RAPPORT4
RAPPORT4
RAPPORT4
Introduction
C’est un service difficile pour les infirmiers car il mobilise de très nombreuses
connaissances techniques, théoriques et relationnelles. Mais c’est aussi ce qui le
rend passionnant.
La réanimation médicale est une des spécialités où infirmiers et médecins sont les
plus proches. L’évolution de l’état de santé des patients amène fréquemment
l’infirmier à solliciter les médecins pour ajuster la prescription. Les médecins font part
à l’équipe infirmière des changements de thérapeutique et des décisions prises lors
des réunions médicales (staff).
1
II. Présentation de l’hôpital
Pays Tunis
Téléphone 70 160 300
Fax 70 160 353
Domaine santé
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Il est dirigé par une :
Equipe médicale :
Equipe paramédicale :
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La pharmacie.
Les vestiaires.
Les bureaux des médecins.
La salle de staff.
Le secrétariat.
Les archives.
Deux chambres de gardes.
Le secteur de soins lui-même, divisé en quatre parties :
1) Le premier est composé de six chambres individuelles : réanimation
intensive.
2) Le deuxième est composé de deux chambres doubles : réanimation
intermédiaire.
3) Le troisième est composé de deux chambres individuelles : post
réanimation.
4) Le quatrième est composé de cinq chambres doubles : post
réanimation.
Ce qui totalise pour l’ensemble de la capacité du service à 22 lits.
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Post-réanimation
iii. L’équipement médical du service
5
Une étagère des pousses seringues électriques
Les respirateurs
Newport Engstrom
6
Elisa Hamilton
7
Autres appareils :
8
Fibroscope bronchique Défibrillateur
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III. Activités infirmières spécifiques
i. Prise en charge d’une admission
Le personnel soignant joue un rôle important dans l’accueille et l’installation du
patient, ce implique une collaboration avec l’équipe médicale.
1. Avant l’arrivée du patient
Vérification et réapprovisionnement de la chambre et des différents matériels :
Scope, pousse seringues électriques, système d’aspiration, barboteur d’oxygène.
Matériel d’intubation prêt, ventilateur prêt à l’emploi.
2. À l’arrivée du patient
Entretien d’accueil et de recueil de données : antécédents
médicochirurgicaux, traitements en cours.
Réalisation de relai de catécholamines
Pouls, TA, T°, SpO2, FR, glycémie au doigt diurèse.
Pose d’une voie veineuse périphérique, si besoin d’un cathéter central
préparer le matériel nécessaire.
Signes cliniques : dyspnée, agitation, troubles de la conscience.
État cutané : cyanose, sueurs, œdèmes.
Localisation et évaluation de la douleur.
3. Installation et information du patient
Installation en chambre de réanimation, position demi-assise.
Éviter tout effort au patient, l’assister dans son installation.
Avoir une attitude rassurante.
Expliquer l’environnement (scopes, alarmes).
Informer le patient des soins qui lui sont prodigués, les examens et les
thérapies.
Expliquer la mise en place de cathéters, perfusion, VNI.
4. Surveillances de l’évolution de l’état de santé
Surveillance des fonctions vitales, de l’état de conscience. Dépister une
éventuelle aggravation.
Surveiller l’efficacité des traitements.
Transmissions écrites et orales.
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5. Soins et activités à visée diagnostique et thérapeutique
Perfusion, administration des médicaments IV selon prescription.
Examens cliniques et biologiques.
ii. Pose de voie veineuse périphérique (VVP)
A. Définition
Pose d’un cathéter dans une veine périphérique dans le but de perfuser des
médicaments ou des solutés de perfusion.
B. Matériel
Gants non stériles
Protection à installer sous le membre à ponctionner
Garrot
Plateau de soin ou champ stérile
Compresses stériles
Cathéter périphérique de taille adaptée à l’indication et au patient
Seringue
Sérum physiologique
Prolongateur avec robinet 3 voies
Désinfection en 5 temps
Pansement transparent semi perméable
C. Déroulement du soin
Se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique (SHA).
Préparer le matériel sur un plateau ou un champ stérile.
Purger le prolongateur.
Désinfection en 5 temps de la zone à ponctionner.
Installer le garrot.
Introduire le cathéter dans la veine.
Dès le retour veineux, retirer progressivement le mandrin en continuant à
introduire le cathéter.
Retirer le garrot.
Retirer le mandrin et adapter le prolongateur.
Fermer avec un pansement occlusif transparent semi-perméable.
Vérifier la perméabilité du cathéter en injectant doucement du sérum
physiologique ; vérifier le retour veineux.
Fermer le robinet en pression positive.
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Eliminer les déchets.
Réinstaller le patient.
Recommandations
Ne pas insérer de cathéter sur un bras porteur d’une fistule artério-veineuse,
sur un membre hémiplégique, proche d’une plaie ou de lésions cutanées
D. Surveillance
Il s’agit de repérer précocement des signes d’extravasation, d’inflammation ou
d’infection : à chaque surveillance du patient.
Surveiller l’apparition de signes d’inflammation au point de ponction et sur le
trajet de la veine : rougeur, chaleur, douleur, œdème.
Vérifier que le pansement est bien occlusif ; le refaire si ce n’est pas le cas.
Les robinets doivent être manipulés avec des compresses imbibées
d’antiseptique.
Changer les bouchons à chaque manipulation.
La VVP doit être changée toutes les 72 heures au maximum.
iii. Nursing et hygiène corporel des patients
1. Définition
L’hygiène corporelle est un soin qui permet d’être propre et de protéger ses
téguments c’est un facteur de bien-être physique et moral de la personne soignée, il
permet également l’observation et la relation.
2. Objectifs
Assurer l’hygiène de la personne.
Eviter l’infection et essayer de procurer un confort au patient.
Surveillance de l’état cutanée.
3. Matérielle
Des gants propres
Des serviettes de toilette
Linge propre pour la réfection du lit : deux drap, alaise, couverture si besoin.
Shampoing
Produits désinfectant
Pommade dermique hydratante pour la peau pour prévenir les escarres
Eau de Cologne
Rasoir et mousse à raser
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Sac a linge.
4. Soins de bouche
A effectuer une fois par équipe au minimum.
Nécessité d’effectuer une aspiration avant le soin.
Utilisation d’Héludril. Si besoin, utilisation de bicarbonate si prescription
médicale en cas de mycose.
Nettoyer toute les faces de la cavité buccale.
Instiller de la solution à la seringue, tout en aspirant dans la bouche.
5. Soins de nez
Effectuer un lavage nasal et nettoyer les ailes du nez avec une coton tige.
Changer le sparadrap qui tient la sonde naso-gastrique. Attention au risque
d’escarres.
6. Soins de cordon
Le cordon doit être mis pour éviter l’extubation si le patient est agité et pour éviter
que la sonde ne bouge.
- Doit être effectué chaque matin (voire plus si besoin).
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Déroulement du soin :
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5. Effectuer des changes fréquents pour éviter la macération et maintenir
l’hygiène cutanée.
6. Favoriser l’hydratation et l’alimentation saine et adaptée.
4. Traitement des escarres
Matériel
Gants non stérile.
Sérum physiologique isotonique.
Compresses stérile.
Bistouri stérile.
Protection absorbante a usage unique.
Pansements en fonction de la clinique de l’escarre et de leurs propriétés :
Hydrogel
Hydro-colloïde
Hydro-cellulaire
Alginates de calcium
Pansements gras
Pansements à l’argent
Pansement au charbon
Poubelle jaune des déchets contaminés.
Technique
1. Prévenir le patient.
2. Effectuer un lavage simple des mains.
3. Installer le matériel après vérification des dates de péremption.
4. Préparer des compresses stériles imbibées de sérum physiologique et
d’autres sèches.
5. Installer confortablement le patient.
6. Mettre la protection sur les draps pour protéger en cas d’écoulement de la
plaie.
7. Mettre les gants a usage unique.
8. Enlever le pansement recouvrant l’escarre, l’éliminer et jeter les gants.
9. Effectuer un lavage antiseptique des mains et mettre les nouveaux gants.
10. Nettoyer l’escarre avec les compresses stérile imbibées de Sérum
physiologique.
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11. Sécher le pourtour de la plaie avec les compresses stérile sèches, ne pad
sécher ma plaie afin de préserver le milieu humide.
12. Évaluer l’évolution de la plaie ; taille, profondeur, aspect, odeur.
13. Appliquer le pansement en fonction du stade d’évolution de la plaie.
14. Éliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé ainsi que le plan de
travail.
15. Effectuer un lavage simple des mains.
16. Transmission : aspect de la plaie, taille, profondeur, odeur, coloration des
tissus, exsudats, état cutanée autour de la plaie, réaction du patient (douleur).
v. Aspirations trachéales
Lorsque le patient est intubé, la muqueuse nasale n’assure plus son rôle et il y a
diminution du réflexe de toux, ce qui provoque des troubles de la déglutition.
Les sécrétions ne sont donc plus évacuées et stagnent, ce qui entraîne alors un
encombrement bronchique.
A- Définition
Acte de soins visant à éliminer les sécrétions des voies aériennes chez le patient
intubé ou trachéotomisé afin d’en assurer la liberté.
B- Objectifs
Evacuer les secrétions et en noter l’aspect et la quantité.
Maintenir la liberté des voies aériennes.
Prévenir la surinfection pulmonaire.
C- Indications
La fréquence est fonction de la survenue de quelques signes :
F- Surveillance
Surveillance de la respiration du patient
Fréquence respiratoire
SpO2
Complications
Microlésions sur la trachée
Hypoxie
Bronchospasme
Risque infectieux
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vi. L’aérosolthérapie
1. Définition
Administration par voie inhalée des substances médicamenteuses, liquides stériles
transformées en aérosol, directement au niveau de leurs sites d’action (selon la taille
des particules du médicament).
2. Indication
Aérosol non médicamenteux : pour humidifier les voies respiratoires (ORL)
Aérosol médicamenteux
- Syndrome obstructif : crise d'asthme, traitement de fond
- bronchite chronique
- BPCO
- insuffisance respiratoire chronique
Infection pulmonaire : aérosol ATB
3. Contre indication
Allergie au produit
Effets secondaires selon les produits:
Risque d’irritation, sécheresse buccale
Palpitations, tachycardie
Tremblement des extrémités
Deux types de nébuliseur
Nébulisation à générateur pneumatique (prise murale O2 ou Air).
Nébulisation à générateur Ultrasonique (Ultrason) branché sur l'électricité.
4. Matériel
Nébuliseur réservoir
Masque tuyau
Débitmètre
Appareil ultrasonique
Produit à nébuliser
5. Déroulement du soin
1) Planifier l’aérosol : loin des repas.
2) Prévenir le malade : expliquer le soin.
3) installation : position ½ assise.
4) lavage des mains.
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5) mettre le produit dans le réservoir.
6) brancher le tuyau au manomètre ou générateur ultrasonique sans débit.
7) O2 régler le débit.
8) brouillard obtenu, on installe le masque.
9) demander : Inspirer par le nez
Expirer par la bouche
10) Noter l'Heure de la mise en œuvre 10 à 15 minutes.
11) rester auprès de lui.
12) surveiller : FR, FC.
13) nettoyer le masque parce qu’il est réutilisable.
14) Éducation.
vii. Ponction de fistule artério-veineuse
A. Définition
La fistule artério-veineuse (FAV) consiste à créer une anastomose entre une artère
et une veine superficielle. On obtient ainsi une augmentation significative du débit et
de la pression, ce qui provoque une dilatation de la veine et un épaississement de la
paroi.
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champ enveloppant
compresses
paire de gants en latex
Paire de gants
2 pansements
2 seringues de 10ml
Sérum physiologique 0,9% pour rinçage
2 pansements type Tégaderm
C. Branchement
Interroger le patient.
Examiner la fistule : PULSE / THRILL. Lever le bras : la fistule doit s’aplatir.
Habillage (charlotte, masque, tablier).
Désinfection en 5 temps du site de ponction.
Ouverture du set de branchement.
Mettre les gants stériles.
Installer le premier champ sous le bras.
Installer le second champ de façon à n’isoler que la FAV.
Compléter le matériel stérile : aiguilles à fistule, compresses, Tégaderm,
seringues remplies de sérum physiologique.
Désinfection.
Repérer à nouveau l’axe de la fistule en palpant.
Maintenir la FAV en piquant (entre les doigts ou avec la main).
Ponctionner :
o L’ARTERE : en direction de la MAIN
Bien suivre le trajet de la FAV
Piquer « franchement » l’aiguille « rouge » dirigée vers la main
en maintenant la FAV, biseau vers le haut
Apparition d’un reflux de sang franc
Retourner le biseau
Vérifier la perméabilité : l’injection du sérum physiologique doit
être indolore.
Fixer l’aiguille avec le Tégaderm.
o LA VEINE : en direction de l’EPAULE.
Utiliser la même technique pour piquer l’aiguille « bleue ».
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L’aiguille est orientée vers le cœur.
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Toujours demander une validation médicale lors d’une première utilisation de
la FAV
viii. Relais de catécholamines
A. Définition
Un patient sous catécholamines est par définition instable.
Dans ces conditions le relais de seringue présente un risque important sur le
plan hémodynamique.
B. Indications
Les catécholamines sont administrées
Seules sur voie veineuse centrale.
De préférence sur la voie proximale (limiter les espaces morts et éviter les
bolus par d’autres médicaments).
Prévoir des robinets supplémentaires pour effectuer les changements de
seringue.
Anticiper le changement au moins 1 heure avant la fin de la seringue en
cours.
C. Principe
Préparer à l’avance les seringues nécessaires en respectant le protocole du
service.
Prévoir un nombre suffisant de pousse-seringues.
S’assurer de la stabilité hémodynamique du patient avant de débuter le relais.
L’infirmier doit être présent dans la chambre pendant la durée du relais, quelle
que soit la technique choisie.
Surveillance hémodynamique constante : scope, mesure de la pression
artérielle (PA) continue.
Si variation de PA de plus de 20% (hypertension ou hypotension), prévenir le
médecin.
D. Surveillance
Fréquence cardiaque
Pression artérielle
ix. L’hémoculture
1. Définition
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Cet examen bactériologique qu'est l'hémoculture consiste à l'ensemencement sur
milieu de culture approprié avec une certaine quantité de sang dans un but de
recherche de germes.
L'examen est réalisé idéalement lors d'un pic fiévreux. Il sera répété 2 fois à 1
heure d'intervalle.
2. Objectifs et Indications
Identification de germes.
Réaliser un antibiogramme.
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L'examen est réalisé idéalement à l'occasion d'un pic fiévreux. Il sera répété deux
fois à une heure d'intervalle.
Avertir le patient.
Pose du garrot
Deuxième antisepsie
Ponction de la veine
Enlever le garrot
1) Définition
L’arrêt cardio-respiratoire (ACR) est une Urgence Vitale. C’est une interruption
brutale de la circulation sanguine dans le corps. Il s’accompagne d’un arrêt
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ventilatoire d’une perte de connaissance et aboutit au décès du patient. La mise en
place d’une réanimation précoce peut, parfois, permettre d’éviter le décès.
Attention, un ACR n’est pas systématiquement un arrêt cardiaque suivi d’un arrêt
respiratoire, il peut aussi être un arrêt respiratoire suivi d’un un arrêt cardiaque.
2) Etiologie
Les causes de l’ACR sont multiples :
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4) Conduite à tenir devant un ACR
2. Constater l’ACR.
5. Un soignant s’installe pour le massage cardiaque qui doit se faire sur une surface
rigide.
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Connaître les gestes de secourisme de base (demander une formation, se
remettre à niveau).
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La synchronisation patient-machine (réponse de la machine à la demande
du patient).
Les points d’appuis du masque.
Le confort du patient et sa tolérance à la VNI.
L’adaptation du masque.
L’absence de fuites autour du masque.
L’état de conscience.
6. Complications
Hypotension pendant la ventilation.
Pneumothorax, broncho-aspiration.
Sensation d’étouffement et de claustrophobie.
Sécheresse de la bouche, du nez, des yeux.
Lésions cutanées dues au point d’appui du masque (se préviennent et
se traitent par un pansement de type hydro-colloïde fin).
Conjonctivites (favorisées par les fuites aréiques au niveau des yeux).
Distension gastrique lorsque des pressions élevées sont utilisées
(parfois il est nécessaire de mettre une sonde gastrique).
IV. Activités en collaborations
i. L’intubation et l’extubation
1. Définition
Introduction d’une sonde dans la trachée afin d’assurer une ventilation mécanique
efficace.
2. Indications
Défaillance respiratoire, défaillance neurologique, défaillance multi-viscérale.
3. Matériel
Habillage de l’opérateur : masque, lunettes, gants.
Habillage des aides : masque, gants.
Matériel d’intubation :
o Lame de laryngoscope adaptée.
o Manche de laryngoscope
o Pince de Magill
o Sonde d’intubation trachéale (SIT) adaptée à la taille du patient et à
l’objectif de ventilation
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Ballon auto remplisseur à valve unidirectionnelle (BAVU)
Stéthoscope, capteur de CO2
Système d’aspiration fonctionnel et sonde adaptée
Canule de Guédel
Respirateur branché et testé
Manomètre
Système de maintien de la sonde
Seringue
1 mandrin pour intubation difficile
4. Déroulement du soin
Avant l’intubation
o Vider l’estomac.
o Préparer les médicaments pour la sédation selon la prescription
médicale.
o Installer le patient en décubitus dorsal strict avec un accès facilité à la
tête.
o Le médecin vérifie le ballonnet de la SIT et la lubrifie si nécessaire.
Pendant l’intubation
o Surveillance des constantes hémodynamiques et respiratoires.
Après l’intubation
o Fixer la sonde.
o Gonfler le ballonnet.
o Poser une sonde gastrique.
o Effectuer une radio pulmonaire de contrôle.
5. Surveillance
surveillance de la fixation de la sonde et de son emplacement : la sonde
est maintenue en place à l'aide d'un cordon de fixation, faire donc attention
aux risques de blessures et d'escarres.
surveillance de l'étanchéité de la pression du ballonnet : vérifier une fois
par équipe / systématique / et plus si impressions de bruit particulier ou de
fuites d'air.
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vérifier la perméabilité de la sonde : en continu, déceler la présence de
sécrétion ; aspirer régulièrement le patient afin d'éviter l'obstruction de la
sonde par une accumulation de sécrétion.
Noter le geste sur la pancarte ainsi que le repère de la SIT (en cm)
L’extubation
1. Définition
Ablation de la sonde d’intubation sur prescription médicale.
2. Indication
Permettre au patient de reprendre une ventilation autonome
3. Matériel
Habillage de l’opérateur : masque, lunettes, gants
Ballon auto remplisseur à valve unidirectionnelle (BAVU)
Système d’aspiration fonctionnel et sonde adaptée
Manomètre
Système d’humification et/ou d’oxygénothérapie
Prévoir à disposition le matériel d’intubation et d’urgence
4. Déroulement du soin
Avant l’extubation
o Patient à jeun : arrêt de l’alimentation entérale.
o S’assurer de l’arrêt des sédations.
o Installer le patient en proclive.
o Réaliser une aspiration des sécrétions trachéales.
o Dégonfler le ballonnet.
o Enlever le système de fixation.
o Retirer doucement la sonde d’intubation.
Après l’extubation
o Mettre en place le matériel d’humidification ou d’oxygénothérapie selon
les besoins et la tolérance du patient.
o Réaliser un aérosol.
o Réinstaller le patient.
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5. Surveillance
Surveillance clinique du patient : signes de lutte ou gêne respiratoire,
désaturation, surveillance neurologique.
ii. Aide à la mise en place de cathéter veineux centrale
1. Définition
Pose d’un cathéter radio opaque dans une veine profonde : jugulaire interne, sous-
clavière, fémorale
2. Indications
Lorsque la voie orale n’est pas possible et le réseau veineux périphérique
inaccessible.
Surveillance hémodynamique : PVC, débits cardiaques (PICCO), Swann
Ganz.
Administration d’alimentation parentérale, de solutés hypertoniques ou de
médicaments irritants pour l’endoveine.
Mise en place d’une épuration extra-rénale.
3. Matériel
Habillage du médecin : blouse stérile, calot, masque et gants stériles
Habillage de l’aide : blouse non stérile, calot, masque
Habillage du patient : calot et masque si patient non intubé
Champ stérile
Champ percé stérile
Matériel d’anesthésie locale : Xylocaïne®, seringue
Compresses stériles
Désinfection en 5 temps
Cathéter choisi par le médecin en fonction de l’indication : calibre, longueur, 1
ou plusieurs lumières
Cupule stérile
Sérum physiologique, seringues
Prolongateur, robinets 3 voies, rampes de robinets selon le protocole du
service
Lame bistouri stériles
Fil non résorbable
Pansement transparent semi-perméable
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4. Déroulement du soin
1) Se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique.
2) Installer le patient en décubitus dorsal strict, tête tournée du côté opposé à la
ponction (si ponction en jugulaire ou sous Clavière).
3) Servir le médecin pour l’habillage stérile et la préparation de la table et du
matériel.
4) L’aide réalise un pré asepsie de la zone à ponctionner en 5 temps :
Rasage si nécessaire
Nettoyage à la BETADINE Scrub
Rinçage à l'eau stérile
Séchage avec une compresse stérile
Antisepsie avec de la Bétadine Dermique (respecter le temps de
contact nécessaire à l'efficacité de l'antiseptique, au minimum une
minute).
5) Le médecin purge les rampes et raccords nécessaires.
6) Le médecin réalise une seconde asepsie et au besoin l’anesthésie locale.
7) Une fois le cathéter posé, une radio de contrôle est effectuée.
8) Fixation du cathéter à la peau: 1 ou plusieurs points.
9) Fermer avec un pansement occlusif transparent semi-perméable
10)Eliminer les déchets.
11)Réinstaller le patient.
5. Surveillance
Surveillance hémodynamique et respiratoire durant tout le geste
Aspect du pansement
Reflux veineux sur les différentes voies
La pose d'une voie veineuse centrale s'effectue :
La toilette du patient faite, linge de corps propre.
Aucune allée et venue ne doit avoir lieu pendant la pose.
Le nombre de personnes sera limité.
6. Déroulement du pansement de voie veineuse centrale
1. Installer le patient en décubitus dorsal, lui faire mettre une charlotte et un
masque (si non intubé), et la tête tournée du côté opposé au cathéter.
2. Glisser l’alèse à usage unique type ABSORBEX sous le thorax (côté cathéter)
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3. Mettre un masque, une charlotte, effectuer un lavage antiseptique des mains
et ensuite enfiler un sarrau non stérile, mais propre.
4. Ouvrir le set à pansement.
5. Enlever le pansement et regarder l’état de la peau (rougeur, induration,
écoulement purulent). Si c’est le cas, en référer au médecin.
6. Effectuer un lavage antiseptique des mains.
7. Faire le pansement selon la technique aseptique en respectant les 4 temps.
8. Couvrir le cathéter avec le pansement perméable (type Tégaderm).
7. Ablation du cathéter
Déroulement du soin important
1. Mettre le patient dans la position de Trendelenburg (décubitus dorsal, bassin plus
haut que les épaules). Faire tourner la tête du côté opposé au cathéter. Mettre une
alèse à usage unique type absorbex sous le thorax.
6. Après avoir coupé le fil : retirer délicatement le cathéter en prenant garde que
l’extrémité ne touche aucune surface.
7. Couper avec lame stérile les 5 cm de cathéter pour culture et les déposer dans le
flacon stérile prévu à cet effet.
8. Essuyer la peau avec une compresse imbibée de solution antiseptique. Mettre une
compresse sèche après avoir effectué une compression d’au moins une minute et
fixer avec du sparadrap.
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PS. : Le flacon contenant le cathéter doit parvenir dans l’heure qui suit son
ablation au laboratoire avec son bon de bactériologie sur lequel sera précisé le
mode de culture demandé. Sur prescription médicale, il pourra être réalisé des
hémocultures périphériques.
A. Définition
Le cathétérisme artériel permet d’effectuer des prélèvements sanguins répétés et un
monitorage précis de la P.A (Pression Artérielle Sanglante). Il existe deux tailles de
cathéters (18 G/10 cm, 20 g/8cm)
B. Indications
• Surveillance du patient en état de choc qui reçoit des catécholamines.
• Neurotraumatisé où la surveillance rigoureuse de la PA moyenne permet
d’éviter l’apparition de lésions secondaires.
• Décompensation respiratoire afin d’obtenir des gazométries répétées sans
douleur pour le patient.
C. Complications
• Infections liées à la durée de maintien du cathéter.
• Complications mécaniques : ischémie d’aval, hématome, anévrisme, fistule
artério-veineuse.
D. Matériel nécessaire
Casaque stérile, Masque, Charlotte
Gants stériles
Brosse pour lavage de mains
Compresses stérile
Champs de table
Flacon de Xylocaïne 1 %
Bétadine
Gel antiseptique
Elastoplast
Cathéter radial
Seringue de 10 ml
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Na Cl 0,9 % 500 ml
1 tubulure à tête de pression
1 poche à pression
Fil à peau
Lame de bistouri
Sparadrap
E. Déroulement :
1. Choix du site de ponction par le médecin (test d’Allen).
2. Installation du patient en fonction du site choisi (ex : positionnement du bras
maintenu pour une ponction en radiale…).
3. Asepsie de la zone à ponctionner en 5 temps.
4. Préparation du matériel nécessaire au médecin.
5. Préparation de la ligne de perfusion dans la poche à pression avec un NaCl
iso 500 ml.
6. Insertion du cathéter par technique de Seldinguer (cathétérisme avec guide
métallique).
7. Connexion de la ligne de perfusion après purge de celle-ci.
8. Gonfler la poche à pression à 300 mm Hg.
9. Mise au point du « zéro ». Cette mesure doit être faite au niveau du robinet de
la tête de pression. Le point de référence est l’oreillette droite. Le robinet doit
donc être placé sur la ligne axillaire moyenne. On ferme du côté « patient »,
on met en contact le robinet avec l’air, on appuie sur le scope « zéro » et une
fois la courbe plate, le zéro est établi. Une fois établi, rétablir la continuité du
circuit.
F. Réalisation d’un prélèvement sanguin sur l’artère
1. Matériel requis :
compresses stériles
Bétadine dermique
2 seringues de 10 ml pour purger
2. Déroulement :
• Au niveau du robinet distal, on ferme du côté de la poche à pression.
• On purge en aspirant du sang dans la seringue.
• On positionne le robinet en position intermédiaire.
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• Désadapter la seringue et l’on adapte la deuxième seringue en aspirant du
sang.
• Une fois le prélèvement effectué, il faudra rincer la ligne de perfusion ainsi que
le robinet. Pour cela, on ouvrira la poche à pression et l’on flushera.
iv. La fibroscopie bronchique
1. Définition
La bronchoscopie est une méthode peu invasive d’exploration des bronches. Elle
consiste à introduire dans l’arbre bronchique un fibroscope permettant ainsi une
vision directe dans les différents territoires (naso-pharynx- bronches).
Elle permet d’effectuer des prélèvements de la paroi de la muqueuse au niveau des
zones suspecte.
2. Indications
-Diagnostic et surveillance de l’évolution des cancers.
-Recherche d’étiologie des hémoptysies, des expectorations prolongées, sanglantes.
-Diagnostic des infections broncho-pulmonaire.
-Recherche de corps étranger intra bronchique.
3. Lavage broncho-alvéolaire
Le lavage broncho-alvéolaire est une méthode d'aide au diagnostic médical,
consistant à injecter dans les bronches et les alvéoles pulmonaires une solution (50
à 250 ml) de salé isotonique (SSI) stérile à 37°C, ou un agent mucolytique. On
récupère ensuite ce liquide ce qui permet d'effectuer certains examens à la
recherche d'infections ou d'autres pathologies.
Le LBA est réalisé en principe au niveau du lobe moyen.
L’aspiration doit être douce, afin d’éviter de collaber la bronche.
a) Matériel
Le fibroscope souple immergeable, sera prêt sur un plateau décontaminé.
Générateur de lumière.
6 seringues de 20 ml remplies de sérum physiologique, selon prescription
médicale.
6 crachoirs et un tube stérile avec nom du patient et date de l’examen.
Canule de guédel.
36
System d’aspiration.
Piège d’aspiration.
Compresse stérile, gel antiseptique.
Masque, gants, blouse de protection.
Eau stérile.
Xylocaïne gel ou spray.
Xylocaïne 1% injectable pourra être administré par voie orale
Scope (saturation, FR, FC, TA).
b) Préparation
Chez le patient en VS
Patient à jeun à partir de minuit
Il faut expliquer l’intérêt de l’examen au patient, son déroulement, ses
modalités.
Installation au lit en position demi-assise, tête en hyper-extension.
Anesthésie locale par Xylocaïne 1 % nébuliseur (atténue les réflexes de toux
et de déglutition).
Mettre le canule de guédel si le médecin réalise l’examen par la bouche.
Si le patient est hypoxique :
Masque à haute concentration, masque de VNI.
Découper une ouverture dans le masque à l’aide d’une lame
bistouri, pour faire passer le fibroscope.
Chez le patient intubé
Régler la FiO2 à 100 % et baisser éventuellement la PEP si celle-ci est supérieure
ou égale à 10 cmH2O (prescription médicale).
Mettre la canule de guédel au patient, préparation du matériel nécessaire au
médecin.
Après l’examen
Rincer le fibroscope avec l’eau stérile.
Procéder à la désinfection du fibroscope et la traçabilité selon le protocole en
cours.
Le patient devra rester à jeun jusqu’à disparition complète de l’anesthésie et
réapparition du réflexe de déglutition (environ 2 heures).
Faire parvenir les crachoirs au Laboratoire.
37
c) Surveillance
Surveillance du pouls, de la fréquence respiratoire, de la saturation pendant
l’examen puis pendant au moins une heure.
Surveillance de la coloration de la peau, de la tension artérielle, de l’aspect
sanglant ou non d’éventuels crachats.
Surveillance de la température les jours suivant la fibroscopie.
v. Trachéotomie
1. Définition
Elle consiste en l’ouverture de la trachée entre le deuxième et le troisième anneau
trachéal afin d’introduire une canule de trachéotomie. Elle est effectuée au lit du
malade en réanimation avec 2 modalités :
Trachéotomie chirurgicale
Trachéotomie percutanée
2. Indications
Difficulté de sevrage (après échec du sevrage sur sonde d’intubation)
Obstacle laryngé
Lorsque l’on envisage une ventilation mécanique de longue durée en
réanimation.
Maladies neurologiques dégénératives, myopathies évoluées
Chez l’insuffisante respiratoire chronique grave, elle permet :
La réduction de l’espace-mort anatomique.
Elle assure la sécurité en cas de détresse respiratoire aiguë.
Elle facilite les broncho-aspirations et permet de conserver
l’alimentation.
3. Préparation du matériel
Le matériel sera prêt et vérifié:
Le matériel de ventilation
Le matériel d’aspiration
Le matériel d’intubation
Le matériel d’urgence indispensable
Les médicaments d’urgence,
Le matériel de surveillance : PetCO2, SpO2, scope, PA,
38
Le matériel pour la trachéotomie :
Source de lumière
Habillage chirurgical (charlottes, masque, blouses stériles, gants
stériles).
Anesthésique général (fentanyle, hypnovel, propofol, atracurim.)
Matériel nécessaire pour l’asepsie (brousse bitadiné, gel
antiseptique.
Un set de trachéotomie (champs, compresses, pinces, lame bistouri,
fil vicryl…)
Canules de trachéotomie (préparer trois tailles modèle choisi) à
ballonnet basse pression.
Le matériel pour le pansement et la fixation (sparadrap, fil a peau,..)
Le filtre humidificateur
4. Préparation du patient
Patient sédaté doit être curarisé après avoir réalisé un soin de bouche
préalable.
Installation du monitorage et surveillance des paramètres.
Contrôle de la voie veineuse.
Installation confortable en décubitus dorsal, tête en hyper extension (billot
sous les épaules), les bras le long du corps.
Pré-oxygénation : FiO2 100%.
Habillage du médecin.
Installation du matériel nécessaire au médecin.
5. Surveillance per-opératoire
Etat respiratoire (FR, saturation, rythme, amplitude respiratoire).
L’état hémodynamique : scope (FC, rythme, pression artérielle.
Le champ opératoire pour détecter une éventuelle hémorragie.
L’anesthésie, si le patient est endormi pour réaliser l’acte chirurgical.
6. Soins et surveillance d’un patient trachéotomisé
Installation confortable du patient tête légèrement fléchie,
Dans la chambre, s’assurer de la présence et du bon fonctionnement de :
l’aspiration plus sondes d’aspiration de calibre adaptée
monitorage cardio-vasculaire
saturation
39
Des médicaments d’urgence
Matériel d’intubation
Des canules de trachéotomies pour les changes plus canules de petit calibre
en cas de difficultés de recanulation.
D’un chariot pour pansement avec le matériel nécessaire
Au quotidien :
Soins locaux réguliers, aseptiques de l’orifice de trachéal
Aspirations trachéales aseptiques selon encombrement trachéo-bronchique
Soins bucco-dentaires
Désinfection des fosses nasales
Surveillance générale :
Etat de conscience (agitation et somnolence)
Coloration, aspect des téguments
Scope, SpO2, PA, FC, T°
Absence d’emphysème sous-cutané
Etat local de la peau
Fixation de la canule
Contrôle de la pression du ballonnet entre (20 à 35 mm Hg)
Perméabilité de la canule (hernie du ballonnet qui écrase la lumière de la
canule, bouchon muqueux ou caillot) encombrement trachéo bronchique plus
aspect des sécrétions.
Le premier change de la canule sera réalisé au 4ème jour, voire le 5ème jour.
Avant le change :
Préparer le matériel (une canule plus petite lubrifiée).
Hyper ventiler en FiO2 avant le change si patient ventilé, ou apport d’oxygène
si patient non ventilé.
7. Techniques percutanées
Ne se font pas en urgence.
Sont réalisées sous anesthésie générale, et par des opérateurs très
expérimentés
Présence de 2 opérateurs
Techniques développées en réanimation, réalisées à l’aveugle ou sous
contrôle fibroscopique per opératoire.
40
Même rigueur d’installation, d’asepsie, même matériel et médicaments que
pour la trachéotomie conventionnelle.
Nécessite un contrôle fibroscopique continu.
Même rigueur de surveillance et de soins mais le change de la canule se fait
plus à distance, environ à J8.
vi. Transport d’un patient en réanimation
41
Sécurité des voies veineuses (efficace, bien fixé)
Identifier une voie veineuse d’urgence.
Si amine effectuer un relais avant le transport
Optimiser la ventilation :
Clamper la SNG
Vidange de collecteur urine pour éviter les fuites
Aspiration trachéale et changement de filtre antibactérien
Confirmation de la disponibilité du site receveur
b. Pendant le transport
Surveillance strict des paramètres vitaux (SpO2, FC, FR, TA).
Surveillance de l’état clinique du patient.
Mésaventures Conséquences
42
arrachés
c. A l’arrivée du transport
Noter les paramètres vitaux du patient
Installation du patient
Rebranchée les seringues électriques
Remettre le traitement en cours
Aspiration trachéale
Evaluée l’état clinique du patient
vii. Aide à la mise en place d’un drain thoracique
1. Définition
Mise en place dans la cavité pleurale d'un drain permettant l’évacuation
d’épanchements gazeux et/ou liquides ainsi que la ré-expansion pulmonaire quand
elle est possible.
2. Indications
- Pneumothorax, Hémothorax.
- Epanchement pleural.
- Chirurgie thoracique, cardiaque, …
3. Matériel
1 prise de vide + manomètre de contrôle de niveau d’aspiration
drain thoracique
Gel antiseptique
43
1 petit champ troué
44
changer
- déclamper au plus vite
Drain se met Fuite sur les tuyaux vérifier :
soudainement - si fuite sur les tuyaux en clampant
à buller rapidement du côté du bénéficiaire
de soins
- si les tuyaux et connexions sont
étanches
- déclamper au plus vite, car risque de
pneumothorax sous tension
Absence de Drain bouché, -vérifier l’intégrité du système, la
drainage coudé, position des tuyaux
clampé - traire le tuyau raccordé au drain et le
Poumon à la paroi rendre perméable
avec arrêt - vérifier l’aspiration
des sécrétions ?
Aspiration non
fonctionnelle ?
Système ne bulle Poumon à la paroi ? -vérifier l’intégrité du système, la
plus Drain bouché, position des tuyaux
Système n’oscille coudé, clampé - traire le tuyau raccordé au drain et le
pas Aspiration non rendre perméable
fonctionnelle?
45
Barré, sclérose en plaques, sarcoïdose …) et cytologiques (méningite
carcinomateuse, lymphome, leucémie,…)
3. Préparation du patient et du matériel
Patient
Patient à jeun, sauf urgence
Expliquer l’intérêt et le déroulement de l’examen
Rassurer, demander de ne pas bouger durant l’examen
Prévenir du risque de céphalées et nausées le lendemain
Vérifier que le patient soit allé aux toilettes avent l’examen, car il devra rester
couché au moins 2 heures après celui-ci
Préparation de la zone de ponction: toilette, nettoyage au savon, ne pas raser
Installer le malade:
Position assise au bord du lit, tête penchée en avant sur un oreiller tenu
serré sur l’abdomen, dos rond, pieds sur un marchepied.
Position couchée: allongé sur le côté (surtout si troubles de la
conscience) en chien de fusil, dos perpendiculaire au lit.
Matériel
Chariot de soin
Masque, charlotte,
Sarrau stérile, gants stériles, champ stérile percé
Aiguille à PL (taille et type selon le Souhait du médecin)
Antiseptiques, sparadrap, compresses stériles, container à aiguilles, haricot,
4 flacons stériles étiquetés,
Chariot d’urgence à proximité
4. Déroulement de l’acte
Installe le patient
Assiste le médecin
Après s’être habillée, le médecin installe sur le lit du patient, au-dessous de la zone à
piquer, un Champs sur lequel, il dispose le matériel.
Lorsque l’aiguille à traverser la dure- mère, le médecin retire le mandrin et le LCR
s’écoule goutte à goutte le LCR est recueilli dans des flacons stériles (environ 10
goutes/tube)
- Flacon 1: biochimie
- Flacon 2: cytologie
46
- Flacon 3: microbiologie
- Flacon 4: AnaPath
- Observe le patient, le rassure
5. Surveillance après ponction
Patient couché durant au moins 2h après l’examen
Si apparition des effets indésirables, conseiller au patient de rester couché +
longtemps.
Surveiller:
- Conscience
- Pouls, tension, respiration, température.
- Pansement (saignement ou humidité).
- Évolution des signes indésirables.
- Le patient peut manger et boire, 2h après la PL.
ix. Sondage vésicale
1. Définition
Introduction d’une sonde dans la vessie par le méat urinaire.
2. Indications
Rétention urinaire
Surveillance précise de la diurèse
Calculs des bilans entrées-sorties
3. Matériel
Habillage de l’opérateur : masque, calot et blouse non stérile, gants non
stériles et gants stériles.
Habillage de l’aide : masque, gants non stériles
Protection type alèse non stérile
Savon liquide doux
Gants de toilette à usage unique
Serviette propre
Kit sondage urinaire comprenant des compresses stériles, 1 cupule, 1
seringue, 1 champ fendu stérile
Sonde urinaire adaptée à la prescription et au patient
Xylocaïne stérile gel
1 ampoule d’eau distillée
Antiseptique (gamme Bétadine ou Dakin)
47
Sac collecteur adapté stérile
4. Déroulement du soin
Se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique.
Mettre masque, calot, gants non stériles.
Installer le patient sur une protection non stérile.
Procéder à une toilette génitale.
Préparer le matériel sur le champ stérile.
Se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique.
Mettre les gants stériles.
Vérifier l’étanchéité du ballonnet de la sonde (injecter et retirer la quantité
d’eau notée sur la sonde).
Connecter la sonde au sac de recueil.
Lubrifier la sonde avec la Xylocaïne gel.
Réaliser une petite toilette antiseptique.
Introduire la sonde dans le méat urinaire :
Pour la femme : pousser doucement la sonde d’environ 5 cm, jusqu’à
l’écoulement d’urines.
Pour l’homme : tenir la verge verticalement, pousser la sonde jusqu’à
sentir une légère résistance, puis la maintenir horizontalement, en
poussant la sonde d’environ 20cm, jusqu’au retour d’urines. ne jamais
forcer.
Gonfler le ballonnet.
Retirer la sonde jusqu’à ce qu’elle bute sur le col vésical.
Fixer la sonde :
Sur la cuisse pour la femme.
Sur le ventre pour l’homme.
Réinstaller le patient.
5. Recommandations
Ne jamais forcer : risque de faux trajet et de lésion de l’urètre.
Ne jamais ouvrir le système clos.
Pas de changement systématique de la sonde : uniquement si problème
(sonde bouchée, fuites importantes,…).
Maintenir le sac en proclive par rapport au patient.
48
Pour gonfler le ballonnet, utiliser de l’eau distillée et non du sérum
physiologique (risque de cristallisation empêchant de le dégonfler).
6. Surveillance
S’assurer de la solidité du système clos.
Surveiller la quantité et la qualité des urines recueillies.
x. Aide à la mise en place d’une sonde naso-gastrique (SNG)
1. Définition
La SNG est un tuyau souple que l’on passe habituellement par le nez, parfois par la
bouche si le patient est sédaté et/ou porteur d’un traumatisme facial. Elle descend
dans œsophage et s’arrête dans l’estomac.
Accès direct à l’estomac pour lavage, aspirations, traitement, alimentation entérale.
Deux types de SNG
- Sonde de Salem; aspiration gastrique (calibre important, radio-opaque, semi-rigide,
avec prise d’air permettant l’aspiration douce)
- Sonde de Levin; alimentation entérale (calibre inférieur, radio-opaque, simple,
souple, en silicone)
2. Indications
Vidange gastrique (toxiques…).
Mise au repos du tube digestif (après chirurgie…).
Lavage gastrique (eau froide ou glace pilée si hémorragie, charbon).
Prévention des risques d’inhalation (avant intubation, coma).
Nutrition entérale ; souvent de courte durée, réalimentation des patients intubées.
3. Matériel
Sonde + poche de recueil, aspiration murale si besoin.
Gants non stériles, lubrifiant, sparadrap.
Protections, haricot si nausées.
Seringue de 50cc conique + stéthoscope.
Un verre d'eau.
4. Technique
Expliquer, rassurer
Position assise ou demi-assise, tête légèrement en avant, menton rentré
Patient inconscient ; PLS, tête fléchie, menton rentré (si intubé = décubitus dorsal).
Évaluer distance lobe-aile du nez-bas du sternum et noter le repère.
Lubrifier la sonde + introduction perpendiculaire sur 10 cm.
49
Demander au patient de déglutir (verre d’eau si besoin) et pousser la sonde jusqu’au
repère.
Fixer au niveau des ailes du nez.
Vérifier la bonne position de la sonde dans l’estomac; injecter 50cc d’air et écouter
les bruits gastriques.
Faire un repère sur la sonde.
Brancher.
5. Complications
Introduction trachéale (toux, dyspnée).
Épistaxis souvent bénins.
Fausse-route intracrânienne (pas de pose de SNG par voie nasale sur un traumatisé
de la face, on passe par voie buccale).
Passage de la sonde en sous muqueux.
Inhalation alimentaire.
6. Surveillances
Vérifier la position de la sonde à chaque prise de poste.
Surveillance du point de fixation (escarres).
Soins de bouche.
En cas de vidange gastrique
Noter aspect et quantité du liquide récupéré.
Surveillance nausées, vomissements, transit.
Sonde en siphonage (en déclive, par gravité).
Si écoulements importants > 1L ; prévenir le médecin et compensation des pertes.
En cas de nutrition entérale
Surveillance tolérance et transit : si diarrhée ; diminuer le débit
Si bonne tolérance ; augmenter le débit pour avoir des périodes de jeun entre les
poches de nutrition.
Rincer à l’eau tiède la SNG avant et après traitement, alimentation.
7. Retirait de la sonde
Clamper bien avant.
Retirer les sparadraps.
Donner un haricot + mouchoirs + protection.
50
Retirer la sonde.
Transmissions.
51
Eczémas vésiculaire biologiques, Tuberculose SIDA : (peut
suppuratifs sang ou extra- aussi faire
étendus Trachéotomisés matériels pulmonaire partie des
infectés et contaminés par ouverte autres
Maladies rares: hospitalisés le malade isolements en
Charbon, Rage, atteint Lyell fonction des
Tuberculose Oreillons
jusqu'au d'hépatite B) Ostéites surinfections)
miliaire, Vaccine
généralisée dégonflement
Parasitoses
(teigne, gale,
poux)
Erysipèle
pendant les
premières 48
heures
Rare : lèpre
lépromateuse
52
expectorations contact direct contact direct stériles si
et lors de avec le avec le contact
tubage malade et malade et avec
gastrique objet objet malade, lit
contaminés contaminés et
médicamen
ts.
Protège Obligatoire Utile si sol Utile si sol Utile si sol Obligatoire
chaussure souillé souillé souillé, si gale
norvégienne,
Lyell
Matériel
Linge Sac à linge Pas de Sac à linge Sac à linge Pas de
dans la précautions dans la dans la précautions
chambre, particulières chambre, chambre, particulière
évacuation (sauf si linge évacuation en évacuation en à la sortie,
en double souillé par double double mais doit
emballage expectorations emballage emballage entré en
et BK) chambre
stérile
Vaisselle A usage Pas de A usage Pas de Doit entré
unique ou précautions unique ou précautions stérile
personnelle particulières personnelle particulières.
placée sauf si BK + UU placée dans
dans la ou trempage la chambre ou
chambre ou eau javellisé. désinfectée
désinfectée par trempage
par dans eau
trempage javellisé.
dans eau
javellisé.
Vêtement Restent Pas de Pas de Pas de N'entrent
du malade dans la précaution précaution précaution pas dans la
chambre, si particulière. Si particulière. Si particulière. Si chambre du
évacuation souillures : souillures : souillures : malade
: double décontaminatio décontaminati décontaminati
emballage n nécessaire. on on
et nécessaire. nécessaire.
désinfectio
n.
Dossier du Restent à Reste à Reste à Reste à Ne rentre
malade l'extérieur, l'extérieur. l'extérieur. l'extérieur. pas dans la
aucun chambre,
papier ne sauf feuille
doit sortir de
de la surveillance
chambre stérile
Livres, Laisser Pas de Si contaminés Si contaminés Neuf stérile.
lettres, dans la précaution : :
magazine chambre particulière. décontaminati décontaminati
et jouets pour la Sauf si BK : ne on appropriée on appropriée
durée du sortent pas de ou ou
séjour. Si la chambre, les incinération. incinération.
sortie livres devront
53
prématurée être incinérés.
, double
emballage
papier et
stérilisation
ou
formolisatio
n.
Petits A laisser Pas de Si contaminés Si contaminés Stérile ou
appareils dans la précaution : : désinfectés.
médicaux chambre particulière. décontaminati décontaminati Laissés
pour la on appropriée on appropriée dans la
durée de chambre si
l'isolement. nécessaire.
Désinfecter
les
écouteurs
avant
utilisation.
Thermomèt A laisser Pas de A laisser dans A laisser dans Neuf et
re dans la précaution la chambre et la chambre et désinfection
chambre et particulière. décontaminer décontaminer poussée à
décontamin Décontaminé après chaque après chaque l'entrée
er après après usage. utilisation utilisation
chaque
utilisation
Aiguilles Boites à Boites à Boites à Boites à Boites à
incinérer. incinérer. incinérer. incinérer. incinérer.
Prélèvemen Bien fermer Bien fermer le Bien fermer le Bien fermer le Tubes et
ts de le récipient, récipient, récipient, récipient, flacons
laboratoire double double double double entre
emballage emballage pour emballage emballage stérile.
pour le le transport. pour le pour le
transport. transport. transport.
Pansement Mettre dans Mettre dans un Mettre dans Mettre dans Mettre dans
s souillés un sac sac plastique, un sac un sac un sac
plastique, bien fermer, plastique, plastique, plastique,
bien incinérer. bien fermer, bien fermer, bien fermer,
fermer, incinérer. incinérer. incinérer.
incinérer.
54
V. Conclusion
Ce stage m’a permis d’en retirer le plus grand apprentissage sur le fonctionnement
d’une institution de réanimation médicale et sur les patients hospitalisés en
réanimation.
Il m’apport l’occasion de vivre des situations hors de l’habitude et j’ai connu comment
se comporter avec un malade, intubé ou trachéotomisé ainsi la manipulation de
différents matériels.
Le travail du groupe m’a acquit beaucoup de confiance et m’a aidé à évoluer mes
compétences et mes connaissances ainsi la présence des protocoles et des fiches
techniques qui sont au dispositif de tous les personnelles.
55