J.-L. Boursin - Les Mathématiques Pour Les Nuls
J.-L. Boursin - Les Mathématiques Pour Les Nuls
J.-L. Boursin - Les Mathématiques Pour Les Nuls
ISBN : 978-2-412-03897-0
Tél. : 01-44-16-09-00
Fax : 01-44-16-09-01
E-mail : [email protected]
Internet : www.pourlesnuls.fr
I = 1 ; V = 5 ; X = 10 ; L = 50 ; C
= 100 ; D = 500 ; M = 1 000
XX 20 (10 + 10)
LI 51 (50 + 1)
MDCXV 1 615 (1 000
+ 500 + 100 + 10 + 5)
IV 4 (5 – 1)
XL 40 (50 –
10)
La commutativité : la somme de
deux nombres est indépendante de
l’ordre dans lequel on les écrit
(exemple : 15 + 2 = 2 + 15).
Exemple :
La soustraction
Deux remarques :
Par exemple : 9 – (4 – 2) = 9 – 2 = 7,
alors que (9 – 4) – 2 = 5 – 2 = 3.
Le calcul mental
complément à 10 de 6 : 4
complément à 9 de 8 : 1
complément à 9 de 4 : 5
8 1 6
3 5 7
4 9 2
16 3 2 13
5 10 11 8
9 6 7 12
4 15 14 1
la commutativité ;
l’associativité ;
b×a=a×b
a × (b × c) = (a × b) × c
a × (b + c) = (a × b) + (a × c)
La découverte des
nombres parfaits
En dehors de lui-même, le
nombre 6 admet pour diviseurs les
nombres 1, 2 et 3, et l’on remarque
que 6 est égal à la somme de ses
diviseurs : 6 = 1 + 2 + 3.
28 = 1 + 2 + 4 + 7 + 14
496 = 1 + 2 + 4 + 8 + 31 + 62 + 124 +
248
8 128 = 1 + 2 + 4 + 8 + 16 + 32 + 127 +
254 + 508 + 1 016 + 2 032 + 4 064
h = 3 . 2n – 1
t = 3 . 2n–1 – 1
s = 9 . 22n–1 – 1
passe le test 2 3 4 5 6 7 8 9 10
avec a =
Si on a vu le « petit » théorème de
Fermat dans la notion précédente, c’est
parce qu’il est nécessaire de le distinguer
d’un autre théorème attribué à Fermat,
qui énonce que, pour n > 2, il n’existe
pas d’entiers non nuls a, b, c permettant
d’écrire :
an = bn + cn
ya – 1 = (y – 1) (y(a–1) + y(a–2) +… + y + 1)
prendre un entier n ;
calculer m = 2n ;
calculer 2m + 1.
n 0 1 2 3 4 5 …
m 1 2 4 8 16 32 …
=
2n
2m F0 F1 F2 = F3 = F4 = F5 = 4 294 …
+1 =3 =5 17 257 65 537 967 297
m = 0, 1, 2, 3, 4 Premier
m = 5, 6, 7, 8 Décomposé en
produit de 2
facteurs
premiers
m=9 Décomposé en
produit de 3
facteurs
premiers
m = 10 Décomposé en
produit de 4
facteurs
premiers
m = 11 Décomposé en
produit de 5
facteurs
premiers
m = 12 On en connaît 6
diviseurs
premiers
m = 13 On en connaît 4
diviseurs
premiers
On reconnaît un multiple de :
Exemples :
712 173 : 7 – 1 + 2 – 1 + 7 – 3 = 11
52 416 : 5 – 2 + 4 – 1 + 6 = 12
Je veux comparer et . En
fraction équivalente .
Ainsi :
Exemple :
Exemple :
Remarque préalable no 1 :
Remarque préalable no 2 :
Démonstration :
Associativité : la somme de
plusieurs nombres ne dépend pas
des groupements qu’on y fait.
l’opération de soustraction : 7 –
3=4;
un nombre négatif : – 15 ;
a = a + (b’ + b) = (a + b’) + b.
la commutativité : le produit
de deux nombres ne dépend
pas de leur ordre : a × b = b ×
a;
la distributivité : pour
multiplier un nombre par une
somme, on peut le multiplier
séparément par chaque terme
de la somme, puis additionner
les produits obtenus : a × (b +
c) = a × b + a × c.
(+2) × ( – 5) = ( – 10)
( – 2) × ( – 5) = (+10)
( – 2) × (+5) = ( – 10)
Quelques remarques :
le produit par (+1) d’un nombre
relatif est égal à ce nombre ;
3m = 3 × 3 ×… × 3
3m+1 = 3m × 31
3m+0 = 3m × 30
m facteurs 3 m facteurs
3
Donc :
avec la soustraction : →… –
6 = 14 ou 18 –… → = 14
avec la multiplication : →… × 6 = 14
x + 6 = 14
x – 6 = 14
6x = 14
L’équation f(x) = 0
▶ pour x = 3 15 = 15 succès
▶ pour x = 4 22 = 20 échec
▶ etc.
6x + 12 – 8x + 2 = 5 – 5x
– 2x + 14 = 5 – 5x
trop grand :
1 2 3 1,5
P1(x) = (x – a) Q1(x)
P2(x) = (x – a) Q2(x)
devient :
degré z2 + qz – = 0.
Lorsque cette équation a des racines
(c’est-à-dire lorsque le discriminant Δ =
x4 + ax3 + bx2 + cx + d = 0
si x ≥ y, alors cx ≥ cy ;
si x ≤ y, alors cx ≤ cy.
si x ≤ y, alors cx ≥ cy.
a1 = sb1
a2 = sb2…
an = sbn
b ’+ c’ < b + c et c’ + a’ < c + a.
Poids (grammes) 5 8 10 12 13 15 20
Poids (grammes) 8 15
Reconnaître la
proportionnalité sur un
graphique
Même si la méthode laisse subsister une
certaine imprécision, sa rapidité est un
atout important. L’idée est de constater
« à vue d’œil », quitte à vérifier ensuite
la proportionnalité par un calcul précis,
comme dans la notion précédente.
Le raisonnement « élémentaire »
consiste à écrire successivement :
10 15
6
=6× .
Le pourcentage
de 10 % se monte à , soit
De façon symétrique :
50 % de députés socialistes,
soit 288 ;
Vendeur A B C
Attribution 7 9 18
Pour récompenser 714 918 1 836
Vendeur A B C
Attribution 7 9 18
Le quotient de Hagenbach-Bishoff,
quotient entier du nombre de
suffrages exprimés par le nombre de
sièges augmenté de 1. Il est donc
inférieur au quotient de Hare et
permet d’attribuer davantage de
sièges lors de la première
distribution.
O, origine commune ;
I, point unité de l’un des axes,
qu’on trace le plus souvent parallèle
au bord inférieur de la feuille de
papier ;
3x + 5y = 15
4x + 7y = 28
0 1
a a0 a1
b b0 b1
c c0 c1
2!= 2
3!=6
4! = 24
5! = 120
6! = 720
7! = 5 040
8! = 40 320
puisque 6 = 3! alors 6! = 3!
× 5!
145 = 1!+4!+ 5!
1 1
1 2 1
1 3 3 1
1 4 6 4 1
1 5 10 10 5 1
…
Ce tableau est connu sous le nom de
triangle de Pascal. Il peut être construit
ligne à ligne si l’on observe la relation :
(a + b)1 = a + b
(a + b)2 = a2 + 2ab + b2
En démographie économique, on
considère la médiane comme un bon
résumé d’une série de revenus, meilleur
en tout cas que la moyenne : si, dans un
village, il y a un maharadjah
immensément riche et quelques
centaines d’indigents, que signifie le
revenu moyen ? Il a beau être très élevé,
il résume mal la situation.
parts.
Supposons x1 = 16 ; x2 = 20 et x3 = 25. Il a
obtenu successivement
Lettres Sciences
Ainsi :
On en déduit :
et donc :
A : tirer un carreau ;
B : tirer un trèfle.
C : tirer un carreau ;
D : tirer un valet.
La conjonction (C et D) de ces
événements, l’événement « tirer une
carte qui est à la fois un carreau et un
valet », correspond à l’ensemble réduit à
une carte, le valet de carreau, dont la
probabilité est . Et on remarque que
A : tirer un carreau ;
B : tirer un trèfle.
10 0,88 0,12
20 0,69 0,31
30 0,31 0,69
40 0,11 0,89
50 0,03 0,97
Il y a près de neuf chances sur dix que
deux immortels aient le même
anniversaire (et c’est le cas en 2018,
Dany Laferrière et Pierre Rosenberg
étant nés un 13 avril, et François
Weyergans et Jules Hoffmann étant nés
un 2 août). En fait, le pari devient
avantageux à partir de 23 personnes.
Les dés pipés
probabilité .
de A (probabilité ) lui
le coffre principal
contient 800 000 euros, le coffre
secondaire 200 000 euros, et ces
montants sont connus de tous, dont
le voleur.
ajouter b au résultat.
Intéressons-nous maintenant à la
fonction qui, à tout nombre, associe son
carré : f(x) = x2.
Ce qui s’écrit :
Et il est simple de vérifier que cette
somme est égale à :
Le théorème
d’Apollonius
« infinie » vaut .
L’ellipse – définition
bifocale
L’ellipse – définition
monofocale
À chacun des foyers, on peut associer
une droite (D associée à F et D’ associée
à F’) de sorte que l’ellipse soit
l’ensemble des points M tels que : MF =
eMH.
f(n + 1) = (1 + k) f(n)
f(n) = (1 + k) f(n – 1)
f(2 + 1) = (1 + k) f(2)
f(1 + 1) = (1 + k) f(1)
f(1 + 0) = (1 + k) f(0)
Exemples :
a1/2.
La relation :
précédentes donne :
f(t + y) = (1 + k) f(t)
f(y) = (1 + k) f(0)
a–s le nombre .
f(1) = a ;
2,71828182845904523536…
Le premier est : un = (1 + )n
Il exige de très longs calculs pour donner
une approximation convenable :
u100 ≈ 2,70
u500 ≈ 2,716
u1 000 ≈ 2,717
Le deuxième est : vn = 1 +
(la notation n !
u100 ≈ 2,71828183
simplement .
Représentation de l’exponentielle et du
logarithme.
La loi de Fechner
simplement .
Par exemple :
au taux i = 2,5 % ou
= 40 ;
au taux i = 3 % ou
= 33,3 ;
au taux i = 4 % ou = 25 .
Les limites de la
méthode d’exhaustion
4 puisque + dépasse 1.
Combien faudra-t-il de tartes ? Il s’agit
d’étudier la somme 1 + +
, aire ;
+ 1) , aire s (k + 1) .
les termes :
, aire ;
PQRR’ : largeur , longueur[(k + 1)
les termes :
et
Un seul nombre se trouve ainsi encadré
Additionnons soigneusement en
colonnes ces égalités. On obtient :
Nous connaissons déjà la somme des n
A, B, C et D sont alignés ;
AB = BC = CD ;
La spirale d’Archimède
La construction d’une
bissectrice par Euclide
La géométrie non
euclidienne
Pendant une vingtaine de siècles, les
mathématiciens se sont escrimés à
démontrer l’un ou l’autre des énoncés
cités précédemment. En vain. Nous
arrivons au XVIIIe siècle, lorsque le jésuite
Jérôme Saccheri publie un livre, Euclide
débarrassé de ses défauts, dans lequel il
analyse le cinquième postulat.
Le triangle
« Téléphoner » un
triangle
S2 = 8 (8 - 5) (8 - 5) (8 – 6) = 16 × 9
Le triangle équilatéral
16S2 = (a + b + c) (b + c - a) (a - b + c) (a + b - c)
c4 - (a2 - b2)2
Soit :
Et donc :
16S2 = 4a2b2
et :
La démonstration géométrique de
l’existence d’un point commun aux trois
médianes repose sur les propriétés du
parallélogramme. En effet, AC’A’B’ et
BC’B’A’ sont des parallélogrammes, ce
qui permet de démontrer que deux
médianes quelconques se coupent en un
point situé aux deux tiers de chacune à
partir du sommet : autrement dit, si l’on
isole par la pensée une des trois
médianes, chacune des autres la coupe
en ce même point ainsi situé.
Les médianes.
La mesure d’Ératosthène pour déduire le
rayon terrestre.
L’orthocentre d’un
triangle
Le cercle inscrit.
Le théorème de
Pythagore
Soit a2 + b2 = c2.
La somme des angles d’un triangle.
Le triangle rectangle et
sa médiane
Les quadrilatères
familiers – les angles
S2 = p (p - a) (p - b) (p - c)
S2 = (p - a) (p - b) (p - c) (p - d)
Arcs et angles
De ce théorème résultent
immédiatement deux conséquences fort
utiles :
Égyptiens – 2000
Babyloniens – 2000 3+
Archimède (6 – 250
côtés, puis 4
doublements)
D’où le résultat :
Un exemple de translation.
Les constructions de Thalès.
Le théorème de Thalès
OM’ = kOM
ON’ = kON
la longueur de ce segment ;
soit 2/3.
des carrés ;
Il suffit d’essayer.
Couverture
Copyright
L’auteur
La numération romaine
Le principe de Fermat
L’addition
La soustraction
Le calcul mental
La multiplication
L’algorithme d’Euclide
Le théorème d’Euclide
Caractères de divisibilité
Opérations de fractions
Les longueurs incommensurables –
démonstration géométrique
L’équation f(x) = 0
L’inégalité de la moyenne
L’inégalité de Cauchy
La proportionnalité
Le pourcentage
La représentation proportionnelle
Le paradoxe de l’Alabama
Changement de repère
Le principe additif
Permutations et factorielles
Arrangements et combinaisons
Le principe de Dirichlet
La médiane
Les quartiles
La moyenne en formule
La moyenne quadratique
La moyenne harmonique
Comparer des moyennes
L’effet de structure
La régression
Les histogrammes
Les écarts
Calcul de la variance
La variance en pratique
Les probabilités
Probabilités composées
Les anniversaires
L’espérance mathématique
Le paradoxe de Saint-Pétersbourg
Les fonctions
La parabole
Le théorème d’Apollonius
La quadrature d’Archimède
Les hyperboles
La tangente
La vitesse moyenne
La croissance exponentielle
Le temps de doublement
Les fonctions exponentielles – valeurs
inverses et rationnelles
L’exponentielle naturelle
La loi de Fechner
La méthode d’exhaustion
La rente perpétuelle
La spirale d’Archimède
La géométrie de Riemann
Le triangle
« Téléphoner » un triangle
L’inégalité triangulaire
Le triangle équilatéral
Le triangle isocèle
Le triangle de Pythagore
Le théorème de Pythagore
Les angles du triangle
La formule de Brahmapoutre
Le cercle
Arcs et angles
L’admirateur de l’obélisque
Le partage du gâteau
La nature de π
La symétrie axiale
La symétrie centrale
Vecteurs et translations
Le théorème de Thalès
Agrandissements ou réductions
La sphère
Les pavés
Prismes et cylindres
Les cônes
Les pyramides
Crédits iconographiques