Cours de Soins Infirmiers en Medecine 1
Cours de Soins Infirmiers en Medecine 1
Cours de Soins Infirmiers en Medecine 1
SI EN MEDECINE 1
OBJECTIF GENERALE DU COURS
Il sera question au terme de cette unité d’enseignement pour les étudiants en soins infirmiers et
sage-femme de cerner sans ambigu son rôle infirmier auprès du malade.
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INTRODUCTION
Est considéré comme infirmier, toute personne qui, en fonction de ses diplômes qui l’y
habilite dispense habituellement des soins infirmiers sous prescription du conseil médical en
application de son rôle.
Un soin dans son sens propre se définit comme étant une application, une sollicitude et
pour un infirmier, c’est l’ensemble des actes requis pour soigner un malade.
I- Accueil du malade
1- Définition
L’accueil est la réception des usagers par des prestataires de service. Il peut aussi
designer le local de réception des usagers quel que soit les domaines ou les services.
Selon qu’il est dispensé, il constitue le premier geste ou mesure thérapeutique ou encore
conditionne toutes les réponses de la satisfaction des besoins exprimés.
Il ne s’agit donc pas seulement d’effectuer l’action de recevoir, mais aussi d’y ajouté ou
joindre un ingrédient nécessaire et indispensable qui est la MANIERE d’accueillir.
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« SERVIR L’HUMANITE EST LA FONCTION ESSENTIELLE DE L’INFIRMIER ET
LA RAISON D’ETRE DE SA PROFESSION »
Le droit à l’intimité est le droit que les individus ont de se protéger et de protéger leur vie
contre l’investigation du public. Le droit à l’intimité peut aussi être défini comme le droit
d’être seul.
Ainsi l’envahissement de l’intimité est un tort direct, de nature personnelle. Cela blesse
les sentiments de l’individu et ne tient pas compte de l’effet que peut avoir une information
donnée sur la réputation d’un individu au sein d’une communauté.
Pour respecter le droit à l’intimité dans les établissements où les étudiants pratiquent, il
est important d’obtenir le consentement éclairé du client avant toute démonstration ou
conférence.
Un consentement éclairé nécessite cinq (5) éléments essentiels d’information qui furent
définis dans la déclaration de HELSINKI adoptée par l’assemblée mondiale des médecins
et 1964 et revue en 1975.
Au total
La qualité de l’accueil et de l’installation est capitale pour le malade, elle aura une
influence sur le reste des soins ou de l’hospitalisation.
Chaque personne arrivant à l’hôpital est chargée d’un passé et d’habitudes dont on doit
absolument tenir compte.
Le malade n’est pas un « cas » qu’on étudie mais un malade que l’on va soigner.
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Dès le début, le malade doit se sentir en confiance, il ne doit pas hésiter à appeler un
membre de l’équipe soignant en cas de besoin.
Ce n’est qu’en tenant et en apprenant à donner ses sentiments que l’infirmière deviendra
réellement une soignante à visage humain, c’est-à-dire sachant réellement allier le savoir-faire
et le savoir-être.
I- PARAMETRES PHYSIOLOGIQUES
a- La température
La température corporelle est le degré de chaleur du corps humain. Autrement dit c’est
l’équilibre entre la production et la déperdition de la chaleur de l’organisme.
Unité de mesure :
Le degré Celsius ou centigrade (°C), échelle inventée par la physicien Suédois Anders
Celsius (1701-1744).
Le degré fahrenheit (°F), échelle inventée par le physicien allemand Daniel Gabriel
Fahrenheit (1686-1736).
Les variations de la température :
o Variations physiologiques
L’être humain a une température constante qui va de 36,5°C à 37,5°C en temps normale. Mais
certains facteurs sont susceptibles d’entrainer des variations relatives :
L’âge
La température varie en fonction de l’âge, chez le nouveau-né, elle est de 36,1°C à 37,1°C car
celui-ci à une thermorégulation immature.
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Chez le vieillard de plus de 80 ans, il y a hypothermie (35°C)
L’heure
Les rythmes vitaux sont influencés par le moment de la journée, la température la plus basse
est atteinte vers 4 et 5 heures et la plus haute vers 16 et 17 heures.
Le sexe
L’émotion
Le climat
Dans les régions tropicales, la température est plus élevée tandis que dans les régions tempérées
elle à tendance à être modérée.
La digestion
C’est la succession régulière d’accès fébrile élevés avec frissons entrecoupés d’intervalles
apyrétiques (température normale entre les accès) elle se rencontre dans le paludisme.
b- Fièvre biphasique
Elle provoque une température élevée pendant plusieurs jours puis une réelle baisse de
la fièvre pendant 24 heures puis une réapparition de l’hyperthermie.
c- Fièvre rémittente
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C’est une fièvre qui se caractérise par des rémissions (accès) réguliers. Elle se rencontre
dans la typhoïde
Elle se caractérises par des périodes d’hyperthermie séparés des périodes d’apyrexie de
durée sensiblement égale. Elle se rencontre dans la fièvre typhoïde par excellence.
e- Fièvre inversée
Ici la température est plus élevée le matin que le soir et se voit fréquemment dans la tuberculose
f- La fièvre hectique
Elle est sécrétée par les grandes oscillations de température avec 37° à 37,5° le matin et 41,5°
le soir.
La température corporelle peut se mesurer par diverses voies à l’aide d’un thermomètre
médical : la voie rectale, la voie axillaire, la voie buccale, la voie vaginale.
Comme pour la plupart des paramètres vitaux, la prise de la température est une procédure
médicale qui obéit de manière systématique aux cinq étapes ci-dessous :
Un thermomètre
Un tampon imbibé d’antiseptique
Un haricot
Une paire de gant stérile
Un stilots rouge
Une feuille de température ou un carnet de santé
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Porter une tenue règlementaire (blouse selon le profil, sabot, calotte. Etc.…)
Se débarrasser des objets gênants (bague, bracelets, pendentif…)
Tailler les ongles ou enlever les faux ongles (par mesure de prévention des infections et
de sécurité)
La voie rectale
La température rectale est prise par le rectum et semble être la mesure la plus précise.
Elle est indiquée chez les jeunes enfants, les malades inconscients. Elle ne doit pas être utilisée
en cas de pathologies rectale et intervention chirurgicale sur le rectum.
Le malade est couché en décubitus dorsal, latéral ou ventral, la durée est d’environ 3 à 5 min.
La voie axillaire
C’est la prise de température au creux de l’aisselle, cette mesure est la plus commode mais
elle a l’inconvénient d’être moins précise. Il faut maintenir le thermomètre en place pendant
8 à 10 min et ajouter au résultat obtenu 5/10eme c’est-à-dire 0,5.
La voie buccale
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Laisser le thermomètre en place sous la langue 3 à 5 min afin d’enregistrer la chaleur
émise surtout par les petits vaisseaux sanguins superficiels.
Contre-indication : chez les bébés et des très jeunes enfants car il est impossible de prévoir
leur réaction et il y a danger de casser le thermomètre dans la bouche.
La voie vaginale
Le thermomètre est introduit dans le vagin et maintenu pendant 3 à 5 min ; comme pour la
voie rectale, le résultat est le même.
Indication : malades ayant des difficultés à changer de position ou une malade ayant subi une
intervention sur le rectum.
Remercier le patient
Interpréter le résultat et informer le patient si nécessaire
Nettoyer et ranger le matériel
Enlever les gants en les retournant
Se laver les mains
Noter le résultat sur la fiche de température
IV- THERMOMETRE MEDICAL
Règles générales
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- La température doit être prise à des heures régulières normalement deux à trois fois par
jour mais dans certains cas elle peut être prise toutes les heures
- Le malade doit être au repos depuis 20 à 30 min
- Devant une température élevée et inexpliquée, l’infirmière veillera à reprendre elle-
même la température et vérifier sachant qu’il peut exister des stimulations.
VI- LA FEUILLE DE TEMPERATURE
Elle permet de suivre l’évolution de l’état du malade. C’est une feuille quadrillée portant
des traits gras (horizontaux, ils séparent les degrés et verticaux, ils séparent les jours) et des trait
maigres ou subdivision dans les 2 sens. Elle porte en marge et à gauche des lettres RPTT qui
correspondent à la respiration, pouls, tension artérielle et température.
En ce qui concerne la température les lignes horizontales qui qui s’intercalent entre la ligne
principale 37°, 38°, 39°… correspondent à des écarts de deus dixième (2/10e).
Les graphiques doivent être faits avec des signes différents ou avec des couleurs différentes
selon qu’il s’agissent de température, TA, pouls …
Ces couleurs ou signes sont reportés en légende pour éviter les erreurs
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C’est la sensation de soulèvement perçue par le doigt qui déprime une artère superficielle
sur un plan osseux. Cette perception est due à une onde vibratoire produite par la contraction
du ventricule gauche et transmise dans le débit sanguin tout le long du système artériel
Pouls Valeur
Chez le vieillard 60 à 70 bt/mn
Chez l’adulte 60 à 80 bt/mn
Chez l’adolescent 80 à 85 bt/mn
Chez un enfant 90 à 100 bt/mn
Chez le nourrisson 100 à 130 bt/mn
Chez le nouveau-né 130 à 140 bt/mn
Chez le fœtus 140 à 160 bt/mn
NB : le pouls est plus rapide le soir que le matin. L’exercice musculaire, le repas et les émotions
l’accélèrent de même que certaines maladies.
Les caractéristiques du pouls nous permettent d’avoir une idée sur le fonctionnement du
cœur, ainsi que sur la qualité de la circulation sanguine dans les vaisseaux. Ainsi, lorsque le
pouls est accéléré on parle de :
Tachycardie : c’est l’accélération du rythme cardiaque. Elle est au-dessus de 100 battement
/min chez l’adulte et est observé dans un certains cas de fièvres, d’émotions, hémorragie.
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Bradycardie : c’est le ralentissement du pouls. Il est en-dessous de 60 battements/min chez
un adulte. Il est observé dans certains cas de fièvre.
Le pouls peut être régulier ou irrégulier. Quand il est régulier, on dit qu’il y a arythmie. Cette
arythmie peut être accélérée ou ralentie.
- Le pouls peut être faible mou, dur dense, bondissant, filant (filiforme), ou imperceptible.
Ce genre de pouls se voit dans les hémorragies, les états de choc ou de collapsus.
g- Mesure du pouls ou prise pouls
On prend souvent le pouls en même temps que la température (matin et soir chez un sujet rester
au repos depuis au moins 20 minutes. Les sites de prise du pouls sont les suivants :
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NB : les sites les plus communément utilisés pour trouver le pouls sont :
Matériels
- Se laver les mains avec de l’eau propre et du savon puis essuyer avec une serviette
propre et individuelle
- Mettre le bras du client en position demi-fléchi et la main en pronation
- Placer la pulpe des trois doigts (index, majeur et annulaire) pour localiser l’artère radiale
en exerçant une légère pression de l’artère contre le plan osseux.
- Compter les pulsations pendant 1 min ou 15 seconde et multiplier par 4 ou 30 et
multiplier par 2
VIII- LA TENSION ARTERIELLE ou PRESSION ARTERIELLE
Normes :
Systolique : 11 à 15 mmHg
Diastolique : 6 à 10 mmHg
a- Définition
C’est la pression sous laquelle le sang circule dans les vaisseaux (artère). Elle est mesurée
en cm de mercure (cm Hg) ou en mm de mercure (mm Hg) à l’aide de l’appareil de Vaquez et
Landry appelé tensiomètre ou sphygmomanomètre.
La minima ou pression diastolique : c’est le chiffre le plus bas observé pendant la prise
de la TA. Elle correspond au dernier bruit perçu au stéthoscope.
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Lorsque la PD est petite on la dit (pincée) c’est un signe d’insuffisance circulatoire. Si elle
est grande on la dit (élargie).
c- Variations pathologiques
- L’hypertension : c’est l’élévation de la systole et de la diastole respectivement au-dessus
de 14 et 9 (140/90 mm hg) selon l’OMS
- Hypotension : c’est la diminution de la systole au-dessus de 10 cm de mercure chez un
adulte
a- Matériels nécessaire
Un appareil a tension fonctionnel
Un stéthoscope médical
Un stylo noir
Une feuille de température
Le tensiomètre
Définition :
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Appréciation de la respiration
a- Règles générales
Le rythme respiratoire sera apprécié chez :
- Le malade au repos physique et psychique
- De préférence a son insu car des modifications peuvent apparaitre chez un sujet qui se
sent observer.
Variations physiologiques
Les émotions, les efforts modifient sensiblement la respiration par contre le sommeil et le repas
ralentissent le rythme respiratoire.
Variations pathologiques
La dyspnée ou gêne respiratoire est une difficulté à respirer qui s’observe dans certaines
pathologies tel que l’asthme, elle peut porter sur l’un des temps de la respiration.
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L’apnée est l’arrêt de la respiration
Le rythme de KUSS-MAUL est une dyspnée qui se manifeste par une inspiration profonde, une
courte pause et une expiration brève suivie d’une nouvelle pause.
Appréciation de la respiration
- Préparation du matériel
Une montre avec trotteuse
Une feuille de température ou dossier
Bic (de préférence vert)
- Technique proprement dite :
Observer directement à vue d’œil les mouvements respiratoires ou bien placer une
main contre la poitrine du malade et compter les mouvements pendant 30 secondes
et multiplier par 2 si la respiration est régulière ou compter durant une u=minute
entière si la respiration est régulière.
X- LA DIURESE
1- Introduction générale
L’appareil est l’une des plus importantes voies de l’élimination des déchets et des substances
toxiques de l’organisme par un triple mécanisme (filtration, réabsorption, excrétion). Il
débarrasse l’organisme de l’urée, des pigments biliaires, des toxines microbiennes, des
hormones, des médicaments…
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- 800 à 1200 ml chez l’adolescent
- 400 à 600 ml chez le nourrisson
La miction : c’est l’action d’uriner : c’est le processus de vidange de la vessie qui est déclenché
à 250 ou 450 ml d’urines accumulées.
b- Variations pathologiques
- L’anurie : c’est l’absence de sécrétions urinaires. Elle se rencontre dans les
obstructions des voies excrétrices par calcul.
- L’oligurie : c’est la diminution de la production des urines. Elle se rencontre dans les
états de déshydratation, les glomérulo-néphrites.
- La polyurie : c’est l’augmentation du volume des urines au-dessus de 2L. elle se
rencontre dans le diabète sucré, dans certains néphrites chroniques, à la suite du
traitement par les diurétiques.
- La dysurie : c’est la difficulté d’uriner ou douleur à la miction
- La pollakiurie : c’est fréquence anormalement élevée de miction peu abondantes
- L’incontinence urinaire : c’est l’écoulement involontaire des urines (chez des
personnes âgées, due à l’hypertrophie de la prostate)
- La rétention urinaire : c’est l’incapacité d’évaluer les urines accumulées dans la
vessie. Elle se voit dans le cas de prostatite, de certaines paralysies, des obstacles sur la
voie urinaire.
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- L’énurésie : c’est l’émission involontaire et inconsciente d’urine, le plus souvent
nocturne, chez un enfant dont les voies urinaires sont normales.
- L’albuminurie : c’est la présence de l’albumine dans les urines. Elle se voit dans les
cas de néphropathie.
- La glycosurie : c’est la présence du glucose dans les urines
- L’hématurie : c’est la présence du sang dans les urines
- La pyurie : c’est la présence du pus dans les urines
XI- LA TAILLE
Matériel
Techniques
I- INSTALLATION DU MALADE
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Expliquer aux malades la vie de l’hôpital (heures de visite, des médecins et visiteurs, heures de
repas, tenue et insignes distinctifs du personnel)
D- LE DOSSIER DU MALADE
Dossier du malade est la mémoire écrite de toutes les informations concernant un malade,
constamment mise à jour, et dont l’utilisation est à la fois individuelle et collective.
Utilisation collective : mémoire des maladies (épidémies, recherche clinique, mémoire des
activités, évaluation de la qualité de soins et différents soins procurés au patient)
Il est constitué de :
- Des données :
Administratifs : noms de la formation hospitalière, pays, ville etc.…
Personnel et sociale : nom et prénom, religion, situation matrimoniale, âge, sexe,
numéro de téléphone, histoire médicale, chirurgicale et obstétricale du patient…
Générées, inférées et recueillir par autant de type de soignants
- L’ensemble des faits utiles :
Il s’agit des diverses décision et actions médicales, infirmières et administrative que
nécessite l’état du patient.
Les traitements en cour et la durée,
- Les données constamment mise à jour
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Le dossier du malade est un outil vivant en effet l’état du malade se modifie
spontanément ou sur l’effet des actions diagnostique ou thérapeutiques en gagées. Le
dossier doit rendre compte aussi précisément que possible de ces changements.
II- LA CHAMBRE DU MALADE
L’ordre, l’esthétique, d’une chambre apporte au malade une impression de sécurité et de bien-
être.
a- Description de la chambre
Le choix de la chambre sera fait suivant l’état du malade et respecter certaines normes :
En milieu hospitalier, la chambre est conçue à 1, 2 ou 4 lits. Les murs sont recouverts de peinture
lavable. Le sol est en matière facile a nettoyer. L’aération, facteur important de la salubrité sera
assuré par l’ouverture des fenetres. L’éclairage est fourni aussi bien par la lumière naturelle qui
apporte la chaleur et possède une action bactéricide sur certaines bactéries que par la lumière
artificielle.
- Le mobilier
Le plus souvent métallique, recouvert de peinture lavable, peut également être en bois.
Le lit du malade doit être disposer de façon convenable par rapport aux portes et fenêtres
pour que l’air et la lumière ne frappent pas directement la personne alitée. Il doit être placé de
sorte que l’infirmier puisse circuler librement tout autour.
Le lit d’hôpital se fait de matériaux solides et d’entretien facile (acier inoxydable, métal,
formica). Ses dimensions sont :
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- 1m 90 de long
- 80 à 90 cm de largeur
- 70 à 90 cm de hauteur
Le sommier : il est métallique et peut être articulé pour permettre les différentes positions du
malade grâce à un système de crémaillère et à l’aide de manivelles situées au pied du lit.
Le matelas : il peut être en laine, en crin ou a ressort, mais il est le plus souvent en mousse.
Le linge : il est destiné à la protection du lit, son emploi est indispensable pour maintenir la
literie en parfaite état de propreté.
Les alèzes : en toile ou en tissu, elles se placent sur le drap de dessous à hauteur du siège du
malade alité.
3- Règles générales
- Prendre soin de fermer portes et fenêtres sauf lors de la réfection d’un lit inoccupé ;
- Ne pas secouer la literie pour dépoussiérer ;
- Eviter le contact du linge sale avec le linge propre ;
- Toujours prévoir un sac à linge pour ne pas jeter le linge sale par terre ;
- Les éléments de la literie doivent être défaits séparément puis mis dans le sac à linge ;
- Eviter les plis en tirant sur les draps et couverture tout en évitant de serrer ;
- Deux infirmiers sont requis pour cette pratique.
4- Réfection du lit non occupé
a- Matériel
- Deux chaises
- Deux oreillers
- Un couvre-lit
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- Deux draps
- Une alèze en tissus et une toile
- Une couverture
- Deux taies d’oreillers.
b- Technique (voir TP)
Objectifs général
Objectifs spécifiques
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- La voie intraartérielle
- La voie intra pleurale
2- Indications des injections
On fait recours aux voies parentérales lorsqu’ils y a impossibilité d’utiliser la voie digestive
3- Avantages
- L’absorption est relativement rapide et totale
- Elles permettent d’éviter l’irritation du tube digestif
- Elles épargnent la neutralisation de certains produits par les enzymes digestives
4- Les inconvénients des injections
Il s’agit des incidents et accidents d’ordre locale ou générale qui surviennent à lz suite d’une
faute technique ou d’une faute d’asepsie. Ce sont des complications souvent bénignes mais qui
peuvent devenir graves.
Elle est fabriquée en matière plastique jetable et comporte trois parties distincte :
Elles sont fabriquées en acier inoxydable, en Nikel ou en platine et comportent trois parties :
A2- techniques
- La région fessière
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Choisir le quart supéro-externe de la fesse pour éviter de piquer dans le nerf sciatique.
Pour délimiter la région, tracer 2 lignes, croix de Barthelemie
o La première allant du grand trochanter au sommet du pli inter fessier
o La 2eme croisant la première et perpendiculairement
- La face antéro-externe de la cuisse
B2- technique
- Aseptiser la peau
- Faire la purge d’air
- Tendre la peau entre le pouce et l’index de la main gauche
- Saisir la seringue de la main droite, le pouce et l’index tiennent le corps de pompe, le
majeur maintient l’embout de l’aiguille. Tenir la seringue perpendiculairement à la peau
- Piquer et enfoncer l’aiguille rapidement dans toute sa longueur
- Vérifier qu’un vaisseau n’a pas été piquer :
Maintenir la seringue et le pavillon de l’aiguille de la main gauche
Aspirer en tirant légèrement sur le piston de la main droite
Si l’aspiration ramène du sang dans la seringue, il faut enlever l’aiguille et délimiter un
nouveau site
- Injecter lentement et graduellement le liquide
- Poser et maintenir le coton à la base de l’aiguille et retirer celle-ci rapidement.
C- L’INJECTION INTRADERMIQUE
C2- technique
- Aseptiser la peau
- Purger la seringue
- Tendre la peau en tenant le bras à pleine main
- Introduire l’aiguille, le biseau sur le dessus, tout faire tangentiellement à la peau
- Injecter doucement dès que le biseau de l’aiguille a disparu dans le derme
- Le volume injecter doit produire immédiatement une petite boule d’œdème
D- L’INJECTION INTRAVEINEUSE (IV)
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1- Préparation du matériel
2- Lieu d’injection
INCIDENTS ET ACCIDENTS
Les erreurs
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- Vérifier le nom du malade et non le N° du lit
- Ne jamais préparer dans un même plateau plusieurs injections pour des malades
différents
- Préparer l’injection au lit du malade ou à la porte de sa chambre
Les erreurs dans le mode d’injection
- Un produit injecté en IV, alors qu’il devrait être injecté en S/C, peut déclencher un état
de choc
- Un produit injecter en IM ou S/C alors qu’il devrait être injecté en IV peut provoquer
l’apparition d’une escarre
- Bien vérifier le mode d’injection sur la prescription et sur l’ampoule, en cas de doute se
renseigner avant de faire l’injection
Les fautes techniques
Le mauvais choix du lieu d’injection
- L’injection au niveau du nerf sciatique provoque immédiatement une douleur et peut
entrainer une paralysie
Fautes d’asepsie
Les accidents et incidents lié au médicament ne sont pas imputables à l’infirmière, mais elle
doit les connaitre et s’efforcer de les prévenir
La mauvaise résorption
- Certains médicaments, en particulier les substances huileuses, se résorbent
difficilement. Il peut se produire une collection « abcès stérile ». De prévenir cet
indicent, il faut varier les oints d’injection.
Les réactions allergiques
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- Réaction générale : choc anaphylactique
Le choc anaphylactique
Il est d’apparition très brutale, environ 5 à 15 min après l’injection, voir plus
- Le malade devient subitement très rouge, puis il pâlit, il éprouve une angoisse vive
- Le pouls s’accélère, la TA s’effondre
- La respiration devient rapide et superficielle
- Le malade perd connaissance
La mort peut subvenir en quelques minutes par l’arrêt respiratoire et cardiaque. Le choc est lié
à une décharge brutale d’histamine. Le traitement doit être immédiat
Pour tous les actes de l’infirmier, le chariot de soins doit rester dans le couloir
2- Objectif :
3- Présentation :
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- Désinfecter le chariot avant de le préparer pour les soins
Pour les chariots à deux étages :
- L’étage supérieur comporte le matériel stérile et propre
- L’étage inférieur comporte le haricot, sacs poubelle, bac de décontamination pour les
instruments, sac pour récupérer les linges salles
Pour les chariots à trois étages :
- L’étage supérieur : matériel stérile
- L’étage intermédiaire : matériel propre
- L’étage inférieur : matériel sale comme cité ci-dessus
5- A la fin du soin :
- Désinfection
- Lavage
- Décontamination de tout le matériel du chariot
- Désinfection entière du chariot, il doit être rapidement réutilisable
L’escarre est une lésion de la peau provoquée par une mauvaise circulation sanguine.
Egalement appelée « plaie de pression », elle survient lorsque la peau est compressée de
manière prolongée entre un objet, comme une chaise ou un lit, et partie osseuse du corps
(comme le sacrum ou les talons).
2- Manifestation
L’escarre survient lorsque le corps reste trop longtemps dans la même position, par
exemple au cours d’un séjour dans un lit ou un fauteuil roulant.
Elle peut également être causée par l’utilisation des disposifs médicaux comme des
sondes, des masques ou des tubes pour fournir l’oxygène. Les plaies prennent alors la forme
ou les contours de ces dispositifs.
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Les escarres touchent en moyenne 7% des personnes hospitalisées. Leur sévérité varie
en fonction de leur profondeur, qui va d’une lésion de la peau (rougeur localisée,
changement de l’aspect de la peau, plaie), à une atteinte profonde touchant des os ou des
articulations. Cette dernière provoque des douleurs, une augmentation de la durée
d’hospitalisation et peut nécessiter des soins supplémentaires.
Elles surviennent le plus souvent sur les parties du corps où les os sont proche de la
peau. Elles sont particulièrement fréquentes aux talons, chevilles, sacrum, hanches, dos,
oreilles et tête.
5- Facteurs de risque
- Perte de mobilité ou de sensibilité (paralysie, opérations, coma)
- Présence des spasmes musculaires (spasticité)
- Trouble de la circulation et baisse importante de la TA
- Incontinence des urines ou des selles
- Age avancé
- Tabagisme
- Dénutrition
- Utilisation d’un dispositif médical comme sonde ou un masque à oxygène.
6- Mesures de prévention
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L’équipe peut également vous soulager du poids des couvertures et des duvets qui pèsent
sur certaines parties de votre corps, par exemple en mettant un arceau au pied de votre lit. Elle
utilise également des oreillers ou des cales en mousse pour :
Les équipes soignantes feront tout leur possible pour aider le malade à éviter les escarres mais
celui-ci peut aussi participer activement à leur prévention. Informez l’infirmière :
- Environ toutes les 90 minutes en position couchée : cela soulage les parties comprimées
du corps en répartissant mieux les pressions. Toute les 15 minutes en position assise :
en bougeant quelques secondes, si possible en soulevant les fesses, si possible se lever
par moment et marcher.
L’hygiène corporelle : ensemble des soins apportés au corps pour le maintenir en état
de santé.
2- Règles générales
- Avoir un matériel de toilettes strictement individuel
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- Entretenir correctement ce matériel après usage
- Expliquer les risques des échanges des vêtements et plus particulièrement des linges
- Laver correctement et désinfecter lavabos, WC, douches…
3- La toilette matinale
C’est un soin de propreté qui se fait tous les matins pour les malades dépendants.
a- Indications
La toilette est indiquée lorsque le patient est dépendant quel que soit la cause de cette
dépendance :
Si l’état du patient peut nécessiter la présence d’un second soignant pour aider à la mobilisation,
ne pas hésiter à demander de l’aide.
c- Matériel à préparer
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Il faut privilégier l’utilisation des affaires personnelles du malade et tenir compte des
possibilités du service
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Se relaver les mains (lavage simple)
Mettre les gants
Lors de ce premier temps, on peut proposer un lavage des dents et un rasage. Ce dernier peut
être effectuer avant la toilette du visage.
Pour les personnes démentes (âgées ou non), on ne commence pas la toilette par el visage, mais
par les zones qu’elles peuvent voir (les mains et bras par exemple), ce qui leur permet de
comprendre le but du soin
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- Procéder au nettoyage des prothèses dentaires : à l’aide d’une compresse, retirer la ou
les prothèses et les mettre dans une boite a dentier (identifier)
- Nettoyer la prothèse avec une brosse à dents et du dentifrice, rincer à l’eau et remettez
la prothèse en place avec précaution
Coiffer la personne
C’est l’action de se mouiller les mains, les savonner, les rincer et les sécher pour éliminer les
souillures et réduire les germes. Il y a trois technique de lavage des mains :
- Le lavage simple
- Le lavage antiseptique
- Le lavage chirurgical
a- Indications
- En arrivant et en quittant le service
- Après tout geste de la vie courante
- Lors de soins infirmiers non invasifs
- Après avoir manipulé des objets ou matériels souillés.
b- Matériel
- Un point d’eau
- Distributeur de savon liquide (bactériostatique)
- Essuies mains à usage unique
- Poubelle à pédale
c- Déroulement
Etapes Justification
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- Mouiller les mains et les poignets - L’eau remplira les pores de peau
pour se mélanger au savon
- Recueillir une dose de savon - Quantité suffisante pour laver
- Frotter les mains pendant 15 - Unr action mécanique adéquate
secondes en insistant sur les de 15 secondes pour les englober
espaces interdigitaux, le dos de la dans le savon
main, les ongles, le bord cubital,
et les pouces
- Rincer soigneusement en - Le savon laisser sur ma main
positionnant les mains plus haut assèchera la peau
que le coude : même durée que le
temps de savonnage
- Sécher par tamponnement avec - Les mains mal asséchées
les essuies mains en allant des favorisent la multiplication des
doigts vers les poignets germes
- Refermer le robinet avec le - Ne pas toucher le robinet
dernier essuie main utilisé contaminé une fois les mains
- Jeter l’essuie main dans la lavées
poubelle sans la toucher avec les - Pour éviter une recontamination.
mains.
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- Distributeur de savon liquide
- Essuies mains à usage unique
- Poubelle à pédale
c- Déroulement
Le temps prévu pour la réalisation est 6 minutes et son objectif est d’éliminer la flore transitoire
et une grande partie de la flore résidente
a- Indication
b- Matériel
- Eau stérile
- Savon antiseptique
- Brosse à ongles stérile à usage unique
- Essuie mains stériles.
c- Déroulement
2eme temps
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- Brosser les ongles avec la brosse stérile imprégnée de solution moussante antiseptique
pendant 1 minute
- Rincer abondamment les mains, les poignets et avant-bras
3eme temps
- Reprendre une dose de savon, masser pendant 1 minute (mains, poignets, avant-bras)
puis rincer
- Sécher par tamponnement avec un essuie mains stérile à usage unique, un par membre,
en allant des mains vers les coudes, en maintenant les mains vers le haut jusqu’à
l’habillage.
- Equipement correct des portes de lavage des mains : présence de savon antiseptique et
bactériostatique, d’essuie-mains à usage unique, poubelle sans fermeture manuelle.
- Ongles courts, absence de port de faux ongles, de bijoux et de montre et avant-bras nus ;
- Utiliser du savon adéquat par rapport à l’acte de soin à réaliser
- Respect du temps de lavage des mains en fonction du type de lavage
- Mains et avant-bras sec après essuyage.
Le temps prévu pour la réalisation est de 30 à 60 secondes. Son objectif est d’éliminer la
flore transitoire et diminuer la flore commensale
1- Indication
2- Matériel
- Solution hydro-alcoolique. (Ne pas utiliser d’eau, ni d’essuie main)
3- Déroulement
- Vérifier que les mains sont sèches, sans souillures, sans talc.
- Saisir une dose de solution hydro-alcoolique, l’étaler largement par friction (environ 30
seconde) jusqu’à évaporation spontanée du produit au contact de l’air : paume contre
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paume, paume contre dos de la main, espaces interdigitaux, ongles, pouces, poignets,
bord cubital.
III- INSTILATION DES MEDICAMENTS
1- Collyre, gouttes auriculaires et gouttes nasales
a- Technique de reconstitution (si nécessaire)
- Nettoyer, désinfecter le plan de travail
- Rassembler le matériel nécessaire : kit de reconstitution fournir dans l’emballage pour
certains collyres
- Se laver les mains (lavage simple) ou une désinfection par friction hydro-alcoolique
- Enlever l’opercule du flacon
- Reconstituer la solution selon les modalités préconisées par le fabricant
- Bien agiter et vérifier la parfaite dissolution de la poudre
- Noter sur l’emballage la date de reconstitution
- Eliminer les flacons selon les filières en vigueur dans l’établissement.
b- Conservation
- Privilégier les présentations en dose unique ; les flacons multi doses seront à patient
unique
- Délai de conservation selon les indications du fabricant et/ou les données de la
pharmacie
- Stockage dans l’emballage d’origine dans la chambre du patient ou en salle de soins en
prenant soin d’étiqueter le flacon et noter le date d’ouverture ou de reconstitution.
c- Administration
Collyres :
- Demander au patient de s’allonger sur le dos ou le mettre au fauteuil tête basculée en
arrière
- Oter le pansement oculaire, avec des gants si nécessaires
- Si écoulement, nettoyer l’œil avec des compresses stériles et du sérum physiologique
stérile en uni dose en commençant par le tour de l’œil, l’angle externe (changer la
compresse à chaque passage, et à chaque œil)
- Se laver les mains (lavage simple) ou friction hydro-alcoolique
- Ouvrir le flacon en prenant soin de ne pas contaminer le bouchon
- Demander au patient de regarder vers le haut et en dehors
SI EN MEDECINE 40
- Abaisser la paupière inférieure avec la main libre
- Instiller le collyre dans le sac conjonctival ou déposer la pommade sans contact avec
l’œil
- Demander au patient de cligner les yeux afin de facilité la répartition du collyre dans le
globe oculaire
- Enlever l’excès de collyre sur la joue avec une compresse stérile, ne pas essuyer l’œil
- Reboucher soigneusement le flacon si usage multiple
- Poser un pansement oculaire si nécessaire
Gouttes auriculaires :
Gouttes nasales
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- Instiller les gouttes nasales, tête du patient renversée vers l’arrière ou assis s’il s’agit
d’une pulvérisation nasale
- Presser le flacon et demander au patient d’inhaler en même temps
- Essuyer le nez si nécessaire, demander au patient d’éviter de se moucher juste après
l’administration
IV- BANDAGES USUELS
1- Définitions
Protection :
- Contre les chocs (ex : pansement de perfusion, plaie suturée)
- Contre la contamination (ex : au-dessus d'un pansement chez un diabétique)
Immobilisation :
- Immobiliser une partie blessée (ex : fracture, entorse, luxation)
- Limiter les mouvements (tendinite…)
Compression :
Matériels
Elles sont composées de matières variées : Bandes non extensibles
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- La largeur des bandes est variable (5,7,10,5,20,25, 30 cm)
- Elles sont à usage unique.
- En fonction du bandage à réaliser, la largeur et la texture de la bande seront choisies.
INFLAMATION DU TENDON
4- Les différents types de bandages
a- Les spirales
Bandage appliqué autour d’une section du corps ou d’un segment de membre. Chaque
tour couvre le tour précédent de 2/3 ou de la largeur du tour précédent.
b- Le croisé ou spica
Utilisé sur les segments de membres et les articulations. Tours de spires obliques recouvrant à
chaque fois le jet précédent en le croisant. Les tours de bandes disposés symétriquement en
forme d’épis.
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c- Le bandage spiral renversé
Utilisée surtout en cas de membre déformé ou de bande déformée. Le bandage est replié
sur lui-même afin d’ajuster plus uniformément. Les tours sont superposés comme dans la spirale
mais des croisés sont obtenus par renversement de la bande sur le dessus, même aspect que le
spica.
d- Le bandage récurrent
Etalement de la bande en éventail par des jets qui reviennent en avant, en arrière, les uns sur les
autres. Utilisé en général pour recouvrir l’extrémité d’un membre ou d’un moignon.
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Bandage d’une articulation permettant de maintenir un pansement tout en gardant cette
articulation fonctionnelle.
5- Technique de bandages
a- Bandages de segments de membre avant-bras jambe
Indications
- Pour maintenir un pansement
- Pour maintenir une attelle ou un pansement de perfusion
- Pour maintenir une compression et protéger la peau en cas d'application
de pommade.
Réalisation
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- Choisir une bande de 6 à 8 cm de large, en fonction de la surface à recouvrir et du
matériel disponible ;
- Fixer au poignet par deux circulaires ;
- Remonter vers le coude (ou le haut de la jambe) par spirales, croisés
(spica) ou spirales renversées
- Terminer par deux circulaires et fixer
b- Bandages des articulations.
Indications
- Pour maintenir une compresse en cas de plaie chirurgicale, ...
Réalisation
- L'articulation doit rester mobile ;
- Après avoir légèrement fléchi le membre, faire deux circulaires de départ
sur l'articulation (coude ou genou)
- Alterner ensuite les tours de bande en dessous et au-dessus de
l'articulation, en décalant la bandes de quelques centimètres à chaque tour
: elle est ainsi croisée en « 8 » au creux de l'articulation ;
- Terminer par deux circulaires au-dessus de l'articulation et fixer.
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- Entorses au niveau du pied
Réalisation
- Choisir une bande de 7 à 10 cm de largeur ;
- Placer le pied en position fonctionnelle (angle 90°)
- Deux circulaires à la racine des orteils ;
- Croiser le dos du pied, contourner la cheville au ras du talon, former un 8 dont
l'entrecroisement se fait sur le dos du pied ;
- Continuer par une série de 8 en remontant sur le dos du pied et derrière la cheville; ces
8 se croisent sur le cou-de-pied en ligne médiane; terminer par deux circulaires au bas
de la jambe.
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Plusieurs doigts ou tous les doigts (gantelet)
Indications
- Séparer les doigts de la main et les plis de flexion en cas de brûlure ;
- Recouvrir plusieurs pansements si plaies multiples à plusieurs doigts.
Réalisation
- Choisir deux ou trois bandes de 4 cm de largeur ;
- Bandage formé par l'ensemble des 5 roulés des doigts ;
- Commencer par le pouce à la main droite du malade, par le petit doigt à la main gauche
du malade.
- Toujours réaliser la spirale d'un seul doigt à la fois (pas 2 doigts ensemble)
e- Bandage du moignon
Réalisation
- Choisir une ou deux bandes de 8 à 10 ou même 12 à 15 cm de largeur en fonction du
lieu d'amputation
- Commencer en tenant la bande, globe en dessous. Effectuer des récurrents ascendants
et descendants ;
- Bien recouvrir l'extrémité du moignon ;
- Aller de la partie la plus supérieure du membre (et du bandage), faire lâchement
quelques spirales en revenant vers l'extrémité du moignon ;
- Réaliser alors des spicas bien soutenus de l'extrémité vers la racine du membre ;
- Continuer jusqu'à épuisement de la bande ;
- Terminer par deux circulaires.
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TRAVAUX DIRIGES
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