V.3.2 La Phase D'analyse de L'existant Et de Réalisation Des Nouveaux Outils
V.3.2 La Phase D'analyse de L'existant Et de Réalisation Des Nouveaux Outils
V.3.2 La Phase D'analyse de L'existant Et de Réalisation Des Nouveaux Outils
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1. Schéma issu des travaux menés par Guy Robin, cabinet Parme Conseil.
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Mise en place
Participants Participants
du Objet
souhaités retenus
Contrôle Interne
Lundi
10 h 30 - 12 h 00 Visite de la Section et présenta- Toute la Section ....................
tion de la démarche au Équipe de Direction
personnel et salariés ....................
Exercices de créativité
13 h 30 - 15 h 30 Liquidation + Contrôle Liquida- Équipe de Direction ....................
tion + + salarié(s)
15 h 30 - 17 h 00 Archivage et RCT chargé(s) des acti- ....................
vités concernées.
Mardi Exercices de créativité (suite)
8 h 30 - 10 h 30 Chèques Vacances, Aide Idem ....................
Ménagère
10 h 30 - 12 h 00 Fichier / Contrôle Fichier
13 h 30 - 15 h 00 Comptabilité + Paie Idem ....................
15 h 00 - 17 h 00 Courrier + Accueil + Secrétariat ....................
Mercredi Exercices de créativité
fin
8 h 30 - 10 h 30 Télécollecte + FSE + Noémie Idem ....................
10 h 30 - 12 h 00 Réclamations + Partenariats ....................
Analyse des questionnaires
de Contrôle Interne :
13 h 30 - 17 h 00 Questionnaires de Management Équipe de Direction ....................
Jeudi Analyse des questionnaires
de Contrôle Interne :
8 h 30 - 17 h 00 Questionnaires Métiers Équipe de Direction ....................
Vendredi Restitution et présentation ....................
Début d’après-midi des outils et des résultats Équipe de Direction
obtenus ....................
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• les deux jours suivants sont consacrés à des exercices de créativité avec
le personnel en charge desdites activités (par exemples, liquidation,
chèques vacances…). Ces exercices ont pour objectif de faire découvrir
par le personnel les risques majeurs inhérents à ces activités / ainsi que
les parades à mettre en place en utilisant la méthodologie MIRIS.
L’objectif n’est donc pas ici de balayer tous les risques mais plutôt de
sensibiliser le personnel à la nécessaire maîtrise des risques ;
• les trois demi-journées suivantes sont consacrées à l’examen des ques-
tionnaires de Contrôle Interne avec l’équipe de Direction afin de mettre
en lumière l’ensemble des risques et de dresser la cartographie spéci-
fique de la section ;
• la dernière journée sert le matin aux intervenants à finaliser les docu-
ments laissés à la section (cartographie et plan d’actions) et l’après-midi
à réaliser un débriefing puis à présenter les outils qui permettront à la
section d’entretenir régulièrement son dispositif de Contrôle Interne.
Une fois que le premier objectif de mise en œuvre au quotidien du
dispositif a été atteint, l’objectif suivant est de créer les conditions
d’un entretien régulier de celui-ci par la mise en place d’un observa-
toire des risques.
D’une façon générale, cet observatoire servira à alimenter la base de
connaissance « Contrôle Interne » pour faire passer le niveau de maîtrise
du Contrôle Interne du statut de « quotidien » au statut de « permanent »
dans le sens où le Contrôle Interne suit effectivement l’évolution des acti-
vités et donc, des risques associés (changement d’organisation par
exemple). L’observatoire est donc chargé de gérer et de faire évoluer la
base de connaissance « Contrôle Interne » des risques de l’entreprise, en
concertation avec tous les acteurs.
Pour vraiment apprécier l’intérêt de cette démarche, rien ne vaut une expé-
rience réussie dans un domaine d’activité pilote. En effet, rien ne remplace
une mesure en grandeur réelle, même limitée, qui est toujours plus parlante
qu’un long discours, même parfaitement bien construit. La démarche de
Contrôle Interne appliquée dans l’entreprise a permis de :
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portée de chacun des acteurs est beaucoup plus profitable qu’une opéra-
tion de grande envergure (souvent réservée à l’élite de l’encadrement,
ou au moins souvent très diluée lorsqu’elle parvient jusqu’aux couches
terminales de l’organisation). Bien qu’il s’agisse d’un projet à l’échelle
de l’entreprise, par le volume de personnel concerné, il s’agit bien de
faire la différence entre « une grande action de réforme », et ce qui est
proposé ici sous la forme d’une pénétration lente mais totale conduisant
à une accumulation de petits gains à l’échelle individuelle (mais dont
finalement la somme est souvent plus riche qu’un vaste projet habituel).
• Profiter de la force d’adhésion de l’autosuggestion et d’une réelle parti-
cipation (consolidée par la hiérarchie) : savoir profiter de l’intelligence
opérationnelle de l’entreprise en la valorisant et en sachant exploiter ce
qu’elle apporte d’homogène et de compatible avec la stratégie globale.
• Savoir s’appuyer sur une structure à la fois fonctionnelle (comités de
pilotage et de mise en œuvre = législatif + exécutif) et opérationnelle
(coordinateur central et relais locaux) : un moteur sans courroie de trans-
mission ne sert à rien.
• Apprendre à transformer les coûts de sécurité (au sens large), souvent
désordonnés, en investissements calculés apportant un retour quanti-
tatif, lié directement aux performances de l’entreprise dans son propre
métier (et par ailleurs : ne pas confondre les moyens, qui sont souvent
des objectifs intermédiaires, mais dont on oublie facilement leur carac-
tère transitoire, et les vrais objectifs).
• Savoir aborder ses collaborateurs dans une même communication à la
fois rationnelle et émotionnelle formant un tout indissociable, amalga-
mant en même temps leur personnalité propre, la culture de leur métier
et celle de leur entreprise : savoir conduire du même coup « un seul et
même changement » dans les moyens et les méthodes de travail et dans
les esprits, l’un par l’autre de façon totalement interactive (donc surtout
ne pas agir en dissociant les actions de « sensibilisation » et celles
« d’organisation » ou celles « d’équipement »).
• Profiter de la modularité de cette démarche pour limiter au strict
minimum les risques de décision à la fois financiers et de crédibilité.
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Actions Commentaires
R Réaliser « Faire » ce qu’on lui demande de faire (activités déléguées).
I Informer Rendre compte de ce qu’il a fait (comment, combien, etc.) et de ce qu’il n’a pas
fait (combien, pourquoi, etc.) et aviser systématiquement sa hiérarchie de tout
cas douteux.
C Contrôler Auto-contrôle par l’opérationnel des tâches déléguées (vérifier que ce qu’il a
fait, est bien fait tel qu’il le devait le faire conformément aux procédures).
A Assumer Savoir assumer « ses » responsabilités en signant ses propres actes.
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Cas pratique
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Ce tableau à double entrée présente l’avantage d’une double lecture : en lignes, le qui fait
quoi pour chaque tâche (par exemples, secrétariat, accueil…) et en colonnes, les attributions
précises de chaque salarié.
Remarques : ces deux tableaux doivent bien entendu être remis à jour à chaque changement
d’organisation. Les abréviations suivantes spécifiques au domaine de l’Assurance Maladie ont
été utilisées : FSE-SV : Feuilles de soins électroniques ; RCT : recours contre tiers ; GDR/
URCAM : gestion du risque, relations avec les URCAM ; PCI : plan de Contrôle Interne.
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A/ IDENTIFICATION DU POSTE
Nom et prénom de l’agent : X
Cette fiche doit faire l’objet d’une signature conjointe du responsable hiérarchique et du salarié.
On trouvera ci-dessous une variante de présentation de la fiche de poste. Deux concepts de clas-
sement des activités ont été utilisés :
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• la polyvalence de métier pour les deux activités exercées au quotidien en polyvalence (aide-
ménagère et fichier),
• la polyvalence dite « de circonstance » pour les remplacements occasionnels (Courrier,
chèques vacances et télétransmission).
NOM : X
PRÉNOM : Y
SERVICE :
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VI I
COMMUNICATION
ET CONSIDÉRATIONS PSYCHOLOGIQUES
LIÉES À UNE DÉMARCHE
DE CONTRÔLE INTERNE
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plus vraiment d’y croire ou pas, car ces techniques ont maintenant fait leur
preuve. La difficulté la plus courante tient généralement à la peur du ridi-
cule. L’essentiel est de ne pas se sentir ridicule soi-même à partir du
moment où cette technique permet de relativiser avec bon sens.
En cas de doute sur sa capacité à y parvenir, il suffit quelquefois de dresser
le bilan objectif de ce qui fait que l’on a des raisons d’être satisfait et celles
que l’on a de ne pas l’être.
Il est donc important que chaque individu connaisse son mode de commu-
nication dominant, son égogramme en analyse transactionnelle ou sa capa-
cité de maîtriser ses émotions. En effet, dans une démarche de contrôle
interne, le hiérarchique qui « se connaît soi-même » et en mesure de faire
participer ses collaborateurs en les mettant en condition psychologique
adéquate à l’analyse des risques liés à leurs propres activités.
En conclusion, les techniques de communication (conduite de groupe,
conduite de réunions, l’animation de séances de créativité…) ainsi que toutes
les techniques voisines ou dérivées (être plus efficace, savoir gérer son
temps…) sont suffisamment abondantes dans la presse pour avoir la moindre
excuse de ne pas faire le moindre effort personnel, sans attendre obligatoi-
rement l’existence d’un programme de formation en règle dans l’entreprise.
C’est aussi une simple question d’hygiène intellectuelle personnelle.
En matière de contrôle interne, il ne s’agit plus de « technique ». C’est
beaucoup moins facile que d’acquérir, par simple apprentissage, quelques
recettes. Chacun est face à sa propre réalité, et c’est de la qualité de sa
propre introspection que dépendra son succès.
La contrainte de devoir changer soi-même, si l’on veut que « l’autre »
change aussi, conduira sans doute à l’utilité de la rappeler périodiquement,
sachant qu’il est souvent trop « arrangeant » de l’oublier, et de compter,
par facilité, sur l’inverse.
Vanter, autour de soi, les mérites de l’analyse transactionnelle ne relève
pas d’un altruisme généreux mais d’un acte intéressé, quasi-égoïste.
Reconnaissons, en effet, simplement que la diffusion de telles disciplines
d’amélioration de la capacité relationnelle des « autres » est aussi un acte
intéressé, car nous sommes malheureusement fortement dépendant du
stress des autres pour moins subir « le nôtre ».
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