La Fontaine
La Fontaine
La Fontaine
En écrivant ces fables, la Fontaine répond aux exigences de plaire émouvoir et instruire du
classicisme du 17eme siècle. Mais pour confirmer la valeur éducative de ces récits qui
peuvent paraître légers, il écrit plusieurs préfaces, dont celles du livre 1 parue en 1668.
Lecture
L'intérêt de cet extrait réside dans le fait que la Fontaine propose une argumentation directe
pour justifier la crédibilité de ces fables.
Mouvement 1
-Comparaison : oppose le fait de devoir corriger nos habitudes et le fait de le faire pendant
l'enfance. Subordonnée de temps « pendant qu'elles sont encore indifférentes ou bien ou
mal. » rapport avec la valeur morale « corriger nos habitudes », « rendre bonne » et
l'antithèse « au bien ou au mal », la valeur éducative : formulation impersonnelle « Il faut »
-« être réduit » : la Fontaine met plus de valeur dans le fait d'apporter un enseignement au
cours de l'enfance, plutôt que de l'envisager comme quelque chose qui se ferait plus tard « Un
défaut à corriger, c'est chez l'homme adulte ».
- conjonction de coordination « Or » et question rhétorique « Quelle méthode ? » Le
raisonnement va apporter la réponse à cette question
- comparaison « plus que » : comparatif de supériorité.
-adverbe « utilement ». Fait référence aux classiques « Plaire », « émouvoir », « instruire »
notion d'utilité à la création littéraire.
« Ces fables » l'adjectif démonstratif renvoie au fait qu'on soit dans une préface, avec des
fables ensuite
Mouvement 2
Mouvement 3 Bilan
Mouvement 4
La Fontaine a donc proposé un raisonnement rigoureux qui permet de lier la légèreté, la forme
de ces fables au savoir l'enseignement qu'on doit en retirer. Avant la Fontaine, Rabelais au
16e siècle était convaincu lui aussi de l'efficacité de l'argumentation indirecte, car il justifiait
la portée de son Roman Gargantua dans le prologue en demandant au lecteur de ne pas
s'arrêter à l'apparence d'œuvres comiques puisqu'il considérait qu'il était porteur d'un sens
profond.