École Nationale supérieure d’Arts et Métiers de Rabat

Filière : Ingénierie des systèmes Energétiques

TP Machines Thermiques :
Réfrigérateur/ pompe à chaleur à
éjection de vapeur R853

Réaliser par : Demandé par : Prof. Louant

AOURAI Mohamed
ET-TAYEA Mohamed
 Sommaire
Introduction ............................................................................................................................4
Objectifs du TP ......................................................................................................................5
I. Les Composantes principaux de Réfrigérateur à éjection de vapeur :...............................5
II. Principe de fonctionnement :...........................................................................................8
Partie théorique : .................................................................................................................. 10
I. Cycle de RANKINE : ................................................................................................... 10
II. Cycle d’une installation motrice à vapeur : .................................................................... 11
III. LE CYCLE COMBINÉ : ........................................................................................... 13
IV. Cycle idéal : ............................................................................................................... 16
Partie expérimentale : ...........................................................................................................18
1. Tableau des valeurs : ........................................................................................... 18
2. Tableaux de calcul : ............................................................................................ 19
3. Traçage du cycle sur le diagramme enthalpique : ................................................ 20
4. Les valeurs des enthalpies obtenus à partir du diagramme : ................................. 21
5. Représentation du COP de la pompe à chaleur et du réfrigérateur : ..................... 22
Conclusion ........................................................................................................................... 23
 Introduction

« La chaleur ne peut passer spontanément d'un corps froid vers un corps

Chaud ».
C'est l'énoncé du second principe de la thermodynamique. Si l'on veut effectuer le
transfert de chaleur, dans le sens antinaturel, d'un milieu froid vers un milieu chaud, il faut,
nécessairement, d'une part, imaginer et mettre en œuvre un système thermique particulier, et,
d'autre part, fournir, de l'énergie au système.
Le système thermodynamique particulier mis en œuvre est susceptible de transférer
effectivement de la chaleur d'un milieu à température inférieure où la chaleur est prélevée
(source froide) vers un milieu à température supérieure où la chaleur est rejetée (puits chaud).
Lorsque le but recherché est l'extraction de chaleur à un corps, ou à un milieu, pour le
refroidir ou le maintenir à une température inférieure à celle ambiante, c'est-à-dire lorsqu'il
s'agit de produire du froid, le système thermodynamique qui effectue cette opération prend
naturellement le nom de machine frigorifique, L’intégration d’un éjecteur dans ses systèmes
frigorifiques a attiré l’attention de plusieurs chercheurs dans le but d’apporter une
amélioration des performances de ces systèmes alors on s’est intéressé dans ce TP au
réfrigérateur a éjection de vapeur qui combine le cycle de Rankine et le cycle de compression
de vapeur .
 Objectifs du TP
Les Composantes principaux de Réfrigérateur à éjection de vapeur :

Le cycle de Rankine est un cycle thermodynamique qui convertit la chaleur en travail

mécanique tout en subissant un changement de phase. Le cycle de compression de vapeur est
l’un des nombreux cycles de réfrigération et est la méthode la plus largement utilisée comme
pompe à chaleur ou comme réfrigérateur. La compression de vapeur utilise un liquide de
refroidissement circulant comme moyen qui absorbe et élimine la chaleur de l’espace à
refroidir et rejette ensuite cette chaleur ailleurs. Pour le cycle combine de Rankine et de
compression de vapeur, le travail mécanique requis pour entrainer un cycle de compression de
vapeur est fourni par le cycle de Rankine.

Figure 1 : Représentation photographique de R853.

 Figure 2 : Schéma de la machine frigorifique à éjection.

 L’éjecteur de vapeur :

Dans un système de réfrigération à éjection, l’éjecteur est l’élément principal, il est

utilisé pour remplacer le compresseur dans les systèmes de réfrigération classique
contrairement à ce dernier il n’utilise pas une énergie électrique mais une source d’énergie
thermique a faible grade comme les rejets industriel l’énergie solaire ….etc. Le principe de
fonctionnement des éjecteurs repose sur l’utilisation de l’effet Venturi d’une Tuyère
convergente divergente pour convertir l’énergie de pression d’un fluide moteur (flux
Principal) en énergie cinétique pour entraîner un fluide aspiré (flux secondaire), puis la
recompressions du fluide mélangé en reconvertissant l’énergie cinétique en énergie de
pression.
 Figure 3 : Fonctionnement d’un éjecteur.

Le corps de l’éjecteur est composé d’une forme carrée bleue à laquelle est
attachée une longue tuyère à la droite. La partie attachée au corps de l’éjecteur est de forme
cylindrique alors que le bout de la tuyère est de forme conique, avec son ouverture étant la
partie la plus large.
Vis-à-vis la tuyère, à la gauche du carré, une forme cylindrique rouge représente
l’entrée du flux primaire. La première moitié de ce cylindre est à l’extérieur de l’éjecteur et la
deuxième moitié se situe à l’intérieur. Une flèche rouge pointe vers l’ouverture du cylindre
pour représenter l’entrée du flux primaire, soit le fluide moteur. Le bout du cylindre, à
l’intérieur de l’éjecteur, mène à une petite tuyère convergente-divergente qui est identifiée par
la lettre « a ». C’est là où le flux moteur est accéléré dans la tuyère pour atteindre une vitesse
supersonique.
Une deuxième forme cylindrique est située à la base du corps de l’éjecteur et celle-ci
représente l’entrée du flux secondaire, soit le fluide aspiré de l’évaporateur. Une flèche bleue
pointe vers l’ouverture du cylindre pour représenter l’entrée de ce flux secondaire.
La partie cylindrique de la tuyère est identifiée par la lettre « b », Cette partie de
l’éjecteur est la chambre de mélange où les deux flux entrent en contact.
L’ouverture conique de la tuyère est identifiée par la lettre « c » et est appelée le
diffuseur.
Le flux primaire qui sort de la partie « a » est multicolore, allant de rouge à jaune et
aussi avec des nuances de vert et de bleu, pour représenter l’énergie du flux dans la partie « b
», la chambre de mélange.
Afin d’établir un modèle thermodynamique d’éjecteur les hypothèses suivants doivent
être établies comme suit :
  Le fluide de travail est un gaz idéal avec des propriétés variables de Cp et γ.
 Le flux à l’intérieur de l’éjecteur est stable et monodimensionnel.
 Les parois intérieures de l’éjecteur sont adiabatiques.
 L’énergie cinétique à l’entrée et à la sortie de l’éjecteur est négligeable.
 Le flux primaire et secondaire commence à se mélanger au niveau de la section 2-2
quand les pressions des deux flux sont égales et que le flux secondaire est étouffé.
 Le condenseur :
En passant dans le condenseur, le fluide frigorigène (à haute température) cède son
énergie thermique. De ce fait, le fluide frigorigène se condense et passe à l’état liquide. A la
sortie du condenseur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à haute pression.
 Le générateur :
Dans le générateur le fluide de travail est vaporisé en recevant de la chaleur, mais parfois
l’eau n’est que partiellement vaporisée dans les faisceaux de tubes vaporisateurs. Le mélange
diphasique, dont le titre en sortie est d’environ 20 % en vapeur et 80 % en liquide est envoyé
dans un ballon où a lieu la séparation des phases par gravité.
 Le détendeur :
A l’entrée du détendeur, Le fluide frigorigène est à l’état liquide et à haute pression
Lorsque le fluide frigorigène traverse le détendeur, sa pression ainsi que sa température
diminuent. Le détendeur permet également De régler le débit de fluide frigorigène parcourant
le circuit fermé
A la sortie du détendeur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à basse pression.
 L’évaporateur :
A l’entrée de l’évaporateur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à basse pression.
En passant dans l'évaporateur, le fluide frigorigène (à basse température) capte l’énergie
thermique. De ce fait, le fluide frigorigène s’évapore et passe à l’état vapeur. A la sortie de
l’évaporateur, le fluide frigorigène est à l’état vapeur et à basse pression.
 La pompe :
Elle est chargée de remettre le fluide sous forte pression, e de travail. Ce composant
consomme de la puissance pour la communiquer au fluide.

Principe de fonctionnement :

 Le fluide sous forme de vapeur à basse température passe dans le compresseur,

sa pression et sa température augmentent.
 La vapeur chaude entre ensuite dans le condenseur où elle cède de la chaleur à
l’environnement.
  Le liquide se détend dans le premier tube capillaire, la pression et la
température du fluide diminuent.
 Le fluide est alors diphasique. Le fluide froid entre dans l’évaporateur1 où il
s’évapore partiellement en absorbant de la chaleur, le fluide diphasique sortant de
l’évaporateur1 entre dans le séparateur.
 La vapeur saturée sortant du séparateur, appelée fluide primaire ou moteur
passe à travers la tuyère motrice de l’éjecteur.
 Le liquide sortant du séparateur se détend à travers un deuxième tube capillaire
jusqu’à atteindre la température d’évaporation dans le congélateur.
 La vapeur saturée sortant du deuxième évaporateur est entraînée par le fluide
primaire à grande vitesse et elle est appelée fluide secondaire.
 Le fluide primaire et le fluide secondaire se mélangent dans la chambre de
mélange.
 Le mélange se comprime à travers le diffuseur, une nouvelle pression,
comprise entre la pression de l’évaporateur1 et la pression de l’évaporateur2, est établie.
 Finalement, la vapeur retourne à l’aspiration du compresseur.
Partie théorique :
Cycle de RANKINE :
Le cycle de Rankine ou cycle de vapeur de Rankine est le processus largement utilisé
par les centrales électriques telles que les centrales à charbon ou les réacteurs nucléaires. Dans
ce mécanisme, un combustible est utilisé pour produire de la chaleur à l'intérieur d'une
chaudière, transformant l'eau en vapeur qui se détend ensuite à travers une turbine produisant
un travail utile. Il s'agit d'un cycle thermodynamique qui convertit la chaleur en énergie
mécanique - qui est généralement transformée en électricité par production d'électricité.

Figure 4 : Un schéma simple avec les composants du cycle de Rankine.

Figure 5 : La ligne rouge est le diagramme pression-volume du cycle de Rankine.

Elle illustre les changements de pression et de volume que subit le fluide de travail
(l'eau) pour produire du travail. Les étapes du cycle de Rankine, telles qu'elles sont présentées
dans la figure 4, et les étapes correspondantes dans le diagramme pression-volume (figure 5)
sont décrites ci-dessous :
 Pompe : Compression du fluide à haute pression à l'aide d'une pompe (ce qui demande
du travail) (Figure 2 : Etapes 3 à 4).
 Chaudière : Le fluide comprimé est chauffé à la température finale (qui est le point
d'ébullition), par conséquent, un changement de phase se produit - du liquide à la vapeur.
(Figure 2 : Étapes 4 à 1).
 Turbine : Expansion de la vapeur dans la turbine. (Figure 2 : Étapes 1 à 2).
 Condenseur : Condensation de la vapeur dans le condenseur (où la chaleur perdue va
vers le puits de chaleur final (l'atmosphère ou un grand plan d'eau (ex. lac ou rivière)).
(Figure 2 : Étapes 2 à 3).
Le rendement du cycle de Rankine est limité par la chaleur de vaporisation élevée du
fluide. Le fluide doit être recyclé et réutilisé en permanence, c'est pourquoi l'eau est le fluide
le plus pratique pour ce cycle. Ceci n'est pas la raison pour laquelle de nombreuses centrales
électriques sont situées près d'un plan d'eau - c'est pour la chaleur résiduelle.
Lorsque l'eau se condense dans le condenseur, la chaleur résiduelle est libérée sous
forme de vapeur d'eau, que l'on peut voir s'échapper des tours de refroidissement d'une
centrale. Cette chaleur perdue est nécessaire dans tout cycle thermodynamique. Grâce à cette
étape de condensation, la pression à la sortie de la turbine est abaissée. Cela signifie que la
pompe nécessite moins de travail pour comprimer l'eau, ce qui augmente le rendement total.

Cycle d’une installation motrice à vapeur :

Les installations motrices à vapeur (IMV) sont des moteurs à apport externe de
chaleur qui fonctionnent de manière cyclique, le fluide échangeant de la chaleur avec une
source froide, en général le milieu ambiant (air ou eau), et une source chaude constituée par
des fumées issues d’une combustion ou un fluide chauffé par une réaction nucléaire. Ce sont
des machines à flux continu dont le fluide, très généralement de l’eau qui est un fluide idéal
car bien adapté sur le plan thermodynamique et intéressant sur le plan économique, subit une
évolution thermodynamique cyclique en traversant un minimum de quatre composants (figure
3) :
 Figure 6 : Schéma de processus d’une IMV.
 A réservoir d’eau d’alimentation,
 B pompe à eau d’alimentation,
 C chaudière,
 D surchauffeur,
 E turbine à vapeur,
 F générateur à vapeur,
 G condenseur,
 H pompe à condensat.

 Un générateur de vapeur (GV) dans lequel, le fluide (eau) est vaporisé en recevant
de la chaleur. Dans les installations à combustion, pour des raisons liées aux transferts
thermiques, l’eau n’est que partiellement vaporisée dans les faisceaux de tubes
vaporisateurs. Le mélange diphasique, dont le titre en sortie est d’environ 20 % en
vapeur et 80 % en liquide est envoyé dans un ballon où a lieu la séparation des phases
par gravité : le liquide retourne au faisceau de tubes vaporisateurs, alors que la vapeur
est dirigée vers une turbine.
 Une turbine (T) dans laquelle la vapeur se détend, de la haute pression à la basse
pression, en fournissant le travail moteur sur l’arbre qui entraîne, dans la plupart des
cas.
 Un alternateur (AL). Après détente, la vapeur rejoint un condenseur.
 Un condenseur où elle se condense, par échange thermique avec un fluide froid, de
l’eau en provenance d’un fleuve, d’une rivière ou d’un aéroréfrigérant. Elle atteint
ensuite une pompe.
 Une pompe chargée de remettre l’eau sous forte pression. Ce composant consomme
de la puissance pour la communiquer au fluide. L’eau sous pression rejoint le ballon
où elle se mélange avec le fluide diphasique issu du générateur de vapeur.
 Figure 7 : Le cycle d’une installation motrice à vapeur.
Le diagramme T,s montre le cycle de Clausius-Rankine d’une centrale thermique à
vapeur. Le fluide de travail est l’eau ou la vapeur d’eau.

1 – 2 l’eau subit un chauffage isobare dans une Chaudière à une pression de chaudière de 22
bar Et s’évapore.
2 – 3 surchauffage isobare de la vapeur à 300°C.
3 – 4 la vapeur subit une expansion polytropique dans la turbine à vapeur et passe à une
pression de 0,2 bar, ce qui libère de l’énergie mécanique.
Point 4 zone de vapeur humide : le titre de la vapeur n’est plus que de 90%.
4 – 5 condensations de la vapeur.
5 – 1 augmentation de la pression sur la pression de chaudière par la pompe à condensat et à
eau d’alimentation, le cycle est bouclé.

LE CYCLE COMBINÉ :
 Figure 8 : Représentation photographique de R853.

Banc pédagogique d'étude du cycle de compression de vapeur de Rankine permettant

d'étudier le principe d'un cycle combiné de Rankine et de compression de vapeur modifié ou
la turbine et le compresseur sont remplacés par un « éjecteur » ou « thermo compresseur ». Le
travail, normalement produit par la turbine, est ici représenté par l'énergie cinétique du fluide
quittant la tuyère, et le processus de compression a lieu dans un diffuseur. L'appareil est
fourni avec toute l'instrumentation nécessaire permettant d'effectuer les mesures de pressions,
débit, puissance et températures.
 Figure 9 : Système de pompe à chaleur avec éjecteur.
Un système de pompe à chaleur avec éjecteur comprend les mêmes composants qu’un
système à compression de vapeur typique, sauf qu’il utilise un éjecteur, une pompe et un
générateur au lieu d’un compresseur. Le générateur (chaleur provenant d’une source d’énergie
à basse température comme la chaleur perdue) fournit la vapeur haute pression (P3) à l’entrée
principale de l’éjecteur. Ce flux moteur est accéléré dans la tuyère où il atteint une vitesse
supersonique, ce qui crée une dépression à la sortie de la tuyère et aspire le flux provenant de
l’évaporateur à une pression inférieure (P1). Les deux flux entrent en contact dans la chambre
de mélange où les deux vitesses s’égalisent à une pression constante et une onde de choc se
produit ultimement résultant en une augmentation de la pression et une diminution de la
vitesse (vitesse subsonique). Le diffuseur permet de convertir la vitesse perdue en pression
statique et le flux mélangé atteint la pression intermédiaire (P2), laquelle correspond à la
pression du condenseur. Après l’étape de condensation, une partie du flux est détendue à la
pression d’évaporation P1 tandis que le flux restant est retourné par pompage au générateur.

Si l’on néglige toutes les pertes, la puissance développée par la turbine est égale à la
puissance absorbée par le compresseur, où
mN . (h1 − h2′ ) = (mN + mE )(hb′ − ha′ ) (I)
mN . ℎ2′ = ( (𝑚𝑁 + 𝑚𝐸 )ℎ𝑎 (II)
Pour le processus de mélange :
La chaleur fournie par la région chaude : 𝑚𝑁 ( ℎ1 − ℎ4 ) (III)
La chaleur absorbée depuis la région froide : 𝑚𝐸 ( ℎ𝑎 − ℎ𝑑 ) (IV)
Chaleur transmise à la région chaude : (mN + mE ) ( ℎ𝑏 − ℎ𝑐 ) (V)
L’avantage thermique de l’appareil en tant que pompe à chaleur :
Heat delivered to warm region
=
Heat supplied from hot region
(mN +mE ) ( hb − hc )
=
mN ( h1 − h4 )
Et en tant que réfrigérateur :
Heat delivered to cold region
=
Heat supplied from hot region
𝑚𝐸 ( ℎ𝑎 − ℎ𝑑 )
=
mN ( h1 − h4 )

Cycle idéal :

L'analyse suivante sera réalisée sur un cycle de Rankine idéal combine afin de
produire des courbes de performances théoriques qui pourront être comparées à celles de
l'unité réelle.
Une source, un puits et des températures de refoulement similaires à celles de l'unité
standard seront utilisée.
On suppose que la température de la source est de 90 °C, que la chaleur est absorbée
dans une zone froide à 12 °C et que la chaleur est refoulée dans tine zone intermédiaire à 38
°C.
 On suppose que le travail de la pompe d'alimentation est négligeable, que la détente.
Le mélange et la compression sont isentropiques et que la vapeur commence a un point
proche de la ligne de vapeur saturée illustrée (c.-A-d. que la vapeur est à 93 % sèche).

Figure 10 : Diagramme du cycle idéal.

Grandeur Valeur en (kj/kg)

h1 390

h4 220

hb' 370

hc 220

h3' 220

h2' 363

Tableau 1 : Les valeurs des enthalpies.

  Le coefficient de performance théorique de la machine en tant que pompe à chaleur
puis en tant que réfrigérateur :
𝑇𝑓 12+273
→ 𝐶𝑂𝑃𝑟é𝑓𝑟𝑖𝑔é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = = = 10.962
𝑇𝑐−𝑇𝑓 38−12
𝑇𝑐 38+273
→𝐶𝑂𝑃𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 à 𝑐ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 = = = 11.962
𝑇𝑐−𝑇𝑓 38−12
 Calcul du rendement :
𝑇𝑓 12
→𝜂 =1− = 1 − (38) = 0.6842 = 68.42%
𝑇𝑐
 Interprétation :
- Dans votre cas, le COP de la pompe à chaleur est de 11.962, ce qui signifie une
efficacité relativement élevée de la pompe à chaleur, car elle produit plus de chaleur que
l'énergie électrique qu'elle consomme.
- Le COP du réfrigérateur est de 10.962, ce qui est également assez élevé. Dans le cas
d'un réfrigérateur, le COP représente le rapport entre la quantité de chaleur extraite de
l'intérieur du réfrigérateur et la quantité d'énergie électrique consommée par le
compresseur du réfrigérateur. Un COP élevé signifie que le réfrigérateur est efficace pour
extraire la chaleur de l'intérieur et maintenir une température basse.

Partie expérimentale :

1. Tableau des valeurs :

 Essai N° 1 2 3
t1

Générateur de
Température de l'eau 85.1 85.5 85.2
°C

vapeur
pg
Pression de la vapeur 280 280 280
kN m-2
t2
Température de la vapeur 79.9 79.9 80
°C
pn
Entrée de
la tuyère

Pression de la vapeur 280 280 280

kN m-2
t3
Température de la vapeur 79.5 79.5 79.5
°C
pe
Pression de la vapeur 46.7 45 65
kN m-2
Évaporateur

t7
Température 40 48.7 52.9
°C
Différence de potentiel Volts 150 170 210

Courant A 1 1.1 1.45

Diffuseur

t4
Température de la vapeur 45 47 50
°C

pg
Pression de la vapeur 60 65 85
kN m-2
Température de
saturation
Condenseurs

°C 39 39 39
(d'après le tableau du
SES36)
w
Débit massique de l’eau 42.5 30 20
g s-1
Température de l’eau à t8
23.5 23.6 23.7
l’entrée °C
Température de l’eau à la t9
30 31 36.7
sortie °C
Fluide frigorigène vers t5
Retour de liquide

30.8 32.3 36
l’évaporateur °C
frigorigène

Fluide frigorigène vers le t6

29.7 30.2 31.8
générateur °C

Tableau 2 : Les différentes valeurs de la manipulation.

2. Tableaux de calcul :
 Essai No 1 2 3
Température d'évaporation t7
46.7 48.7 52.9
°C
*Température de condensation
39 39 39
Tc °C
Échange thermique dans
190 220 270
l'évaporateur Qe W
Échange thermique dans le
1154 927.5 1086.28
condenseur Qc W
Échange thermique au niveau du
964 707.5 816.28
générateur Qg W
Avantage thermique en tant que
5.02 3.81
pompe à chaleur (COP) 6.06
Avantage thermique en tant que
4.02 2.81
réfrigérateur 5.06

Tableau 3 : Tableau de calcul.

3. Traçage du cycle sur le diagramme enthalpique :

Pour le traçage on choisit l’essai N°1 et en suivant les recommandations on trouvera :

 Le point d’état a ou 2 : la pression d’évaporation absolue Pe et la température
d’évaporation mesurée t7 correspond à un point a du diagramme enthalpique.
 Le point d’état b : la décharge de l’éjecteur vers le condenseur. Le point b se trouve
dans la zone de surchauffe.
 Le point d’état c : la pression du liquide s’introduisant dans l’évaporateur est environ
la même que celle du condenseur. Le point c peut être déterminé dans la zone liquide
sous refroidie.
 Le point d’état d : on suppose que la détente est adiabatique du robinet
d’étranglement vers l’évaporateur. Le point d se trouve dans la zone du mélange
vapeur liquide.
 Le point d’état e ou 4 : le liquide s’introduisant dans le générateur de vapeur après
avoir traversé la pompe d’alimentation à une température t6 et à la pression Pg. Le
point e se trouve dans la zone liquide sous-refroidie.
 Le point d’état f ou 1 : correspond à une pression absolue Pn de la tuyère et à une
température t2.
 Figure 11 : Le cycle tracer.

4. Les valeurs des enthalpies obtenus à partir du

diagramme :

Grandeur Valeur en (kj/kg)

h1 390

h4 220

hb' 370

hc 220

h3' 220

h2' 363

Tableau 4 : Les valeurs des enthalpies.

 5. Représentation du COP de la pompe à chaleur et du
réfrigérateur :

Essai No 1 2 3

Température d'évaporation t7 °C 46.7 48.7 52.9

Avantage thermique en tant que

6.06 5.02 3.81
pompe à chaleur (COP)
Avantage thermique en tant que
5.06 4.02 2.81
réfrigérateur

Tableau 5 : Les valeurs des COP.

0
46 47 48 49 50 51 52 53 54
La température T (°C)

COP de pompe à chaleur COP de réfrigérateur

Figure 12 : La représentation du COP.

 Interprétation :
- Plus le COP est élevé, plus la pompe à chaleur est efficace pour produire de la chaleur
à partir de l'énergie électrique.
- Un COP plus élevé indique une meilleure efficacité de refroidissement, car le
réfrigérateur extrait plus de chaleur pour chaque unité d'énergie électrique
consommée.
- Il est important de considérer Les conditions ambiantes, telles que la température et
l'humidité, peuvent influencer les performances du système et entraîner des résultats
de COP différents de ceux attendus.
 Conclusion

Ce travail présente une analyse pratique d'un cycle hybride de réfrigération à

compression/éjection. Avec ce cycle, l'éjecteur est utilisé pour réduire la perte
d'énergie causée par la différence de température. Les résultats obtenus montrent que
le système de réfrigération à éjecteur permet d’avoir des valeurs de COP bien
meilleurs que ceux du cycle conventionnel à compression de vapeur, chose qui justifie
la combinaison des cycles de Rankine et de compression de vapeur. Grace a ces
systèmes Le froid est devenu ainsi une forme d'énergie importante dans notre société.
Utilisé dans un grand nombre de secteurs et sous de nombreuses formes conservation
de denrées périssables, climatisation, refroidissement de procèdes industriels etc.