,
clients d’autant ces services méritent
plus que ces la confiance.
derniers confient
leur biens, leurs
financements
9 pour que la
banque en fasse
une priorité.
Pendant les
moments de
crises, les clients
se rassurent
qu’ils seront
secourus par la
banque parce que
leur confiance
repose sur elle.
P a g e | 71
CONCLUSION GENERALE
L’objectif de notre étude était d’analyser les logotypes des banques TMB et
Rawbank au niveau de la dénotation et de la connotation.
De ce fait, les entreprises ont commencé à ressentir le besoin de créer des identités
pour se démarquer et communiquer sur le marché. Dès lors, le logo se conforme aux
codes admis dans un champ d'activités donné afin d'être immédiatement reconnu comme
se situant dans ce champ et se distingue le plus possible afin d'être identifié parmi ses
pairs.
Le logo doit être évocateur (porteur d’un message et incarner les valeurs et la
culture de l’entreprise), unique (différent par rapport à la concurrence), fédérateur
(rassemble le personnel), déclinable (s’applique sur les différents supports de
communication), intemporel (crée une identité forte et durable) et projectif (accompagne
l’entreprise dans ses mutations) puisqu’il est la porte visuelle qui ouvre grand son
univers de sens au sein d’une entreprise.
Nous avons observé, parmi les institutions financières présentes à Kinshasa, des
banques qui présentent des animaux, des arbres, des formes humaines et/ou
géométriques comme logo, associés à un nom dont le sens n’émerge pas toujours
facilement à première vue. A titre d’exemple, Trust Merchant Bank (TMB) qui présente
un grand arbre qui donne suffisamment d’ombre tout autour avec un feuillage orange et
Rawbank qui illustre son logotype par trois traits de couleur jaune centrés en-dessous de
la dénomination de l’entreprise. Et peu ont soumis ces logos à une analyse.
Ce travail est divisé en trois grandes parties : la première porte sur le cadre
conceptuel et théorique, le deuxième expose le cadre contextuel et le troisième présente
l’analyse des données et la présentation des résultats de l’analyse.
Après avoir analysé les logos de TMB et de Rawbank, nous sommes amenés à
retenir deux choses. Premièrement, dire que le système sémiotique des logos des
banques produit les significations convergentes au niveau de la dénotation est constat
fait lors du rapprochement des récepteurs entre eux et des émetteurs et des récepteurs
entre eux également. Ceci nous a poussés à valider le niveau dénotatif de la signification
des logos de ces banques puisque nous avons défini au préalable le sens dénoté comme
étant celui qui met d’accord tout les membre d’une communauté.
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BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
V. Sites web
ANNEXES
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GUIDE D’ENTRETIEN
1. Au niveau dénotatif :
Relevez les différentes couleurs qui apparaissent sur chacun des logos des banques
TMB et Rawbank
Quels objets figurent sur chacun de ces logos ?
Quelles formes peut-on relever sur chacun de ces logos ?
Globalement, quelles informations recevez-vous des logos TMB et Rawbank ?
2. Au niveau connotatif :
Quels sentiments suscitent en vous chacun des logos des banques TMB et
Rawbank ?
D’après vous, quels styles transparaissent à travers chacun de ces logos ?
Quelles images vous faites-vous de chacun des concepteurs de ces logos ?
Quels jugements portez-vous sur les objets représentés sur chacun de ces logos ?
Quels jugements portez-vous sur chacune des banques précitées à travers chacun
de leurs logos ?
Comment qualifiez-vous la manière dont chacun des logos de ces banques est
représenté ?
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Dédicace…………………………………………………...……………………………i
Remerciements…………………………………………………………………..……..ii