Traduzione 4 Aprile

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1.

5 Traduire la poésie
Souvent, lors de la traduction, on tente de « changer» le texte, de «l'adapter » au contexte d'arrivée, mais en
faisant cela, on ne rencontre pas «l'Autre », cet étranger dans le texte selon les propos d'Antoine Berman. En
traduction, qu'il s'agisse de la poésie ou de la prose, la notion d'altérité revient chez plusieurs auteurs.
Certaines des théories dites prescriptives ou « classiques » font justement partie des théories « construites à
partir des remarques d'un traducteur-auteur qui se pose en exemple et dont la traduction illustre les propos
qu'il énonce 46,; ces traducteurs prônent souvent l'élégance ou l'adaptation à la langue d'arrivée.
S'opposant à cette pratique, Antoine Berman prétend qu'il vaut mieux s'armer contre les automatismes
ethnocentriques, ceux qui conduisent à ajuster le texte étranger, de l'assimiler à la culture d'arrivée.
Meschonnic le rejoint sur ce sujet et ajoute que, bien souvent, parler de traduction incite les théoriciens à
relancer le débat sur la traduction littérale. Pourtant, selon lui, traduire fidèlement l'étrangeté de l'Autre
implique de traduire non pas littéralement, mais plutôt littérairement (exemple: en tenant compte de l'oralité
et de l'historicité d'un poème). Meschonnic remarque, à l'instar de Berman, deux grandes tendances
déformantes en traduction poétique, l'ennoblissement et l'allongement.
Ennoblir le texte, signifie, selon Berman, s'adonner à un exercice de style, « produire des phrases élégantes»
tandis que l'allongement «est en outre un étirement, un relâchement, qui porte atteinte à l'écoulement
rythmique de l'œuvre*».
Berman répertorie plusieurs autres tendances déformantes; elles concernent autant la poésie que la prose et
elles portent atteinte à la polysémie des œuvres. Mentionnons la rationalisation (refaire de manière plus
logique l'ordre des idées), la clarification (explicitation de l'œuvre), l'appauvrissement qualitatif et quantitatif
(remplacement de termes ou déperdition lexicale), la destruction des rythmes (exemple, changer la
ponctuation arbitrairement), la destruction des réseaux signifiants (changer l'enchaînement des « mots-
obsessions ») et des systématismes (varier les phrases), des réseaux vernaculaires (oralité et parlers
régionaux) et des locutions ou idiotismes ainsi que l'effacement des superpositions de langues (sociolectes et
idiolectes). De plus, selon Berman, les langues « cultivées » sont les seules qui traduisent, mais aussi les
seules qui censurent, ce qui déforme, là encore, le texte*. Enfin, toujours selon Berman, la vraie traduction «
est celle qui est acceptable, celle qui "transmet" et"intègre" l'œuvre étrangère au polysystème récepteur."»
En somme, toute traduction nécessite de réfléchir sur le fond et la forme (la lettre au profit du sens ou
inversement), sur le deuil (ou ce que Ricoeur appelle le consentement à la perte), sur la polysémie (la clarté,
les interprétations possibles et le surcodage que mentionne Brisset) ainsi que sur les dangers des
transformations déformantes du texte. Le travail du traducteur n'est donc pas simple et son ambivalence est
d'autant plus compréhensible. Émile Delavenay dit à ce propos que
[la tâche du traducteur se complique et s'affine au fur et à mesure que le texte traduit s'éloigne de la claire
description ou de la narration, que le vocabulaire devient plus connotatif et moins dénotatif, que les éléments
extra-linguistiques, tels les éléments de situation dans le dialogue romanesque ou théâtral, l'emportent sur ces
éléments strictement linguistiques echerchés dans la phrase par les programmeurs de traduction automatique.
Cette distinction entre traduction technique et romanesque s'applique à plus forte raison à la poésie. En effet,
afin de comprendre le degré de complexité de la traduction, on peut penser à la traduction automatique qui, à
l'instar du traducteur, fait des choix (grammaticaux, lexicaux et sémantiques), mais qui se révèlent souvent
peu heureux. Seul un spécialiste de la langue originale qui possède aussi une très bonne connaissance de la
langue d'arrivée peut efficacement analyser tous les éléments linguistiques constitutifs du sens et choisir
parmi le nombre élevé de mots à sens multiples, difficulté première à laquelle s'ajoutent toutes les autres
complexités du langage poétique. C'est ce que les différents traducteurs ont tenté de faire avec la version
originale du poème anglais dont il est question.

TRADUZIONE IN ITALIANO
Spesso (/il più delle volte )svolgendo l’azione di tradurre si é propensi (tendiamo) a modificare il
testo ,al fine di adattarlo al contesto di arrivo ,(anche se /d’altro canto)ma facendo ciò ,non
incontriamo l’altro (ignorando l’altro)quello straniero che se secondo Berman é presente nel testo .
Che si tratti di poesia o prosa ,la nozione /il concetto di alterità ritorna in diversi autori(é toccato da
diversi autori)
Quelle teorie denominate prescrittive o classiche che rientrano in quelle che traggono origine a partire
(la cui origine é legata)alle osservazioni di un traduttore -autore che si pone come esempio e la cui
traduzione racchiude il discorso /la questione che egli intende affrontare
Berman ,distaccandosi da questa ideologia:
Sostiene che è meglio armarsi contro gli automatismi etnocentrici, quelli che portano ad adeguare il
testo straniero, di assimilarlo alla cultura di arrivo. Meschonnic si unisce a lui su questo argomento e
aggiunge che, molto spesso, parlare di traduzione incoraggia i teorici a rilanciare il dibattito sulla
traduzione letterale. Eppure, secondo lui, tradurre fedelmente la stranezza dell'Altro implica tradurre
non letteralmente, ma piuttosto letterariamente (esempio: tenendo conto dell'oralità e della storicità di
una poesia). Meschonnic nota, come Berman, due grandi tendenze deformanti nella traduzione
poetica, l'ennobilitazione e l'allungamento.
"Nobilitare il testo, a detta di Berman sta per :dedicarsi a un esercizio di stile, “produrre frasi
eleganti"" mentre l'allungamento “è inoltre un rilassamento, che danneggia il flusso ritmico
dell'opera*”.Berman elenca diverse altre tendenze distorcenti; riguardano tanto la poesia quanto la
prosa e danneggiano la polisemia delle opere.
Menzioniamo la razionalizzazione (rifare in modo più logico l'ordine delle idee), il chiarimento
(spiegazione dell'opera), l'impoverimento qualitativo e quantitativo (sostituzione di termini o perdita
lessicale), la distruzione dei ritmi (esempio, cambiare arbitrariamente la punteggiatura), la distruzione
delle reti significative (cambiare la sequenza di “parole-obsessions”) e sistematismi (variare le frasi),
reti vernacolari (oralità e discorsi regionali) e locuzioni o idiotismi nonché la cancellazione delle
sovrapposizioni di lingue (socioletti e idioletti). Inoltre, secondo Berman, le lingue “coltivate” sono le
uniche che traducono, ma anche le uniche che censurano, il che distorce, ancora una volta,
Infine, sempre secondo lo studioso ,la vera traduzione “è quella che è accettabile, quella che
“trasmette” e"Integra" l'opera estranea al polisistema ricevente. *»
(A conti fatti )ciascuna traduzione richiede di riflettere sulla sostanza e sulla forma (la
Lettera a favore del significato o viceversa), sul lutto (o ciò che Ricoeur chiama consenso alla perdita),
sulla polisemia (la chiarezza, le possibili interpretazioni e la sovracodifica menzionata da Brisset)
nonché sui pericoli delle trasformazioni distorte del testo. Il lavoro del traduttore non è quindi
semplice e la sua ambivalenza è tanto più comprensibile. Émile Delavenay dice a questo proposito che
Questa distinzione tra traduzione tecnica e romanzesca si applica a maggior ragione alla poesia.
Infatti, per comprendere il grado di complessità della traduzione, si può pensare alla traduzione
automatica :come un traduttore, che compie scelte (grammaticali, lessicali e semantiche), che spesso si
rivelano poco fallaci. Solo uno specialista della lingua originale che ha anche un'ottima conoscenza
della lingua di destinazione può analizzare efficacemente tutti gli elementi linguistici costitutivi del
significato e scegliere tra l'elevato numero di parole a più significati, difficoltà primaria a cui si
aggiungono tutte le altre complessità del linguaggio poetico. Questo è ciò che i diversi traduttori hanno
cercato di fare con la versione originale della poesia inglese di cui si parla.

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