Une Concession
Une Concession
Une Concession
Cela permet une certaine motivation mais c’est aussi un inconvénient car cela met une
certaine pression sur les épaules du concessionnaire.
Ainsi, par exemple, un concessionnaire automobile qui achète 30 véhicules au concédant mais
n’en a vendu que 25 à la fin du contrat doit racheter les 5 véhicules restants au concédant.
Cela entraîne évidemment pour le concessionnaire un coût important, d’autant que ce type de
contrat est surtout utilisé pour les produits de grandes marques, les véhicules automobiles et
tous types de produits coûteux.
C’est le rôle du seul concessionnaire et le concédant n’a pas son mot à dire. Ainsi, même si le
concédant n’est pas d’accord, peu importe. Par exemple, si le concessionnaire décide de faire
la publicité d’un produit via des affiches publicitaires alors que le concédant aurait préféré
une publicité à la télévision, c’est le choix des affiches publicitaires qui prime.
C’est le cas notamment lorsque le concessionnaire, pour diverses raisons, mènerait mal ses
affaires. Comme les produits sont vendus à l’effigie ou sous l’enseigne du concédant, c’est
cette marque ou cette enseigne qui subirait alors les conséquences de cette mauvaise gestion.
Cela peut donc conduire à une détérioration de l’image de la marque ou de l’enseigne dans
l’esprit du public. Cela peut donc ternir l’image du concédant et nuire à sa réputation. C’est
donc à risque que le concédant accepte de prendre en signant un contrat de concession. D’où
l’intérêt pour lui de ne signer un tel contrat qu’après avoir mûrement réfléchi et s’être
renseigné sur le concessionnaire (chiffres de vente par exemple, méthodes commerciales,
etc.).