Cours de Logique 2022 - 2023 LMD
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B.P.99
MBANDAKA
N°REF.ISTM-MBKA/LOG/MLR/…………/………./2023
NOTIONS DE LOGIQUE
Module d’enseignement destiné aux étudiants de L1 Tronc Commun
(TL et SF)
Par
INTRODUCTION
01. PRELIMINAIRES
Il est fréquent d’entendre "c’est logique" lorsque quelqu’un tente de
partager son point de vue, de justifier sa démarche ou mieux son
comportement. Cette expression qui semble anodine, demande pourtant
à ceux qui l’entendent d’adopter le raisonnement de celui qui la dit.
En principe, tout homme normal accomplit des opérations logiques. Il est
sensible à la contradiction et au non-sens. Il suit le fil des idées et évite
l’erreur et les pièges du raisonnement décousu, fallacieux. Il y a donc là
l’exercice d’une sorte de logique spontanée, naturelle et informelle, qui
se déploie à travers le discours quotidien, l’agir courant, le dialogue
persuasif, l’éloquence judiciaire, la justification publique ou privée des
actes posés ou à poser.
1
R. Descartes dit que le bon sens est la chose la mieux partagée du monde.
[4]
Dès lors que la logique au sens général repose sur l’examen critique de
la méthodologie et de l’épistémologie. Pourtant, la logique au sens
formel cherche à trouver des règles générales des raisonnements en
s’appuyant sur leur forme plutôt que sur leur contenu.
Pour dire bref, nous devons avoir que la logique n’est pas un concept
fourretout. Il existe cependant une logique scientifique, élaborée,
informée, consciente des règles de son déploiement, exigeante en matière
de rigueur et de contrôlabilité. Cette logique-là est une science
dynamique dont les principaux moments de son évolution se lisent chez
Aristote, les Stoïciens, les Logiciens Médiévaux, Leibniz, Russell, etc.
2
A. LALANDE, Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Paris, 1962,
p.572
[5]
Autrement dit, l’apprenant qui aura suivi avec intérêt ce cours, devra être
capable de :
1. la complexité des phrases qui rend les choses plus compliqués, il faut
parfois plusieurs lignes et une phrase complétement incompréhensible,
pour dire quelque chose qui peut se résumer par une simple équation.
03. BIBLIOGRAPHIE
1) ARISTOTE, Organon III. Les premiers analytiques, (traduit par J.
TRICOT), Paris, Vrin, 1971.
2) ARISTOTE, La métaphysique, tome I et II, (traduit par J. TRICOT),
Paris, Vrin, 1974.
3) ARISTOTE, Organon IV. Les seconds analytiques, (traduit par J
TRICOT), Paris, Vrin, 1979.
4) ARISTOTE, La rhétorique d’Aristote, (traduit par N.
BONAFOUS), Paris, A. Durand, 1956.
5) ARNAULD, A., NICOLE, P., La logique ou l’art de penser. Paris,
Flammarion, 1972.
6) BLANCHE, R., La logique et son histoire d’Aristote et Russel. Paris,
PUF, 1972.
7) CAVAILLES, J., Sur la logique et la théorie de la science. Paris, J.
Vrin, 1976.
8) CHAUVINEAU, J., La logique moderne. Paris, PUF, 1957.
9) DIVERN, E., Introduction aux logiques. Kinshasa, Ed. Loyola, 1990.
10) GEX, Logique formelle. Lausanne, Rouge, 1956.
11) GOBLOT, Traité de logique. Paris, A. Colin, 1981.
12) LALANDE, A., Vocabulaire technique et critique de la philosophie.
Paris/Quadrige, PUF, 1993.
13) LARGEAUT, J., La logique (QSJ ?). Paris, PUF, 1993.
14) LE BLOND, J.-M., La logique et méthode chez Aristote. Paris, J.
Vrin, 1939.
15) MAYOLA Mavunza, La théorie du syllogisme. Kinshasa, Science et
Discursivité, 1999.
16) MAYOLA Mavunza, Logique et argumentation. Rhétoricité de la
palabre africaine et de l’analyse sociale. Kinshasa, Science et
Discursivité, 2.003
17) MUTOMBO Matsumakia M.P., Eléments de logique classique avec
exercices et questionnaire d’examen. Louvain-la-Neuve,
Bruylant-Academia, 2003
18) MUTUNDA Mwembo, Eléments de Logique. Kinshasa, Médias
Paul, 2006.
[8]
CHAPITRE I : LE CONCEPT
1.2.APPRÉHENDER ET APPRÉHENSION
3[14]
R. JOLIVET, O.C., P. 22
4[12]
R. JOLIVET, O.C, p.22
[9]
5
NKOMBE OLEKO, Essai de logique générative, Kinshasa, 2006, p. 127.
6P.J. DESSERTINE, Le concept et sa logique, [en ligne] http : //
pjdesser.free.fr/cours/concept.html (page consultée le 13/03/2008
7
F. NKOMBE OLEKO, o.c. p. 128.
[10]
On peut aussi donner les concepts selon une hiérarchie fondée sur leur
extension.
« Le genre est le concept qui a le plus d’extension, et l’espèce le concept
qui a le moins d’extension ».
Cependant, Régis Jolivet fait remarquer « qu’en principe, on nomme
genre toute idée [concept] qui contient sans elle d’autres idées générales
(animal par rapport à homme, oiseau, poisson, etc.), et espèce toute idée
qui contient que des individus ».
Ex. : L’oiseau vole. L’avion vole. Le concept « vole » est univoque dans
ces deux expressions. Il garde le même sens de planer dans l’espace.
8[27]
Ib., p.132.
[14]
Ex. : Mon frère est capitaine. Hier, nous avons mangé un capitaine.
Le concept capitaine n’a pas la même signification dans ces
deux expressions.
3. Concept analogique : a des significations partiellement identiques
et partiellement différentes.
9[30]
R. JOLIVET, o.c., p.24.
[16]
CHAPITRE II : LE JUGEMENT
2.1. DEFINITION
Le jugement est une opération mentale par laquelle l’esprit établit une
relation de convenance (quand il affirme un rapport entre deux concepts)
ou de disconvenance (quand il nie un rapport entre les termes).
Autrement dit, un jugement est l’affirmation ou la négation d’un rapport
entre deux termes10
Ex. : 1. Dieu est bon.
2. Jean n’est pas immortel.
Ce sont deux jugements en ce sens que le premier affirme de Dieu la
bonté et le dernier nie de Jean l’immortalité.
10[31]
R. CARATINI (dir), Bordas encyclopédie 3 : philosophie et religions, Paris,
1968, p.66
11[32]
R. JOLIVET, Cours de philosophie, Paris, 1948, p.27.
[17]
12[33]
Ces exemples sont tirés de R. JOLIVET, O.C, p. 28.
[18]
Ainsi, on aura :
- le jugement apodictiques énonçant un fait qui est, mais qui est et est
ainsi nécessairement.
Ex. : Socrate est un homme.
- le jugement assertorique énonçant un fait qui est, mais qui est
contingent, car il pouvait ne pas être ainsi.
Ex. : Mpala est marié.
- Le jugement problématique énonçant un fait possible, car il n’est pas
encore là, ou il n’a pas encore eu lieu.
Ex. : Kalulu sera le président de la R.D.Congo.
Subalternes
Contradictoires
I Subcontraires O
13
Ib., p. 29
[22]
14[35]
Ib., p. 29
15[36]
On peut lire avec intérêt, NKOMBE OLEKO, Essai de logique générative,
Kinshasa, Médiaspaul, 2006, p. 48-49
[23]
16[37]
R. JOLIVET, o. c., p. 31
[24]
2.6.1. APPLICATION17
2.6.1.1. L’UNIVERSELLE AFFIRMATIVE
A se convertir en une particulière affirmative I :
Ex : Tout homme est mortel (A)
(Universel) (Particulier) =>A —> I
=> Quelque mortel est homme (I)
N.B. : l’exception existe quand A est une définition :
Ex : l’animal raisonnable est l’homme.
2.6.1.2. L’universelle E se convertit simplement, car les deux termes y
sont pris universellement.
Ex : - nul homme n’est esprit pur
- nul esprit pur n’est homme
17
Cf. Ib., p. 31
[25]
CHAPITRE 3 : LE RAISONNEMENT
3.1. DEFINITION
Le raisonnement est une opération mentale par laquelle l’esprit opère une
déduction à partir de deux ou plusieurs rapports communs, conclut à un
autre rapport qui en découle logiquement. 18 En d’autres mots, par le
raisonnement, de deux ou plusieurs jugements on tire un autre jugement
contenu logiquement dans les premiers.
3.2. L’ARGUMENT
Tout homme est mortel or Socrate est un homme donc Socrate est mortel.
18 Ib., p. 32
[28]
Mt Gt
Ex :- Tout homme est mortel
Pt Mt
or Socrate est un homme
Pt Mt
donc Socrate est mortel
Homme est moyen terme (Mt), Mortel est grand terme (Gt) et Socrate
est petit terme (Pt).
19
Cf . Ib., p. 71
[30]
3. Le moyen terme doit être pris au moins une fois dans toute son
extension.
Si l’on prend 2 fois le moyen terme particulièrement, il n’est pas possible
d’établir des rapports de vérité, d’appartenance ou d’inhérence dans la
conclusion. Car, le moyen terme se présente avec 2 extensions différentes
et donc 2 significations.
Ex : Certains produits vénéneux sont nuisibles
Or ces champignons sont des produits vénéneux
Donc ces champignons sont nuisibles.
Ce syllogisme incorrect du fait que le moyen terme « produits vénéneux »
est particulier dans les deux prémisses.
4. Moyen terme ne peut pas figurer dans la conclusion.
Ex : Tout kinois est congolais
Or tout congolais est africain
Donc tout congolais est kinois.
Trois cas peuvent se présenter : les 2 prémisses sont affirmatives (I,I) ; les 2
prémisses sont négatives (O,O) ; une prémisse est affirmative (I) et l’autre
négative (O).
- Dans le 1er cas, si les 2 prémisses sont affirmatives, le moyen terme est
pris 2 fois particulièrement, car les sujets et les prédicats sont
particuliers. Dans ce cas, nous avons 4 termes, nous tombons dans le
domaine de la 4ème règle concernant les termes.
- Dans le 2ème cas, si les 2 prémisses sont négatives, nous tombons dans
le domaine de la 6ème concernant les propositions.
- Dans le 3ème cas, il y aura toujours un terme avec 2 extensions et donc
2 significations, ce qui donnera 4 termes au syllogisme (il y aura
équivocité des termes).
E par rapport A
I par rapport A
O par rapport à A et I
De la place prise par le moyen terme dans les prémisses, on aura quatre
sortes de figures.
[33]
Le schéma de figure
1ère figure
BARBARA DARII CELARENT FERIO
Tout G est H Tout G est H Aucun G n’est H Aucun G n’est H
Tout F est G Quelque F est G Tout F est G Quelque F est G
Tout F est H Quelque F est H Aucun F n’est H Quelque F n’est H
2ème figure
CESARE CAMESTRES FESTINO BAROCO
Nul H n’est G Tout H est G Nul H n’est G Tout H est G
Tout F est G Nul F n’est G Quelque F est G Quelque F n’est pas G
Nul F n’est H Nul F n’est H Quelque F n’est pas H Quelque F n’est pas H
3ème figure
DARAPTI* FELAPTON* DISAMIS
Tout G est H Aucun G n’est H Quelque G est H
Tout G est F Tout G est F Tout G est F
Quelque F est H Quelque F n’est pas H Quelque F est H
4ème figure
(Suggérée par Aristote mais introduite par son successeur Théophraste)
A. MECANISME DE REDUCTION
1. Tenir compte de la ressemblance de la 1re lettre du mode.
2. Connaitre la signification des lettres mnémotechniques : s, p, m, c
dont :
S = signifie qu’il faut faire la conversion simple de la proposition
qui la précède.
P = indique qu’il faut opérer la conversion par accident de la
proposition qui la précède.
m = Contraposition (montre qu’il faut permuter des prémisses en
sorte que la majeure devient mineure, et vice-versa. Toutefois,
cette démarche ne s’effectue qu’à la fin des toutes les autres
démarches).
C = fait allusion à une démonstration par absurde. Et pour faire cette
démonstration par absurde, il faudra :
1. Contredire les propositions particulières, les O deviennent des A.
[36]
RESOLUTION
3e figure, Bocardo
1. Lettre mnémotechnique : c
c : démonstration par « absurde », i-e.
a. Contredire les deux o :
Certains apprenants ne sont pas réalistes tout apprenant est réaliste
Donc certains ambitieux ne sont pas réalistesTous les ambitieux sont
des réalistes.
b. Permuter des A nouvellement obtenues :
Tous les ambitieux sont des réalistes.
Or tout apprenant est ambitieux.
Donc tout apprenant est réaliste.
Barbara
N.B : Sauf pour le cas de Bimalep, la « I », n’autorisant pas la
conversion par absurde, accepte pourtant la conversion par
accidents, i-e. par absurde ; la « I » deviendra « A ».
REGLES PARTICULIERES
Dans la 1ère figure du syllogisme, la 1ère prémisse doit être universelle
affirmative ou négative, la seconde doit être affirmative A ou I ;
Dans la 2ème figure, la 1ère prémisse doit être universelle et l’une de 2
prémisses doit être négative.
3ème figure, les modes concluants de la 3ème figure ont leur prémisse
affirmative et la conclusion particulière.
Dans la 4ème figure, les modes concluants n’ont aucune prémisse
négative particulière ni conclusion affirmative universelle.
A) SYLLOGISME CATEGORIQUE
Ce syllogisme est celui dont il est question jusqu’ici. Sa majeure affirme
ou nie purement et simplement.
[38]
4) Le syllogisme conjonctif
C’est celui dont la majeure est une proposition conjonction avec négation
du verbe. Il a un seul mode concluant : Modus Ponendo Tolens : la
mineure affirme une partie de la majeure et la conclusion nie l’autre.
03. Polysyllogisme
C’est une série de syllogismes enchaînés de telle sorte que la conclusion
de l’un serve de prémisses au suivant.
Ex : Tout être vivant respire.
Or tout animal est vivant.
Or tout chien est un animal.
Donc tout chien respire.
Or Milou est un chien.
Donc Milou respire.
04. Sorite
C’est une sorte de polysyllogisme qui enchaîne plusieurs prémisses de manière
que l’attribut de la première devienne sujet de la seconde, et l’attribut de la
seconde devienne sujet de la troisième, et ainsi de suite jusqu’à la dernière
proposition qui unit le premier sujet et le dernier attribut.
CHAPITRE IV : LA FORMALISATION
4.1. DEFINITION
Formaliser une proposition ou un raisonnement, c’est rendre sous forme
des symboles en le transformant en une expression bien faite (EBF) ou
une expression bien construite (EBC). Risquons-nous pour dire que
formaliser, c’est exprimer au moyen des symboles et organiser
déductivement les raisonnements du langage ordinaire.
Variables
Constantes
Quelques techniques élémentaires
20
A. ARNAULD, P. NICOLE, La logique ou l’art de penser, Paris, Flammarion,
1972, p. 120.
[44]
A) Autres signes :
Les valeurs de vérité : nous avons deux valeurs de vérité :
Vrai : symbolisé par 1
Faux : symbolisé par 0
1. Connaître le nombre des termes. Chaque terme est symbolisé par une
variable ;
2. Connaître le nombre des opérateurs. Ici, il sied de savoir que certains
opérateurs sont introduits par le quantificateur du sujet ; et
3. Faire le regroupement en tenant compte de la cohérence du
raisonnement. Savoir que le raisonnement classique, la majeure et la
[46]
mineure sont reliées par un opérateur et les deux prémisses aussi sont
reliées à la conclusion par un opérateur.
RESOLUTION
p ~ p
1 0 1
0 1 0
p V q
1 1 1
1 1 0
0 1 1
0 0 0
[50]
[(p → q) Λ p] → q
1 1 1 1 1 1 1
1 0 0 0 1 1 0
0 1 1 0 0 1 1
0 1 0 0 0 1 0
Décision : Tautologie
[52]
[(P w q) Λ p] → q
1 0 1 0 1 1 1
1 1 0 1 1 0 0
0 1 1 0 0 1 1
0 0 0 0 0 1 0
Décision : Contingence
MECANISME D’EVALUATION
1ère Etape :
On suppose que l’EBF est fausse et on inscrit la valeur fausse (0) sous
l’opérateur principal (de là, on pose la question de savoir quand est-ce
cet opérateur-là est faux jusqu’à examiner tous les opérateurs qui
composent l’EBF) ;
Exemples :
pq
FFF
201
Pas de contradiction, l’ebf n’est pas une loi logique
[54]
(p p) p
FVF F F
121 01
Il y a une contradiction (2), l’ebf est une loi logique
((p p) (p q))
VVVF VFF
424 0 413
EXERCICES
CONCLUSION
CONTROL CONTINU
7. Expliquez (en donnant un exemple) le rapport qui existe entre les deux propriétés
du concept.
8. Trouvez la conclusion et le mode de ce raisonnement :
Tout terroriste est musulman
Or tout congolais est croyant
Donc………………………………………………………. (la conclusion)
Mode……………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………
b. Formalisez-le et calculez-le
- par la méthode matricielle.
- par la méthode indirecte.
10. Pourquoi le concept « être » peut-il être considéré comme un concept
transcendantal ? Et donnez un autre exemple du concept transcendantal.
III. Disposer les termes suivants dans leurs catégories respectives et les placer par
extension croissante
- Etre vivant - Mafuta - carats - parti politique - Caporal - pierre précieuse - langues
vivantes - vertébré - chat persan - Capitaine - dialecte - Colonel - chat à longs poils -
diamant - animal domestique - Général - langues bantoues - électeur -chat - Sergent -
bague de Josée -grand électeur - deuxième classe - lingala.
V. Trouvez la contradictoire de :
a. Marié
b. Civil
c. Homme
VI. Formez un raisonnement qui respecte le Modus :
a. Ponendo ponens
b. Tollendo tollens
c. Ponendo tollens
d. Tollendo ponens
VII. Dans quelle proposition :
a. Le sujet et le prédicat sont-ils universels ?
b. Le sujet et le prédicat sont-ils particuliers ?
[62]
Donc………………………………………………………………….
Mode…………………………………………………………………
20. Certains Présidents ne sont pas mariés Or certains mariés sont responsables
Donc……………………………………………………………………
Mode…………………………………………………………………..
VII. Comment appelle-t-on un concept dont l’extension est restreinte d’une manière
indéterminée ?
VIII. Soient les propositions :
1. « Ou tu te maries ou tu ne te maries pas ».
2. « Ce n’est pas vrai que Sublime soit belle et laide à la fois ».
3. « Ou il pleut ou il vente ».
4. « Si et seulement si tu pars, alors je t’oublierai ».
5. « Si tu étudies bien, alors tu seras heureux ».
6. « Ou tu entres ou tu sors ».
[65]