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INSTITUT D'ÉTUDE
DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
58, boulevard Arago - Paris 13e
Tél : GOB. 28-01
Directeur :
François PERROUX
Professeur au Collège de France
Directeur del'Institut deScience ÉconomiqueAppliquée
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
INSTITUT D'ÉTUDE DU
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
ABONNEMENTS ET VENTE
PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE
Départementdes périodiques
1, place Paul-Painlevé, Paris (5e)
Tél. ODÉon 64-10 —Compte Chèques Postaux : Paris 392-33
Abonnements annuels pour l'année 1964
France, Communauté : F. 22 » —Étranger : F. 26 »
Le numéro : F. 7 »
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INSTITUT D'ÉTUDE
. DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
L'ÉCONOMIE
DES TRANSPORTS
DANS LES
PROGRAMMES DE DÉVELOPPEMENT
par
Paul BOURRIÈRES
Directeur général du Bureau Central d'Études
pour les Équipements d'Outre-Mer
avec la collaboration de
MM. J. BERTRAND, M. LEDUC, R. TAVITIAN
Mme E. VESSILIER
DÉPOT LÉGAL
lre édition 4e trimestre 1961
2e — . . . . . . 1er — 1964
TOUS DROITS
detraduction,dereproductionet d'adaptation
réservés pour tous pays
@ 1961, Presses Universitaires de France
CHAPITRE PREMIER
FIGURE I
Pourcentage du produit intérieur brut provenant des transports
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PREMIÈRE MÉTHODE
D'après le recensement de la population française en 1956, on
trouve que l'industrie des transports, y compris les administrations
publiques s'occupant de transports et de voies de communication,
utilise 5,4 % de la population active (tableau I).
Tableau I
RÉPARTITION DELA POPULATIONACTIVEFRANÇAISEEN I956
(Source : Recensement de la population)
DEUXIÈME MÉTHODE
Il paraît donc difficile de raisonner sur l'ensemble de l'économie
d'une nation. Une seconde méthode consistera à comparer l'effort
réalisé en matière de développement de l'infrastructure à l'effet obtenu
dans le domaine direct du transport, et, si possible, à celui obtenu dans
le développement économique général du pays considéré.
Sur un plan encore assez général, nous pouvons noter qu'entre 1946
et 1956 il a été dépensé 35 milliards de francs français pour l'infra-
structure de l'A.O.F. (routes, chemins de fer, ports, voies navigables,
aéronautiques, transmissions) soit 40 % du total des investissements
sur les sections territoriales du F.I.D.E.S.1, or, l'indice du volume des
exportations passait de 100 en 1949 à 160 en 1957 (tableau V) alors
que la valeur moyenne par tonne des exportations passait de 62000 F
français par tonne en 1949 à 42000 en 19572. On est donc arrivé à
vendre davantage de produits à meilleur marché, mais y a-t-il une
relation directe de cause à effet entre l'amélioration de l'infrastructure
et ce résultat ?
Dans un domaine plus particulier, celui de la route, M. l'ingénieur
général Giraud a mis en évidence dans un rapport au Conseil Scienti-
fique Africain les résultats de l'effort accompli en A.O.F. entre 1948
et 1958.
Sans insister sur les éléments techniques de ce rapport malgré leur
intérêt économique, tels que l'adaptation de la route à la circulation,
l'utilisation des matériaux trouvés sur place et les problèmes d'entretien
ultérieur du réseau, nous étudierons simplement les aspects relatifs au
développement économique.
En dix ans, il a été dépensé 60 milliards de francs français pour
améliorer le réseau routier de l'A.O.F. soit 20 % des dépenses totales
d'investissement public.
On n'a pas pu chiffrer le volume des transports routiers et il a été
difficile d'établir le « bilan annuel des transports routiers » en groupant
sous ce vocable l'ensemble des charges de cette industrie. Par contre,
on a des statistiques douanières précises d'où on peut tirer des déductions.
NRjiiK
Sur la route Niamey à Tillabery à la saison des pluies
(Cliché : Ministère de la France d'Outre-Mer)
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