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SOLUTIONS

DE POMPES A CHALEUR

EN

RESIDENTIEL INDIVIDUEL
OBJET

Les systèmes de chauffage par pompe à chaleur s’imposent


comme des solutions de chauffage performantes et capables
de concurrencer les solutions classiques dans le résidentiel
individuel.
De nouvelles attentes sur le confort et les consommations
d’énergie ont entraîné le développement de nouvelles offres. La
demande d’un confort en toute saison a notamment fait évoluer
ces systèmes de chauffage en hiver vers le rafraîchissement en
été.
L’exigence de qualité, la variété et l’innovation dans ces
solutions de chauffage – rafraîchissement en résidentiel
individuel attirent l’attention de tous les professionnels.
Cet ouvrage a pour but d’informer ses lecteurs des différentes
solutions de chauffage – rafraîchissement par pompes à
chaleur utilisées dans le résidentiel individuel.

Il est particulièrement destiné aux petites entreprises et artisans


électriciens ou climaticiens. Il présente des éléments permettant
d’enrichir leurs offres et de satisfaire les besoins de leurs
clients.

Ce guide de poche a été élaboré par le COSTIC (Comité


Scientifique et Technique des Industries Climatiques) grâce au
soutien et à la participation :
• de la FFB, Fédération Française du Bâtiment,
• d’EDF, Electricité de France,
dans le cadre de leur partenariat.

Des représentants des organisations professionnelles :


• de la FFB-UCF, Fédération Française du Bâtiment - Union
Climatique de France,
• de la FFIE, Fédération Française des Installateurs
Electriciens,
ont participé à sa réalisation.

3
SOMMAIRE

Partie 1 :
GENERALITES........................................................................................ 7

Partie 2 :
LES SYSTEMES USUELS .................................................................... 13

Partie 3 :
LA DISTRIBUTION HYDRAULIQUE..................................................... 29

Partie 4 :
LA DISTRIBUTION AERAULIQUE ....................................................... 33

Partie 5 :
LES EMETTEURS ................................................................................. 39

Partie 6 :
LA REGULATION.................................................................................. 45

4
GENERAL

Partie 7 :
MISE AU POINT ET MISE EN MAIN ..................................................... 51

Partie 8 :
LA MAINTENANCE ............................................................................... 55

Partie 9 :
LA REGLEMENTATION........................................................................ 59

Partie 10 :
NORMES ET REGLES DE L’ART......................................................... 65

Partie 11 :
POUR EN SAVOIR PLUS...................................................................... 69

5
6
Partie 1 : LES GENERALITES

Principe de fonctionnement .................................................................. 8


• les pompes à chaleur
• les pompes à chaleur réversibles

Les coefficients de performance ........................................................ 10


• le COP
• l’EER
• quelques valeurs pratiques

7
LES GENERALITES

PRINCIPE DE

LES POMPES A CHALEUR

Une pompe à chaleur est une machine thermique capable de


transférer de la chaleur d’un milieu à basse température à un
milieu à température plus élevée.

La chaleur est absorbée du milieu extérieur par l’évaporateur


dans lequel un fluide frigorigène se vaporise à basse
température. Les vapeurs sont aspirées et comprimées par le
compresseur entraîné par un moteur électrique. Elles sont
ensuite refoulées, à haute pression, vers le condenseur.
En cédant leur chaleur au milieu extérieur, les vapeurs
repassent à l’état liquide dans le condenseur.
Le détendeur a pour rôle d’abaisser la pression du liquide
venant du condenseur ce qui permet de diminuer la
température du fluide frigorigène et de régler son débit.

Le milieu où s’effectue le prélèvement de chaleur est appelé


«Source froide» et celui où s’effectue le rejet de chaleur est
appelé «Source chaude ».
Evaporateur Vapeur Condenseur
Vapeur

Source
Source chaude
froide Compresseur
Liquide Liquide Récupération
chaleur pour
Absorption chaleur chauffage
au niveau extérieur Détendeur

Dans la suite de ce document, la pompe à chaleur peut être


désignée par son sigle PAC.

8
LES GENERALITES

FONCTIONNEMENT

LES POMPES A CHALEUR REVERSIBLES


Actuellement les PAC réversibles, qui permettent d’assurer le
rafraîchissement des locaux en été et le chauffage en hiver, ont
tendance à remplacer les PAC pour le chauffage seul.

Une vanne à quatre voies, également appelée vanne


d’inversion de cycle, permet d’assurer la permutation des rôles
des échangeurs. Elle est utilisée pour les deux fonctions :

• passage du cycle hiver en cycle été,


• dégivrage de l’évaporateur extérieur en mode chauffage
pour les PAC à évaporateur à air.

Vanne d'inversion de cycle Mode été ou


mode hiver dégivrage

Evaporateur Vapeur Vapeur

Condenseur

Compresseur
Liquide Liquide

Détendeur

9
LES GENERALITES

LES COEFFICIENTS DE
LE COP

Le coefficient de performance (COP) représente la performance


énergétique de la pompe à chaleur fonctionnant en mode
chauffage ; il est donné par le rapport :

Energie utile (chaleur évacuée au condenseur)


COP =
Energie fournie (au moteur d’entraînement du
compresseur)

La chaleur évacuée au condenseur est égale à la chaleur


absorbée à l’évaporateur augmentée de l’équivalent thermique
du travail de compression.

Le COP global de la PAC tient compte des auxiliaires régulés


en même temps que le compresseur (ventilateur, …) et intègre
les consommations d’énergie dues au dégivrage
COP

4 COP sans dégivrage

1
COP avec dégivrage

-15 0 15
Température extérieure [°C]
Exemple d’évolution de COP pour une PAC sur l’air extérieur
Aux basses températures, les séquences de dégivrage
dégradent les performances de la PAC. La certification
EUROVENT s’appuie sur des normes d’essais prenant en
compte cette dégradation.

10
LES GENERALITES

PERFORMANCES
L’EER

Le coefficient d’efficacité frigorifique (EER) représente la


performance énergétique de la pompe à chaleur fonctionnant
en mode rafraîchissement ; il est donné par le rapport :

Energie utile (chaleur absorbée à l’évaporateur)


EER =
Energie fournie (au moteur d’entraînement du
compresseur)

QUELQUES VALEURS PRATIQUES

Application plancher chauffant – rafraîchissant :

PAC air Entrée air Eau


COP
extérieur / eau T° sèche T° humide T° entrée T° sortie
mini
[°C] [°C] [°C] [°C]
Mode chauffage 7 6 30 35 3,3
Mode
35 * 23 18 2,7
rafraîchissement
* non contrôlée

PAC eau Evaporateur Condenseur


COP
glycolée / eau T° entrée T° sortie T° entrée T° sortie
mini
[°C] [°C] [°C] [°C]
Mode chauffage -2 -5 30 35 3
Mode
23 18 30 35 3.5
rafraîchissement
(Source : Règles techniques COSTIC / EDF).

11
12
Partie 2 : LES SYSTEMES USUELS

La pompe à chaleur air extérieur / eau ............................................... 14


• implantation

La pompe à chaleur eau glycolée / eau .............................................. 16


• capteurs horizontaux
• capteurs verticaux

La pompe à chaleur sol / eau .............................................................. 18

La pompe à chaleur sol/ sol ................................................................ 19

Implantation des capteurs enterrés.................................................... 20


• distances minimales à respecter
• horizontaux en tranchées
• horizontaux en décapage
• verticaux

La pompe à chaleur sur eau de nappe ............................................... 22

Les autres systèmes à distribution d’eau .......................................... 24


• les systèmes mixtes
• la pompe à chaleur haute température
• la pompe à chaleur en relève de chaudière

La pompe à chaleur air extérieur / air intérieur ................................. 26

La pompe à chaleur air extrait / air neuf ............................................ 28

13
LES SYSTEMES USUELS

LA POMPE A CHALEUR
En hiver, la pompe à chaleur prélève la chaleur de l’air extérieur
pour chauffer l’eau de l’installation de chauffage.
En été, le transfert peut être inversé pour rafraîchir les locaux.

La pompe à chaleur peut être un ensemble monobloc installé à


l’extérieur ou à l’intérieur du bâtiment. Elle peut aussi être
constituée de deux modules séparés.

Les machines actuelles peuvent fonctionner à des


températures extérieures négatives. Cependant, à des
températures basses, la chaleur récupérée au condenseur ne
suffit généralement pas pour chauffer le bâtiment. Un appoint
de chaleur est alors nécessaire.
A partir de –10 °C de température extérieure, la pompe à
chaleur est arrêtée et l’appoint (généralement électrique) fournit
toute la chaleur nécessaire au chauffage des locaux.

14
LES SYSTEMES USUELS

AIR EXTERIEUR - EAU


IMPLANTATION DE L’UNITE EXTERIEURE

Il faut prévoir son intégration, soit à l’extérieur, soit dans un


local semi-ouvert ou fermé, traité de manière à éviter la
propagation de bruit au logement ou à l’environnement. Pour
cela, il faut choisir judicieusement les emplacements de l’entrée
et de la sortie d’air.

Si la pompe à chaleur est installée à l’extérieur, elle est placée


de telle façon que le bruit généré par la machine soit le moins
gênant possible pour l’usager et le voisinage.
Elle est posée sur un support pour sa mise hors d’eau avec des
plots antivibratoires si nécessaires. Il convient également de
tenir compte des vents dominants pouvant perturber le
fonctionnement du ventilateur.

L’installation est réalisée conformément aux prescriptions


fournies par le constructeur de la machine.

Aspiration Façade
de l'air maison

m
0,5
Soufflage ni
de l'air mi
0,5 m
Accè
mini s libr
1,50 e
ins m en
u mo viron
A
m
1,5
Ecra
n ant
éven i-bruit
tuel

Exemple d’implantation d’une pompe à chaleur air extérieur / eau

15
LES SYSTEMES USUELS

LA POMPE A CHALEUR
En hiver, la PAC prélève la chaleur du sol par des capteurs
enterrés constitués de boucles de tuyauteries parcourues par
un fluide antigel, généralement de l’eau glycolée.
Cette chaleur provient de la chaleur solaire accumulée dans la
couche superficielle du sol et de la migration de l’humidité à
travers celui-ci. A partir de 0,50 m, il n’y a pas de sensibilité aux
gelées ni aux phénomènes d’échange thermique de la surface
avec l’atmosphère.

CAPTEURS HORIZONTAUX
L’échangeur enterré dans le sol est constitué d’une ou plusieurs
boucles de tuyauteries généralement en matériau de synthèse.

Les capteurs enterrés sont disposés soit en décapage


(enlèvement de la terre sur toute la surface), soit en tranchée.
Afin d’obtenir la puissance calorifique nécessaire pour
combattre les déperditions, la surface minimale de terrain
varie de 1,0 à 1,5 fois la surface traitée par la PAC.

16
LES SYSTEMES USUELS

EAU GLYCOLEE - EAU


CAPTEURS VERTICAUX
L’échangeur enterré est constitué d’une ou de plusieurs sondes
verticales composées de tubes en U en matériaux de synthèse
placés dans un forage.

La puissance soutirée au sol est au maximum de 50 W/m de


forage (source : règles techniques AFF / COSTIC / EDF)

Une liste des foreurs « qualité PAC » est disponible


auprès du BRGM*. Ces foreurs connaissent la géologie, la
constitution du sous-sol ainsi que les recommandations
liées à l’exécution d’un forage équipé de capteurs

*
BRGM : Bureau de Recherches Géologiques et Minières

17
LES SYSTEMES USUELS

LA POMPE A CHALEUR
SOL - EAU
L’échangeur enterré dans le sol est constitué d’une ou de
plusieurs boucles de tuyauteries en cuivre de qualité
frigorifique, gainées d’un matériau synthétique pour la
protection contre la corrosion.

Ces boucles sont parcourues par un fluide frigorigène.

Ce procédé est surtout utilisé pour alimenter un plancher


chauffant à eau chaude basse température équipé de tubes en
matériau de synthèse.

18
LES SYSTEMES USUELS

LA POMPE A CHALEUR
SOL - SOL
L’échangeur enterré dans le sol est identique au système
précédent sol – eau.

Ce procédé utilise la technique du plancher chauffant comme


émetteur de chaleur. Les tuyauteries noyées dans la dalle en
cuivre de qualité frigorifique et gainées, sont parcourues
également par le fluide frigorigène.

Il est préférable d’utiliser un système faisant l’objet d’un


Avis Technique à jour ou couvert par une police
d’assurance spécifique.

19
LES SYSTEMES USUELS

IMPLANTATION DES
DISTANCES MINIMALES
RECOMMANDEES AVEC LES OBSTACLES
Distance minimale (m)
Avec des réseaux enterrés non hydrauliques 1,5
Avec des fondations, puits, fosses septiques,
3
évacuations, etc.

Les arbres peuvent générer des désordres aux capteurs


selon la surface prise par leurs racines. Il convient d’en
tenir compte lors de la disposition des tubes.

HORIZONTAUX EN TRANCHEES

Tranchée avec 4 tubes

Tranchée avec 6 tubes

L’entraxe des deux tranchées est de 1,20 m au minimum.

20
LES SYSTEMES USUELS

CAPTEURS ENTERRES
HORIZONTAUX EN DECAPAGE
Les tubes sont disposés à une profondeur de 0,60 m, après
avoir enlevé la terre sur toute la surface du terrain.
L’espacement entre chaque tube est au minimum de 0,4 m.
Distributeur + Collecteur capteur

0,40 m

Capteur extérieur réalisé en


tube cuivre gainé de polyéthylène

VERTICAUX
L’espacement entre deux capteurs est d’au moins 10 m. Il est
préférable d’aligner les capteurs plutôt que de les grouper.

10 m

Profondeur
80 m à 100 m

21
LES SYSTEMES USUELS

LA POMPE A CHALEUR
Une pompe à chaleur eau / eau permet de puiser de la chaleur
par le captage de nappes d’eau souterraines (nappes
aquifères).

Le prélèvement peut s’effectuer par puits unique. L’eau de la


nappe est rejetée dans un réseau de surface (cours d’eau, plan
d’eau,…).
Le principe du doublet de forages est recommandé, l’eau étant
réinjectée dans sa nappe aquifère d’origine par un second
forage.

La procédure AQUAPAC permet d’assurer une garantie


de recherche et une garantie de la pérennité de la
ressource. Les renseignements peuvent être obtenus
auprès de SAF Environnement.*

*
Société Auxiliaire de Financement de l’Energie et de l’Environnement

22
LES SYSTEMES USUELS

SUR EAU DE NAPPE


Il est préférable d’installer un échangeur entre la source froide
et la pompe à chaleur ainsi qu’une filtration adaptée à
l’échangeur.

- + Circuit de
distribution
Filtre
adapté
Echangeur PAC eau / eau

Puisage Rejet

Mise en place d’un échangeur et d’un filtre

La législation concernant les travaux de forage est considérable


(code minier, loi sur l’eau, …) et peut être complétée par des
textes réglementaires locaux (arrêtés préfectoraux ou arrêtés
municipaux).

Il est préférable de consulter préalablement à toute opération


l’ensemble des administrations concernées et surtout de faire
appel à un hydrogéologue (le BRGM,* sa filiale ANTEA ou un
bureau d’études «sous-sol») spécialisé qui connaît bien les
démarches administratives.

*
Bureau de Recherches Géologiques et Minières

23
LES SYSTEMES USUELS

LES AUTRES SYSTEMES


LES SYSTEMES MIXTES

Ces systèmes alimentent à partir d’une seule PAC, une zone


avec plancher chauffant – rafraîchissant (PCR) et une zone
avec des ventilo-convecteurs (VCV).

Ils peuvent également s’appliquer à des installations équipées


d’un plancher réversible et de radiateurs. Dans ce cas, le circuit
radiateurs doit impérativement être coupé en mode
rafraîchissement.
Lors du dimensionnement du circuit radiateurs, il convient de
vérifier la puissance calorifique disponible compte tenu du
niveau de température d’eau délivrée par la pompe à chaleur.

24
LES SYSTEMES USUELS

A DISTRIBUTION D’EAU
LA POMPE A CHALEUR HAUTE
TEMPERATURE
Elle est capable de fournir une température d’eau suffisamment
élevée pour les conditions extérieures de base. Pour une
température extérieure de -15 °C, ce type de PAC peut produire
de l’eau chaude à une température de l’ordre de 65 °C pour
alimenter des radiateurs adaptés voire produire de l’eau chaude
sanitaire.

LA POMPE A CHALEUR EN RELEVE DE


CHAUDIERE
La PAC est intégrée sur l’installation de chauffage classique.

Elle fonctionne en priorité au-dessus d’un seuil de température


extérieure. En-dessous de celui-ci, la chaudière prend la relève
de la pompe à chaleur, soit en partie, soit en totalité des
besoins.

25
LES SYSTEMES USUELS

LA POMPE A CHALEUR
En hiver, la PAC prélève la chaleur de l’air extérieur pour
chauffer l’air intérieur soit par une unité intérieure installée dans
le local à chauffer, soit par une unité intérieure centrale couplée
à un réseau aéraulique.
Des tuyauteries frigorifiques assurent la liaison entre l’unité
extérieure et l’unité intérieure.
En été, le transfert est inversé pour rafraîchir les locaux.

A basse température, un appoint de chaleur est nécessaire. S’il


ne peut être inséré dans l’unité intérieure, les pièces de vie sont
équipées d’émetteurs d’appoint.
Des PAC réversibles récentes fonctionnent à basse
température sans appoint.

UNITE CENTRALE AVEC RESEAU


AERAULIQUE
L’unité intérieure est couramment disposée en faux plafond ou
en combles.

La distribution d’air est réalisée grâce à un réseau de conduits


aérauliques ou par un plénum de soufflage constitué par le
faux-plafond d’un couloir.
Le réseau aéraulique a pour fonctions :

• de distribuer, répartir et diffuser l’air traité dans les


différentes pièces du logement où l’on souhaite contrôler
le niveau de confort et de température,
• d'assurer le retour de l’air soufflé vers l’unité intérieure.

La reprise est effectuée le plus souvent «en vrac» au niveau


d’un hall d’entrée, par exemple, ou bien par des grilles et un
réseau de conduits.

26
LES SYSTEMES USUELS

AIR EXTERIEUR -
AIR INTERIEUR

PAC air extérieur / air intérieur avec réseau aéraulique

Un système centralisé à air n’est pas compatible avec une


VMC hygroréglable «B».

L’évacuation des condensats se fait de préférence par gravité,


l’utilisation d’une pompe de relevage est à éviter.

Il est recommandé de calorifuger les tuyauteries


d’évacuation afin d’éviter des phénomènes de
condensation pouvant entraîner des dégradations.

Une filtration efficace, un bon dimensionnement du ventilateur


et une bonne implantation des accessoires comme les registres
d’équilibrage influent sur le bon fonctionnement de l’installation.

27
LES SYSTEMES USUELS

LA POMPE A CHALEUR
AIR EXTRAIT / AIR NEUF
VMC DOUBLE FLUX THERMODYNAMIQUE
Un seul équipement assure le renouvellement d’air dans le
bâtiment. Une PAC récupère la chaleur de l’air extrait pour
l’injecter dans l’air neuf. La réversibilité permet d’assurer le
rafraîchissement d’ambiance en été.

Air rejeté

Conduit de soufflage

Prise d'air
neuf en
façade
Faux - plafond
Air extrait Air extrait Air soufflé
Boîtier
de commande
Cuisine S.d.B SEJOUR
WC CHAMBRES
LOCAL
TECHNIQUE

Unité double flux Conduit d'air extrait Transfert d'air Plancher rayonnant
thermodynamique par détalonnage de porte électrique par exemple
en local technique

Schéma de principe d’une pompe à chaleur air extrait / air intérieur

Ce système ne couvre qu’une partie des besoins en


chauffage et nécessite un système de chauffage
d’appoint.

28
Partie 3 : LA DISTRIBUTION HYDRAULIQUE

Le module hydraulique ........................................................................ 30


• le circulateur
• le vase d’expansion
• la capacité tampon

Les tuyauteries ..................................................................................... 32


• le dimensionnement
• la mise en oeuvre

29
LA DISTRIBUTION HYDRAULIQUE

LE MODULE
LE CIRCULATEUR

Pour un système réversible, il est nécessaire d’utiliser un


circulateur apte à véhiculer l’eau froide ; il peut être soumis à la
condensation.
Un robinet de réglage du débit est installé s’il est nécessaire
d’adapter les caractéristiques de la pompe à celles du réseau.

LE VASE D’EXPANSION

Il permet d’absorber la dilatation de l’eau lors


de sa montée en température et de maintenir
la pression du circuit hydraulique quelle que
soit la température de l’eau dans le circuit.
Le vase est calorifugé.
Son dimensionnement se fait en mode chauffage.

LA CAPACITE TAMPON

Elle permet d’augmenter la capacité en eau de l’installation afin


d’éviter à la pompe à chaleur de travailler en «court cycle» en
mi-saison. Son volume en eau est calculé selon la formule :

V[litre]=(0,86 x P[W] x t[h] / DT[K]) – contenance installation


- le temps de marche minimum t est généralement de 1/10 h
-le différentiel de l’aquastat DT est compris entre 5 et 8 K.

Calorifugée et généralement disposée sur le retour, elle peut se


situer dans la PAC, sur le départ, avec possibilité d’intégrer
l’appoint électrique.

30
LA DISTRIBUTION HYDRAULIQUE

HYDRAULIQUE
Pour faciliter la pose, il existe des modules qui regroupent tous
les composants de la régulation et de la distribution qui se
trouvent entre la pompe à chaleur et les émetteurs.

Capacité tampon optionnelle

Vanne de régulation optionnelle

Appoint électrique

Boîtier de régulation

Circulateur

Vase d’expansion

Pour éviter une gêne acoustique,


le module hydraulique est éloigné
de la zone nuit (chambres).

Exemple de module hydraulique – Document NEXA


31
LA DISTRIBUTION HYDRAULIQUE

LES TUYAUTERIES
LE DIMENSIONNEMENT
La vitesse de l’eau dans les tuyauteries est déterminée de
manière à respecter une perte de charge linéique comprise entre
100 Pa/m et 150 Pa/m (soit entre 10 mm de colonne d’eau/m et
15 mm de colonne d’eau/m).

LA MISE EN OEUVRE
Toutes les tuyauteries sont isolées. Pour les tuyauteries
extérieures, une protection mécanique est prévue sur l’isolant
jusqu’à une hauteur de 2 m.

Les tuyauteries sont fixées aux parois à l’aide de supports


évitant des éventuelles transmissions de vibrations au bâtiment.

Produit souple

Les passages des parois s’effectuent dans des fourreaux en


tube incombustible.
Le vide entre la tuyauterie et le fourreau est comblé d’un
matériau incombustible empêchant la transmission du bruit d’un
local à un autre.

32
Partie 4 : LA DISTRIBUTION AERAULIQUE

La diffusion d’air .................................................................................. 34


• soufflage
• transfert
• reprise
• choix des bouches

Les conduits d’air................................................................................. 36


• dimensionnement
• mise en œuvre

33
LA DISTRIBUTION AERAULIQUE

LA DIFFUSION
SOUFFLAGE

Pour la bonne diffusion d’air, il convient de calculer le débit


pièce par pièce en tenant compte :

• en chauffage d’un écart de température entre l’air soufflé


et l’ambiance inférieur à 15 K et d’un taux de brassage de
l’ordre de 4,5 à 5 volumes par heure
• en rafraîchissement d’un écart de température entre l’air
soufflé et l’ambiance inférieur à 8 K, en conservant le
même taux de brassage.

Dans le cas d’unités à détente directe, en mode


rafraîchissement, la température de soufflage se situe entre
10 °C et 13 °C soit un écart de température entre l’air soufflé et
l’ambiance d’environ 12 K à 16 K.

Les implantations des bouches de soufflage sont déterminées


avec soin en fonction des plans de distribution des locaux.
H = 0,30 m MAXI

Bouche de soufflage

Implantation d’une bouche de soufflage pour bénéficier de l’effet de paroi (effet


COANDA)

Il n’est pas prévu de soufflage dans une cuisine fermée ni


dans les pièces humides pour éviter toute perturbation
éventuelle avec le réseau VMC. Le chauffage de ces
pièces est réalisé par d’autres types d’émetteurs.

34
LA DISTRIBUTION AERAULIQUE

D’AIR
TRANSFERT

Il permet le passage d’air du local vers la circulation. Il est


assuré généralement par détalonnage des portes (3 cm pour
100 m3/h) ou par grille de transfert ou par un système similaire.

REPRISE

Elle s’effectue généralement au niveau du faux-plafond de la


circulation. Celui-ci sert de conduit de reprise. Dans la mesure
du possible, il est préférable d’installer la reprise en partie
basse.

CHOIX DES BOUCHES


Le dimensionnement de la bouche de soufflage s’effectue en
mode rafraîchissement, en s’assurant d’une diffusion correcte
également en mode chauffage.

Orientation du jet froid Orientation du jet froid

Orientation du
Orientation du jet chaud
jet chaud
Reprise en partie
basse de local

D’autres paramètres sont à prendre en compte comme la


vitesse résiduelle, la portée ou la chute du jet d’air, le rayon de
diffusion d’un diffuseur, le niveau sonore et l’esthétique.

35
LA DISTRIBUTION AERAULIQUE

LES CONDUITS
DIMENSIONNEMENT
Le dimensionnement des conduits est basé sur les débits d’air
à souffler ou à extraire dans chaque pièce, établis en fonction
des charges thermiques à combattre.

Pour des raisons de bruit, la section des conduits est calculée


en limitant la vitesse à 5 m/s dans le conduit principal et à 3 m/s
dans les conduits terminaux.

Débit Vitesse Diamètre [mm] Section [mm x mm]


[m3/h] [m/s] (conduits (conduits
circulaires) rectangulaires)
130 3 φ 125 100 x 100
200 3 φ 160 200 x 100
350 3,2 φ 200 200 x 150
700 3,8 φ 250 250 x 200
1200 4,6 φ 315 300 x 300

La vitesse de circulation d’air dans un plénum aéraulique est


inférieure à 1 m/s.

Il faut veiller à limiter les pertes de charge en respectant les


règles suivantes :

• couper les flexibles à la longueur adéquate,


• limiter le nombre d’accidents (coudes, changements de
section, piquage, ...),
• prévoir des changements de section progressifs,
• donner aux coudes un rayon de courbure égal à une fois
et demi le diamètre du conduit, au minimum.

36
LA DISTRIBUTION AERAULIQUE

D’AIR
MISE EN ŒUVRE
Tous les conduits de soufflage sont calorifugés. Les conduits
souples sont choisis calorifugés à l’extérieur.

Les conduits de soufflage sont maintenus au moyen de colliers


en acier avec une bande insonorisante, antivibratile, entre le
conduit et le support.
L’étanchéité des conduits d’air est soignée, notamment au
niveau des trappes de nettoyage.

Dans le cas de conduits souples insonorisés, il convient de les


tendre légèrement, en évitant les longueurs superflues et les
changements de direction brutaux. Il ne seront ni écrasés ni
étranglés.

Dans le cas du plénum aéraulique, celui-ci est constitué de


l’espace d’air compris entre le plancher haut et les parois
verticales d’un local (en général un couloir situé en partie
centrale d’un logement) et une plaque de plâtre de 10 mm à
15 mm d’épaisseur.
La hauteur du faux-plafond est comprise entre 20 cm et 30 cm.

37
38
Partie 5 : LES EMETTEURS

Plancher réversible .............................................................................. 40

Ventilo-convecteurs ............................................................................. 41

Unités intérieures à détente directe ................................................... 42


• unité à émission directe
• unité centralisée avec distribution aéraulique

39
LES EMETTEURS

PLANCHER REVERSIBLE
La technique du plancher réversible ne permet qu’un
simple abaissement de la température ambiante en été, de
l’ordre de 3 K à 5 K par rapport à la température extérieure.
Le flux de chaleur absorbé est de l’ordre de 35 W/m²
(source : Guide COSTIC/EDF/FFB).

Le système se compose d’un ensemble d’éléments posés sur


une dalle porteuse.
Revêtement de sol adapté

Dalle d’enrobage
Bande Treillis soudé
d’isolation Tube chauffant
périphérique Couche de protection
Isolant
Fourreaux Ravoirage
Dalle porteuse

Coupe d’un plancher chauffant – rafraîchissant

• les chapes anhydrites ne sont pas autorisées compte tenu


de leur nature à retenir l’humidité.
• les planchers réversibles en dalle pleine ne sont pas
utilisés.

Avec un fluide chaud (35 °C à 40 °C), le plancher se comporte


en émetteur l’hiver et avec un fluide froid (18 °C mini), en
absorbeur l’été.

Toute installation plancher chauffant rafraîchissant avec


tubes en matériau de synthèse doit faire l’objet d’un Avis
Technique sur le tube ou être couvert par une police
d’assurance spécifique.

Attention : dans le cas du plancher chauffant, la température de


sol doit être inférieure à 28 °C (arrêté du 23 juin 1978).

40
LES EMETTEURS

VENTILO-CONVECTEURS
Ces émetteurs sont composés d’une batterie, d’un ventilateur et
d’un filtre enfermés dans un carénage métallique. Ils sont
également appelés unités terminales à eau 2 tubes.

En hiver la batterie est alimentée avec de l’eau chaude : 45 °C


à l’entrée pour 40 °C à la sortie. En été, elle est alimentée avec
de l’eau glacée : 7 °C à l’entrée pour 12 °C à la sortie.
Air soufflé

Bouche de diffusion

Entrée batterie
Batterie d’échange à eau
2 tubes
Sortie batterie
Bac de récupération
condensats
Groupe moto-ventilateur

Filtre à air

Air repris

Le choix de l’unité terminale se fait en fonction de la charge


frigorifique et des déperditions de la pièce, ceci :

• pour la moyenne vitesse de ventilation,


• ou, à défaut, en petite vitesse s’il n’existe que deux
vitesses de ventilation.

41
LES EMETTEURS

UNITE INTERIEURE A
La batterie d’échange de chaleur avec l’air intérieur du bâtiment
est alimentée en fluide frigorigène depuis l’unité extérieure.

UNITE A EMISSION DIRECTE


Une ou plusieurs unités intérieures sont installées dans une ou
plusieurs pièces principales.
Batterie d’échange Ventilateur
Filtre

Reprise

Soufflage
Unité intérieure murale – Document ATLANTIC

Il convient de se référer aux prescriptions fournies par le


constructeur pour l’installation d’une unité intérieure.

L’évacuation des condensats se fait de préférence par gravité,


l’utilisation de pompe de relevage est à éviter.

Il est recommandé de calorifuger les tuyauteries


d’évacuation afin d’éviter des phénomènes de
condensation pouvant entraîner des dégradations.

42
LES EMETTEURS

DETENTE DIRECTE
UNITE CENTRALE
AVEC DISTRIBUTION AERAULIQUE
L’unité intérieure est installée soit en faux-plafond, soit en
combles, soit dans un placard, soit encore dans une circulation.

Le matériel installé doit rester accessible pour les opérations


d’entretien.
Batterie d’échange

Evacuation condensats Accès ventilateurs

Unité intérieure plafonnière – Document COSTIC

Des accessoires à monter au soufflage ou à la reprise peuvent


équiper l’unité tels qu’un plénum avec grille de diffusion ou
d’extraction d’air, une manchette souple de chaque côté du
caisson, un plénum pour conduits circulaires.

43
44
Partie 6 : LA REGULATION

PAC avec plancher chauffant.............................................................. 46


• PAC air extérieur - eau
• PAC eau glycolée - eau et sol - eau
• PAC sol – sol

PAC avec plancher rafraîchissant ...................................................... 47


• PAC air extérieur – eau ou eau glycolée

PAC air / air ........................................................................................... 48


• PAC air extérieur / air intérieur
• PAC air extrait / air neuf

PAC avec ventilo-convecteurs (VCV) ................................................. 50


• mode chauffage
• mode refroidissement

45
LA REGULATION

PAC AVEC PLANCHER


CHAUFFANT
PAC AIR EXTERIEUR - EAU
Température d'eau au départ
La température de l’eau alimentant du réseau de chauffage [°C]
le plancher est déterminée par une
loi en fonction de la température 40
extérieure. 35
30
La PAC est commandée en
25
marche-arrêt. L’inertie de l’installation 20
avec une éventuelle capacité ajoutée 15
permet d’obtenir une température 10
d’eau programmée, régulée.
Exemple de courbe de chauffe
-15 0 10 20
Température extérieure [°C]

PAC EAU GLYCOLEE-EAU ET SOL-EAU


Si un appoint existe, la température de l’eau alimentant le
plancher est déterminée par une loi en fonction de la
température extérieure. Dans le cas contraire, une régulation
en tout ou rien par thermostat de zone peut être réalisée.

PAC SOL-SOL
L’installation est réalisée en autant de circuits indépendants
qu’il y a de zones couvertes. Un thermostat d’ambiance permet
une action tout ou rien sur le compresseur desservant chaque
zone concernée

Pour un bâtiment neuf, la RT 2000 impose une régulation


automatique en fonction de la température intérieure par pièce
ou pour plusieurs pièces si la surface totale de plancher ne
dépasse pas 150 m². Au-delà, une régulation par zone
(chacune inférieure à 150 m²) est nécessaire.

46
LA REGULATION

PAC AVEC PLANCHER


RAFRAICHISSANT
PAC AIR EXTERIEUR-EAU ET
EAU GLYCOLEE-EAU
La régulation est assurée :
• Par commande directe de la PAC :
La température d’eau est limitée en fonction des zones
géographiques données dans le Cahier de Prescription
Technique (CPT – octobre 1999) pour éviter tout risque de
condensation,

• par action sur une vanne à trois voies :


L’organe de réglage peut être une vanne à trois voies
mélangeuse ou à action tout ou rien sur la production
d’eau rafraîchie.

47
LA REGULATION

PAC
PAC AIR EXTERIEUR / AIR INTERIEUR
Les modes de régulation présentés sont valables pour tout
système à air équipé soit d’un réseau de distribution, soit d’un
plénum.
Lorsque l’unité extérieure est à l’arrêt en mode chauffage ou en
mode dégivrage, il est préférable d’éviter le fonctionnement du
ventilateur pour ne pas souffler d’air froid.

• Régulation avec une unité intérieure par zone


(régulation sans registre)

La régulation exerce une action marche-arrêt sur le


compresseur et le ventilateur de l’unité intérieure.
La température ambiante est contrôlée en un seul point de la
zone, soit dans la pièce principale, soit dans la circulation
commune.
Pour un système avec plusieurs unités intérieures, l’action
marche-arrêt peut être exercée sur une électrovanne située
sur la tuyauterie d’alimentation en fluide frigorigène.

• Régulation avec une zone principale et registres


pilotés pour les zones secondaires

Un thermostat d’ambiance permet l’action tout ou rien sur le


compresseur et le ventilateur de l’unité intérieure.
La température des zones secondaires est contrôlée par un
thermostat d’ambiance dans chaque pièce. Chacun
commande l’ouverture ou la fermeture d’un registre motorisé
placé sur le conduit de distribution ou directement sur la
bouche de soufflage.

48
LA REGULATION

AIR / AIR

• Régulation par zone indépendante avec un registre


piloté par zone

Chaque zone est équipée d’une sonde de température


ambiante, qui agit sur le registre modulant motorisé
correspondant et fait varier le débit d’air soufflé de façon à
maintenir la température ambiante au niveau souhaité.

Un régulateur central intègre les informations de chaque


zone, agit sur la marche du compresseur et fait varier la
température de l’air soufflé de façon à maintenir la
température ambiante au niveau souhaité.

Régulateur

Unité
intérieure
Ta Ta
Thermostat Thermostat
d’ambiance d’ambiance
programmable programmable
ZONE 1 ZONE 2
Unité extérieure

PAC AIR EXTRAIT / AIR NEUF


Un thermostat d’ambiance commande en tout ou rien le
fonctionnement de la pompe à chaleur. Il est généralement à
double étage et permet le fonctionnement prioritaire de la
pompe à chaleur par rapport au système de chauffage
d’appoint.

49
LA REGULATION

PAC AVEC VENTILO-


CONVECTEURS
MODE CHAUFFAGE
Deux principes de régulation existent :

• Avec loi d’eau et sans vanne de régulation

La température de l’eau alimentant les ventilo-convecteurs


est déterminée par une loi en fonction de la température
extérieure. La PAC fonctionne en tout ou rien.
Une action marche / arrêt sur les vitesses du ventilateur est
provoquée par une sonde d’ambiance ou un thermostat
d’ambiance réversible automatique.
Généralement, un dispositif évite l’émission à l’arrêt de la
ventilation.

• Sans loi d’eau et avec vanne de régulation

La pompe à chaleur fonctionne en tout ou rien selon le


réglage de la température d’eau.
Une vanne de régulation permet la variation de débit dans
l’émetteur en fonction de la température ambiante ou de
reprise. Le ventilateur de l’unité terminale fonctionne en
permanence et les différentes vitesses sont enclenchées
selon les besoins.

MODE RAFRAICHISSEMENT
La PAC fonctionne en tout ou rien avec une température
minimale de départ de 7 °C.
Le ventilateur de l’émetteur fonctionne en permanence et les
différentes vitesses sont enclenchées selon les besoins.

50
Partie 7 : MISE AU POINT ET MISE EN MAIN

Contrôles et réglages........................................................................... 52
• inspection de l’installation
• mise au point
• vérifications finales

Mise en main......................................................................................... 54

51
MISE AU POINT ET MISE EN MAIN

CONTRÔLES ET
INSPECTION DE L’INSTALLATION

Il s’agit d’inspecter visuellement les matériels et équipements :


unité extérieure, unité(s) intérieure(s), liaisons frigorifiques, …,
avant le démarrage de l’installation pour la mise au point
proprement dite.
Sont ainsi contrôlés : les accessibilités, les tuyauteries d’eau et
d’évacuation des condensats, les organes de sécurité et de
régulation, les branchements et raccordements électriques,
hydrauliques, aérauliques.

MISE AU POINT

Le metteur au point vérifie les caractéristiques de certains


composants (filtres, échangeurs, …) et procède aux réglages
pour le bon fonctionnement de l’installation.
Il relève les valeurs mesurées ou réglées pour les comparer
avec les caractéristiques et valeurs spécifiées dans l’étude.

• Réglage des régulateurs

Les principales opérations de réglage sont :

- la pente pour la loi d’eau,


- les consignes été – hiver,
- les seuils d’alarmes.

52
MISE AU POINT ET MISE EN MAIN

REGLAGES
• Réglages des débits d’eau

L’équilibrage de l’installation est réalisé à partir des calculs


de l’étude technique spécifiant par exemple le nombre de
tours à effectuer sur les vannes d’équilibrage par exemple.

Dans le cas d’un plancher chauffant – rafraîchissant, il est


préférable d’utiliser des collecteurs avec indicateurs de débit
car ils permettent de parfaire l’équilibrage et d’assurer
l’optimisation des performances de la pompe à chaleur.

Indicateur de débit

Collecteurs départ – retour avec indicateurs de débit – Document ALPHACAN

VERIFICATIONS FINALES

Il s’agit de contrôler l’état des équipements en fonctionnement :


vérification des températures obtenues, des pressions de
fonctionnement, des mises en sécurité, etc.

53
MISE AU POINT ET MISE EN MAIN

LA MISE EN MAIN
A la fin des travaux, une personne qualifiée, ayant participé à la
mise en œuvre explique l’installation à l’usager. Il lui précise
notamment :

• les conditions d’utilisation,


• les limites d’emploi,
• l’entretien courant.

L’installateur remet à l’utilisateur au moins les éléments


suivants :

• les plans définitifs de l’installation avec les matériels


installés,
• un schéma de principe de l’installation,
• la documentation technique en langue française sur
chacun des appareils installés ainsi que la liste des pièces
de rechange avec les références,
• les notices de fonctionnement et la fiche de mise en route.

Dans le cas d’une installation avec capteurs enterrés, l’usager


reçoit un plan du site avec les indications suivantes :

• la taille et la forme du terrain disponible,


• la position du bâtiment,
• la localisation des capteurs,
• les obstacles : arbres, piscine, …,
• les réseaux souterrains (évacuations, …).

Il est important de préciser au client lors de la mise en


main que l’entretien ne fait pas partie de la garantie et doit
être effectué dès la mise en service.

54
Partie 8 : LA MAINTENANCE

La maintenance .................................................................................... 56
• le contrat
• l’utilisateur
• le technicien

55
LA MAINTENANCE

LA
LE CONTRAT
Un contrat de maintenance est proposé après l’installation. Il
comprend au moins une visite par an durant l’hiver. Une
deuxième visite en saison estivale est conseillée pour une
installation réversible.
Le contrat de maintenance prévoit le nombre de visites
annuelles ainsi que la liste des opérations à chaque visite.
Un carnet d'entretien est rempli après chaque intervention. Il
comprend au minimum, la date, les opérations effectuées ainsi
que toutes les mesures réalisées lors de la visite.

Les opérations de maintenance ont pour but de :

• conserver les performances optimales de l’installation,


• allonger la durée de vie du matériel.

L’UTILISATEUR

Il assure des opérations simples comme :

• vérifier le libre passage de l’air sur l’unité extérieure : il


suffit de ne disposer aucun obstacle autour et d’enlever les
feuilles tombées des arbres,
• nettoyer périodiquement les diffuseurs dans le cas d’un
système à air : un nettoyage régulier à l’eau savonneuse
suffit,
• observer une éventuelle trace d’eau, signe précurseur de
condensation ou de fuite.

56
LA MAINTENANCE

MAINTENANCE
LE TECHNICIEN

Au moins une fois par an, il fait une surveillance préventive


pour s’assurer du bon fonctionnement général. On peut citer
notamment :

• le dépoussiérage et le nettoyage de l’unité extérieure de la


PAC,
• le remplacement des filtres,
• la vérification de l’écoulement des eaux de condensats,
• le nettoyage du bac à condensats,
• le contrôle visuel et auditif de l’ensemble,
• la vérification de l’état des conduits aérauliques.

Au moins une fois par an, il effectue un entretien de


l’installation. On peut citer notamment :

• la vérification des connexions électriques,


• la vérification de la bonne marche du boîtier de régulation,
• la vérification de toutes les vis et écrous (ventilateur,
capot, support, …),
• la vérification de l’état du calorifuge,
• le contrôle d’étanchéité du circuit frigorifique.

La maintenance du circuit frigorifique doit être assurée par une


entreprise qualifiée respectant la réglementation en vigueur, en
particulier, le décret du 7 décembre 1992, modifié par le décret
du 30 juin 1998.

57
58
Partie 9 : LA REGLEMENTATION

Niveaux sonores................................................................................... 60
• Bruit à l’extérieur
• Bruit à l’intérieur

Fluides frigorigènes ............................................................................. 62


• Récupération et contrôle périodique
• Calendrier d’élimination

59
LA REGLEMENTATION

NIVEAUX
BRUIT A L’EXTERIEUR

Le bruit des pompes à chaleur est concerné par le décret n° 95-


408 du 18 avril 1995 (paru au J.O du 19 avril 1995), relatif à la
lutte contre les bruits de voisinage. Il a pour but de sauvegarder
la tranquillité du voisinage et fixe :

• la définition de l’émergence. C’est la différence entre les


niveaux de pression acoustique avec et sans l’équipement
concerné,
• les valeurs d’émergence maximales admises en période
de nuit et en période de jour sont données dans la figure
suivante.

5 dB(A)
maxi 3 dB(A)
maxi

Bruit résiduel Bruit ambiant Bruit résiduel Bruit ambiant

Il est constitué par Il comporte le bruit


l'ensemble des bruits de l'unité extérieure
habituels hors celui du du climatiseur
climatiseur

60
LA REGLEMENTATION

SONORES
BRUIT A L’INTERIEUR

Il y a lieu d’appliquer l’arrêté du 30 juin 1999 (paru au J.O du 17


juillet 1999) qui abroge celui du 28 octobre 1994 relatif aux
caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation.

Ce texte réglementaire indique les valeurs de niveau de


pression acoustique normalisé à ne pas dépasser pour les
bruits engendrés par les équipements.
Pour les appareils individuels, les valeurs sont les suivantes :

60
50
40
Niveau de pression
50
30 dB(A)
acoustique normalisé
20 35
dB(A)
10
0
Pièce principale Cuisine

Il s'agit du niveau de pression acoustique mesurable dans la pièce


au moyen d'un sonomètre, corrigé par un terme qui tient compte
d'une caractéristique acoustique du local : la durée de
réverbération (Cf norme NF S 31-057).

61
LA REGLEMENTATION

FLUIDES
Différentes dispositions ont été prises au niveau mondial depuis
le protocole de Montréal concernant les fluides frigorigènes
(confinement, production, …), à cause de leurs effets néfastes
sur l’environnement. Elles se sont traduites par des
réglementations.

RECUPERATION ET CONTRÔLE
PERIODIQUE

Décret n° 92-1271 du 7 décembre 1992 (J.O du 8 décembre


1992) modifié par le décret n° 98-560 du 30 juin 1998 (J.O. du 7
juillet 1998).

Il concerne les appareils et les installations individuelles de


climatisation y compris les pompes à chaleur, lorsque leur
charge en fluide frigorigène est supérieure à 2 kg. Il traite
particulièrement de la récupération des fluides et spécifie un
contrôle d’étanchéité des éléments assurant le confinement des
fluides frigorigènes, au moins une fois par an.
Il traite également de la justification professionnelle de
l’entreprise assurant la mise en place et la maintenance.

Arrêté du 12 janvier 2000 (J.O. du 3 février 2000)

Cet arrêté fixe un seuil de sensibilité pour les appareils de


détection de fuites et les contrôleurs d’ambiance. Il définit aussi
le système de qualité de l’entreprise qui peut intervenir sur une
installation frigorifique.

62
LA REGLEMENTATION

FRIGORIGENES
CALENDRIER D’ELIMINATION

Règlement CE n° 2037/2000 du 29 juin 2000

Ce règlement européen présente les calendriers d’élimination


des fluides frigorigènes de type CFC et HCFC.
Concernant les HCFC, encore utilisés, quelques dates à
retenir :

Dates Actions
Arrêt du chargement en usine en HCFC dans les
01/01/2004 systèmes réversibles de conditionnement d’air +
PAC
Arrêt de l’usage des HCFC neufs en maintenance.
01/01/2010 La recharge des machines sera interdite avec ces
fluides.
Arrêt de l’usage des HCFC
01/01/2015

Ce règlement traite également de la récupération des fluides


frigorigènes, des fuites sur les installations, ainsi que du niveau
de qualification minimum requis pour les opérateurs

63
64
Partie 10 : NORMES ET REGLES DE L’ART

Les pompes à chaleur.......................................................................... 66


• NF EN 378
• NF EN 13313

Les planchers réversibles ................................................................... 67


• NF EN 1264
• CPT plancher réversible

65
NORMES ET REGLES DE L’ART

LES POMPES A CHALEUR


NF EN 378
Systèmes de réfrigération et pompes à
chaleur - Exigences de sécurité et
d'environnement

La norme NF EN 378 comprend quatre parties. Elle traite des


définitions et des désignations à appliquer aux systèmes de
réfrigération et aux pompes à chaleur ainsi que des exigences
de sécurité et d'environnement.
La norme NF EN 378-1 précise la charge maximale des
différents fluides frigorigènes pour les différentes catégories
d’occupation.

NF EN 13313
Systèmes de réfrigération et pompes à
chaleur – Compétences du personnel

Cette norme spécifie les exigences en matière de formation et


d’évaluation des compétences des personnes qui interviennent
sur les systèmes de réfrigération et pompes à chaleur. Trois
programmes de formation sont présentés en annexe de cette
norme à titre informatif selon le domaine d’intervention des
personnes.

Une norme est d’application obligatoire dès lors qu’elle est citée
dans un cahier des charges et dans le cas d’un marché public.

66
NORMES ET REGLES DE L’ART

LES PLANCHERS
REVERSIBLES
NF EN 1264
Chauffage par le sol - Systèmes et
composants

Cette norme comprend quatre parties. Les trois premières


prescrivent les méthodes de détermination de l’émission
thermique ainsi que le dimensionnement des planchers
chauffants à dalle flottante. La quatrième remplace
partiellement les normes NF P 52-301 (DTU 65.6) et NF P 52-
303 (DTU 65.8).

Cahier de Prescriptions Techniques (CPT)


sur la conception et la mise en œuvre des
planchers réversibles à eau basse
température
(Cahier 3164 – CSTB – Octobre 1999)
Il définit des exigences complémentaires aux normes et textes
en vigueur, auxquelles doit répondre un plancher réversible
pour les locaux d’habitation, d’hébergement ou de bureaux. Il
spécifie les limitations d’emploi et les spécifications
supplémentaires de conception, de mise en œuvre et
d’exploitation.
Il traite exclusivement des planchers en dalles flottantes
rapportées.
Des dispositions particulières différentes de celles citées
dans le CPT peuvent être prévues dans un Avis
Technique spécifique.

67
68
Partie 11 : POUR EN SAVOIR PLUS

Le calcul des besoins……………………………………………………...70


• chauffage
• rafraîchissement
• application

Dimensionnement des PAC sur l’air extérieur .................................. 72


• la pompe à chaleur
• l’appoint électrique

La pompe à chaleur avec capteurs enterrés ..................................... 74


• dimensionnement de la pompe à chaleur et de l’appoint
• dimensionnement des capteurs

Les autres publications ....................................................................... 76

Quelques adresses utiles .................................................................... 78

69
POUR EN SAVOIR PLUS

LE CALCUL
CHAUFFAGE

Il existe plusieurs méthodes de calcul des déperditions, en


particulier la recommandation 01-2003 de l’AICVF.

Pour une première approche, il est possible d’utiliser la


méthode suivante, simplifiée, pour estimer les déperditions de
la zone traitée par la pompe à chaleur en mode chauffage :

Déperditions Text base = Dp x (T int – T ext base)


pour : Dp = Ubat x Sdép + R x Vh
avec :
T ext base : température extérieure de base. Par exemple :
-5 [°C] pour Paris,
-7 [°C] pour Orléans, Poitiers,
-10 [°C] pour Dijon, Lyon,
-15 [°C] pour Metz, Nancy, Strasbourg
Dp : coefficient de déperditions du bâtiment [W/K]
Ubat : coefficient de déperditions par les parois en
[W/m².K]
Sdép : somme des surfaces des parois déperditives
en [m²]
Vh : volume habitable de la zone traitée [m3]
R : coefficient qui dépend du type de ventilation
- VMC autoréglable : R = 0,2
- VMC hygroréglable A : R = 0,14
- VMC hygroréglable B : R = 0,12

Des valeurs du coefficient Ubat sont données dans la


recommandation de l’AICVF.

70
POUR EN SAVOIR PLUS

DES BESOINS
RAFRAICHISSEMENT

Le calcul des charges comprend :

• les apports extérieurs dus à l’ensoleillement, la conduction


à travers les parois, le renouvellement d’air extérieur, …,
• les apports intérieurs dus à l’occupation, aux appareils
électroménagers, à l’éclairage, …

Le calcul peut être effectué à partir de la méthode simplifiée du


COSTIC, des méthodes de l’AICVF ou des constructeurs.

APPLICATION

En fonction du système choisi, les dimensionnements de la


pompe à chaleur et de l’appoint seront différents :

• PAC sur l’air extérieur,


• PAC avec capteurs enterrés,
• PAC sur eau de nappes.

71
POUR EN SAVOIR PLUS

DIMENSIONNEMENT DES
LA POMPE A CHALEUR
• Plancher chauffant ou chauffant – rafraîchissant :

Le dimensionnement est effectué en mode chauffage :

- Température extérieure de base < -10 °C


La puissance calorifique de la pompe à chaleur doit être a
minima supérieure à 60 % des déperditions du volume
chauffé par la PAC pour une température de base de
-10 °C.
- Température extérieure de base ≥ -10 °C
La puissance calorifique de la pompe à chaleur doit être a
minima supérieure à 60% des déperditions du volume
chauffé par la PAC pour la température extérieure de
base.

• Système air – air ou avec ventilo-convecteurs

Le dimensionnement est effectué selon les zones


climatiques

- Zone H1 : dimensionnement en mode chauffage


- Zones H2 et H3 : dimensionnement en mode
rafraîchissement et l’on vérifie que la puissance calorifique
est supérieure à 60% des déperditions.

72
POUR EN SAVOIR PLUS

PAC SUR AIR EXTERIEUR


L’APPOINT ELECTRIQUE

Périodes de fonctionnement générateur et appoint

L’appoint électrique de la zone couverte par le système est


fonction de la température d’arrêt de la pompe à chaleur par
rapport à la température extérieure de base :

• Température d’arrêt PAC < T ext base - 5 °C

Puissance (PAC + appoint) = 120% des déperditions

• Température d’arrêt PAC ≤ T ext base

Puissance (appoint) = 100% des déperditions

• Température d’arrêt PAC > T ext base

Appoint = 120% des déperditions

73
POUR EN SAVOIR PLUS

LA POMPE A CHALEUR
DIMENSIONNEMENTS DE LA POMPE A
CHALEUR ET DE L’APPOINT
• Pompe à chaleur eau glycolée / eau et sol / eau

Si la puissance calorifique calculée ne correspond pas à


celle fournie par les PAC des constructeurs, un appoint,
généralement électrique, assure le complément de
chauffage.

Le dimensionnement de la pompe à chaleur se fait en mode


chauffage pour la température extérieure de base Tb. Il est
préférable que la puissance de la PAC se trouve entre deux
limites : 80% et 120% des déperditions.

80% des déperditions<P (PAC) à Tb<120% des déperditions

La puissance minimale de la pompe à chaleur avec


l’appoint électrique est :

Puissance (PAC + appoint) = 120% des déperditions

• Dimensionnement pompe à chaleur sol / sol

Le dimensionnement de la pompe à chaleur se fait en mode


chauffage pour la température extérieure de base Tb.

Puissance (PAC) à Tb ≥ 120% des déperditions

74
POUR EN SAVOIR PLUS

A CAPTEURS ENTERRES
DIMENSIONNEMENT DES CAPTEURS
Ces puissances maximales qu’il est possible d’extraire sont
données pour une température d’entrée d’eau glycolée dans le
capteur de –5 °C et une température de sortie de –2 °C.

Dimensionnement
par m de
Configuration par m de tube par m² de
tranchée
(W/m) terrain (W/m²)
(W/m)
Décapage / 15* 37*
Capteur à 4 44 11 37*
tubes
Capteur à 6 48 8 40
tubes
Capteur
50 W/m de forage vertical
vertical
*Pour les zones dont la température extérieure est inférieure ou égale à –10 °C, les
valeurs sont : 12 W/m de tube et 30 W/m² de terrain.

Ces valeurs peuvent varier en fonction de la qualité du terrain.


Les échanges sont moins importants dans un sol contenant des
remblais rocheux par rapport à un sol composé de terres
végétales humides.

75
POUR EN SAVOIR PLUS

DOCUMENTS
● Guide de conception et de mise en œuvre des systèmes
thermodynamiques
PROMOTELEC

● Systèmes thermodynamiques air / eau, eau glycolée / eau,


sol / eau et sol / sol avec plancher chauffant ou plancher
chauffant rafraîchissant – Règles techniques – conseils de mise
en œuvre – Février 1998.
Systèmes thermodynamiques eau glycolée / eau avec capteurs
enterrés verticaux – Règles techniques – conseils de mise en
œuvre – 2000.
AFF – COSTIC – EDF

● Systèmes thermodynamiques air / eau et unités terminales à


eau 2 tubes – Règles techniques – conseils de mise en œuvre
– Avril 1999.
COSTIC – EDF

● Systèmes thermodynamiques air / air et distribution


aérauliques par gaines - Règles techniques – conseils de mise
en œuvre – 2000.
COSTIC – EDF

● Système de ventilation double flux thermodynamique


rafraîchissant – Règles techniques – conseils de mise en
œuvre – 2000.
AFF - COSTIC – EDF

76
POUR EN SAVOIR PLUS

UTILES
● Plancher chauffant rafraîchissant en résidentiel et petit
tertiaire – Juin 2002
COSTIC – EDF - FFB

● Confinement des fluides frigorigènes – Juillet 2003


ADEME – COSTIC

● Fluides frigorigènes de remplacement – Cahier de notes


Savoir . Faire – Mai 2003
ADEME – COSTIC – EDF – FFB

● CD Rom Plancher chauffant – rafraîchissant – Principe,


technologie et aide au dimensionnement V.01 – Novembre
2002.
COSTIC – FFB

● Cahier de notes Savoir . Faire – Acoustique et vibrations –


2003.
COSTIC

● Contrat type de maintenance d’installation de climatisation


dans le résidentiel et petit tertiaire – Juillet 1996.
FFB - UCF

● Guide technique de la climatisation individuelle Edition 1997


COSTIC – EDF

77
POUR EN SAVOIR PLUS

QUELQUES

ADEME – 500 route de Valbonne


Sophia Antipolis – 06560 Valbonne
Tél : 04.93.95.79.00 – Fax : 04.93.65.31.96
Web : http://www.ademe.fr

AFPAC- 91, rue du Faubourg St Honoré


75008 Paris
Tél : 01 44 71 36 04 – Fax : 01 56 65 26 21
Web : http://www.afpac.org

AICVF - 66 rue de Rome - 75008 Paris


Tel : 01.53.04.36.10 - Fax : 01.42.94.04.54
Web : http://www.aicvf.org

BRGM – 3 avenue C. Guillemin – BP 6009


45060 Orléans cédex 2
Tél : 02.38.64.34.34 – Fax : 02.38.64.35.18
Web : http://www.brgm.fr

COSTIC - Domaine de St Paul – 102, route de Limours-


78471 St Rémy Les Chevreuse
Tel : 01.30.85.20.10 - Fax : 01.30.85.20.38
Web : http://www.costic.com

EUROVENT Certification Company – 62, boulevard


Sébastopol
75003 Paris
Tel : 01.49.96.69.80 - Fax : 01.49.96.45.10
Web : http://www.eurovent-certification.com

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POUR EN SAVOIR PLUS

ADRESSES UTILES

FFB-UCF - 9 rue La Pérouse - 75 784 Paris Cedex 16


Tel : 01.40.69.52.94 - Fax : 01.40.70.95.29
Web : http://www.ucf.fr

FFIE - 5 rue Hamelin -75 116 Paris


Tel : 01.44.05.84.00 - Fax : 01.44.05.84.05
Web : http://www.ffie.fr

PROMOTELEC – Tour Chante Coq


5, rue Chante Coq - 92808 Puteaux Cedex
Tel : 01.41.97.42.22 - Fax : 01.41.97.42.25
Web : http://www.promotelec.com

SAF Environnement
(Société Auxiliaire de Financement de l’Energie et de
l’Environnement)
137 rue de l’université
75007 Paris
Tél : 01.58.50.76.76 – Fax : 01.58.50.06.80

SEDIT - Domaine de St Paul – 102, route de Limours-


78471 St Rémy Les Chevreuse
Tel : 01.30.85.20.10 - Fax : 01.30.85.20.38
Web : http://www.costic.com

UNICLIMA – 92038 Paris la Défense Cedex


Tel : 01.47.17.62.92 - Fax : 01.47.17.64.27
Web : http://www.uniclima.org

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