Chapitre 1 - Structures Cristallines Parf Et Imparf

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CHAPITRE 01
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Structures cristallines
parfaites et imparfaites

Introduction aux matériaux 1


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1-Introduction .d o
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Tous les matériaux sont formés d’atomes et de molécules. L’arrangement et la


relation entre eux expliquent certaines de leurs propriétés.

La classification actuelle repose sur la structure atomique des matériaux et ne


considère plus que deux états principaux : l’état désordonné et l’état ordonné.

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1-Introduction .d o
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Dans l’état désordonné, les atomes ou molécules constituant la matière sont


disposés de façon essentiellement aléatoire. Les gaz et les liquides de l’ancienne
classification appartiennent naturellement à cette catégorie, mais aussi les solides
amorphes, tels que les verres.

A l’opposé, dans l’état ordonné ou cristallin, les éléments constitutifs (atomes,


ions ou molécules) sont répartis de façon régulière suivant les trois directions de
l’espace.
Les solides (à l’exception des solides amorphes) ont des structures ordonnées. On
parle de solide cristallisé avec des maillages périodiques, des "empilements" réguliers.
C’est le domaine de la cristallographie.

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1-Introduction .d o
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La cristallographie est la branche de la science qui se consacre à l’étude de la


matière cristalline à l’échelle atomique. Elle s’intéresse essentiellement aux
distributions spatiales des atomes ou groupe d’atomes qui sont étroitement liées aux
propriétés physico-chimiques d’un cristal.

Nous allons limiter notre étude aux solides cristallins dont l’organisation sera
parfaitement régulière. La connaissance d’une partie élémentaire permet alors par
répétition périodique tridimensionnelle d’obtenir le cristal parfait.

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2-1-Le cristal

Depuis les Grecs le mot cristal (du latin « crystallis » ou du grec « krastallos »
= glace) était utilisé pour désigner une "pierre", le cristal de roche (le quartz) qui
faisait l’admiration des scientifiques pour sa transparence et sa remarquable et
constante forme hexagonale. Ce n'est qu'au cours du temps qu'il fut utilisé pour
représenter une classe de corps. La science des cristaux a pris naissance vers le milieu
du XVIIe siècle.

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2-1-Le cristal

Par définition, «un cristal est un composé chimique homogène avec un


arrangement régulier et périodique d'atomes » comme le sel (NaCl) ou le quartz
(SiO2)…etc. Les cristaux ne sont pas limités aux minéraux: ils comprennent la plupart
des matières solides telles que le sucre, la cellulose, les métaux, les os…etc.

Les cristaux sont naturellement présents sur terre sous forme de grandes roches
cristallines, telles que le quartz, le granit. Les cristaux sont également formés par des
organismes vivants. Par exemple, la calcite est produite par les mollusques.

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2-1-Le cristal

Un cristal est un solide polyédrique, ayant des faces planes qui se rencontrent
le long d’arrêtes droites. Il a une structure régulière et périodique, formée d’un
ensemble ordonné d’un grand nombre d’atomes, de molécules ou d’ions.

Les cristaux sont des solides qui sont constitués par des édifices réguliers
d’atomes, d’ions ou de molécules, liés entre eux par les différents types de liaisons
chimiques. Ces liaisons peuvent être très faibles (le cristal d’argon) ou très forte
(cristal de carbone sous forme diamant).

Un cristal de 1cm3 est pratiquement infini : il contient de l’ordre de


1023 atomes.

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2-1-Le cristal

Dans le cristal parfait ou idéal, à l’échelle de l’atome, l’arrangement régulier


des atomes s’étend pratiquement à l’infini. Un monocristal de silicium utilisé dans la
fabrication des circuits intégrés atteint une longueur de 1 à 2 m pour un diamètre de
0,2 m.

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2-1-Le cristal

Les matériaux cristallins existent sous une forme monocristalline ou


polycristalline:

Le mot «mono» signifie un. Donc, le mot monocristallin signifie un


monocristal. Les solides monocristallins sont composés d'un réseau monocristallin, par
conséquent, ils ont un ordre à longue distance. Il n'y a donc pas de limites de grains.
Cette uniformité leur confère des propriétés mécaniques, optiques et électriques
uniques.

Ils sont utilisés dans des applications très performantes. En outre, leur
résistance est très élevée, donc utilisée pour produire un matériau à haute résistance.

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2-1-Le cristal

Les polycristallins sont des solides composés de nombreux nombres de petits


cristaux. Ils sont disposés dans des orientations différentes et liés par des limites très
défectueuses.

Dans une structure comme celle-ci, les monocristaux sont maintenus ensemble
par une couche de solides amorphes. Un solide amorphe est un solide qui n'a pas de
structure cristalline. Autrement dit, il n'a pas d'arrangement ordonné à longue portée
d'atomes, de molécules ou d'ions dans la structure.

Par exemple, tous les métaux et céramiques sont polycristallins. Dans ceux-ci,
l'ordre et l'orientation sont très aléatoires.

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2-1-Le cristal

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2-1-Le cristal

Il existe différents types de cristaux, que l’on classe d’après la nature de la


liaison chimique assurant leur cohésion : métalliques (Fer), ioniques (Chlorure de
sodium), covalents (Carbone), moléculaires (eau).

Ces divers cristaux sont décrits de la même façon : Un ensemble de particules


(atomes, ions ou molécules) réparties régulièrement dans l’espace, appelé motif. Ce
motif se situe en des points équivalents de l’espace appelés noeuds. L’ensemble de
ces nœuds constitue le réseau dont l’unité est une structure parallélépipédique nommé
maille.

CRISTAL = RESEAU+MOTIF

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2-1-Le cristal

CRISTAL = RESEAU+MOTIF

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2-2-Vecteur de translation périodique

La régularité d’un cristal est valable dans toutes les directions : cela implique
que quelle que soit la direction choisie dans le cristal, les groupes atomiques se
succéderont périodiquement. On a ainsi des translations périodiques dans toutes les
directions.

L’espace ayant 3 dimensions, on peut choisir une base de trois vecteurs {a , b ,


c}, vecteurs qui sont les périodes de translation minimales dans trois directions non
coplanaires.

À partir d’un nœud « O » du réseau et de trois vecteurs de base { a, b, c} , on


peut engendrer le réseau.

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2-2-Vecteur de translation périodique

Tout point « M » (c’est-à-dire tout nœud du réseau) est défini par l’équation:

𝑂𝑀 = 𝑥𝑎Ԧ + 𝑦𝑏 + 𝑧𝑐Ԧ ; 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑎𝑟𝑏𝑖𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠

Les trois vecteurs 𝑎Ԧ , 𝑏 et 𝑐Ԧ sont appelés vecteurs fondamentaux. Le


parallélépipède construit sur ces trois vecteurs est appelé maille fondamentale. Les
longueurs a, b et c des côtés de ce parallélépipède sont les paramètres de maille.

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2-3-Le réseau

On obtient le réseau d’un cristal en


faisant abstraction de la matière (atomes,
ions...). Le réseau peut être considéré comme
l’ensemble des vecteurs de translation 𝑂𝑀.

Les points géométriques ont pour


coordonnées : x, y, z. Ce sont des entières (en
excluant pour l’instant le cas des mailles dites
multiples), puisqu’on atteint tout nœud à partir
de l’origine en ajoutant vectoriellement des
nombres entiers de 𝑎,
Ԧ de b et de cԦ .

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2-4-La maille

La maille est le plus petit parallélogramme représentatif. Il existe différents


types de cristaux, que l’on classe d’après la nature de la liaison chimique assurant leur
cohésion : métalliques (Fer), ioniques (Chlorure de sodium), covalents (Carbone),
moléculaires (eau).
La maille est le plus petit parallélogramme
représentatif. Les vecteurs fondamentaux 𝑎, Ԧ 𝑏 et 𝑐Ԧ
doivent être parallèles aux systèmes du réseau.

Comme exemple, dans un état plan ;


*La bonne maille est la N° 1.
*La maille N°3 est moins bonne.

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2-4-La maille

On distingue deux types de mailles, simple et


multiple :

a- Une maille simple contient seulement des nœuds


aux sommets de la maille. Si la maille construite n’a
aucun nœud à l’intérieur ou sur les faces ou encore
sur les arêtes, elle est dite primitive ou simple.

À trois dimensions, une maille primitive a


8 nœuds aux 8 sommets du parallélépipède, mais
chacun d’eux se partage avec 7 autres
mailles adjacentes
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2-4-La maille

b- Une maille multiple en contient plus des


nœuds aux sommets des nœuds soit au centre du
volume, soit aux centres de toutes les faces soit
aux centres de deux faces opposées.

Les coordonnées des nœuds du réseau ne


sont alors pas toutes entières : les nœuds
supplémentaires dans la maille multiple ont des
coordonnées fractionnaires.

Des coordonnées fractionnaires se retrouvent sur d’autres nœuds dans tout le


réseau, puisque les nœuds supplémentaires sont répétés par toutes les translations du
réseau.
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2-4-La maille

b- Le tungstène est cubique centré. Cela signifie que son réseau appartient au système
cubique, et qu’on a pris une maille multiple : elle est cubique, avec un nœud
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supplémentaire au centre de la maille, de coordonnées
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2-4-La maille

b- Un cristal de cuivre une maille cubique faces centrées, c’est-à-dire une maille
multiple qui comporte des nœuds au centre de chacune des faces . Elle a en propre
trois nœuds supplémentaires.

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2-4-La maille
2-4-1-La multiplicité « Z »

Elle représente le nombre de motif (atomes, ions, etc) qui contient une maille.
C’est la population d’une maille.
•Sur un sommet, l’atome appartient à 8 mailles et compte pour 1/8.
•Sur une arête, l’atome appartient à 4 mailles et compte pour 1/4.
•Sur une face, l’atome appartient à 2 mailles et compte pour 1/2.
•À l'intérieur de la maille l’atome appartient à 1 maille et compte pour 1.

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2-4-La maille
2-4-1-La multiplicité Z

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2-4-La maille
2-4-1-La multiplicité Z

Exemple:

Quelle est la population de la maille représentée?


Z = 6 × 1/2 + 8 × 1/8 = 4.

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- Référence

https://elearning.univ-msila.dz/moodle/pluginfile.php/627133/mod_resource/content/0/Chapitre%201.pdf

Mr: F.Hamza

Introduction aux matériaux 55

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