Explication Linéaire Texte 3 Voyage Au Centre de La Terre

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Explication linéaire texte 3 Voyage au centre de la terre

Lignes 1 et 2

L’extrait s’ouvre sur une sensation visuelle. Axel regarde à son tour
la scène. Rappelons que son oncle le professeur Lidenbrock vient
d’apercevoir selon ses dires « un être vivant, un être semblable à
nous » Il invite son neveu à le regarder .Axel s’éxecute en affichant
explicitement son incrédulité. 2 éléments le prouvent : L’hyperbole à
la ligne 1 «  pousser l’incrédulité jusqu’à ses dernières limites «  et
le geste qui traduit cette détermination , il hausse les épaules. Axel
se veut totalement rationnel. La seconde phrase traduit un échec.
Notons la double opposition exprimée par la conjonction de
coordination et la subordonnée «  quoique j’en eus » La réalité de la
vision s’impose à lui. L’antithèse incrédulité/ évidence confirme ce
point

Lignes 3 à 12

Nous découvrons maintenant ce que voit Axel .La description


s’avère très précise en raison de la présence des connotations
spatiales « à moins d’un quart de mille » « tronc d’un kauris
énorme »le personnage est localisé avec précision puis déterminé .Il
s’agit d’ une personne humaine « un être humain » Axel confirme
donc la vision de son oncle .Dans cette phrase la description mêle
réalisme (cf exotisme avec le mot Kauris) et le fantastique
( références mythologiques ).En effet le personnage est évoqué par
des périphrases qui le rattachent à la mythologie. La première
périphrase se réfère à Protée .( divinité marine , gardien des
troupeaux de phoques de Poséïdon dieu grec des océans) La
seconde le rattache à Neptune (dieu latin des eaux vives et des
sources) le texte développe la dimension mythologique en insistant
sur la fonction du personnage : gardien de troupeau La ligne 5 le fait
très explicitement .La ligne 12 reprend ce point L’exclamation
présente à la ligne 5 suggère l’émotion d’ Axel. Le texte recourt ici
au registre épique. Tous les éléments de la scène apparaissent
extraordinairement disproportionnés. Les hyperboles le prouvent cf
hyperbole ligne 3 «  un Kauris énorme » cf l’hyperbole ligne 5 «  cet
innombrable troupeau + mastodontes ».Nous trouvons maintenant
une citation du poète latin Virgile. (Jules verne a déjà cité cet
auteur notamment au chapitre 18) La citation signifie » gardien d’un
troupeau monstrueux et lui-même est encore plus monstrueux » L’
auteur insiste sur cette caractéristique de la monstruosité, la
répétition d’une partie de la citation et la présence à la ligne 8 du
mot monstre le prouvent .Le texte poursuit la description du
« berger ».Il nous présente 2 de ses caractéristiques principales ;

-un physique exceptionnel cf la métaphore « c’était un géant ligne


8 + l’hyperbole ligne 9 « sa taille dépassait 12 pieds » +la
comparaison ligne 9 « sa tête grosse comme la tête d’un buffle »

- sa bestialité( = caractère non humain) Jules Verne associe ce


personnage à des créatures animales par un réseau de
comparaisonsCf ligne 9 « comme la tête d’un buffle » + ligne 10 «  on
eût dit une véritable crinière »+ ligne 11 « semblable à celle de
l’éléphant »

Le texte dans ce paragraphe s’appuie sur un épisode récent relaté


au chapitre 38. Il s’agit de la découverte d’ un homme du quaternaire
( de son squelette).Le récit oppose ce moment à la découverte de
« Protée » .L’antithèse être fossile/c’était un géant capable de »
traduit cette idée. La négation renforce cette opposition entre les 2
éléments du récit cf » Ce n’était plus » Lee texte installe une
temporalité particulière cf les connotations temporelles ligne 11 « 
premiers âges » + ligne 12 « antédiluvien » + ligne 7 « être fossile »
le récit mêle mythologie et préhistoire. Nous voyons ici comment
l’auteur mêle science et fiction de par l’emploi du registre épique.

La dernière phrase du §3 présente une image menaçante du


personnage. Cf l’hyperbole ligne 12 « branche énorme »Le
personnage est décrit en action ce que suggère le verbe
« brandissait ». L’imparfait avec ici cette valeur durative dans le
passé cristallise la scène et le danger . Nous constatons également
la présence de l’ironie .Jules Verne effectue ici une pointe d’humour
quant au danger de la scène cf le jugement mélioratif « digne
houlette » et la périphrase amusante » berger antédiluvien »
Lignes 13 et 14

Nous suivons la scène cette fois à travers le regard des 3


protagonistes( le professeur Lidenbrock, Axel, Hans) L’énonciation
employée le montre .Nous passons du je au nous .Le texte révèle ici
leur émotion. Nous comprenons à leur attitude statique, montrée par
la gradation « immobiles, stupéfaits » qu’ils sont figés par l’effroi .Le
récit s’anime , nous nous trouvons face aux pensées des
personnages et découvrons la décision qui s’impose à eux «  il fallait
fuir ».Notons ici le réalisme psychologique , après avoir énoncé un
danger, et un risque potentiel « nous pouvions être aperçus » la
logique impose la fuite.

Lignes 15 et 16

Nous découvrons ici une intervention d’Axel cf le discours direct et


le recours à l’impératif « Venez , venez » Axel réagit et se comporte
en meneur cf « m’écriai –je » +le gérondif « en entrainant mon
oncle ». Le récit montre que notre protagoniste prend ici l’ascendant
sur le professeur Lidenbrock , c’est lui qui initie l’action.

Ligne 17

Cette phrase clôt la scène et dresse le bilan de la situation Notons


l’éllipse du récit ( cf la fuite ) grâce à la connotation temporelle « un
¼ d’heure plus tard »Nos personnages se trouvent maintenant hors
de danger cf » hors de vue » Nous voyons l’emploi d’une métaphore
hyperbolique « ce redoutable ennemi » qui clôture l’épisode narratif.

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