Le Marché Des Soins Médicaux Et L'organisation de La Profession Médicale The Market For Medical Services and The Organization of Medical Profession
Le Marché Des Soins Médicaux Et L'organisation de La Profession Médicale The Market For Medical Services and The Organization of Medical Profession
Le Marché Des Soins Médicaux Et L'organisation de La Profession Médicale The Market For Medical Services and The Organization of Medical Profession
Relations industrielles
Industrial Relations
Éditeur(s)
Département des relations industrielles de l’Université Laval
ISSN
0034-379X (imprimé)
1703-8138 (numérique)
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Thomas-J. Boudreau
Introduction
Une des analyses les plus intéressantes sur le sujet paraissait dans
cette même publication en juillet 1962 ' et établissait la distinction
fondamentale entre syndicalisme et corporatisme au sein des profes-
sions, montrant que ces deux réalités peuvent coexister au sein d'une
même profession en autant que la séparation entre les deux est suffi-
samment définie pour éliminer les problèmes découlant des « incompa-
tibilités de responsabilités » entre le syndicat et la corporation.
Deux livres 2 3 récents qui ont eu une assez grande publicité aux
U.S.A. et en Angleterre défendent cette thèse d'un marché concur-
rentiel.
Pour notre part, et pour des raisons que nous résumerons dans
quelques instants, nous ne partageons pas l'opinion exprimée dans les
textes qui viennent d'être indiqués.
Pour notre part, nous ne croyons pas avoir donné dans ce travers.
En effet, ce qu'essentiellement nous avons voulu souUgner, c'est qu'à
cause de certaines caractéristiques structureUes, le marché des soins
médicaux, laissé à lui-même, ne saurait garantir que tous les agents (du
moins les acheteurs) se situeront automatiquement à un niveau maxi-
mum dans leur champ de satisfactions potentielles. Nous sommes par
aiUeurs prêts à concéder que le modèle de la concurrence parfaite
permet de rendre compte de plusieurs phénomènes observables sur le
marché.
Nous avons donc tenté d'établir que le rôle essentiel d'une corpo-
ration professionnelle, comme l'est le Collège des médecins, en est un
de défense des intérêts du public ou de recherche du bien commun.
Le phénomène de socialisation
Conclusion
C a n the market for medical services be analysed through the model of perfect
competition? This question is an important one because if the answer is yes, t h e
policy of t h e state should then be limited to an action which would permit the
mechanisms of competition to function freely. T h e access to t h e market should b e
left entirely free and submitted only to the choice of the consumers.
It does not seem however that the perfect competition model is very well
adapted to an analysis of this market even if some of t h e observed phenomena
on this market can be analysed with such a model. This opinion is based on the
following considerations :
3) The relative positions of the physician and his patient are not positions
of equality. The ordinary patient evaluates imperfectly the efficiency
of the treatment received and the quantity of care he buys is usually
determined by the seller.
4) Medical services engenders internal and external economics which are Hot
always fully appreciated by the consumer.
CONTROL OF MARKET
The particular structure of the market for medical care makes it necessary to
have certain control established on this market e.g. compulsory vaccination,
âuarantine or confinement, and also quality control for the persons admitted to
istribute the service.
A corporation such as the College of Physicians and Surgeons of the Province
of Quebec exists primarily to exercise such control on the quahty of medical services;
control which is necessary to maximise the social efficiency of the system. The
efficient exercise of this control however is function of some very important powers
which must be granted to the corporation; especially the power to control the access
to the profession i.e. the licensing power.
THE PHENOMENON OF SOCIALISATION