Aoufi Toumi
Aoufi Toumi
Aoufi Toumi
Mémoire
En vue de l’obtention du diplôme de Master Académique
Domaine : Sciences et Technologies
Filière : Automatique
Spécialité : Automatique
Thème
Avant tout, nous remercions ALLAH, le tout puissant, de nous avoir aidé et donné
le courage et la volonté de recherche pour réaliser ce travail.
Nous restons reconnaissants pour le partage des connaissances dont ils nous ont
toujours fait profiter. Nous remercions également les étudiants de la promotion de cette
classe avec lesquels nous avons vécu une année d’étude dans les meilleures conditions
possibles d’amitiés de prospérité et de respect mutuel.
Nous remercions sincèrement, notre cher amis Salim BELGHIT qui nous a
beaucoup aidé et nous a toujours encouragé pour faire avancer ce travail.
1. Introduction 04
2. Structure générale d’un système automatique industriel 04
3. Sûreté de fonctionnement des systèmes industriels 06
4. Quelques utiles 07
5. Architecture de la supervision 08
6. Techniques de la supervision 09
6.1. Acquisition de données 09
6.2 Surveillance 09
7. Détection 11
8. Diagnostic 12
8.1. Classification des défauts et leur influence 12
8.2. Localisation 13
8.3. Identification 13
9. Aide à la décision 13
10. Maintenance 14
10.1. Maintenance préventive 15
10.2. Maintenance préventive systématique 15
10.3. Maintenance préventive conditionnelle 15
10.4. Maintenance préventive prévisionnelle 16
10.5. Maintenance corrective 16
11. Supervision dans un environnement SCADA 16
11.1. Définition du SCADA 17
11.2. Architecture du SCADA 17
11.3. Avantage du SCADA 18
11.4. Interfaces graphiques du SCADA 18
11.5. Fonctionnalité temps réel 19
12. Conclusion 20
1. Introduction 22
2. Classification des méthodes de surveillance 22
2.1. Méthodes de surveillance avec modèle 23
i
Table de Métiers
3. Approche Structurelle 30
3.1 Description de la méthode 30
3.2. Structure du modèle 31
3.3. Caractérisation des sous-systèmes 37
3.4. Génération des résidus 38
4. Placement de capteurs par la méthode basée sur la décomposition 40
Dulmage- Mendelshon
4.1. Placement de capteurs : étude de la détectabilité 40
4.2. Placement de capteurs : étude de l’isolabilité 42
5. Conclusion 46
Chapitre 03 : Surveillance dans un environnement SCADA
1. Introduction 48
2. Application sur un système de control de niveau 48
2.1. Model analytique 49
2.2. Graphe structurel 49
3. Simulation 50
3.1. Sans défaut 50
3.2. Avec défaut 50
4. Implémentation dans un environnement SCADA 51
4.1. Génération des RRA d’un système à trois réservoirs avec la méthode 51
d’analyse structurelle
4.2. Description du système 51
4.3. Génération de relations de redondance analytique 52
4.4. Représentation structurelle du système 52
5. Implémentation des RRA sur le logiciel InduSoft 55
6. Conclusion 61
Conclusion générale 64
Références bibliographiques 67
Annexe 71
ii
Liste des figures
iii
Liste des figures
iv
Liste des tableaux
v
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction générale
Introduction générale
S’appuyant sur des outils déjà existants en automatique, la recherche dans le domaine du
diagnostic a connu une évolution importante et a donné naissance à plusieurs méthodes
permettant de résoudre les problèmes de détection et d’isolation de défauts [21]. Ces
méthodes peuvent être classées en deux approches, la première utilise un modèle
mathématique du système et la seconde ne l’utilise pas.
1
Introduction générale
Le deuxième chapitre présente les méthodes de surveillance des systèmes industriels, une
étude particulière est consacrée à l’approche structurelle avec quelques aspects fondamentaux
de la supervision dans un environnement SCADA.
2
Chapitre 01 :
1. Introduction
Tout système industriel peut être devisé en plusieurs sous système interconnectés les uns
aux autres, chaque sous système contient plusieurs actionneurs et plusieurs capteurs qui, à
chaque instant envoi des informations sur l’état du système [01], la figure 1.1. représente un
système industriel avec tout ses composants.
Les systèmes industriels sont constitués de quatre parties principales :
1. Un ensemble de sous systèmes destiné à l’accomplissement d’une fonction
globale.
2. Un ensemble de système d’actionnements constitué d’une interface de
puissance (distributeur, variateur de vitesse, etc.) et de l’actionneur proprement dit
(moteur, vérins, résistance, etc.).
4
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
5
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
La figure 1.3. représente un sous système avec tous ses composants ; interface de
puissance, actionneurs etc. C’est cette ensemble qui sera considéré par la suite comme le
système à superviser.
Les sources de danger ne se situent pas uniquement dans les industries chimiques et
pétrolières mais concernent aussi d’autres types d’industries : par exemple, dans certaines
conditions, les silos de stockage de céréales peuvent présenter un risque d’explosion par
inflammation des poussières dans l’air du silo.
D’une manière générale les risques menacant la sureté de fonctionnement des systèmes
industriels peuvent être regroupes en trois gatégories :
6
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
En règle générale et en marche normale les produits dangereux sont contenus dans des
réservoirs ou dans des appareils de fabrication parfaitement étanches. Mais si une défaillance
matérielle et/ou humaine survient, le produit dangereux peut s’échapper de son enceinte et se
répandre dans l’atmosphère, créant un nuage toxique, une incendie ou une explosion.
Cependant, pour qu’un accident devienne « majeur » et déborde des limites de l’usine ou
du lieu où il est initié, il faut que plusieurs causes s’enchaînent, chacune d’entre elles ayant sa
propre probabilité d’apparition. Il suffit qu’un seul maillon vienne à manquer dans la chaîne
des défaillances pour que le pire soit évité.
Pourtant, aussi peu probables soit-elles, les conséquences d’un accident majeur sont trop
graves pour que sa rareté dispense de s’en prévenir.
Erreur : Une erreur est définie comme l’écart entre une valeur mesurée ou estimée d’une
variable et la vraie valeur spécifiée par le modèle d’un capteur jugé théoriquement correcte
[03].
Dégradation : Une dégradation est l’état d’un composant présentant une perte de
performances dans une ou plusieurs de ses fonctions pour lesquelles est conçu.
7
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
Panne: Une panne est une interruption permanente de la capacité du système à réaliser sa
fonction requise.
Contraintes: Les contraintes sont les limitations imposées par la nature (lois physiques)
ou l’opérateur.
La supervision est d’un niveau supérieur et qui superpose la boucle de commande, elle
assure les conditions d’opérations pour lesquelles les algorithmes d’estimation et de
commande ont été conçus. Parmi les taches principales de la supervision se trouve la
surveillance, l’aide à la décision, le diagnostic et la détection [04].
8
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
6. Techniques de la supervision
6.2. Surveillance
Elle sert à filtrer les signaux et les événements issus du procédé et de la commande afin
d’établir l’état du système. En fonctionnement normal, elle communique des comptes rendus
9
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
filtrés à la commande. Elle permet également de détecter et diagnostiquer les fautes et les
erreurs dans le système. En cas de dysfonctionnement, elle informe le module de maintenance
et le module de supervision [06].
Basée sur la notion de filtre de commande [11], elle permet de vérifier que les ordres
émis sont conformes à l’état de la partie opérative. Le concept d’Objet Commandable
Elémentaire (OCE) a été développé pour la conception de ces filtres de commande.
Elle a en charge la surveillance des défaillances du procédé qui, dans le cadre de la sûreté
de fonctionnement, sont classées en deux catégories : les défaillances cataleptiques et les
défaillances progressives :
10
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
Surveillance prédictive :
La surveillance prédictive indirecte prend en compte tous les types de matériels ayant des
défaillances se manifestant par une baisse de la qualité ou de la quantité des produits
fabriqués. Elle utilise des paramètres tels que le flux de production ou la qualité des produits
[07].
Surveillance curative :
Le diagnostic est basé sur un mécanisme constitué de deux étapes : la première étape
consiste en une localisation du sous-système fonctionnel défaillant, à partir de symptômes
signalés par la détection. Elle est réalisée par une interprétation des symptômes au fur et à
mesure de leurs occurrences. Cette étape utilise un modèle de connaissance obtenu à partir
d’une analyse fonctionnelle du système à surveiller. Ce modèle est traduit sous forme de
Signatures Temporelles Causales (STC) [08].
La deuxième étape permet l’identification des causes premières des défaillances ainsi que
l’analyse de leurs conséquences. Elle est basée sur le graphe fonctionnel qui modélise les
relations causales liant les fonctions internes du système à ses fonctions principales [06],
[07].
7. Détection
Cette étape est très importante car elle doit permettre de décider si le système se trouve
ou non dans un état de fonctionnement normal en comparant les valeurs des résidus à des
seuils qui sont fixés auparavant. En pratique, le signal mesuré est souvent entaché de bruit, et
le modèle du système est souvent imparfait car le système réel est soumis à des perturbations
non nécessairement mesurables, ce qui rend le résidu non nul même en l’absence de défauts,
Par conséquent, cette étape fait le plus souvent appel aux tests statistiques ou, de manière plus
11
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
simple, est réalisée à l’aide d’un seuillage, Le schéma suivant représente la comparaison d’un
résidu à un seuil [01]:
On remarque que pour t < tf, le résidu est compris entre les deux valeurs de seuil [-T T],
ce qui signifie qu’il n y a pas de défaut sur le système, cependant pour t > tf le résidu dépasse
le seuil, ce qui se traduit par une présence d’un défaut sur le système.
8. Diagnostic
Cette étape consiste à partir des défauts détectés, de localiser l’élément défaillant et
d’identifier la cause qui a provoqué ce défaut. On appelle signature d’un défaut l’effet de
celui-ci sur un ou plusieurs résidus. Si l’on dispose de la connaissance de la signature des
défauts, il est possible, à partir de celle-ci, de remonter des effets aux causes, c-à-d à partir des
résidus non nuls de remonter aux éléments défaillants. Cette étape nécessite donc un modèle
de défauts du système permettant la résolution du problème inverse. En résumé, une
procédure de diagnostic comprend deux étapes, une étape d’identification de défaut et une
étape de localisation de défaut [06].
Les défauts peuvent être différenciés selon leurs influences sur les systèmes. Donc ils
peuvent être qualifiés d’additifs et multiplicatifs. Selon la figure I.7., des défauts sont additifs
s’ils affectent le comportement du procédé indépendamment des entrées connues (tels que les
défauts actionneurs et défauts capteurs). S’ils affectent le procédé d’une façon dépendante des
entrées connues, ils sont considérés comme étant multiplicatifs (défauts système). [22].
12
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
8.2. Localisation
Cette étape s’exécute juste après qu’il ait une détection d’un défaut, elle consiste à repérer
et à isoler l’élément défaillant et prépare ainsi la tache à la prochaine étape qui est
l’identification.
8.3. Identification
Dans cette étape, on cherche à identifier les causes précises de cette anomalie grâce à des
signatures répertoriées par les experts, et validées après expertise et réparation des
dysfonctionnements. Les informations ainsi obtenues sont fournies au service de maintenance.
9. Aide à la décision
Dans quelques situations même l’opérateur le plus expérimenté et le plus qualifié commet
des erreurs en prenant des décisions inappropriées, cette situation est due à la fatigue de
l’opérateur, au nombre impressionnant d’alarmes qui surviennent en même temps et que
l’opérateur est incapable de gérer ou tout simplement par une mauvaise interprétation de sa
part.
L’aide à la décision consiste à aider l’opérateur à prendre la bonne décision devant toute
situation, et cela en proposant une liste d’actions qui pourraient restaurer les grandeurs
optimales du système.
Dans un système d’aide à la décision, l'opérateur est toujours maître de la situation, car le
système d’aide à la décision n’agit jamais, il informe et conseille seulement, de ce fait le
système ne calcule pas une valeur précise, mais propose plutôt quel moyen d'action doit être
exécuté, par exemple, il pourrait conseiller de changer un point de référence d’une boucle de
commande parce qu'un capteur a une dérive ou de changer la commande manuelle parce que
13
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
le régulateur travaille hors de son domaine de stabilité. Mais il n'est pas censé trouver le point
de réglage ou la valeur précise de l’action, ceci a besoin d'une étude plus soigneuse de
validation, qui est toujours un problème de recherche [02].
Par exemple le système ESD (Emergency Shut Down system) est un système instrumenté
de sécurité, parmi ses fonctions de sécurité on trouve l’arrêt d’urgence du procédé et
d’actionnement des équipements de sécurité appropriés à l’entrée et à la sortie afin
d’empêcher le procédé de franchir certaines limites au-delà desquelles il pourrait être
dangereux.
10. Maintenance
La maintenance est l’étape qui intervient généralement après l’étape de prise de décision
elle consiste à maintenir ou à restaurer les performances des composants ou du système d’une
façon globale, pour l’accomplissement de sa tache requise, ces activités sont une combinaison
d’activités techniques, administratives et de gestion.
Lorsqu’au cours d’une tâche préventive un composant interne du matériel est trouvé ou
jugé défaillant, sa réparation ou son remplacement doit être considéré comme de la
maintenance corrective. S’il est trouvé non défaillant mais dégradé, même au-delà de la valeur
de défaillance potentielle, sa réparation ou son remplacement est de nature préventive [01]. La
figure 1.8. regroupe les différents types de maintenance.
14
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
Ce type de maintenance préventive requiert donc des tâches additionnelles pour évaluer
le niveau de dégradation, la plupart d’entre elles soient effectuées selon une programmation
régulière [01].
15
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
A. Maintenance palliative
B. Maintenance curative
La maintenance curative est un ensemble d’actions qui permettent de faire rétablir le bon
fonctionnement du système d’une façon permanente, ces actions peuvent être des réparations,
des remplacements de composants ou des aménagements qui permettront de supprimer les
défaillances [11].
16
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
SCADA entoure un transfert de données entre le Serveur (MTU, Master Terminal Units)
et une ou plusieurs unités terminales distantes (Remote Terminal Units RTUs), et entre le
Serveur et les terminaux des opérateurs, la figure ci-dessous représente un schéma sur
l’architecture d’un réseau SCADA qui utilise des routeurs pour joindre le poste de pilotage
par le billet de l’Internet [10].
17
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
Les logiciels de supervision sont une classe de programmes applicatifs dédiés au contrôle
de processus et à la collecte d'informations en temps réel depuis des sites distants (ateliers,
usines), en vue de maîtriser un équipement (machine, partie opérative).
Les éléments hardware assurent la collecte des informations qui sont à la disposition du
calculateur sur lequel est implanté le logiciel de supervision, le calculateur traite ces données
et en donne une représentation graphique réactualisée périodiquement, le système SCADA
enregistre les événements dans des fichiers ou les envoie sur une imprimante, par mail, etc.
ainsi le système surveille les conditions de fonctionnement anormal et génère des alarmes.
- Le suivi de prés du système ; voire l’état du fonctionnement de procédé dans des écrans
même s’il se situe dans une zone lointaine.
- Produire une alarme lorsque une faute se produit et visualise même la position où se
situe la faute et l’élément défectueux, ce qui facilite la tache du diagnostique et de
l’intervention de l’opérateur.
- Donne plusieurs informations sur le système ainsi aide l’opérateur à prendre la bonne
décision, et ne pas se tromper dans son intervention.
- Diminue les taches du personnel en les regroupant dans une salle de commande.
- Elimination ou réduction du nombre de visite aux sites éloignés ; avec une interface
graphique, on peut suivre l’état de l’installation à chaque instant, ainsi on n’aura pas besoin de
faire des visite de contrôle.
Les interfaces graphiques sont un outil très important pour le bon déroulement de la
procédure d’aide à la décision, elles sont le seul point d’interaction entre l’opérateur et les
algorithmes d’aide à la décision, ainsi, elles aident l’opérateur dans sa tache d’interprétation et
de prise de décision, en lui offrant une très bonne visibilité sur l’état et l’évolution de
18
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
l’installation, avec l’affichage en différentes couleurs des résidus, des alarmes et des
propositions sur l’action à entreprendre, [02].
La notion temps réel est devenue très importante et indispensable dans la procédure de
surveillance et de supervision en générale, elle permet de faire le rafraichissement des signaux
à chaque instant, ce qui permet de suivre l’évolution de l’état du système d’une façon
continue.
19
Chapitre 01 Généralités sur la supervision industrielle
12. Conclusion
Dans ce chapitre on a présenté brièvement la supervision ainsi que tous les outils
nécessaires pour sa mise en œuvre, tout en présentant son importance au sein des installations
à hauts risques telles que les installations nucléaires, chimiques, etc.
L’arrêt d’un système industriel provoque des dommages énormes sur l’économie de
l’entreprise, alors on peut conclure que le rôle de la supervision ne se limite pas à la sécurité
mais aussi à la continuité de la rentabilité de l’entreprise, autrement dit à la survie de
l’entreprise.
Le système SCADA est un outil qui permet de réaliser une supervision à distance, c'est-à-
dire, que l’installation à superviser pourrait se trouver très loin du poste de pilotage (hors
périmètre d’impacte des explosions ou des incendies), ce type de supervision est très utile
pour les industries à hauts risques.
20
CHAPITRE 02 :
Methodes de Surveillance
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
1. Introduction
Beaucoup de méthodes sont utilisées pour assurer une meilleure surveillance, et par
conséquent une meilleure sûreté de fonctionnement. Le domaine d’étude de ces méthodes est
la détection et le diagnostic, qui est un domaine qui ne cesse de développer depuis des
décennies.
Les méthodes de surveillance basées sur la redondance matérielle sont très utilisées dans
les installations à haut risques, telles que les installations nucléaires, chimiques,
hydrocarbures, etc. néanmoins ces méthodes représentent quelques inconvénients, à savoir: le
coût élevé, l’encombrement, le poids des composants supplémentaires, etc.
22
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
sont capables de détecter, d’interpréter et de diagnostiquer les défauts [06]. La figure 2.1.
regroupe les différentes méthodes de surveillance.
Méthodes de surveillance
- Arbre de
défaillance Redondance Estimation
- AMDEC analytique et paramétrique
- Diagraphes matérielle
23
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
remonter jusqu’à sa cause initiale, les méthodes les plus couramment rencontrées sont
l'Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leurs Criticité (AMDEC) et les
Arbres De Défaillances (ADD). Une autre catégorie de méthodes avec modèle est
représentée par les méthodes basées sur une modélisation physique des processus surveillés.
[21]
m1 Seuil maxi
m1f
Filtre passe bas
+ Alarme
m2
-
Filtre passe bas
m2f Seuil mini
24
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
Cette redondance matérielle double permis de détecter une panne, mais ne permet pas
d’isoler le composant en panne, pour arriver à isoler la panne c’est-à-dire identifier le
composant défaillant il faut opter à une redondance triple.
-Redondance matérielle triple
Le principe de la redondance matérielle triple est de mettre trois capteurs en parallèle, un
voteur qui va faire un vote de trois signaux issus des trois capteurs, pour donner le signal
final qui sera pris en considération, comme le montre la figure 2.3. :
m1 m1f
Filtre passe bas r1
m2 Diagnostic
m2f r2
Filtre passe bas Détecteur Voteur
m3
m3f r3
Filtre passe bas
m1, m2, m3 sont des signaux issus de trois capteurs mesurant la même variable, ces
derniers seront filtrés par des filtres passe bas pour éliminer le bruit, puis acheminés à un
détecteur qui vas calculer les résidus
- Elle est limitée aux pannes capteurs seulement ; elle ne prend pas en considération les
fuites, les pannes de masse, les pannes d’alimentation électrique …
- Un encombrement dans des installations complexes.
- Les coûts qui sont très élevés dus au grand nombre de capteurs.
B/ Redondance analytique
L’idée de base est de comparer le comportement observé et le comportement attendu du
système, pour cela on a besoin de connaître le modèle mathématique du système, si le
comportement observé du système ne vérifie pas les équations du modèle alors on déduit que
le système ne fonctionne pas normalemen [13].
25
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
Cette approche est utilisée sur des systèmes linéaires, et devient inexploitable devant les
systèmes non linéaires, il existe deux types de redondance analytique par espace de parité
[08]:
- Redondance statique :
L’objectif de la redondance statique est de trouver un ensemble de relations algébriques,
en fonction uniquement des mesures fournies par les capteurs, ces relations sont données par
des vecteurs appelés vecteur de parité.
Pour que la redondance statique existe, il faut que le nombre de mesures soit supérieur à
la dimension de l’état, c’est une condition qu’on ne trouve pas dans la redondance
dynamique.
- Redondance dynamique
La redondance dynamique est une généralisation de la redondance statique, elle cherche
à trouver une relation entre les différentes mesures et les différentes entrées du système à tout
instant.
y (k) = C x(k)
26
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
On remarque que la relation (2.4) dépend que des entrées et des mesures du système, et
que à l’absence des défauts, elle sera nulle, et qu’en présence des défauts, elle sera non nulle,
on peut donc l’utiliser pour détecter les défauts sur les capteurs et sur les actionneurs.
27
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
y x1 x2
c4
c3
x3
u
y : Vecteur de mesures
u : Vecteur d’entrée
Les variables mesurées et les variables d’entrées sont utilisées dans les contraintes pour
calculer les autres variables inconnues, jusqu’à ce que toutes les variables inconnues soient
calculées, les contraintes non utilisées seront considérées comme des relations de
redondances analytiques, elles font intervenir que de variables connues. Dans la fig. 2.4, la
contrainte c4 est utilisée pour calculer la relation de redondance analytique.
Un observateur est un système dynamique qui est installé en parallèle avec le système
réel à observer, ayant pour entrées: l’entrée et la sortie du système réel, sa fonction est
d’estimer les états du système dans le cas ou on veut faire de la commande ou d’estimer la
sortie dans le cas où on veut faire du diagnostic.
Le vecteur résidu est obtenu en faisant la différence entre le vecteur de sortie du système
réel et le vecteur de sortie estimé [01] [15].
28
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
Où Fx et Fy sont les matrices d’action des défauts f(t), Dx est la matrice d’action
de perturbation d(t).
Si la paire (C, A) est observable alors on peut trouver un modèle d’un observateur sous la
forme suivante : ̭
. ̭ ̭
x(t) = A x(t) + Bu(t) + L (y(t) - y(t)) (2.6)
̭ ̭
y(t) = Cx(t)
Où la matrice L est appelée le gain d’observateur, elle est calculée de façon à annuler
l’erreur entre le vecteur d’état du système réel et celui de l’observateur.
La figure 2.5. montre le schéma général d’un générateur de résidus par un observateur.
Fig 2.5. Schéma de principe d’un générateur de résidus à base d’un observateur
Tout modèle mathématique d’un système fait intervenir un ensemble de paramètres, qui
font parti des caractéristiques physiques du système, à l’état normal (sans défauts), ces
paramètres ont des valeurs dites nominales, à l’état de défauts ces paramètres évoluent d’une
façon significative [13].
29
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
+ Résidu
Estimation paramétrique temps réel
Modèle
Fig 2.6. Schéma de principe de génération des résidus par estimation paramétrique
3. Approche Structurelle
30
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
Les liens sont représentés sous une forme graphique, et c’est la structure de ce graphe
qui est analysée, ce qui signifie que la connaissance large sur le système n’est pas nécessaire
dans cette analyse. De plus, la présentation graphique de ces liens peut être appliquée sur
tous les systèmes qui peuvent être considérés, ce qui fait que l’analyse structurelle :
- L’analyse structurelle travaille avec des données binaires, ce qui fait qu’elle est
efficace pour même les grands systèmes, bien que les données d'entrée soient extrêmement
pauvres, elles contiennent la plus grande partie de la connaissance nécessaire à la
conception de systèmes de surveillance. Durant la conception d’un système de surveillance,
l’analyse structurelle nous fournit d’intéressants outils pour de nombreuses étapes de cette
conception qui sont [08] :
31
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
L'ensemble des contraintes est fourni par les modèles des blocs qui, au niveau
hiérarchique considéré, représentent le système. Le terme "contrainte" fait référence au fait
qu'un équipement technologique impose certaines relations aux évolutions temporelles des
variables qui le décrivent. En d'autres termes, le vecteur de ces variables ne peut pas prendre
ses valeurs dans tout l'espace auquel il appartient, mais seulement dans un sous-ensemble de
valeurs compatibles avec les lois physiques qui régissent le fonctionnement de l'unité en
question. Un résistor de résistance constante R, par exemple, considéré comme unité
technologique élémentaire, introduit une contrainte sur le vecteur des variables u (tension à
ses bornes) et i (intensité qui le traverse) puisque toute trajectoire de ce vecteur ne peut se
situer que dans le sous-espace u - R i = 0 défini par la loi d'Ohm (figure 2.7.)
Soit :
32
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
S : C x Z → {0, 1}
x2 x7
c7 y2
c4
x3
c2
x6
x4 x5
c6 y4
c5
x10
x1 x8 x9
c1 c3
y1 y3
On remarque que la structure du système à elle seule, ne fait pas intervenir les variables
connues et leurs relations avec les variables inconnues, pour ce faire, nous devons aussi
représenter la structure de mesure qui est composée de toutes les relations liant les variables
33
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
inconnues et les variables connues, la tableau 2.2. montre une représentation structurelle
étendue du système :
g3 1 1
g4 1 1
Avec :
gi : contrainte de mesure
34
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
A partir de leur structure, les systèmes peuvent être dynamiques ou statiques [15], les
systèmes dynamiques peuvent être à leur tour décomposés en deux types de représentations
suivant que l’on explicite ou pas les dérivées comme des variables. Considérant l’équation
différentielle suivante :
.
c(x , x , u) = 0 (2.7)
La relation (2.7) peut être représentée par les deux représentations structurelles
suivantes:
. .
x x u x x
. Ou
c 1 1 1 c 1 1
Dans la deuxième représentation la dérivée x n’apparaît pas, elle est condensée dans la
variable x
(2.8)
35
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
Soit Ck un sous ensemble de contraintes qui font intervenir que les variables et les
paramètres dont les valeurs sont connues, on remarque que ces contraintes peuvent être
utilisées comme des relations de redondance pour surveiller un bon fonctionnement en temps
réel d’un système, on remarque que ce genre de contraintes sont vérifiées pour tous les types
de relations analytiques ou non. Ces relations sont obtenues directement du modèle du
système et de son instrumentation.
y1 y2 x
c1 1 0 1
c2 0 1 1
Comme les deux capteurs mesurent la même variable x, il est donc possible de trouver
une relation entre y1 et y2 qui exprimera la cohérence entre les deux mesures.
c1 ( y1 , x) = 0 (2.9)
c2 ( y 2 , x) = 0 (2.10)
(2.11)
36
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
La cohérence entre les deux résultats de la variable x nous permet d’écrire la relation de
la redondance analytique suivante :
(2.12)
Cette relation permet une surveillance en temps réel le bon fonctionnement des capteurs
y1 et y2 , on remarque que cette relation existe au fait que les capteurs mesures la même
variables et non au fait que les capteurs sont identiques.
On remarque aussi que l’hypothèse sur l’invisibilité des deux contraintes n’est pas
nécessaire, car la surdétermination de la variable x permettra le calcul de la relation de la
redondance analytique lorsqu’au moins une contrainte possède cette propriété, en effet : A
partir de la relation (2.9) on obtient:
(2.13)
(2.14)
En fait, les relations de redondance déduites existent car ils existent différents moyens de
calculer le même sous-ensemble de variables inconnues, et que les résultats doivent en être
identiques.
Soit P(E) l'ensemble des parties d'un ensemble E ; on définit les structures lignes et
colonnes par les applications suivantes :
(2.15)
37
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
Nous caractérisons le sous-système (C, Q(C)) par le nombre de solutions pour les
variables de QX(C) qui correspondent à des valeurs ou trajectoires don nées pour les variables
de QK(C) [19].
φ (u, y) = 0 (2.17)
r = φ (u, y) (2.18)
Les résidus expriment l'écart entre le fonctionnement réel du système et ce qu'il serait, si
ce système se comportait exactement comme son modèle.
A ⊂ AX
38
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
Q ( cj ) \ ( xi ) sont connues.
Autrement dit, en plus de l’hypothèse que les autres variables soient connues, le
couplage doit satisfaire certaines conditions de calculabilité. Commençons par donner un
exemple simple de telles conditions
Exemple 1 :
Soit c(x1 , x2 ) la contrainte non linéaire représentée figure 2.9. Les couplages possibles et
impossibles sont représentés figure 2.10. En effet, x2 peut être calculée à partir de la
contrainte c en connaissant la valeur x1 , mais l'inverse est bien évidemment faux. On dira
que le couplage (c,x2 ) est causal et que le couplage (c,x1 ) ne l'est pas.
La procédure de génération des résidus qui vient d'être décrite s'applique à un système
dont le modèle est décrit par : un ensemble de contraintes C, un ensemble de variables et
39
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
paramètres Z, parmi lesquels sont distingués ceux qui sont connus (K) et ceux qui ne le sont
pas (X).
Cette méthode a été proposée par Krysander et Frisk [20], elle est basée sur la
décomposition Dulmage-Mendelshon. Comme la plupart des approches structurelles, elle
peut manipuler des modèles très divers : (non linéaires et algébro-différentiels) d’une façon
efficace.[12]
L’exemple suivant est utilisé afin d’expliquer la méthode de placement de capteurs pour
résoudre un problème de détection.
c1 : x1= - x1+x2 + x5
c2 : x2= -2x2 + x3 + x4
c3: x3= -3x3 + x5+ f1 +f2 (2.19)
c4: x4= -4x1 +x5 + f3
c5: x5= -5x5 + u + f4
40
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
x1 x2 x3 x4 x5
c1 1 1 1
c2 1 1 1
c3 1 1
c4 1
c5 1
x1 x2 x3 x4 x5
c1 b1
c2 b2
f1
c3 b3
f2
f3
c4 b4
c5 f4 b5
Dans cette matrice les parties blanches représentent les zéros (0) et les parties grises
représentent les uns (1), ci et xi sont reliés entre eux par les blocs bi.
Considérons le défaut f3. Pour que f3 devient détectable, selon la définition, il faut ajouter
un capteur de telle façon que c3f = c4 soit dans le sous système surdéterminé.
41
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
Il est facile de vérifier la détectabilité de f3 lorsque les variables (x1, x2, x4) seront
mesurées. Par exemple, mesurer x4 donne un sous système surdéterminé composé de la
nouvelle équation de mesure avec les équations c4 et c5. Dans ce sous système, un générateur
de résidus sensible au défaut f3 peut facilement être dérivé. Le même raisonnement peut être
fait lors de la mesure de x1 ou de x2. L'explication sur le choix des variables à mesurer peut
être fait comme suit : d’après la figure (2.11), le bloc b1 est relié à b2 par l’intermédiaire d’un
élément non nul en position (1 ,2), le bloc b2 est connecté à b4 de la même façon, ce qui
donne un lien entre les variables x1, x2, et x4 dans le bloc b4. Par contre la mesure de x3, c'est à
dire, la variable en b3, ne donne pas la détectabilité de f3 car il n'y a aucun lien entre b3 et b4.
Les relations entre les blocs du système (2.19) sont représentées sur le diagramme de Hasse
[20] (graphe acyclique direct tel qu'il existe un arc direct qui va de x vers y si et seulement si,
x ≤ y (dans ce cas, x et y sont comparables ici x et y sont remplacés par bi [13] de la figure
3.11.
b1
b2
b3 b4
b5
(M U {e}+={e}U(UMj MiMj) )
42
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
Où Xj est l'ensemble des variables correspondant au bloc bj, bi est le bloc qui est infecté
par les défauts de [fi]. L'ensemble D([fi]) est donc l'ensemble de variables telles que la
mesure de n'importe quelle variable dans l'ensemble atteint la détectabilité de tous les défauts
dans la classe d'équivalence [fi].
Dans le système 2.18, l’ajout d’un capteur pour atteindre la détectabilité de l'un des
défauts dans [f1] ou [f3] entraine la détectabilité de f4, cela est causé par le fait que b5 est
inférieur ou égal à b3 et b4 (la notion d’inferieur ou égal est dû au nombre d’équations dans
chaque bloc), et selon le lemme 1, le bloc b5 est automatiquement inclus dans tout ensemble
d'équations surdéterminé lorsque [f1] ou [f3] est détectable. Cela signifie qu'il est seulement
nécessaire pour assurer la détectabilité d'un sous-ensemble des classe de défauts d'assurer la
détection de tous les défauts. Pour illustrer exactement les classes, introduisons un ordre sur
les classes d'équivalence de F, défini comme suit : [fi] ≤ [fj] si bi ≤ bj, où bk est le bloc où les
défauts de [fk] entrent dans le modèle. La figure III.5 montre le diagramme de Hasse de
l’ordre partiel pour le système (2.19).
Théorème 1: [20] Soient M l’ensemble d'équations dans le sous système juste déterminé,
F l’ensemble correspondant de défauts, P ⊆ X l'ensemble de placements de capteurs possible,
et MS les équations correspondantes à l'ajout d'un ensemble de capteurs S. Alors, la
détectabilité maximale de F dans M ∪ MS est obtenue si et seulement si S a une intersection
non vide avec D ([f]) pour tout [f] ∊ Fm, où Fm est l'ensemble des classes de défauts
maximales avec D ([f] ) ≠∅.
Pour le modèle du système (2.19), les classes maximales de défauts sont [f1] et [f3] et les
ensembles de détectabilité correspondants sont D ([f1]) = {x1, x2 , x3}, D ([f3]) = {x1 , x2 , x4}.
Le théorème 1 donne les ensembles minimaux de capteurs qui permettent d'atteindre la
détectabilité de tous les défauts et qui sont {x1}, {x2} et {x3, x4}.
43
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
Supposons que M est un modèle, y compris les capteurs de telle sorte que tous les
défauts soient détectables, et MS représentant l’ensemble des équations décrivant les capteurs
supplémentaires prévues S. Compte tenu de l'ensemble S de capteurs, un défaut fi est isolable
de fj dans le modèle M ∪ MS si :
(2.20)
D’après la définition 2, fi peut être considéré structurellement détectable dans M∪M'. Par
conséquent, le nombre maximal possible de défauts fi ∊ F \{fj} est isolable de fj dans M ∪ MS
si le nombre maximal de fautes fi ∊ F \ {fj} est structurellement détectable dans le modèle
((M \ {efj}) ∪ MS. Cela montre que chaque sous-problème peut être formulé comme un
problème de détectabilité.
Le système (2.19) est utilisé pour illustrer les résultats sur l’isolabilité, avec l’ajout de
capteurs pour mesurer {x3, x4} telle que tous les défauts soient détectables. En outre, on
suppose que ces capteurs peuvent être entachés de défauts (f5 et f6). La nouvelle DM
décomposition de la matrice d’adjacence associée au système 2.19 est :
44
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
x1 x2 x3 x4 x5
c1
c2
f1
c3
f2
f5
c6
c4 f3
c7 f6
c5 f4
Considérons le sous-problème associé au défaut f1. L'ensemble M' en (2.21) est égal à
M \ { ef1 } = M \ { ef3}. Le sous-problème est de trouver l’ensemble minimal S de capteurs à
ajouter dans M \ {e3}, tel que le plus grand nombre de défauts f2, f3,. . . ,f6 soit détectables et
visibles dans M ∪ MS.
Trois types de défauts peuvent se présenter : les défauts qui n’affectent aucune équation
de M', les défauts qui violent les équations de la partie surdéterminée (M')+ et les défauts qui
affectent les autres équations M' à savoir, M' \ (M')+. Dans l'exemple, nous avons (M')+ =
{e4,e5, e7} et M' \ (M')+ = {e1, e2, e6} qui représentent la partie juste déterminée de M'. On
constate que f2 n'est pas inclue dans M', que f3, f4, f6 appartiennent à la partie surdéterminée
de M' et que f5 appartient à la partie juste déterminée de M'. Le défaut f2 n'est pas inclue dans
M', donc il ne peut pas être structurellement détectable dans M' ∪ MS pour tout l’ensemble
des capteurs S. Ceci implique que f2 n'est pas isolable de f1, ce qui résulte également du fait
que ces deux défauts violent la même équation. Les défauts f3, f4 et f6 sont dans la partie
surdéterminée (M') + et selon la définition 2, ils sont structurellement détectables dans M' et
ne nécessitent aucune mesure supplémentaire. Le défaut f5 est dans la partie juste déterminée,
donc il n'est pas détectable, mais f5 peut le devenir dans M'∪ MS si S est correctement
sélectionné. Sur les conditions nécessaires et suffisantes, S peut être calculé par la fonction de
détectabilité décrite dans la section (II.2.2). En appliquant cette fonction à la structure sur la
partie juste déterminée de M’, ei, le sous-graphe défini par les deux ensembles des nœuds {e1,
45
Chapitre 02 Méthodes de surveillance
e2, e6} et {x1, x2, x3}, nous obtenons D ([f5]) ={x1, x2, x3}. Par conséquent, l'une des variables
dans l’ensemble de détectabilité {x1, x2, x3} doit être mesurée pour rendre les défauts F
\{f1,f2} détectables dans M∪ MS, ce qui implique que tous les défauts de F \ {f1,f2}sont
isolables de f1 dans M ∪ MS.
5. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons donné un aperçu sur les méthodes de surveillances à base
de modèles mathématique. Ces méthodes reposent essentiellement sur la cohérence entre les
valeurs émises par les capteurs et les valeurs calculées par le modèle de référence, et à
l’absence de ces modèles ces méthodes deviennent inexploitables.
L’approche structurelle est un outil très puissant pour la conception des systèmes de
surveillance et elle est très efficace pour les systèmes linéaires, les systèmes non linéaires et
pour les systèmes complexes de grandes dimensions, car elle produit une grande partie de la
solution à partir de très peu de connaissances du système.
46
Chapitre 03 :
Surveillance dans un
environnement SCADA
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
1. Introduction
En général les méthodes de diagnostic, déterminent des résidus sous forme de signaux
qui, en régime de fonctionnement normal, sont statistiquement nuls et s’écartent de zéro en
présence de défauts. Il est bon de rappeler que la mise en œuvre de la majorité des méthodes à
base de modèle exige des connaissances très approfondies sur le procédé. L’analyse
structurelle quant à elle, ne demande pas des connaissances approfondies sur le système, mais
juste les liens qui existent entre les variables et les contraintes de ce système. Ces liens sont
indépendants des valeurs paramétriques du système et restent valables dans tout l’intervalle de
ces paramètres. Le deuxième avantage que possède cette méthode est qu’elle s’applique aussi
bien aux systèmes linéaires qu’aux systèmes non linéaires, vu que la majorité des systèmes
physiques sont de natures non linéaires, alors on peut aisément constater l’exploitabilité et
l’efficacité de cette méthode dans les installations industrielles.
48
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
c1 1 1 1 1 0 0 0
c2 0 1 0 0 0 1 0
c3 1 0 1 0 0 0 0
c4 1 0 0 1 0 0 0
c5 1 0 0 0 0 0 1
c6 0 0 0 0 0 1 1
c7 1 0 0 0 1 0 0
On remarque que toutes les variables ont été trouvées et qu’il reste une contrainte non
couplée, alors le système est sur déterminé, ce qui implique que la relation de redondance
analytique est la suivante c1 :
49
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
50
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
4.1. Génération des RRA d’un système à trois réservoirs avec la méthode
d’analyse structurelle
Dans cette partie on procédera à l’application de l’approche étudiée dans le chapitre
précédent sur un système à trois réservoirs (Three tank system), et ce, dans le but de générer
les algorithmes de surveillance (Relation de Redondance Analytique) qui seront implémentés
sur le logiciel InduSoft.
Avec :
qe1: débit d’entrée dans le premier réservoir [m3/s], qe2 : débit d’entrée dans le deuxième
réservoir [m3/s]. qf 1, qf 2, qf 3: sont respectivement les débits de fuite dans le premier,
deuxième et troisième réservoir [m3/s]. q12 : débit entre le premier réservoir et le deuxième
réservoir [m3/s]. q32: débit entre le troisième réservoir et le deuxième réservoir [m3/s]. qs :
51
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
débit de sortie [m3/s]. C1, C2 et C3 sont des capteurs de niveau, sn : section de la tuyauterie
utilisée [m²]. LC1 et LC2 sont des contrôleurs de niveau. U1 et U2 sont les commandes des
pompes.
4.3. Génération de relations de redondance analytique
A fin de superviser ce système on procède à l’application de l’approche analyse
structurelle pour déterminer les algorithmes de surveillance.
Contraintes du système
Le bilan de masse du système est donné par les équations suivantes :
c8: qs - k 2 ℎ3 = 0 (3.15)
- Capteurs c9, 10,11: yi - hi = 0 i=1…3 (3.16)
1 ≥
- Algorithme de c12, 13: u= ,
0 ≤ (3.17)
Contrôle i=1…2
- Equations
c14, 15, 16: – zi = 0, i=1…3 (3.18)
différentielle
Avec :
si : surface des réservoirs, i=1…3
hi : Niveau dans réservoirs, i =1...3
k : Coefficient des vannes
yi: Mesure de niveau, i =1...3
αi : Coefficient de la pompe, i =1...2
4.4. Représentation structurelle du système
Les liens qui existent entre les variables et les contraintes sont représentés par des «1», les
variables connues sont utilisées dans les contraintes pour calculer les variables inconnues, les
«1» encerclés par un cercle bleu correspondent respectivement aux contraintes utilisées et aux
variables inconnues calculées, les contraintes encerclées par un cercle rouge correspond aux
52
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
contraintes non utilisées dans le calcul des variables inconnues, ces contraintes représentent
c2 1 1 1
c3 1 1 1 1
c4 1 1
c5 1 1
c6 1 1 1
c7 1 1 1
c8 1 1
c9 1 1
c10 1 1
c11 1 1
c12 1 1
c13 1 1
c14 1 1
c15 1 1
c16 1 1
Après avoir remplacé les variables inconnues par leurs équivalentes connues dans les
contraintes c1, c2 et c3, on a obtenu les relations de redondance suivantes :
(3.19)
Application numérique
Les valeurs numériques des paramètres du système sont choisis comme suit :
53
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
Fig 3.5.a. Première RRA F ig 3.5.b. Deuxième RRA F i g 3.5.c. Troisième RRA
sans défaut sans défaut sans défaut
On remarque dans ce mode sans défaut que les relations de redondances analytique,
égales au bruit de mesure, indiquant qu’aucun défaut n’a été détecté.
54
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
Dans cette deuxième simulation, on ouvre les vannes de fuite pour tous les réservoirs, les
résidus obtenus sont représentés dans les figures suivantes :
Fig 3.6.a. Première RRA Fig 3.6.b. Deuxième RRA Fig 3.6.c. Troisième RRA
avec défaut avec défaut avec défaut
On remarque que les relations de redondance dans ce mode de défauts de fuite ne sont
pas nulles, indiquant qu’un défaut est présent sur le système.
On remarque aussi que l’amplitude des défauts est plus importante dans la première
relation, et vient ensuite celle de la troisième relation et à la fin vient celle de la deuxième
relation, cette différence d’amplitude est expliquée par la dépendance d’une fuite avec le
niveau dans le réservoir correspondant.
5. Implémentation des RRA sur le logiciel InduSoft
55
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
Dans cette application, deux mode de fonctionnement sont envisagés : le mode manuel et
le mode automatique. On clique sur le bouton « Manu » pour désactiver les deux pompes et
les vannes, puis on click, à nouveau, sur l’objet graphique correspondant (pompe, vanne...)
que l’on veut actionner. On clique sur le bouton « Auto » pour que le système fonctionne
d’une manière automatique. Le remplissage du premier reservoir est conditionné par
l’activation de la pemière pompe et la vanne LCV01 simultanément, et le remplissage du
troisième resevoir est condionné par l’activation de la deusième pompe et la vanne LCV02
simultanément, tendis que le remplissage du deusième reservoir se fait par l’ouverture de la
vanne n°12 et/ou la vanne n°23. Quand le niveau dans le reservoir T1 atteint 90% du niveau
maximal, le capteur C1 donne le signal de fermiture à la vanne LCV01, et quand le niveau
atteint 10% le capteur C1 donne le signal d’ouverture à la vanne LCV01 ; (Idem pour le
resevoir T3). La mesures des nivaux dans les trois reservoirs sont utilisés par le système de
supervision pour calculer les résidus de surveillance de l’ensemble du système.
Application
de
supervision
d’un système
à trios
réservoirs
Cette interface de l’application nous permet de simuler les défauts sur les capteurs et sur
les fuites qui peuvent subvenir à chaque instant, pour simuler un défaut sur un capteur, il
suffit juste de cliquer sur l’objet graphique correspondant à ce dernier et de cliquer à nouveau
56
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
pour l’éliminer, pour simuler une fuite d’un réservoir, il suffit de cliquer sur la vanne de fuite
correspondante pour l’ouvrir et de cliquer à nouveau pour la fermer.
Cette fenêtre représente les valeurs des résidus (RRA), si le système fonctionne en mode
normal, les valeurs des résidus sont nulles, si le système fonctionne dans un mode de défaut,
ces résidus auront des valeurs non nulles.
Cette fenêtre affiche des messages à chaque fois qu’un défaut est détecté, ce message
reste affiché jusqu’à ce que ce défaut soit disparu.
La figure 3.7. représente la fenêtre de supervision du système dans un mode sans défaut.
Dans ce mode aucun défaut est activé ce qui fait que tous les résidus son nuls et aucun
message d’alarme n’est affiché.
La figure 3.8 représente l’interface de supervision d’un mode défaut sur le capteur C1.
Dans ce mode on remarque que la fenêtre de surveillance de défaut affiche un résidu non nul,
correspondant au défaut sur le capteur C1, aussi la fenêtre d’alarme affiche un message qui
indique qu’un défaut est présent sur le système.
Même remarque pour la simulation des défauts sur les capteurs C2 représenté par la
figure 3.9 et la simulation d’un défaut sur le capteur C3 représenté par la figure 3.10
respectivement ; la fenêtre de surveillance des défauts affiche des résidus non nuls graphiques
et numériques, aussi la fenêtre d’alarme affiche des messages qui indique qu’un défaut est
présent sur le système.
57
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
Graphe de
résidu non nul
Message d’alarme
de détection défaut
sur le capteur C1 Fig 3.8. Détection d’un défaut sur le capteur C1
Résidu non nul
Graphe de
résidu non nul
Message d’alarme
de détection défaut
Fig 3.9. Détection d’un défaut sur le capteur C2 Résidu non nul
sur le capteur C2
58
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
Graphe de
résidu non nul
Message d’alarme
de détection défaut
sur le capteur C3 Fig 3.10. Détection d’un défaut sur le capteur C3
Résidu non nul
Remarque :
Les défauts simulés sur les capteurs C1, C2 et C3 sont des défauts aditifs de type biais,
les mesures de niveau dans les réservoirs seront donc:
- La mesure avec défaut sur le capteur C1 : y1=h1+f1
- La mesure avec défaut sur le capteur C2 : y2=h2+f2
- La mesure avec défaut sur le capteur C3 : y3=h3+f3
La figure 3.11 représente l’interface de supervision d’un mode défaut de fuite sur le
premier réservoir, dans ce mode on remarque que la fenêtre de surveillance de défaut affiche
un résidu non nul, correspondant au défaut de fuite sur le premier réservoir, aussi la fenêtre
d’alarme affiche un message qui indique qu’un défaut est présent sur le système.
Les figures 3.12 et 3.13 représentent les interfaces de supervision d’un mode défaut de
fuite sur le 2e et le 3e réservoir, respectivement, et on remarque que les résidus ne sont pas
nuls.
59
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
Graphe de
résidu non nul
Message d’alarme de
détection d’une fuite
Fig 3.11. Détection d’un défaut sur le premier réservoir Résidu non nul
sur le réservoir T1
Graphe de
résidu non nul
Message d’alarme de
détection d’une fuite
sur le réservoir T2
Fig 3.12. Détection d’un défaut sur le deuxième réservoir
Résidu non nul
60
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
Graphe de
résidu non nul
Message d’alarme de
détection d’une fuite
sur le réservoir T2
Fig 3.13. Détection d’un défaut sur le troisième réservoir
Résidu non nul
La figure 3.14 représente l’interface de supervision d’un mode défaut de fuites sur les
trois réservoirs simultanément, et on remarque que les résidus ne sont pas nuls.
Graphe des
résidus non nuls
Messages d’alarmes de
détection des fuites sur
les 3 réservoirs Fig 3.14. Détection de trois défauts sur les trois réservoirs
Résidus non nuls
61
Chapitre 03 Surveillance dans un environnement SCADA
6. Conclusion :
Dans ce chapitre, après avoir déterminé les algorithmes de surveillance par l’approche
structurelle sur un système à trois réservoirs, on les a implémentés sur le logiciel de
supervision Indusoft qui travaille en temps réel et dans un environnement SCADA, on a
constaté, après plusieurs simulations réalisées, que l’approche structurelle est très efficace,
très simple à implémenter, très adaptée pour la supervision en temps réel et applicable sur
tous les types de système avec modèle.
Le logiciel InduSoft présente beaucoup de possibilités telles que la création des interfaces
graphiques très représentatives des systèmes réels, ainsi que des outils de supervision très
avancés et un langage de programmation simple appelé « VBscript » , et encore d’autre outils
de communication à distance, qui offre la possibilité de superviser une installation très
lointaine par rapport au poste de pilotage.
62
CONCLUSION
GENERALE
Conclusion générale
Conclusion générale
En premier temps, nous avons donné un aperçu sur l’état de l’art des méthodes de
surveillance utilisant des modèles mathématique du système à surveiller, et nous avons vu que
ces méthodes sont déterministes et aboutissent à des résultats précis, mais sont inutiles en
absence des modèles mathématique du système. D’autres techniques sont utilisées pour
concevoir des modules de surveillance en l’absence d’une modélisation mathématique
complète qui décrit le comportement physique du système.
Ensuite; nous avons focalisé notre travail sur l’étude de l’approche structurelle qui est
un outil puissant du diagnostic, du fait qu’elle ne demande que les données des liens entre les
variables et les contraintes indépendamment des valeur numériques des paramètres du
système, autrement dit, cette approche n’a pas besoin de connaissances approfondies sur le
système. L’analyse structurelle est réalisée, donc, en utilisant des liens graphiques pour
représenter les liens qui lient les variables aux contraintes physiques du système.
La supervision dans un environnement SCADA, est une solution globale pour les
installations à risques, grâce à sa possibilité de contrôle et de supervision à partir d'un poste de
pilotage qui se trouve hors périmètres de danger, en effet cette solution utilise également les
outils informatique tels que l’intranet, l'internet, réseau télécom, etc. pour la transmission des
signaux, et elle est réalisée à l’aide des logiciels sur lesquels on développe une interface
graphique de l’installation et à partir de laquelle on peut superviser et contrôler les paramètres
du procédé.
Et pour finir, nous avons développé une application de simulation avec l'InduSoft afin
de concrétiser la notion de la supervision sur un système à trois réservoirs, après l’avoir
64
Conclusion générale
analyser en utilisant l’approche structurelle. L’analyse s’est basée sur les formules des résidus
qui ont servit à l’implantation des algorithmes de diagnostic des défauts sur la dite
application de l’Indusoft, ce qui confirme l'efficacité de l'approche structurelle et son
adaptation aux procédés complexes, ainsi que la flexibilité qu’offre le logiciel InduSoft à un
contrôle et une supervision en temps réel et à distance.
Perspectives
- La réalisation d’un système de contrôle de niveau à trois réservoirs avec les interfaces
d’entrés /sorties qui vont être reliées à l’ordinateur. Dans ce cas l’application Indusoft va
contrôler et superviser le système, en temps réel.
- Etudier une autre méthode de surveillance qui n’utilise pas des modèles mathématique.
65
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Références bibliographiques
Références Bibliographie
[01] :Gilles Zwingeistein, « Diagnostic des défaillance, théorie et pratique pour les
système industriels » édition Hermès, 1995, pp. 55-13.
[08] :Wassim EL OSTA « surveillabilité diagnostic des modèles bond graphe Centrale
de Lille,.structurelle et platitude pour le couplés» thèse doctorat, Ecole Centrale de Lille,
2005, 226 p .
[10]:David Bailey, Edwin Wright, « Practical SCADA for Industry » Elsevier, IDC
Technologies, Ausralia, 2003, 298 p .
67
Références bibliographiques
[13]: Rim MRANI ALAOUI, « conception d’un module de diagnostic a base des suites
de bandes temporelles en vue de la supervision des procèdes énergétique .» Application en
ligne à un générateur de vapeur, thèse doctorat, Université des Sciences et Technologies de
Lille, 2004, 133 p.
68
Références bibliographiques
[20] M.KRYSANDER and E.FRISK «Sensor Placement for Fault Diagnosis » IEEE
transactions on systems, man, and cybernetics—part a: systems and humans, vol. 38, no. 6,
2008, pp 1398 – 1410.
[22] ACHBI Mohammed Said , Commande tolérante aux défauts en utilisant les
Réseaux de Neurones Artificiels et les Systèmes d’Inférence Floue, Masters thesis, Université
Mohamed Khider, Biskra , 2012 , 158 p.
[24] Normes IEC 61508 & IEC 615011 «Functional safety-Safety instrumented
systems for the process industry sector». Part3, Edition 2003, p25.
69
ANNEXE
Annexe
- Application Menu
Ce bouton de Menu ouvres un menu d’applications windows standard comme: New, Open,
Save, Print, and Close…etc.
71
Annexe
- Ribbon Interface
C’est une interface conviviale qui contient plusieurs menus et toolbars dans un seul ruban, la
plupart des applications sont dans ce ruban, et elles sont organisées par groupes et tabulations
selon l’utilisation générale.
- Home tag
Ce menu est contient les outils d’édition, de lancement de l’application…etc. Il est utilisé
pour manager le projet dans l’environnement de développement.
- View tab
Cette fenêtre est utilisée pour ajuster l’apparence de l’environnement de développement lui
même
- Insert tab
Cette tabulation du ruban est utilisée pour insérer de nouvelles étiquettes « tags », worksheets
et d’autres composants dans le projet.
- Project tab
Cette tabulation du ruban est utilisée pour configurer les paramètres du projet
- Graphics tab
La tabulation « Garphics » du ruban est utilisée pour dessiner les écrans du projet, c'est-à-dire
pour designer les graphiques du projet
72
Annexe
- Format tab
Cette tabulation est utilisée pour ajuster et arranger les formes des objets dans l’écran du
projet.
- Help tab
Cette fenêtre fournit l’aide supplémentaire lors de l’utilisation du software.
- Project Explorer
Cette fenêtre organise toutes les screens, worksheets et d’autres items inclus dans le projet et les
présente dans une vue arborescente expansible.
Cette fenêtre comprend 4 sélections principales : Global, Graphics, Tasks, et Comm.
- Global tab
Cette tabulation contient les bases de données des étiquettes du projet, ainsi que d’autres
caractéristiques applicables sur le projet en entier par exemple : Security system, VBScript
procedures et translation.
- Graphics tab
Cette tabulation contient les screens, screen groups, et symbols du projet.
73
Annexe
- Tasks tab
Cette tabulation organise les worksheets qui travaillent en arrière plan des taches (ex : les
taches « server-based maintenance » qui ne sont pas directement reliées à l’écran des
opérations ou à la machine Input/Output, durant le temps d’exécution du projet).
- Comm tab
Cette tabulation organise les worksheets qui contrôlent la communication avec les appareils
périphériques, en utilisant les pilotes de communication directs ou les protocoles communs.
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Annexe
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Résumé
Un système automatique industriel a pour but de produire une matière ou d’accomplir un travail bien défini. En
effet, les industriels ont tendance à améliorer et à élargir leurs installations et deviennent ainsi de plus en plus
complexes, contribuant en même temps à augmenter les risques de pannes qui peuvent survenir sur le
fonctionnement de l’installation et à diminuer la sécurité du personnel et de l’environnement. A cet effet
beaucoup de méthodes de surveillance ont été développées ces dernières années et qui se divisent en deux
grandes familles : on retrouve des méthodes à base de modèle, et des méthodes à base des données historiques du
système. D’autres techniques de supervision qui ont été développées pour les installations à haut risque, et qui
consistent à superviser à partir d’un poste de pilotage qui se situe très loin du site supervisé, cette technique
appartient à la supervision dans un environnement SCADA. L’objectif de ce travail est l’intégration de nouveaux
concepts de l’automatique dans les systèmes industriels pour améliorer les performances attendues telles que :
l’autonomie, sécurité, fiabilité et maintenabilité. Pour ce faire, nous avons réalisé une supervision sous un
environnement SCADA avec une application par le logiciel « INDUSOFT » sur un système à trois réservoirs
interconnectés, où on a utilisé les algorithmes de génération des résidus afin de diagnostiquer les défauts qui
peuvent affecter ce système.
Mot Clés : supervision, systèmes industriels, SCADA , INDUSOFT, systèmes industriels, l’approche
structurelle, sécurité.
ﻣﻠﺨ ّ ـــﺺ
ﻏﯿﺮ أﻧﮫ أدﺧﻞ ﺗﻌﻘﯿﺪات ﻛﺒﯿﺮة ﻋﻠﻰ اﻷﻧﻈﻤﺔ اﻟﺼﻨﺎﻋﯿﺔ و ﺿﺎﻋﻒ ﻣﻦ ﻣﺨﺎطﺮ، ﻓﻲ ﺗﻄﻮﯾﺮ ﻧﻮﻋﯿﺔ اﻹﻧﺘﺎج،ﺳﺎھﻢ اﻟﺘﻘﺪم اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻲ اﻟﺴﺮﯾﻊ ﻓﻲ أﯾﺎﻣﻨﺎ ھﺬه
ﻋﻠﻤﺎ أن اﻟﺴﻼﻣﺔ اﻟﻮظﯿﻔﯿﺔ. و أﺿﻌﻒ ﻓﻲ ﻧﻔﺲ اﻟﻮﻗﺖ ﻣﺴﺘﻮى ﺳﻼﻣﺔ اﻷﻓﺮاد وﺣﻤﺎﯾﺔ اﻟﺒﯿﺌﺔ،اﻷﻋﻄﺎل و اﻷﻋﻄﺎب اﻟﺘﻲ ﻗﺪ ﺗﺼﯿﺐ اﻟﻤﻨﺸﺂت اﻟﺼﻨﺎﻋﯿﺔ
ﻣﻦ أﺟﻞ ذﻟﻚ ﻛﺎن اﻟﺘﻨﺒﺆ ﺑﺎﻷﻋﻄﺎل ﻗﺒﻞ ﺣﺪوﺛﮭﺎ )و اﻟﺘﻲ ﻗﺪ ﺗﺆدي. أي ﺑﺤﯿﺎة اﻟﻤﺆﺳﺴﺔ اﻟﺼﻨﺎﻋﯿﺔ ذاﺗﮭﺎ،ﻟﻠﻤﻨﺸﺂت ﺗﺘﻌﻠﻖ ﻣﺒﺎﺷﺮة ﺑﺎﻟﺮھﺎﻧﺎت اﻻﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ
ِ ط ُﻮ ّرت،و ﻣﻦ أﺟﻞ اﻟﻮﺻﻮل إﻟﻰ إﺷﺮاف دﻗﯿﻖ ﻋﻠﻰ اﻟﻨﻈﻢ اﻵﻟﯿﺔ.إﻟﻰ ﺗﻮﻗﻒ اﻟﻤﻨﺸﺄة ﻋﻦ اﻟﻌﻤﻞ( ﯾﺘﻄﻠﺐ ﺗﺤﻜﻤﺎ وﺛﯿﻘﺎ ﻓﻲ ﺗﻘﻨﯿﺎت اﻟﺮﺻﺪ و اﻹﺷﺮاف
طﺮق ﺗﻌﺘﻤﺪ ﻋﻠﻰ ﻧﻤﻮذج رﯾﺎﺿﻲ ﻟﻠﻨﻈﺎم و أﺧﺮى ﺗﻌﺘﻤﺪ: ﺣﯿﺚ ﺗﻨﻘﺴﻢ ﺗﻠﻚ اﻟﻄﺮق إﻟﻰ ﻧﻮﻋﯿﻦ رﺋﯿﺴﯿﯿﻦ،اﻟﻜﺜﯿﺮ ﻣﻦ طﺮق اﻟﺮﺻﺪ ﻓﻲ اﻟﺴﻨﻮات اﻷﺧﯿﺮة
ﺑﺤﯿﺚ ﯾﻜﻮن ﻣﺮﻛﺰ اﻟﺘﺤﻜﻢ، ﻛﻤﺎ طﻮرت طﺮق ﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻤﻨﺸﺂت ﻋﺎﻟﯿﺔ اﻟﺨﻄﻮرة ﻣﻦ أﺟﻞ ﻣﺮاﻗﺒﺘﮭﺎ و اﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﺪﻗﯿﻖ ﺑﮭﺎ.ﻋﻠﻰ اﻟﺒﯿﺎﻧﺎت اﻟﺘﺎرﯾﺨﯿﺔ ﻟﻠﻤﻨﺸﺄة
ﯾﻨﺘﻤﻲ ھﺬا اﻟﻨﻮع ﻣﻦ أﻧﻈﻤﺔ اﻟﻤﺮاﻗﺒﺔ إﻟﻰ ﺑﯿﺌﺔ.ﺧﺎرج ﻣﻨﻄﻘﺔ اﻟﺨﻄﺮ اﻟﺬي ﯾﻤﻜﻦ أن ﺗﺤﺪﺛﮫ اﻷﻋﻄﺎب داﺧﻞ اﻟﻤﻨﺸﺄةSCADA. ﻗﻤﻨﺎ ﻓﻲ ھﺬه اﻟﻤﺬﻛﺮة
ﺑﻌﺮض اﻹﺷﺮاف ﺿﻤﻦ ﺑﯿﺌﺔSCADA ﺣﯿﺚ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺈﻧﺸﺎء ﺗﻄﺒﯿﻖ ﻣﺤﺎﻛﺎة ﻟﻨﻈﺎم آﻟﻲ ﯾﺘﻜﻮن ﻣﻦ ﺛﻼﺛﺔ ﺧﺰاﻧﺎت و ذﻟﻚ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ،
« INDUSOFT ».ﺣﯿﺚ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل ﺧﻮارزﻣﯿﺎت ﺗﻮﻟﯿﺪ اﻟﺒﻮاﻗﻲ اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻠﺔ ﻓﻲ ﻋﻠﻢ ﺗﺸﺨﯿﺺ اﻷﺧﻄﺎء اﻟﺘﻲ ﻗﺪ ﺗﺼﯿﺐ ذﻟﻚ اﻟﻨﻈﺎم
، ﺗﺸﺨﯿﺺ، اﻻﻧﻈﻤﺔ اﻟﺼﻨﺎﻋﯿﺔ، اﻧﺪوﺳﻮﻓﺖ، ﺳﻜﺎدا، اﻻﻋﻄﺎب، ﺗﺸﺨﯿﺺ، اﻻﻧﻈﻤﺔ اﻟﺼﻨﺎﻋﯿﺔ، اﻧﺪوﺳﻮﻓﺖ، ﺳﻜﺎدا، ﻣﺮاﻗﺒﺔ، آﻟﯿﺔ: اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ
اﻻﻋﻄﺎب
Abstract
An industrial automatic system is intended to produce a material or perform a well-defined work. Indeed,
industrials tend to improve and expand their installations that become more and more complex, which increase
the risk of breakdowns that may occur on the operation of the installation and reduce the safety of personnel and
the environment. To this end, many surveillance methods have been developed in recent years and are divided
into two main groups: model-based methods, and methods based on the historical data of the system. Other
supervisory techniques that have been developed for high-risk installations, which involve supervising from a
cockpit that is very far from the supervised site, belongs to supervision in a SCADA environment. The objective
of this work is to integrate new automation concepts in industrial systems to improve expected performance such
as: autonomy, safety, reliability and maintainability. Indeed, we carried out a supervision under a SCADA
environment with an application by the "INDUSOFT" software on a system with three interconnected tanks,
where the residue generation algorithms were used to diagnose the defects that may affect this system.
Key words: Supervision, industrial systems, SCADA, INDUSOFT, industrial systems, structural approach,
security.