Route 1
Route 1
Route 1
•Autoroutes urbaines ;
•Voie express ou Voie rapide ;
•Boulevard ;
•Avenue ;
•Rue
•Ruelle etc…
•La société nationale les Autoroutes du Maroc (ADM) (Les autoroutes à péage) ;
1. Étude de faisabilité : Cette phase initiale vise à évaluer la viabilité du projet. On examine
les besoins de transport, les contraintes géographiques, les coûts estimatifs, les impacts
environnementaux et sociaux, ainsi que les avantages économiques.
•Chaussée semi rigide : Elles comportent une couche de surface bitumineuse reposant sur
une assise en matériaux traités aux liants traités aux liants hydrauliques disposés en une
couche (base) ou deux couches (base et fondation).
•Chaussée rigide : Une chaussée rigide est constituée d’un revêtement en béton de ciment
pervibré ou fluide.
En règle générale, une chaussée en béton comporte, à partir du sol, les couches suivantes :
▪ Une couche de forme ;
▪ Une couche de fondation ;
▪ Une couche de roulement en béton de ciment.
L'accotement sert :
• De support latéral à la
structure de la chaussée;
• De refuge aux véhicules
arrêtés ou en panne ;
• Permet la circulation des
véhicules d'urgence ;
• Protège l'automobiliste lors
d'un dépassement imprévu
en lui permettant d'éviter une
collision frontale.
Plate-forme :
C’est la surface de la route qui
comprend la ou les chaussées,
les accotements et,
éventuellement les terres
pleines centrales (TPC).
On distingue :
NB : Les dimensions
mentionnées ci-dessus
sont fournies à titre
indicatif.
Assiette : C’est la surface de terrain réellement occupée par la route et ses annexes
Plateforme, Fossés, Talus, toute dépendance et ouvrages affectés au domaine public (DP).
Emprise : C’est la surface de terrain juridiquement affectée à la route et ses annexes. Elle est
au moins égale à l’assiette Elle est généralement de :
Remblais – Déblais :
Ces données sont fondamentales pour fixer en particulier les caractéristiques du tracé
en plan, profil en long, profil en travers, la structure de chaussée, les dispositifs de
drainage ainsi que celles des ouvrages assainissement.
Le choix des caractéristiques doit donc résulter d’une analyse économique prenant en
considération des données du terrain et du trafic ;
On distingue :
• ICTAAL (Instruction sur les conditions techniques d’aménagement des autoroutes de
liaison) ;
• ICTAVRU (Instruction sur les conditions techniques d’aménagement des voies rapides
urbaines) ;
• ICGRRC (Instruction sur les caractéristiques géométriques des routes en rase campagne) ;
• REFT (Routes économiques à faible trafic).
Tracé en plan :
Profil en travers :
Vitesse de référence Vr : est la vitesse qui permet de définir les caractéristiques minimales
d’aménagement des points singuliers .C’est donc aussi la vitesse que l’on peut pratiquer, en
toute sécurité, aux points les plus difficiles de route. en vue de l’homogénéité du réseau,
une certaine normalisation doit être introduite.
Catégorie Vr (km/h)
Cette normalisation est appelée catégorie. L’instruction Exceptionnelle 120
des caractéristiques géométriques des routes en rase
compagne prévoit 5 catégories qui sont : 1ére 100
2éme 80
3éme 60
hors catégorie ou REFT 40
Vitesse V85 : c’est la vitesse au dessous de laquelle roulent 85 % des usagers (ce qui permet
d’exclure les vitesses considérées comme atypiques et extrêmes).
Vitesse d’approche à vide VO : c’est la vitesse que peut pratiquer un véhicule isolé à
l’approche d’un carrefour V0>Vr. Comme nous le verrons ultérieurement, elle permet de
déterminer les triangles de visibilités lors de l’aménagement d’un carrefour.
Le tableau suivant donne les valeurs des distances de freinage df pour les différentes vitesses de
base :
𝑉𝑏2 𝑉𝑏2
si on remplace les valeur numérique en obtiens : df (f) =2.(3,6)2.9.81.𝑓 =0,004 𝑓 =>
𝑽𝟐𝒃
df (f) =0,004 𝒇
Dans le cas de déclivité, la distance de freinage est donnée par l’expression suivante :
𝑽𝟐𝒃
df =𝟐.𝒈.(𝟏±𝒊)
e = Vb t
Avec :
• e en mètres ;
• Vb en m/s. (3,6 m/s = 1km/h) ;
• t en seconde.
Distance d’arrêt :
Distance d’arrêt en alignement d1
Pour t = 2 s e = 0,55 Vb
Pour t = 1,8 s e = 0,50 Vb
Par conséquent, la distance d’arrêt en alignement d1 exprimée en mètres peut s’ècrire :
d1 = df + e
𝑽𝟐𝒃
si V < 100 km/h d1 = 0,004 + 0,55 Vb
𝒇
𝑽𝟐𝒃
si V ≥ 100 km/h d1 = 0,004 𝒇 + 0,50 Vb
Distance d’arrêt :
Distance d’arrêt en courbe d2
Distance d’arrêt :
Exemple de calcul de la distance d’arrêt (en m) :
𝑽 𝑽𝟐
e= 𝟓
+ l+ 𝟑𝟓𝟓
On distingue:
• dd: distance de visibilité de dépassement minimale qui correspond à une manœuvre de
dépassement de 15 s à la vitesse de base.
• dD: distance de visibilité de dépassement normale qui correspond à une manœuvre de
dépassement de 11 à 12 s à la vitesse de base.
Dans le cas du Maroc, l’encombrement fréquent des artères principales invite à considérer le cas
d’un véhicule en attente derrière un véhicule lent plutôt que celui d’un véhicule qui trouve la voie
libre et peut doubler sans arriver à ralentir.
• L’I.C.G.R.RC considère une
Dvd de 500m avec :
Valeur Vitesse (Km/h) Distance de visibilité de dépassement (m)
• V= 80 km/h ;
dd (minimale) 80 320
• V1- V2 = 50 km/h ;
dD (normale) 80 480
(Au Maroc cette distance est de 500 m).
𝐝𝟐
e=
𝟖.𝐑
en pratique , on pend d = distance d’arrêt da donc : Catégorie exp 1ére 2éme 3éme 4éme
𝒅𝟐𝒂 e 4608/R 2450/R 1152/R 450/R 128/R
e= 𝟖.𝐑
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IV. Conception longitudinale :
1. Tracé en plan :
Le tracé en plan : d'une route est, avec le profil en
travers et le profil en long, un des trois éléments qui
permettent de caractériser la géométrie d’une route. Il
est constitué par la projection horizontale de la ligne
rouge de la route (ligne moyenne) sur un repère
cartésien topographique de l’ensemble des points
définissant le tracé de la route.
Les ARTBD
A : angle au sommet ;
R : rayon ;
T : tangente ;
B : bissectrice ;
D : développement ;
θ : angle au centre ;
T : R/tan(A/2) ;
B : R.[(1/sin(A/2)-1] ;
D : ((200-A).Л.R)/200.
OP : origine du projet
FP : Fin projet
AL : Alignement droit
C : Courbe circulaire
R : Rayon de courbure
S : Sommet des alignements
NB : La longueur totale du tracé en plan
est égale à :
Ltotale = AL1 + C1 + C2 + AL2
OP : Origine du projet ;
FP : Fin projet ;
AL : Alignement droit ;
C : Courbe circulaire ;
R : Rayon de courbure ;
S : Sommet des alignements ;
NB : La longueur totale du tracé en plan
est égale à :
Ltotale = AL1 + C1 + C2 + AL2
𝑨𝟐 = RL
avec
A : Paramètre de clothoïde ;
R : Rayon de cercle ;
L : Longueur de la courbe de clothoïde (abscisse curviligne).
Le paramètre A détermine la longueur totale de la
clothoïde et influence la manière dont la courbure de la
courbe varie le long de sa longueur. Une valeur plus grande
de A entraînera une clothoïde plus longue et avec une
courbure qui varie plus graduellement.
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IV. Conception longitudinale :
1. Tracé en plan :
1.4. Type de tracé : Raccordement progressif (Clothoïde)
L’arc de la clothoïde dans les tracés routiers est en relation étroite avec la trajectoire suivie par le
véhicule , la dynamique du véhicule , le changement de devers et la pente des voies . Alors, cette
courbe de clothoïde doit satisfaire les conditions suivantes :
4) Condition de déport ;
5) Condition de l’existence.
Cette condition fait appel à la perception de l’usager, on admet comme règle générale, que le
raccordement progressif doit correspondre à un changement de direction supérieur ou égal
à 3° soit 1/20 rad. Comme le raccordement progressif est une clothoïde, cette condition
impose (en arrondissant):
L = R/9 ou A = R/3
𝑽𝟑
A≥ 𝟒
La longueur de l’arc de clothoïde doit être suffisamment grande pour permettre que le
changement de devers soit effectuer à l’intérieur de l’arc de raccordement «Condition de
gauchissement». Ce ci est exprimé par l’expression suivante :
𝑽 (𝒅+𝒅𝟎 )
L≥ 𝟑,𝟔 Δ𝒅
4) Condition de déport :
5) Condition de l’existence :
Par ailleurs ,il est important de limiter la longueur de la clothoïde pour permettre une meilleur
perception de la courbure réelle des courbes en plan (rayon de la partie circulaire). Ceci se
traduit par l’inéquation suivante :
L
Dcercle ≥
2
avec :
▪L est la longueur de la clothoïde ;
▪D le développement de cercle.
Le paramètre choisi :
Ces cinq conditions précédentes doivent être satisfaites simultanément, on prend le paramètre qui
donne la plus grande longueur.
N.B :
▪Les deux conditions; confort dynamique et gauchissement ; sont vérifiées si la variation de devers
est limité à 2% ;
▪Pour les quatre premières conditions ; la condition de gauchissement est la plus prépondérante.
1. Le rayon R qui est fixé par la catégorie de la route projeté et les contraintes du site.
2. Le paramètre A ou la longueur L raccordement de l‘arc de clothoïde est déterminé par les conditions
d’utilisation des clothoïdes dans les tracés routiers . Pour déterminer les autres éléments de la courbe
clothoïde il y’a deux méthodes :
✓ Mode d’utilisation de table . Cette méthode nécessite la connaissance ou moins deux éléments R et L
𝐿 𝐴
ou A et R . On calcul le rapport ou et on déduit les autres éléments à partir de la table ou .
𝑅 𝑅
✓ Méthode d’utilisation qui permet l’approximation des éléments de l‘arc de clothoïde par les
expressions suivantes :
R = rayon choisi en fonction de la catégorie et les contraintes du site.
𝐕𝟐
D’où expression : R=
𝐠.(δ + ft)
• δ : le devers en (%).
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IV. Conception longitudinale :
1. Tracé en plan :
1.6. Choix du rayon des virages
Exemple 1 :
Vitesse de base 120 Km/h devers 4%.
Exemple 2 :
Vitesse de base 120 Km/h devers 2.5%.
Exemple 3 :
Vitesse de base 60 Km/h devers 2.5%.
Pour les normes marocaines on défini pour chaque catégorie 2 valeurs limites du rayon :
Le rayon minimum normal (Rmn) et le rayon minimum absolu (Rma).
- Rmn : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 4%;
- Rma : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 7%.
Également on défini le rayon non déversé (Rnd) qui correspond à un profil en travers normal
(2,5% et – 2,5%).
Exemples :
α et A en grad
Considérons une route de catégorie donnée (vitesse de base V). Dans un virage de rayon R , tout
mV2
véhicule roule à la vitesse V est soumis à une force centrifuge (F= ) qui tend à rejeter le véhicule
R
hors de la route .
Pour équilibrer cette force et assurer la stabilité dans le virage de tout véhicule qui roule à la vitesse
v , on relève la route transversalement au niveau du virage d’un angle α .
Cette inclinaison est dirigée vers l’intérieur du virage . La tangente de l’inclinaison α est appelée le
dévers au virage de rayon R. Il est exprimé en %.
avec
ft : coefficient de frottement transversal ;
mV2
F= R
,La force d’inertie ou la force centrifuge, qui tend à déraper le véhicule à l’extérieur du virage.
mV2
L’équilibre est acquis si : mg sin(α)+ mg. ft ≥ R
=> g(sin(α)+ ft )≥ V 2/R
𝑽𝟐
soit R≥ 𝟏𝟑.𝒈.(𝜶+𝒇𝒕)
(sin(α)= α puisque α est petit)
pour g=9.81 et V = Vr la vitesse de base (de référence ) en km/h, le rayon de virage R (m), qui permet
la stabilité de véhicule dans la courbe en plan , vérifié l’équation : R=f(Vr , α)
𝑽𝒓𝟐 𝑽𝒓𝟐
R≥ à la limite R=
𝟏𝟐𝟕.(𝜶+𝒇𝒕) 𝟏𝟐𝟕.(𝜶+𝒇𝒕)
Pour des raison de normalisation, la valeur maximale d’un devers est fixée à 7%. Le devers minimal
est fixé à 2,5% pour les chaussée bitumineuses, et de 2% pour les chaussée en béton de ciment . Pour
les routes susceptibles d’être enneigées ou verglacées, le dévers maximal est limité à 5%.
- RMA : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 7%.
- RMN : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 4%;
- RL : (rayon libre) qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 2,5%.
ainsi, Pour les différentes instructions, en se basant sur la vitesse de base, le rayon minimum absolu
et le rayon minimum normal ont été définis pour chaque catégorie.
Variation du devers :
1s 2%
ts (d+2,5%)
d+2,5
Alors : t= ;
2
Avec : L=V.t ;
d+2,5
Donc : L=V. 2
d+2,5
L=V.
7,2
𝟕,𝟐.𝐋
Finalement : d= - 2,5
𝐕
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IV. Conception longitudinale :
1. Tracé en plan :
1.8. Raccordement et devers:
Règle 1 :
Règle 2 :
Pour les routes de catégorie exceptionnelle, 1ère catégorie et 2ème catégorie, la section de
raccordement devers sera obligatoirement une courbe de raccordement à courbe progressive sauf si :
R ≥ 1,4.Rmn
Règle 3 :
•Pour les routes susceptibles d’être enneigées ou verglacées, le devers sera limité à 5 % ;
•Pour les routes de 3ème catégorie, il ne sera utilisé de courbes progressives que lorsque ce sera
nécessaire pour respecter les conditions de variation des dévers.
Valeurs des devers en fonction de la catégorie de la route et du rayon de courbure (en mètre) :
NB :
Les valeurs intermédiaires sont calculées à partir des formules d’interpolation ci-après et arrondi au plus proche à
0,5% près :
1
Catégorie exceptionnelle : d= - 0,2 ;
0,33.10−3 .𝑅−0,092
1
1ère catégorie : d= - 0,2 ;
0,66.10−3 .𝑅−0,092
1
2ère catégorie : d= - 0,2 ;
1,32.10−3 .𝑅−0,092
1
3ère catégorie : d= -2;
1,11.10−3 .𝑅−0,028
90
REFT pour 15<R<30 : d= +1;
𝑅
75
REFT pour 30<R<75 : d= + 1,5.
𝑅
La sécurité dans la route dépend de la continuité de ses caractéristiques plus que son niveau
d’aménagement.
Règle a :
Le rayon d’une courbe R ne peut être inférieur au Rmn (ou Rma) que s’il est précédé, dans le sens de
parcours, d’un rayon R1 tel que :
𝐑.𝐑𝐦𝐚
R1 < 𝐑𝐦𝐧
La distance entre les sommets de ces courbes doit être inférieure à celle correspondant à une minute
de temps de parcours à la vitesse de base :
𝑽.𝟔𝟎
Distance entre le sommet <
𝟑,𝟔
Exemple : Route 2ème catégorie , Rmn= 250 m, Rma = 175 m pour R = 200 m.
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IV. Conception longitudinale :
1. Tracé en plan :
1.8. Règles de continuité du tracé en plan :
Règle b :
Après un alignement droit d’une longueur correspondant à plus de 2 min de temps de parcours, le
rayon d’une courbe doit être supérieur au Rma de la catégorie immédiatement supérieure (1500 m
pour la catégorie exceptionnelle).
Exemple :
lorsque l’alignement est > 2,666 Km le rayon rencontré doit être < au Rma de la 1ère catégorie soit
350m.
Lorsqu’un même itinéraire comporte des sections de catégories d’aménagement différentes, sans
que celles-ci soient séparées par une agglomération importante :
•2 sections contiguës ne peuvent appartenir qu’à des catégories immédiatement voisines,
chacune ayant une longueur correspondant à au moins 5 minutes de temps de parcours à la
vitesse de base ;
•Une section de transition sera ménagée entre elles et étudiée avec un soin particulier. Cette
section devra comporter au moins 2 virages de rayon égal au minimum absolu de la catégorie
supérieure. Ces virages devront, pour l’usager venant de la section de la catégorie supérieure,
respecter.
D’après les règles mentionnés ci-dessus, pour chaque catégorie, la condition de l’emploi du
raccordement progressif est donnée par les inéquations suivantes :
Catégorie exceptionnelle : pour les virages ayant le rayon R < 1400m , le raccordement à
courbure progressive est obligatoire. Dans le cas contraire( R> 1400m ), les virages peuvent être
des courbes circulaires et les introductions de devers s’effectue sur les alignements droits.
la 1ère Catégorie : pour les virages ayant le rayon R < 700m , le raccordement à courbure
progressive est obligatoire. Dans le cas contraire( R > 700m ), les virages peuvent être des
courbes circulaires et les introductions de devers s’effectue sur les alignements droits.
la 2ère Catégorie : pour les virages ayant le rayon R < 350m , le raccordement à courbure
progressive est obligatoire. Dans le cas contraire( R > 350m), les virages sont des courbes
circulaires et les introductions de devers s’effectue sur les alignements droits.
- Catégorie : 2ème ;
- Rayon : R = 175 m.
Calculer la branche de la clothoïde en déduisant le dévers progressif tout au long de cette branche.
Le choix des rayons en angles saillants est basé sur les conditions de visibilité d’où RV
(rayon de visibilité).
Le choix des rayons en angles rentrants est basé sur les conditions de confort.
Convention de signes : les déclivités sont constituées de pentes et rampes:
•Une rampe correspond à une
montée (positive) ;
•Une pente correspond à une
descente (négative).
A(152,457 ; 270,110) ; 𝑍𝑚 = 𝑍𝑎 − 𝑝. 𝑑 ;
B(255,227 ; 298,990) ; d= 𝑥𝑚 − 𝑥𝑎 .
M(164,727; zm).
Pente du segment ? et l’Altitude du point M ?
Exemple :
A(264 ; 832) ; B(423 ; 222) 𝑝1 = - 3,84 et A’ (264 ; 278) ; B’ (423 ; 541) 𝑝2 = 1,65 .
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IV. Conception longitudinale :
2. Profil en long :
3) Détermination des coordonnées du point de concours S de deux droites successives :
(𝑧𝑞 − 𝑧𝑝 )+(𝑝1 .𝑥𝑝 −𝑝2.𝑥𝑞 )
𝑥𝑠 = ;
(𝑝1 − 𝑝2)
𝑍𝑠 = 𝑧𝑝 + 𝑝1 .(𝑥𝑠 - 𝑥𝑝 ).
Exemple
Déterminer les coordonnées du point de concours S
de deux droites successives S(𝑥𝑠 , 𝑧𝑠 ) ?
P(99 ; 251,05) ; Q(1299 ; 247,10) ; p1= 0,02 ; p2= -0,03
x2
On remplace le cercle par la parabole x² - 2Rz = 0 donc z =
2R
Qui admet le cercle de rayon R comme cercle
osculateur.
dz 𝑋
On a alors : p = = ;
dx 𝑅
𝑥1 𝑥2
p1= et p2=
𝑅 𝑅
x1+x2=R(p1+p2)
Les principaux paramètres du choix d’un profil en long sont les suivants :
• Un bon écoulement des eaux pluviales ;
• Une limitation des déclivités suivant normes ;
• Equilibrer entre les déblais et les remblais ;
• Assurer les conditions de sécurités routière ;
• Un rayon de courbure minimum (condition de confort pour les angles rentrants et
condition de visibilité pour les angles saillants) ;
• Dimension des ouvrages hydrauliques et ouvrages d’art.
4 – Déclivités :
4 - a-Déclivités minimales :
Pour les déclivités minimales en profil en long, la valeur minimale est de :
•Dans la section en déblai ; au moins 0,2% pour que l’ouvrage longitudinal d’évacuation des
eaux ne soit pas trop profondément enterré du côté aval ;
•Au moins 0.2% dans les sections en remblai prévues avec des descentes d’eau.
𝐗
Y=𝟐𝐑
𝑽𝟐 𝒈 𝟑𝟎.𝑽𝟐
≤ => ≤𝑹
𝑹 𝟑𝟎 𝒈
Le tableau ci-après résume les valeurs du rayon minimum absolu fixées par Les normes
marocaines :
Catégorie EXC 1ére 2éme 3éme H.C
Rma 4000 2500 1500 1000 5000
5- Règles particulières :
Règle 4 :
Perte de tracé : l’usager perd de vue la route sur une certaine longueur et voit la section
suivante (en TP et en PL). Les courbes masquées sont interdites, à moins que la distance de
visibilité en tout point > 500 m.
Règle 5 :
Routes Hors Catégories et selon REFT : Il y a lieu d’assurer la continuité des caractéristiques
des routes Hors Catégories selon l’esprit des dispositions des 4 règles ci-dessus.
•Sauf difficulté d’insertion dans le site, un profil en long en remblai, adapté à la réalisation des
terrassements, des chaussées et au maintien des écoulements naturels, est préférable à un profil
en long rasant ;
S = 50 / R
•S et R en mètres, Surlargeurs pour les courbes de rayon inférieur à 250 m.
•Surlargeur généralement portée par moitié de part
et d’autre de l’axe de la route. Constante sur toute
la longueur de la courbe, elle sera introduite
progressivement en même temps que le dévers.
4. Terre-plein central :
Si le terre-plein est, localement ou sur de longues sections, porté à une largeur de plus de 10
m, seuls des accotements de 2m 50 en bordure intérieure de chaque chaussée sont terrassés et
nivelés, le terrain naturel restant intact dans l’intervalle.