Le Manuscrit de Bayeux
Le Manuscrit de Bayeux
Le Manuscrit de Bayeux
DU
XV<^
SICLE
DU MEME AUTEUR:
Chansons
populaires
des
XV"
N
et
XVI'
sicles
avec
J.
leurs
mlodies.
(Bibliotheca
(1913)-
romanica,
190192)
Strasbourg,
H.
Ed.
Heitz
Clment
Marot,
Psaumes
Strasbourg,
J.
avec
les
mlodies,
(Bibliotheca
romanica,
N 25254)
L*Art du
des
Prix 30
Chant en France au
de
l'Universit
XVIP
de
Sicle.
Publications
Fasc.
i,
de
la
Facult
1921,
Lettres
fr.
Strasbourg,
Strasbourg,
Thodore
GEROLD
LE MANUSCRIT
DE BAYEUX
TEXTE ET MUSIQUE D'UN RECUEIL DE CHANSONS
DU XV^ SICLE
EN DPT:
LIBRAIRIE ISTRA, Maison
Strasbourg,
15,
d'dition
UNITED STATES
of
AMERICA
Ntw-YoRK
1921
JUN
6 1933
Monsieur
Doyen de
la
CHRISTIAN PFISTER
HOMMAGE DE RESPECT
ET D'AFFECTUEUSE GRATITUDE
INTRODUCTION
XVP
sicle,
madrigal, principalement
et la
chanson franaise.
Il
pour s'en convaincre, de jeter un coup d'oeil sur les publications de chansons pendant les trois premiers quarts du XVP sicle. Non seulement en France, Paris et Lyon, mais aussi l'tranger, Venise, Anvers, Louvain,
Nuremberg on imprime des recueils composs entirement no au moins en majorit de chansons franaises. Les meilleurs
musiciens ne ddaignent pas de mettre ces textes lgers en
musique plusieurs parties, ou de s'inspirer d'une mlodie populaire pour en faire une composition artistique la chanson pntre mme dans l'Eglise, puisque bon nombre de thmes de messes lui sont emprunts. En outre, elle devient un lment essentiel de la musique de chambre instrumentale de cette poque. Ds la fin du XV*' sicle on crit des compositions pour orgue ou pinette sur des chansons franaises et un peu plus tard ce sont les luthistes de diffrents pays
;
Cette
riche
floraison
n'est
naturellement
;
pas
due
nouveau
d'une
lente prparation,
elle reprsente,
pour ainsi
dire,
le point
(*)
l'.iris
lulli.
1510
et
15;iO.
m^me
de
M. 0. Chdesolti dans
la
flevtie
la
mutique
I.
Paris (1918).
culminant d'une longue
VIII
volution.
chanson du
le caractre
XVP
elle.
sicle
aimable et lger, les formes simples de certaines romances, pastourelles, chansons danser du XIIP sicle
revivent en
XIV sicle
son cole, le lay, la complainte, la chanson roial, la ballade, le virelai, le rondeau, sont presque toutes beaucoup plus compliques et d'une facture plus savante.
par Machaut
et
Au commencement du XV
sicle,
musical trs important. L'cole appele nerlandaise (quoique la plupart des musiciens qui s'y rattachent soient flamands j ou franais) dveloppa encore le style canonique,
employ par
combinaisons
constater
les
les
et
les
artificielles.
Mais dj
d'un
cette
poque on peut
qui tend
commencements
mouvement
De mme
qu'en
dans la seconde moiti du XV sicle, on oppose les frottole et les canzone aux compositions polyphoniques des matres flamands, trs en honneur dans les diffrentes
cours italiennes, de
en France un art
par-ci par-l
Gaston Paris a dj fait toute neuve V -frache et savoureuse", qui se fait jour ct des compositions pompeuses et savantes (^). En musique galement les compositions lourdes et guindes font place
quelquefois
lieu
des mlodies
vives
et attrayantes.
Il
y a
que ces posies de caractre plutt paDulaire se trouvent surtout dans les recueils avec musique, tin grand nombre de textes de chansons ne nous seraient pas parvenus, s'ils n'avaient servi des compositions musicales qui eurent du succs. La chanson du XVl^ sicle se distingue, en gnral, par une structure musicale assez simple Sans abandonner les
du reste
de
constater
(*}
ChanMnt du XV*
I.,
1875,
p.
IX.
IX
imitations, les
entres successives de
plutt
souvent
parties
un
caractre
harmonique,
diffrentes
s'tageant
en
accords.
sicle
En
que
outre,
semble bien
dfinitivement
XVP
s'tablit
vocal a-capella.
De mme
beaucoup de chansons de l'cole nerlandaise du XV* sicle sont crites pour une voix avec accompagnement instrumental (^). Ce n'est gure que dans le dernier quart du XV sicle que se prpare l'tablisseroent du style purement vocal. Comme h partir de 1450 environ la graphie musicale se simplifie aussi, que probablement grce l'influence de l'cole de Cambrai, la notation tend devenir plus claire et moins complique, on peut considrer le dernier tiers du XV sicle comme une priode essentiellement prparatoire et transitoire.
manuscrit qui
le
fait
l'objet
de cette publication.
Le
connu de chansons du XV sicle est le manuscrit f 12744 de la Bibliothque Nationale, qui a t publi par MM. Gaston Paris et Gevart (2). Le manuscrit de Bayeux lui est apparent; trente et une chansons sont
recueil
plus
recueils;
la
langue,
la
la
graphie,
la
peu prs
mme
fait
poque.
Le manuscrit de Bayeux
de plusieurs publications.
a dj
en partie
l'objet
1821 Louis Dubois en reproduisait trente-quatre chansons, d'une manire assez peu correcte, a la suite de son dition des Vaudevires. En 1866
En
Armand Gast
(>)
(*)
Quoique
V.
Sclierini,
renahuancr Leipzig 191 :. l'our la musique de Mactiaut lome H des Oeuvres de Guillaume de Machaut publ.
(i)
de K.
LudvMg dans
par E. Hpffnor.
Pans 1911.
fois
V. p.
VIII, noie
1.
O
ies
A. Gast.
sicle, publlei
pour
la
premire
mr
mst de Bayeux
pour
chaque chanson la musique soit trs soigneusement Eug. Rolland note, les mlodies furent laisses de ct. M. de son en donna quelques exemples dans le second volume Recueil de Chansons populaires, M. J. Tiersot en analysa quelques-unes dans ses articles de la Bvue des Traditions populaires et de la
Tribune de S^ Gervais. Vu
mlodies
la
grande
d'autant
importance
des
pour
les
chansons
t
du
moven-ge,
plus
une
que
rdition
le
complte
semblait
dsirable,
texte
mme
fiant
n'avait pas
publi
G.
Paris
pour
ses
Chansons
spciaux
du
de
XV'
sicle,
n'avait
reconnu certains
types
chansons.
La
forme
et
du rondeau
de quelques autres chansons refrain lui avaient chapp. Une lve de M. Hpfi'ner, M"^ Heldt, a t la premire
signaler, en ce qui concerne le virelai, les incorrections
recueil de
du
G. Paris et en partie celles de celui de Gast(^). J'avoue que moi-mme, lorsqu'il y a quelques annes je
des Chansons du
exacte
et
publiai
XV
et
du
XVP
La
et
sicle
dans la
forme
M'^
de
certaines
pices.
dissertation
de
Heldt,
surtout les
travaux
les
indications
de
mon
Date
et
un trs beau volume^ crit avec beaucoup plus de soin que le ms 12744; il tait videmment destin figurer dans une bibliothque prin()
(*)
Le
manuscrit
E. Heldt. Framosische
V.
Virelais aus
dem
Jena, 1916.
Guillaume de Machaut, p. p. XLVIII LU {Snc. d. a. t. fr.) et Virelais et ballades dans dans Archtvum Homanicum IV, 1920, p. 121.
surtout:
Oeuvres de
E.
Hpffner,
H.
1911,
le
Chansonnier d'Oxford,
cire(*).
XI
Dans
rintroduction
sa publication,
donn une description du manuscrit. y renvoyer le lecteur, nous bornant ajouter quelques remarques concernant surtout la musique. Se basant sur la devise du conntable de Bourbon, qui se lit dans les encadrements de chaque page, M. Gast admet que le recueil a t compos la fin du XV ou dans les Cette hypothse est premires annes du XVP sicle. confirme par quelques autres donnes. Une chanson (le n 88) se rapporte la mort du duc et roi Ren d'Anjou, survenue eu 1480. La rdaction du manuscrit est donc postrieure cette date. D'autre part l'criture est bien celle de la seconde partie du XV*' sicle; celle du texte est plus soigne, mais de mme caractre que celle du
ms 12744.
Les
bizarreries
d'ortographe propres
cette
poque se retrouvent en grand nombre dans notre recueil. Par exemple le z se rencontre l o sa prsence n'est pas du tout justifie: jamaiz (III, 41), dictez (LV, 7), je craintz (LIX, 17); la deuxime personne du pluriel la forme avec z varie avec celle termine par s: p. ex. avez, gardez (IV, 7. 8), tesis-vous, taisis, (XXXIX, 25) (-). Les lettres parasites, introduites cette poque apparemment par une aitectation de latinisme, sont nombreuses: doubte(IIL 9), des soubz (XII, 18), doibt (XVIII, 10); advis
(XXVI,
1),
advenir (V,
2);
mectre
(III, 39),
beault
(XX,
1),
dculx (XXII,
1),
tault
etc.
On
Cette
Cependant
(')
V. les
() V.
pour des
Joli.
I.
1905.
p.
494*.
(Kf.
Wulf.
p.
la fin
XII
sicle dans les premires annes du Nous trouvons cette la scmiminima et la fusa sont noires. manire d'crire galement dans notre recueil. Pourtant une
du
XV*
et
XVP
chose est remarquer. Primitivement les queues des notes brves devaient toujours tre diriges en haut. Vers la fin du XV" sicle la pratique change. Tinctoris dclare (1476)
peut monter ou descendre (ML'Anonvme XII permet galement cette double notation (*). Un autre auteur de la mme poque, Antonius de Lucca,
que
la
queue de
la
minima
enseigne que pour les minimes et les notes plus brves on fait gnralement monter la queue, moins que cela ne
gne
les portes
de la
'
partie
suprieure
(^).
J.
Wolf a
fin
signal
un
certain
nombre
le
de
manuscrits de la
du
des
XV* sicle,
dans lesquels
toutes
Or, dans le
ms de Baveux
dirigent
les
queues
ait
des
notes
brves se
en
se
et
haut.
Ceci
reflterait
Mais
date
il
peut
alors
que
le
scribe
modle,
l'criture
permettrait moins
de fixer la
de certaines chansons.
Le manuscrit de Bayeux
Gaston
Paris,
est,
comme
celui publi
par
des
une
compilation.
On y
a rassembl
chansons se rapportant des vnements politiques. Les unes ont un caractre courtois, d'autres sont d'allure nettement populaire. L'aire gograairs
satiriques,
boire,
phique de notre chansonnier est plus restreinte que celle du ms 12744; un grand nombre de chansons proviennent de
Normandie
pas qui
()
()
il
n'y en a
v.
i"
h.
(>)
'i23b
7
p. 407.
-^
XIII
compilateur n'a pas suivi de systme spcial pour la composition de son recueil. On peut pourtant constater
Le
que souvent plusieurs chansons du mme genre se suivent. Ainsi les numros 23 et 25 28 se rapprochent du genre populaire, de mme 53 55, 58 63, 68 70; les chansons 83 86 et 100 103 peuvent tre nettement considres
comme
que le scribe a utilis plusieurs recueils; il en suivait un pendant quelque temps pour passer ensuite un autre, ou bien il a compos son recueil peu peu pendant un laps de temps
est
clair
assez long.
Un
le
autre
fait,
musique; peut-tre
de soutenir cette hypothse. D'abord, pour un certain nombre de chansons le manuscrit ne donne qu'une ou deux strophes, prcisment celles qui ont t mises en musique (v. p. ex.
ch. 85, 86, 91
et les
dernires du recueil).
Dans
(v.
d'autres
ch. 11)
ou bien
des
strophes
primitivement trangres
(cf.
au
(v.
texte
original y ont t
ajoutes
Certains vera
p.
ex.
La musique
est,
on peut relever une erreur, quelquefois facile corriger d'aprs la rptition de la phrase mlodique, parfois une note a t oublie. Par contre le texte n'est pas toujours mis exactement sous les notes, soit que le scribe ait eu de
par-l,
modles dfectueux sous les yeux, soit qu'il ait t lui-mme peu habile. Quelquefois il intercale des mots, des interjections
qui dfigurent le
vers
(v.
ch. 7,
18 et autres).
:
Un
douloureuse joye
Cette
assez ancienne,
commence par un
petit prlude
Le
\iv
comprenant proba-
les premires notes blement pas bien le texte, a crit sous sens cette Je ^ qui non seulement n'a aucun le mot vers une syllabe de trop. place, mais donne, en outre, au Un autre fait, d'o il semble rsulter que le copiste a
<(
fait
que au recto de
et
qu'il' s'est plusieurs son travail avec intermittences, est En g'nral, chaque page fois tromp dans la pagination. une chanson, c'est--dire est numrote et correspond pour se terminer celle-ci commence au verso de la page
la suivante.
La page YIII
temps.
une chanson
Les numros XXXV et XXXVI se rencontrent pour deux chansons; nous avons continu, dans notre transcription, le numrotage exact. Entin, pour la chanson Bevons fort (48), le scribe a
n'en
a-t
il
pas eu
le
utilis
la fin
de la premire
d
il
crit
en note:
Date
et
dit,
en outre, des poques diverses. Comme dans le ms 12744, aucun nom d'auteur n'est indiqu; les chansons sont toutes
anonymes. Pour en
fixer
la
provenance
il
faut
donc
soit
mme,
soit tcher
de
ments politiques ou nationaux. Ainsi la chanson, dj cite plus haut, sur la mort du roi Ren peut tre date de Tanne 1481. D'autres, plus anciennes, se rapportent aux combats qui amenrent la
fin
de la domination anglaise en
Normandie
\v
une complainte sur la mort d'Olivier Basselin, tu aux environs de 1450. La chanson 3 se rapporterait, d'aprs Leroux de Lincy et Gast, aux dsordres suscits par les garnisons que depuis 1465 Louis XI entretenait en Normandie Des chansons d'un tout autre genre, couplets bachiques ou chansons amoureuses (cf. ch. 14), dans lesquelles il est parl du Vau de Vire, et qu'on peut attribuer au matre foulon et pote Olivier Basselin ou l'un de ses compagnons, remontent galement pour le moins au milieu du XV' sicle. Quant aux autres, on en trouve un certain nombre dans des recueils manuscrits de pices vocales plusieurs voix du XV et dans des livres imprims au commencement du XVP sicle. Plusieurs d'entre elles sont attribues, dans certains recueils, des compositeurs connus. Mais ici il faut tre trs circonspect. La petite chanson Adieu, mes amours (dans notre ms n 83), par exemple, se trouve mise quatre voix par Josquin Desprs (c. 1450-1521), dans un manuscrit de Rome (*). Mais elle forme galement le fond d'une composition pour orgue de Heinrich Isaac (c. 1450-1517) (*). En outre cette mme mlodie sert aussi pour la chanson a Ils sont bien pels qui se trouve dans le ms 12,744 (n'' et 129) dans les Canti C de Petrucci (1503). Il serait donc hasard d'attribuer la mlodie de la chanson Josquin, d'autant plus que sa composition ne reproduit qu'une partie du texte on peut au moins, avec autant de raison, admettre que c'est un chant de caractre populaire, dont diffrents musiciens se sont servi pour des compositions plus artisti(iues (*). Il
sicle
;
(*)
Cf.
131.
() Cf.
()
in
Oetttrreich. XIV,
p.
p.
135.
On
dans
le
Gntndrha
7,
de Gitiher. Il,
18, 52,
1188,
ms lilik
9.
12,
95
isl
Josquin de Prs,
tl
isl
es Biugicr, bei
bei
:
55 Agricola, etc.. Enonce de celle manire, celle asserlion esl inexacte; les mlodies de chansons 7, 9, 12 elc, etc. ont i mises eo musique
..."
d'une
fois,
XVI
l'occasion de le constater plus arrire aussi, et nous aurons rencontre deux ou trois mlodies diffrente
qu'on
pour
le
mme
texte.
trouve L'un des plus anciens recueils dans lequel on quelques-unes de nos chansons est le ms Canonici mise 213 de la Bodleian Library Oxford, dont une partie a lui-mme a peutt rdite par Stainer (*). Le manuscrit contenu tre t crit au milieu du XV^ sicle, mais son
date vraisemblablement des annes 1400 1440.
Nous j
est le
trouvons deux
chansons du
plaisir
et
ms de Bayeux. L'une
douloureuse joye
rondeau
Il
Triste
(B n^ 73).
a t mis en musique par Binchois (mort en 1460 Lille). Cette composition n'offre que peu de ressemblance avec la
mlodie de notre manuscrit. L'autre pice est la chanson lyrico-pique La belle se siet au pi de la tour (B. n^ 90), compose trois voix par Dufay, Tun des plus illustre
matres de la premire cole nerlandaise (mort en 1474).
La
on
comme
troisime voix,
diffre
ms de Bayeux; par
contre
retrouve dans un
de la premire moiti
italien le
et
du second quart du
la B. Nat.
fr.
ms de
dans la partie du
ms
fr.
nouv.
(^),
acq.
en outre dans un de
nombreuses chansons franaises (^). Ces deux chansons peuvent certainement compter parmi
contiennent de
()
Dufatj
and
kit
eonlemporaries
univ. 2216.
..
London 1898.
(>)
Bologna,
Btbl.
Le
texte
de
la
sit
pil
du
laloir.n (cf.
p. 207.)
()
La
p.
. cit
21t.
p.
255
et ss.
Y.
in Oetterreieh, V1I et
\IK
nettement populaire,
XVII
la seconde,
de caractre
trs
a en outre joui
d'une
grande
vogue jusqu'au XVIP sicle (*). Quelques autres manuscrits, d'une poque un peu plus rcente, contiennent galement des versions de plusieurs de nos chansons. Le manuscrit de la Bibl. Nat. fr. 15123, que Grober considrait comme assez ancien (2), me parat, d'aprs son criture musicale, plutt tre contemporain de celui de Bayeux. Il est intressant par quelques chansons d'allure trs populaire, mais les textes sont mal crits. Aux premires annes du XVP sicle appartiennent les manuscrits fr. 1597 et 2245 de la Bibl. Nationale. Le premier a dj t utilis par G. Paris pour les variantes de quelques chansons du ms 12744. En gnral il ne donne que la premire strophe des chansons. Le ms fr. nouv. acq. 1817 semble tre postrieur de quelques annes; il contient le
tnor de compositions, dont les autres parties sont Cortona(').
Quelques-unes
figurent
des
chansons
du
manuscrit
crit
de
le
Bayeux
du
vers
milieu
XVP
il
sicle
conserv Cambrai
(ancien
124).
On y
des chansons profanes plusieurs voix; d'aprs une notice sur la partie du tnor
appartenait en 1542 un bourgeois de Bruges.
Mais en outre il y a un certain nombre de recueils qui ne donnent que la musique les premiers mots de la posie sont seuls indiqus. De ce nombre est le ms de la Bibl. Nat. fr. nouv. acq. 4379. Au commencement du XVP sicle apparaissent des recueils imprims. Le plus ancien, et par cela mme l'un des plus importants,
;
(*)
()
Pour plus amples dtails v. les notes explicatives au bas de Zeitschr. f. rom. PhiL, XI, p. 371.
Grber,
la
chanson,
den Liederbchtrn von Cortona. comme numro du ms de la Bibl. Nat. Pour tous ces ms
()
Zu
ibid.
Gr. indique,
par
erreur, 1819
les
varianlei.
II
est
XVIII
deux nouveaux volumes, les Canti B aprs et en mai 1504 parut et Canti C suivirent peu Ces trois recueils une nouvelle dition de l'Odhecaton {}). chansons francontiennent un trs grand nombre de
Venise en 1501;
trois et quatre voix. Parmi elles on trouve quelques chansons qui figurent aussi dans le manuscrit de Bayeux, ainsi: a Adieu mes amours, Baiss moy, a En l'ombre d'un buissonet (Josquin) ,
aises
des
meilleurs
matres,
bien nourry sept ans un jolly gay , fleurs (Agricola), Ne l'oseray je dire,
a
J'ay
dira
Mais,
ou
trois
son. Il
premiers mots sont imprims au dbut de chaque chansemble donc que la collection ait t compose pour
un ensemble instrumental.
trouve
Un
de
la
le
Bibliothque Nationale
trois
(Rs.
Vm^
(2).
504)
est
comme
prcdent form
recueils
Malheu-
reusement la partie du superius seule est conserve. Plusieurs de nos chansons y figurent galement.
Plus on avance dans le
texte s'accrot.
publications,
XVP sicle,
et plus le
nombre de
^
avec
Nous aurons mentionner tout d'abord deux faites en Italie les Chansons troys^ dites par
:
Antonio de Giunta Venise en 1520 (^), et La Couronne et Fleur des Chansons troys grave par Anticho, galement
Venise, en 1536
livres
Toutes les deux contiennent un certain nombre de nos chansons. Par contre, dans les nombreux
{^).
partir
de 1529, on n'en
En
C) De la premire dition il existe deux exemplaires, l'un Bologne, l'autre Trvise, Les Canti B et C, ainsi que IV^dition de 1504, se trouvent la Bibliothque du Conservatoire Paris, les Canti C aussi Vienne (Aulriclie).
()
au
Tome
III
Ecorclieville,
1912.
Bibl.
Nationale, Rs.
Bibl.
Vm'
669.
Autriche).
(*;
Ancienne
impriale Vienne
XIX
second tiers du XVP sicle ne donnent plus gure de chansons plus anciennes. Exception est faite pour le 7^ livre de chausons publi en 1545 par Tylman Susato et consacr
entirement aux uvres de Josquin.
mentionns jusqu'ici sont surtout intressants au point de vue musical. Il y en a, par contre, quelques-uns qui ne contiennent que les textes potiques. Dans le manuscrit florentin Strozzi-Magliabecchiana C L
recueils
Les
nous trouvons quelques refrains et plusieurs pices populaires apparentes celles du manuscrit de Bayeux. Mais la publication
(*),
VII 1040
du
XV^
sicle,
volume dj
par G. Paris, qui a t dit par Alain Lotrian en 1543 (2). La prsence de plusieurs de nos chansons dans ce volume nous permet de constater la vogue
signal
et
utilis
dont elles jouissaient encore vers le milieu du sicle. D'autre part, des variantes assez nombreuses et importantes font supposer que beaucoup de ces chansons se transmettaient surtout par la tradition
XVP
orale
donne
au
XXXIIP
chapitre du
V^
livre
de Pantagruel,
Nous y relevons cinq ou six pices de notre manuscrit. Mais, en somme, les chansons de notre recueil ont eu une vie
assez courte.
La
Le got
voluait.
Clment Marot commenait faire paratre ses gracieuses chansons et ses pigrammes lgres que les musiciens composaient l'envi. Les posies courtoises du XV sicle, plus lourdes et plus guindes, ne plaisaient videmment plus. Bref, on peut dire que les chansons du ms de Bayeux
(*)
f,
liomania
VIII,
et
par R. A. Meyer,
Bcihefte
Ztittchr.
1907.
cultres retires des anclennet Impressions... Paris 15i3. (B. Nal. Ye, tli^.)
XX
tiers reprsentent le got du public pendant le dernier
du
XV sicle
Ces
XVP sicle.
de vue^ du
contenu, de la forme, du caractre musical, des particularits qui leur assignent une place part dans l'volution de
la
chanson
? C'est
de nos chan-
pouvons les diviser en trois classes: les pices appartenant au genre courtois, celles qui ont nettement le caractre populaire, et celles qui forment un groupe intermdiaire, empruntant quelques lments chacun des deux
sons, nous
premire classe appartiennent une trentaine de chansons, trente-deux ou trente-trois peuvent tre ranges dans la seconde catgorie, le reste, une quarantaine
autres genres.
la
un caractre moins dfini. Les chansons courtoises sont presque toutes des chansons d'amour, gnralement de caractre un peu mlancolique (v. p. ex. ch. 13, 22, 31, 73, etc.). Le langage est tant soit peu prcieux. Les plaintes des amants, leurs tristesses nous sont dj connues par les posies des troubadours et des trouvres. L'amour prend tellement possession du cur de Tamant, que celui-ci ne lui appartient plus (ch. 24). Les faux
environ, a
jalloux, les envieux jouent
un
Les
antithses, frquentes
ici:
dans l'ancienne
Triste plaisir
douloureuse joye, Aspre doulceur, reconfort Ris en plorant, souvenir oublieux... (ch. 73).
I)
anuyeux,.
riques
XXI
frquemment dans les chansons de Charles d'Orlans et d'autres potes, manquent dans les ntres. On y trouve quelques images qui se rencontrent dj dans les madrigaux italiens du XIV^ sicle, ou qui rapparaissent dans ceux du XVP (ch. 42) Ung espervier venant du verd bocaige (*), (Ch. 51j. Au feu, au feu, au feu, qui mon cuer art Par ung brandon tir d'ung doulx regard (-).
apparaissent
si
:
En
gnral,
le ton
dfaut; on ne remarque
Dans
appartenant
les
pices
ce
que
l'on
peut
la
considrer
comme
chanson populaire, l'amour joue galement un rle prdominant. Mais ici il y a beaucoup plus de varit et de vie que dans les posies
qu'on
appelle
courtoises.
naf et
95).
trahit
Nous y trouvons l'expression d'un amour tendre (cf. le commencement de 20, les ch.
fille
simple,
30, 80,
L'inquitude de la jeune
La
dernire
strophe qui
commence
Vray Dieu
!
quelle est la
payne
charmante Les mdisants et les envieux jouent aussi un rle dans ces chansons; mais Teifet de leur prsent tout difremmeut sournois nous est travail qu'on voye, par exemple, le dbut de la plainte d'une
est d'une navet
;
jeune
fille (n
74)
()
Cf. le madrigal
I',
de Jaropo da Bolo^na
Un
bel
sparver...
>-,
cil^
par Ri.>mann.
Handb.
der Mutikgesch.
()
p. 313.
V.
la
Fire,
Hre..
dans
J.
Maier. Auttrahl
cOn
Dont j'ay
le
XXII
a mal dict de
mon amy,
triste et
cueur
marry.
Maiz qu'en ont ils affaire, Ou s'il est beau ou s'il est
Puisqu'il est bien
lait,
mon
plaisir?
manire saisissante [v. eh. 81). Les premiers vers de la chanson qui commence Dieu gard celle de deshonneur, Que j'ay
d'une
La
est quelquefois
loDgtemps ayme
La
seconde moiti
de la
chanson, partir du
9""^
vers, a
de
mme
que la
fin
de
la
chanson 20, qui ne cadre pas avec le joli commencement. La sparation peut tre motive par diverses circonstances. Dans une de nos chansons le jeune homme rompt
les relations
(ch.
lui
a demand de l'argent,
64).
D'autre part
de prendre cong
de sa belle^ parce que sa solde n'a pas t paye, (ch. 83). Quelquefois la jeune fille prfre son ami un vieillard
riche
(ch.
70).
La chanson
mais expressif dans sa brivet, entre un jeune homme qui espre sduire une jeune fille, et cette dernire, qui refuse de peur d'attrister sa mre.
trs court,
chansons de
malmaries
trs
trait
nombreuses
lard,
veut
Deux d'entre elles ont la dception de la jeune femme marie un vieilla premire nuit de ses noces; dans l'autre la femme chapper aux brutalits du mari jaloux (^). Dans la
(cf.
cha^nson
populaire
les
msaventures
conjugales,
ne sont
pas, en gnral,
traites d'une
manire tragique.
Le mari
(*)
Sur
les cliansons de
wnsullera l'lude ee M.
Amos
Romania
38, p. -2863-25.
\\III
tromp disserte d'une manire cocasse avec ses amis sur son cas (eh. 16).
sont
particulirement intres-
dj
(ch.
La
belle se
siet
au pi de
s'est
diff-
symbole des amours fidles, elle rpandue par toute la France et jusqu'en Pimont en
90)
;
rentes versions
la chanson
la jeune
et qui se
et
a continu
(0-
exister
sous la forme de
de la Pernette
fille
sans encombre
se
et
moque de l'amoureux,
lui.
l'occasion s'offrant
du
XIIP
sicle
(-),
de
la
La
et
au
XVP
sicle,
En
{ch. 101),
une bergre; on ])ourrait transpose un peu plus bas. Enfin, il Les caractre de rondes, p. ex.
:
de Montfort
(ch. 85),
'it
Et
(ch.
86).
Notre recueil, on
contient
(^).
Mentionnons encore qu'un certain noml)re de traits communs aux chansons ])Oj)ulaircs de pres(|ue tous les pays se retrouvent aussi dans notre manuscrit. Si certaines pices
de G. Doncieux dans son ouvrage
0)
(Bibl.
V. l'article
Le romancero populaire de la France, mes Chans. pop. des W' et XVh sicles.
:
roinanica.)
()
Bartsch,
Il
Romamen
en
Moullc?
u.
Paslonrellen, 1870,
recueils
d"E.
111.
3.
{^)
est facile,
feuillelanl les
et autres,
holland,
les
de l)ama>e Arlaud.
Hcauquier.
Puymai'p're, Tiersol,
de trouver parmi
anciens,
se
rapprochant
des noires.
Uuel(|ues genres
p. ex.
ne se rcnconlienl
p*
XXIV
prononc, on constatera, se distinguent par un ralisme trs vers l'irrel, le au contraire, dans d'autres un penchant merveilleux, et un talent spcial pour trouver des images
simples, mais gracieuses. Quelques-unes de ces images sont Le d'ailleurs empruntes l'ancienne lyrique courtoise.
rossignol
est
le
messager des
amoureux
(ch.
76,
95);
l'alouette, le
entre
jardin,
l'ami
geai sont souvent mentionns. Les rencontres et l'amie se font l'ore d'un bois, dans un
au mois de mai dans un jardin, il y trouve trois fleurs d'amour et en tresse une couronne pour l'envoyer son amie (ch. 82). L'objet aim est enferm dans un jardin, o croissent la rose, le muguet et la passe-rose (ch. 27, encore une chanson trs ancienne et qui s'est conserve longtemps). Enfin, la bien-aime elle-mme, est compare une fleur:
sous un houx.
.entre
J'ay advis
Le jeune homme
ung
rosier
Dont
Souvent je
(ch. 60).
Le
de nos chansons'.
Ce
aHastivet s'eschauda
Qui bien
fera,
bien trou(18j,
vera
(ibid.),
Le
meng
:
Sur
la
et
mer quant
vente,
il
fait
dangereux
aller (85),
a
etc.,
Et
puis,
(63).
Des
tre
questions
dcisives
catgorie.
Quoique se rapprochant par certains cts de la chanson populaire, certaines pices accusent, par leur contenu, une origine spciale ou trahissent l'effort d'un auteur
x\v
plus ou moins
lettr
(^)
nous
les dsignerons
comme des
chansons semi-populaires. Ce sont des chansons ayant trait un vnement politique ou national, des posies satiriques, des chansons boire ou des chants d'amour, qui
semblent avoir t renaanis et arrangs. Parmi les premires il faut compter celles qui se rapportent aux guerres qui ont ravag la Normandie. La
plus nergique,
celle
que
Gast
appelle
la
Marseillaise
normande, est la ch. 62, qui excite les villageois prendre chacun une houe pour mieux draciner les Anglais du sol de Normandie. C^) La forme de la chanson est celle du virelay
:
n'y
pas
d'assonnances,
comme
gnralement dans les chansons populaires. Quant la mlodie, le manuscrit ne donne que celle du refrain (et de la partie de la strophe qui y correspond^; elle est syllabique avec une longue fioriture la fin du premier et du
dernier vers. Elle n'a rien d'original.
La chanson
laire,
87 a peut-tre davantage
le caractre
popu-
en ce sens qu'on y voit l'indiffrence bien connue du peuple pour la chronologie et l'exactitude historique Elle
date videmment des annes qui suivent 1450, puisqu'elle nous dit que les Anglais sont tous dbouts du pays de
France.
au sige de Cherbourg (1450), mais dans la premire on parle de la mort du roi d'Angleterre comme d'un fait rcent. Or, Henri V mourut en 1422 Vincennes et non en Brie comme le prtend la
La
seconde strophe a
trait
chanson.
La
Les chansons 37
et
(^)
propos
lie
pices analogues
dans
la
lillt'rauie
et
Unjfors
mal
comme dans
du XV'
{^*\
sicle,
bon
droit
clbres,
et
dgrossis...
{Chansons satiriques
l'a
Ml.)
Leroux de Lincy
1,
insre, d'aprs
11
Ckantt histo-
riques franais,
p.
300.
XXVI
personnage demi-lgendaire, qui fut probablement tu par prcdrent ou suiles Anglais dans un des combats qui virent la bataille de Formigny. La chanson 3 En la duch semble tre un peu plus rcente. De ces de Normandie
>
chansons historiques les deux dernires seules (40 et 3) se sont rpandues hors des frontires de leur petit pays d'origine. On les retrouve dans le ms 12744, et
diverses
la
le recueil
Lotrian (1543).
Au
ralement attribues les quelques chansons boire de notre recueil. M. Tiersot, qui fait autorit pour les questions
relatives
la chanson popidaire,
paysans n'ont pas de chansons qu'ils chantent au dessert ou au cabaret ne sont pas diffrentes de celles qu'ils chantent aux veilles ou dans les champs {}) . Dans la littrature du moyen-ge la chanson
bachique n'occupe qu'une place restreinte.
Au XlIP
Parmi
genre
les cinq
sicle
on
en
trouve
et
quelques
spcimens.
que M. Jeanroy
seulement
d'elle
rcemment,
(*-).
trois
appartiennent
bons vins.. se rapproche un peu, par le contenu, de la chanson 43 de notre manuscrit. Dans les recueils du XV!"^ sicle les chansons
boire sont aussi plutt rares.
L'une
Chanter me
Bon
vin, je
ne
(ch. 46),
paraissent
bien tre des compositions d'un de ces clercs assoiffs, qui qui passaient une partie de leur temps dans les tavernes.
(')
(;
Hittolre
(le
la
chanson popul.
et
p.
21S.
Chansons satiriques
19tl.
bachiques du
trois
Xllh
sicle
du
Moyen-ge), Paris
l'autre est
le
L'une de ces
un motet
latine,
Laelabundus.
XWII
premire est entirement rirae sur -er et -e. C'est videmment un jeu potique d'un rimeur amateur. Dans la seconde le refrain Fors un^ credo pourrait aussi faire supposer un auteur un peu
la
r>
On remarquera
que
chanson 48 a un dbut qui rappelle celui de beaucoup de chansons danser (( L'aultre jour troys famelettes). mais ni les deux refrains, ni les deux strophes ne correspondent exactement Tun l'autre. La chanson a d
cultiv.
La
y a interpolation. Dans la chanson 15 nous avons de nouveau un dbut analo^ue (le refrain naturellement mis part). Hz estoient trois dames d'acord et d'apoint . Les deux vers de la strophe sont encadrs du refrain. Mais ici encore il y a un jeu potique qui nous fait hsiter la ranger parmi les chansons populaires. Toute
tre tronque ou bien
il
la pice
(elle
a vingt-quatre
vers)
rime sur
point.
La
chanson 11, qui relate l'aventure d'un bon compagnon qui pensait jour d'une oie rtie, est malheureusement incomplte. On pourrait, ainsi que quelques autres (p. 93 et 118), la ranger dans la catgorie des sottes chansons . La
petit fableau.
videmment aussi cette plainte de l'aventurier, qui en des temps meilleurs avait des chevaux, des armures, des habits et de l'argent sa disposition, mais qui, devenu vieux, ne sait comment gagner sa vie (ch. 43). Enfin il faudra mettre dans la mme catgorie les chansons grivoises ou k double
la littrature
semi-populaire
appartient
entente
(cf.
9),
et d'autre part
quelques i)ices un
et
j)eu pr-
Robin
plus
W'IIP
sicle.
Pour
chanson,
potique.
fixer le caractre
il
contenu
ainsi
La
structure,
la
mtricpic sont,
dit,
On
est arriv
XXVIII
taient indisdans la chanson populaire posie et musique solublement lies ensemble. Essayons d'indiquer brivement les formes sous lesquelles ces chansons se prsentent nous. Un nombre assez
considrable de ces pices appartient au genre qu'on est convenu d'appeler formes fixes d, sans pourtant puiser
toutes les varits
tre le
de ces formes.
La
ballade
me semble
moins reprsente. Une pice rentre certainement dans cette catgorie, la chanson, du reste assez peu claire, n^ 18. Elle est compose de trois strophes, dont les deux premires
ont onze vers dcasyllabiques,
la troisime
les trois
elle n'a
il
seulement dix.
strophes.
Le
refrain
est
le
mme
pour
Les
.
rimes
sont
aussi pareilles.
Mais
pas
d'envoi
n'apparat dans
le
ms 12744 (A) la
127.
cf. n*"
La mlodie
quatrime
;
le troisime et
chanson 101, incomplte (cf. A n^ 9), pourrait aussi passer pour une ballade. La chanson 73 est un rondeau
La
rgulier.
Le
scribe
a, il est vrai,
qui
forment refrain:
Aspre doulceur, reconfort anuyeux, de sorte que Gast n'a pas reconnu la forme du rondeau. Dans le ms d'Oxford il est correctement not(^). Le texte de la seconde et de la troisime strophe est diffrent du ntre, mais les rimes sont les mmes. Deux autres rondeaux se trouvent aux n 78 et 79. Dans la chanson 82 nous avons un rondet de caractre populaire. M. Jeanroy a dmontr que dans le rondet le couplet tait rduit deux vers, et qu'en outre l'un de ces deux vers tait rpt du couplet prcdent (2). Cet enjamC)
(*)
Cf. Stainer,
Dufay,
v.
p.
72.
Sur
le
rondet
Jeanroy,
1914,
p.
40G
t ss. et R.
A. Meyer, Ihiheft
Vlll
Zeitschr.
f.
rom. Phil.,
p.
40.
XXIX
trait
caractristique
de la chanson populaire. La structure de notre chanson est la .suivante A|o B^ a? Ao 87 B'5 Ajo Bi. La phrase B'5 est un second refrain, comme le vers B, fminin, mais avec une
galement rpt dans chaque couplet. La structure mlodique est la suivante A B a' A' a' B' A' B B". La phrase A' et a' est la phrase normale, A est un peu plus dvelopp. A la fin, la phrase B est encore une fois rpte avec quelques fioritures. Le type qui se rencontre le plus frquemment dans notre recueil est celui du virelai, appel Bergerette ou Caroleau XV sicle. Rappelons brivement sa construction 0).
syllabe de plus.
Il est
Au
une
le
refrain
celui-ci
peut
n'avoir qu'un ou
deux vers. Gnralement pourtant il forme strophe de quatre vers ou davantage (-). C'est ce
frquent
t}q)e qui
est le plus
dans
notre manuscrit.
la
du refrain vient la couple^ la strophe proprement dite. La premire moiti de la strophe se compose de deux parties, Youvert et le clos^ qui doivent tre strictement symtriques entre elles, dans les rimes, leur combinaison et la mesure des vers. Par contre, elles peuvent compltement diffrer du refrain. La seconde moiti de la couple, la tierce ou le ver aprs^ au contraire, doit exactement rimer avec le refrain. Celui-ci est repris en entier la fin de chaque
suite
strophe.
La
La
une phrase mlodique part. Dans les chansons caractre populaire du XV sicle le refrain de deux vers est quelquefois reprsent (^). La chanson 30 du ms 12 744 en est un joli exemple. Dans notre que Youvert
(*)
Nous suivons
la
description qu'en
faite
M.
article
p.
Virtlais tt
Homanicum. IV,
121).
le
Sur
les
refrains v.
la
liste
dress(?e
par
et ss.
H.
Clilelain,
Recherches sur
vers fran-
ais au
XV*
(3) Chtelain
ne commence sa
liste
XXX
recueil on peut en
mes amours...
un
Le
assez
rare
aussi,
se trouve
complainte sur la dans deux de nos chansons, dans et dans une chanson, qui a la mort d'Olivier Basselin (40 du sicle eu passablement de vogue dans le dernier tiers (ch. 53). a Le poirier qui charge souvent... Les refrains quatre ou cinq vers sont, comme nous
l'avons
dit, les
plus nombreux.
;
Notre manuscrit, d'ailleurs, n'est pas toujours trs exact a gnrale scribe, soit par ngligence, soit par ignorance, lement omis d'indiquer la rptition du refrain. Nous avons
tch
de
remdier
cette
lacune
qui sont
aussi
exactement que
possible.
Il
un peu embarrassants.
est note.
Quelquefois seule
la mlodie
du refrain
Est-ce
omission involontaire, ou bien le musicien n'ayant pas reconnu la forme du virelay, a-t-il cru avoir composer une simple chanson strophique ? Dans ce cas, trs souvent, l'ordre des
rimes des deux premires parties de la couple ne correspond pas celui du refrain. D'autres fois le problme est
encore plus compliqu. Prenons, par exemple, la chanson 39. Elle peut tre considre comme un virelay rgulier
plus haut, le
ms ne donne que
le
du
refrain, et
En
outre, la version
et le
du
premier
quatrime
aussi tre intercale dans la seconde moiti de la strophe. Mais sur quelle mlodie chantera-t-on la premire moiti ?
(')
Celte interjection
manque dans
le
ras
127U. Mais
lai
aussi
ne donne
que
la
mlodie
du
refrain.
XWI
la rigueur on
la
peut
conserver
mlodie du
refrain
en
ddoublant une note, l o les rimes ne concordent pas. Dans la chanson 64 Celle qui m'a demand... d la mlodie de la premire moiti de la strophe manque galement
:
du refrain est identique dans le ms de Bayeux et le recueil de G. Paris. Mais notre manuscrit intercale de plus un autre refrain As-tu point mys ton hault bonnet... Cette fois-ci la structure du virelay ou de la bergerette est com})ltement drange. Nous avons videmment ici une version remanie par quelqu'un qui n'avait pas reconnu la forme
celle
primitive.
Cependant
pour
la
la
frquence
de
l'absence
d'une
mlodie
que ce fait se produit aussi bien dans le ms 12744 que dans le ntre. Dans certains virelais, au contraire, la mlodie est trs exactement note. Qu'on voye p. ex. la chanson 53 Le poirier qui charge
d'tre curieuse,
Le ms
de Bayeux,
le
ms 12744
15123, qui nous a conserv une version quatre voix, donnent tous la mlodie de Vouvert et du clos aprs
celle
ms
du refrain. En outre, B note encore pour la tierce la mlodie du refrain, mais avec quelques additions instrumentales. Cherchons un autre exemple la chanson 3 A la duch de Normandie a un refrain de six vers, tandis que
:
la premire moiti de
la
strophe est de
la
dans
les
chanson, la mlodie
pour la strophe. Il y aurait ici une remarque faire et peut-tre une hypothse suggrer. Dans les deux derniers exemples l'tendue du refrain tait
de celle de la premire moiti de la strophe dans la chanson 53 il tait plus court, dans la chanson 3 plus long. Au contraire, dans les deux exemples prcdents (ch. 39 et 64) le refrain et la premire partie de la strophe
diffrente
;
On
pourrait
le
musicien, induit en
XXXII
similitude, aurait considr
comme de
simples
ces posies
chansons strophiques et qu'il a compos une mlodie qui se rpte chaque couplet. Ou, trs souvent, le compositeur n'a mis en musique que les premiers vers sans se soucier du reste de la chanson. Le scribe a copi servilement la musique qu'il avait devant lui et a tch d'y joindre tant
bien que mal les paroles.
La chanson
enco)-e
76
Mon
cueur
vit
en esmay
fournit
un exemple intressant. Il semble bien que nous ayons un virelay devant nous quoique de forme irrgulire. Dans la version du ms 12744 (ch. 72), les rimes ou assopremire strophe excepte; la exactes, sont nances
dans
le
ms de Bayeux
la
structure
est
beaucoup moins^
correcte.
Une
Le schma
c
ms B.
cet
est
ABB Aaa
A D D A.
exemple pense que le premier vers de la tierce doit tre galement considr comme le dernier de la premire moiti de la couple, et qu'il tait peut-tre rpt (^). Mais ici la musique est en contradiction avec sa supposition. Dans les mlodies du ms de Bayeux et du ms 12744, peu prs identiques, les quatre premiers vers sont affects au refrain, les quatre suivants l'ouvert et clos; dans le ms 12744 la mlodie s'arrte l, mais le ms de Bayeux ajoute la mlodie de la tierce, trois vers, qui coraussi
respond celle des vers 2, 3 et 4 du refrain. La forme du virelai, quoique d'un virelai irrgulier, est donc confirme par la musique {^\
un examen dtaill des diffrentes formes de virelai; pour les autres exemples qui se rencontrent dans notre manuscrit nous renvoyons le lecteur aux notes.
ici
C) FrarntUche Virelais,
(}
p.
89.
ist
En
disant
elle
Auch
die
Musik
so,
wie
sie
M"
Heldt a devin-
jMte, car
mlodique de Bayeux.
Un
sont
certain
VWIll
tre
considres
tout simplement
comme
de plusieurs
sortes.
interjections
ou de
Le
une vocalise plus ou moins longue. Ainsi le refrain hauvoy (ch. 21 et 65j est chant sur deux notes, tandis que pour
et
hoye
(ch.
enehauvoy
(43, 69,
103),
nous
enehauvoy commence toujours par une suite de notes identiques. Dans la chanson39 la vocalise sur ethye doit rehausser Tettet comique de la chanson. Dans certaines pices ces onomatopes
le refrain
est vident
D'autres
c'est
la fin
ou du
commencement de
On
ne trouve
pas dans notre recueil de refrains compltement trangers au contenu de la chanson laquelle ils appartiennent.
Si nous passons
diffrentes pices
maintenant
l'examen
de notre recueil, nous constaterons que, bien qu'il y en ait de plusieurs dimensions, deux sortes devers prdominent: l'octasyllabe et le dcasyllabe. Quelquefois on peut tre embarass pour fixer la dimension du vers, certaines syllabes ayant pu tre ajoutes par le
musicien au texte
primitif.
Un
dans d'autres,
longs.
les
vers
i)lus
Le
vers
au fond,
que dans une chanson, essentiellement populaire, la chanson de la a Belle au pied de la tour d (90). Les vers 10 et 12 sont dodcasyllabiques, le dernier est, si l'on fait compter
les
deux syllabes rptes, un vers de treize syllabes, sinon un de onze. Les vers de onze syllabes paraissent encore deux fois dans la mme pice (v. 5 et 6), l'un, le cinciuime,
lU
avec la csure pique.
syllabe,
trois
wxiv
outre,
il
En
y a encore un dcade
six
deux octosyllabes,
vers
un vers
syllabes
et
de cinq.
de douze syllabes semble encore avoir t employ dans trois autres chansons. Aprs un examen un peu attentif on peu conclure des erreurs. La chanson
Le
14 commence par un vers de douze syllabes, mais tout le on peut admettre reste de la pice tant en dcasyllabes, une faute, du reste facile corriger d'aprs la variante du
chanson comparaison avec la le mot faulces a t interpol. La version d'A nous permet non seulement de corriger ce vers, mais encore les vers de onze syllabes (v. 1, 4, 5), qui tous
ms de
Vire.
De mme,
dans
le
vers 21 de la
7"^
Les dodcasyllabes
la fin
employent uniquement le dca6. Ce sont en majorit syUabe avec la coupe ordinaire 4 Une chanson est entirement des chansons courtoises compose de dcasyllabes avec la coupe 5 f 5 (ch. 15); une
-f-
et
dans la chansons 90
le
au
genre
populaire
le
ou
semi-populaire.
est
Dans
quelques
vers plus
rares
chansons
dcasyllabe
ml des
courts.
Le
sons
;
manque dans
notre recueil.
ml des vers plus courts. Douze cliansons sont crites uniquement en vers de sept syllabes, deux en vers de six. Les vers de cinq, quatre et trois syllabes sont toujours mls d autres. En ce qui concerne la csure du dcasyllabe, elle est dans le plus grand nombre de cas masculine, c'est- dire que la
il
f|natrime
syllabe,
la
Dans
la csure pique
:
\\xv
non compte:
C'est de la belle qui vers
moi a
fiiilly
fcli.
7,
4).
voir
3,
encore
ch.
23,
21,
21
42,
44,
i,
5,
9,
49.
etc.
La
de
la
prcdente
atone, n'est
devant
la
csure
est
Jamaiz
homme
14,
ne vous
ayma
autant
(cli
13,
15),
aussi 4,
6-'
^,
u. etc.
Cette
les
chansons
courtoises
(^).
Te muet ne compte pas dans le vers. Par exemple, dans la premire personne J'airoye plus chier la mort recouvrer du conditionnel (33,8), devoye (41,n) et la 3 du pluriel: devoyent (41. lO. La premire de l'imparfait: avoye, alloye 54, 3, i l troisime du pluriel de l'indicatif prsent peuvent (72, *)). Devant une voyelle le muet s'lide mme dans la
certaines
Dans
formes
verbales
ce
csure, pourtant
Que de
Je suis
il
y a des exceptions,
p.
ex
vivre en ce point
vostri!'
longuement (13,
la
8).
et
vous estez
moye
i^7'2,
ISy.
Le
(G9,
9),
scribe nglige
souvent d'indicpier
l'lision
par la-
postrophe
cf.
je
iray (44, ),
me
estoit
(81,
i),
me
ont
etc.
()
M"" Hfidl
a fa't
le
ms
\',\i.
File Jil
de
la
csure lyrique:
osl
wir
rare
nur
as^ertion
L'un
(les
\XXV1
signes caractristiques de la chanson caracla rime. Cellestre populaire est Tassonnance remplaant
genre que dans les manuscrits contemporains, ainsi qu'on pourra le voir dj par une liste trs
ci
sont du
mme
brve
Assonnances en a
a- cheval
(97,
1,
(55,
3).
lo-ii),
i^ e),
Johanne-fame
Assonnances en
pence
nouvel
bouter
-
ai, oi
e,
fines (32,
soleil (23,
8, partirai
).
dcoll (23,
li,
w).
2,
mestier (45,
i9,
ic,
35).
ao)-
prisonnier cele
-
moy
(95,
2,
moye
-
(72,
21).
11,
brebiettes
paistre (65,
a).
Assonnances en an, en
argent
s,
9).
).
29,
30).
Assonnances en
m'araye
-
i
;,
5),
9,
1,
plaisir
marry
(34,
i',
isj.
crient (56,
-
to).
4,
amy
ainsi
luy (29,
17,
5,
s).
mie-nuye
ai-oi doit
(30,
19).
tre
considr
comme
v.
rime,
oi
tant prononc
(ch. 72).
o ou o au
XV' sicle:
-
gay-moy, gaye-voye
10,
ii
La rime
our
XV^
sicle
(').
rpandue
au
douleur
ous
-
amour.
En
jalloux
-
outre,
nous
(26,
rencontrons
u,
15)
;
oux
-
eux
et
eur
amoureux
vous
doulceur
(58,
10,
12}.
{*}
V.
Chtelain,
Recherches,
p.
40.
\\.\VII
du texte potique pourrait encore donner lieu bon nombre de remarques. Etudies au point de vue linguistique, par exemple, ces chansons fourniraient matire un travail intressant. Une pareille tude dpasserait trop le cadre de cette introduction et d'ailleurs elle ne rentre pas dans mon domaine spcial. Par contre, il y a quelques questions de rythmique et de mtrique qui demandent tre traites en connexion avec la musique. Nous passons donc tout de suite Texamcn du texte
dtaill
Un examen
musical.
La Musique
Nous avons
dit
des chansons.
soigneusement note. Les portes sont cinq lignes; la clef est celle de tnor (clef d'ut quatrime ligne) ou, plus rarement,
celle d'alto (clef d'ut troisime ligne); quelquefois le scribe
deux clefs. La clef d'ut premire ligne ne se trouve que dans une seule chanson. Les notes sont,
alterne avec les
ainsi qu'il a t dit plus haut,
pour la longa
et
et la brevis,
la
en losange pour
semi-minima et la fusa par contre noires. Les notes longues sont quelquefois noircies indiquer un changement de rythme. Les ligatures galement vides. Presque pour chaque chanson
la
minima;
sont
pour
sont
nous
trouvons au dbut
qui quivaut
le
Un
doit
tre
tout
de
suite fix.
nous,
au moins en ce
monodies originales
de notre manuscrit sont des parties spares de compositions plusieurs voix, ou une voix avec accompagnement
instrumental.
xwviii
considre
artistique
La priode de 1300 1450 environ peut tre comme l'poque par excellence de la chanson
pour une voix avec accompagnement d'instruments (*). Ces chansons, madrigaux, caccie, ballades, rondeaux, sont cultives principalement en Italie et en France. A partir de
la
seconde moiti du XV* sicle commence la priode de la musique vocale a-capella, qui atteindra son dveloppement parfait au sicle suivant. Jusque vers la fin du le plus
XV^
sicle les
l'autre.
Les chansons de Binchois et de Dufay sont encore, en majeure partie, crites une voix avec accompagnement d'un ou de deux instruments. Pour celles d'Okeghera, d'Obrecht et
mme
de Josquin ont peut quelquefois douter, dans quelle catgorie elles doivent tre ranges. Les chansons de notre
manuscrit provenant prcisment de cette priode intermdiaire, prsenteront tantt les particularits de l'un, tantt celles
de l'autre style.
Dans
certaines pices
on aperoit manisi
mentaux;
dans d'autres
on pourra se demander
nous
Mais dans les deux cas, qu'il s'agisse de compositions purement vocales ou de pice avec instruments, la mlodie que nous avons devant nous est rarement la mlodie pure et simple; presque toujours c'est une mlodie adapte un
ensemble.
le
celui
du vers,
les rptitions
de
mme
les erreurs
syllabiques
comme
celles
chansons
17,
20 ou
43
peuvent avoir conserv leur forme originale. Pour retrouver les formes primitives il faut se livrer un travail d'limination et de reconstruction, en simplifiant les ornements et
(')
Vuir
sur
celle
inlrcssantc
<jiiC:tion
pnncipileiri.jnt
l'article
I.
de
H.
Kieinann,
p.
Das
M. G. 19O0,
529550.
les vocalises et tchant
\\.\I\
rythme
primitif
(*).
naturellement pas de faire un travail semblable. Nous avons donn les mlodies telles qu'elles se trouvent dans le manuscrit,
nous
bornant seulement,
pour
faciliter
la
tche
au
du quart la valeur des notes et introduire des barres de mesure. Quelquefois il a fallu aussi changer le signe de mesure. Nous avons dit plus haut que pour presque toutes les chansons
lecteur moderne,
diminuer de moiti ou
mme
on trouvait
le
signe ^.
Or,
,
la
^:e
il
fin
du XV""
sicle,
comme
XVIP
dans
certains
cas
la
mlodie
s'affirme
nettement, en s'adaptant
au texte,
comme
tant du rythme
Toutes nos chansons sont plusieurs stroplies. Mme quand le manuscrit n'en donne qu'une, il est facile de voir que ce n'est qu'un commencement. Du reste, pour un certain nombre de chansons, on trouve les stroi)hes suivantes dans
d'autres recueils.
mlodie de la premire stroi)he reste Ce qu'en allemand on la mme pour toutes les autres. appelle durchkomponiertes Lied'' ne se trouve pas cette
poque.
La
La
strophe
tant
il
donc k
la
base de
vers
la
composition
potique et musicale,
mlodique.
En
gnral,
chaque
correspond
une
phrase
deux vers sont runis pour une phrase de deux membres; la fin du j)remier membre la
musicale,
ou
bien
plirase
la
elle
seconde.
dans
les
chansons
phrase
ditrcnts
des
vers,
Troubadours
i)eut
des
Trouvres.
plusieurs
Une mme
fois,
musicale
se
ri)ter
pour
(*;
la
ce Iravail pour
\c:>
.
Chansons du
W*
et
j'ai
publies dans
Hibliotlieca
romanica
(191!^
La
notre
virelais
XL
strophe qui se rencontre le plus frquemment dans recueil c'est le quatrain, car un grand nombre de
sont
aussi
bass
sur
cette
forme.
Comment
les
phrases musicales se rpartissent-elles sur les quatre vers? La forme la plus simple est celle en a b a b; la
forme de deux phrases musicales, l'une pour le premier, l'autre pour le second vers, et ces deux phrases sont rptes exactement pour le troisime et pour le
strophe
est
quatrime vers
modifications.
(v.
ch.
92).
Cette forme
trs
simple
est
susceptible
de
lgres
d'tre
a' b'
;
Par exemple chaque phrase, au lieu rpte identiquement, peut tre un peu varie: a b
ainsi
dans
la
jolie
mlodie
51,
la
phrase
reoit
la
seconde
et
fois
une
petite fioriture
sur la dernire
syllabe,
une lgre modification rythmique. Cela provient peut-tre de ce que, comme nous l'avons mentionn plus haut, notre mlodie est tire d'une composila
phrase
h subit
Une
par la
mme
phrase
raison.
Dans
de la
chanson 41
b
il
y a
fois
la fin
de
la
et
phrase
chaque
de
deux
pas
rptes
la
mme
manire pour la seconde partie de la mlodie, qui reproduit les phrases a et 6 (v. aussi la ch. 72).
de la combinaison a b a b nous pouvons aussi avoir a b b a (56) ou bien, avec variantes dans ime des
lieu
Au
phrases, a b b
a'
(52).
Une
il
y a
trois
(ch.
84),
quelquefois
la
On
trouve
aussi
forme a a b
a b c d
(cf.
ch. 2).
le
Les
virelais dont
refrain
est
un quatrain mritent
Xl.I
examins ici. La tierce est alors naturellement un quatrain, de mme forme que le refrain; et la premire partie de la strophe souvent galement. Nous avons dj remarqu plus haut que ce fait a pu dterminer certains musiciens ne comj)08er que la mlodie du refrain.
aussi
d'tre
Voici quelques cas signaler. Parmi les virelais, dont seule la musique du refrain est note, nous citerons la
avec le schma A B A A' (NB: pour les refrains nous nous servirons toujours de majuscules). La mlodie A est prdominante, avec une lgre variante pour le 4""' vers; en outre, il y a lieu de faire remarquer que le dbut de B est identique celui d'A. Dans la chanson 7, au contraire, c'est la phrase musicale B qui est rpte: A B B B', avec une mesure de fioriture, peut-tre instrumentale, aprs le premier B. Le type A B A B, avec un chanson
31,
petit
postlude
instrumental
aprs chaque B,
entire
ici
se
rencontre
Les
la
virelais
dont la mlodie
est
note
sont
naturellement sur
premire moiti de la couple. L'une ou l'autre des phrases musicales du refrain, ou peut-tre les deux, serviront-elles
aussi pour cette partie de la strophe, et jusqu' quel point
Un
CTcmple
trs joli
nous
est
On
doibt
bien
aymer
l'oysellet
12).
Le schme
musical
est
ABC A
a'ca'
et la
cabcaABCA.
n'est naturellement note que pour le refrain
La mlodie
premire moiti de la strophe; c'est absolument suffisant. Le refrain est compos de trois phrases musicales, la
quatrime tant identique la premire. Mais le refrain fournit aussi la stroj)he ses lments musicaux: la phrase r lui est emprunte intgralement, tandis qu'A subit une modification heureuse, a' tant encore plus gracieux qu'A.
Dans
la
fait
frappant;
schme
A B C A
iib a'
a b c a
A B C
A.
La
XL
mlodie a' n'emprunte qu'une partie de celle d'A. Il y a ensuite le cas, o, tandis que le refrain a trois phrases
B C B' musicales, la strophe en introduit une quatrime jrdb':;! etc. (la rptition du quatrime vers du refrain,
:
Quand
strophe
:
le refrain
distinctes, celles-ci
AB CD
d':||
(ch. 5).
Mais quelquefois
:
la
ABCD
!|
d':||..
ou encore deux phrases compltement diffrentes ||:e f :||. Il y a cepende celles du refrain, ch. 4: A B C dant lieu de remarquer que la fin d'e est identique celle
GO),
de B.
que non seulement le simple quatrain, mais aussi le virelai form de quatrains se contentent gnralement de deux ou trois phrases musicales, et que l'adjonction d'une quatrime, ou, dans le
De
ce rapide
examen
il
ressort
virelai,
pourra tre constat naturellement dans les virelais dont le refrain est plus court, mais aussi dans ceux o il est plus long. Qu'on voie p. ex. la chanson 40 dont
le
Le mme
schme
chanson
est:
3:
la
||
a'
:
b
||
a'
A B
a'
A,
b c
et d'autre
part
||
d c
les
a b c
ABC
A'
C.
Du
reste,
en gnral,
ne
La chanson
de cinq vers
dont
il
le caractre
De mme
:
longue,
l'autre
;
les
diftrentes
phrases sont
schme
ababacdef
remarques.
La
matire
plusieurs
Nous avons
crites
dit
qu'elle
Les phrases
longs seront donc les plus importantes. En premire ligue le dcasyllabe entre ici en considration.
Pour
culier
le
M-lll
dcasyllabe
(v. ch. 15,
en
5-1-5
il
dire.
La phrase musicale
83, 90).
est
le
en
vers avec la un problme assez intressant. Dans la plupart 4 + 6 pose de nos chansons la csure est marque trs nettement soit
membres gaux
Mais
deux coupe
par une pause, soit par rallongement de la note de la quatrime syllabe, soit par des fioritures et mlismes ^v. p. ex.
les ch. 4,
7,
14,
18,
19, 21, 22, 31, 33, 44, 54, 69, 80, 87,
le
89, 91)
Quelquefois
ex.
71,
78).
Lorsqu'il
et 4.
V.
m^^^i
Hel
- las
^=i: T=*:
\?--
ir::i!=:fczrt
d
bi
ma
da - - me, que
je
- ro
tant
V. 4
Car
vos - trc
suis
lousjiiurs
le
:fs=r!:
se - lai
Dans
la csure lyrique
:
mme
La
plus
be
- le
'ini
soit
soiibz
le
loil.
Pendant
du
tout le
la
XVP sicle
du
("-'.
et juscju'au
commencement
sera
XVIP
csure
dcasyllabe
qui,
fortement
j)rco-
Riemann
les
on
le sait,
(*)
Djns
les
chansons de Trouvres
mlismes
f.
la
c^ure
oiit
sont
rares.
La cb-tnson
o\emple d'un
G6
un rurieiiX
csure pique,
v.
et
I.
V. diffrents
[Publications
de
la
ou\ra^,'e L'art du chant en France au \\'ll* ticte. Facult des Lettres de l'Unirertttr de Strasbourg tOft)
nise,
XLIV
pour
les cliaiisons
J J J. J JJJJl^^ s'appuie stir des exemples semblables pour donner plus de poids sa thorie (1). Mais il convient d'tre circonspect. Les exemples,
J
I
trouvres, le rytlime
marque du tout, ne manquent pas absolument; ainsi, dans notre recueil, la ch. 24, crite en rythme ternaire, et en partie du moins, la chanson 49o II n'y a donc pas de rgle fixe qui oblige le musicien a choisir un rythme marquant la csure. Du reste, tant qu'on n'aura pas prouv que la mesure binaire tait employe par les troubadours et les trouvres, la
n'est
dans lesquels
la
csure
pas
de Riemann ne pourra pas se soutenir. Mais il serait intressant de rechercher quand apparaissent les premiers exemples de dcasyllabes en
thorie
mesure binaire
(2).
ainsi une phrase musicale de deux membres, qui par l'allongement de la syllabe avant la csure deviennent peu prs gaux. Pour l'ordinaire cela fait une phrase de deux fois deux mesures. Mais il arrive aussi que l'un des deux membres soit allong par des mhsmes, de sorte que nous ayons la coupe 2 + 3 mesures. (V. p. ex. ch. 31). Du reste, il n'est pas toujours possible de fixer exactement la mlodie du vers, car, ainsi que nous 1 avons dit, un assez grand nombre de nos chansons
Le
dcasyllabe forme
d'une composition polyphonique, de sorte que les rptitions de paroles ou les changements de rythme altrent le caractre primitif de la mlodie (v. p ex. les chansons 13, 19, 33).
L'octosyllabe, qui normalement n'a pas de csure, a quelquefois pourtant un accent musical sur la quatrime syllabe ou une incise aprs cette syllabe (v. p. ex. 25, 30, 39). >^our les vers plus courts, deux vers contribuent
taisaient partie,
gnralement
()
337
'
de tortune, ne
FltllTVT^'" Oeuvres de
TT
Machaul
!"
"'''"'*'
'''''''''^
'-^''''
^^^^^'^o^ ^'oial
du
Remde
(d. E.
10)
ALV
entire.
former
une phrase
mlodique
Ainsi,
dans
la
cUanson 20, les 8 vers de sept syllabes qui forment les deux strophes constituent deux phrases musicales, d'abord une
phrase sur les deux premiers vers, rpte pour le troisime et quatrime et pour le septime et liuitime, })ui8 une autre phrase, dont les deux moitis sont i)lus distinctes, pour le cinquime et le sixime vers. Cette mlodie est trs rgulire
correspond ce qu'on appelle la rgle de la carrure. D'autres sont plus libres, tout en conservant un quilibre
et
naturel
(^y.
La
mlodie
peut
se
dvelopper
soit
en
progressant
par degrs conjoints, soit en empruntant ses lments aux accords fondamentaux de la tonalit, soit entin en procdant par sauts
anciennes.
d'intervalles plus
premiers cas
sont
les
On
peut
constater des
fins
:
presque strotypes
de phrases.
m
apparat
^E^^--
^im q:
dans les chansons appartenant au premier ton ecclsiastique ou s'y rattachant. V. le commencement de la chanson 37 identique celui du n 40 et du 103 note une quarte plus haut, n*" 70, et de la chanson
cf.
frquemment
l')
M. M. Emmanuel
[cf.
paifaitemenl reconnu
le
ctiarrao qui
anciennes chansons,
p.
289
el
i.)
Seu-
n'a pub
du ms
12TU
coin.no les
nOlre:,
plusieurs Toix.
En majeur une
XLVl
formule semblable
se rencontre au dbut des chansons 80, 82, 87. Les mlodies dbutant par le saut de la tonique la
quinte et s'levant ensuite jusqu' la septime sont trs fr-
quentes, non pas seulement l'poque dont nous nous occupons, mais dj au XIP et au XIIP sicle ('). C'est une
rminiscence de
l'octave et en
chants grgoriens.
Dans
notre recueil ce
dbut se rencontre dans les chansons 11, 34, 61, 81, jusqu'
majeur dans
la
chanson 51.
Quelques commencements de mlodies sont bass sur l'accord de tonique (v. ch. 7, 46). Dans d'autres on rencontre des intervalles assez grands, v. p. ex. ch. 57, 76.
Les
breuses.
fins
;
intressantes
La
d'en
la
mlodie
petit
venant
haut
la
atteint
la tierce,
et
agrmente d'un
qui
ornement, puis
note finale
:
seconde
enfin la tonique
est la
ou
(ch. 1,
3,
9,
5962,
76, etc.
6, 11, 14,
20,
Egalement dans
les
(Ch.
7,
12,
M On
du
trouve des
d^biits
XVe
et
Wlt
sicle.
\LVII
petites
etc.
Quelquefois la tonique
plus distinctement:
ch. 99. ch. 100.
est,
dj avant la
fin,
niarciue
ch. 28.
que dans toutes ces chansons la mlodie vient d'en haut et qu'elle atteint la finale par la note suprieure celle-ci. Les cas o la sensible ou la note au-dessous de la tonique sont touches sont rares. En voici
quelques exemples:
ch. 41.
ch. 42.
On remarquera
ch.
44.
ch. 95.
Les
11
trois
premires
de
ces
caractre courtois.
que la cadence avec tierce infrieure au lieu de sensible, si frquente dans les compositions du XV^ sicle, ne se rencontre qu'une ou deux fois dans nos chansons, au numro G7 dans une phrase instrumentale, et dans la chanson )l; mais ce dernier cas n'entre <i:ure en c<Misidration. La mlodie de 91 est une variante de celle de 33, or dans cette version la cadence est simple et normale,
est noter
chanson 91 elle est un peu plus orne 11 faut dire que ces cadences avec la tierce infrieure se rencontrent surtout dans les parties de superius; or notre manuscrit nous (hnnie
dans
la
XLVIIl
la tierce
ou
ainsi qu'il sur une note de la gamme autre que la tonique, fait arrive dans certaines chansons populaires. La chanson 57 exception, mais elle a un petit postlude instrumental et, en
outre,
trs
au moins d'aprs
le texte,
elle
exactement copie. En ce qui concerne Vambitus des mlodies, plus d'un tiers d'entre elles se meuvent dans l'intervalle de l'octave, quatre la dixime (une dix-liuit atteignent la neuvime
;
dans
une chanson on touche la onzime (ch. 89). Parmi celles qui se meuvent dans un ambitus plus restreint, seize ne dpassent
pas
la
sixte,
treize
atteignent la septime;
deux restent
de quinte (56 et 83}, elles sont toutes deux de caractre populaire; une mlodie n'a mme que l'tendue d'une quarte elle appartient une chanson
confines dans
l'intervalle
;
courtoise (44).
l'poque o notre manuscrit a t crit, les tonalits ecclsiastiques taient naturellement encore les seules recon-
nues thoriquement
les
et,
est
ms 12744
Gevart) M. Tiersot a tabli que quarante-trois mlodies taient en majeur ('). Dans notre recueil vingt-deux mlodies
ont le caractre de notre majeur, elles sont notes en fa ou
en
ut.
des chansons
courtoises
populaires (17, 29, 45, 51, etc.) et semi-populaires (16, 18, 43, 46, etc ). Pour deux chansons, la 3* et la 59^ on pourrait
hsiter entre le septime ton et le
Ici
mode majeur.
(')
p.
300.
sont
xux
la
le
en majorit tires de pices polyphoniques, sition savante doit aussi avoir t crite dans
majeur.
compo-
mode
sicle,
Ce
dernier
n'apparatrait
donc,
au
XV*
pas exclusivement dans des monodies, mais galement dans des pices plusieurs voix. Le problme mriterait d'tre
(*).
En
une grande partie est crite dans le premier ton de l'glise (finale r, dominante la), quelquefois transpos une quarte plus haut (finale sol). (V. pour les premires: ch. 2, 6, 11, 20, 25 etc.; pour les secondes; 1, 4, 9, 15 etc.). Le neuvime
ton transpos
(gamme de
r avec
si
W compte
82).
aussi d'assez
Un
exemple
de
au
mlodie de la chanson 100 semble appartenir septime ton. On peut la rapprocher d'une chanson
La curieuse
comme exemple
sol
du septime
ton
(gamme de
avec fa
reste
encore
sur
les petites
vons en grand nombre dans nos chansons. Plusieurs questions se posent auxquelles il n'est pas toujours facile de rpondre avec nettet. Ces bouts de phrases, quelquefois plus court*,
quelquefois plus longs, sont-ils destins tre chants, et dans
une signification particulire ? Ou bien, ces quelques notes ont-elles t crites pour un instrument, et alors comment avons-nous nous reprsenter la composition dans son entier? Jusque dans ces dernires annes on considrait toutes
ce cas
ont-ils
comme
le
(*)
()
Lei mlodies du ms
Hist. d.
l.
127
sous
remarquer que la musique vocale de l'poque de Dufav contenait souvent des prludes, interludes et postludes pour instruments, est sir John Stainer (*). Mais c'est surqui ait fait
tout
Riemann
qui,
tudiant les
madrigaux
italiens
et les
chansons franaises du XIV' sicle, a insist sur le fait que de nombreuses phrases musicales ne pouvaient pas tre destines la voix humaine (2). Pour les chansons du XV
admet jusqu' l'poque de Josquin, avec quelque rserve, il est vrai, le mme principe (^). Arnold Schering est all plus loin encore. Il pense que le style a-capella ne s'est dvelopp que peu peu, et trs modestement d'abord, au commencement du XVP sicle, sans que toutefois la messe, le motet, la chanson pour voix seule avec accompagnement instrumental disparaissent (^'}. Quoique appuycR par de nombreux textes tirs des ouvrages thoriques et
sicle,
il
Notre manuscrit ne donnant qu'une voix, il n'est pas trs ais de se rendre compte exactement du genre de composition que nous avons devant nous. D'autre part, on
peut admettre, avec une certaine certitude, que du
moment
que
le recueil avait t
Seulement comme certains passages semblent crits pour des instruments, on peut supposer que toute la chanson tait galement joue par un instrument qui excutait alors les interludes et postludes, pendant que le chanteur se reposait. L'examen de ces phrases musicales dmontrera si cette hypothse est fonde ou non. Dans certaines chansons on trouve soit en plusieurs
chantes une voix.
'})
Dufay end
his
p.
15 et
ss.
()
.1er /.
M,
p.
G.
\W
O
^*)
Handb
der Musikyeschichte
111,
p.
343
et ss.
,
1913,
191192.
cale
LI
fin,
indpendante
qui
pourrait tre
chanson 55. Aprs le deuxime vers, il y a une phrase de deux mesures qui interromi/t. la mlodie. Celle-ci est forme de quatre petites plirases correspondant aux quatre vers et forme un tout assez bien agenc. La phrase du milieu ne peut tre considre que comme un petit interlude, de mme que les deux di^rnires mesures qui ne semblent qu'arrondir la
fin.
Dans
la
chnson 49 aprs
le
premier
et le
:
quatrime
A
pleine
il
;
cornette et brunette
le
Te muet, prolonger l'avant-dernire syllabe. Mais, toute la mlodie est absolument syllabique. Il semble bien que la phrase sus-dite soit une petite adjonction instrumentale destine complter la mlodie au point de vue de la tonalit.
Le mme procd
se rencontre la
fin
de la chanson 7S.
daus la chanson
Le
piurier qui
charge souvent (53): La partie formant retrain est com|)08e de trois vers dont la mlodie s'agence parfaitement et s'adapte
difficult
celle
il
de
la strophe.
Or,
premier et
le
troisime vers,
y a un motif d'un
l=:i-
Ce mme motif
LI
galement sans paroles, mais fait l'impresun peu largi dans la a tierce. On a tout moderne, l'instrument sion qu'ici, comme dans un lied accompagnateur sort de son rle de soutien du chant pour ne peu vrais'affirmer activement pendant un moment. On
reparat,
semblablement pas non plus supposer que cette jolie petite phrase ait t vocalise sur la deniire syllabe de souvent
Du
reste,
il
est
le
mme
passage se retrouve, galement sans paroles. Un fait analogue quoique beaucoup plus simple se rencontre dans la chanson N 1. Nous avons l une mloforment un tout die de quatre plirases musicales qui
complet
;
or,
intercale
l'effet
une
phrase qui
de la prcdente.
La
supposition
pourrait
est
tre vocalise
renouvelle
du reste dj carte par le fait qu'il y a une pause d'une demi-mesure entre les deux phrases. La chanson 24 offre aussi un cas intressant. L'inter-
comprend quatre mesures d'un rythme assez partion remarquera que le mot qui culier. MaiSy de plus, prcde (souloye) est lui-mme dj orn d'une petite
lude
fioriture.
On
que deux: la
notes
instrumentales.
ne
l
sachant
qu'en faire
a mis l'interjection h!
le
en-dessous.
Dans
il
la
chanson 73
le
mme
Dans
cas
se
reproduit,
mais
par
a crit
mot Je
admettre
est
aucun sens
pices
le
et dfigure le vers.
certaines
contre
on
peut
chanteur.
oiit
un
effet trs
comique
LUI
queue ajoute la mlodie. avec cette premier vers, le mot joue est ornt
<
De
rame,
au
d'une
manire
expressive.
11
cas.
il
y aura donc lieu d'examiner attentivement chaque Les effets vocaux ne manquent pas dans nos chansons:
de signaler encore celui rappelant l'ancien la fin de la chanson 93, sur les svUabes
suffira
hoquet
vers
hin,
hin,
lian.
h an.
essayons de rsumer en (lueNjucs lignes les observations faites dans les pages prcdentes et les rsultats
qui semblent acquis nous pourrons dire
:
Si nous
Le manuscrit
de
Bayeu
est
une
compilation
de
chansons provenant de diffrentes poques du XV'' sicle. Ces chansons tirent leur origine de la France proprement dite ou des provinces de l'Ouest, principalement de la
Normandie,
comme
il
ressort
de quelques chansons
potiques,
histo-
textes
comme
aussi ceux
l'art
grand nombre de pices se rattachent courtois, tandis que d'autres ont un caractre plutt
Certaines
d'entre
elles
populaire.
Au
sont reprsents
chansons d'amour, chansouH historiques, romances, chansons satiriques, chansons boire, rondes seules les chansons religieuses nianijucnt. Au point de vue
la
tic(|uence
ballades.
du
virelai
et
LTV
En
ce
qui
concerne
les mlodies,
on constatera
que
quelques-unes seulement nous sont donnes sous leur forme originale. Beaucoup d'entre elles semblent avoir t tires
de pices polyphoniques plusieurs voix ou de compositions pour une voix avec accompagnement instrumental. Ce
mise par plusieurs musicologues, que jusqu'au commencement du XVI sicle la chanson pour une voix seule soutenue par un instrument
dernier
tait
corroborera l'hypothse
a t trs rpandue.
Au
a
du
un peu trop
Eloi
constitue
comme
surtout
disait
le
prtre
musicien
d'Amerval)
l'intrt
et
de
leurs
mlodies
une
Il
reste mentionner
un
point.
Pour
faciliter la
com-
prhension des mlodies, on y a introduit, ainsi qu'il a t dit, des barres de mesure, et le valeurs des notes ont t
rduites.
Le mme
potique quelques signes modernes, certains accents, l'apostrophe, afin de faciliter la lecture des posies
aux personnes
qui
ma
gratitude
ceux
m'ont
et
ami
Monsieur E. Hpffner, qui a eu l'extrme obligeance de lire les preuves avec moi, et mon ami le professeur Ed. Schncegans, qui m'a donn quelques indications
prcieuses.
^-
744
B = C -=
B. Nat.
>
fr.
9 346
(ins
de Bayeux).
fr. fr.
15
[2?>.
D=
E =
F
I
6771.
1597.
fr.
= fr. 1817. = ms (le Cambrai^ ancien 124. N = ms de Namiir (cf. Messager des sciences historiques, Gand 1851). = ras Canonici msc. 213, l^odleian Library, Oxford. (Ed. Stainer,
Loudon, 1898).
S-G.
ms
S'-Galle 462.
ms de Vire
G
II
Chansons troys
....
Venetijs,
Vm 7
La Couronne
et
stampato
\\\
K
T.
s.
1.
n.
d. (B.
Nh
Paris
Rs.
Vm7
.504).
Sensuyt plusieurs
belles
chansons nouvelles
et fort joyeuses,
Ye
2720).
M
P
Vm7
(o,
255).
c):
b,
Petrucci:
Harnionice
Musices
Odhecaton.
(2'"*
cdit.
(ibid.)
Quart
livre
musique,
Parts,
Adrien Le Roy
Vm
'
171 183).
,ip
"JK-^
ti s
'
>.
^ H
>^
,.
<>jifTbie
a
ti
^^
J^^
^^
'i
^ ^
cS^
cri?ointr
k^^s
<^nc
dl
'}'
^^ti^
cou/^cnr^jncff^a
rofc
m^Taf et ^r^w-tia^^^^T
^^%J?^^i^l^^
^^^
vT bcdc
; B
^
r'
fc
net
^>^ vic^ (a
(i
^ a
-j^
i^
ta
.
B
,\
<>
^^
p s
^
r
m^
^^^
^^S
U4t
ij jKVul^auotr/r
ttu^a nir
|i(|
vcnftct]
Ci tour
?ro
Chanson
I.
C"e>l
:e
j<^l-ly
mttys
dp
inay
\)\ie
loule cho-se
#-
-,_r.-(2-,.
^^
;^fi>
;
_^_
2:
;^?E^-H?
El que je
\o\ii
re n<(U-vcl-le
pre
sen
tay,
bel -le,
Kn-tie-re
ment
le
cueur
nioy.
La
nuit,
le jour,
comme
il
apert.
L'alouette el aussi
le
gay
Avec
la gente teurterelle
Le roussignol qui
M'amye m'a
salut
mand
Au
jolly bois
il
m'attend.
Je
my
en voys prsentement
:
Et luy dirav
Ma
damoyselle,
Par
mon
moy
o.
II.
Chanson
^i^i^^sSliig^g^
Kel-las, rapQ
cueur
n'est
pas
rnoy,
est
vous,
ma
^^pi^^^^H^ii^
doulce a -
my
- -
je
vous pri-e
4 Cest vostre a -
/^
lEiB^'l^f5:E3E^^4iSi^^i^^
mour
gar - dez
le
moy,
cest vostre a -
mour
gar
dez
le
moy.
ma
foy.
moy
Se vous tenoys en
Dessus
8.
ma
chambrette
couchette,
De deulx
j'en
aymes une.
mon
lict
ou
ma
De
cest
ma
foy.
moy,
Et ne mectez en oubUette
Celuy qui
16.
la
chanson a
faicte
Vers
V.
3.
Daaa
le
manuscrit
le
mot cueur
Le copiste a oubli
la pause.
est reprsent par uu cur perc d'une flche. V. 10-12. Le sens de ce passage nest pas trs clair.
III.
Chanson
i
A
la
du-ch
de Norman
- di
- -
II
si
grand
pil
- le
Que
l'on n'y
peult
voir
foy-son.
IS
Dieu
doint quelle
soit
^^X.
-
--^-.-^
e
f^
4
il
^-gl
faul
T-g-
3tr
^U*
:U--
a-pai-si
Ou
dra
Sfe&^^S
- fuv
-&
5^EE|^^^
sa
6 Et laisser chacun
mai - son.
i^^^pis^^^^^^
I.
se-ray plus,
court ves-tus
Car
il
n'y
a point d'ai
scraent.
Pour
la
double des
souvent.
Demander
Encor
fault-il
que
Mes bons
seigneurs, je vous en
prie.
la
duch
....
nmendrlc,
7
fo XLV vo V 5. A En, 3 A nul n'y, V on, 4 A vueil, V vuellle, A 26, 31 V ajoute: En la duch de Normandye. 6 V on, 9 "V crainte. 10 V si. 1142 manquenl dant A. 14 V
A
1
V
15
abolire. h^rii
8
4.
l,
,
L*
quant de moy.
V dafrement
17
que on.
V roui
raercye.
le
ms.
eommeocement Juiqu
la fin de la
premire partie.
ms.
Pul cette
mme
parile
le r^pcte
Dan
le
(ch. 68) la
mlodie est note un ton plus bas; lU est un peu plus ilmpU
Se
je
Maiz, sur
ma
foy,
tous
mes
deniers
^S Et tout
mon
Car povret
Et
me
contrarie
me
tient
en subjection.
Je n'ay plus
amy ne amye
En France ne en Normendye,
32 Qui
me
la
duch
....
Par toute
la crestient,
Mais que ce
4*2 Si
soit tout
jamaiz,
Se crestient
unye
c'est,
Vierge Marie
la
duch
....
foy se jeusse. 25 V mais, par mon me, mes. 26 V domoy. 27 Aprs ce vers duch de Normendye. 33-48 tout diffrents dans V. 46-48 A Car james ne veult que len rie. Elle a sur moy grant seigneurie. Je la treuve en chascun buisson.
24
par
ma
ajoute
En
la
'
IV.
Chanson
\^^=k-^^^^E^^^^^
Roy -
^^^f^
tanll
ne des
fleurs
que
je de
- si
le
l'Jpt?^
#-^^--#
w
je
M
t?i::=t
-rrfiM
vol -le
joy
p
c.
Quand
vous
voys
mon
foeur
de
^^
M
^fifiiS^'M-^ii^S^Sl
nioy
se vostre
amour
c'^\
mov
e.
4.
nic-l<s
le
n)uT,
^^ii^^
-1-
gcn
lil
corp-
ve-nant.
1.
Ue
li
- ri
-eux
Vous on
a - vez
gon
"l'^n
\$^m^^^^^^m^^^mm
lil
fleur de
gay-t,
La
plus bel-le
le
qui
onc-ques
seur,
je
fusl
en
vy
c,
e.
eueur o
bien,
ma
vous en
pry -
voye.
12 Vostre seray
le
temps de mon
. .
vivant.
Royne des
fleurs
E.
3
ft
42.
4
E Advenant.
manuscrit.
p. 13
la roprlie
le
La seconde
Puis
que celui des oh. IIV tt \IX. cf. aui la rh. chanson o trouve k trois roli. Le tmor LV plus bat. I^t est peu prs identique avec notre mlodie; mais il est not une quarte lnor. du celle paroles se trouvent seulement h la partie du supcrius et
mme
f 4i', la
mme
Chanson V.
i^^i^^^^^^ E^^^^^m^
Le bon es-poir
que
t=t
le
mon
cueur
Sur
temps
qui
est
ad
ve -
Me
faict
ve - nir
ven-dra.
fea^
I.
g^^^^g^^
ne
ou
part
tard
:
Le vent
11
qui
ven-te
change
d'u
tost
Si
ne peut pas
il
tous-jours du
-
- rer.
fault qu'il
8 Mais trop
nous peut a -
noy - er.
L'on dict
Hastivet s'eschauda
Peyne
et doulleur
nous
fault souffrir;
12 S'ay je ouy
dire,
longtemps
a.
Le bon espoir
....
temps pass
le
changer
ma
couUeur,
ne se
Pour ung
de mal
souffrir,
A f XLIX vo. 58 Dans A 3 A souvent. i^ 12 leur place A met 17-20, 9 A on dit que trop hastif. 10 A
r,
m ont
faict
20
Quant
est
forment le commencement de la seconde strophe. 912 forment dans A la fin de la seconde strophe. Je say bien quoy m'en tenir. 12 A Se ay. 19 A qui bien de moy. 21 Qui bien actend bien luy viendra. 22 A on ne sen
ces
vers
les vers
ioibt. 24
8y Dieu
plaist le
temps changera.
compltement diffrente de celle de B.
La mlodie d'A
Virclay.
La seconde
Chanson
VI.
*-0
si
En
a-mours n'a
-^ -^ non bien,
1
ne
-^m^^^
"
1
'
luy pen
::)=5=T=4 -i=
1
-^
-
g
tours
4.
^
Et
K
inaincle
ce.
A-mours
font
fai
re
mainri
'"tr
con
*-*-*
^ -g-0-^o~^^
-
'
'-bry
pour
'
r
est
'
- te - nan
ce.
Je
le
dis
mon
a -
my Qui
gay
et
p5^^^=^^^-te-^^^
bien
jo
-
ly,
Je
le
ron-gnois
d'en
fan
ce.
i
1
^ y #
fais
-
^
luy,
'
9 Dieu
le
^ ^
^
'-0-0-0-^'^ "
mes-clian
ce.
S'il
ra'ayme,
si
je
gard
de
Il
est
d'ung
si
beau maintien,
;
Mon
cueur veult,
et
nioy
le
sien
estoit,
demy,
endormy,
18 Tant
A
2.
f. X.
ly.
3.
rtrance. h Dans H tl y a au-desous de metchance manque dans A. dtfl'errntt. tout vers, quatre que n'a vers 18 A Au lieu des lO que la La musique d A Be borne la premlTe partie do ccllo de B, arec la dlff.^rmce prelrtj mu.ique de la finale est sol. Le texte dA n'ayant que S strophes de quatre Ters, la strophes. correspond aux textes des trois
eut
rien.
4.
Qui
eut peu
detperance.
Ce
tfrt
Chanson VIL
^^^^^I^^^^J?^3PS
Soii-vcnt je m'es - bats
et
mon cueur
est
inar-ry,
Je
vis
en deul
et
en gront des
plai -
san
ce,
Tou-tes
les
|
fois
que
j'en
ay sou-ve
nan
ce,
r bnt
la
i C'est de
bel
le
qui
vers
moy
fail
Iv.
Mais avec
elle
ung
aultre je trouvay,
8 Lequel son
A
1.
5.
fo
XXVI
vo V. 17.
fo
LXXVIII
Et
vit,
vo S
3i
3i fo
XVI.
Souvent mesbas.
2.
Et
vis. 3.
qui,
4.
f.
3i
de la b.
et
baill foy,
V. Promis
m'avoit et asseur sa
6.
Quelle
un homme j'aperois. 8. A Qui son plaisir fesoit V Qui de son corps jouit paisiblement. 9-12 manquent V. 9 A One mes nul Jour plus tratresse L Oncques jamais. :o. A Car de m'amer elle fesoit. il. A L qu'elle, l. A D'aymer aultre mais elle a bien f. 16. Api es 16 A intercale encore huit vers.
elle elle j'ai
Avecques
L Avec
dans
Les vers de onze syllabes sont peut-tre imputer au copiste, ou au musicien. Ainsi le premier vers le mot je> semble avoir t intercal pour la seconde note. Au V 8
1,
par contre
vers
la mlodie demanderait f qui son pi. . (cf. A). V 9 prsente le mme cas que oncques a t substitu onc pour avoir une syllabe sur la seconde note.
le
Oncques
ne
vy.
De moy amer
Et
si
me
monstroit semblance,
m'a
]
failly.
voir,
De
leur faulces
amours
Fy!
faict
fam
fiance.
[Souvent je m'esbas
Chanson
La page
est reste
VIII.
le
en blanc dans
manuscrit.
17.
met
les
iT.
A Vas ueuste
Qu'aultro
creu, cerier
Adui
voully
ut e4iv>ii
certes.
19.
I8.
jue
moy
n'uroit
ymfr.
lui tout
V Qui
seulement L.
elle
p.
luy seul
i.'3.
a.
21.
A Do
leur
amour V De
clic,
ce
l'n
. et ti.
V Veu
qu d ajvmt
.
a seule semblauce.
foui. 21.
pour L
chatcun
Pour
le
refrain la nuModio d
j
i^i
A
^,
et colle
mal A ajoute
et * \ers.
10
Chanson IX.
fe^^^^^^g^^fe^^^
Dieu
mercy,
j'ay bien
la-bou-r,
Aus
- si
ma
char
rue
est
las - -
se
^^^^^^^^fe^^
:^
ung
e;
Ja-mais
je
ne
l'a-tel-le
peu re-po
m ^^|^^g^^^^i?-=E3
- se
-
e,
Tant qu'el
soit
ung
peu re - po
se
e.
J'a-
Maiz
^
le
ms^
I
pou-lain
si
Qui
soulloyent bien
ti
- rer
d'accord,
est inort.
rouge
le
cueur
pe-tit
qu'il
n'en
Hellas!
il
est bien
enhan
Mais
il
y a ung feugueray
De
12.
la grant
Dont j'ay
laiss,
La charruette enmy
Dieu mercy
. .
24.
foys bout
la roye.
II.
Je lesray
ma
terre gsir
III.
11
fault
mon
poullain reposer
Et
D'en voir
20. Dieu
le fruict j'ai
grand dsir;
32.
Car
ne se veult disposer
En
VoUuntiers je laboureroye,
D'acord, de hait, sans estriver:
36. J'y prends souUas, plaisir et joye
Dieu mercy
V.
30. Il
manque une
syllabe.
11
Chanson X.
En
des-pit
des
faulx en - - vi-eux
a-moureux
Pai-ce
trs
[|^^l^E5^^L^EE^^^^5^^
du
-
re,
vous
et
moi
6 Sur
la
ver
^m^w^
du
-
re.
Margot, Bi-e-tris,
li
son,
Jou-en-ne, Jou
en
et
^-j^^^
Ber-te-let,
ir
le
son
Du
lla-geol-let
Et dancer sur
le
muguet, De
si
la
ver
-du
re
'.'
Des mesdisans
et
envieux
;
est
en tous lieux
19 Sur
verdure.
L
1
{>
L.
gracieulx,
a. 3
8i le
tcmp dure,
D*ncer
et
qui
mieulx mieulx,
B. et A.
8 Bletrix,
is
Alix et Babelt.
11
U Eu
nuysRns,
Contre droicture,
n
le
Nous
Kn
ce beau
temps
Dans
premire strophe
pus tris
18.
copiste.
La troIsUme
On
M
comme un
vers aprs
virelay,
le
rjfulier,
il
est rral.
vers
12
Chanson XL
*^
Bel -le,
me
- re
Dieu,
Tenez ces
fols
en joy-o,
Kc
ligv
4-
Te -- nez ces
fols
en joy -
- e.
m"
^=^-z5=^it=-^
Be,
je,
z-i^-=:X=.-^--:^-A:==!=-*? -^
-*
ma-
bc,
je
ine
le
vav
Par ung
lun - di
::s=:i;=:::{S4:iq=:^-^^_,-^liq:::^:fs.
ne
soul-loy
o.
Be, quant
be, quant
m'en en-tray
En
-S :^:=^-^--^-no
jol
-
piqzii^^zi:^^;^
ly
jar-din
Be
noas
ro -
tis
soit
l'oy-o
Et Imy
Be, nous
ro
tis
soit
i'oy
e.
mon
vin,
voisin,
O nous
Emprs
rtissait l'oye.
Auprs du
feu,
pour boire
la lechefroye.
Be, je mouilloys
mes
doigts dedans,
16 Et puis
je
les lechoye.
Et
me
feist
le
20 Par o
chien passoye.
y. 15.
Le copiste a
crit doibf.
13
Chanson
XII.
^^m^im^^^^^^^^^^.
On
doibl bien av -
mer
ov
sel - Ict
Qui chante
par
oa-tii - -
- re
le
iim-','uct
Tant coiimic
la
nuii
ilu
re.
$^^^^\^^4^^^^^^
l.
faicl
bon es-cou
- 1er
son
ne
^
foy, (>ar
il
^5>i
re?-jou -
isl
mainct amant. 8
.le
le
moy.
Il
s'appelle roussignolet
le
houlx
guet
:
Hellas, que
t'avoit-il
>
meffaict,
24 Meschanle crature?
.]
A R 11 fait bon R loysillon. 3 A comme (jui soit. R au vert liuviiou. 4 R tandti que. 10. A et mcct. 11. A a ch. de 7. R mainte pens. 9. R Qui!, A rouiillolet. 6. R sur ma foy son chant parfait R a b. ch. au iiucbiuo part qu il oit. M. R ainsi est. 13-SO ma>i(/u*i( R. dessoubi. XO. A qui lujr lir 1;. A sur uuf houx. 17. A il ne demande que ses e. IH. A y est
1
fo
LXXllI vo; R
fo
19.
A Or
ne tavoit
il
rien m. \\nis 4
ajou/^ encort
Wr.
cl.
li
V. p.
X\
1.
La premire partie de la intlodio d A est identi(jue la ntre quoique noti'e uue quart plus bas. Lh seconde partie est compltement dllV.rento. Pan le ms la seconde partie n est au fond qu une variante un peu plii.s jrracieuse de la premire. Dans ses (.'.hamona de la vieille h'rance, .M J. Tlorsot donne la seconde des mi-lodles c!Une pastourelle gentille et Quand dessus avec le texte de deux chansons de Cl. Marot vous voudrei faire une amie .
14
XIII.
Chanson
VoS'tre beaul-t,
vos-tre beaul
- -
t,
vos-tre
beaul-l,
ini - ly iv jol
__ _ -
ft. e,
mis
mon cueur
en
si
nuit
ne
jour
je
ne puis
di:
re - po-ser.
i
i Tant suis
*^
de
^=1^
vous
^=tiz:
Et
tant
suis
:5=:
:*^
de
vous
^^3^^^^^^^
,
Tant suis
de
vous
en grant
me
- len - col -
li
e.
L'amour de vous
Et
si
me
tient
en desconfort,
me
Se vous 12 Las!
Il
moy
ne pouvons accorder,
qu'il est faict
je
voy bien
de
ma
vye.
Plus que de
femme en
ce
partie,
Or voy
D'estre
je bien
que
c'est
moy
foUye
ma
trs loyalle
amye.
A deux endroits le copiste a oubli de noter un changement de clef. Le commencement de la mlodie est crit en clef d'alto. A partir du second vers (A mis m. c.)i il 'ut lire en clef de tnor; autrement la mlodie ferait un bond d'une septime majeure. Pour le quatrime Teri {Tant $uit . . ) on reprend la clef d'alto.
.
15
Chanson XIV.
^^x
Roy-ne des
flours
Roy-ne
des
flours,
plut
bel-le
du
^^-^^^^i^^^l"^^=^^^ g^^
Vau de
Vi
re,
Qaanl je
vous
voy
S^^^^
moa cueur
vit
rit.
en
es
moy.
S'il
vous plai-soit
os-te-iie:
-ii-~^i'-^\-\j
^
il
51^=^^=5=131
mon cueur
v--^^^i'i^^^
hors de mar
-li
re.
Est
home,
belle, dictez le
moy
esmay,
8 Se confort n'ay,
Confortez moy^
ma ma
mon
seur,
ma
la
bien ame,
Et
Et
me me
ostez de
cueur
douUeur,
vostre
donnez,
j'ay
s'i
vous
plaist,
amour
12 Laquelle
longuement dsire.
font
ma
la
pence joyeuse.
Or
n'est
la
il
flour,
ne
rose espanye,
Ne Ne
20
S'il
y
1.
XVI.
3. V Faire unjr y de moy. fleur du Val de Vire. excepte la dernire, sont tout fait diffrentes dans V.
V La
5.
Lti
slropha t\ntantt4,
17.
V ny
rose espanouye.
18.
V Ny
les
lavende.
19.
V Le
roclgnol.
10.
II
rerlendrolt.
mmes
mot*.
16
Chanson XV.
Devons,
ma
com-nie-re, nous
ne
be
vons point.
Hz
estoient trois
i^^fel^i^^^^ils^&^^^^l
da-mes
d'a-corti
et
d' -point,
Di
sant l'un^
l'aul-tre
Nous ne
^^
d f
*
I
^
- re,
P i >x=#
be
g^g
vons point.
41
ho-vons point,
4 Bc-vons, ma com - me
nous ne
Bevons,
Il
ma commre,
dames
Pour
8 Bevons
Bevons
...
les
Se dirent
dames
Vecy bien
point
>
12 Bevons
Bevons
...
il
Le mignon commence,
ne tarda point.
De
bon
point.
16 Bevons ...
Bevons
20 Bevons
Bevons
Des maris doubtance nous n'en avons point. D'eux n'airons grevance, car ils n'y sont point.
24 Bevons ...
Chanson XVI.
icila:
-^*-v-
H
anl-lres Be-gny toit le co-
Or
sus,
or
sus
les
qii!
30n-ques
tel
Ja -
nyn
Ju-nol,
e^ - lu point
ma
? "Et
oui,
dist -
il,
que Dieu
en
ait
bon
gr^,
6 A
ne di-mc qui
^^^^^^
d'aymcr m'a pri-.
^^^^^^^
Ja
-
Et
nyn
Ja - not
Es
tu
point
ma
1^
(h
sub,
or
sus
les
aultrcs 9 Begny
soit
le
co - - qu.
Dieux, hellas
suis
puis le jour de
mes nopces
devenu >. 12 Janyn, mais quel oyseau es tu? Es-tu pinchon, linot, merle ou cahu ? < Nennin, dist il, je suis un vray coqu.
Oyseau
En Normendye sommes
[Or sus
...
Hellas, je suis
je singe,
homme
tu es
perdu.
?
22 Suis
<
Nennin, dist
un cerf cornu.
25 Et Janin
Janot, beste tu es
devenu
lOr sus
...
coplitr. Lt-i rtru Cette chanon satirique a a pas t tri correctement tranicrlte par le YUilon d# la de ailmcttre peut-Oire pourrait On et 20 ont chacun une syllabe do trop (V l<) et aoMi en Dieu et L*exprelon manquent. Rnalofcnt'." exeniplog des quoique <u, un peu singulire. Peut-tre faut-il lire A Dieu. Dans la seconde et la troisime strophe le scribe crit Jenin. Jenn-^t
18
Chanson XVll.
^^^^i^^^^^siS}
Ne l'o-se-ray
je
di-re, se
Ne l'o-se
ray je
di
^WS-^i^i^^^J^iI
-
ma
- ri
- a
Ung
pe-tit
de - vaot
le
jour.
A ung
vil-lain
mv
donna, Qui
ne
sait bien
ne Iionnour. 8 Ne l'o-se-ray je
di
re?
Ne
l'oseray je dire?]
La premire nuyte
Que
fus
couche o luy
Au
lict s'est
endormy.
je dire ?j
16 [Ne l'oseray
Se
19 Ne
l'oseray je dire V]
Je suis deslibie
De
faire
24 (Ne
l'oseray-je dire?]
La mlodie
ae trouve
f 31
v").
19
Chanson XVIII.
iii^f -H
**NH
[Hf^!]
^^
j'ai
veu mis
le
temps
sige
que
j'esloye
Ba
zac
Et
et
le
- rac
W-
H-w
:M:>H
1
^^^^^^^^^^^
0c!ie
qn'a-vcc nioy
il
vau-choit
le
Sou-denc.
ha-zcnc
En
gar-ni
trois
mil-liersde
son
et
autant d'cspe-lenc,
Ung chascun
d'eulx
De
lii^g^ i^^^i^^^^^^
ti-rcr furl
ils
prenoient
fort
fc=r-'
Dont
=.-:\r~r-^-r:^ven-gr.
ja-mais
jour
je
ne
se - rai
Re
gar-ilez donc
>i
gHlSlp^s^s^^^^
l'iin
(loiljt
dire
o\\
non:
llaLo
pain
au
fol
est
le
pre-mior man-g-
>
H!
Il
Armignac
Ni par del
[H|
Il
duch de Millenc
Ung
si
me semble
il
Car
Tant qu'on
voit
ung poupon.
Ijalladi'.
Millonc
est
cvi.lotiunem Milan
20
Dedans Brunval au
22 Le pain au
cul de
Monquandum!
fol est le
premier mang.
H! Je m'en alloys
l'aultre jour
Lussac
qui portoit
ung bissac
moy
l'il et la dent.
Atant
s'arta,
me
tirant
en ung coing
loing_,
Couart je
fus,
.me retiray au
Dont
elle enfla
Ce nonobstant m'en
Le pain au
allai
mon
treon.
fol est le
premier mang.
21
Chanson XIX.
?=P^ ^;3=^T-g^ ij: ^f^Roy-ne des
flours,
0--P
-#-
5^^^
tant
x:
c.
flours
que
j'ay
de -si - r
^=^
.U_L_U_l;
Las, dic-tez
# ^ ^ 0^-0-
^=s=^=p=
co -
^'
r^-^ ^ *
moy
me
pourray
;i
^^-?^^;jl:
bel
-=f
que
^^^ P
h P
I 1
U p^ ^r-w-^ F
\
0^0^
n
le
le,
j'ay tant
de-
f^^^^^^^^^^
plus de raa pen - - ce
c,
c'est
tous
les jours
[la
mlodie s'arr#l
ici).
Mon
bel
la
voye,
Par o
pencez de retourner.
Ne venez
plus ainsy
my
rigoller.
filz
A
2
XXXVIII. A comment,
fo
vo.
A Lr
8i
vostre
bien,
6
Gentil
'.i^neurs,
reuills rolr, 4
7
toujour
t.
La mlodie d'A
plus bas.
est
mais
elle
est
aot.
unr qnrfe,
Chanson XX.
-*
J'ay veu
la
^^5E^=^^^
beaul-t
m'a-my-e
En-ferme en
ii
- -
ne tour. Pleust a
la
Vier-
:r-T-A
geMa-ri-e
Que
j'en fus-se
le
^^^^^
le
seignour,
Et
so-leill
fust couch
Et
le
Et
Nti
nu en
te
tre
mes
bras.
El
C'est
^^^^^p^^^^^^i
u - ne
ra-bat - joy
e,
vi-vre ne pour-roy
e.
Dictes moy,
ma
belle
fille,
Par
ma
16
ft
est all
au bois chasser.
Je ne say
si
le
cerf prins
a.
amour,
qu'il n'a.
Gompoins
A
'
(0
XLIII
vo.
f.
10.
souleil fust,
fut,
couchi,
G Et
la nuyt
n"
manque A,
perdu Ta Ton argent
7-
-8
A Et
je la tenisse
Et je tinsse
ma mignonne
mes bras.
912
A Mon
Ton
plaisir est
joye
G Compaigne
home
que diras,
est jerdu,
Ton
or et ta
monnoye,
Encore qui
deffaict,
Tu
as perdu ta
Joye.
et
G.
Celle de G, quand on la
dgage des
fioritures et rptitions
23
Chanson X\l.
^^^^^^^^^^^^^^
Ro-ron-'oi-loz
le
pe
lit
fueui- dp
tiioy,
IInu-\<>\.
(jui
m
nilici
et
jour,
qui
nuict
et
juiir
lie
mv
fjirt
que
lan - guir,
M
Si
:#
^=^E^i:9.
vous
n'ay,
licllo,
de
vous
n'ay,
Si
do
."^ul-cun rc
<on
arz^^xzziiiz::!^
4 Et
lia -
vr
m'a
vez,
lia
\i
m'a
vcz
_ _
d'un
diiiH
doni
je
suis
iiioit.
Or
n'est
il
nul en ce
monde
vivant,
[Hauvoyl
Tant
Qui
soit
(ie
il
beau, gallant et
bit*n
parlant.
8 Si ce
n'estoil
mon amy
par amours.
A
1
fo
XXX VII
vo.
'7.
A T
refrahi uwn>iue.
-'
uo \uy
(.
,nleic<}l'-
si
de vous nay
fatt
La
bell^
.1.
rcioiifoit.
vonfort
De
.
brlef mourrmjr,
nvr
!- Tout
diffrend dans
I-a iiiiloilif d
o;>t
apparcntt'c la ui'trr
24
Chanson XXIL
1
eE^3^^3ESEiE
J'av mis
a=*=:ir:S5-^"" *--'<=z0
&0 LX-C-
g-^
mon
cueur
en
- - le - ment,
Si trs a-vant
[^^^^i^?^f=?^3^^^J&^
qu'il
ne s'en peult
sor -
tir,
Tant plu?
pen -
- ce
Et
^=F=F
plus av
::*=;
T^
de plai-sir; 4Las, je ne
puis, Las, je
:5=^::45: ,z^:gzg=g^ g
ne
piii?
jou-ir
.1
mon
ta!-
^i^
lent,
Las, je ne
puis
jou -
ir,
joti - ir,
mon
talent.
I.
Lus, je ne puis
Si
me
faut
il
^^
U-T-:^ TSZjSZ
-i
la
bel-le
luy
vers elle
m'en
al - 1er,
8 Pour
s'u - - qni-ter
^ w
:*=f:
^i^i^^^^i^^
que
-
grand doul-leur
sa
j'ay.
.Mais
i!
part coni -
me
moy.
Mais
il
12 Mais nonpourtant
[J'ay mis
Tayme
.
.
loyaulment.
]
mon cueur
une strophe.
La forme mualcalc de la chanson nous montre que nous avons ici de nouveau un virelai Le musicien ne s'est pas born k composer le refrain; il a nus le tout en
10 et 11,
il
musiqrfe, indiquant encore par quelques notes que les vers 9-12, la tierce, se chante sur la
<?8t
vrai,
le 2 et le 3:
il
ny
25
Chanson XXIII.
Je suis
en
tr<^
en
nnu-vel-Ie pen - se
Ce moys de
Moy,
par
!id; doulx
temps
noii-vcl,
Pour
ne
1-
1^=^:
*zrt:tr=t:
que
j'yy lanl
# f-4-a==^^3
de -si
rc
-
s-T
j.
^#
-M
jr3L
da
-
me
c,
;^gE^r^5^!E^^4^=^^
4 La plus bel-le
qui
soit
sous
le
so
- leil.
Be,
elle
est
tant
bel -
le,
las.
il
Et
si
est
jeu
des
ne, los, re
nesl
^^^^-^^^^^^^^^
qu'ung en - fanl.
Je
ne
luy
se
ma
pcn-see
cou
tfw
Be, Vadventiire,
comme ung
je luy
loyal amant.
Trs humblement
voys requrant,
10 Qu'elle
me
veuille
au besoing secourir.
13 Prenez bientost
par
le co|ii8io.
1) Apr.-9
ta
luolodlr
il
>
>
troi
rtn
pjis
ne correspond pas
6
7
(tast n'a
que
Ca^t
If* '^pr*
taient
des
csure
pique.
Interjection
;
(|ue
met aa
commencement semble faire partie de ronluminurc mais plus tard noua aroo* Be . l,e qui ne eorapto pas dans le vers, et qui semble aTolr t introduit par If inulcln
ms a
et
beault!
26
16 Et deussay
j'estre
Vous n*y mourrs pas, pour l'amour de moy Mon cueur vous donne, et tout tant que j'ay.
19
A
<
vous
me
rends jamais
et toujours.
m 'estez
accorde
Je ne
demande
serez de
richesse ne chastel,
Et
si
moy
la
mieulx aymee
le
ruyssel.
27
Chanson XXIV.
in fciizr -En
re
-
1^
-
^Mi-ilant
vo
gra
<*
ti
-0-
- t\\\
main
lien
tl
\os beaiiK
i^ii^^gi^^l^^^f^^Fig^^j
yeulx que voir
je
sdiil
- loy
0,
mom<;
m'ont mis
on
mon
reu - - se
JOJf-
e,
Maiz c'est
si
fort
{\m
le
cucur n'e-l
plus mien.
Jay bon
8 Que oncqties
Quant
12 Tant
le
eueur
me
resjoye.
me semblez
de gratieux maintien.
\
1
f.
XI. r
\2
A A
vostrf.
</
.loulx y
'lUi
i:ihi
in.>
f.mt
do |oyc.
otnonreuM
%.>|.. 4
rt>on
..
Au
(!fuxli.iiic
<^
manque
iiiio
syllab'.
le
U\ m.lodie
1 petit
Interlude
manque.
28
Chanson XXV.
51:^
i
-
iEi-jt=
tient
Quant
de
la
be!-le
me soa-
vient,
E(
du
jo - ly
temps qui
verdoy h Et
Ijoy
_ - -
8
Belle,
[Et
hoye
!]
Pour avoir
Vostre
amour
trop fort
me
guerroy.
12
[Et hoye!]
Or
16
me
dictes
il
Vous
fault
rien
moy
j'aye?
[Et hoye!]
Belle,
par raison
me
Que
20
vostre
amy
tenu je soye
[Et hoye!]
A
24
il
vient.
>
hoye
!]
28
[Et hoye!]
Mon cueur
32
G.
vit et voile
de joye.
[Et hoye].
8.
La
29
Chanson XXVI.
fe
El
^
J'ay
ifin
tr.
- vi
~0~W.
-Wzj:
:trr
V^
M^m\
flo
ad
- se
ung
ro-sier
Oonl
rose ost
l^^^i^^^gg^^^:!
en
es - t
comme
en
liy
- ver
-l
Kllc
e>l
c^ -
pa
n\
^^^^^^^^0^^^^^
- - e,
Elle
efel
es - pa-ny
I.
C'est
un
lis
peau boa
1^^
ton
:p=^
1
J
h
M.
=P=Pest
tlo
ri
f^s=4i-:^;;
3rn
J
/-
:D=
ver-meil
Qui
nou
vel -
le
monl,
M.us
le
j.i-
==^
loux, dont m'es -
^=EE^^
mer
- veil,
*
-
font ton
jours
coni
brt - ment.
Si luy plaisoit
aulcunement
Me
faire courtaisie,
mon
serment,
12 L'aymer
toute
ma
vye.
.
.
|J'ay advis
.]
II.
Ce
parler,
Avec s'amye
Qui se veult
parler
jollye.
Dessus l'herbe
faire valloir
.]
Cette
refrain
chAMon
est
peu prs la
mOme
avec une trolil^me itrophe. L mlodie dv quoique dam une autre tonalit; celle de la prtmUr
30
Chanson XXVII.
\^^^^^^^^^^^^^^
L'amour de moy
si
est en-clo
se
En
iing
jol -
ly
-Kjar - - di-net,
croist la
ro -
se
et
le
muguet 4 Et
aus-si faict
1h
passe
ro
se
Et aus-si
faict
la
pas-se
ro
se.
I.
Mon
Et
si
plai-sant
Et gar-ny
la
de
nuit
tou
te flour,
le
Ilel-las,
il
..
a-mant 8 Aus-si
comme
jour.
Hellas!
il
n'est si
douce chose
roussignollet
Que de ce doux
12 Quant il est las, [L'amour de
II
se repose,
. .
moy
.
|
17 Je
la veis l'aullre
jour cueillant
viollette.
En
Et
ung verd pr la
me sembla
si
si
advenant
trs parfaicte,
20 Et de beault
Je la
comme
let
A
1
f.
XX
si
vo.
j.
V
4
10.
E
il
fo
LXXIi. F.
f.
manque^
dedans ung
E jardinet est si, V beau et L ce jardin est bel. H A II est E Et si remply LV Qui 7 A Et est garde de deux amants, E pour esjouir un vray amant- L On y prend son esbatemcnt. 8 A nen doubtez point et nuyt et jour. F Quant il veut aimer par .amour, L Par ma foy la nuict et le jour, V Autant la.. 10 A que du d. E Que le gentil, L Que du gentil, V tout diffrent, il A au s et au m, E lequel si chante, L au soir et m. 17 A L V la A flourir V ung jour. 18 A L V La v. eu ung v. p. 19 A La plus belle quontqucs je veis L Elle my sembla bien a. V diffre compltement. 20 A Et la plus plaisaute mon gr. L Et voulentiers my amusay, 23^ Plus doulce estoit quung. 24 L Et vermeille.
:\
E En un
petit
fait
A Ce
second vers il manque une syllabe. Vers 17 le ms nie. mlodie d'A est identique celle de B, celle d'E galement, mais not-e une quarte plus haut, celle dF prsente quelques variautes; elle se termine avec le quatrime vers.
Au La
31
Chanson XXVIII.
l^^^il^^S^g^P^sl
est
ve
nu
le
pe
It
oy
seil-lon.
Ce
moi*
rfe
f^r^^aa^^ii^^pp^
May
cer-tai
nf^nienl Clian-tcr
auprs de
ma
maison
i Le cuenr de nio\
i^*Ej^E^ip^i?^^^^^
hauvoy, s'en
rcs-jou-isl sou-vent,
le
cueurdemoy,
C'est
le
pe-tit
oy-seil - di
lo- net
soit S
ge,
Qui
- gai
je
Or
est
venu
le
temps
et la saison
;
est
venu
17 Je
my
Pour
Car
aller voir
ma
doulce
amye
;
20 Mais
A
1
fo
XLV
p. fait lo
vo,
L N LXIV
oyslUou.
2
v".
L nng
lit'.
L omet
souveot
U
e^jnuit.
.jut
ot
!..
"^'
hurv> manque
^^^t bouealc*
6
7
A A
8a Et
doulx rossljnolet
)-i6.
C'estolt Ip d. r.
AL
lO
<
^e""
en, louait.
L chantent loyaulrornr u L L?
i-Tldoinm-m unr 17-20 ont placri apri-s 14: non axons rers aux erreur. Les vers 912, qui .se trouvent aussi dans L, correspondent complctem-nl sont 20 par contre ici de nouveau un vinlay une seule strophe. Les ver 17
le
moys de Dnng
d-
moy
Jy met
ms
IJ
les vors
trangers la chanson
ils y ont t introduits par erreur. no donne que la mlodie du refrain; elle est apparenti'e celle de H.
;
32
Chanson XXIX.
^^^^^^^^3^M
J'ai
.0t.
-(
t
-
-I
+-(--
-nie-ray
mon
a -
my de bonc a-mour
cer-lai
ne,
Car je say
I-
- me, 4 Ef aus-si
fais Je
luy
Et
aus
si
fais
je
Iny.
Que
je
say bien
qu'il
m'ayme,
L
1
LXXVII.
bien,
o je cougnois.
L Jayme
33
Chanson XXX.
-*-#-.-#
Fleur
de
gaic-t?.
joy-e,
et
hoy
El
iny
donnez
al - le
ge-meni,
j^gsj-agS
Vous sa-vez bien que
Ion
r=r
guemenl
4 Plus
/--vivre
aiD-si
^
je
e.
^^^
iioy
I.
ne pourroy-e, El
Ma
doulce
fleur,
bien
le
savez.
aultre
amy,
ne
le celez.
Mon cueur
[Et hoye!]
A n XV r. v A Car voun . q. A loyaulinent, V nulHt hoye manque dans A ei V. 2 A donner sour V dame, bien vont le t. TA 87 6 A esmoy. terrible un^ suis lement. 5 A Je en me chassez. 9 V prendra, rye. 10 A Il sy vous supply V Je 8 vous araes aultre que moy.
.;.
:i
vous a. VQue maccordastes d'etre luamye. 1: A V de la oncquea en lict, V Pour desmener joye tt dedulci couch nuyt 18 A a m. la A Je ne A l>e chose qoe advenir James 23 2124 A 10 V ou. V axilre strophe. Je n'en auray autant.
11
Depuis
le
jour p 12
A Vous
-*
me
doyc.
d A, note une quarto plus bas, est apparente celle d B. Les deux m* se donnent que la musique des 4 premiers vert. La forme potique ( celle du virelay. L
La mlodie
musiolena
l'ont-ils
mconnue?
Si n'en fust
il
34
tallent,
onc en
12 Vous accordastes
[Et hoye!|
d'estre
moye.
Fleur de gaiet
II.
my
couchay mie
[Et hoye!]
J'avoye de
la
joye tellement!
mon
serment,
^4 Qu'entre mes
Fleur de
[Et hoye!]
.
.
35
Chanson XXXI.
Fleur de gaie
- t,
al
- le-'jt'S
le
mar
li
rp
.i
la
peine et
la
lioul
leur.
m^^^^^^^^.
Il
viiiis
plai
- ra.
ce
si
re
.^^=^
i
^Ig^^^^^^ig^^
don
-
My
suit
n,
bel
le.
c'est
vo5
ire
mour.
je
ne puis nullement
amoureux
et (d')avoir le
cueur genl,
8 Qu'il vous
plai.se
Ou auUrement, Qu'en ma we
Vrays amoureux,
12 Quant j'ay servy
[Fieur de
my
la
j
lesrez vous
belle
occire,
chascun jour?
...
t>
A
1
fo
XLIV
ro.
V.
11.
L.
2
LXV
vo.
d.
L V
Plaisante Hear.
je d.
a peine et
L
5
l.i
p.
pl
-loaner ce que d.
6
plair*
que ce que
V Car sans
resiilucs
celuy.
Eitre Joyeulx ne
:
je vous jure
ma
8
foy.
et s
manquent dans B,
ayea m.,
L V
10
belle
II
trs
y A Dame d'honmur a^ur. V lleltat occire. tu lalrrat my nir am HelUs a pas. L na pas. V L accours. H A encore huit xcrt. 12 Ajetay servy loyaulment, L que J'ay s., V Que jo servi*. i3 Dans ALV
humblement.
pltli-.
L anltrement
bell*.
Vlrclay. dont
ici
donns-
Seule
la
pause aprs
Ideollque celle de B, Li Dans A elle dans B; elle est notre dam A. erreur second vers manque videmment par
est
36
Chanson XXXIL
g^5^^^E^^N^.^=g|^^g
Dieu gard cel-lc de
Je
l'ay
des-lionneur
tout
Que
j'ai
Ion-temps
ay )as
m
-
e;
- e.
ay-me de
mon
cueur, 4
Ma
jeu-ncsse est
- se - -
3i
Or
voy
je
-fol
bien
que
c'est
- - leur
D'y
mec-tre
sa
^^^^^^^^^^^^^mi
pen
-
ce
__
e,
Quant
el
le
m'a
dict
en
plo-rant
8 Nos
a-mours
sont
fi
- n
es,
Nos
a - mours
sont
fi
ne
es.
Despencer m'a
faict
mon
argent,
faict porter
A
3
plus
4.
en grand doulceiir.
quelle
ma
dit
pav rigueur,
Vostre amour a
diffrent.
V De moy
V
sest
esloingnce.
A partir du vers 9
B.
il
le
texte
d'A
est
tout
comme
je navois pas.
Souliers a la p.
ib
Aprs
le iC"
vers
La
elle se
mlodie, d
est
rapproche un peu de celle de B. Cette dernire est du reste beaucoup plus simple
et plus jolie.
le
changement de mesure.
37
Chanson XXXIIL
Hcl -
las,
pourqiioy
'
Mel-las pour-quoy
?i
cnl ces
en
Tl
mort,
vcuil-lcz
les'
tous
(le>
irui
Il
foni
inoii-rir
rn
doul-leiir
et
mai-iv
rc
F*ar
clias
cuii
j<'iir,
par
clias-ciin
jour
ces
!oy
aulx
^g^si^^|i^E:JfE^^|-^-l^
. -
moureiix.
I.
Ces faulx
jal-ioiix
ne,
niy lio?-ter
mienQC
ou-ve
rni
- ne.
^^^^^i^^^g^^ii
Qui nml
ne
plus
jour
ne
la
ces -
sent
de
re
peu
-
ser
vrer.
J'ay-royc
cher
mort
citu
El(le)
et flours
12 Mon
amy
[Hellas pourquoy...]
A
1
fo
VIII
v-o.
20 [Le texte de
tst le
plus court,
dans y
trois; le
le
du refrain et cctut de la premire partie de la ^Iroplie sont amaliams. 7 A my oiuter madame, V Pour inesloiKner de ma myo s. m. A SHroye pi. ch. a 1* mon mAvaoMT. V V Vntue Jaimerois miciilx la mort en enchinT. 9 v El nui pronun. 10 V que delroi. IJ dans b; la slrutmarque pas n'est du refrain 11 reprise La scray jiuquu fin do mes jours. la ehsnson est n lure de la strophe ainsi que les variantes d'\ et de V unus font voir (;m oirlay. inromplfl dans le ms \\.
texte
l.ji
faulx euuyeulx,
i-es
faulx jailoux.
i'
Tritrew-. veuez,
fartir de c trrt
mlortie d
est
du mrmi
l\
|'^'
iu*"
^'^'l'^'
'*'
'*
^- *"'
*^'
^^^
38
Chanson XXXIV.
^zs:
est
tant
^
bien
e!
-^^^i^^.^^=1
as
-
Mon cueur
sis,
Dieu
m'en doint
^^^^^^^^^^^^M
joy
Qu'en ce
mon de
ne pour
roy-e Mieulx
choi-
s.
I^^^E^^^rS
sir,
-#
5
t-.
-
'^
i^;:^
tous
i
d-sirs
ce
m'est
ad
- vis.
En
el
le
sont
mes
Choisisses, vrays
amoureux
Quant
est
moy,
j'ay choisi
La
belle
Que
la tenoye,
Pour luy
15 Au
faire
son
plaisir.
Mon cueur
...
La chanson
est
un
virelai, inais
3)
Chanson XXXV.
^=#=:pi=p;
^=t
lilias-cuni
:;:
:t?=^
ces
jjI - |i)ii\,
M.'iiz
^^^^1 ^
maiiMiirtz
maii-dict
je
ne
les
mv
r:
Il
n'el
pas
vray
a - nutii-icux
Qui n'esl
jal - |..u\
de
>'a-
-^
iiiy
-v=^
Oui
bien
aj
-
me.
Loyaulment.
Il
je
vous
affie,
Mais
el
luy va respondant
Que
cela ne seroit
mye.
A
1
t>)
Xll
s>.
4
Jul'.eux.
Cm
il
S-*;
manque
lun\ A.
u 12
correipond
5-8
d'A.
Tout
te
reste
Dans A
par
lu
chanson
le
el
un ylrelay
I-.n
La
iii>lotli<"
a encore
premire moiii
le scribe.
la strophe.
Hi
40
Chanson XXXVI.
Pour
a - voir
faxl
ati
irra
de
mon
a - niv
Es
!^e
prrjiri^f
rai-son
^^^i'^^^^^^
d'en
o-
tre
dif -
fa
^^^^^^^^^ ^^^
l
re-norn-ir.
es - ire
si
en -ta -ni
^i^^g-^^^i
Ve,
4 Et
mon
las
cueur, et
mon
las cueiir
de
tout
plai
sir
ba - ny"?
que j'en
!
Las
je
Tavoys pour
si
mon amy
choysy
De bon amour
bien arracine,
10 Tant que
mon
cueur
soit
de
lui
accomply.
G
2
Lr-
fo
XVII
a
yo.
que j'en
sois.
c'est
ms B
amy;
3 En esprant ma bone renomme. 4. Mon las cuer est d t. p. bany. videmment une erreur du copiste; nous cdoptom la leon de G.
le
La chanson n'a pas t correctement copie puisque la seconde strophe telle que la donne, ms ne correspond pas la premire. Le copiste n'a marqu le si b qu'il partir du i'
Cette chanson est aussi mentionne au
ers.
V Livre de Pantagruel,
ch. 33.
41
Chanson XXXVll.
lfe^.S{^^|H^P^^^^
A
la
com-pai
pni-e
d'iing
baii-cliicr
Ve-nus sora-mes
ilu Vaii
de
S.
Vi
re
Kii
pc-lo
- ri-nage
Suinrl
Gi
re,
Je
fE$^^-^'^5^:^gjgL^^^gEfe
SUS
niMisj(ar-tl('
5^
(l'on
conil)iior'
Jfi-susnous gard
li'enroiii
- -
lire-n)enl,
Vo-nus som-
$^^[^^^^^^^j^^^^^
mes cer-1i-nc
pe-le-ii-na
ise.
plerinage.)
tout
d'img meslier
17
S'i
ne commenche
le
premier.
[A
la
compaignie...]
Cette chanson a
intcrciils
ti;
par erreur.
La
mal transcrite par le ropi-^te. Les vert M IJ ont rritlnnn.ent il* pice est un vlrelny, inalu peu correct \v. I ccondc stropbe.
trol*
Quant
la
mcloiUe
il
premiers vers de
la
irophe(S-)
potir
II
42
Nous voulions
tenir l'ordonnance
Pour
Se
le servir
sa plaisance
venoient piller,
tel
Nous
30 Et
mectrons
les
martire
rire,
Que nous
[A
garderons de
43
Chanson XXXVIH.
I
Quant je voy re-iiou
-
vel
1er
I.a
gn
ci-cu-sc
>ai
^>d,
Mon cucur
est bien
en
plus
'lian
lor.
jfe
2^=i^
rr
^E|-^3H^f^^^fe oplus,
Mon cucnr
est trop
tloiil
lou
reiK.
Van
do Viro est
jus,
eux.
Et
la
Adieu
Et
soit
esbatlement
dieu d'amours.
le jolly
Je le quicte entirement
Quant
2'
mon cueur
de prison,
me donnez
je
;^uarison,
2> On
suis an trpasser
V
1
1.-..
V Quant
je
l:i
voy.
:>
ne.
Car
r.>
lo
M
no
l'um
t4
la
prcdente.
U
Chanson XXXIX.
:^-.
Hel-Ias,
il
est pic
de
ma
vi -
Et
hy
^i
e!
I
Mesnagc
a
i^P^
*:
prins sur moi
ri
- gueur!
Dieu co -
mand joye
et
bau-dour,
Es-ba-(e-
$^3^^
ment
et
clian - te
^#-P-
lUic
e!
- e,
Et
liy
Je
my
'
hye
!]
Avecques ces
gentils gallans.
mon
atre
A
12
nourrir
mes
petitz enfans.
[Et hye!]
cotelle,
hye
!]
Et
la fillette
ung chapperon.
et crestelle.
!
Ma
24
fam sy bret
Et Nostre
[Et
Dame
hye
!J
que feron
m'amye
Qu'il
Nous depriron nostre Seigneur, nous donne du pain au four. Sy nourriron nostre mesgnye.
[Et hye!]
30
A
1
fo
XXIV
v>.
2 refrain manque. 3 vigueur. 4 bonheur. G refrain manque. lO niy tault L'aultre m'esveille au point du jour. 19 lO manquent dans A.
est tout--fait diffrente.
la mlodie d'A
Cette chanson peut tre considre comme un virelayj notamment dans la le(;on d'A. mais is sous la forme do B elle semble avoir t interprte par le musicien comme une simple chanson mson avec refrain onomatonotique h l'intrieur et la tin.
45
Chanson XL.
;e
^
les
-1^ ixii -#
:h
-5^
^
1
JLI
point
de
tos
nou -
vel
lo^
^=^^z^^^
8 Vous ont
Knglois mys
'^:^^=n~
fyn?
Vous
soul-li
es
gaye-menl cloB-
Et
les
bons
com
pay- gnons
liao-
Et de-me-ner
joy-cu-se
vy
lin,
Parle
pa-ys
de Normen-dy
- e
~^^^r^
_
En
u-nc
com-paypye
moult
bel
le.
lOOncques ne
vy
Kl pel-le
nu.
JI.
faict desraison
Vire,
20
Qu'il doint
[Dieu
le
pre
les
mauldye].
Helas, Ollivier...
A
I
fJ
XXXVIII
vo.
fo
LXX
vo.
A L
Olivier Bachelin.
A L Orron
nous plun.
A L Kt
bUnchc
livre
porter.
13
AL
Es
c.
Jusqu' saint Gille en Contentin. H) L Onciuca mais ne Ty.. Hella, Ollr. O A mallin. L Hellas, Ollivier,... entuiie ajoute encon sept tin 17 L le s.
est en
forme de virelay. mais la seconde strophr n'est pas tout -falt correcte La mlodie d'A est apparente celle de II. et pote (>ll*lri Celte chanson se rapporte probablement la nort du matre foulon Ul>o\ soit dans on* aoiU Basselin, tu par les Anglais soit la bataille de Formigny (18 tt It >' et BatteUn Olitirr Oast*. (V. A. bataille. <Mnbu8cadc quelque temps avant cette
La chanson
'^^^J^'^
^Y
.5S
ST. WC****'
46
Chanson
XLL
- pi
- ne
flo
ri
il
m'est ve-nu
sou
ve
ne - ment
et
jol-ly
-e
fes^^i^:^^|F.^s^i
Que
j'ay
de-si
re
Ion
gue-ment.
Ma
(Et
pence
est,
en vrit,
mon
voulloir attalent)
au
la
cler vis
grant
fiert
fo XXX vo, L P LXXIX v. L espiue. 2 L ung A my Tint ung s. {Le ms B a bien souvenement et non soudenement comme crit Gast ainsi que G. Paris dans les variantes; de mme au v. suivant Dune). 5-7 A De laler veoir me prend envie La belle au cueur gent, L Ma pense est en voulenle Et est mon cueur entalente Daller voir la belle au cler vis Jen avoye bonne voulente. A tant et me desfie. L durt. 9 A De ce faulx traistre mesdisant, L ennemys. 10 A omet la strophe suivante, L Ils ont sur nous. 12 L gardie. 13 L Veoir. 14 A Sy jen devoye. Les
A
1
quatre vers suivants manquent dans L. 17 A perfectement 18 L Si. 19 L trestout 1. f. 20 L Ceste saison. 24 L Puisquelle est ma loyalle a. 25 L Je liray veoir doresnavant. 26 L Maulgre jaloux pleins denvye. 27 L Mamour luy donne entirement.
Cette chanson tait peut-tre surtout rpandue par la tradition orale, ce qui expliquerait variantes trs notables. Au v. 19 il ra.anque une syllabe; on pourrait lire trestou8" comme dam L.
les
La mlodie d'A
est
du
mme
Hz ont trestous
Dieu
lez
ilz
si
grant envye.
mauldye prochainement!
de
la
si
Car
l'ont
prs suivye
13 Qu'avoir ne
puis nullement.
Se
je
devoye perdre
la
vye.
vrayment
Au
lieu
o demeure m'amye,
danger
Et souvent je
l'iray baiser
rosier
23 Qui
croist auprs
de sa maison.
m'amye,
Je la serviray loyaulment,
48
Chanson XLII.
-i..
T-i
Un?
es
per - vior
ge,
Il
^g
ES^^^^^E^gg^zzjl^^^JJE^^
jol
est
- -
lis
[^EgjgggagE^^i^-^^g-^^f^r^
je
le
puis
tc-nii-
et
mec
- - tre en
cai-ge,
:S^-XX-^0-0-m-1LJ3^|
^^^Je
l'i-ray
voir, je
li-ray voir,
Car
son.
.'J'yray voiler
si
trs parfaictement
Que
les jalloux
en seront esbahys,
je quiers la perdrix.
mon
cueur en sa prison
et couraige,
et raison.
la servir
mectray cueur
Ung
espervier...
A
1
fJ
XXXvD. L
boucaige.
6
f)
LXX v. A noble.
pour m.
faulx
Jauray
tous.
7
ffibbier le
temps
et
la saison^
me demandent que je quiers nullement. 8 A les. 9 A quiers, L vis. 10 A qui a m. c. en son bandon, L par qui je suis joyeux et gay. il A je meetz. 1112 L dewx ntrs diffrents, puis fm. 12. A Par mon serment, j'ay bien. 17 A Les faulx jaleux sont dolens et marris. 18 A Le filz de Dieu les vueille tous tuer. 19 A qui gardent de jouir. 20 A Vrays
Silz
L L
Jiray voiler.
seront bien,
L Les
j. s.
Si je les trouve
my
en allant,
21
Toutes
les foys
que voys en
s.
m. 23
Jen congnois bien ung qua peu quil nenraige. A II est marry par si flon couraige. 24 A Quil
La mlodie
II.
49
si
puissent enrager
20 Puissent chanter
Je
le
et
congnoys
il
a bien
Quant
Mais
24
me
voit
auprs de sa maison.
s'il
Si convient
qu'il
en viengne raison
Ung
espervier...
50
Chanson XLIII.
Bon
vin,
ne
te
puis
lais-ser^Jc
l'ay
m'a-mour
do-u
zxriit::
l'ay
6,
ne liau-voyiJe
m'a-mour
do
e.
Sou-vent m' as
i^i^^fl^^^ii^^i^s^
laid
la
soif
ne
te
puis
lais-scr,
Ne
soir
ne
ma-
ti
^^^^Js^ifef^^teiE?-^^
-
ne
c,
ne liau-voy,
Ne
soir ne
ma-li
- n
e.
Tu
es plaisant
Temboucher
J'aymes tant
la vine,
Anne hauvoy
13 J'ayme tant
la vine
!
Tu
es plaisant l'emboucher,
Ane hauvoy
le nis n'a
Soubz
la
51
m'as
faict
table
coucher
Ane hauvoy
22 Maincte foys
Et
si
ceste anne.
m'as
faict
dormir, ronfler,
Soubz
la table
m'as
faict
coucher,
Anne hauvoy
27 Toute
nuit nuite.
Et
ma
Ane hauvoy
A
Et
la
ma
Passer
ma
ma
destine,
!
Ane hauvoy
36 Passer
destine.
52
Chanson XLIV.
Hel-las,
ma
da
me, que je
de
- si -
re tant,
vos-
^^?^i
- - tre
loy - al
^
Tout
t-=s^
mon
vi-vant,
'^^^m
tou-jours vous
a - inant.
ser-vi-rai,
-#
###suis
et
4 Car vos-tre
toujours
le
sc-rai.
Tou-les sont
Mais n'y
a
da
mes par
qui
peu
en
a-mour, ce
dict
on.
clioi-sir.
ay-ent
le
rc-nom.
Tzzifs:
;^=F=T=E^^: V=^'
8 Pre-nez
^^Ef
et
liiy
.:^
h -i -:$Ei
faic - tez
s-tsii",
en
un
plai -
Sage
12 Mais
*
oublier.
>
dame, pences en vostre cas Entre nous deulx ne fault point d'avocatz
Hellas,
<
ma
le
savez bien.
IG Allez-vous-en
Mon cueur
il
Quant
Ne say comment on me
20
S'il est ainsi,
<
Hellas,
ma
dame,
>
Certes,
beau
sire, je
:
ne
le
Servez point
il
24
Hellas,
ma dame,
Cette mlodie est la seule qui soit uote en clef d'ut premire ligne.
53
Chanson XLV.
Ce sont
vnr-lof?
de
Vi-re, var-lets,
Ce
sont v.n-lels Mp
Vi
rc
Kl
tu
tz:
j.'on
- fils
(;aMans
Qui
vicn-nenl voir
m'.i
niv
*'*
Soni
Ils
vc-nus de
si
haut
lien?
Leur
se
roil
od
di
re
'
Ce
^i^^i^^^e^^H^^^^^l
sont
var-lets de
Vi - re,
var-lets,
8 Ce
sont var
lets
de
Vi
rc
:
|
le
boys,
?
Dictes,
ma
le
doulce
amye
Nous
.]
Quand
elle
il
fust
l'a
au
boys
si
beau,
D'aymer
requise.
Je suis la
lille
d'ung meseau,
2'2
De
dui U UA>litioB Le thme de cette chanson est trs ancien et 8 est contervr lonirteiup chevaucboie Lautrirr iiK-. Xllf du Fastourellc populaire. On Ir irouvc dj dans une df la Mutfii# munumrnti auctfnt plus Les Aubry, 3. l>. Ul, u. Past. eus.. (Hartsch, Rom. dn bon nombro de rhauoa* franaise. Paris, /903. pi. Xj. Le uirmi- ujet se rencontre recueil! d. UoIUod II et V les ex. (v. p. populaires des ditrcntes provinces dr Kranoe (Alpet frn.;liet\ Moolle Tirrtot ^PltWnont). ^version du Loiret et d.s Ardenno8\ NiKr
.
(Noruinndie),
etc).
on na pas bien rendu la forme de la hanson Llle oi tra claire quand quatrain. eM encadr^'e du rrfraln. un strophe, la o chauson une c'est mlodie; ..hserve la M.
(Jast.--
54
le
merdier
Qui
la fille
il
a nourrie,
la
la
Quant
ne ne
mect mestier
marrie,
30 Ou
qu'il
Ou ne
la faict
en lieu bouter
ait envie.
Qu'
homme
n'en
Quant
elle fust
dehors du boys
:
38 El se
print soubzrire
Belle qui
menez
tel
degoys
>
46
Je suis la
fille
d'ung bourgeois,
ou
..|
habille.
55
Chanson XLVI.
::z:q:
*=i
corn
- pai
gnons
^ ^
'0-^
Gen
lils
gai
lan,
du
rai -
Mn,
Be
/TN
.111
soir et
au
ma
tin,
Jusqu' cent
sols,
El
ho
>
yi
nostre lios-tes-se
ne
gcnl,
Kois
un
cre
do.
passer
Quasimodo,
Eh ho
Fors un credo.
56
Chanson XLVII.
Gen-le
de
corps,
belle
aux
beaulx yeiix,
Boii-che
ri
- ant,
$gIZS
plai-sante
rC #-*-#^ :?:r
rtd
et
bel
^^^^^.
le,
(~^
es-le>
Sans rien
l)lasmer,
Vous
^iz5;f
cel-lc
H
le
4 Que Dieu
feisl
mon
gr'
niieulx.
n'y a point
tel
damoyselle:
qui est en elle
La grant beault
8 Si
tient tousjours
mon
cueiir joyeulx,
Il
seroit bien
mal gratieux
telle pucelle.
Qui n'aymeroit
sortist d'elle
57
Chanson XLVIII
^^^^^^^^^^^^^^^
r.e-vons
fort
ius-(|ii
au
Itort,
Be-vons,
lio-vons,
hp-v..n$
bien!
No>
$^=B^^^^^^^^^^^^
Yoi SI -
nc<, nos
cou
- si
ns, nos
ma
ivs
n'en
sai - roni
nen.
--dv ^ jT^-j^^-^
y ^ p^p^:E^^^-^-U-^^.
fa
-#
M\^^
<li
me
let - tes
An
Al
-
mar-ch<*
le
-
veo
renl
hn.
vin.
les
po-guel-tes
ront Loi
re
du
t
sien.
i^7-T\-^-fti::&:
L
be-vo-ycnl,
lot,
cha-cu
ne man-ila
le
rif -
flov-enl
An
en - r
et
au
doy
en.
Nos
pe
res
liu
renl
bien
Et
vi
vi
de-rons
Io>
nos.
58
Chanson XLIX.
li^^^^^^^^
Ma
fa-nic m'ay-ni du bout de sa
t:t=
cor-net- te,
^^a^^^^^^
Je
l'ay-me du bout de
monta-Ion.
SS5C
faict
Nous feron
faire
De maroquin ou de
mouton,
d'allouette.
Ma fam
Et
dit
me donna ung
faict
chapperon.
Qui sera
nouvelle faon,
Au
vers 2
il
manque une
syllabe.
59
Chanson
L.
XV
-U
r ^ar,
l'ar
1
d'i-
Au
feu,
.111
feu,
au
feu
qui
mon
cucur
uog brar.-dun
feg
fi
g^^l^gpii^
-r
d'ung doulx
re - garl,
Tout em-bra
- se
dardint
de-
sir
^^|^g^E|gg^gp3^^^J{
inours. Tl-iez, bou
--
lez,
meclez
tout
l'es--
car
Ay-cz
pi
-li
^g^^^^^i^^i^^^
du
feu qui tous - jours art.
Flambe
chaleur,
con-for
1er
la
mou-
il
reux
r
et
- :^^: -^=31=^
:t=^
jour
si
^m^m
fait
Qui nuict
ne
que
lan
fuir!
60
Chanson
LI.
^^^^^^^^^^^^^^^^
Je troii-vav
la
fil
let
te
Soubz
la
bran-chc
d'un houx, El
- le
s'est
en-dor-mjf
Ail
chant des
ov
seil-lons.
Et
Si
la voullus
baiser: pucelle
:
me
dist
la
Plaise vous
me
laisser.
Si
mon
pre savoit
me
Que
je fusse
avec vous.
erme,
i2
Tous
lez
oyseaulx du inonde
Ne
La perdrix
16 Sont
les
premiers mus.
20 De mes
bliez amours.
61
Chanson LU.
Mon
pe
re
inv
def
fend
Iroys
rlio
^i^^i'^^^^m^^^^p^^
('.'est
(le
l'ai
1er
et
le
ve
nir
Kl
(J<*
|>.if
jor
iimn
.1
[i&il^^^^^^^
lllV.
mon
niy par-ler
je
nn
se
une
ileur qui
m'a piqu.
la
rose je
my
tiendray:
8 C'est une
62
Chanson LUI.
E
Le
poy-rier
qui
Doibt bien
a-
^^i=i
- voir
:zjt
latz
sol-
et
joy
^i
I.
iH:
le
Uzznrirq-Jiii
jeu
?^i
a- prend.
5=::
e, 3 Quant
# #
;i
d'a-mcr
s'i
n-i-i-T
u-neflour Qui
est
ce poyrier
pius hlan-clic
--#
#-^
#
ver-meil
est
J-
--;
la
/
la
'
eris - tal,
Et
plus
coul-leur
Que
n'est
ro
se
-^-#
m
ne
chhn-dal.
--p^
--L
Et
tout
en
- tour
:^^5=t=:q:
;?-fe
Le
rous-si-ffnol v
le
_ _ _ _
^.rz^O-,
10 Et
y
==#-1^
#-1^
prcnt son
es - ba - te-ment.
A
De
cuillir
il
Le jalloux
17 Et
crie
est
comme ung
:
Gomment, comment Vous y savez trop bien la voye, 20 Vous y venez secrtement.
Et va disant
ce
A
1
f"
XXVIII
perier,
yo.
solas. Z A Quant le Dieu damours si acteut, C Car le Dieu damors si attent. 4 A En ce perier, C En ce pourier. 6 A Plus merveille en est la couleur, C Et plus yermeil a la couler. L Et plus v. est la c. ne rose n sandal, L sandal. 8 C autour. 9 A Qui sont lermez a latz de soyc, L Qui s. pendus en 1. 10 A L On y prent son. 14 A En ce perier. 16 A Le faulx ialloux sy est au pye, L Mais le ialoux si est dessoubz. 17 A L Qui crie. L omet ung. 18 Et ay ma dict. 20 L marchez.
fo 160 vo.
q.
C pourier
cherge.
fo 2
LXVI
A
yo.
TAL
Les mlodies d'A et de C sont peu prs identiques celle de B: mais dans A la mlodie s'arrCte au 7 vers. Dans C la mlodie est compose quatre voix; l'auteur n'est pas nomm.
63
Chanson LIV.
eE*g^3E^3^E$E^;|
mon
ve - nir
^fe^^|^^r=f^
-
de
mon
ad - ve
ne-menl,
Ja-vms bon
bniil.
nwi>
^^g^^^>^E|jZlEg^g^lf^^^^ZgE^gg ^
par
ma
grant
lai
- du
re
Tout
aus
- si
tost
i|u'a-voye
g.i
gn
ar -
:*E3^E^
i::ent,
4.
-0^
cuir
poil
f -f #
-
z'*=a
"-f
T~*1-
::=x
Viel - les
-
11
se
Au
m'en
al
- love grant a -
leii
re.
t=t=t: ma do -
J=l-
de
sa
poinc
lu
tu,
Je
ne
ino
puis
re -
:^^p=5=p^=^
mettre
#^ =^^
t^zztj:
Ce
poi
-
-K-
-->/bone .id-<^n
ia-bou-rer,
?e
moy
S'i
ne
W^.
-
lu
si^^^Hg
re.
^1h:
lu
-
Jtr^:?
ban
-
11
m'y
faul -
dra
la
guerre
don
ner.
A
12 Je
Et
ouhre mesure
Mais maintenant
me
va autrement,
me
lault
pourchasser
ma
posture,
A
S'i
travers
champs
;
aller et trecasser.
Ce poise moy
ne
me
16
11
my
De ce bon
64
mesure,
Bevez moy,
je
Ne prenez pas
Qu'il
si
pesante vainture
vous
faille
Comme
S'i
a faict moy.
ne
me
vient
Garny
Que
tout
ne
soit
Je ne
me
Ce poise moy
S'i
ne
my
vient...
65
Chanson LV.
m
o
v=5
'.
J g
^\ l^^^^-^~&"\i)f=r^ E:^^t4=^^
#'
Je vous
do
ne
plei
ne
puis-san
ce
De
clioi
*ir
--^_.
y
vous
plai
- ra,
^^^^L^^^^^^
Car je suis
si
la
des-j.i
De
lanl
ser-Tir
el
san-
^^SilglM-^^5ggi^!3
ordon
-
nan
ce.
Ce
France
;
D*eslre
amoureux ne
s'i
sa ne la
Dictez
vous en desplaira,
ma
suf*^*nce
Je ne sairoye, pour
ma
puissance,
a,
homme
et cheval,
12 Chercher me
fault aultre
accoinfance
66
Chanson LVI.
Je chain-dray
la
cou-roy
L o
les
lectres
d'amour sont Et
mon
i^^^i^i^i^^^^^
la
m'en-voy
e,
Mon a-my
lez
m'envoy
e,
Mon cueur
si
se resioye.
II
VoUuntiers
la
verroye
{|
la
chambre m'amye
la
maulvis
jollis
doulx roussignol
et
13
IJ
Qui chante
maine joye:
67
Chanson LVIL
--/
Trs doulx pen-ser, Dieu
le
mrcelle a
pour-voy-e,
Cu
mon de
- sir
j'a-voy
e;
Car
je
sub
si
d'a-mours ac
a
tu-
tainU
Piocliaia
loins
re-freu
i^^^g^^M^^^n
de de joy-e.
et
bonne
vie.
veillant,
Comme
La Mconde
du
reste,
was
pramU^r
"rat,
pas trs
68
Chanson LVHI.
^^^E^^^^^^E^EJ^^^S^E^^^
A
-
bre
gez
--
vos -Ire
le
-^2-
=:
tour,
Ma
^^^^^^ m^^s^^^
-&' :w=ir
e.
z_8t
pas
-=t-=t
la
y~f~r zz
con-tr -
da-me,
s*i
vous
gr
Nou-bli
- cz
6,-_p.-i
i Dont vous
es -tes le seignour.
le
sel-gneur
O vous
jour
8 Vous
estes
ma
dsire.
Je regrette la journe
Que
je
Ostez
mon
Le 9
et 10
couchay
et laisser
"hors., de ct.
Le sens
pas trs
clair;
le
copiste
dil
Au
vers It le
ms
a m lay
...
69
Chanson LIX.
^^^^^^l^f.
Ey! J'ay
as - sail ly
la
3^t^iEi -|
L'^S?^
for - te - re-sclie,
plei-ne
de
no-hics-se,
^^^^^g^^l^^i^a^g
Dont
4 Je
mon
ctieur est
em
me
- pri
je
so-n.
l*di-ray.
I.
[Ey!]
Je luy
ai
Joo -
ni*
nuincl as
ne say
co -
ixmi
1 1
f-
tziist
JEgzzip^ 1: p=
De -puis que
le
sault,
sige
fusl mi?.
I =:t^
f ] m
X
tout
^
^1
I
-^
-f J.
r;=^
*
Z.
z.
Et ay inon>t<'
au
eo-trer
je
De
puis.
Ey
dict,
Ey
Garde que
le
traict
ne
le
blesse,
toy.
II.
Puisque je suis
mon
harnois,
20 Son virelon
n'est
que de boys.
Ey
11
Ey
La
24 Pour secourir
|Ey,
j
bon
gallois.
ai
assailly...]
il tt L'interjection K]i est, coiiuiio ilnni d'autrei cai embltblM, en drlior dM ver. UucJur la uialt fols, .jn'unr .*oilt< l'a ne copislp L.' note. destinre i\ soutenir la preinifcre
et le
;nrl,>dl, phrase m.'Iodi.iae ciIkt qu'rlle oit encore r.'p.'l> Jrui fols I.* arc-c ic*-rts .. tent j.. se r<|ul phrases tri-8 simpK'. est fennec de trois petits inrinbirs de Tirel*> du forme I^ ilrophc la et pour refr*ln pour le mrm.inoditicationfi; elle est la
rythme do
lu
n CHt pas
tri-8
r*K'>ll-rc.
"0
Chanson LX.
:^-^'^^ m d: ^
J'ay ad-Ti-s<?
liid
la
ung
ro-sier
Dont
rose est
flo
ri
^^^^^1^^^
Sou-veDt
je
^^#^
pa
^i
ny - e
:q:
voix bai-scr,
irzd:
1^
boii-lOD-n
a
>
.#i
El
plan - l
ni.il
t.
:1=
^
nou
- vel
lele
1^
I.
Mon
ro - sier est
s'
ment.
Mon cueur
est
don - n
8 Sans
pcn cer
nul
> ment.
aulculnemenl
Me
faire courtoysie,
Je jure, par
mon
serment,
vie.
12 L'aymer
[J'ay
J).
toulte
ma
ad vis...]
fol parler,
courfoys
3! Je
de bon cueur,
seur,
temps de
ma
vve
[J'ay advis...]
Voir ch. XXVI.
71
Chaason LXI.
t^p^i;^ll^sjg^gU.^^^
Choi-sis-sez, vrays a
-
iiio.jreux!
Quant
csl
moy
j'ay
cboi-sy
La plus
^^^^^^3^^.^^i;f^^
belle aux
ri
-
ans
yeulx, i Qui
soit
en
ce
monde
- cy
II
m'es-ioii
|^^S^-.^[:-^|-i^^j:g';E^^^l
nuicl
ad-vis
Que
la
te-noy
ti qu'en-ire
ses
hn^
j'es-?oy-e.
4=^
Pour
luy faire
;*
?on
plai-s'r.
Au
res-vcil-lcr
j'en suis
mar
- ly
Or
n'est
il
homme
vivant
La doulleur qu'a
13 Qui
C'est
un^^
amant
ung morceau
tel
si
amer
Et de
sorte
Mais cela
me
desconforte
eslre
aym
Voir ch.
XXXIV:
\.s
deux miilodiea
iont. k
72
Chanson LXIL
^^^^=^=^^g^^^SSl
Et
cui - dez vous
que
je
me
jou
e.
^
^
^-^z7 -Jie
Et que
je
^^
al
e^e?.e^.^^.e3^^e.^
1er
touI - sis - se
En
En
- gle - ter - re
de
mou-
.^
(
ont
r"yii=p
u
>
-P-P-IM^
Ils
- rer? 4
ne longue
cou
I.
Qui aymez
le
roy franoys,
Pour mieux
S'ils
1*2
les
desraciner
aller,
ne s'en veullent
Au moins
faicles leur la
moue.
II.
Ne craygnez
20 Au moins en vault
ffin
il
bien troys.
qu on
les esbalToue^
mener
V. t4. Lei
t
mi a que, ce qui ne donne pas de sens, le sujet manquant. L'n peut avoir omis par mgardc, k cause de l'n suivant.
32.
V.
Le
m.
Par Dieu!
73
empoigne
foys,
se je les
De quel pesant
Ils
sont
mes
doigta.
Ne guerne, ne
36 Dieu
niete (en)
guernelier.
[Guidez vous...]
74
Chanson LXIII.
^^m^^^^^^^^^m^r^
Je fou is
- se
vol-lun
tiers
La
1er - re
qui
il
pour
ri-ra,
fe-ra.
Tan-dis
nous
4=^E^^^^^~ ^^^^^^
Et
puis quant nous
sc-rons
mors,
11
n'en
se
- ra
plus
par -l.
[f^^^^
Kl
lie
^^p,
?
0ri
"
quoy?
Et de
quoy
8 Et de
eel-Ia
que
vous sa-vez.
Plus que
mes
voisins ne sont ?
nommer
font.
En
Que
tel
lieu
pourray
aller
je
Et de quoy, et de quoy ?
16 Et de
cella
Le jour de
Si
la Trinit,
mon mari va
l'aise
dehors,
20 Tout
de
mon
corps.
Et de quoy, et de quoy?
24 Et de
celln
75
Chanson LXIV.
TJ^
#--^t:
Cel - le
qui
\n:\
d=i:Tizbzz:ts: x=XT-zDzi::s__
r
=#-J
mi
- tny-
de - - man-d-i
Ar-gent pour
es - Ire
^^^^:^^^]^=^^^^^^
e
El
le
m'a
faicl
grant
vil
le
- ny
-e
Ja-mai<
je
ne
l'ay
i^fei^
mc-ray.
As
- tu
poiDl
my> Ion
iiaull
hon
nel,
pe - Ul,
pe
^^^fe^(3)^^^^^l^=EI^=
lit,
pe - -
tit
bon - liom-me, As
tu
poiogt
niys
ton
haull
bon - - net
fC-
tit
bon
- lioni -
me, bon
- lio
- met, 8 pe
- - tit
bon
liom -
ne,
bon
Lo
'*
niel
Bon gr en
aict
il
saint
Jame
Et luy en fault
il
retour ?
,
Ne
mys
..]
Par Dieu
je la
changeray
demand
elle
partie
et
20 D'argent qu'avons
moy
^ w A luy ru f.oh II fndr* It ma vie Le refrain manque. 9 A Kt bon ffre on Urirent rO De demande. el qulcte en bonne foy. 19 A 18 A 8y je lui hI donne. 17 A Je manque toujours. qavion. Aprs 20 A a encore une strophe, le refrain 5
LVIII
r.
.....
irto
truclure ccnirapunefique. Mt facile carr de la preralro partie, alti-rr un rxnrple .lu princlp* ql r^H rh.n.on d.^J cotte dnns aussi reconstituer. Nous avons partie plus lente en mesure Muslre. pul > partie la composition de la suite, d'abord une - ^' saltarcllo (daut le. Lle4r vive en mesure ternaire p.rane et gaillarde ou
La mlodie d'A
est
peu pr
la
dt
n.
Le rythme
elmple
et
Tidemmont par
plus
Relhentanz
et
Nachtani ou Sprlngtnnx).
76
Chanson LXV.
^eE^zEpEE^^g^jEfg^^^pE^|gg^
Puis-que
Ro
- bin
j'ay
nom,
Jai -
me
ray
bien
Ma
ri -
on.
go-di-nel-te
vray,
l^^^^^^^^^^^i^^
Hau-voy! 7 Qui
soit
Or en a-vanl
je
veux
bi
es- Ire
- et
- tes
jf - U
#
Plus
4^-
z
:(=:
:t-
9-
10 Pai-tou-reau
13
je
tie
de - vien - dray,
Hau-voy
Aux champs
Ma
pa
ne -
re
cliain-dray.
^B^^^ $
15
.-:ri:
tie -
-^^^^^^m^E^d
chaindray,
Ma
pa - ne
re
Hau-voy!
Ma
pa - ne - tie-re cliain-dray.
A
3
fo 1 V".
belle.
femme pour
13
rray.
8
(d
A
la
Doresnavant je vueil,
rptition
ii
A ns
brebis pestre.
12
sur l'erbetc.
saindray
a aussi
saindrRy).
encore to vers.
La mlodie d'A
U celle
n'est note
que pour
les 7
de B.
77
Chanson LXVI.
Je
le
my
bat,
Dieux,
hel-las
El
^^^I^^^tiS^^-I^^^E^
en
groi-gn
Qui
sur
moy
si
con
Irou-v
Que
j'es - loyt al
1-^
l'Ci-bat,
Que
j'es-toys
al - l
;i
l'fS-btt,6IJ
Dieux,
liel-lts!
Depuis deulx ou
trois
!
moys en ca
H Dieux,
hellas
Mon
Il
mari est
all
au guet.
guichet
vient el va:
|
n'a
:
pas ferm
le
Par o
mon amy
12 H Dieux, hellas'
"8
Chanson LXVII.
^^Ep^g|gS-3iQ=5-^|^^^
Ild Dieu, qui
me
con - for
te-ra Quant ce
faulx vil-lain
me
tien-dra
?^=^^==?=i
3
En
sa cliam-bre
seule
en-fer-ra
En
sa
cliani
- bre
seule en - fer
- -
- -
e?
Il
my
:
faulsist
un verd
gallant
Qui
fust
Qui
mon amour
entretiendra
||
II
Quant
je seray despucele.
H Dieu
La
petite
3* rers offre le seul exemple, dans notre uia> pour ainsi dire typique au XV' sicle, avec la tierce
79
Chanson LXVllI.
i
-w
^^^^T^
et
T--r:=^=
faic
\-
**^^
ij
t-
^4--f-.-^
}
-1
M'a-.nour
ma
par -
te
OV
e,
Diea dotDct
^^Egi^^i-^^g^l^^^f;^
que de
brief vous
re
voy-e!
Aul-lrc clto-e
ne
vou>
requicr,
i^^ms^mm^^^m
Pour moi
hos-ter hors du danger
'^
me
guer-ro\
t.
Las
je
ne say que
faire doye,
j'oye,
ne vous plaist
moy
conforter,
Veuillez
moy
10 Bonnes nouvelles
m'envoye.
Au
jardin
mon
florist,
Toujours
J'y
Tant en yver,
comme
en est,
15 Our
le
80
Chanson LXIX.
mon
ver
gier
j'ou
chan-ter
la
bel -le,
E-ne hau -
fc
09voy,
^
si
T-9-!J
T=rUng chant
d' -
d^^g- tg-i
-
t^
mou
reu - se
-
:f^*::
ment,
mours
a -
Par ung
ma
tin
(^^s^^^-E^ii^^gEr^i,^
la
sal-son
non
- vel-le,
E-ne liau-voy,
&6 Et
m'a
sa! - ^y
de
joye
en -
tie
- - re
ment.
Et
fait
Quant j'entendi
poinct du jour,
[Ene hauvoy]
En
18 Et
si
vous
aict
en son gouvernement
De
Quant
la belle
et
81
surmont
Entirement
Elle
d'amour.
:
m'a
dict,
fleur d'humilit
et sanct
*
24 De moy vous
Souvent
cappitaine et seigneur.
elle
la nuit,
pour
me
resveille,
[Ene hauvoy)
Toutes
les fois
que
d'elle
my
souvient,
la
mamelle
[Ene nauvoy]
82
Chanson LXX.
^e^^^^j^^l^^^^
Hel SI
las, j'ai
SS^
plai -
es - t
el
des trous-s
sa
foy
De
la
plus
- sant aul
-
Ire
mon
que
m'a -vois
ju - r
^^^i^^i^i^^^p
gr
Que
je
ei
vis
en
jor de
ma
vi
mov, 6 Mais
m'a bien
sa
foy
fayl-ly
e,
t.
m'a
s'est
fail
- ly
de
co - ve
nant
Je
l'a -
per -
El
pour- vu
d*ung vieil-iart
ts:
a^H3i^ ^^3^E33
- te
clioy bien
gris,
main
- nant,
Ja
- niaiz
il
ne
(l)a
pel - l
de - vant,
li
Car
la
sai - roye
uy
mer.
voit
que
luy
don
- - ner.
C'est ce qui
m'en a destrouss
18 Or
et argent la maistrie.
24 Le
L
fo
vieillart
la
barbe
florie.
cxxvi.
veia onc jour.
3 9 debvray. J2 Pour qail aroit dargent assez. 14 Je leusse encor se jeusse de quoy, i6 doy, paourete. 17 poste. Aprs 18 L a six vers qui manquent dans B. 19 Certes se Dieu plalst. 20 adonc ie retourneyay. 21 Derers la belle tant jolye. 22 porteray. 24 moysie. Dans B au-dessous de florie il y a moysie.
83
Chanson
LXXL
f^jJT^F^^^^^^^t^:^^
Las,
je
ne
puis
plus
nuMe-ment
du - rer
la
bl
le
:c:f
eJnzt
prent aul
-
:=i
cun voul
- loir
^
a
e,
ne
De moy ay
- nier,
per-dre
me
fault
-^--^
en
1-
li
Ou sour-mon-ter
uog granl
-^^^ des-es-poir
rznt
5:
*
lies
- lout
^
Tes -tu
je
me
;^^^^^^l^^i^
fe 1
ay
de
noir
"
;
6 Clie -
tif,
doUent
se - ray lou-te
rj
e.
vray amoureux.
Car de par toy m'a voullu envoyer Doulcettement de sa bouche ung baiser,
A
Se
celle fin
que pas
je
je
ne l'oublye,
;
ne puis arrester
Mon
bel
amy,
hellas
se je s(,'avoye
si
Que vous
fussiez de
je
moy
amoureux.
Du
bon du cueur
vous accorderoye
;
Le doulx
moy
ne voulsisles aymer.
je vous
Mon
bien,
m'amour
accorderoye
la
'
homme
mer
26 Haulcs
les bras!
accolez voslre
amye
84
Chanson LXXII.
^
t
mois
:gii
^iiqz=HS
--
-j
=FJse - rant,
Ce
de
niay.
par
ung doulx as
^
m ^
e,
^^
m'en
par - ty
fcp5=1=-
Je
de
joy
eu
se
pen
^ ce -
^i^^^^^S^gS^^-^i^
Et
m'en
a!
- lav
^
corn-
^^^S
j'ay tant
de -
si
- - r - e.
au
clair visage,
m'a
en soy
riant,
:
La
Mon
bel
V
2
y.
joye.
20
22
9 V me dist... soubriant. 10 V Ma... seule V gente fleur et joUye. 19 V je ne vous dis. V Faictes de moy a vostre voUunte. 21 V Vous dictes bien belle que jayme tant. V Je suis le vostre et voua estes la mienne. 23 V Vous serviray le temps. 24. V Quelque
V me
12
p.
Le
f.
j.
men
advienne.
Le premier vers
de trop.
fait aussi le
dbut de la chanson
LXXX. Le
II
85
amye
.
ma
je
trs parfaite
De
c
Mon
amy,
ne
le
disse
mye,
vous mercie,
jolly
cueur advenant,
la
moye
vivant,
tousjours; maiz,
le
temps de mon
86
Chanson LXXIIL
:e:=i:
i:=t
(Je)
^^^^]
Tris - te
plai
^S
sir
d. E^!
-
:r2i
et
dou
lou-reu-se
joy
e,
i
i
ve - nir
7-1-1
A
- pre(s)
^^t- --
-(2-#
::::it
=1=?
K-fgH-si
G-^- ~j~
i^^ *
en pio - rant,
Ris
sou-
=P
ou
=?==^
bli
^^_g__L
- eux
4 M'a - com-pai
gneni,
=P
::z=lQ
:ti=t=t?^
seul
Com-bien que
je
soy
^^^^^^^
e.
;
[Triste plaisir et
herm de mensonge
trahit
;
et
de soye.
L'ung
me
l'aultre
m'est cauteleux.
12 Pompeux
je suis,
mais
[Triste plaisir et
douloureuse joye
tristre.
ennuyealx.
3 ploarant, oblieux.
4 seule.
Toye
5 Embuchles sont affin que ne 912 Oest mon trsor cest toute ma
monnoye. Pour ce dani^ier
est sur
87
Bien ierolt
ill
inoj envieux,
me
rerolt
aroU mieux.
Quant
il
me
het pour ce
quamourv inenvoye.
des rare rondeaux de notre
recueil.
il
I.r
Cette chanson et un
En
inttruiuenUU,
il
a crit soas
premires notes
mot Je qui
n'a
aucun
lieu
le
m
de
Au
de aprs
nis
faudrait plutt
:;i9
aspre.
Blbl.
Un
texte
analogue
se rencontre
dans
Canonici mise.
la
Bodlnenoe k
(ir.ort
en UCO
Dufay and
une
deux ou plutt
(puisque
la
pnrtie uupc'ricure
tMntt instrumentale).
ms
ici
B.
Quant
avec
u'est
d'tablir
Comme
pour
la
seconde
cette
Mais qu ou cboislue
mesure ou
lia
celle en C,
il
jouir
88
Chanson LXXiV.
Firrr-iTz:^
On
a
^^^^^^^^^?^
-ydicf
mal
de
mon
a-iny,
Dont
j'ay le
cneur
triste
[^^^^fei:i^^^.^^^
mar-ry. Mais qn'en ont
ils
af -
fai
re.
Ou
s'il
est
beau ou
^n^::;^^^^^^^-^^i^^ ^
i
s'il
bien
mon
p!ai-sir,
Psisqu'il est
bien
t^
mon
>^3:J!::J-rr4:^Hi3=g=g4J^5]r-^^^fe^J
plai-sir,
^*=tn3
-#^
Puis
qu'il est
bien
mon
plai
- sir^
Il
m'ayme
bien;
si
fais je luy,
Je ne le voys pas
demy
A
Hz
qui doit
il
desplaire ?
A
1
fo
XL VI
dit
To.
At
f.
12
s 45.
f 16. I fo 129.
soit.
(J,
mal. 2 A eu 1. c, bien m. 3 A Mais quont il affaire quel il soit. 4 A Ou il 5 A Quant je luy pUys et 11 me plaiat. 6 Le reste est tout dilfrent dans A: At*, S, n'ont que la premire strophe, identique celle de h.
La mlodie d'A plus simple et une quarte plus bas que celle de B, est apparente Dans G la mlodie, du mme type que celle de B, est au tnor. S a ine autre mlodie. La chanson dl a t compose par Jean de Hollande.
cette derni.ire
89
Chanson LXXV.
^^^^^^^^^^^^
Mais que ce fust
le
plai-^ir
d'el
lo
0e
j^
fu* -
-'^=^ T=T
f*rf-
^-^9^^-w-^
sien
se
le
my,
J'ai -
rovs
Ir
cueui-
tout
res
jou
-^
y,
jznPtZDt
1 Je
lien-droys
tou-jours sa
que
roi
Car
il
en a
le
cueur marry;
luy trop belle
8 El
me semble pour
Je luy diray
Vous
estes celle
;
Que
j'ay tant
aym
le
et cheri
cueur marri.
le
12
II
ne
fault plus
que
vous
celle
90
LXXVL
Chanson
feczCjT~3^^
Mon cueur
S.
vil
S
loin
3^^l
I^as! qu'il
^^
a
#
Point ne voy
en
es-may,
de sou-cy;
mon
a-
^-^^pEEg
my:
i
II
^=i^^5^
trop
est
de moy.
Bien
- tost
de
le
vos
nou
crai
vel-
Se
hon -
ne
::
gnoi
-
tzj:t
les
^=t::
Cer-tai-nes res-crip
t- 3t=3^
roy,
loy.
5=^-
^iipz4;3=i^3zj!i:
Bien-tost
l'i-roye clier-
- e
Etj'eus-se ces-le
^^^^=^EEf^^'^t^l
cher
^^1
sus
Sans
me
des
hon - no - rer.
Je
l'ay -
me
ma
foy.
[Mon cueur
vit
en esmay.
Que
Et
Avecques luy
que luy
et
moy.
A fo XL VII vo. L fo XCVIII vo. 2A L Que jay, 3 A Jay perdu, 4 L Que ne. L dplace les strophes. 5 A Tantost de me8,L de mes dures, 6 A Certes luy, L Tantost luy, 7 L Qui me sont fort cruelles. 8 L La raison vous diray. 9 A Douser laller, L Car de. 10 A moy, L Pour me. il A Vers luy irols pour ray, L de ne scauroys p. v. 12 A demande, L ne luy d. 13 A Fors d'estre a requoy. 14 A En sa chambre. 15 A Tant layme sur ma foy. 16 A Je nay aultre plaisir, L 1618 diffrents. 17 A Fors que penser en luy. 1924 manquent A. 18 Quant point je ne le voy. 26 A de cueur gay. 28 A Je ten prie par ta foy. 2931 A Va dire a mon amy quil m'a
mys en
oubly, car bien je laperoy. Les vers 13 et 15 out chacun deux syllabes de trop. Le vers 13 pourrait tre lu ainsi Que d'estre requoy, le vers 15 : Et n'eut que luy et moy >
au mme type que celle de B, reprend celle des vers 2 4. Les vers 18 24 sont certainement interpols, cf. A. Les strophes tant de sept vers, il semble qu'on doive considrer les quatre premiers vers conmie un refrain, qui se rpterait avant chaque strophe.
d'A, note une quarte plus bas, appartient
wiais elle finit aprs le 8* vers et l'on
La mlodie
(Faut que je
91
le
revoye,
Jamais joye
S'i
n'air
le
fauU que ne
voye,
24 Car
c'est tout
mon
desir).
[Mon cueur
vit
en esmay...]
Roussignolet saulvage
Va moy
faire
un message
am.
languis
A mon
trs bien
je
3i Se bientost ne
le
voy.
[.\fon
cueur
vit
en esmay...]
est la
payne
?
Les peines
et doulleurs
92
Chanson LXXVIL
;-f!-F-=gig::p=g:
En
dcs-pit des fauk
f-n -*-*-
4==^ ^^fefe3^
une
ne
grant
me
di-sans
J'a-voys ac-quis
a-my-e,
fol-ly-e.
En par-lc
En
Mal-gr
les
en-vi-eux,
?^=# ?^
Car
l'on
1^^=::^:
?5=ni^=:t:
pa - rer
f =ti
I
i^
"J
~3
nous
i
deux.
ne
srai
roit
se
- tre
Et de laisser melanchollie.
En
43 J'ay eu
recouvr m'amye,
Mon bel amy, venez moy veoir La nuict quant je seray seullette,
Et
si
me donnez ung
si
baisier
22 De vostre
plaisant bouchette.
Se vous tenoye en
ma
chambrette,
Le
dsir de
mon
cueur
J'accompliroye seiirement
>
G
2
f.
11.
G
7
G haut
et ba.s
en tou*
lieux.
C'est
17 il
grant
follie
ealx.
Au
peu
L;i
vers
manque une
syllabe;
clair.
mlodie de
est
compltement diffrente de
celle
de B.
93
Chanson LXXVlll.
^^^^^^^^^^^^^
Ils
ont men-ly,
leurs.
(Jui
onl
e^
te
des-loy-aux
io-venteurs
De con-liMU
ver
que
j'ay
de tous nie^
i
dit.
# #w
1
^ ^g^^^^^Si
- lei-
leur par
n'a-yez foy
ne
cre - dit.
Car
ne 5onl
'
ijue faicte -
reauls, menteurs 6 Et
flat
leurs.
Ils
sont rapporteurs,
moy
12 De controuver que
j'ay de
vous mesdict.
Ne croyez pas
Qui vont disant
Il
vos serviteurs.
S'ils
Et fussent
Ils
ont menty
Au V
cbM*on
11* oal
oi/
94
Chanson LXXIX.
^EJl^~in^t
En
faict
f^^^ ^
pai'-lez
en
e-
tr-rrf;^-^
i
:P=^
je veulx qu'on
^^^^^^^^^^
le
plus beau
fils
du
mon
de.
11
lault
fon-cer
ou
^^^^
*=;^
X=^=^
izzfzt-i^-^T
ton - de, 5
uM
me
-0*r:
F_ #
F aiiz
=^4^
Se vous mec-ter
ja
le pi
l'es - trieu.
On
dict
pour nant:
Dame, par
le
corps bieu
feu.
Ce
Il
Tout
ou
je veulx qu'on
me
tonde
pi l'estrieu.
ne frappe au milieu
:
De
Car
ou blonde,
15
II
fault argent
pour commencer
le
jeu.
La mlodie
95
Chanson LXXX.
Ce
nioys de
mai,
rani,
J'ou-y
clwnici
i^^^^^^^^l^^^g^
u-nejos-iie
pu - cel
le,
l'di
u -
ni'
IS^3
sen-le
P
je
:: #7::i=^7;p=:r;
-^: n:
4
g
vins
it:Br
a - vanl,
V^
g^f^
na-moy-slu Si face
il
m'en
Kn
iiiy
di-sonl
-w
w
ijard
lEZir:
da-inoy-scl
-
P
Dieu
^o^^- J-#^?"3Sl
le.
vous
le,
vousl
le
Dieu
d'a-mours vous
gard!
part
dic - tez
moy
quel
- le
|^^^|^^^^^^l
T--NEt vous duincl ce que
tos
-
lS
Ire
cucur de-bi
prie,
8 Vou-lez
al-
1er,
je
vous
cm
beau
si
^^^^l^^^l^^^^l^^
Je \i(Mis
&
vous
corne
uog
lo\
al
mani,
A
1
t^
XLill
m.
4
A Le
devant.
8
vint au devant,
il
I.
mrn 1U) tu
a rout de q
f
p.
L Vous
V. a.
je v. prie.
il.
A dont L deux.
Je suit dsirant, ix
A Ouc mes
ue
1 me
fH
j
i.
la
chansoa LXXII.
La mlodie
est de la
mme
96
3^^^^^^:B3^E
Pour
vous compter
ma
^^^^Jb^4:fi::g^E:tjl3^4^^^^^&=^
C'est vostie a -
mour
que
je
lie - si
re
tanf.
12 Ja-mais
ta
me
i+^il--imr.->rf-
ne
my
seni-bla tant
be
le.
97
Chanson
LXXXL
$-
T=l
En
g^^^^^^^^P
jour
ce premier
de mai,
i
que
le
temps te re-nou
de
tel
- le
le
An vert boys je
m'en
ray
Prendre con-g
ma
bel-
1^
T
Et quant je
hi::
11=:^
-
soit
fizitlii
me
par - ty
d'el
le
El -
le
my
di
tou-jonr*
Mandez
moy de
A dieu
mes
bel-les
mouri
t leptl^roe Tr df
pauMi d dtml-br*TM.
la part
98
Chanson LXXXII.
Ve-cy
le
may,
le
jol-ly
moys de may
- ne.
Au
jar-
^i=^B^^^-^^^s^^M^^^^
din
mon
pre en
- trai,
Ve - cy
le
may,
le jol
hf
moys de
may, Troi^
^^^^^^^^^
fleurs d' -
r--N
:?5=f^ -~lfl
-#
dns #le
mour
v trou-vai
En
la
bonne
eslrai - ne,
Ve-cy
^^^^Ji^
may,
le
=i:
i
Qui
jol-ly moys de
nous
de
^P
-mai -ne.
Vec^e
12 Vecy
le
may...
may,
le joli y
moys de may,
Un
En
chapelet en feray
la
bonne estraine.
le
Vecy
may,
le jolly
moys de may
Ung chapelet en
Vecy
le
feray,
may,
le jolly
moys de may
20
A A
m'arnye Penvoyerai
la
bonne
estraine.
Vecy
le may....
V.
5.
considre
prcdent.
La patue, uq peu singalire, mais tr3 distincte dans le ms, pourrait comme un vestige du hoiiuet , si frquent dans les compositions de
tre
l'ge
A m'amye
24 Vecy
le
99
l'envoyeray,
le
may,
prent,
S'i le
la
bonne
le
Vecy
may
bon gr luy say,
le jolly
S'i le prent,
Vecy
le
may,
moys de may
Ou
32
sinon, renvoy le
may
la
bonne estraine.
le
Vecy
may
may
feray
Ou
sinon, renvoy le
le
36 Vecy
may,
le jolly
moys de may,
Une
aultre
amye en
la
bonne estraine.
le
Vecy
may
100
Chanson LXXXIII.
^^^-^:^=f^;=f^^^ ^ g ^^^^^^^UtJi^^S
^^=^^=^=
A
Dieu
mes
a - mours,
Dieu
vous
com
mant A
Dieu,
mes
:t
t=V=V
de quoy je
vi
- vray
La rai-son pour-
z\^z
-quoy, je>ous
la
"^^
-#
#-
je
KK-Jt
de vent? Se l'argent du
i
roy
^7-
:t
1s=^
A
Dieu,
^^^^^
a-mours,
a Dieu
mes
vous
com - mant.
gt
s
G.
fit
MR
G.
108 I fo 40-41.
IV.
:
a. je
TOUS
dis.
MR
n'a que
plus souvent.
Ve volume de
la
Le
texte
de la composition de Josquin
ne comprend que
premiers mots
et le
sixime vers.
La
ms de
La mlodie a
504, ch.
t utilise
cf. le
Vm?
du clbre Heinrich Isaac (c. 14501517) sur cette mme mlodie. Enfin celle-ci a galement servi pour une chanson satirique Ils sont bien pelez ceux qui font la gorre (musique dans les Canti C de Petrucci, musique et texte dans le rec. de G. Paris, ch. CXXIX).
:
/lEOMf^
101
Chanson LXXXIV.
^^-'=^p
ig
je
g
l=:t
-
-Ujfe
*
- ;^
#
de
-
vou:il
my,
prens con
%{
Je
^
ne
t=3
jTir.
t^ay qoaol
^
je
fL
ft
:=3^ zi!^
ray
:
-*S'i
m
pour-
vous
re
ver
vous
faull
rien,
i^^
voy
-
:r3t
vous,
at
-
I
plui
ez
Ne
vous
(en - der
mo\.
dente.
Gastc suppose qu'il faille lire amie et que cette chansoD forme la suite de la pr4tfQuoique la situation offre quelque ressemblance, je ne croit pas pouroir admtti cette hypothse, d'autant plus que la mlodie est compltement dlflTrente.
Dans
par
le
aune
syllabe de trop, le
mot je a Tidemment
t iDtrodoIt
Chanson LXXXV.
ge^^
Les
fil
t=^j ma
let-tos
=?c
voy
-
t
s-
de Monfort,
Ils
ont trou-v
en leur
- e
[^^^^b^E^^J^JlEfe^^
val
^
*,
Ung che
qui
es
toil
mort.
El
sir-
don-dieu!
Sir-don-dai
ne,
\^i^^
sir-<1on-(i^
sir-dondieu
Ho,
liu,
hay-ne,
ha
hu
hau-voy
Sur
la
mer, quant
il
ven-le,
Il
faifl
daoge-ieux
al
!.
102
Chanson LXXXVI.
^
1
u -
I
Et qui
la
^-^
S3
:5--#
-#
:1=t #-
di
- ra
di-ra,
La
d oui-leur
que
mon caeur a?
J'ay-mes
^-l^-^i
ne bel-le
=i=-f 3=*:
fil
le
Je ne
say
^^^
5.
s'el-le
el
0-
at=t=
ra.
Il
_^_.
:tzd
faul
m'ayme -
me
sist
un
va-let
Qui
- le par-ler
a!
last.
Et qui
la
di-ia,
di
m
-
3
- ra
^zzm
f^
a,
^=x 3ZI
que mon cueur
^='
a,
=1
La
doul - leur
que
mon cueur
i=fr
i:
'^^ t
V-
im
La doul
- leur
que
mon cueur
f.
13
t<>,
quatre voix.
La mlodie
est
103
Chanson LXXXVII.
$^^^^^l=^^^^i^^^^^
Le
Il
roy
a
En
glois
se
liors
f.ii-soil
ap-pc -1er
Le
roy
de
Kran-ce
par
voul - lu
du pa-ys rne-ner
hori
$^^^^s\^^^^^^^^
s'ap-pel la
li
on.
on.
Or
est
il
nioil
Sainl-Kia-cre
en
Bri
de
leur
na
li
e,
Du pa
- ys
de
Frame
ils
sonl
lous
dc-lou-lcz,
il
nesl plus
d'oi
de
>oil
1res
lim-ii-
la
li-pny
e!
Ils
Force biscuit
Et par
la
Maiz leur
effort
n'est rien
que moquerie
si
bien frottez
mT enfondrez.
la
16 (Que) mauldicte tn
soit trestoutle
lignye,
104
Chanson LXXXVIIL
^^]^55^&^^^gfg^?-Eg|3^^
Ce-luy
qui
=?=^=^
nac -
- - quit saine
henc henc
i^^^^^m
Veuil-le
;^^=3L==jt.
mener
K=q=:fg
-0
'
0-
saul-ve - t
L'a-ine du
^^
bon
feu
^^^^s.
royRe-n*^.
Il
^s=izi:M::Ji:
jfrzi0:=rzM=jt
son
def-fi -
prins
ne-ment,
Henc, henc.
n E^^^^^^g^^^^^^
henc, henc, henc, henc,
1-
henc, henc
Pour cer - -
T=^
Uin,
il
'
li^^^^^^^^^
#T^
#-
est
ge
de
sa
mort.
Et quant vendra
le
jour du Jugement
Henc, henc...
soy,
piti
Nous
veuille
donner saulvement.
Henc, henc...
V.
9.
trop
en supprimant Et
et le
on obtiendrait la forme
rgulire.
105
Chanson LXXXIX.
l^^l^^^l^^i^
Je
fus, je fus l'aul-trier
r-^-i
la
hcl - le
soor
-f-
:^ #-A4^
^
me
gueeloy
ip-:::^;.
prins
Du
faulx
?^ ^33 *
Hel-las,
-^=#
0-1
1_^
la
*-^
^ g)
'
~
i
t
De m'eo
pour
qtioy
ne pre-noi-jo
voy - - - c
^^^^^i
al
1er
;iu
tra-vers
des
jar
Jins, de
in>n
i^^^m
al
l(\-
ail
tia-vers
de?
jar
d.ns
'
bons amys.
Tant
Comment on
faict
au loup, quant
est
pris.
ne autant de monnoye,
Pour desployer une bource de soye. 12 La mercy Dieu! j'eschappay et m'en vms.
Au
lire
7
ver.H 5 le
me a
tlle,
eftMaM
106
Chanson XC.
i^^^
La
bel- le
-H-- -^ Ht^r-':=:
S
la four
4^
Qui pleure
3^
et
1
5^Ei
pi -
se
siet
au pi
de
sous -
re,
i^h*e:3
Mai
-
1=T
^mar
- li
_._EE2E3HE;
lour,
ne
grant
- - re,
4 Aus
si
grant doul
Et
en
^^^m 1^^^^^^^^[^=^
-^^^t-z
Son pc
-
re
luy
dc-man-de:
Fil-le,
quVvez vous?
Son pe - re
luy
vous? Vouliez
\%^^^i^^^^^^^^^
vous ma-jT,
ou
si
voul-lcz sei-gnonr?
Je
ne veulx point
a - voir
ma
- ry, Je
^=::t -#
veulx
a - - voir
le
mien
m:
niy
41
H
la
8 Qui
pour-rist
en
tour.
<
Ma
foy,
il
ma
belle
filie,
Car
sera
Et pre, s'on
pend, enterrs
moy
dessoubs.
12 Si diront
gens
fi
H. mal damour. La tille du roy est auprs (le la tour. 24 D N et maine grant dolor, M Ri moine giant douleur. 5 H ma fille. D Voulez vous un mari ou voulez vous, O ou voles vous, M II* un mary, mari ou seignour. 7 D .Te ne voel mari, ne je ne voel seigneur, N Je ne vuelhe m., je ne v. s. H Je ny veuies, M R Je veulx le mien amy. 8 M R* Qui est en la t. D Par Dieu belle fille,
^ 20,
fo 19,
il
D
1
fo 109,
NO
R 4,
fo
D N
piet,
M R*
Las,
le
H N P ma b, O X se menfouyeis,
f.,
Et
p. b.
f.
D O
12
celuy,
NA
eeli
faureis vous,
il
enfoues moy,
voicy lealle
enfouyes moi.
D O Vecy
loyaulx amours,
Se
diront...
amour,
s'est
Loyal s
a.
On
sait qu'elle
Au
le plus
107
^re
:
milieu du
XVI*
qui donne la
XVII* sicle offre d^j des dirtrgtncft notamment un refrain Las il n'a nul mal qui n'a le mal d amour, chanson un caractre de danse. En ce qni concerne la musique, les diffrence*
et
encore au coinmencemont du
Du XV* au comiaeaaaaMat du on peut constater trois types de mlodies. Le plus ancien, appamnmflt est celui qui a t not par le greffier Taillefier k Naraur sur une paje des Registres aux Irani
entre les manuscrits et recueils sont plus considrables.
XVIIe
sicle,
]>orls
de la haute cour de
Samur
:
(Facsimile dans
les
le
1S51, transcription
Annales de
Halle,
Soc. archeol. de
Samur
ivi,
der
Suchier,
1900,
.\
et
244.
\ ' ei
V7* siicles,
Biblioth. rowkcntca.
Suasbour,
^
La
q^z:::.
'
bel - le
se
*I
^
au
pi
-t-
siet
de
la
tour.
trois
voix
ms de
la Bibl.
Bodlienne Oxford,
ih98.
La
f lOy
du ms
fr.
nouv. acqo.
au tnor de
la
chanson
les
f.
61
du ms
fr.
Cette dernire
les
Sous
mots
On
reconnat la
mOme
l>lus t
La couronne et fltur des chansons troys... Venise 1586, f. 20 et s.) Ce type mlodique a de employ par certains compositeurs comme tnor de messes. Nous la rencontroui,
(cf.
tn Oeslrrretch,
De
Orto.
Nous avons
La
belle se siet*
et
Fvin.
Le deuxime type, celui du ms de Bayeux, est isolUne mlodie videmment plus rcente est celle qui se trouve dans le Quart chansons.., imprim par Le Roy et Ballard en 1553, et mise en musique par Bussy.
t galement utilise par Jacques Lefebvre, dans ses Mlanges. 1613.
,V.
litre
et qnl
Ht
mes Ckansont du
XYe
et
XVle
sicte. Bibl.
rinamca, n"
1 c).
108
Chanson XCI.
Hel-las, pourquoy
vi
^==i=f=f^^^
eux ?
Tri-tres-se
mort,
trui
re
-^
I
Ils
^I
font
mourir
en doul-Ieur
et mar-li
re Par chas
cun
pTUltS^^^^^^^^m
jours
ces
lov
- aulx
a -
mou
- roux.
C'est le
commencement de
qu'il avait
la chanson
XXXIII;
ici
seul le refrain
du virelay a
t repro-
Le
dj copi la
mme
en
entier.
ici tritresse.
Peut tre
v. 2 lire
comme
109
Chanson XCII.
^i,^p=^4^^E^
A mon jar-dio
croist
la
^mf^=f=i^
-
fleur
soii-ve
rai
ne.
La plui
bel-le
^^^^^^^
de
la
~i
-L
^
Se
^-
__^
je
la
r
Toir
chresti
en
l.
puis
$
en
:^=:t
atzt
Ires-bone es Irai
- oe,
De
tous
mes
maux
se - ray
re
con
for
- 1^,
Se
vie
Je
m en
Et la baisay
amoureusement,
que toute
la
Advis
me
fust
nuytye
Quant
je senty l'oudeur
de son halleine,
d'est,
la rose
Et j'aperceu sa grant beault mondaine, 10 De tous mes maulx suys venu en sant.
110
Chanson XCIII.
i J^=H#my.
:t=t l=s
my my, mon
it
~^-s-
^
moy? My my, my
si
My
my
4 J'en ay
le
cueur
trs dol
lent
t=^Que onc-ques
t=^-^-
^
-1
-X
zX-
13: my,
idid
puis d'il ne
dor-my!7My
my,
my
mon
doulx
a-my
1^?
Hel las,
1-
4:
So
-
ci - ,
mon
veult
a-my
qu'il
Nous
Car
vous a-vons as - - so
il
- - ci
- f .
Raou-let
soit
gar - - di - ,
a tant
e - ten - di
*
10
13
*
my my,
o
qu'il
;:ii: =,^
-H
\-\
^
ant
!
my my,
faict
nostre es
ten
di -
my my,
ceux
pe
- tits
et
grans.
::1=:t
pe
t-
sant
qu'il
^='-
'
V
En
fai
Et
ail - le
- sant
de
p"-==t
X:
l'as -
ne.
En
fai-sant de
l'as
ne
par
my:
Hin
^^
han, hin han, hin
lian,
hin
han,
hin
lian,
hin
lian
hin
han
Or
111
=q=^-
mj
:=t
:^
-41
J==l;
1
!-
?i=gg:^.s]
le
te -
nez cent
es - eus
con-tant,
de-niou-raot Pour
it-*:
*::
^
n.t
-I
-^^-0
iny
'
#^
'
# -
'
dieu-tri - ner
n fieux.
My my, my my,
a-ojt!
sjilabf ^u. Cette chanson, avec des Imitations de cris d'anlinaui et les rt^p^ilUons d ct'lrbres l rUnifut n'ont gure de sens, appartient au mT'iue fenro que certaines pices
Jannequin. Ds
dani. dbut on reconnat un musicien aimant k faire de peUts Jaox MojM-ft do solmlsaUoo puisquil donne la syllabe my un mi et un x, UmiucI dans la C regrettable quune voix seule n 'US ait et** conierT< Il
le
est
O my my
dans
le
112
Chanson XCIV.
n ai-ra.
Je m'es-tois en
unj,'
buis - son
mys
-JLjLih^
la
bel - le
me
corn
5^-
il
m'en
print.
=Oi^^
i:t=^z:
U-ne Comme
pi - e
s'ils
tint a
ga
-Nr
1
I-
:^
cher
Et des cor-neil-les
8 Oncques ne fus en
plus
tel
d'ung cent,
torment.
me
deussent
men
ger
-.
i^^s^^fs
Le cerf du
bois y
'
'^^^jJ
cri
L
hault,
i hi
ar
ri
- va
si
i
-'
^ *t::|?=p=::r
Et s'eS'Cri -
-\=^a:
ha
ES^ziES
lia
ffl==
j
azm
ii=:^:
3a:
est
ha
ha! 12 Le
regnard
^^
nos
pou
i?5:
J:
-jstr.
^-
;^t^
Le
re - gnard
est
I
pou
- cins.
tins,
nos
Une
moy,
Qui ne
me
cessoit d'agacher,
Sembloit
qu'ils
me
deussent menger.
la
Chacun
crioit
Ha
ha,
ha ha
!
20 Le regnard
est
nos poussins
il
men
est pris13
5 Les vers
2 manquent dans A.
14
{Gaston
A Un
A A
ma
19
foy.
16
Comme
21
le
18
II sescria.
au.
22 27
A
A
quiers tu.
si s.
Certes.
mais
Qui com17 A au j.
pr.
est,
La mlodie d'A
mme
que
celle
de B.
Je retournay sus
113
le
coquart
V
Et
lui dis
Ha
Dieu,
sire,
regnard
>
Qui ne nous
Vous
dictes vray,
:
s'en va
>
la.
Courez aprs
il
sera prins.
Jouen
me
fam
crust et y alla.
je
28
sa
m'en
revins.
114
Chanson XCV.
g:=
^^a"zS^H^3EE^l^^g^3^
Lu der-uie-re
nuic-t
e d'\-vril,
Qu'en
uiig
beau
lict
couch
j'es-toi
5^^^^^
Et
grant doul-leur
au cueur
j'a - voi
e,
En
at - ten-daot
le
t|^^^^^^^^^=33^
mov
de
May 5 Qui
n'es
toit
pas
trop
loiiig
de
moy.
Roussignolet du bois
jollis,
Va
Que
iO Et
m'amye
et si luy
chante
may.
Le may que
je luy porteray
:
Ne
Sera
mon
la
bouche
le
baiseray
15 Et Dieu
commanderay.
une chose
fort saulvaige.
moy
!
20
II
fust annuict
couch o
moy
A
2
gueres
1.
La mlodie
mais
de la premire strophe d'A, note une quarte plus bas, ressemble la ntre
le reste de la
chanson d'A
est diffrent
115
Chanson XCVl.
:^t X
Plai-san-le
flour,
s^^^ii v=^
et
gcnte
jo
Il
5^
Dic
les
-*-
i^
\.u
t^^is,
Xr^=X:
zn:
r
^^^
-tz
^'
nioy
si
vous m'ay
mes'
11107
^^^^^^^^l
vous en
ad-vi-ss,
Car
il
e.
Car
il
Que
je
au corps gent,
moy,
se vous agre.
Car
env^e
Belle, se
vous
le
savis,
En
vrit,
vous
airis
12 De moy
piti
par courtoysie
[Plaisante fleur...]
Ce que
je
ma
foy.
Je vous requiers, au
nom
de Dieu,
Se vous m'aimes,
dictes le
moy.
;
Je vous
ayme
et
vous
me
hayez,
Mais
s'ainsi
fin
vous
me
renvoyez
24
la
en serez marne.
[Plaisante fleur...)
A
1
fo
XXX m
Petite
.')
v>,
10 TS
;;
v*>.
A
ne.
<1.
coiacte.
A
7
Despecliet vou*
hI
vou* vouUei,
LonguiMucnt.
car.
10
17
A Je vous upply
i,
trci hoinblemeul.
la,
I.
OoaforfM wJ
I.
8il.
-JA
V.
L omeUent
20
bi
i
homeiXc.
pr.
\i
A De
mn
pltlt'
rom
rle.
omtl ^ro%*
rqlf.
a.
A neu
si
doublez mie.
L menvoyez, L L
La
ay
fuilly
se ainsy luea
A Tout ce que. L omil Je, 13 A paidouuei mojr. n A pUtJoye, L J'l pi. M A ! U A En la f. 15 m A *r L ont encart mj envoyez
L .Mad*mo
13
Urtfet.
lut'lodio d'.V
116
Chanson XCVII.
i^^^^^^^^^^
M'er-me,
je
=i
ry
{s==Jsr
n*ay point
nom
Jo - han
ne.
Mais
mon ma -
nom
Jou - en.
Mais
mon ma -ry
nom
Jou-en.
Dy moy, Jou-en,
^-^^i&:^=i^^^-^^^
par
ta
foy, N'as
tu
pas
de
fcm -
j'ay
da
me,
[^^^Eg^^JES^^^^ ^feE^EfESEl
Qui est vo-nu d'A-vi-gnon,
Du pont Trocquart
^
ou
ne,
en
vi
ron.
i^i^^^^p^e^^
M*er-me,
je
n'.y
point
nom Jue
an
Mais mon
ma
- ry
nom
Jou
en
Mais
mon
a -
my
nom
Jou - en.
Au
JaeanDe
et
"rayo au
liea
de^mary.
117
Chanson XCViU.
[g^El^^
Ocs-suubz
#^#-H^
la
|;i^?_
iiranche d'uog
vei
l
^ z=g:Tf=^ ^^g^
;
mon
joi
moy
C'est
It
cuear
ennlor-
my,
^iiil^^^^l^^^^
Eli
at-len-danl
le
mien
mj
Oui
me
deb-fod
- lisii^^"' i|
:4::
^^^^^^^^m
El
Il
re- vc
- nir
voir.
que
lay
peaU
j'a - - voir
mes
- faict
Qi'ay-muit tant
d'ua
cueur par
- faiet
=!##jni=pz=p
A mon
En
lion
fi=*
t=i
trns
i^ET^
a
je
-
gra - U
foy,
si
eux
fais
ray
luy.
"^
Ds-M>ubz
-ne
De
la
journe que
le
je
le
voys
J'en ai
cueur
si
resjouy
De
la
moy
Dessoubz
118
Chanson XCIX.
Triste
et
pen
- sif
suis sans
mot
di
re,
La
i=B^^i^g^^S^lggaJI
rai
-son vous
la
sa
vez
bien.
3iie=g==t=: A
-
^-^^
-
14U:
d'en
di
Mais sar
dez
vous
- re
^^^^^
nen,
Car
l'on
Car
l'on
ri
re,
ri
re.
les chansons suivantes le copiste aura dabord not la premire stroplie avec ne sera pas arriv complter son travail.
est,
La mlodie
K.
f.
mme
que
celle
du tnor dans
77.
Chanson C.
^m^r^^ f^ijYjjt^^^^^fE
Dieu
la
gard,
la
ber-ge
- rot
te
ses bre-his.
^-rrr^
Elle
*:
col
1^Ps^^^ '::^
te,
HN K # SE
!
!
s?^
1^=*!=^
de-dans sa
Stm
Et
N-
zJs;
ne blanche
La meilleur de
ses ba-bits,
m
G
6
3ZP2 zip
bis, Qu'elle tient
::t
-#i--
5^^
\ers,
t^ p=i-!=ip=t=:pit
tient
^rr5
bol - - te.
du pain
de
dans sa bot
te, Qu'elle
fo 7.
/a place
de la rptition
du sixime
reprend
les
jard la bergerotte.
La mlodie de
119
Chanson
Cl.
g^^-^^g
A lom-bre
Trou-v.ny
^^
so-ncl
Marquet,
4
f7-
f
-
^*
dc
.|.i
^
n
-
^
- fi -
d'ung
- hin, le
bui^
fils
Tout
Qui
le
long d*u
-
Ro
pri
oit
<
me fhf
#^
FtL-^-U^4M;
Luy
iJi-<anl
^^^^
:
^3lt
=?^
iEI
.11
- -
re.
en
fol
in.-i-fmie-re
Je
vous
me,
fin
caeor
re,
lioulx.
A -donc res-pon
-dit
l.i
bor-gio
re
Kl
co
me
Tem
^^^^^^^^^m
fen-dcz
vous.'
Et
co-me
Ter
Ion
dci tmi"*
A
l
fo
VU
to,
E
3
;3.
fo
v".
K
E
8
srie, il.
I.
t"o
11
v>.
boug<iuet,
le tilz,
EH
.le
L
A
Sur
le bort. 5
Je trouvay
fianiyc.
7
:
A H
Et disoit en,
A L
belle.
A E iMtCt lune. H u lonir. 4 K tesol, rencontray le flit, E H L Ma -uef s II L daff E En luy disant, E El mo di*(.
En lombre.
2
\.
cueur.
A respond, H luy
respont.
H Robin comment,
Kt Robinet
K ^ult tmemt
un vers
H y
gnmd nombre
.
do chansons qui coinuiencrnt pr le luoi A ( tal mais dont la suite est toute difforente de oclle i1oai l-4eMa.
ins A. et
ainsi p. ex. la
chanson XVIII du
une chanson au
T'
>
mmta. Celles de
.|ul
JE C
daM
.
M, d U
les
tt <
.M ^an parole)
Celle d'A
Mt
toal fHI
liflrente.
e tr.n^
CaaU C
Jnt
do Petrucci,
77
M. Tiorsot
Tribune de
publi
los
lyi-rs
m.4o.1t.,nri
dr
n.i.r
..an.m
Sainl-i.ervtii^. i*.
120
Chanson
Cil.
^^m
a
Bai -ses
nioy,
bai-ssmoy!
ma
doulce a -
my
e.
$
$=
*=4!
Par
:2i=*:3
a-mour
je
JiElEfe^: w>-^^
e.
vous
em
pri
:=^=:z=z2=-j:
Non
fe
ray.
:^~X^
a^=|7=t=f=^
Et pour
-
I
fol
:^=fe #
J aili
3^rr:
e.
quoy?
Se
je
fai -
sois
la
- -
-,
Ma m-ro
so-ruit
mar
- ri
e.
Ve
- la
de
quoy!
Ve
la
de
quoy! *
fO 5,
Pcb,
f^
38 et 40,
et
I,
f) 33.
Les recueils Pb
est presque identique dans tous les recueils. Dan le Vile livre de Susato, on trouve notre chanson k sis voix par Josquin. La rponse du galant cVcla de quoj semble avoir t aussi au point de vue musical une sorte de retrain ou de formule souvent
145,
;
La mlodie
et
une chansons musicales publies par Attaingrnant en 152 il y en a une compose par Gascongne (le
et ss.
W,
tnor
IS
Vo
la
X
intr
pour
-
1 vc
la
H:
quoy,
pour - quoy.
Le numro
rapprochant
26
du
mme
recueil,
:
beaucoup du ntre
i^ii
Ve
la
iqsiz
^ipoincl,
fEEE
vc
le
la
le
poincl.
121
CIII.
Chanson
e;
^^^^^^^^^^
jour,
piir
L'.tul-ire
un^'
ma-li-nf>l,
\^^m^^^^^^^^^^^
U
-
ne jo -
li
- -
leur
le
rcJ - le.
Kn
nft
li;iu-vi)v
En
ne
liau-vov
Fn-
^-==t
ne
-
liau-vov
^i^^=^^^B^
'XI.II tt
LXIX;
seulement
il
de aultc
GLOSSAIRE
acord iolont IX,
atljoiirner, faire
'.\h.
K\\.
Jour
XX,
6, ciwr
en justice XLN'I, 7,
affiner,
finir
doubtancc,
double,
cra//ife 111,9,
XIV,
\V.
22.
8. dit
en Nor15.
III, 8.
mandie de
aisment,
la pie)
XCIV,
I,
/ac//t7c',
commodit
S.
eiicrouer,
accrocher
pendre
aparoir, apparaitre
arter,
LXII, 24.
forme
syncope
27.
pour
prsent
soir)
'.>,
arrter,
XVI 11,
asserant,
soir (participe
M,
11,
XCVll,
1.
du
verbe
J.
as se ri r
faire
27.
17.
LXXII,
attalent, dispos
XLI, 6.
21.
esters,
(fi'esterdre)
IT).
'
balayt
LXXXVII.
estendier
I>auchier,
ouvrier
en maonnerie
II,
1,
estraine chance,
appele pis
XXX\
XXXIX,
4.
taictereaulx,
flons,
trompeurs
caliu,
chat-iiuant
XVI, 13.
toffe
LXXVIII.
se faigner,
5.
tre fainant,
chandal (cendal)
rouge LUI,
7.
du couleur
huter
XV,
1.
il.
feugueray,
i;res
endroit
plein de
fou
l\.
21.
percepteur
18.
d'impts
liner,
trouver
XLIV,
11.
III, 3.
XXXVIII,
vert
foison,
abondance .^ressource
premires
feuilles
gay,
i^eai I,
9.
gaif, rjouie
faire
1rs
II, 1<>.
godinetle,
LXV,
3.
XCIV,
21.
/
(goguette)
goguette*.
couyntuni d'une
co venant,
domina f^r,
tort
2>^.
cresteller, dresser
la tte
crte,
lever
pouU
\
)
,^
3^^^
XXXIX,
22.
guerntlier, poulatlter
124
guerpir, quitter
LXIX,
8.
de haict,
liel,
peu IX,
8.
XXXIX,
1.
hoingne,
J.XII,
murmure,
3;j.
difficult,
porion, poireau
III,
32.
posset
jus, en bas
XXXVIII, 8
voir
ustensile
LXX,
lechefroye,
de
la
cuisine
a requoy,
riffler
,
en paix
LXX VI,
13,
servant
recevoir
sraisse o
fait
manger
15.
gloutonnement
de
la
viande
que
,
l'ont
XLVIII,
rigoller,
rtir
la
broche
lchefritte
compter
7
fleurettes,
se
XI, 14.
moquer XIX,
marmot,
marmotte,
petit
singe
soulatz, joie^ plaisir
XVI, 22.
iiiathelas,
LUI,
sa
2.
2.
materas
gros
trait
soue
mercy,
23.
par
grce
meignye, famille
XXXIX,
29.
XXXVII,
tan puis
LV,
3.
VI, 9.
meseau, lpreux
XLV,
21.
vainture,
pompe, grand
au
attirail
XLV,
moy,
le
29.
LIV, 21.
II,
lt>.
mois de mai
voiler, chasser
vol
XLII,
5.
LVIII
Chascun
jaloux
maudict
cen
LXXXIII
XXXV
amou-
la
compaignie d^ung
Choisissez, vrays
bauchier
XXXVII
III
reux
LXI
A l'ombre d'ungbuissonet
Aray, je
Cl
Dessoubz
Dieu
la
branche
celle
XCVIII
prens cong
gard
de
de vous
LXXXIV
croist
.
deshonneur
Dieu
la
XXXII
la
A mon
la fleur
jardin
gard
berge-
souveraine
XCII
rotte
C
j'ay
A mon
A mon
Au
feu,
venir
de
mon
LIV
j'ouy
.
.
Dieu
mercy
bien
advenement
vergier
labour
IX
chanter la belle
au feu
....
doulce
LXIX L
En amours
bien
n'a
sinon
VI
Baiss moy,
ma
En
Cil
ce
premier
jour
.
amye
Belle, belle, trs doulce
de mai
LXXXI
X
En
despit
des
faulx
mre Dieu
Bevons
Bevons,
fort
XI
XLVIII
envieux
En
despit
des
faulx
ma commre.
XV
XLIII
mesdisans
......
plus
lieu
LXXVIl
En
faict
d'amour beau
Bon
vin! je ne te puis
parler n'a
LXXIX
X.XlV
laisser
En regardant vo
tieux maintien
.
gra.
Celle qui
m'a demand
qui
LXIV
LXXXVIII
Geluy
nacquit
Et cuidez
vous que je
l'Xll
dira, dira.
.
sainctement
me
Et qui
joue
1h
LXXXVl
Ce sont
C'est
varlets de Vire
XLV
Fleur de gaiet, allegi
I
ce jolly
moys
de
may
le
martyre
.\XX
126
N
Je
le
lesray
puisqu'il
moy
joye
XXX
....
com
my
bat
LXVI
XXtlI
LI
Gente de corps
Oentils
gallans,
XLVU
XLVl
nouvelle pense.
Je trouvay la
Je vous
fillette
paignons du raisin
donne plaine
puissance
LV
H Dieu!
fortera
qui
me
con-
La
belle se siet
....
nuite
XC
XCV
LXVII
Il
La
dernire
Helias!
est
pic
de
d'avril
ma
vie
XXXIX
est des-
L'amour de moy
enclose
si est
Helias! j'ay
XXVI
trouss
Helias
!
LXX
....
XLIV
Las
je
madame, que
lement
L'aultre
LXXI
jour
je dsire tant
par ung
CIIl
Helias!
pas
!
matinet.
II
XL
et
Le grant
dsir d'aymer
ces envieux.
XXXIII
XCl
my
tient
XXV
LUI
Engloys
se
.
venu
le
petit
souvent
oyseillon
Ils ont
XXVIII
menteurs.
Le
Les
roy
faisoit
LXX XVI II
traictres
LXXVIII
et
fillettes
. .
de
Mon-
XXVI
LX
fort
LXXXV
.
. .
(Ey)
J'ay
assailly
la
Ma fam m'ayme
LIX
Mais que
ce
XLIX
forteresche
fust
le
J'aimeray
J'ay mis
XXIX
XXII
XVIII
plaisir d'elle
LXXV
par-
M' amour
M'erme,
et
ma
temps
.
faicte joye
je n'ay
LXVIII
point
.
XX
XCIV
LVI
nom Johanne
cueur
est
XCVII
Mon
tant
Je chaindray la courroie
bien assis
XXXI
vit
Je
fouisse
volluntiers
LXIH
Mon
cueur
en es-
Lxxxrx
may
LXXVl
Mon
pre
127
S"
my
deffend
troys choses
...
Rconfortez
le
plil
.
LU
XGIII
cueur de
moy
XXI
XIV
My
my,
my m y, mon
Royne
des
flours,
la
doulx enfant
plus belle
Ne
Royne des
l'oserai je dire
.
floura,
que
.
XVII
j'ay
tant dsire
fleurs,
XIX
IV
On
a mal dict de
mon
Royne des
que
.
amy
LXXIV
bien
je dsire tant.
On
Or
doibt
aymer
XII
l'oysellet.
Soubz
florie
une
aubespine
XLI
je m'esbats
.
auUres
fleur,
XVI
gente
Souvent
VII
Plaisante
et jolie
LVII
.\CIX
....
faict
.
.
XGVl
.
Triste et pensif
(Je)
....
.
.
Pour avoir
XXXVI
Triste
plai.sir
LXXIII
XLII
nom
Quant
je
LXV
voy renou-
Ung
Vecy
espervier venant
le
may
veller
XXXVIII
Vostre beault
LXXXII -MU
Chansons d'amour:
I,
II,
XIX
XXII, XXIV,
XXVI
LU, LVI, LVIII, LX, LXI, LXVIII LXXVII, LXXX, LXXXI, LXXXII, LXXX VI, XCI, XCI, XCV, XCVI, XCVII, XCVIII, XCIX.
II Dialogue
amoureux: XXIIl,
XXV, XLIV,
LI,
LXXII.
III
IV Chansons de mal maris et malmaries: XVI, XVII, XXXIX, LXIII, LXVI, LXVII.
Chansons d'aventuriers:
satiriques:
LXXXIV
LIX,
(?)
VI Chansons
XVIII,
XLIX, LUI,
IIL
LXIV.
LXXVIII.
VII Chansons politiques
XL, LVII
(?)
et rustiques:
X, XII, LXV,
LXXIX,
C,
cm.
grivoises; sottes chansons: IX,
IX Chansons
XI,
LXXXV,
XCIII.
Chansons bachiques:
(*) Le classement n'est naturellement pas absolument rigoureux. Certaines chansons pourraient aussi tre ranges dans une autre catgorie que celle
ADDITIONS ET CORRECTIONS
Page X, ligne i6, au lieu de Hffpner lire Hp/fner. Page XI, ligne 8 d'en bas, lire dessoubz. Page XVI, note 2, au lieu de Bitbl. lire Bibl. Page 2, La chanson II se trouve aussi dans le mauuscrit de Cambrai, f. 86, avec le dbut: tMon petit cueur n'est pas moi. > Elle
est note quatre voix
;
elle
n'a
qu'une strophe.
Page 3, V. 8, supprimer le point derrire aisment. Page 4, V. 45, sparer em prison. Page 11, note, avant-dernire ligne, au lieu de dix lire six. Page 16, V. 19, supprimer les guillemets. Page 21, note, avant-dernire ligne, supprimer la virgule aprs quarte. Page 40, v. 2, virgule aprs diffame. Page 40, note, supprimer la virgule aprs donne. Page 43, v. 7, lire cueur, aprs doulloureux une virgule. Page 45, v. 6, au lieu de hauter lire hanter. Page 62. Une regrettable erreur s'est glisse dans la chanson LUI.
\j9l
fin
de
la
Et
preDt son
es
ba-te-meDt.
Page 67, v. 9, il faudrait peut-tre lire vostre pour mostre. Page 70, v. 7, au lieu de s' lire si. Page 80, V. 6, on pourrait peut-tre lire Eile pour Kt Page 85, v. 23, supprimer <;i derrire touj'ourt. Page 97, v. 3, au lieu de An lire Au. Page 100, note, ligne 7 d'en bas, au lieu de Sr lire Si. Page 110, v. 10 et 12. Au lieu d'estendi et estendtant, dont
reste obscur,
il
le
en*
faudrait
peut-tre
lire
estud.
rstudtant.
Nou^
faire
s'adressant un
prcepteur
ou matre
d'cole.
La
fin
de
la
chanson
surtout
pourrait
T-r-T
o
1