Action+Commerciale+ +OFPPT
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OFPPT
Secteur : Tertiaire
Spécialité : Commerce
Niveau : TS
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ISTA : Nador
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Le site propose aussi une multitude de conseils et des renseignements très utiles sur tout ce qui
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Action commerciale
OBJECTIT OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT
COMPORETEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence le stagiaire doit réaliser des actions commerciales élémentaires
selon les conditions, critères et précisions ci-après
CONDITION D’EVALUATIONS
Individuellement
A partir :
o d’une simulation
o d’une étude de cas
A partir de
o contexte marocain et français
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OBJECTIF OPERATIONEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT
PRECISION SUR LE CRITERES PARTICULIERS DE
COMPORTEMENT ATTENDU PERFORMANCE
- Prendre en compte l’évolution de la notion du
A : Adopter les principales notions en marketing marketing
- Identifier les concepts et les orientations
marketing
- Expliquer les niveaux d’analyse en marketing
E : Gérer et organiser la force de vente - Savoir identifier les différents types de vendeurs
du point de vue de l’organisation de l’entreprise
et dans leur cadre juridique
- Pouvoir citer les principales qualités nécessaire
à un vendeur
- Connaître les principes de base de la stimulation
et de la rémunération d’une force de vente
Evaluer après l'action de formation
- Savoir mettre en œuvre un système de contrôle
3. connaître le marketing-mix
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INTRODUCTION :
L’activité commerciale est constituée par l’ensemble des opérations d’achat et de vente dans l’économie.
Ces opérations visent à satisfaire les besoins des individus en organisant les échanges de biens et de
services. Elles se fondent sur un état d’esprit et sur un ensemble d’actions ; ces actions sont à la fois
diverses et cohérentes entre elles. L’ensemble de ces actions forme le marketing.
Le marketing est l’ensemble des actions de l’entreprise ayant pour objectifs de prévoir, analyser et
satisfaire les besoins des consommateurs.
Avant de procéder à l’achat, à la production puis à la vente, l’entreprise doit se tourner vers le
consommateur pour connaître ses véritables besoins.
L’esprit marketing consiste à penser au client avant de penser à la production, à privilégier les relations
de l’entreprise avec le marché. Il faut produire ce que souhaitent les consommateurs et non ce que plait à
l’entreprise.
Pour certains le marketing se confond avec la vente, elle n’est qu’un moyen de vendre utilisant des
techniques parfois agressives. Pour d’autres, le marketing est réduit au domaine publicitaire.
Ces deux conceptions sont beaucoup sommaires.
Nous retiendrons donc que :
« Le marketing est l’ensemble des actions qui dans une économie de marché, ont pour objectif de
prévoir ou de constater, et, le cas échéant de stimuler, susciter ou renouveler les besoins du
consommateur, en telle catégorie de produits ou de services et de réaliser l’adaptation continue de
l’appareil productif et de l’appareil commercial d’une entreprise aux besoins ainsi déterminés ».
La fonction marketing a pour rôle de conseiller la fonction achat en fonction des informations provenant
de la fonction de vente. La fonction vente est en relation directe avec le consommateur. Ainsi, si les
représentants sur le terrain constatent qu’une couleur de monture de lunettes qu’ils proposent ne convient
plus à la clientèle, ils en réfèrent à la fonction marketing qui conseillera la fonction achat pour ses
approvisionnements à venir.
Le client est donc devenu le point central de la vie de l’entreprise.
Le client et le marché sont les éléments déterminants du marketing.
C’est à partir d’une réflexion sur le consommateur et ses besoins que découle de la production et non
l’inverse. Les entreprises ont recours aux techniques de l’étude de marché pour connaître ces besoins. A
partir de cette étude, il est possible de concevoir ou modifier un produit, de fixer son prix et de déterminer
les procédures de promotion et de distribution qui seront utilisés.
Les actions commerciales ont pour but d’adapter la démarche commerciale de l’entreprise aux besoins
des consommateurs. Elles sont très variées mais doivent être complémentaires
Quatre grands types de décisions doivent être prises par l’entreprise lors de toute action commerciale :
• Le produit est défini en fonction des besoins ;
• Le prix est fixé en fonction du marché et des coûts ;
• Le circuit de distribution est choisi en fonction du produit et de la clientèle ;
• L’information du consommateur est faite en fonction des trois autres éléments.
On retrouve ainsi les quatre « P » (le produit, le prix, la publicité et la mise en place) qui sont le
fondement de toutes les actions commerciales.
Ces actions peuvent être très diverses (organisation d’un service après-vente compétent, action de
stimulation de la force de vente, action de publicité, enquête…). Cette diversité n’empêche pas une
nécessaire cohérence.
L’action commerciale est un tout et ses quatre éléments sont indissociables. En effet, il n’est pas
envisageable ; par exemple, de vendre un produit de luxe sur un marché à prix bas. Pourquoi ? Parce
que la cohérence des quatre « P » n’est pas assurée. Si le produit est défini comme « de luxe », son prix
et son circuit de distribution doivent être adaptés (ici la vente se fera peut être en boutiques sélectionnées
à prix élevés).
Chaque action doit ainsi être pensée en fonction de toutes les autres.
Cette cohérence doit également se vérifier de façon interne à chaque action. Ainsi, la définition du produit
doit se faire en fonction de tous les autres produits de l’entreprise. En règle générale, il ne faut pas que
les produits se concurrencent entre eux. Les prix doivent aussi être logiques dans la gamme de produit (il
ne serait pas logique de proposer un produit d’entrée de gamme à un prix plus élevé que le produit haut
de gamme car le consommateur ne saurait plus « classer » les produits proposés).
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Or, cette cohérence n’est pas toujours vérifiée. En effet, comment peut-on expliquer la régression du
chiffre d’affaires d’un produit, alors que ce dernier présente une bonne cohérence entre les éléments du
marketing mix ?
Une action commerciale basée sur les quatre éléments du mix marketing peut se tendre à des limites si,
les ressources humaines de l’entreprise ne sont pas capables d’appliquer ces politiques. D’ou la
nécessité d’avoir une force de vente expérimentée afin de réaliser les objectifs de l’entreprise.
De ce fait, notre module sera traiter comme suit :
• Adopter les principales notions en marketing
• Appliquer une politique du produit
• Appliquer une politique du prix
• Appliquer une politique de distribution
• Gérer et organiser la force de vente
• Appliquer une politique de communication
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I. LES PRINCIPALES NOTIONS EN MARKETING
1.1 Définition
Première définition: AMA (Américain Marketing Association): le marketing est la mise en œuvre des
actions destinées à diriger le flux des marchandises ou des services vers le édition, New York, 1981) : le
marketing est la mise en œuvre sur des bases scientifiques de toutes les consommateur. (1960).
STANTON (Fundamentals in marketing, 5° activités qu i concourent dans une entreprise à créer, à
promouvoir, et distribuer de façon rentable des produits ou des services en vue de satisfaire la demande
présente ou future des consommateurs.
KOTLER (pape du marketing): l’optique du marketing sociétal est une orientation de gestion tournée vers
le consommateur et vers le public en général, en tant que moyen permettant à l’organisation d’atteindre
ses objectifs et d’assumer ses responsabilités » (1989).
Le marketing est un processus permanent de recherche et de découverte des besoins d’une population
qui débouche sur la création de biens ou de services qui satisferont à la fois l’ensemble ou une partie de
la population et le but de l’entreprise Qu’il soit économique et/ou social.
Nouvelle définition de l™AMA (Américain Marketing Association): le marketing est le processus de
planification, de mise en application du concept du produit, de la fixation des prix, de la communication et
de la distribution, des idées, des biens et des services pour créer un échange qui satisfasse les objectifs
individuels et organisationnels. (1985)
CAD :
1. Identifier et mesurer les besoins et souhaits du marché ;
2. Choisir les groupes et marchés cibles en fonction des caractéristiques de l’entreprise ;
3. Offrir à un prix acceptable des produits et solutions adaptés aux besoins du Marché ;
4. Faire connaître et assurer la distribution de ces produits et solutions ;
5. Atteindre les objectifs internes de l’entreprise.
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► L’environnement économique a évolué
- Rendements croissants.
- Délocalisation et dématérialisation des firmes.
- Economie de l’information.
Le terme «postmoderne» est né d’un courant artistique (79). Dans les grandes lignes, le
Postmodernisme correspond à un rejet de la modernité, de l’innovation, et de l'abstraction en
art. La postmodernité se retrouve au travers de 3 grands principes :
- Baroquisation des comportements : individualisme & volontarisme - «Tribu».
- La décapitalisation sur le futur.
- Le recours à l’éthique (Notamment l’écologie).
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1.6 Le Marketing Mix
DES 4 P DES 4 C
Elaboration du plan
10
II. LA POLITIQUE DE PRODUIT
2.1concept De Produit
On peut définir le produit comme un ensemble de caractéristiques tangibles et symboliques incluant le
service après-vente et la garantie. Il est la promesse faite par l’entreprise de satisfaire un ou plusieurs
besoins(psychologiques ou physiologiques) du marché à un moment donné.
Le produit peut-être tangible ou intangible, comme les services et être destiné au grand public(bien ou
service de grande consommation) ou aux entreprises (marketing industriel, ou marketing B to B). le
produit peut également être une association, un club, un parti politique, un acteur de cinéma,…
►Dimension produit/service
La différence entre les 2 passe par quatre critères:
Le tangible, le stockage, la standardisation et la participation de l’acheteur au processus d’achat.
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La gamme est divisée en lignes appelées aussi familles, ensemble cohérent de produits. Ces lignes sont
enfin divisées en produits présentés en référence ou assortiment d’un catalogue.
Fonction d’image : Crédibilise la marque du point de vue technique, lui donne du prestige.
Fonction d’avenir : Anticipe ce que sera le marché. N’est pas la source d’un important
chiffre d’affaires immédiat.
Fonction obligation: segment présent car le client le demande. On doit donc le Fournir.
La pratique montre souvent que l’on trouve une 8ème catégorie, irrationnelle, correspondant à des
motivations internes à la société: la fonction de sentiment.
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2.2.3 Gamme courte/gamme longue : avantages/inconvénients
Avantages Inconvénients
Gamme - Meilleure connaissance : concentration des - Risque financier
courte efforts sur 1 seul segment plus important
- Allégement des stocks - Risque d’infidélité
- Gestion plus simple de la clientèle
- Meilleure marge d’exploitation soit en se pour certains
concentrant sur un segment à haut revenu (prix segments non
élevé), soit en pratiquant l’économie d’échelle touchés
par un effet dit de série, concentré sur quelques
produits (production de masse)
Gamme - Accroissement
longue - Couverture et satisfaction d’un nombre des coûts de
important de segments de marché production
- Dispersion des risques entre un plus grand - Alourdissement
nombre de produit/segment des stocks
- Plus grande souplesse de gestion des marchés - Gestion plus
lourde/ segment
►Stratégie de gamme :
Une marque par produit: un produit haut de gamme porte un nom et un produit bas de
gamme un autre.
Une marque par ligne : tous les produits d’1 même ligne portent le même nom.
Une marque unique : désigne tous les produits de la société même s’il s’agit de produits
totalement différents La marque sert de vecteur de réputation.
Réduction : Abandon de certains produits parce qu’ils sont en déclin, qu’ils ne rapportent plus
ou qu’ils sont dépassés par une innovation.
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2.3 Le Cycle De Vie D’un Produit
Le produit présente des analogies avec un être vivant. C’est J. Dean, en 1950, qui a eu l’idée de
distinguer 4 grandes phases dans la vie d’un produit le lancement ou introduction, la croissance, la
maturité et une phase de déclin.
Prix après avoir Tendance à la baisse Tendance à la Les prix les prix baissent
effectué des prix baisse baissent encore afin
des recherches Concurrence prix du fait de la d’écouler les
sur forte
les marchés- concurrence
tests, on
fixe le prix de
revient
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Il est bien évidemment difficile de déterminer exactement le cycle de vie d’un produit. Ceci dépend à la
fois du produit et du marché sur lequel il se trouve. Il faut aussi différencier la durée de vie d’un produit de
sa durabilité.
Les repositionnements,
2.4.1Succès/ échecs
L’entreprise a assumé la recherche, la mise au point du produit, elle a en fait pris tous les risques. En cas
de succès, elle s’efforce de bénéficier au maximum de la «prime au premier» en recherchant la
réalisation rapide de bénéfices élevés.
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+ Stratégie communication -
+ Ecrémage Ecrémage
rapide lent Stratégie
prix
Pénétration Pénétration
- rapide lente
Une entreprise peut décider de proposer un produit nouveau pour elle, alors qu’il existe déjà sur le
marché, en quelque sorte elle «prend le train en marche». Ce type de stratégie est parfois qualifiée de
«me too». En prenant en compte la position du produit dans son cycle de vie au moment du lancement,
trois stratégies sont
concevables.
Le produit est en phase de croissance.
Les ventes sont à leur niveau maximal, mais elles cessent de progresser. L’entreprise se
doit de trouver un avantage concurrentiel ou de nouveaux débouchés.
Pour I’entreprise:
Pour le consommateur :
Pour I’entreprise:
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Il véhicule les caractéristiques du produit
Il est facile à prononcer, à reconnaître et à retenir...
Il est distinctif
Il peut être utilisé même si d’autres s’ajoutent à la ligne actuelle
Il est facilement prononçable dans différentes langues et à la même
signification culturelle.
S’adapter facilement à l’utilisation des autres variables du mix communication;
Et enfin, ne pas se prêter à de mauvais jeux de mots.
Il peut faire l’objet d’un enregistrement (dépôt des marques de commerce)
Pour le consommateur :
Pour analyser si nous avons choisi un bon nom de marque, il faut se poser quelques questions:
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Stratégies de marques des producteurs Stratégies de marques des distributeurs
1 marque produit : chaque produit est vendu Produit générique : (marque drapeau) créer
sous une marque différente (Unilever et Omo, par Carrefour en 1976.
Skip. Coral) L’emballage n’a pas de marque (produit
blanc)
1 marque ligne : avoir une marque par ligne Marque enseigne : un signe distinctif de
de produit : (Lexus-Toyota) l’enseigne permet de reconnaître le produit
1 marque gamme : les produits destinés au (Auchan, Cactus, Match)
même marché sont vendus sous le même
nom (Dove savon, gels douches,
shampooings
1 marque ombrelle : consiste à attribuer une Marque spécifique : le distributeur créé une
même marque à des produits différents sur marque qui lui est propre (First Line de
des marchés différents Carrefour)
1 marque caution : à une marque propre est
ajoutée la caution d’une grande marque .
Liée à plusieurs gammes
Une griffe Contremarque : imitation d’une marque de
Marque distributeur : produire pour le fabricant leader sur le marché dans le but de
distributeur (sans marque ou marque créer une confusion dans l’esprit des gens
distributeur) (Bengali/Benga, Clair/Cif,
Sans marque : produire des matières Microline/Studioline,
Premières Koenenberg/Kronembourg))
existe
Extension Extension
De gamme de marque
MARQUE
Marques Marques
multiples nouvelles
nouvelle
2.6 Positionnement
Le positionnement est la conception d’un produit,/ service et de son image dans le but de lui donner une
place déterminée et claire dans l’esprit du consommateur-cible par rapport à la concurrence et grâce à un
avantage décisif. Cet avantage concurrentiel ne pourra exister que si la différenciation par rapport à la
concurrence est créative, réaliste, et rentable.
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PRODUIT SERVICES PERSONNEL POINT DE IMAGE
VENTE
Fonctionnalité Délais Compétence Couverture Symboles
Performance Installation Courtoisie Expertise Médias
Conformité Formation Crédibilité Performance Atmosphères
Durabilité Conseil Fiabilité Accueil Evénements
Fiabilité Réparation Serviabilité Cadre & notoriété
Réparabilité Autres services Communication ambiance
Style (cartes fidélité,
Design club,…)
Analyse de la concurrence ;
Etablissement d’une carte conceptuelle de positionnement ;
Détermination des espaces libres ;
Choix d’un positionnement spécifique pour le produit (fonction des caractéristiques de ce
produit, des objectifs, et du potentiel du marché) ;
Mise en place du positionnement.
2.7.1L’emballage et le conditionnement
► Fonctions de l’emballage
Fonctions techniques : contenir le produit, protéger le produit (contre le froid, la lumière, le vol),
assurer une bonne conservation du produit, faciliter le transport.
Fonctions marketing : alerte (attirer le consommateur), attribution (identifier le produit ou la
marque), Information (mentions légales et complémentaires, service (faciliter l’utilisation),
positionnement (véhiculer une image).
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Le décor du contenant
C’est la première chose que le consommateur voit dans les linéaires du supermarché.
Le sur conditionnement
A l’unité ou pour regrouper plusieurs contenant d’un même produit, il servait au départ à
protéger les emballages lors de leur transport et à réaliser des économies de manutentions. Il sert
aujourd’hui de plus en plus comme un réel emballage que l’on retrouve dans les rayons du supermarché,
qui facilite la vente en grande quantité.
Type (route, rail,...), forme du transport (vrac, palette,...), durée de stockage, facilités
de manutention, (dé)chargement,...
Etudier les réactions possibles aux chocs verticaux, horizontaux, au repos (après le
choc), réactions également aux vibrations, aux compressions, aux déformations, …
Il ne faut rien omettre, que ce soit la chaleur, le froid, la pression, la lumière, l’eau
propre, l’eau en vapeur, la poussière,…
2.7.2 L’étiquette
Rôle légal: mentions obligatoires (dénomination de vente, nom du fabricant quantité, origine du
produit, composition du produit, traitements subis, date limite de vente pour les produits
périssables), marquage du prix (affichage prix TTC en rayon et vitrine, prix au litre ou au kg pour
les produits de grande consommation)
Rôle dans la gestion du point de vente : suivi des stock (codes barres), analyse des ventes par
article et par rayon, mesure de la démarque inconnue
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2.7.3 Label
Il s’agit simplement d’un signe distinctif qui est censé apporter une garantie supplémentaire au
consommateur par rapport à la marque (WOOLMARK).
2.7.4 La qualité
Dans un environnement économique difficile, la qualité du produit est une source d’avantage
concurrentiel déterminante, voire un passage obligé pour assurer la survie de l’entreprise. Le concept de
qualité.
►Définition
L’AFNOR (Association française pour la normalisation) définit la qualité « comme l’ensemble des
propriétés et caractéristiques d’un produit ou d’un service qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des
besoins exprimés ou implicites» (norme NF X 50- 120-1987). La qualité d’un produit est donc son aptitude
à satisfaire un besoin.
►Mesure de la qualité
Une notion relative : la satisfaction que l’on retire de l’utilisation d’un produit est propre à
chaque individu,
Les labels agricoles. : Ils attestent qu’un produit agricole possède un ensemble de
caractéristiques spécifiques, préalablement fixées dans un cahier des charges.
L’agriculture biologique : Elle atteste que les produits ont été élaborés sans recours à des
produits chimiques de synthèse et avec des méthodes de reproduction particulières qui prennent
en compte la protection de l’environnement et des animaux.
Les marques de conformité aux normes : Ce sont des certificats de qualification attestant
qu’un produit est conforme aux normes homologuées et fabriqué selon des critères de qualité
régulièrement contrôlés.
La réduction des coûts : La non-qualité, interne et externe, génère deux types de coûts
supplémentaires : des coûts comptables (rebuts, retour de livraison, retard,…) et des coûts
commerciaux (détérioration d’image, réclamation, procès, perte de clientèle, de parts de marché).
La démarche qualité est, en ce sens, un des facteurs de gains de productivité.
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Le respect de la législation en matière de produit.
La réponse aux attentes du marché :En réduisant les défauts, on obtient une meilleure
satisfaction des clients.
1. Analyse de l’existant afin de vérifier la conformité des produits et/ou des processus de fabrication
aux exigences de la norme.
2. Eventuellement, mise au niveau des normes.
3. Dépôt d’une demande de certification
4. Réalisation d’un audit de validation (audit à blanc)
5. Examen du rapport d’audit par le comité de certification
6. Attribution de la certification ISO
7. Audit annuel de contrôle.
8. Renouvellement du certificat d’opportunité.
La qualité totale ne s’arrête pas à l’obtention de la certification, elle va plus loin. Il S’agit d’une démarche
globale par laquelle l’entreprise met tout en oeuvre pour satisfaire ses clients en qualité, en coût et en
délais, grâce à la maîtrise des processus de production et de commercialisation des produits et à
l’implication des hommes.
Parmi les méthodes les plus connues, on peut citer :La «méthode des 5 zéros» (zéro panne, zéro délai,
zéro stock, zéro papier, zéro défaut), La «méthode des 5 S» (Sein (débarrasser), Seiton (ranger), Seiso
(nettoyer), Seiketsu (tenir en ordre), Shitsuke (respecter les règles)), Les cercles de qualité, Le
benchmarking.
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La décision de prix devra donc reposer sur le trinôme : coût/demande/concurrence et s’adapter à celui-ci
tout au long de la vie du produit.
La fixation du prix peut-être présentée par le schéma ci-après
Cette méthode doit entraîner, grâce aux économies d’échelle, des réductions de coûts. Il s’agit donc
d’un prix de pénétration. Le prix est plus bas que celui de la concurrence directe et doit être dissuasif
face à cette concurrence. Il sera fonction de l’élasticité de la demande par rapport aux prix. On veut
toucher une part importante du marché pour le conquérir rapidement.
Le prix est très élevé et la cible (segment limité à haut pouvoir d’achat) est prête à le payer (Mercedes).
Le plafond sera représentatif à la fois de la qualité et de la notoriété. A long terme il sera important d’avoir
un avantage concurrentiel perçu et décisif (innovations)
La concurrence est impitoyable, la baisse des prix est du à la guerre au sein du secteur, et elle devrait
pouvoir permettre à l’entreprise de survivre.
23
3.2.5 Objectif d’alignement sur la concurrence
On fixe un prix proche de celui des concurrents pour éviter la guerre des prix ou entrer sur un marché
concurrentiel (lessives).
On pratique une politique de prix d’appel pour un article de la gamme. Il faut veiller à la cohérence des
prix pour l’ensemble de la gamme et faire attention au cannibalisme des produits d’une même gamme.
3.3.3 Autres
Les groupes sociaux de pression : pression exercée par les unions de consommateurs
reconnues comme groupes à part entier au Maroc.
Les prix pratiqués sur le marché : concurrence, produits de substitution.
Les contraintes de production (coût de revient) et de commercialisation.
Le type de produit : nature, positionnement, cycle de vie.
Les prix selon les canaux de distribution.
Le consommateur : élasticité de la demande/prix, pouvoir d’achat.
La conjoncture économique.
Avant de définir le prix d’un produit il faut en connaître le coût. On déterminera ainsi un prix qui couvrira
tous ces coûts et permettra de dégager un bénéfice.
24
Prix de vente = coût de revient + marge
Prix d’achat Prix de vente Marge brute Marge brute/prix de Taux de arque
vente
10dhs 30 dhs 20 dhs 67% Prix achat x 3
On cherche l’équilibre entre les recettes et les coûts. Il faut donc atteindre une
certaine quantité de produits 150dh
vendus. Ce volume
nécessaire pour atteindre le 135dh
point mort ira néanmoins en
diminuant (courbe 120dh
d’expérience).
100dh
LA COURBE D’EXPERIENCE
La théorie de la courbe d’expérience représente l’évolution des coûts unitaires par rapport à la production
cumulée (l’expérience)
On fixe ici un prix acceptable pour le marché puis on détermine le coût de fabrication afin de ne pas
dépasser le prix-cible majoré de la marge.
L’entreprise prend en compte le prix pratiqué par la concurrence : c’est le prix du marché. La fixation du
prix est fonction de :
Théoriquement, la demande augmente quand le prix baisse: c’est la théorie de L’élasticité de la demande
par rapport aux prix.
25
La demande peut être très élastique (e >= 1) ou inélastique (e<1) Il faut aussi tenir compte d’autres
phénomènes comme le snobisme (effet VEBLEN), L’effet GIFFEN, ou le fait que la variation de la
demande d’un produit A puisse dépendre de la variation de prix d’un produit B
► Le prix de soumission
Dans le marketing industriels, surtout pour les biens d’équipements et les services, il peut il y avoir un
appel d’offre pour des achats non répétitifs.
Le consommateur préférera acheter un produit à 1.999 dhs qu’à 2.000 dhs. Le produit ce situera, dans
son esprit, dans la catégorie des 1.000 dhs et non des 2.000 dhs
PRIX
élevée moyen basse
QUALITE Elevée Stratégie du luxe Stratégie du rapport Stratégie du cadeau
qualité-prix supérieur
Moyenne Stratégie de Stratégie du milieu de Stratégie du bon
supprime gamme rapport
qualité-prix
Basse Stratégie Stratégie de la fausse Stratégie d’économie
D’exploitation économie
Stratégie d’écrémage.
Stratégie de pénétration.
Stratégie d’alignement sur la concurrence.
26
►Hausse ou baisse de prix
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Le canal de distribution est le sous-ensemble d’un circuit que l’on peut définir comme le chemin à
parcourir par un produit quittant la production (fabrication) pour atteindre le client (consommateur) final.
Le circuit est une relation de flux entre divers agents économiques.
Les fonctions de vente : la raison d’être des distributeurs avec des services annexes
► Le commerce intégré
Les Grands Magasins : très large assortiment, niveau de service très élevé, localisation urbaine
et frais de personnel élevés.
Les Magasins Populaires : Version simplifiée des grands magasins auxquels ils appartiennent
souvent, frais généraux plus modestes, de proximité, peuvent soit accroître la part du «food», soit
développer le libre service comme un supermarché ou finalement se transformer en magasin
populaire spécialisé.
Les Maisons à Succursales Multiples: représentent des petits points de ventes (souvent > 400
m2), généralement alimentaires et de proximité.
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Les discounters et les grandes surfaces : objectifs de volume, de qualité et de rentabilité. Les
discounters ont des présentations parfois plus rudimentaires et se concentrent surtout sur les produits
à forte rotation.
Les magasins d’usine : Prix très bas (parfois -50 % par rapport au produit équivalent chez un
concurrent !), hors séries, second choix, invendus dégriffés. Pas de reprise ou d’échange, paiement
cash.
Les hard discounters: + 600 m2 en moyenne, vendent au prix le plus bas avec des marges
d’exploitation «extra-faibles». La forte croissance de ces commerces est due à la crise économique,
au référencement limité (± 600 produits), aux marques distributeurs, à la présentation dans
l’emballage d’origine.
Les grossistes : pris en «sandwich» en étant attaqués par les producteurs et les distributeurs.
Avantage concurrentiel que si les détaillants et les fabricants sont nombreux et éparpillés
géographiquement.
Les détaillants indépendants : en phase de déclin, sauf pour ceux qui se spécialisent et qui
gèrent bien leur boutique. Ont peu de pouvoir de négociation et des compétences limitées.
► Le commerce associé
Les groupements de grossistes augmentent leur pouvoir de négociation face aux producteurs
en accroissant leurs volumes de commandes.
Les groupements (ou coopératives) de détaillants ont pour objet de court -circuiter les
grossistes et de rassembler une partie de leurs achats tout en ayant une possibilité de sortie du
groupement.
AVANTAGES INCONVENIENTS
Connaissance de fond des besoins de la Stockage très important
clientèle cible Organisation et gestion très lourdes des
Lancement rapide des produits nouveaux vendeurs
Services à la carte pour les clients Capacité financière importante
Gain partiel de la marge des intermédiaires Offre de produits limitée à ceux de
éliminés (prix concurrentiel) l’entreprise
Le magasin d’usine, la vente à domicile, la vente par correspondance, la vente par les artisans de leur
propre production
AVANTAGES INCONVENIENTS
- Économie de la marge du grossiste - Frais de vente très élevés par l’émiettement des
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- Bonne coopération entre les détaillants commandes
- Diversification des risques d’infidélité - Insolvabilité des petits détaillants
- Bons services après-vente et produits - Rentabilité douteuse de certains détaillants
personnalisés - Stockage très important
- Meilleures connaissance du marché - Nécessité d’actions promotionnelles vers le
- Fidélité assurée en cas de franchise consommateur
- Croissance de la notoriété et de - Aide à la gestion et à l’assistance technique en
l’implantation géographique en cas de cas de franchise
franchise
AVANTAGES INCONVENIENTS
- Réduction de son équipe de vente - Risque de constitution d’un écran avec le marché
- Couverture géographique plus cible
dense - Perte des contacts avec les détaillants
- Régulation des ventes grâce au - Infidélité des grossistes
stockage des intermédiaires - Dépendance vis-à-vis des grossistes
- Financement plus souple de la - Pression sur les prix et les marges en cas de
production groupement des achats
- Baisse des frais de facturation et -Envois directs à certains détaillants
de transport -Nécessité de promouvoir les produits auprès des
grossistes et des détaillants.
Pour choisir sa politique de distribution, l’entreprise suit une démarche du type suivant:
►Facteurs internes
Le coût des circuits : Il faut calculer le coût de chaque circuit potentiel et déterminer celui qui est le
plus rentable.
La méthode des rendements comparés met en regard les coûts de distribution supportés par chaque
circuit envisageable, ainsi que le chiffre d’affaires et le bénéfice net escomptés dans chacune des
solutions, ce qui donne la formule :
►Facteurs externes
30
• Clientèle: nombre de consommateurs, leur situation géographique, leurs habitudes et
mobiles d’achat,.
• Réglementation : fixe les conditions de contrôle de la qualité des produits et de la sécurité de leur
utilisation. Il faut connaître l’aptitude de chacun à la respecter.
Ils consistent en visites systématiques de magasins représentatifs d’une ville, d’une région, afin de
déterminer par un contact direct avec les points de vente et les commerçants, la situation du marché,
d’une marque, des concurrents, etc... telle que perçue par le consommateur, l’acheteur, l’utilisateur, ou le
décideur.
C’est un outil d’évaluation des problèmes de nos propres circuits de diffusion: rupture postale, rupture de
l’organisation, rupture dans le magasin.
Il faut se méfier des store check localisés dans la même région, effectués dans les mêmes magasins, trop
hâtifs et sans objectifs précis.
Si je suis un consommateur, comment vais-je percevoir mon produit par rapport à celui des concurrents
Promotion
Moi et les concurrents
31
►Analyse détaillée du relevé d’un store check
Linéaire niveau
facings Pourquoi ?
Les informations standards fournis par l’enquête de Nielsen sont: Les ventes au consommateur en
volume, les ventes au consommateur en valeur, les achats des détaillants, les ventes mensuelles
moyennes, les stocks en magasin, les stocks moyens, les stocks moyens en surface de vente, la
disponibilités en % de magasins ((DN) : % de magasins traitant un produit ou une marque lors de
‘.enquête et exprimé par rapport à l’ensemble de l’univers.), la disponibilité en % de la valeur ((DV):
rapport qui existe entre le pourcentage de magasins traitants et le pourcentage du chiffre d’affaires
réalisé dans ces magasins), les activités publicitaires
32
4.3 Stratégie De Distribution
Définition Avantages Inconvénients
33
La stratégie de choix du circuit de distribution va dépendre également du cycle de vie du produit
Les composantes du marché des distributeurs sont les mêmes que celles de toutes les autres
entreprises.
►L’assortiment
L’assortiment est le choix de produits proposés par le distributeur à ses clients. Le distributeur doit choisir
la largeur et la profondeur de son assortiment. Il dépend de la taille du point de vente.
►Les concurrents
Ce sont les autres distributeurs qui utilisent la méthode de vente et/ou qui se situent dans la même zone
de chalandise. Il existe en fait deux sortes de concurrence
►Les clients
Les clients des distributeurs sont regroupés dans une aire géographique qui est la zone de chalandise du
magasin. Ils ont des caractéristiques telles que le concept DU magasin les intéresse.
34
4.5 Les Stratégies De Distribution Des Distributeurs
Les objectifs du distributeur sont: développer son CA, augmenter sa rentabilité, développer et
fidéliser sa clientèle.
35
Il s’agit essentiellement des conflits qui peuvent exister entre les distributeurs et les producteurs en terme
«d’exclusivité » ou de pratique des prix par les distributeurs Il peut également exister un conflit
(incompatibilité) entre différents types de circuits
Pendant longtemps, les producteurs ont eu une taille plus importante que les distributeurs. L’apparition
des grandes surfaces et la concentration de la distribution avec les centrales d’achat a modifié le rapport
de force entre les producteurs et les distributeurs. Ceux-ci ont créé des super centrales qui ont exigé et
obtenu des producteurs des conditions particulièrement avantageuses.
Actuellement, les grands groupes de distribution mettent en place une politique de partenariat avec leurs
fournisseurs, il s’agit du trade marketing (voir phase I )Il est né d’un constat pour vendre, il faut satisfaire
les besoins des consommateurs, il y a donc interdépendance entre les intérêts des producteurs et ceux
des distributeurs.
4.6 Le Merchandising
Le merchandising est l’ensemble des techniques visant à optimiser la rentabilité d’un point de vente et
des produits qu’il contient. Il est l’application du marketing au point de vente. Le merchandising consiste à
► Caractéristiques
De l’offre de la concurrence.
Les choix définitif des produits et des fournisseurs sont fait en fonction des prix pratiqués, des
conditions de livraison et de règlement
36
Stratégie Assortiment Produits Image du Attraction Niveau Exemple
Magasin de prix
attiré)
En mètres: linéaire au sol (longueur au sol de présentation des produits) ou développé (linéaire
au sol X nombre de niveaux de présentation des produits)
En nombre d’unités: de produits (ou en centimètres) présentés sur la 1ère rangée, en façade
(facing en anglais)
37
Implantation des produits dans le linéaire
OBJECTIFS CONTRAINTES SOLUTIONS
- Maximiser le CA et - Présenter les produits - Mettre côte à côte des produits vendus à
la marge de façon cohérente faible marge et des produits à plus forte
- Développer les - Limiter la fatigue du marge (pâtes et sauces préparées, apéritifs
achats non client et lui permettre de et biscuits d’apéritif)
prémédités circuler dans les meilleures - Placer les produits de 1ère nécessité en
- Inciter le client à conditions bout d’allée
acheter les produits possibles - Utiliser une présentation verticale (toutes
à plus forte marge - Ne pas lui donner les produits d’une même famille sont
- Augmenter la l’impression d’un circuit disposés sur toute la hauteur de la gondole)
rotation des stocks et imposé et non horizontale
faciliter l’écoulement - Tenir compte des Pdm - Présenter au niveau des yeux les
des produits des différentes marques produits à forte marge
- Fidéliser la clientèle - Mettre en valeur les - Allouer à chaque produit un linéaire en
produits d’appel et les rapport avec son écoulement (frontale
produits que l’enseigne minimum de 50cm en hyper)
souhaite promouvoir - Utiliser les têtes de gondole pour les
promotions et les mises en avant de
produits.
38
- Esprit d’initiative -Bonne connaissance technique de son
- Ténacité ( pour obtenir un RDV par produit (conception, réalisation, utilisation,
exemple) connaissance du vocabulaire technique s’ y
- Sens de responsabilité (le vendeur est rapportant …).
porteur de l’image de marque de -Connaissance pour mener à bien
l’entreprise) l’argumentation face au client (statistiques de
- Sens des contacts humains (aptitude vente, de consommation, données
à l’écoute, à la négociation, courtoisie, financières et mathématiques…).
tact, persuasion, bons sens et -Maîtrise des outils télématiques et
réalisme) informatiques,
- Disponibilité (un bon vendeur doit -Maîtrise d’une ou plusieurs langues
pouvoir répondre à tout moment à une étrangères
demande d’un de ses clients) -Bonne culture générale ( il faut pouvoir
- Expression orale de qualité aborder des sujets très différents avec un
- Goût de la compétition client)
- Excellente présentation
- Méthode et sens de l’organisation (
par exemple pour repartir son temps
entre les préparations de tournées,
d’argumentation, de travaux
administratives…)
40
possible de panacher : par exemple, cadeaux et voyages ; dans tous les cas, et bien sûr quand il n’y a
pas de récompenses matérielles, les honneurs, les témoignages de reconnaissance sont le plus
puissant facteur de satisfaction au plan psychologique.
La qualité et l’importance des moyens de communication sont déterminants dans la réussite d’une
stimulation. Phase de sensibilisation aux objectifs et aux récompenses, phase d’encouragement à
l’effort et de communication des résultats intermédiaires, phase finale : résultats atteints et mise en
valeur des meilleurs, du début à la fin, la stimulation doit être « vendue » aux vendeurs. Les bilans
avec les intéressés permettront de tirer des conclusions et d’améliorer les futures stimulations.
►Former ou stimuler ?
Il y a parfois une tendance à croire qu’une bonne stimulation suffit à motiver les vendeurs et à atteindre
les objectifs, en oubliant le travail de base, qui permet de construire le chiffre d’affaires à long terme.
Avant de lancer une stimulation, il est bon de se demander si tout ce qui constitue l’ordinaire est déjà
fait, et bien fait.
4.7.2 L’action de vente
L’action vente consiste à aller auprès du client, sur son secteur géographique et à lui proposer les
produits de l’entreprise. A ce titre il faut l’organiser, puis la conduire et enfin la contrôler.
► L’organisation de l’activité du vendeur
- Organisation dans le temps
L’activité du vendeur comporte différentes périodes : les déplacements, les travaux administratifs, les
préparations de visite, les rapports de visites (qui ne représentent souvent que 30% du temps de
travail), les réunions au siège…
Ces différentes activités doivent être planifiées dans le temps et prévues suffisamment à l’avance pour
pouvoir intégrer facilement un élément extérieur. De plus en plus, dans un souci d’améliorer de la
productivité commerciale, les entreprises implantent des équipes d’assistance aux vendeurs itinérants,
de façon à les décharger de certains travaux non productifs (administratifs, prise de rendez-vous…) et
donc à augmenter la part de travail purement commerciale (visites et prospection).
- Organisation dans l’espace : la détermination des secteurs
Déterminer de bons secteurs pour la force de vente c’est éviter :
des secteurs trop petits où la clientèle serait soumise à une trop forte pression commerciale,
improductive et donc avec des coûts trop élevés,
des secteurs trop grands, impossible à « travailler » de façon optimale,
des secteurs trop inégaux qui risquent d’entraîner une mauvaise ambiance entre les vendeurs( surtout
s’ils sont commissionnés).
Un découpage de secteurs s’appuie donc sur des études poussées car il détermine les résultats de la
force de vente.
- Critères de constitution des secteurs
Un secteur de vente est un ensemble homogène de clients affectés à un vendeur. Les critères de
constitution d’un secteur peuvent être :
La géographie : c’est le critère le plus courant. On découpe le territoire en régions de représentation
(région nord, région ouest…)
Le système de distribution : quand une entreprise vend par l’intermédiaire de plusieurs réseaux, on
peut découper les secteurs d’activité en fonction de ses réseaux. Pour des produits de beauté on
pourra, par exemple, trouver les vendeurs réseau pharmacies, les vendeurs réseau grandes surfaces
et les vendeurs réseau parfumeries.
Le produit : on affecte un produit de l’entreprise à un vendeur précis. Cette méthode est utilisée dans
les entreprises pluri-productrices sur des produits suffisamment hétérogènes. Exemple : un vendeur
vendra uniquement les fers à repasser tandis qu’un autre ne s’occupera que des aspirateurs.
41
Le but de ce découpage est de « coller » au mieux au marché afin de le couvrir intégralement. Cela
permet une meilleure spécialisation des vendeurs et donc une connaissance plus approfondie de leur
clientèle
- Optimiser les visites
Le vendeur doit assurer auprès des clients existants un certain nombre de visite en évitant deux
écueils :
des visites trop nombreuses coûtent cher et lassent le client ;
des visites trop peu nombreuses risquent de provoquer une évasion du client vers les concurrents
L’optimum de visites est très difficile à déterminer car il dépend de nombreux facteurs :
Le client : certains clients apprécient des visites régulières et peu espacées tandis que d’autres se
sentent vite importunés par les vendeurs.
Le vendeur : certains vendeurs savent faire en sorte que les clients deviennent eux même
demandeurs de visites alors que d’autres doivent davantage s’imposer pour vendre.
Le produit certains produits ne nécessitent pas forcement la présence régulière du vendeur : une
présence annuelle et des relances par courrier ou par téléphone assurent une pression commerciale
normale.
Les vendeurs des concurrent :quand les concurrents visitent les clients 5 fois dans l’année, il est
difficile de ne pas en faire autant .
Le chiffre d’affaires par client : il vaut mieux augmenter la présence physique chez un « gros compte »
(client faisant régulièrement faire un gros chiffre d’affaires) et diminuer celle chez les clients de
moindre importance en remplaçant éventuellement par les techniques du marketing direct.
42
de faire apparaître les besoins en formation ;
d’éviter les mauvaises surprises ;
de mieux communiquer la stratégie commerciale,
de faire accepter certains changements
Le contrôle de la force de vente commence par la détermination des quotas de vente et se complète
par l’évaluation des résultats. Les quotas de vente sont les objectifs quantitatifs déterminés
annuellement et individuellement par représentant
Le problème consiste à repartir l’objectif global de chiffre d’affaires (déterminés par la direction
commerciale) entre les vendeurs. Deux grands familles de méthode de détermination existent (elles
sont d’ailleurs complémentaires) :
la répartition de l’objectif général en pourcentage par rapport à l’année précédente (+X% par rapport à
N-1)
La détermination de l’objectif en nombre de points : On attribue un certains nombre de points à chacun
des produits, ce qui permet de faire naître une stimulation différenciée lorsqu’on veut promouvoir un
produit. Exemple : chez un fabriquant de monture de lunettes, la monture Amazone vaut 3 points, la
monture Antarès vaut 7 points, la monture Aventure vaut 4 points….et l’objectif assigné à chaque
vendeur est de 100 000 points par mois.
V. LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
La publicité est une «communication payante, impersonnelle et unilatérale, qui s’effectue par
l’intermédiaire de média ou supports, émanant d’une organisation commerciale ou non, en faveur d’un
produit, d’une marque ou d’une firme identifiée dans le message». C’est une communication payante qui
pose la question: «qui (émetteur/codeur) dit quoi (message codé) à qui (récepteur/décodeur) par quel
canal (support codeur) avec quelles conséquences (effets)».
Toute communication suppose en effet un échange de signaux entre un émetteur et un récepteur, avec la
mise en .oeuvre d’un processus de codage et de décodage (la forme la plus usuelle de codage est le
langage) destiné à permettre l’échange.
Feedback, rétroaction
Message Bruit
Emetteur Récepteur
Destinataire Destinateur
Canal
Codage Décodage
Sensation Perception
La publicité de lancement : prépare le marché et s’adresse surtout aux innovateurs, à ceux qui font
la mode,
43
La publicité de conquête du marché: quand le produit décolle et qu’il faut occuper un maximum de
terrain,
Il existe des différences fondamentales. La publicité industrielle s’adresse aux acheteurs (ou aux
prescripteurs) professionnels, utilise plus facilement des arguments techniques, et fait appel à des média
particuliers (publipostage, foires, expositions, presse professionnelle, catalogues, brochures techniques,.)
►Comment la publicité agit sur le consommateur
On le comprend encore très mal, s’appuyant en grande partie sur les théories du comportement du
consommateur. La publicité est ainsi considérée comme un stimulus parmi ceux auxquels il se trouve
confronté. Les modèles qui ont spécifiquement analysés les effets de la publicité supposent L’existence
d’une hiérarchie des effets de la communication publicitaire. Le plus connu est le modèle AIDA. Ils
proposent tous une hiérarchie allant des effets cognitifs (la connaissance du produit) aux effets affectifs
(l’intérêt, la préférence pour le produit), puis aux effets comportementaux (l’acte d’achat).
Dans les hypothèses du tableau ci-dessous, la formation d’une attitude favorable envers le produit
précède l’acte d’achat. Ce qui est vivement critiqué par les praticiens de la publicité.
Conviction
Niveau du Essai
comportement Action
(conatif) Achat Action
Adoption
La théorie de l’implication minimale suppose, elle, que l’acte d’achat précède la formation d’une attitude
favorable pourvu que le consommateur ne se sente que faiblement impliqué dans cet acte .
Une autre théorie affirme que l’individu qui achète un produit est en situation inconfortable car les autres
produits qu’il aurait pu choisir ont aussi des avantages. Il va donc se convaincre à posteriori que son
choix est le meilleur et va chercher des affirmations qui confirment cette idée.
44
►LE BUDGET DE COMMUNICATION
Il n’y a pas de certitude quant au retour sur investissement en publicité et communication. Il n’existe donc
pas de méthode idéale pour définir le budget. On peut tout de même être sûr d’une absence d’effet sur le
marché si celui-ci est trop faible. Les méthodes de calcul employées pour déterminer le budget de
communication sont :
Les pourcentages varient grandement : en régime de croisière, ils sont de 2 à 5% de ventes, en période
de lancement ils peuvent augmenter jusqu’à 9 ou 10%du chiffre d’affaire projeté pendant deux ou trois
ans. Ils peuvent aussi varier énormément selon les branches (ils peuvent atteindre 10 à 20% des ventes
dans le cas des produits de grand luxe). Ce système des pourcentages n’est pas flexibles lors d’attaques
de la concurrence non prévues.
►STRATEGIE DE COMMUNICATION
C'est l'analyse de communication d'une situation marketing. L'analyse de la situation s'articule autour de 3
axes :
L'axe marketing: étude des objectifs, des cibles et du marché. Cet axe correspond à la
stratégie marketing suivie par l'annonceur.
NB : Bien sur, nous pouvons nous trouver ici dans le cadre d'une stratégie de communication produit (on
doit montrer les qualités du produit, le plus produit), de communication marque (on parle du
positionnement de la marque, de sa personnalité et pas des qualités d'un produit), ou de communication
institutionnelle (on communique sur la culture d'entreprise et son identité, auprès des partenaires ou des
employés).
NB : Le plan média est un document écrit qui représente la charte de travail de l'agence et de
l'annonceur. Ce document est rédigé par l'équipe de l'agence de publicité et remis au client lors de la
présentation de la campagne. La stratégie publicitaire va se concevoir en fonction des marchés visés, des
axes de poussée prévue. Elle va abandonner certains segments pour se concentrer sur certains autres.
Elle est le résultat d'une réflexion liée aux objectifs de marketing.
►ANALYSE DU PROCESSUS
45
Objectifs et stratégies publicitaires/de la campagne
(Les éléments du marketing + Fréquence d'achat du produit + Infos sur le marché en
général)
Les cibles
La stratégie média
Le budget publicitaire
Modifications éventuelles
► L’AXE MARKETING
Eléments de marketing
Synthèse des informations sur l'entreprise, le produit, les concurrents, le problème posé. Il faut les
déterminer avec précision ce qui pose toujours un problème, d'autant que les grands médias ont un effet
de place publique qui doit être pris en compte pour l'ensemble des campagnes.
NB:Il faut en tous les cas distinguer la cible marketing de la cible de communication. Elle détermine en
partie le budget dans la mesure où une cible trop large coûte cher et reste sans effet, et une cible
surexposée demande plus de répétition donc plus de coût.
Par exemple :
Avoir des effets directs sur les ventes : Il n'y a pas d'intermédiaires (ventes par catalogue,.).
C'est un objectif pour un produit hautement différencié, au prix élevé (suffisamment pour amortir
les coûts de campagne).
Avoir des effets indirects sur les ventes : (la plupart des cas). L'effet de la publicité est de
créer une prédisposition à l'achat. Il faut avoir un «plus» produit réel et être massivement
présent dans la distribution,
46
Infos sur le marché en général
Dépenses de la concurrence, choix média des concurrents (périodes, pression pub, choix médias,
formats, budgets)
► L’AXE DE COMMUNICATION
► Timing et calendrier
Comme la cadence du management est annuelle, le plan marketing, comme le plan de publicité,
devraient être annuel. Mais ce rythme est un non-sens du fait de la lenteur de pénétration d'un message
publicitaire.
C'est une illusion de croire que la cible pourrait percevoir, voir, retenir et assimiler une campagne à la
première exposition. L'unité de temps serait plutôt bi ou tri-annuelle. Il faut en fait s'adapter au produit
donc :
Le succès d'une annonce réside dans sa créativité : originale tout en ayant des résultats concrets,
embellir la réalité sans mentir. Les tendances actuelles, notamment les grands cabinets vont vers une
communication concrète tournée sur les résultats à court terme de l'annonceur.
C'est le modèle classique développé il y a environ 40 ans par les premières agences (TED BATES). La
stratégie créative s'insère dans la stratégie marketing.
ON retrouve :
PRINCIPES D. Exemple
la promesse, l'axe Des couleurs éclatantes Un linge pus doux
publicitaire
la justification, une preuve Test de coloration Présence d'un agent
attestant la promesse (comparaison Adoucissant
47
(qualité avec une lessive anonyme)
objective ou supposée)
Un bénéfice La chemise du mari associée Plaisir personnel, sensualité,
consommateur à Séduction
(avantage concurrentiel) une valorisation sociale
Ton, atmosphère Situations sociales où les Domaine du «pour soi»,
générale, acteurs se retrouvent (mari, intimité,
style, ambiance femmes, amis, etc.) relations intimes « mari-
femme »
Le fait principal: élément clé à partir duquel la pub cherche à agir «Nous, école de
commerce, avons une image passéiste auprès d'une partie de notre public»,
Le problème à résoudre (par la publicité): «montrer de nous une image d'avenir, ouvert
sur les nouvelles technologies, sur l’entreprise, sur l'environnement international,»
Objectifs de la publicité: «convaincre les entreprises que les diplômés ont acquis de
réelles compétences»
Stratégie créative:
• Promesse: «les diplômés de l'école sont compétents : ils ont appris à travailler au
contact de l'entreprise»,
• Support de la promesse: «les stages, les travaux, les recherches et missions sur le
terrain réalisés pour les entreprises».
L'apparition du type de stratégie développé par RSCG ( Roux/ Séguela/Cayzac/ Goudard)est une date clé
: le premier choc pétrolier. Ce qui compte désormais, ce ne sont plus seulement les éléments du
marketing-mix mais aussi les éléments plus symboliques et psychologiques, comme le style de vie,
(socio-styles apparus à cette époque), la qualité des relations entre le consommateur et le produit ou la
marque, le bien-être.
La publicité devient plus conceptuelle, plus abstraite, plus humoristique et plus esthétique. La conception
et le ton changent. La nouveauté va résider dans la complicité entre l'individu et la marque, et non dans la
simple justification d'une promesse. C'est la différence entre «Mangez des glaces Gervais» (1952) et
«Gervais, j'en veux» (1989).
L'approche créative de l'agence est la suivante :
Conclusion : le brief
Lors de la création, il faut déterminer le style d'exécution, : la tranche de vie (l'utilisation du produit), le
style de vie, la fantaisie, l'image, le slogan musical, le personnage symbole, l'expertise technique, la
preuve scientifique, le témoignage, le ton, les mots, le format.
On doit décider de la répartition média/hors média par masse budgétaire : Le budget total doit être réparti
entre ces deux masses (média/hors média), la tendance actuelle allant vers un équilibre entre les 2.
Les moyens sont :
49
moyens de CIBLES CONDUITES OBJECTIFS DE
comm. D'ACHAT MARKETING ET DE
COMMUNICATION
homogène hétérogène spécifique spontanée réfléchie notoriété image création
de trafic
marque
Pub +++ + ++ + +++ +++ ++ ++
RP/Mécénat + 0 +++ 0 + + +++ 0
PLV +++ 0 ++ 0 +++ + + ++
Promotion +++ 0 ++ ++ +++ + + ++
Critères du média-mix
a) Critères quantitatifs
répétition
Campagne
intensive
Campagne
extensive
couverture
b) Critères qualitatifs
Affichage
A utiliser dans le cadre de produits nouveaux et pour asseoir rapidement une notoriété. Il sert de média
d'appui et est souvent relayé par la presse et la TV.
Presse quotidienne
Magazine
TV
Ce média est à utiliser si le budget le permet.
51
Points positifs Points négatifs
Média de grand public par excellence Coûteux surtout si on choisit mal sa tranche
Média puissant et de notoriété horaire
Couverture nationale Média encombré avec un taux de
Pénétration rapide des foyers mémorisation
Fort effet démonstratif faible
Fidélisation du public à une chaîne/une Sélectivité faible
émission Contact faible (zapping et encombrement)
Radio
Média essentiellement de répétition
Cinéma
52
Les utilisateurs
153 millions d'internautes dans le monde, 33 millions en Europe (4,3% de la population) Au Luxembourg
les internautes représentent 10% de la population et sont à la 5° place en Europe. 54% d'eux surfent 1
fois/semaine en moyenne et pendant une durée de 15 à 60 mn/semaine. (les temps de connexion
diminuent partout).25 à 30 % sont des femmes et 70 à 80 % sont des hommes. La majorité travaillent et
ont fait des études .
La plupart ne s'intéressent pas à l'Informatique :
57% ne savent pas ce qu'est le html
36% ne connaissent pas la profondeur de couleur de leur écran
23% ne connaissent pas la résolution de leur moniteur
Du point de vue extérieure : il faut que le site colle un maximum à la cohérence mondiale
et aux codes implicites
Du point de vue intérieure : Il faut que le site soit cohérent dans son organisation
Il faut bien distinguer les zones de navigation des zones de contenu comme c'est le
cas dans un médium comme la TV. Avec le site Nestlé, notre modèle mentale saute à
chaque page et doit être jeté: On ne reconnaît plus les chemins.
L'internaute perd l'intérêt pour un site si le temps de chargement de la page est supérieur à
15 secondes (le temps de chargement est le problème n°1).
53
Si quelque chose bouge autour l'internaute ne peut se concentrer. Il faut donc essayer de
distinguer les zones d'animations des zones d'information.
Attention au Whoa effect C'est le comment. Il donne une valeur ajoutée au site s'il est fait
correctement mais a une durée de vie de seulement 6 mois à un an. S'il est une possibilité
efficace d'évaluer un site, il faut savoir que 87% des impressions des internautes ne sont
pas dues à cet effet.
Il faut écrire pour le web. Lire sur un écran est plus difficile que sur le papier, ainsi les
internautes scannent le texte (ou l'imprime). En tous les cas, ils «scrollent» avec difficulté et
ont plutôt tendance à imprimer le texte s'il dépasse l'écran et s'ils sont intéressés
Il faut renouveler les informations.
d) Critères techniques
Disponibilités du média
54
e) Conclusion
Quelques définitions
Mass Média : terme générique qui désigne l'ensemble des véhicules de l'information doté d'une grande
diffusion (radio, TV, presse, affichage, cinéma).
Média : groupe de supports publicitaires de même nature (2M, RTM.).
Hors média : toute forme de publicité qui ne passe pas par un des 5 média classiques. Les plus
classiques sont : le sponsoring, le mécénat, le patronage, le parrainage, la PLV, la promotion, le
marketing direct, les foires, les relations publiques,
Support : élément matériel qui supporte réellement le message (le film pour le cinéma, le panneau pour
l'affiche,...) / véhicule qui transmet un message publicitaire (2M, RTM sont des supports du média TV. Par
extension c'est aussi ce qui permet de faire de la publicité (homme-sandwich, ballon, sacs, télécarte,...)
Lecteur : personne qui a feuilleté, parcouru, lu, un support presse, acheté ou non.
Tirage : nombre d'exemplaires qui sortent des presses de l'imprimerie.
Diffusion : nombres d'exemplaires d'un numéro effectivement distribué par abonnement, vendu ou
donné. La différence entre le tirage et la diffusion s'appelle le bouillon.
ODV/ODE : C'est le lien entre une personne et le support dans lequel se trouve l'annonce. Les contacts
utiles sont ceux qui concernent la partie de l'audience qui entre dans la définition de la cible.
55
Audience L'audience peur être exprimée en milliers ou en %. Dans ce dernier cas on
parlera
de couverture ou même de pénétration.
Audience ensemble des individus touchés par la publicité véhiculée par
globale le
support.
Cible population
visée total
56
Audience nette nombre total de lecteurs différents qui sont en contact avec
globale au moins un des supports de la combinaison. Elle est aussi
appelée
couverture
Population Audience
total nette global
Audience Audience
total du total du
support A total du support B
Population Duplication
totale d’audience
Audience
totale du Audience
support A totale du
support B
Accumulation d'audience sur Cumul d'audience
plusieurs titres Manière dont un média est consommé à des moments
différents,
consommation entraînant un accroissement d'audience ou
d'audience utile.
Exemple
Couverture Audience
Revue 24.1% 84.000
+ Télécran 34.4% 120.000
57
Audience exposée :%
par rapport à l’audience totale
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10% Nombre
d’insertion
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
GRP Mesure comparative de pression publicitaire d'un plan média.
(Gross 1 GRP correspond à 1% de couverture brute d'un univers considéré (qui doit
Rating toujours
Point) être mentionné)
On estime qu'un GRP raisonnable pour la TV est de 90 à 120 par semaine, pour
la
radio de 250 à 300 par semaine, et pour la presse-magazine de 200 à 250 par
semaine, mais on ne peut comparer le GRP de la presse avec celui de la radio.
Exemple
Couverture insertions GRP
58
Audience utile du support
x 100
audience totale du support
On bâtit une échelle d'économie, qui fait intervenir le tarif des publicités. Pour chacun des supports
retenus dans l'échelle de puissance, on calcule le «coût aux 1000 lecteurs ou auditeurs utiles»
(CPM), rapport entre l'audience utile du support et le prix de l'espace publicitaire. On classe alors les
supports par coûts aux 1000 lecteurs décroissants, ce qui fournit l'échelle d'économie. Le coût représente
l'investissement nécessaire pour toucher 1000 personnes avec un support :
coût de l'insertion
x100
Audience (utile)
Un support possède une affinité par rapport à une cible si le coefficient est supérieur à 50, ce qui veut dire
que la cible en question est sur-représentée dans l'audience du support.
Audience utile du support
Audience totale du support
Conclusion
En comparant ces trois échelles, on peut avoir une idée de l'efficacité relative des supports, compte tenu
de la cible.
59
► L’EVALUATION DE LA COMMUNICATION
C'est à moyen long terme, après des répétitions conséquentes que le client modifie on
comportement
En gardant à l'esprit que le plus important est la cible et l'objectif de la publicité, on peut
juger de l'efficacité de la pub en vérifiant:
Ils sont organisés avant la diffusion de l'annonce pour l'évaluer. On trouve des pré tests :
L'objectif est de vérifier qu'il n'y a pas de contresens, d'aider à choisir entre plusieurs projets.
Dummy magazine : on insère l'annonce dans une fausse revue avec d'autres annonces
60
(Echantillon de 100 à 2100 personnes). On établit des scores d'éléments retenus,
d'éléments d'appréciation et de rejet.
Splin run test : On place deux messages différents dans une même édition.
On mesure l'impact en terme de mémorisation, la crédibilité, la compréhension, et le
comportement que génère l'annonce.
Méthode des entretiens familiaux : On présente, chez les gens, dans un mini programme
de 15mn, une page de publicité. On mesure l'impact en terme de mémorisation, la
crédibilité.
Folder test : On place 10 annonces dans une pochette. (échantillon de 100 personnes).
Chaque personne feuillette à son rythme. On mesure la durée d'arrêt sur les publicités, les
marques retenues, …
Rien n'est plus compliqué que de mesurer l'efficacité de la publicité après coup:
On dispose néanmoins de 7 indicateurs qui sont : La notoriété de marque, La notoriété spontanée, Le top
of the mind, La notoriété assistée, La mémorisation, Le score de reconnaissance (reconnaissance d'une
annonce déjà vue, Le score d'attribution.
- Force de vente
- Augmenter les ventes, trouver de nouveaux clients, stimuler, mobiliser l’équipe de vente.
- Prescripteur
- Faire connaître le produit, convaincre de ses qualités, obtenir son adhésion.
- Distributeur
Favoriser le référencement d’un produit, fidéliser, diminuer le frein prix, entraver l’action des
concurrents, animer et stimuler le réseau.
- Consommateur
Augmenter les ventes, favoriser l’essai, l’achat, fidéliser, diminuer le frein prix, attirer l’attention
face aux concurrents, valoriser l’image produit-entreprise.
Exemple I)
DODIE FAIT GAGNER LES BEBES
Pour lancer une nouvelle tétine révolutionnaire, la marque Dodie (Groupe Lotus Vania), leader sur ce
marché, organisait de Juin à septembre 1990 avec Progress Promotion, une campagne de promotion
dans 15000 pharmacies. Soutenu par une campagne publicitaire dans la presse, un jeu intitulé « le
paradais Dodie » proposait aux mamans de participer à un tirage au sort permettant de gagner 10000
lots. Un concours de stimulation des pharmaciens complétait l’opération et des kits promotionnels
animaient les points de vente . L’opération a été un plein succès : Dodie était en rupture de stocks de
tétines dès fin Août !(Promotion lancement)
Exemple II)
KIRI : opération junior
Afin de promouvoir les fromages fondus kiri, de la société Bel,Cato Johnson a mis en place depuis
décembre 1988, jusqu à la fin de l’année 1989, une vaste opération destinée à la cible des 7/12 ans.
A partir des bulletins-reponses diffusés dans télé poche, ou mis à disposition en tete de gondoles dans
les hypermarchés (1 million de bulletins), les enfants votent pour « le top junior » en classant leur
disque préféré. Les résultats de cette opération étant diffusé sur la TF1. Les lauréats ayant indiqué le
bon classement reçoivent des mini Tv couleur, des casques FM ou des radios cassettes.
(Promotion consommateur)
5.2.3 L’action promotionnelle
La réalisation d’une action promotionnelle repose sur la détermination d’un plan promotionnel et la
mise en œuvre de techniques particulière adaptées à la cible de l’action.
► Le déroulement de l’action promotionnelle
Le plan promotionnel fixe l’organisation d’ensemble des actions de promotion. Les étapes suivies sont
proches de l’action publicitaire.
►Les étapes d’une campagne promotionnelle
62
►Les techniques de promotion
Les techniques de promotion reposent toutes sur un avantage exceptionnel accordé temporairement à
un public. Ce public se décompose en deux grandes catégories de cibles : les intermédiaires et le
consommateur final.
Les techniques en faveur des intermédiaires
INTERMEDIAIRES MISSION TECHNIQUE DE
PROMOTION
FORCE DE VENTE Vendre, conquérir de Primes pour dépassement
nouveaux clients de quotas, concours, jeux.
PRESCRIPTEURS Conseiller Echantillon, essais,
démonstrations, cadeaux
Recommander
DISTRIBITEURS Référencer, vendre Ristournes, remises sur
quantités achetées, remise
de référencement,
concours, jeux,
echantillons,
démonstrations,
animations sur le lieu de
vente
63
La mesure de l’efficacité de l’action de promotion est faite à partir d’informations externes (ex :
enquêtes spontanées auprès des cibles de l’action)
Les résultats sont rapidement perceptibles puisque toute promotion a un caractère temporaire.
Leur étude doit cependant être menée au-delà de la période de promotion pour apprécier si les
tendances se confirment lorsque l’opération est terminée. L’efficacité d’une promotion est d’autant plus
grande que les ventes acquises ont un caractère définitif.
Mettre en oeuvre une politique de communication et d’information a service d'une entreprise à l'intention
de son public externe ou interne. Cette méthode crée un climat de confiance pour le moyen et long terme
avec les partenaires de l'entreprise et «prépare le terrain» pour des relations commerciales : entretien de
liens privilégiés, valorisation des produits, gestion d'événements ou de «crise» (Perrier, Renault, KBL,.)
5.3.2 Cibles
Les partenaires financiers (banques, investisseurs, actionnaires,.), les distributeurs et les fournisseurs,
les clients ou consommateurs et les prospects, le grand public, les élus locaux, les milieux enseignants,
les associations de consommateurs, a presse, les concurrents,.
5.3.3 Méthodes
Les relations presse, la publicité rédactionnelle dans les médias, la communication institutionnelle, les
groupes de pression, le conseil à destination de la Direction Générale, le rapport annuel, les films vidéo,
les journaux d'entreprise et les plaquettes institutionnelles, les événements, les discours, les débats TV,
l'identité de l'entreprise (Corporate identity, charte graphique).
64
Module: Action commerciale
Guide des travaux pratiques
TP 1 :
1. Quelles différences y a-t-il entre : (10 points)
- Gamme et assortiment.(1 point)
- Gondole et console.(1 point)
- Contrefaçon et contremarque.(1point)
- Marque ombrelle et marque produit.(1 point)
- Conditionnement et emballage.(1 point)
- Marque et label.(1 point)
- Positionnement de la clientèle et positionnement de l’entreprise.(1 point)
- Produits vedettes et produits poids morts.(1 point)
- Supermarché et hypermarché.(1 point)
- Media et support.(1 point)
2. Expliquer les expressions suivantes : (10 points)
- L’analyse transactionnelle.(1 point)
- La gestuelle.(1 point)
- La PNL.(1 point)
- Le code barre.(1 point)
- L’étiquetage.(1 point)
- L’esthétique industrielle.(1 point)
- Les produits d’appel.(1 point)
- Le prix psychologique.(1 point)
- La zone de chalandise.(1 point)
- L’audience totale.(1 point)
3. Compléter le tableau ci-dessous : (4 points)
Avantages Inconvénients
Gamme courte
Gamme longue
TP 2 :
Sur un marché, le consommateur identifie une entreprise à travers du ou des produits qu’elle vend. Le
choix de l’activité et la politique de produit constituent une décision fondamentale pour le succès et la
pérennité de l’entreprise. Vitrine de l’entreprise, le ou les produits vont devoir satisfaire une demande qui
65
évolue en fonction des besoins, des goûts, de la mode. La durée de vie d’un produit étant plus ou moins
longue, pour durer l’entreprise devra innover et lancer les nouveaux produits.
66
Premières marques en Allemagne
1. Certaines marques bénéficient d’une notoriété spontanée. Elles sont connues ou reconnues
partout. Malgré tout, le positionnement peut varier selon les pays. Comment expliquer, par
exemple, qu’en France et en Italie Coca-Cola n’arrive qu’en 3éme position ? (1.5 points)
La marque permet-elle, au delà du produit, d’identifier l’entreprise ? (1.5 points)
2. La marque est-elle un facteur d’identité aussi puissant pour les biens industriels qu’elle l’est
pour des produits alimentaires ou des services ? (3 points)
3. Les consommateurs sont-ils fidèles à une marque ? (1 point) Quels enseignements peut-on
tirer de l’analyse de l’évolution des marques de distributeurs ? (1 point)
67
TP 3 :
La société Chocomust s’est spécialisée, depuis quelques années, dans le chocolat de qualité sous toutes ses
formes (tablettes, rochers, poudres pour petit déjeuner, mousses, etc.). Elle a acquis une grande notoriété
auprès des consommateurs, aidée en cela par un savoir-faire certain (forte capacité technologique, centre
de recherche performant…) et des ressources appropriées, tant financières que productives.
La société Chocomust s’efforce, depuis peu, de se donner l’image d’une entreprise performante à la pointe
de l’innovation. En effet, ses dirigeants ont constaté, suite à une étude de marché, que les consommateurs
recherchaient dans le chocolat non seulement une certaine qualité, mais aussi de l’originalité (dans la
présentation, l’utilisation …). Le concurrent direct de Chocomust, la société Chocoline, vient de sortir un
produit totalement nouveau et original sur le marché : une sauce au chocolat noir, prête à l’emploi et
destinée à napper les gâteaux et autres pâtisseries. Ce produit se présente sous la forme d’un sachet en
aluminium qu’il suffit de passer sous l’eau chaude du robinet (ou de chauffer légèrement) et d’ouvrer pour
recouvrir le gâteau. Le slogan publicitaire retenu pour le nouveau produit est le suivant : « Avec
Chocoline, un nappage de qualité en toute rapidité ! ». Si la société Chocoline a toujours su être à la pointe
de l’innovation pour ses produits, en revanche son image de marque, en termes de qualité, est plus faible
que celle de la société Chocomust ! Cette dernière fabrique des chocolats très adaptés au nappage (noir, au
lait, blanc…), mais sous la forme de plaquettes nécessitant une certaine préparation (casser les morceaux,
mettre au bain-marie…) pour le consommateur.
entreprises.(4 points)
2. Quelles sont les stratégies de produit et de prix à suggérer à votre directeur ?( 4 points)
3. Quelles sont les actions afférentes au produit, qui devraient être adoptées, compte tenu de
l’arrivée de ce nouveau produit ? (2 points)
TP 4 :
Le bureau de recherche et développement vient de mettre en œuvre une sauce au chocolat. Elle décide de
lancer son nouveau produit. Ainsi, elle a confié à son bureau d’études d’effectuer une enquête dont les
résultats sont mentionnés ci-dessous :
Echantillon composé de 400 personnes.
Questions posées :
- Au-dessous de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit ?
- Au-dessous de quel prix ce produit ne vous semble-t-il pas de qualité ?
Prix public (en euros TTC) Réponses « prix excessif » Réponses « qualité
insuffisante »
3 0 168
6 0 135
9 0 58
12 2 20
15 15 11
18 33 7
21 40 1
24 66 0
27 95 0
30 et plus 149 0
68
Données complémentaires:
- Prix de renvient du conditionnement : 10 euros par produit.
- Prix de revient du chocolat (sauce) : 5.5 euros par produit.
- Frais de personnel liés à la mise en conditionnement du produit : 2.7 euros par produit.
- Charges de gestion : 3 euros par produit.
Travail demandé II : (10 points )
1. Calculer le prix psychologique du produit à partir des résultats de l’enquête fournis ci-
dessus. (4 points )
2. Ce prix psychologique (ou d’acceptabilité) va-t-il générer le plus gros chiffre d’affaires ?
commentez votre réponse, sachant que le but de la société Chocomust est un écrémage du
marché. Quel prix choisir ? (3 points )
3. Représenter graphiquement le prix psychologique trouvé. (2 points )
4. Quel sera le prix de vente définitif du produit ? (1 point )
TP 5 :
La société Chocomust assure la distribution de ses produits via deux supermarchés de réputation à savoir
Auchan et Carrefour. Les deux supermarchés possèdent une gondole-chocolat de 8m de long sur 3 niveaux
chacune.
Gondole-chocolat Gondole-chocolat
Gondole
Auchan Carrefour
Produits Tablettes Rochers Poudres Mousses Carreaux Sauces
Remarque :
Les informations ci-dessus concernent le mois de décembre 2004.
40 % 20 % 40 % 20 % 50 % 30 %
Travail demandé III: (15 points )
1. Le directeur marketing vous demande de calculer les indicateurs suivants:
− Marge brute pour chaque produit, (1 point)
− Taux de marge pour chaque produit, (1 point)
− Coefficient multiplicateur pour chaque produit, (1 point)
− Bénéfice brut pour chaque produit, (1 point)
69
− Coefficient de rotation pour chaque produit, (1 point)
− Indices de sensibilité et interprétez les indices obtenus. (1 point)
TP 6 :
La société vous a confié le choix de support pour une compagne publicitaire dont
l’objectif est d’informer le public sur l’existence d’une sauce au chocolat. Cette compagne
vise les femmes âgées de 20 à 60 ans.
La population féminine est constituée de 20 millions dont 50% ont un âge variant entre 20
et 60 ans. Il est prévu qu’une annonce doit être publiée dans deux magazines féminins : X
et Y. L’agence de publicité vous a communiqué les renseignements suivants :
Duplication
Support Audience Âge des femmes d’audience entre
supports
20/25 ans 12 %
3.250.000 25/35 ans 14 %
X lecteurs 35/45 ans 18 %
1.100.000
88 % de femmes 45/60 ans 16 %
lecteurs
+ 60 ans 40 %
90 % de femmes dont
20/25 ans 5 %
50 % de plus de 40
2.200.000 25/35 ans 10 %
ans
Y lecteurs 35/45 ans 14 %
92 % de femmes 45/60 ans 26 %
+ 60 ans 45 %
Travail demandé IV : (15 points)
1. Caractériser le plan média en calculant :
- Audience utile de chacun des supports, (1 point)
- Duplication d’audience utile, (1 point)
- Audience nette globale, (1 point)
- Audience nette utile ou couverture, (1 point)
- Taux de couverture, (1 point)
- Nombre de femmes appartenant à la cible et recevant un contact, (1 point)
- Nombre global de contacts utiles, (1 point)
- Gross Rating Point (GRP), (1 point)
- La répétition moyenne, (1 point)
- La pénétration mémorielle, sachant que l’indice de mémorisation est 12%, (1 point)
- La couverture mémorisée. (1 point)
2. Prenez et justifiez votre décision de choix auprès de votre directeur marketing. (4 points)
70
TP 7 : Etude de cas "les fermes de Douiet"
Objectifs visés:
- Gérer la marque
- Appliquer la politique de produit
- Appliquer la politique du prix
- Appliquer la politique de place
- Appliquer la politique de communication
Description du cas
Les fermes de Douiet, c’est le nom de l’entreprise qui fait la fabrication de la gamme des produits laitiers
chergui. C’est une entreprise à caractère familial, qui possède des élevages qui permettent de produire
du lait d’une très grande qualité et en quantité très importante. Grâce à l’existence d’une unité de
production équipée d’un matériel de production moderne, cette ferme fabrique à base du lait qui y est
collecté, des yaourts, du petit lait (leben), du fromage de chèvre.
Jusqu’en 1997, la production était destinée à la consommation de réseaux particuliers familiaux, en vente
directe. Les excédents étaient distribués, au hasard dans quelques points de ventes de la région de Fès,
principale grande ville à proximité des fermes de Douiet. A cette époque, il existait un seul point de vente
principal, une sorte de centre d’approvisionnement, situé à Casablanca qui recevait les produits et les
vendait à quelques familles, venues s’approvisionner en «yaourts de ferme » dont elles connaissaient
l’existence par le bouche à oreille.
La demande, au fil des mois s’est faite plus importante et la clientèle n’était plus seulement constituée de
particuliers mais aussi de commerçants qui cherchaient à acquérir des quantités plus importantes, parce
que leur clients de quartiers leur demandaient « Vous avez les produits Chergui, vous savez, les produits
fermiers ? »
Dès le début de l’année agricole 1997, le responsable du centre d’approvisionnement casablancais,
M.Mustapha, prit conscience qu’il ne pouvait plus se contenter de recevoir quotidiennement des produits
frais en provenance des fermes de Douiet, pour les distribuer dans les régions du pays. Il décida alors de
recruter une personne qui aurait la charge de gérer ce point. En quelques mois, ce point de vente est
devenu un centre de distribution régional.
La présence des produits Chergui dans les points de vente était «intuitive ».
Quelques points de vente ici et là, au gré de la volonté des détaillants. A cette époque, Mr Mustapha
sentait que la demande augmentait et qu’il ne maîtrisait plus les principaux éléments de cette évolution.
Pourtant, il sait que les produits que la société commercialise, autant les yaourts, que les yaourts à boire,
sous la marque Daya, sont appréciés de la clientèle qui les a déjà consommés. De plus, les différents
détaillants qui reçoivent les produits passent des commandes, mais elles sont irrégulières et les quantités
commandées sont très variables.
De même, M.Mustapha sait que les produits « Les plaisirs de Chergui, ont une connotation particulière et
possèdent des atouts spécifiques que les marques de la concurrence n’ont pas ; mais ceci est flou dans
son esprit et non structuré.
La marque est connue par certains clients qui l’ont déjà consommée, mais d’autres catégories de
clientèle en ont entendu parler, certains l’ont essayé mais ne sont pas fidèles aux produits.
Cependant, tous les commerçants ne veulent pas référencer le produit pour differentes raisons : les
produits ne se vendent pas vite, ils sont difficiles à conserver, la marge est trop faible, les invendus ne
sont pas repris.
Plusieurs questions se posent avec acuité à M.Mustapha qui en parle à un proche, au cours d’une soirée
entre amis. On lui conseille alors de confier toutes ses questions à un spécialiste du marketing.
Ainsi, vous êtes recruté, en tant que responsable commercial, pour donner des réponses aux
interrogations de M.Mustapha, et aider l’entreprise à s’orienter sur la voie du développement et de la
rentabilité car les responsables se disent prêt à investir.
- Comment vous y prendriez-vous dès votre arrivée pour mettre de l’ordre dans l’esprit du
responsable ?
71
- Quel est le principal problème de la marque ? Expliquez à M Mustapha comment il peut le
résoudre
- Quelles sont, selon vous, les conditions qui amèneraient les distributeurs à référencer les
produits chergui plus facilement.
- Faites une proposition, en précisant les actions à mettre en place pour chacune des variables du
marketing-mix
Objectifs visés:
- Gérer la marque
- Appliquer la politique de produit
- Appliquer la politique du prix
- Appliquer la politique de place
- Appliquer la politique de communication
Description du cas
LE PROBLEME : Décathlon connaît un immense succès, mais la marque est mal aimée. Elle fait “bas de
gamme”, bien que les produits soient innovants.
LA SOLUTION : Décathlon crée sept marques de distributeur, pour des univers sportifs précis, en leur
confiant des moyens autonomes de recherche et de design. La première en importance est Quechua
pour la montagne.
LE RESULTAT : Pour certains produits comme les vêtements de ski, la marque sature quasiment le
marché du grand public. La concurrence est écrasée. Reste à convaincre les amateurs avertis.
MEGÈVE, FÉVRIER 2003. Sur la ligne de départ d’un télésiège du massif du Mont-d’Arbois, une
quinzaine de skieurs, chaudement habillés de pantalons, anorak et bonnet, patientent sagement, skis aux
pieds, les uns derrière les autres. Chacun de ces vacanciers, sans exception, porte au moins un
vêtement ou un équipement de la marque Quechua. Banal ? Pas exactement, car, si la station est l’une
des plus chic des Alpes, cette marque est tout sauf un symbole de statut social. Quechua est la pionnière
des « marques distributeurs » de Décathlon, l’hypermarché du matériel de sport. Dans une station plus
familiale, à La Clusaz, le constat est plus flagrant encore, puisque la marque est omniprésente tout au
long des files d’attentes. Le phénomène, déjà constaté depuis quelques années, a fait avalanche en 2002
: avec sa « marque passion », selon la terminologie maison, Décathlon a colonisé sans partage l’univers
des vacances à la montagne. Cet exploit est l’illustration de l’efficacité commerciale de la jeune marque
Quechua (créée en 1996). « Nous sommes contents de voir nos produits partout, car notre credo, c’est
de rendre la montagne accessible à tout le monde », se félicite Jean-Paul Constant. Le directeur de la
marque récite son bréviaire. Miser sur le grand public et des prix sages quand les grandes marques du
secteur, telles que Rossignol ou North Face, ciblent prioritairement les amateurs avertis et les
professionnels relais d’opinion, c’est toute la philosophie de la chaîne de magasins depuis sa création en
1976. C’est même sa raison d’être depuis sept ans.
Cette stratégie a été implacablement appliquée à la marque Quechua (le nom est celui d’un peuple
d’Indiens des Andes, une thématique reprise pour de nombreuses références de produits). Retour au
début des années 90. À l’époque, Décathlon, qui compte une centaine de magasins (contre 320
aujourd’hui) se porte déjà fort bien. L’enseigne accroît régulièrement son chiffre d’affaires de 20 à 30 %
72
par an ! Ce n’est pas rien. Elle recrute des brouettes de jeunes diplômés forts en thèmes et bardés de
biceps, qui ont tous la particularité d’être passionnés de sport et qui, après quelques mois passés dans le
moule, deviennent totalement dévoués à Décathlon. Nombre d’entre eux en sont d’ailleurs actionnaires.
Autre point positif, plusieurs études l’attestent, la clientèle adore déambuler dans ces magasins clairs et
modernes entièrement dédiés aux loisirs sportifs, bien plus pratiques que les petits magasins de sport de
quartier. Le problème, c’est que les produits de la marque Décathlon (les magasins sont devenus
fabricants sous leur propre griffe en 1986) avec leur logo rectangulaire sur fond bleu, systématiquement
déployé sur tous les produits, sont synonymes d’achat bon marché. Et il est bien connu que l’on court
plus vite si l’on porte le même maillot qu’un grand champion olympique. « Quand on se positionne sur des
marchés où l’esthétique et la valorisation personnelle comptent beaucoup, il est peu gratifiant d’être la
marque bon marché », analyse Cédric Ducrocq, président du cabinet de conseil en marketing Dia-Mart.
Cette difficulté, les vendeurs de Décathlon la mesurent dans leur propre pratique sportive : ils côtoient
quotidiennement des coéquipiers qui ont soigneusement décousu l’étiquette Décathlon d’un tee-shirt,
d’une veste ou de chaussures ou ont repeint planches à roulette et surfs originellement aux armes du
distributeur nordiste. « C’est quelque chose que l’on a tous constaté », reconnaît, contrit, Stéphane
Ralaimongo, qui avant d’orchestrer le marketing de Quechua, a conçu le vélo B’Twin et dirigé un magasin
Décathlon à Paris. Le phénomène est particulièrement douloureux dans... les cours d’école. Les enfants
préfèrent les emblèmes de Nike, Adidas ou Reebok. Pour Décathlon, le constat est inquiétant et
demande une réaction rapide.
Mais la démonstration demande que l’on s’arrête quelques instants sur la stratégie de Décathlon. Avec sa
signature, « A fond la forme ! », le projet du fondateur, Michel Leclerq, consistait à offrir tous les sports à
tout le monde, sous un même toit. Parce que la taille de ses magasins et l’étendue de son offre n’étaient
viables qu’en s’adressant à un public très large. L’idée paraît évidente aujourd’hui, elle l’était beaucoup
moins en 1976. La distribution d’articles de sports s’effectuait alors dans des magasins spécialisés de
centre-ville proposant une multitude de petites marques au mieux c’était le Vieux Campeur, au pire, le
sous-sol des quincailleries. « Tout le pari de Décathlon a alors consisté à organiser le secteur depuis
l’aval, pour pouvoir offrir un assortiment varié et des prix abordables », analyse Cédric Ducrocq.
Tôt ou tard, en cas de réussite le distributeur sportif était condamné à produire lui-même des articles
correspondant aux formats de ses magasins et aux attentes de ses clients, sans se contenter de vendre
les grandes marques historiques du sport. Ce qui fut fait en 1986, avec la création d’un département
spécialisé au sein du groupe : « Décathlon Production ». L’unité se penche en priorité sur les vélos en
commercialisant le modèle « Challenger » et comble très vite le vide laissé sur ce marché par la faillite de
Manufrance quelques années plus tôt. « C’est aussi la stratégie du suédois Ikea, signale Cédric Ducrocq.
On développe une marque distributeur non pas simplement pour accroître ses marges comme on le voit
dans l’alimentaire, mais aussi avec une volonté farouche de réorganiser l’industrie à partir de ses
magasins et de baisser le niveau de prix. »
Deuxième virage stratégique en 1996. La marque Décathlon est toujours en croissance, mais son
image médiocre signale l’imminence d’un « plateau », d’une stabilisation. Michel Leclercq décide alors
de créer deux nouvelles marques, non pas pour des sports précisément désignés, mais pour des «
univers » de loisirs. Ce sont Tribord pour la mer et Quechua pour la montagne. D’autres suivront,
comme Kipsta pour les sports collectifs ou Domyos pour le fitness. La particularité de ces univers, c’est
qu’ils réunissent toute la famille. « Au début, le logo Quechua était accompagné de celui de Décathlon,
raconte Philippe Picaud, directeur du design, puis, progressivement, nous avons fait disparaître le mot
Décathlon. » Ce qui revient à admettre que, si le nouveau nom a trouvé sa place, il n’a pas rehaussé
l’image de la marque mère. L’entreprise étoffe alors les départements qui vont lui permettre de faire
vivre et évoluer les nouvelles marques, à commencer par Quechua : un service de design, un bureau
d’étude, un centre de recherche et développement, un service de marketing. « Nous avons alors créé
un langage de stylistes propre à cette marque qui guide nos nouvelles créations », témoigne
Christophe Roland, l’un des designers maison attaché à Quechua.
73
La production s’effectue à l’étranger, mais de plus en plus de modèles sont conçus à Villeneuve-
d’Ascq, au siège international du groupe. Les méthodes maison, qui avaient fonctionné pour les sports
généralistes, s’avèrent également payantes pour l’univers de la montagne. « Nous avons eu la chance
d’assister à une grande démocratisation des sports d’hiver », indique Stéphane Ralaimongo.
Décathlon, faut-il le préciser, a un atout de taille : la connaissance parfaite des clients. « Nous
rencontrons quotidiennement les chefs de rayons et les directeurs de magasins, ils nous remontent
des informations ultra-précieuses, que nos concurrents ne soupçonnent pas ou qu’ils ne peuvent
connaître qu’avec des études onéreuses », reconnaît Stéphane Ralaimongo. Dans leur « Campus »,
les designers travaillent à proximité immédiate du magasin de Villeneuve-d’Ascq. Pour donner un
contenu et une crédibilité à Quechua, le groupe a passé des contrats avec de grands sportifs tels que
Karine Ruby, triple championne du monde de snowboard. « Ce n’est pas du sponsoring, c’est une
collaboration, relativise Jean-Paul Constant. Karine teste nos produits, les utilise en compétition et
nous indique comment les améliorer. » Avec cette pratique, le groupe Décathlon ne fait rien de très
différent que ses concurrents, mais c’est une façon pour la marque de construire une crédibilité basée
sur autre chose que le prix, et donc plus valorisante. Il ne s’agit pas pour autant d’essayer de devenir
une marque de professionnels, mais d’offrir le plus possible au grand public les équipements des
champions.
Pourtant, les professionnels de la montagne et les amateurs avertis restent une population résolument
fermée à la marque lilloise. « J’espère qu’un jour on pourra les convaincre, car ce sont des relais
d’opinion très précieux, explique encore Stéphane Ralaimongo. Je pourrais le faire facilement en ne
vendant que trois références très cher, dans trois magasins de Chamonix. Mais c’est tout le contraire
de Quechua. » Les skieurs du dimanche, eux, s’en moquent et s’équipent massivement dans les
magasins Décathlon. La marque profite d’un réseau de distribution hors du commun, ainsi que d’une
politique de mise en rayon extrêmement efficace. Sur les linéaires, certes, les produits maison ne sont
pas seuls. Ils voisinent avec quelques produits de marques, minoritaires, mais... beaucoup plus chers.
Le choix de Quechua devient inévitable, au point que la marque a pratiquement sorti du marché tous
ses compétiteurs. L’émancipation de la marque va devenir de plus en plus visible. Quechua va
s’éloigner un peu plus encore de Décathlon : elle a installé son « camp de base » entre Sallanches et
Saint-Gervais, dans la basse vallée de Chamonix (Haute-Savoie). D’ici à 2004, le site devrait héberger
l’ensemble des services dédiés à la marque, dont une bonne partie est encore basée au Campus de
Villeneuve-d’Ascq. Domancy accueille déjà l’« Université des métiers de la montagne », où
contrairement à ce que son nom laisse croire, on forme non pas des guides ou des moniteurs de ski,
mais des vendeurs et des chefs de rayon.
Un moment important dans la mise au point des produits Quechua consiste à tester les nouveaux
produits. L’enseigne organise des « missions test », au nombre d’une trentaine chaque année, où des
salariés (chefs de produits, chefs de rayons, designers, etc.), des clients et des sportifs utilisent sur le
terrain les produits de la marque mais aussi ceux des concurrents. D’autres tests sont effectués au
siège du groupe dans une zone très fermée de l’entreprise. Là toute, une batterie d’instruments
mécaniques torture inlassablement les vêtements et équipements : caisson de brouillard salin, méga-
cabine de douche reproduisant une pluie de mousson extrême, machines pour user prématurément
les pièces, etc. La marque peut ainsi mesurer précisément la durée de vie de ses références, mais
surtout les comparer aux grandes marques concurrentes.
Parmi les centaines de références des magasins Décathlon, certaines sont devenues des stars.
- Le B’Twin. Avec 250 000 exemplaires, c’est depuis deux ans le vélo le plus vendu en Europe.
Réussite historique de Décathlon Cycle, ce produit a été conçu par les équipes maison en partant du
principe que les clients voulaient une bicyclette polyvalente, aussi bien conçue pour aller au bureau en
semaine que pour une ballade sportive en montagne, le week-end.
- Le Topping Bra. A 37 euros l’unité, ce soutien-gorge pour sportives a fait un tabac car il répondait à
une demande peu ou mal satisfaite jusque-là. Conçu pour éviter que la poitrine gêne le mouvement, ce
produit a séduit les clientes notamment parce qu’il est décliné dans une grande variété de coloris.
74
- Le Self Heat. Ils ne sont pas encore en rayon mais ces astucieux gants chauffants de marque
Quechua, inventés et brevetés par deux « décathloniens », pourraient être les best-sellers de l’hiver
prochain. Il suffit de souffler dans leur poche interne pour porter les mains à la température de 36C.
Les clients se sont arrachés les 1 500 premiers exemplaires commercialisés cette année à titre de test.
Décathlon en chiffres
Le groupe basé à Villeneuve-d’Ascq (Nord) a été créé en 1976 par Michel Leclercq, membre de la
famille Mulliez (groupe Auchan). Les deux enseignes n’ont aucun lien juridique.
- CHIFFRE D’AFFAIRES Le groupe a vendu pour 2,8 milliards d’euros en 2002 contre 2,7 milliards un
an plus tôt.
- EFFECTIFS 26 500 salariés de 51 nationalités, répartis dans 22 pays différents.
- BÉNÉFICE NET Non cotée, l’entreprise ne publie pas ses résultats.
- ACTIONNARIAT Entreprise détenue à 43 % par Michel Leclercq, 42 % par l’Association de la famille
Mulliez et 15 % par ses salariés.
- La marque;
- Le produit;
- Le prix;
- La distribution;
- La communication.
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