Lart de La Communication Sociale Carmen Diop

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Carmen DIOP

L’ART DE LA
COMMUNICATION
SOCIALE
Pour quoi faire ?
Comment s’y prendre?
Tome 1
Cet ebook a été publié sur www.bookelis.com

© Carmen Diop, 2018

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,


intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du
contenu de cet ebook.
Table des matières
Introduction

Une collection d’auto-formation

Un programme de travail personnalisé

Comment se servir de cette collection pour une


auto-formation?
Une méthode inspirée de la formation-action

Une auto-formation construite autour de votre


expérience
Des mises en situation spécifiques à votre contexte
professionnel
Définir un objectif personnel et concret

Des travaux pratiques basés sur des cas concrets

Analyser une campagne de communication sociale

Organisation de la collection

Développer votre culture générale de la communication


sociale
Les problématiques de la communication sociale

Communication et Psychologie

La psychologie sociale
Diffusion et réception des messages

Communication sociale et feed-back

Connaître les populations-cible

Définition de la communication sociale

Les fonctions de la communication sociale

Un modèle participatif

Comment influencer les comportements ?


Différentes formes de communication sociale

Une communication multiforme

Une communication de projet

Les points essentiels de la communication


sociale
Une autre définition de la communication sociale

Les objectifs d’une campagne de communication sociale

Dans quel but réalise-t-on une campagne de


communication sociale ?
Information sociale et marketing social

Définition de l’information sociale

Quelle différence entre Information sociale et Marketing


social?
Définition du marketing social

Comment porter des idées auprès d’un public non


acquis ?
Quelques valeurs centrales en communication
sociale
Des valeurs humanistes et citoyennes

Un rôle libérateur

Comment faire de la communication Sociale ?


Comment « occuper le terrain » ?
Des moyens et des stratégies variables

Une approche positive ou une démarche négative ?


Le médium : canal de communication

Pour une communication plus ou moins directe et


participative
L’interprétariat communautaire

Les supports de communication des entreprises

Comment est née la communication sociale ?


Plusieurs précurseurs

Une idéologie alternative

Les voies et moyens de la communication sociale

Un rôle d’information et d’éducation

Sensibilisation et conscientisation
La communication des institutions publiques

Un outil d’intervention publique

Communication totalitaire et ingénierie sociale

Comment évaluer une campagne de


communication sociale ?
Mesurer l’impact d’une campagne de communication
sociale
Mesurer l’efficacité d’une campagne de communication
sociale
Conclusion
À paraître
Tome 2 - Qu’est-ce que la communication sociale
?
Tome 3 - communication sociale et institutions
publiques
Tome 4 - Exemple de méthodologie
d’intervention en communication sociale pour le
développement

Tome 5 - Les phases d’une campagne de


communication sociale

Tome 6 - Pour une évaluation des campagnes de


communication sociale

Tome 7 - Méthodologie et outils

Tome 8 - La communication sociale en Amérique


latine
Pistes Bibliographiques
Biographie de l’auteur

Crédits photos
INTRODUCTION
Je suis ravie de partager avec vous mes connaissances et mon
expérience de ce domaine particulier de la communication, à travers
ce premier volume de la collection L’ART DE LA
COMMUNICATION SOCIALE. Pour quoi faire ? Comment s’y
prendre? dont l’objectif est de vous permettre de vous spécialiser dans
ce domaine aux multiples facettes : la communication sociale.

Chaque volume de cette collection constitue une véritable mine


d’or de conseils, d’outils et de déclics pour comprendre cette
discipline, concevoir et orienter des campagnes, développer son
autonomie en matière de gestion et d’évaluation de projet. C’est une
opportunité UNIQUE de pouvoir bénéficier d’autant d’informations
pour comprendre la pratique de la communication sociale et de
vous former à votre rythme.

J’ai souhaité partager avec vous mon expertise en matière de


communication sociale, un outil qui ne se limite pas, loin de là, à la
communication politique et au fait d’influencer l’opinion dans un
contexte partisan, mais qui aide à structurer l’espace public et à
modifier les attitudes et les comportements.

Je vous livre ici les principes de la communication sociale, comme


processus d’échange et de partage d’informations d’utilité
publique, outil de maintien du lien social indispensable aux
institutions publiques et aux organisations qui mettent en œuvre des
missions d’intérêt général (locales, nationales, régionales, politiques,
syndicales, associations, ONG, agences de communication publique
et institutionnelle, cabinets d’études,…).
Une collection d’auto-formation
Cette collection s’adresse à des professionnels de terrain,
spécialisés ou non dans la communication, qui souhaitent acquérir ou
perfectionner des compétences dans le domaine de la communication
sociale, dans le cadre d’une auto-formation guidée. Cette formation
accessible et interactive est issue d’un enseignement en présentiel que
j’ai dispensé à des étudiants en alternance de niveau L3 (Licence),
dans une école parisienne de commerce et de management, pendant
un semestre.
Certes, la formation en présentiel permet d’acquérir un savoir par
la pratique et de rectifier immédiatement les erreurs. Elle est le lieu
d’échanges constructifs et conviviaux entre les participants et avec le
formateur, mais elle est très coûteuse en termes de tarif et de temps et
nécessite de se trouver au même endroit que le formateur.

La méthode de formation que je propose à travers cette collection


électronique a pour ambition de vous permettre d’acquérir à la fois
les bases et la pratique et de maintenir ou d’approfondir vos
connaissances en vous appuyant sur une série d’e-books dans le
cadre d’une auto-formation.

Cette collection s’est fixé comme challenge d’impacter


positivement vos activités de communication sociale, en vous
apportant des réponses concrètes à vos questionnements, mais aussi
en vous proposant une approche simple et conviviale de ce domaine.
Un programme de travail personnalisé
Elle vous aidera à analyser les enjeux de la communication
sociale, à connaitre les différents médias à l’échelle locale,
communautaire et nationale, à mettre en place des enquêtes, à
réaliser des analyses et à évaluer les actions, à animer des équipes et
à maîtriser l’environnement professionnel dans le cadre d’un projet
de communication sociale.

Afin d’honorer davantage votre engagement à vous perfectionner


dans ce domaine dès maintenant, je vous invite à prendre très au
sérieux les exercices qui vous sont proposés au fil des ouvrages. Cela,
même si, dans ce premier tome, ils peuvent paraitre « trop simples »
au premier abord. En fait, cette apparente simplicité contribue à vous
permettre de vous approprier davantage les concepts et les méthodes
sans difficulté.
Prévoyez du temps pour lire ce volume, faites de la place dans votre
agenda dès maintenant.
Planifiez les moments que vous souhaitez consacrer concrètement à
cette auto-formation.

Vous serez ainsi beaucoup plus engagé(e), en établissant un


programme de travail personnalisé adapté à vos disponibilités, avec
des moments précis consacrés à chaque séquence.

En respectant un tel planning, en suivant les étapes proposées dans


la Collection L’ART DE LA COMMUNICATION SOCIALE. Pour
quoi faire ? Comment s’y prendre?, vous pouvez tous réussir à
devenir des experts autonomes de la communication sociale dans le
cadre de vos activités de terrain !
COMMENT SE SERVIR DE CETTE
COLLECTION POUR UNE AUTO-
FORMATION?
Vous avez décidé de poser des actions pour vous spécialiser
dans un domaine où travaillent encore beaucoup de personnes non
formées à la communication. Ne croit-on pas que « tout le monde
sait faire de la communication ? »

Dans le cadre de votre activité professionnelle, vous êtes


passé(e) par toutes sortes de projets, études, scénarios, etc.,
intitulés «projet de communication» ou «plan de communication»,
sans avoir le sentiment de maitriser les activités de communication
que vous mettiez en œuvre.

En vous appuyant sur la Collection L’ART DE LA


COMMUNICATION SOCIALE. Pour quoi faire ? Comment s’y
prendre?, vous venez de franchir le premier pas dans la pratique
véritable de la communication sociale et cette auto-formation va
vous accompagner pour passer du « besoin de communiquer » à la
communication elle-même. A la «communication comme métier»,
pour communiquer de manière professionnelle et considérer la
communication comme un objet spécifique et un ensemble de
métiers spécialisés.

S’il existe une recette de la réussite des campagnes de


communication sociale, c’est en puisant dans cette Collection que
vous pourrez y parvenir.

L’auto-formation que je vous propose à travers cette série d’e-


books constitue une véritable formation à distance.

Cette méthode de formation présente de nombreux avantages :


Une souplesse d’utilisation (vous pouvez vous connecter
à tout moment, où vous voulez),

Une formation à moindre coût,

Une adaptabilité à votre expérience et à vos


connaissances.

J’ai souhaité rompre la « solitude » du stagiaire et le côté


« froid » de ce type de formation en répondant à vos questions
posées par courriel (sur présentation du justificatif de paiement
joint au courriel).

En effet, cette collection ouvre un nouveau champ des


possibles à tous les professionnels de terrain dans d’autres
domaines qui utilisent la communication sociale sans en maitriser
les arcanes.

Ce e-book constitue une initiation aux principaux concepts et


aux modèles utilisés en communication sociale sur la base d’une
formation-action.

Il couvre à la fois la communication organisationnelle et la


psychosociologie (psychologie sociale) appliquée à la
communication.
Il porte sur les formes modernes de communication et sur
l’impact des médias de masse et des médias sociaux.

Son objectif est de vous aider à mieux comprendre ce qu’est la


communication sociale, ses mécanismes, ses définitions, ses
outils et ses méthodes.
Une méthode inspirée de la formation-action

La collection L’ART DE LA COMMUNICATION


SOCIALE. Pour quoi faire ? Comment s’y prendre? met
l’accent sur l’exploration personnelle.

Son objectif est que vous vous appuyiez sur votre propre
expérience pour constituer une base de connaissances et mieux
comprendre les principales théories en communication
sociale, tout en réfléchissant sur l’interaction entre politique et
société, communication interpersonnelle et médiatique.

Vos premières actions pour mettre à profit cette opportunité


d’auto-formation : ne pas négliger les exercices!

Les travaux pratiques vous permettent d’approfondir vos


intérêts personnels à travers votre propre expérience et les
études de cas.

Vous pouvez vous habituer aux concepts de base,

vous initier aux caractéristiques de la communication


sociale,

comprendre ses techniques et ses outils,

voir comment les nouvelles technologies influencent


cette discipline,

comprendre la fonction de l’enquête préliminaire,


et enfin, « apprendre sur le tas », comme en
situation réelle, en menant vos propres projets ou en
analysant un cas suggéré dans l’e-book.

Le programme présenté dans les différents volumes de cette


collection électronique vise une auto-formation
professionnelle, dans une approche dynamique, à la fois
théorique et appliquée, centrée sur la compréhension des
processus : la formation-action.

Cette méthode pédagogique vous encourage à analyser


votre propre expérience, en répondant aux questionnements
posés au fil de l’ouvrage. Le mot d’ordre de cette auto-
formation est de faire pour apprendre, car faire c’est
apprendre.

En tant qu’apprenant, vous êtes un acteur qui conduit un


projet de communication sociale « grandeur nature ». Lire
cette collection, commencer cette auto-formation signifie que
vous devrez réaliser un projet ou résoudre un problème par
l’action réelle et concrète.

Action et formation sont indissociables: tout au long de


cette collection, vous devez proposer des hypothèses, utiliser
des outils, appliquer des méthodologies et évaluer des
résultats à votre propre rythme.

Ce processus d’apprentissage vous permet d’allier la


logique du contenu de la collection et votre propre logique
d’apprenant, quels que soient votre niveau scolaire, votre
histoire personnelle et les compétences que vous mobilisez
dans votre situation de travail. La pédagogie de cette
collection s’appuie sur ce que vous êtes et sur vos
connaissances, vos compétences et vos expériences.
Une auto-formation construite autour de votre
expérience

Pour que cette démarche soit efficace et vous permette


d’atteindre vos objectifs, vous devez vous impliquer vraiment
dans cet apprentissage en étant conscient que vous disposez
déjà d’éléments de connaissance, et vous appuyer sur vos
centres d’intérêt.

C’est à cette condition que vous pouvez devenir le véritable


acteur du transfert de vos acquis personnels et
professionnels au contexte de la communication sociale.

Mon rôle est ici celui d’une personne-ressource, une


médiatrice. C’est pour cette raison que cette collection ne
propose pas de contenus trop théoriques, car elle est le
support de situations propices à votre apprentissage.

Cette formation-action, construite autour de votre


activité et de votre expérience réelles, repose sur des
exercices motivants et mobilisateurs. Et les apports théoriques
sont organisés autour de travaux pratiques qui vous demandent
d’apporter votre propre «matériau» en répondant aux
questions.

Des mises en situation spécifiques à votre


contexte professionnel

Ainsi, les exercices correspondent à des mises en situation


spécifiques à votre métier et à votre contexte professionnel. Et,
parce qu’ils sont inscrits dans la pratique, les savoirs que
vous vous appropriez prennent un sens.
À travers les mises en situation, vous apprenez sur vous-
même et sur votre manière d’apprendre. Et à l’issue de la
formation, vous serez en mesure d’intervenir dans divers
milieux de travail au sein d’organismes publics ou privés.

Pour cette raison, vous devez vous attacher à développer


votre capacité d’analyse et de synthèse, votre esprit critique
et votre maîtrise des outils et de la méthodologie de la
communication sociale à travers les travaux pratiques proposés
au fil des ouvrages.

Définir un objectif personnel et concret

Vous avez décidé de développer de votre compétence


professionnelle en matière de communication sociale. Pour y
parvenir, vous devez d’abord répondre à une
question préliminaire essentielle:

Quel est l’objectif concret et mesurable que vous voulez


atteindre dans votre situation de travail à la fin de cette auto-
formation?

Quel est le problème concret que vous cherchez à


résoudre dans votre situation professionnelle?

C’est la réponse à cette question qui sous-tendra, orientera


et organisera votre auto-formation à travers cette collection.

C’est cet objectif à atteindre qui vous permettra de savoir


comment vous y prendre face aux exigences de votre situation
de travail. Vous mettrez en œuvre des pratiques qui vous sont
habituelles et vous vérifierez leur pertinence.

Il vous est donc recommandé de disposer, au fil de la lecture


des e-books, d’un carnet de notes (papier ou virtuel) reprenant
les grandes lignes des ouvrages.
Vous garderez ainsi systématiquement une trace de vos
réponses aux questions posées, des exercices que vous avez
exécutés en vous appuyant sur votre propre expérience.
Des travaux pratiques basés sur des cas
concrets

Ainsi, au fil de la formation, vous constaterez que des idées


et des réponses, voire des solutions, vous viennent par
rapport aux problématiques auxquelles vous êtes
confronté(e) dans le cadre concret de votre activité
professionnelle.

Dès le tome 2 de la Collection, les travaux pratiques que


vous devrez réaliser porteront directement sur des projets de
communication sociale que vous développez au sein de
votre activité professionnelle ou sur un cas suggéré dans la
série d’e-books.

Dès le volume 4, les travaux pratiques porteront sur la


conception d’une campagne de communication sociale,
basée sur un cas concret de campagne.

Cette campagne, en cours de réalisation ou déjà réalisée,


pourra, soit être issue de vos propres activités professionnelles,
soit faire partie des études de cas réels proposées au fil des
volumes de la collection.
Dans le cadre de votre auto-formation, cet exercice est
l’équivalent d’un rapport de stage, car il vous permet de mettre
en pratique tout ce que vous avez appris.

Analyser une campagne de communication


sociale

Il s’agira, le moment venu, de décrire en huit points (ou


plus) une campagne de communication sociale et de répondre
aux questions suivantes :

Quel est le sujet d’intérêt général (s’agit-il d’un sujet


d’intérêt général?)

Qui sont les acteurs principaux impliqués?

Quel type de communication doit être (a été) mise en


place?

Quels sont les messages principaux?

Quels sont les cadres (le contexte) de communication?

Quels dispositifs techniques et médiatiques sont mis en


œuvre?

Quelles sont les étapes de cette campagne (besoins, études,


réalisation, évaluation,…)?
Quels sont les résultats attendus ou obtenus à l’issue de
cette campagne de communication sociale ?

Comment la campagne de communication a-t-elle été ou


va-t-elle être évaluée ?

J’y reviendrai le moment venu…


ORGANISATION DE LA COLLECTION
Le tome 1 de cette collection constitue le cours introductif
de huit tomes conçus pour vous permettre de comprendre les
concepts essentiels, de maitriser la méthodologie et d’utiliser
efficacement les outils de la communication sociale.

Développer votre culture générale de la


communication sociale

Dans les tomes suivants, outre les définitions et les exposés


sur les principales théories, les exemples, les exercices et les
études de cas permettent de détailler les différentes étapes, de
vulgariser les principales thématiques et de comprendre les
enjeux de la communication sociale.

Les travaux pratiques proposés au fil de l’ouvrage


s’appuient sur votre expérience et il est très important de
respecter les séquences d’activités proposées.

Elles sont essentielles à la dynamique de votre


apprentissage et à l’appropriation des acquis de la formation.

Ces exercices sont, au départ et dans ce premier tome,


simples et intuitifs, basés sur votre expérience quotidienne et
professionnelle.

Au fil des volumes de la collection, ils deviennent de plus


en plus complexes et exigeants.

Les problématiques de la communication


sociale
À terme, les travaux pratiques vous permettent de vous
constituer une véritable culture de la communication
sociale, à travers les exemples et les études de cas réels qui
vous sont proposés.

L’objectif est de vous permettre de développer une


connaissance approfondie des problématiques auxquelles
est confrontée la communication sociale et de disposer d’une
palette variée d’outils à mettre en œuvre, la plus large
possible.

En effet, cette collection a pour ambition de permettre aux


spécialistes de terrain (ONG, projets,…) confrontés à des
problématiques de communication sociale d’être rapidement
opérationnels dans la mise en œuvre de toutes les étapes
d’une campagne de communication sociale.

Cela, en commençant par vous poser les questions


suivantes :

Pourquoi augmenter le degré de conscience d’un public?


Comment l’aider à retrouver le pouvoir?
Cherchez et notez vos réponses
COMMUNICATION ET PSYCHOLOGIE
La communication, c’est l’action d’établir une relation avec
autrui, de transmettre quelque chose à quelqu’un : elle permet
des interactions au sein d’un groupe.

C’est aussi l’étude du système complexe concernant ce qui


se passe quand des individus échangent des informations, à
travers différents types de communication (verbale, gestuelle,
etc.).

On ne peut pas pratiquer la communication à titre


professionnel sur un événement, une institution, une personne,
un groupe, sans s’intéresser à son contenu, aux informations
qui constituent les messages construits à l’occasion de cette
communication.

Ces informations concernent toujours un domaine


particulier, une question, un sujet éphémère ou pérenne et sont
présentées dans des messages qui véhiculent des
représentations, des valeurs, des recommandations ou des
interdictions, qui doivent, à terme être acceptées par le
destinataire.

La psychologie sociale

Comme la communication de masse, la communication


sociale emprunte ses méthodes à différentes disciplines et
repose sur de multiples réalisations.

La communication interpersonnelle doit être traitée à la fois


au niveau psychologique (individuel) et sociologique
(collectif). En effet, un groupe n’est pas qu’une somme de
subjectivités ; l’individu est un être social et toute société
mobilise des aspects psychologiques.

La psychologie sociale, qui mêle la psychologie et la


sociologie, s’intéresse aux individus au sein des groupes et
analyse les relations et les communications dans et entre les
groupes. Elle analyse l’influence des autres sur les pensées
et les comportements des individus. Le recours à la
psychologie sociale est donc particulièrement utile à la
communication sociale pour comprendre les interactions au
sein des groupes et les phénomènes d’influence.

En effet, la psychologie sociale s’intéresse à


l’appartenance de l’individu à un (des) groupe(s) et à
diverses structures sociales. Elle a apporté des contributions
non négligeables à l’étude de l’identité, de l’autorité, de
l’engagement, du pouvoir, de la manipulation, qui sont des
notions essentielles en communication sociale.

Ainsi, la psychologie sociale montre comment la


personnalité d’un acteur, ses caractéristiques individuelles, ses
comportements et ses attitudes sont fortement influencés,
voire déterminés par sa culture, son contexte social ou sa
situation.

La communication sociale s’appuie sur les apports de cette


discipline pour mieux comprendre les appartenances sociales,
le conformisme, la manipulation, la soumission à l’autorité, la
perception et le jugement des autres, l’appréciation des
situations et les relations intergroupes.

Qu’est-ce qui empêche une communauté de révéler son


potentiel ?
Comment libérer ce potentiel?

Pourquoi et comment l’aider à affirmer ses besoins ?

N’oubliez pas de noter vos réponses


Diffusion et réception des messages

L’information est plus ou moins accessible et la prise de


décision plus ou moins facile en fonction de la structure du
groupe.

Dans les groupes structurés et très hiérarchisés, la


communication suit des voies obligatoires de transmission et
tous les membres du groupe ne sont pas égaux dans l’accès
aux informations, dans la prise de décisions et la définition
des objectifs.

De plus, même si un message est destiné à toute une


population et transmis par un support de communication
facilement accessible, certaines parties de la population
sélectionnent l’information en fonction de leurs intérêts
économiques, politiques, selon leur exposition au message et
en fonction de la concurrence entre les messages et entre les
media.

Il faut également noter que, même si un support de


communication est très répandu, il n’atteint pas toute
l’audience et que des messages destinés à des groupes
particuliers peuvent être diffusés par des media de masse.

Si la communication est une transmission d’information


d’un émetteur à un récepteur, elle fait parfois l’objet d’un
retour, le « feed-back » (boucle de rétroaction), qui exprime la
manière dont le message a été reçu et compris par le
destinataire. C’est à ce niveau que les interventions de la
communication sociale doivent être particulièrement
vigilantes.
Ainsi, pour parvenir à corriger de manière efficace
certains comportements jugés néfastes pour les individus,
pour l’intérêt général ou pour un groupe, la communication
sociale doit étudier les facteurs cognitifs et psychologiques
qui motivent ces comportements et varient en fonction du
pays, de la culture et du groupe particulier.

Communication sociale et feed-back

Contrairement aux réseaux sociaux, qui permettent des


discussions et un feed-back émotionnel et/ou psychoaffectif en
temps réel, radios, TV et autres media de masse font rarement
l’objet d’un retour d’information permettant d’adapter les
actions des émetteurs des messages.

Seul le feed-back permet à l’émetteur du message de savoir


si son message a été bien compris par le récepteur, de
connaître sa réaction et de le reformuler si nécessaire.

Il permet aussi de mettre le récepteur en confiance vis-à-


vis de l’émetteur, de lui donner le sentiment qu’il est écouté
et que son avis est pris en compte.

Connaître les populations-cible

Pour faire de la communication sociale efficace, il faut


apprendre à connaître les populations-cible et oublier ce que
nous croyons savoir… pour repartir de “zéro”.

Il faut aussi s’appuyer sur la tradition du domaine


d’intervention en matière de communication. Par exemple,
la culture de la communication politique n’est pas la même
que celle de la communication scolaire, ou de la
communication pour le développement.

Outre la culture du domaine, il faut tenir compte de la


culture du destinataire et du contexte de la communication
(événement, sensibilisation, crise, projet de
développement…), afin d’adapter efficacement la stratégie et
les techniques de communication.

En effet, la communication n’a pas de sens en soi, c’est une


pratique sociale parmi d’autres, un outil au service d’activités
économiques, politiques, éducatives, associatives,
quotidiennes…

Définition de la communication sociale


La communication sociale est liée au changement social et
à la participation.

C’est l’ensemble des processus, des outils, des méthodes


et des dispositifs qui aident les gens à mieux comprendre
leur situation et les options pour résoudre des conflits,
planifier des changements, acquérir des savoirs et des
outils, améliorer leurs institutions, promouvoir leurs droits,
s’exprimer, animer leur vie, mobiliser des ressources, créer et
entretenir la cohésion de la communauté.

C’est une communication pour le changement, un


processus de dialogue par lequel on accompagne la
population dans la définition de ce qu’elle veut et de la
manière de l’obtenir.

Les fonctions de la communication sociale

La communication sociale est surtout utilisée par les


institutions, les organismes et les associations qui
interviennent sur des questions d’utilité publique.

Quelles sont les fonctions de ce type de communication ?

Informer (renseigner) ;

Persuader (afin de changer le comportement);

Éduquer (apporter des connaissances et des valeurs


sociales) ;
Provoquer des émotions (séduire, plaire…) pour
convaincre.

Un modèle participatif

La communication sociale est un élément essentiel du


processus de développement économique et social des
populations et suppose la participation active et consciente
de ceux qui en bénéficient, à tous les stades du processus.

Elle utilise le modèle participatif, dans lequel l’identité


culturelle, l’expression individuelle et collective, la démocratie
et la participation au niveau national, local et individuel sont
essentiels.

«… personne ne peut dire une vérité tout seul, pas plus


qu’il ne peut la dire à la place de quelqu’un d’autre, de façon
normative, en volant aux autres leur parole ».
Paulo Freire, 1983.

Également appelée « communication pour le


développement» ou «communication pour le changement
social », elle ne se limite pas aux activités d’Information,
d’Éducation, et de Communication (IEC), de vulgarisation et
de promotion, communément utilisées dans les projets de
développement sur le terrain.

Comment influencer les comportements ?

L’IEC est une procédure globale développée par les


organismes de coopération pour le développement, appliquée à
des domaines comme la santé ou l’environnement, dont le but
est de modifier ou de stabiliser les comportements ou les
attitudes d’un groupe-cible.

C’est « le processus d’apprentissage par lequel des


individus et des communautés adoptent volontairement et
maintiennent des comportements bénéfiques à leur santé. »
UNICEF.

Considérée comme l’élément moteur du changement de


comportement des populations en matière de santé publique
par l’UNICEF, l’IEC constitue souvent l’axe principal de
certains programmes de développement dans les pays du Sud.

Les trois vocables de l’acronyme correspondent à trois


verbes essentiels pour qui veut faire de la communication
sociale:

Informer (transmettre des informations),

Éduquer (transmettre les gestes correspondant au


comportement recherché),

Communiquer (provoquer l’adoption du changement


du comportement).

Si elle s’apparente à la communication sociale, cette


démarche est loin, on le verra au fil de la collection, d’en
assumer les prémisses, d’en mettre en œuvre toutes les
fonctions et d’en utiliser tous les outils.
Les gropues-cible y apparaissent comme des destinataires
passifs, plus que comme des acteurs. Or, la communication
sociale vise à instaurer la cohésion, le dialogue, la
participation, la mobilisation et le consensus.

La communication éducative cherche à diffuser des


connaissances et des outils pour l’action, la prise de décision
ou la formation intellectuelle du public, à travers des
initiatives de formation, de vulgarisation, de sensibilisation, de
propagande, de promotion ou de publicité.

C’est la forme de communication la plus pratiquée


parmi les ONG communautaires et peut être la moins
maîtrisée, car limitée aux activités d’IEC.

Il n’est pas simple de parvenir à aider un public-cible à se


défaire de comportements considérés comme néfastes ou à
adopter des conduites présentées comme bénéfiques à son
épanouissement. Il faut d’abord comprendre ce qui l’empêche
réellement de changer ses comportements, avant de pouvoir
agir sur ceux-ci.

Les clés à activer pour provoquer une prise de conscience,


fixer les bons objectifs et les atteindre, sont décrites en détail
dans les différents tomes de la Collection L’ART DE LA
COMMUNICATION SOCIALE. Pour quoi faire ? Comment
s’y prendre?
DIFFÉRENTES FORMES DE
COMMUNICATION SOCIALE
Comme le montre Stockinger, la communication sociale en
tant qu’activité professionnelle recouvre des aspects
hétéroclites liés aux relations entre citoyens, collectivités,
associations, syndicats, etc.

Elle s’attache la plupart du temps à modifier les


représentations du destinataire pour répondre à des
problématiques d’intérêt général, comme la sécurité, les
inégalités, la citoyenneté, le renforcement des liens sociaux, le
racisme, la libre expression, et la participation à la vie
collective, les situations de crise…

«La communication sociale, au sens strict, se définit comme


l’ensemble des actes de communication qui visent à modifier
des représentations, des comportements ou à renforcer des
solidarités.
On peut distinguer trois buts:
Informer sur des problèmes sociaux, afin de faire prendre
conscience, de redonner du pouvoir aux individus,
Transmettre des valeurs pour renforcer des réseaux de
solidarité,
Modifier des idées ou des comportements à risque pour les
personnes ou la collectivité.»
Dictionnaire suisse de Politique Sociale.

Une communication multiforme

La communication sociale peut prendre différentes formes.


Pour n’en citer que quelques-unes :
L’éducation (alphabétisation, acquisition de
compétences, éducation civique, éducation
sociolinguistique, …),

La communication alternative (presse, radio, télé et web


associatifs, réseaux sociaux,…),

La sensibilisation religieuse (Concile Vatican II,


animation pastorale scolaire, application des principes
islamiques dans la vie quotidienne,…),

La sensibilisation militante en faveur d’une idée


(Greenpeace, campagnes anti gaspi, anti plastique,…).

Prise au sens large, la communication institutionnelle fait


circuler l’information entre les membres d’une organisation ou
les acteurs d’un projet, pour faciliter leur concertation et leur
coordination au niveau local, régional ou international.

Elle intervient dans tout processus visant à informer les


acteurs d’une organisation sur des initiatives (collecte de fonds,
collaborations, activités, des résultats, réseaux, décisions,
notoriété, justification d’une activité auprès des bénéficiaires et
des acteurs).

La communication culturelle vise à instaurer des


dynamiques de création et favorise l’expression et la
valorisation de spécificités culturelles communautaires.
En matière de communication sociale, la communication
culturelle s’apparente à la «médiation linguistique et culturelle»
en direction de groupes minoritaires.

Une communication de projet

Dans certaines organisations, comme les ONG, la


communication sociale recouvre toutes les initiatives de
communication ayant pour but d’améliorer
l’opérationnalité des projets. La communication de projet
peut recouvrir tous les types de communication cités plus haut.

La question à se poser en communication sociale est la


suivante :

Et si la population-cible avait des trésors qui sommeillent


en elle ?
Bien menée, la communication sociale permet de trouver la
voie pour développer au sein d’une communauté un état
d’esprit pour faire face aux enjeux de son propre
développement.

Pour ce faire, compte tenu des différentes missions assignées


à la communication sociale, elle peut être :

Éducative;
Persuasive;
Instructive;
Délibérative;
Oratoire;
Participative,…

Et user de méthodologies et d’outils spécifiques.

Elle doit d’abord explorer ce qu’il y a au plus profond de la


mentalité des communautés auprès desquelles elle intervient…
Et être attentive au pouvoir des mots :

Surveillez votre langage !


LES POINTS ESSENTIELS DE LA
COMMUNICATION SOCIALE
Pour concevoir, mettre en œuvre et évaluer une campagne de
communication sociale, il faut s’intéresser à huit points :

La problématique

Les acteurs impliqués

Les objectifs poursuivis

Le type de communication

Les messages

Les dispositifs techniques et médiatiques

Les étapes de la campagne (besoins, études, réalisation,


évaluation, …)

Les résultats attendus.

On ne peut pas envisager de changer un type de comportement


sans connaître les raisons de ce comportement. La culture est
un facteur essentiel, car elle produit les normes sociales et les
valeurs qui influencent les attitudes.
Pour transmettre un message de manière pertinente, il faut
connaître la culture du groupe ou du sous-groupe concerné. Il
faut aussi apporter des connaissances au groupe, en tenant
compte de la multiplicité de supports informatifs existant
aujourd’hui avec le numérique.

Cherchez, proposez et notez des exemples de supports informatifs


que vous connaissez, dans votre travail, dans votre vie de tous les
jours.
Dans les domaines de la communication éducative, de la
communication pour le développement, de la communication
publique et politique.

Voici quelques problématiques de communication sociale :


violences contre les femmes, SIDA, sécurité routière, inégalités,
racisme, « vache folle », …

Cherchez, proposez et notez d’autres problématiques de


campagnes locales, nationales, internationales que vous
connaissez, dans votre travail, dans votre vie de tous les jours.
Dans les domaines de la communication éducative, de la
communication pour le développement, de la communication
publique et politique.
Une autre définition de la communication sociale
La communication sociale, c’est l’ensemble des actes de
communication qui visent à modifier des représentations, des
comportements, ou à renforcer des solidarités.

C’est une action sur les normes d’un groupe.

Une campagne de communication sociale est une


intervention visant à modifier les comportements dans un
domaine précis.
Les objectifs d’une campagne de communication
sociale

Quels objectifs poursuit-on quand on cherche à modifier


les comportements?

Cherchez, proposez et notez des exemples d’objectifs que


cherchent à atteindre les campagnes de communication
éducative, de communication pour le développement, de
communication politique, dans votre vie de tous les jours, dans
votre travail.

Ce sont des objectifs d’intérêt général, public, commun,


collectif, qui correspond à la finalité de l’action de l’État ou
des collectivités, des communautés ou de l’entreprise :

Procurer du bien-être à tous les individus d’une société ou


d’une communauté.

Informer sur des problèmes sociaux,


Aborder les questions sensibles pour faire prendre
conscience.

Cherchez, proposez et notez des exemples de problèmes sociaux


et de questions sensibles dans votre vie de tous les jours, dans
votre travail.

Transmettre

des valeurs (organisation de croyances, d’options relatives à


des référents abstraits ou des principes, à des normes
comportementales ou des modèles),

Proposez et notez des exemples.

des idées,

Proposez et notez des exemples.

des motivations (ensemble des phénomènes dont dépend la


stimulation à agir pour atteindre un objectif déterminé),

Proposez et notez des exemples.

des attitudes (organisation émotionnelle, motivationnelle,


perceptive et cognitive durable de croyances qui prédisposent un
individu à réagir positivement ou négativement à ces référents),

Proposez et notez des exemples.


des images de soi (auto-estimation de ses propres capacités à
résoudre un problème)

Proposez et notez des exemples

des conduites (manière de se comporter dans des


circonstances déterminées)

Proposez et notez des exemples

des comportements (manière d’être ou d’agir),

Proposez et notez des exemples


des savoirs (ensemble des connaissances et des capacités
intellectuelles d’un individu),

Proposez et notez des exemples.


des savoir-faire (habileté à résoudre un problème pratique)

Proposez et notez des exemples.

Dans quel but réalise-t-on une campagne de


communication sociale ?

Pour redonner du pouvoir aux individus, en modifiant des


idées ou des comportements problématiques pour les personnes
ou la collectivité.
Cherchez, proposez et notez des exemples dans votre travail,
dans votre vie de tous les jours où la communication sociale a
redonné du pouvoir aux individus,
Dans les domaines de la communication éducative, de la
communication pour le développement, de la communication
publique et politique.

À la différence de la publicité, qui cherche à connaître les


consommateurs pour mieux leur vendre des produits, la
communication sociale cherche à connaître l’opinion du
destinataire dans le but de la modifier.

L’objectif étant de modifier l’opinion du destinataire du


message,

Quelles différences y a-t-il entre la publicité en


communication/produit (actions de communication publicitaire
destinées à promouvoir un produit ou service) et la
communication sociale?
Cherchez, proposez et notez des exemples de campagnes de
communication sociale qui ressemblent à la communication-
produit publicitaire dans votre travail, dans votre vie de tous les
jours.

Dans les domaines de la communication éducative, de la


communication pour le développement, de la communication
publique et politique.
INFORMATION SOCIALE ET MARKETING
SOCIAL
L’information sociale concerne des questions sociales comme la
dépendance, la violence, la pauvreté, les droits des personnes,…

Les dispositifs institutionnels sont mis en place pour répondre à ces


problèmes, par exemple l’aide sociale, les pratiques d’action sociale et
de solidarité par des organismes publics ou privés.

Cherchez, proposez et notez des exemples d’information sociale liée à


l’éducation, au développement, à la politique dans votre vie de tous les
jours.
Définition de l’information sociale
Ce sont des informations qui concernent des problèmes sociaux :

Des faits,

des problématiques,

dans leur aspect quantitatif et qualitatif

Elles correspondent à des objectifs:

de prévention,

d’action sociale,

ou de politique sociale.

Quelle différence entre Information sociale et


Marketing social?
Cherchez, proposez et notez des exemples de marketing social dans
votre travail, dans votre vie de tous les jours

Quelles sont les différences que vous notez par rapport à la


communication éducative, la communication pour le développement, la
communication publique et politique?

Définition du marketing social

C’est l’application des techniques et des méthodes du marketing à


des programmes ayant pour finalité l’amélioration des conditions
d’existence d’une population.

Le marketing analyse des besoins des consommateurs et les


moyens d’influencer leur comportement d’achat dans une
perspective commerciale, à travers une politique de ” produit”, de
“prix”, de “placement” (distribution) et de “publicité” (les 4 “P”).
Depuis les années 2000, avec les réseaux sociaux, le marketing est
devenu participatif et interactif (on lui applique des qualificatifs comme
collaboratif, communautaire, direct, mobile, relationnel, expérientiel,
…).

Si le marketing social vise la satisfaction des besoins du public, il


considère les gens non comme des simples consommateurs, ou comme
des « usagers », mais comme des citoyens.

Cherchez, proposez et notez des exemples précis de campagnes de


marketing social, dans votre travail, dans votre vie de tous les jours.
Dans les domaines de la communication éducative, de la
communication pour le développement, de la communication publique
et politique.
Comme le marketing commercial, il est basé sur :

Une écoute organisée des populations pour connaitre leurs


besoins et leurs demandes,

L’évaluation des effets (objectifs) attendus,

La différenciation de la population en groupes homogènes


pour proposer des services personnalisés (segmentation).

Mais cette fois, l’objectif est d’apporter au public-cible des produits


et services correspondant au changement de comportement souhaité
dans le cadre d’une action sociale.

Comme, par exemple, les programmes de marketing social pour les


préservatifs dans le cadre de la campagne de lutte contre le SIDA.

Cherchez, proposez et notez des exemples précis de marketing social


que vous connaissez.

Comment porter des idées auprès d’un public non


acquis ?

Si la communication sociale, on l’a vu, s’intéresse à des réalités très


diverses, sa problématique est toujours la même :

délivrer un message à un public,

transmettre… une idée.


Son objectif est toujours obtenir l’adhésion de la population-cible
ou du groupe-cible,

d’encourager sa participation,

de provoquer son engagement,

en utilisant la publicité à des fins sociales, militantes,

en détournant parfois des publicités commerciales à des fins


éthiques ou de prévention.
QUELQUES VALEURS CENTRALES EN
COMMUNICATION SOCIALE
Des valeurs humanistes et citoyennes

Une fois passés en revue les fondements de la communication


sociale et les organismes qui l’utilisent, il est temps de s’intéresser aux
valeurs de la communication sociale.

Il s’agit, en principe, de valeurs humanistes et citoyennes, de


solidarité et de partage, qui visent parfois à faire entendre et à soutenir
les minorités, les malades, les victimes…

La communication sociale est solidaire, par définition, car elle


concerne l’intérêt général et l’intérêt collectif. Elle fait émerger des
raisons et des occasions de se mobiliser pour le changement social ou
environnemental, et facilite l’accès de publics spécifiques à des biens et
services. Elle s’inscrit dans une logique d’information et de
sensibilisation aux valeurs humanistes et citoyennes et propose des
solutions.

Réfléchissez sur le rôle des acteurs de la communication sociale sur les


questions de solidarité: citoyens, collectivités, syndicats, associations,
partis politiques, communautés rurales, confessionnelles, mouvements
alternatifs, instituts de communication, entreprises…
Choisissez une campagne de communication sociale que vous
connaissez sociale dans votre travail, dans votre vie de tous les jours,
qui s’appuie sur des valeurs humanistes.

Comme toutes les prestations sociales, la communication sociale


repose sur :

La tâche à accomplir,

La relation à construire ensemble (pratiques sociales collectives


produites par une dynamique historique, sociale, politique,
culturelle et économique),
Le rapport dialectique entre l’individu, ses problèmes et son
milieu de vie d’une part,

La participation des intéressés,

La décentralisation

Et la redéfinition des rôles et des fonctions des professionnels et


des acteurs, d’autre part.

Cherchez, proposez et notez des valeurs éducatives ou politiques de la


communication sociale dans votre travail, dans votre vie de tous les
jours.

Mais certaines études montrent que certaines campagnes de


communication sociale renforcent l’opinion du récepteur au lieu de la
modifier.

Cherchez, proposez et notez les raisons pour lesquelles, selon vous, une
campagne de communication sociale cherche à renforcer des attitudes
au lieu de les modifier

Cherchez, proposez et notez des exemples précis de campagnes de


communication sociale qui ont renforcé l’opinion du récepteur au lieu
de la modifier, dans votre travail, dans votre vie de tous les jours.
Un rôle libérateur

Les niches de communication semi-publiques, où s’échangent des


messages codés, permettent à la population de se libérer de la
contrainte de l’encadrement et du contrôle qui nuisent à son
épanouissement.

La communication sociale ouverte à l’informel, qui s’appuie sur la


réception des messages et la subjectivité des individus et les messages
orientés du bas vers le haut, peut déstabiliser certaines hiérarchies et un
ordre politique et social qui empêchent leur développement.

Cherchez, proposez et notez des exemples précis de campagnes de


communication sociale qui ont permis à un ou des groupes(s) de se
libérer des hiérarchies

Trouver des réponses aux questions suivantes et notez-les:


Qu’est ce qui empêche une communauté d’adopter les
comportements valorisés par les actions de développement?

Comment changer ces comportements, alors que le public-cible


manque de motivation?

Comment déterminer le véritable objectif d’une campagne de


communication sociale?
COMMENT FAIRE DE LA
COMMUNICATION SOCIALE ?
La communication sociale s’appuie sur la patience.

Convaincre, susciter l’adhésion volontaire et active,


modifier les idées et changer les comportements ne s’obtient
pas avec des actions rapides et des pressions, mais nécessite la
mise en place de stratégies de persuasion.

Au contraire, pour atteindre cet objectif, il faut respecter le


libre arbitre de la cible, favoriser sa prise de conscience, la
responsabilité et le choix.

Et pour cela, le feed-back et l’interactivité sont essentiels.

La population cible est considérée comme autonome,


citoyenne.

Dans un contexte de petites communautés villageoises, les


enjeux peuvent être différents, mais dans une société urbaine
globalisée où chacun est saturé par la quantité d’informations
reçues quotidiennement, il faut attirer l’attention, faire
réagir et délivrer les messages de styles divers, par phases
successives, en n’hésitant pas à utiliser les méthodes de la
presse et de la publicité.

Comment communiquent les associations, les projets de


développement, les institutions communautaires que vous
connaissez?
Comment « occuper le terrain » ?
Il faut savoir « occuper le terrain », faire mille et un détours
avec des supports de communication très variés (initiatives
individuelles, événements collectifs, expression artistique,
spectacles, concerts, théâtre, lectures, contes, …), pour faire
entendre le message proprement dit.

La misère, l’environnement, l’exclusion, les inégalités, la


santé, ne sont pas des thématiques attractives et la recherche
d’empathie pour des causes concurrentes sur le « marché »
de l’information sociale n’atteint pas toujours son but.

Quand il s’agit d’aller à l’encontre d’idées généralement


admises dans une communauté, il devient alors essentiel de
valoriser les actions, les missions et les résultats de
l’institution de développement social pour conquérir sa cible.

En effet, ce n’est pas parce qu’elle est non marchande, que


la communication sociale doit s’interdire les stratégies de
communication des campagnes publicitaires pour modifier des
comportements considérés comme à risques ou néfastes.

Quelles sont les caractéristiques des campagnes publicitaires


dites «non marchandes» ?

Choisissez un groupe-cible et réfléchissez aux stratégies


auxquelles il est le plus réceptif.
Des moyens et des stratégies variables

Les moyens et les stratégies de la communication sociale


varient suivant la cible et la problématique visées.
En outre, le cadre (quotidien, professionnel, institutionnel,
politique, culturel, linguistique,…) et la culture du domaine
doivent être considérés avec attention pour décider des
moyens et des stratégies :
Sur des questions de vie quotidienne, on mettra en scène
des situations réelles, des rencontres diverses, …

Pour une communication à grande échelle, on choisira une


stratégie médiatisée via la télévision, la presse, la radio, le
web, …

L’important étant d’articuler :

Une campagne médiatique qui vise à rendre visible un


problème,

Une proximité avec les personnes concernées,

Une action par la relation et le dialogue,

Et le temps.

Cherchez, proposez et notez des exemples précis de stratégies


de communication dans votre travail, dans votre vie de tous les
jours.

Par exemple, pour traiter d’un problème de santé publique,


plusieurs stratégies sont possibles :

en privilégiant la prévention dans l’intérêt de


l’ensemble de la société, on peut choisir une
campagne médiatique universelle à large portée
axée sur les causes du problème.
Cherchez, proposez et notez des exemples

Pour une campagne sélective d’éducation et de


sensibilisation, on peut intervenir exclusivement auprès des
sous-groupes concernés.

Cherchez, proposez et notez des exemples

Une campagne médiatique peut être intrusive et


stigmatisante ou proposer des solutions.

Cherchez, proposez et notez des exemples

Elle peut s’appuyer sur l’influence de décideurs et de


leaders de la communauté-cible.

Cherchez, proposez et notez des exemples

Une stratégie qui vise la modification des comportements


peut utiliser le marketing social pour amener la ou les cibles à
accepter, rejeter, modifier ou abandonner volontairement un
comportement dans l’intérêt du ou des groupes.

Cherchez, proposez et notez des exemples

Les campagnes médiatiques peuvent, à la manière du


marketing commercial, utiliser le “marketing mix” des « 4

Promotion : Communication persuasive ;

Produit : Comportement visé, biens et services visant


provoquer le comportement visé, bénéfices associés à
l’adoption de ce comportement ;

Place : Occasions où a lieu le comportement visé, lieu


d’acquisition des biens et services liés au
comportement visé ;

Prix : Aspects financiers, coût psychologique et social.

En vous appuyant sur votre expérience, proposez une


définition de la stratégie de communication

Les expériences de terrain sur les problématiques de santé


publique ont montré que le marketing social est plus efficace
pour aider à modifier les comportements (préservatifs,
habitudes alimentaires, pratiques addictives), que pour les
arrêter.

D’après vous, comment peut-on modifier des comportements


dits à risques en s’appuyant sur la publicité?
Quelles sont les institutions que vous connaissez qui
privilégient les campagnes de communication destinées à des
sous-groupes au sein de la population globale?

L’efficacité du marketing social reste à confirmer dans


d’autres domaines, comme la pratique d’une activité physique
ou la santé et la sécurité au travail.
Les campagnes traditionnelles de sensibilisation du public
sont souvent centrées sur des messages alarmistes : Il s’agit
de faire peur, pour réduire les comportements néfastes.

Les campagnes s’appuyant sur la prévention visent à


convaincre que d’autres pratiques sont possibles.

Réfléchissez sur les erreurs inconscientes à éviter au niveau


stratégique dans une campagne de communication sociale et
notez des exemples précis.

Que faut-il documenter avant de travailler sur le


message à transmettre ?

les particularités du comportement à modifier ;

le(s) public(s) cible(s);

les schémas cognitifs des comportements ;

la diversité des comportements et des attitudes ;

la mesure de l’état de santé d’une population


(prévalence) et les facteurs qui influencent cet
l’état (déterminants);

le ou les contexte(s).
Une approche positive ou une démarche
négative ?
Une telle analyse permet de savoir s’il faut communiquer
sur le risque ou sur les opportunités.

Les messages doivent-ils porter sur :

les motivations ou les compétences ?

les barrières à lever ou la stigmatisation (sociale,


judiciaire,…)?

le système ou les individus ?

Bref, faut-il construire un ou des message(s) positif(s)


basés sur l’empowerment ou négatif(s) et percutants basés
sur la stigmatisation et la culpabilisation?

L’évaluation des campagnes médiatiques en santé publique


ne montre pas une plus grande efficacité de l’approche
positive par rapport à la démarche négative sur le
changement des comportements.

En revanche, il semble que la communication


déculpabilisante, axée sur le problème, permet de susciter
l’envie de changer au sein des populations cibles.

De telles campagnes développent des messages aux


fonctions diverses :

Illustration du problème,

Population–cible, population générale, intervenants,


Valorisation du destinataire,

Normalisation des difficultés du destinataire,

Promotion des ressources disponibles dans la


communauté,

Dé-stigmatisation du recours à ces ressources,


Stimulation d’un sentiment de responsabilité
collective,

Promotion des comportements visés et de leurs bénéfices.


LE MÉDIUM : CANAL DE
COMMUNICATION
Pour une communication plus ou moins directe
et participative

Un support de communication, un canal de


communication est un élément concret, matériel qui sert à
transmettre un message destiné à être communiqué.

La communication directe a pour medium les mailings, la


correspondance, les contacts personnels, les relations sans
intermédiaire avec le public, elle est ciblée et personnalisée
(réunion, table ronde,…)

La communication participative est un processus de


dialogue public et privé, où les gens définissent qui ils sont, ce
dont ils ont besoin, comment ils vont travailler ensemble, pour
améliorer leur situation et celle de leur organisation ou de leur
communauté. Elle s’appuie sur des supports qui favorisent la
participation (réseaux sociaux, …)

L’interprétariat communautaire

La médiation linguistique et culturelle et l’interprétariat


communautaire ne se limitent pas aux confrontations entre
professionnels et interprètes. Ils permettent d’intervenir en cas
de conflit entre des parties de la population (majoritaires,
minorités, immigrés, peuples natifs et colons,…) par la
sensibilisation culturelle et cherchent à éviter de lourdes
conséquences.
Quand elle dépasse la simple médiation linguistique,
l’interprétation devient un acte social, culturel et idéologique,
où l’interprète joue le rôle de support de communication,
qui cumule les fonctions de négociation, d’information et
de conseil. En effet, la médiation linguistique et culturelle
véhicule aussi bien des contenus que des valeurs et peut être à
la fois un instrument d’assimilation et de résistance.

La médiation linguistique et interculturelle s’appuie sur les


savoir-faire interculturels (plurilinguisme, compétences non
verbales et émotionnelles), didactiques et pédagogiques
(conception et évaluation d’activités).

Selon Fleury et Fierro (2010), la médiation linguistique et


culturelle communautaire apparait comme une nécessité pour :

communiquer,
traduire,
comprendre,
interpréter,
échanger,
établir une médiation,
collaborer,
« co-intervenir »,
«tria-loguer ».

Autant de verbes qui sont fondamentaux en communication


sociale.

Cela, afin de mettre en évidence différents savoirs (savoirs


médicaux et savoirs des tradi-thérapeutes, connaissances
culturelles issues de diverses appartenances, savoirs
historiques, sociaux et communautaires), afin de mieux
prendre en compte les contextes des pays d’origine et du
pays d’accueil.

L’action sociale et les réseaux relationnels sont aussi des


medias, des supports de communication.

Cherchez, proposez et notez des exemples précis de canaux de


transmission institutionnels et alternatifs dans votre travail,
dans votre vie de tous les jours

Voici, en vrac, pour vous inspirer, une liste non exhaustive


de canaux de transmission : petits médias, radios libres ou
amateurs, tracts, affiches, projections cinéma, réunions,
spectacles, radio, tv, web, téléphone mobile, bouche à oreille,
rumeurs, actes, ….

Les supports et les dispositifs techniques de la


communication sociale favorisent le recours à des modes de
communication plus ou moins directe et participative
(réunions, défilés, spectacles, jeux de rôles ; jeux de sociétés,
théâtre,…).

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L’utilisation des circuits alternatifs par les associations et


les groupements indépendants passent par les technologies
audiovisuelles (radio, TV) et numériques (sites web, réseaux
sociaux, téléphones mobiles, …)

Les supports de communication des entreprises

Pour les entreprises, voici quelques exemples de média qui


permettent de faire passer un message sur leur image, sans
communiquer directement sur un produit à vendre:

les actions humanitaires,


le sponsoring,
le mécénat,…

Cherchez, proposez et notez d’autres canaux de transmission


utilisés par les entreprises

Depuis les années 2000, la communication sociale connait


nouveau souffle avec les expériences alternatives, les
réseaux sociaux et le web (voir leur rôle dans les Printemps
Arabes, par exemple).

Cherchez, proposez et notez d’autres médias alternatifs.


Cherchez, proposez et notez des exemples de ce nouveau
souffle apportés par les médias non officiels.
COMMENT EST NÉE LA COMMUNICATION
SOCIALE ?
Plusieurs précurseurs

L’église constitue une origine, peu connue, de la


communication sociale, notamment le concile Vatican II de 1958.

Dès les années 60, les chercheurs d’Amérique latine


cherchent à dépasser la sociologie verticale des médias états-
uniennes. Ils remettent en cause le concept de cible et
réfléchissent au rôle des médias de masse pour soutenir les
revendications sociales et démocratiques.

De manière générale, les origines de la communication sociale


remontent donc aux années 60/70 et aux manifestations de la
« contre culture » en révolte contre les grands médias de masse
et la société de consommation.

La communication sociale s’inspire des actions


communautaires, dans la dynamique des mouvements sociaux
“post-soixante-huit”.

Les « soixante-huitards » ont produit des moyens souples et


non institutionnalisés de communiquer, pour permettre à des
usagers de services et à des habitants de quartiers d’être des
acteurs du changement.

Cherchez, proposez et notez des exemples de moyens non


institutionnalisés que vous connaissez.
Une idéologie alternative

En France, on peut noter une quatrième «tradition» de la


communication sociale, issue des changements du cadre politique
traditionnel dans les années 80. Avec les radios libres, le citoyen
est alors considéré comme un acteur local, régional,
international.

La communication sociale va de pair avec la communication


culturelle, les questionnements idéologiques et la transmission
de sens et de valeurs. Elle favorise la reconnaissance des
expressions culturelles.

Les origines de la communication sociale feront l’objet d’un


chapitre plus détaillé dans un prochain volume de la Collection.
LES VOIES ET MOYENS DE LA
COMMUNICATION SOCIALE
Un rôle d’information et d’éducation

Le professionnel de la communication sociale doit rester


conscient en permanence du fait que cette activité vise des buts
multiples, mais très proches:

Informer sur des problèmes sociaux,

Faire prendre conscience,

Redonner du pouvoir,

Transmettre des valeurs,

Renforcer des réseaux de solidarité,

Modifier des idées ou des comportements à risque pour


les personnes ou la collectivité.

La communication sociale est éducative.

Elle met en œuvre des moyens propres à assurer la formation


et le développement d’un être humain ou d’une communauté.

Elle peut avoir pour objectif, par exemple, l’alphabétisation,


l’éducation civique, la formation, …
La communication sociale constitue une alternative aux
medias de masse, mais elle peut emprunter le canal des médias
de masse.

Sensibilisation et conscientisation

Elle œuvre à la sensibilisation et à la conscientisation


(civique, religieuse, militante, politique, …).

Quand des problèmes sociaux ne font pas l’objet de politiques


publiques, parce qu’aucune modalité d’intervention étatique n’est
réalisable et/ou consensuelle, la communication sociale peut
apparaitre comme une manière efficace d’intervenir sur le
terrain.

Par exemple : les politiques de sécurité ou de santé publique.

Cherchez, proposez et notez des exemples précis de


communication sociale dans le cadre de politiques de sécurité
publique dans votre travail, dans votre vie de tous les jours.

Pour atteindre ses objectifs, la communication sociale doit


déterminer les publics-cibles et les objectifs possibles d’une
campagne, en sachant que plus le niveau d’intervention est précis,
plus l’intervention est ciblée et plus elle est efficace.

Une campagne de communication sociale peut et doit


intervenir à plusieurs niveaux :

Une campagne universelle s’adressant au grand public,

Une campagne promotionnelle segmentant le public cible.


Elle peut et doit parfois mixer divers supports de
transmission et divers messages, par exemple à travers :

des séries documentaires télévisées,

des téléséries,

des spots télévisés et radio,

des articles de presse,

du matériel publicitaire imprimé,

des communiqués de presse,

des bannières sur internet,

des publicités sur téléphone portable,….

Elle peut opter pour des interventions concomitantes ou en


vagues successives.

La palette est très large, par exemple:

Campagne médiatique télévisée,

Ligne d’appel téléphonique,

Soutien à des initiatives communautaire,


Publicités avec des personnalités connues du public,

Messages véhiculés par des membres sélectionnés de la


communauté-cible eux-mêmes,

Promotion des comportements de solidarité,

Services offerts aux populations- cible (en ligne, par


téléphone, en groupe, en individuel,…),

Stratégies de développement communautaire,

Activités de renforcement des capacités (empowerment),

Promotion d’une politique institutionnelle,

Diffusion de messages scientifiques de prévention,

Groupes de travail avec des représentants des milieux


concernés,

Consultation d’experts de la problématique, …

Il n’est pas toujours nécessaire de recruter une agence


spécialisée en communication et marketing pour établir une
stratégie de campagne, concevoir les messages, choisir les
médias, produire le matériel de campagne, mais cela peut s’avérer
utile.
Cette collection va vous permettre d’assumer ce rôle au sein de
votre propre projet, ou en tant que consultant extérieur.
LA COMMUNICATION DES INSTITUTIONS
PUBLIQUES

Un outil d’intervention publique

La prise de conscience de l’existence d’un problème social, de


difficultés sociales, de groupes de personnes non conformes,
considérées comme à risque, dangereux ou en danger, est le point de
départ qui va susciter un débat sur la nécessité d’une campagne de
communication sociale.

On se trouve alors dans le cadre d’une politique publique, avec un


ensemble

de décisions juridiques

et d’actions cohérentes et ciblées

vers des objectifs,

prises ou appliquées par des acteurs privés, associatifs et/ou


publics

pour résoudre un problème social public reconnu comme tel.

D’un point de vue institutionnel, la communication sociale


correspond à un outil utilisé par une collectivité publique nationale,
territoriale, locale, un gouvernement, une collectivité pour résoudre
un ou des problèmes sociaux et/ou débattre de questions sociales
d’une manière démocratique.

Ces institutions réalisent, ou le plus souvent, commanditent des


campagnes successives de communication sociale pour mesurer,
modifier ou maintenir des comportements au sein de groupes-
cibles.

En effet, la communication sociale est très liée à la vie publique et


également à la vie politique, notamment au niveau local et municipal,
pour favoriser la communication citoyenne, la démocratie, la
participation, la vie communautaire. Au niveau national, la
communication électorale est parfois qualifiée de «propagande
électorale».

Et, la communication sociale des institutions publiques pose parfois


problème en raison de:

Son rapport étroit avec la vie politique, la démocratie, la


propagande,

L’institutionnalisation et la centralisation des pouvoirs,

La parcellisation et la spécialisation des interventions.

Cherchez, proposez et notez des exemples précis de confusion entre


communication sociale et propagande.
Communication totalitaire et ingénierie sociale
Il faut être conscient que, les techniques et les outils de la
communication sociale peuvent être utilisés à des strictes fins
d’organisation politique. Ainsi, elle peut contribuer à la construction du
culte de dirigeants.
La communication totalitaire développe une sphère publique qui
contrôle, modifie, détruit et reconstruit les relations sociales, en
empêchant toute opposition sociale. À la différence de la
communication sociale, la propagande construit des identités
collectives et des hiérarchies et encourage le culte de la personnalité
dans un processus unilatéral, qui fige la société pour faire passer au
second plan les dysfonctionnements et les déficiences des institutions.
COMMENT ÉVALUER UNE CAMPAGNE DE
COMMUNICATION SOCIALE ?
Mesurer l’impact d’une campagne de
communication sociale

Réussir une campagne de communication sociale repose sur


des actions qui correspondent à la population-cible et non pas
sur la reproduction d’une recette générique sur un terrain
particulier. Évaluer l’efficacité, donc la rentabilité une
campagne de communication sociale reste problématique.
Or, l’évaluation représente un enjeu important qui permet de
rationaliser et d’analyser les retombées et l’impact d’une
campagne de communication sociale.

Tous, acteurs à la base de la communication sociale et


dirigeants d’institutions publiques estiment qu’il est
incontournable d’évaluer la communication sociale. Pourtant il
n’est pas évident d’acquérir une méthodologie et des outils
d’évaluation pour mesurer l’impact des campagnes de
communication sociale et encore moins de communiquer sur
l’évaluation.

Comment rendre compte?

Quels supports, quels outils pour communiquer sur


l’évaluation ?

A la fin des années 90, les représentations dominantes


associaient l’évaluation au contrôle, à l’intrusion et à la
répression,
parce qu’elle est considérée comme verticale (allant du
haut vers le bas, des dirigeants vers les administrés),
quantitative, administrative et politique,

Cela, d’autant plus que l’évaluation managériale


intervient comme un instrument de gestion.

Or, l’évaluation peut et doit être interactive, conçue


comme un processus collégial et démocratique.

Il s’agit d’un processus complexe, répondant à diverses


logiques d’action et de ressources.

La logique politique, verticale et quantitative,

La logique professionnelle, horizontale, qualitative et


partenariale.

L’évaluation est

un processus répondant à une temporalité, qui


emprunte à la pensée scientifique et à l’action, aux
savoirs théoriques et à l’expérience,

une méthodologie qui répond à des critères de


validité et de fiabilité basés sur l’auto et l’hétéro-
évaluation.

Elle mesure les ressources et les compétences sociales


acquises, finalisées, organisées et coordonnées pour la
réalisation du projet de communication sociale.
Mesurer l’efficacité d’une campagne de
communication sociale

Concrètement, l’évaluation a pour objectif

d’identifier les partenaires et les contenus,

de rendre visibles l’ensemble des ressources et leur


utilisation,

d’expliciter ce qui ” va de soi ” ou qui est banalisé,

de rendre compte (décrire, argumenter, clarifier),

de rendre des comptes (présenter les résultats, justifier


les actions entreprises et l’utilisation des ressources).
Trois notions importantes sont à retenir dans le cadre de
l’évaluation d’une campagne de communication sociale :

Les INPUTS, c’est-à-dire les éléments qui sont


transformés en outputs par les processus mis en œuvre,

Les OUTPUTS, autrement dit les résultats des activités


menées dans le cadre de l’intervention,

Les OUTCOMES sont les changements qui sont


induits par l’intervention.

Ce sont les effets

attendus (dans ce cas, ils correspondent aux objectifs


généraux),

ou inattendus (effets pervers ou bénéfiques) de


l’intervention.

Cherchez et notez des exemples précis d’évaluation que vous


connaissez, où sont identifiés
Les acteurs (institutions publiques, associations, collectivités
locales, partis politiques, ONG, associations, syndicats,
communautés confessionnelles, mouvements alternatifs),
les cibles,
et les terrains (quartier, un village, grand ensemble urbain,
diverses communautés).
CONCLUSION
J’espère que vous avez apprécié les pistes abordées dans ce
tome 1 de l’e-book L’ART DE LA COMMUNICATION
SOCIALE. Pour quoi faire? Comment s’y prendre? et qu’elles
vous ont inspiré(e).

Il constitue une introduction pour mieux comprendre les


notions générales essentielles liées à la communication sociale
et à ses enjeux abordées dans leur ensemble. Ces notions
seront examinées en détail, illustrées d’exemples et de cas
pratiques dans les volumes suivants.

Ce premier volume avait pour ambition de vous permettre


de voir comment la communication sociale s’appuie sur la
compréhension des phénomènes humains de communication.

Pour approfondir cette approche, il sera suivi d’une série de


sept e-books, destinés aux lecteurs(rices) qui veulent s’auto-
former de manière complète, qui seront disponibles en
prévente.

À terme, l’auto-formation à l’aide de cette série, vous


permettra de maitriser concrètement la communication sociale
et d’être opérationnel(le)s sur le terrain dans votre
contexte professionnel, au niveau organisationnel,
interculturel, international, interpersonnel, politique et groupal,
en lien avec le marketing et la publicité.

En vous appuyant sur cette collection, vous serez en mesure


de mettre en œuvre pas à pas et de manière autonome des
campagnes de communication sociale, que vos
préoccupations touchent à la santé, à l’environnement, aux
technologies, à la communication scientifique ou politique, ou
à tout autre domaine d’intérêt général.

Cette collection a été conçue afin de vous inspirer, de vous


accompagner, de vous soutenir et de vous proposer de vrais
outils pour continuer votre chemin vers l’expertise en
communication sociale.

Tout ce que vous découvrez au fil de la collection doit être


posé, noté, stimulé, recentré, soutenu et mis en pratique à
travers le passage concret à l’action, et cela le plus rapidement
possible : “il n’y a pas de succès sans discipline”.

C’est l’étape indispensable : si vous désirez


réellement continuer à vous perfectionner, la collection L’ART
DE LA COMMUNICATION SOCIALE. Pour quoi faire?
Comment s’y prendre? se trouvera dans votre sac à dos de
survie sur les chemins de la communication sociale et vous
pourrez la consulter à la demande.

Vous trouverez dans les pages suivantes, le sommaire de


chacun des tomes suivants de la collection, qui comprennent
des ateliers exclusifs : des exercices, des outils, des
informations supplémentaires.

Chaque e-book représente une valeur très concrète pour


votre perfectionnement, et vous demande du travail et de
l’investissement personnel. A travers cette collection, j’ai
choisi de respecter mon souhait qu’un maximum de personnes
puisse se mettre dans l’action et devenir des professionnels de
la communication sociale.
EN BONUS, pour l’achat de trois volumes de la
collection L’art de la Communication Sociale. Pour quoi
faire ? Comment s’y prendre ?, j’offre gracieusement une
réponse de 1000 signes à une question de communication
sociale concrète qui vous pose problème dans votre activité
professionnelle (sur présentation des justificatifs d’achat
joints à la demande).
À PARAÎTRE
Du même auteur

Dans la collection
L’ART DE LA COMMUNICATION SOCIALE
Pourquoi faire ?
Comment s’y prendre?

Bientôt disponibles en prévente


TOME 2 - QU’EST-CE QUE LA
COMMUNICATION SOCIALE ?

Introduction

L’art de la communication sociale, mode d’emploi

Rappel de quelques notions

Un modèle historique lancé par l’église catholique

Les autres sources de la communication sociale

Les enjeux de la communication sociale

Caractéristiques et définition générale de la


communication sociale

Communication sociale et psychologie sociale

Définition de la communication sociale pour les


professionnels de la communication

Conclusion

Les cadrages théoriques et les idées générales traitées dans


le tome 1 de la collection sont repris en détail et enrichis par
des problématiques complémentaires inspirées de vos
questions. Chaque chapitre est illustré d’exemples et d’études
de cas en France et dans le monde.
TOME 3 - COMMUNICATION SOCIALE ET
INSTITUTIONS PUBLIQUES

Introduction

L’art de la communication sociale, mode d’emploi

La communication politique

Le marketing social dans les campagnes publiques

L’efficacité des campagnes de prévention

La peur et la communication persuasive

La «communication engageante » et le changement de


comportements

Les effets pervers de la communication

Les canaux de transmission de l’information


Les types de medias

Les circuits de communication institutionnels et


alternatifs

Communication sociale et information sociale


Communication sociale et marketing social

Communication sociale et communication interne


d’entreprise

Communication sociale et responsabilité sociale de


l’entreprise

Le « green washing » et les risques du marketing social


abusif

Conclusion

Chaque chapitre fait l’objet d’un cadrage théorique et est


illustré d’exemples en France et dans le monde et d’études de
cas que vous pouvez rapprocher de votre propre expérience.
TOME 4 - EXEMPLE DE MÉTHODOLOGIE
D’INTERVENTION EN COMMUNICATION
SOCIALE POUR LE DÉVELOPPEMENT

Introduction

L’art de la communication sociale, mode d’emploi

Le curriculum : ensemble d’actions planifiées pour


susciter le changement

La définition des objectifs de la campagne

La définition des contenus

La définition des méthodes (y compris l’évaluation),

Les matériels (y compris les manuels scolaires)

Les dispositions relatives à la campagne

Conclusion

Ce volume repose sur une étude de cas et différents


exemples qui vous permettront de projeter votre propre
expérience sur la méthodologie proposée.
TOME 5 - LES PHASES D’UNE CAMPAGNE
DE COMMUNICATION SOCIALE

Introduction

L’art de la communication sociale, mode d’emploi

La phase de conception

Identifier le problème

Rechercher les causes du problème

Pour telecharger plus d’ebooks


gratuitement et légalement, veuillez
visiter notre site :www.bookys-
gratuit.com

Établir un diagnostic éducatif d’information ou de


sensibilisation

La phase de formulation

Définir les objectifs

Élaborer les messages

Formuler un plan multimédia


La phase de mise en œuvre

Produire les supports

Former les intervenants

Exécuter l’intervention

La phase d’évaluation

Conclusion

Ce volume propose un cadrage méthodologique illustré


d’exemples en France et dans le monde.
TOME 6 - POUR UNE ÉVALUATION DES
CAMPAGNES DE COMMUNICATION
SOCIALE

Introduction

L’art de la communication sociale, mode d’emploi

La phase d’évaluation d’une action de communication


sociale

Trois notions importantes (inputs, outputs, outcomes)

Pertinence et résultats

Indicateurs de performance

Définition des critères d’impact

Visibilité

Changements des perceptions, attitudes et


comportements de la cible

Réactions, critiques /contre campagnes

Messages véhiculés
Conclusion

C’est l’étape la plus méconnue et la plus négligée de la


communication sociale dans les métiers du développement, qui
est pourtant essentielle pour les commanditaires et les
bailleurs de la communication sociale.

Les études de cas permettent d’illustrer la diversité des


possibilités.
TOME 7 - MÉTHODOLOGIE ET OUTILS
Introduction

L’art de la communication sociale, mode d’emploi

La méthodologie en communication sociale

Définition du curriculum en communication sociale


pour le développement

La phase de conception (identification du problème,


recherche des causes du problème, diagnostic)

La phase de formulation (définition des objectifs,


élaboration des messages, formulation du plan
multimédia)

La phase de mise en œuvre (production de supports,


formation des intervenants, exécution de
l’intervention).

Une vingtaine d’outils utiles à la communication


sociale

L’étude bibliographique

Les entretiens de groupe

Les entretiens individuels approfondis


Les groupes focalisés (focus group)

L’observation

Les méthodes de recherche préliminaire

Les figures de style iconiques

Les essais sur le terrain

L’adéquation des médias aux objectifs

Le questionnaire auto-administré

L’étude de la lisibilité

La définition des objectifs de formation

L’exposé- discussion

La vidéo-animation

Le diapo-langage

Le théâtre traditionnel

La radio rurale
La télévision

« Le paquet pédagogique »

Internet

Les réseaux sociaux

Conclusion

Ce septième tome de la collection est loin d’être d’un


intérêt mineur. Au contraire, il vous propose des outils
concrets, que vous pouvez adapter à vos préoccupations et à
votre contexte d’intervention. Il est illustré d’exemples en
France et dans le monde.
TOME 8 - LA COMMUNICATION SOCIALE
EN AMÉRIQUE LATINE

Introduction

L’art de la communication sociale, mode d’emploi

La communication participative et Luis Ramiro Beltrán

L’école critique de communication

Des expériences exportées sur le continent africain

Conclusion

Ce huitième et dernier volume de la collection consacré à


l’Amérique latine, n’est pas marginal dans la collection, loin
de là.

Il présente l’intérêt de montrer comment, de l’autre côté de


l’Atlantique, les chercheurs et les intervenants sociaux ont su
s’affranchir des paradigmes hégémoniques occidentaux (et
étasuniens en particulier) pour créer leurs propres outils et
leur propre méthodologie adaptés à la réalité sociale de leur
continent.

C’est une source d’inspiration pour ceux qui mettent en


œuvre la communication sociale hors des schémas habituels.
PISTES BIBLIOGRAPHIQUES

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conventionnelle à la communication sociale en nutrition, Paris,
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Paris, CFES, Éducation pour la santé pour mieux vivre,
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intergroupes, Paris, Dunod, 1998
Ballet J. &;#38; De Bry F., L’entreprise et l’éthique, Paris,
Seuil, 2001
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Basquet C. et al., Le big-bang de la communication interne,
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Baugnet L., L’identité sociale, Paris, Dunod, 1998
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latine, Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux, 2011
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la communication interne, Éditions Demos, 2003
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Bout L., De la gestion de crise à la résilience
organisationnelle, CESMAP/CEROG, 2005
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Capron M., La responsabilité sociale d’entreprise, Paris, La
Découverte, 2006
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vues furtivement et aussitôt oubliées. Une méthode d’étude
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BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR

Expert en Affaires publiques, Communication, Information,


Édition, j’assume depuis plusieurs années des responsabilités
dans ces domaines au sein d’établissements français
d’enseignement supérieur et de recherche

Journaliste de presse écrite, radio et TV dans les médias


français et panafricains, j’ai conseillé des institutions
françaises publiques et privées dans leur stratégie de
communication pour leur développement à l’international. J’ai
collaboré avec les Nations Unies et des projets de coopération
et de développement en Afrique, notamment dans le cadre de
politiques nationales de communication pour le
développement.

J’ai également dispensé des cours de communication et


donné des conférences au Centre Africain d’Études
Supérieures en Gestion (Dakar), en École de Commerce et de
Management (Paris) et à la Haute école de travail social et de
la santé (Lausanne).

J’accompagne aussi des responsables dans leurs activités de


communication en tant que coach.
CRÉDITS PHOTOS

Canva pp 9, 11, 16, 28, 35, 45, 46, 50, 57, 64, 71, 86, 92,
98, 101, 105

carmen diop pp 59, 70

Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé


pp 65, 68

FAO p76

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