Câblage Moteur Asynchrone

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 14

Câblage moteur asynchrone

(partie 2)

Retour

 Définition :
3 - Représentation de l'information
3.2 - Fonctions logiques
3.2.4 - Fonction mémoire
- priorité d'une entrée
- principe d'obtention d'un effet mémoire
* par boucle interne
- fonction mémoire intégrée dans divers constituants.
7 - Réalisations technologiques :
7.3.2 Circuits de puissance électrique
- Actionneurs électriques : typologie, principaux
domaines d'emploi, (vitesse constante ou variable).
- Structure d'un circuit de distribution (alimentation et
puissance) d'un moteur asynchrone : fonction et
schématisation des constituants, intégration des
fonctions.
 Objectifs :
Un moteur asynchrone étant choisi à partir de
caractéristiques techniques connues (vitesse constante
ou variable), les documentations techniques étant
fournies, un schéma étant fourni, câbler la chaîne de
commande.
 Moyens mis en œuvre :
- un moteur asynchrone
- un pupitre pour le câblage de la partie
commande
- une platine comportant les différents éléments
de la partie puissance, câblés.
- logiciels de simulation du fonctionnement d'un
moteur et génération d'un signal sinusoïdal.
- le cours sur les composants de ligne.
Le travail que vous effectuerez fait l'objet d'une évaluation (voir barème
associé).

Déroulement du TP

 Questions :

1 - Réalisez le schéma de câblage électrique sur feuille, puis réalisez le


câblage du moteur pour le faire tourner dans un sens avec un maintien de
l'information par une auto-alimentation.
2 - La boucle d'auto-alimentation est une fonction mémoire. Introduisez
dans votre schéma de câblage électrique un bouton d'arrêt pour que la
mémoire soit à arrêt prioritaire.
3 - Introduisez dans votre schéma de câblage électrique un bouton d'arrêt
pour que la mémoire soit à marche
prioritaire.
4 - Câblez les contacteurs pour qu'ils soient pilotés par automate.
5 - Complétez le schéma ci-dessous, pour que le moteur puisse tourner dans
les deux sens avec :
- une auto-alimentation,
- un arrêt prioritaire de l'arrêt d'urgence et du relais
thermique,
- des marches prioritaires sur l'arrêt simple (un seul bouton
poussoir pour deux arrêt),
Respectez la norme (voir pupitre) dans votre schématisation.
Câblez votre schéma complet.

Attention, faites valider votre câblage par votre professeur


Les moteurs électriques à courant alternatif
Retour

 Sommaire
 Référentiel
7 - Réalisations technologiques

7.3 Fonction commande de puissance

7.3.2 Circuits de puissance électrique

- Actionneurs électriques : typologie, principaux domaines d'emploi, (vitesse constante ou variable).


7.3.2 Circuits de puissance électrique

- Structure d'un circuit de distribution (alimentation et puissance) d'un moteur asynchrone : fonction

et schématisation des constituants, intégration des fonctions.

Moteur asynchrone :
Présentation :
C'est un moteur qui se caractérise par le fait qu'il est constitué d'un stator (inducteur) alimenté en

courant alternatif et d'un rotor (induit) soit en court-circuit, soit bobiné aboutissant à des bagues dans

lesquelles le courant est créé par induction. Ces moteurs ont la particularité de fonctionner grâce à un

champ tournant.

On distingue 2 catégories de moteur asynchrones en fonction du type de rotor :

- les moteurs asynchrones à rotor en court-circuit, de faible puissance.

- les moteurs asynchrones à rotor bobiné à bagues dans lesquelles

l'enroulement du rotor aboutit à des bagues par l'intermédiaire

desquelles on peut insérer des résistances. Ils sont de grande puissance.

Les moteurs asynchrones peuvent démarrer par leurs propres moyens s'ils sont polyphasés. Le couple

de démarrage des moteurs asynchrones est faible.

C'est un moteur dont la vitesse est proportionnelle à la fréquence du courant :

n=f/p

n = fréquence de rotation

f = fréquence du courant

p = nombre de paire de pôles

Précautions de câblage :
Pour le pilotage de ces moteurs, il est impératif de séparer la tension de commande de la tension de

puissance. La tension de commande doit être en très basse tension 24 Volts puisqu'un opérateur humain

sera amené à intervenir et la tension de puissance sera en basse tension 380 V. Il sera donc nécessaire

de différencier physiquement sur un circuit, ces deux tensions.

Schématisation :
 Schémas de base - démarrage des moteurs à cage
Démarrage direct d'un moteur triphasé par
disjoncteur-moteur

Commande locale (uniquement)


L'appareil assure la commande manuelle locale,

protège contre les courts-circuits et les

surcharges.

Protections assurées
Par un déclencheur magnéto-thermique

tripolaire, incorporé à l'appareil, contre les

courts-circuits (éléments magnétiques), contre

les surcharges faibles et prolongées (éléments

thermiques).

En option, un additif limiteur branché en série

avec les pôles du disjoncteur-moteur permet

d'augmenter le pouvoir de coupure de l'appareil.

Démarrage direct d'un moteur monophasé par discontacteur avec interrupteur


Commande locale
L'association d'un interrupteur, d'un

contacteur et d'un relais de protection

thermique dans un coffret, autorise la

coupure en charge et protège contre les

surcharges.

Conformément aux normes d'installations

en vigueur, chaque départ doit être protégé

contre les courts-circuits par des fusibles

ou un disjoncteur placés en amont.

Protections assurées
Par un relais tripolaire de protection

thermique contre les surcharges faibles et

prolongées.

Verrouillage de l'ouverture du coffret si

l'interrupteur n'est pas ouvert.

Fonctionnement du circuit de puissance

Fermeture manuelle de l'interrupteur Q1

Fermeture de KM1.

Q1 : calibre In moteur.

KM1 : calibre In moteur en fonction de la

catégorie d'emploi.

F1 : calibre In moteur.

Fonctionnement du circuit de commande


Impulsion sur marche.

Fermeture de KM1.

Auto-alimentation de KMI.

Arrêt : impulsion sur 0, ou par

déclenchement du relais de protection

thermique FI.

 Schémas de base - dispositifs de protection


Protection électromagnétique

Par relais à maximum de courant


Protection des installations soumises à des pointes de

courant fréquentes et importantes.

Raccordement du circuit de puissance


Insérer dans chaque phase ou fil d'alimentation, un

relais électromagnétique.

Fonctionnement du circuit de commande (schéma):


Commande 2 fils (sans auto-alimentation).

KM1 fermé.

Pointe de courant importante.

Déclenchement de F2, F3 ou F4.

Ouverture de KM1 par F2, F3 ou F4.

Rétablissement instantané du contact du ou des relais

déclenchés.

Fermeture de KM1 après impulsion sur le bouton-

poussoir marche.

 Démarrage direct d'un moteur asynchrone :


 Disjoncteurs

 Sectionneurs
Définition
Le sectionneur est un appareil mécanique de connexion capable d'ouvrir et de fermer un circuit lorsque le

courant est nul ou pratiquement nul afin d'isoler la partie de l'installation en aval du sectionneur.

- Le sectionneur n'a pas de pouvoir de coupure ou de fermeture.

- La coupure doit être visible soit directement par observation de la séparation des contacts,

soit par un indicateur de position si les contacts ne sont pas visibles.

- Le sectionneur peut-être verrouillable par un cadenas en position ouvert. C'est une sécurité

sur un circuit des personnes qui travaillent en aval du sectionneur

Dénomination d'un sectionneur


- Nombre de pôles.

- Valeur de la tension.

- Courant nominal.

- Contacts auxiliaires.
- Nature de la commande.

- Système de fixation.

Symboles

Rôle des différents organes


- Les contacts principaux permettent d'assurer le sectionnement de l'installation, c'est une fonction de

sécurité obligatoire.

- Les contacts auxiliaires permettent de couper le circuit de commande des contacteurs avant l'ouverture des

pôles du sectionneur ce qui évite la coupure en charge. De même à la mise sous tension, le circuit de commande

n'est fermé qu'après la fermeture des pôles du sectionneur.

- La poignée de commande peut être

verrouillée en position ouverte par un

cadenas (sécurité opérateur pour la

maintenance).

Le sectionneur avec fusibles et contacts

auxiliaires offre la possibilité, en enlevant

les cartouches fusibles et par fermeture du

sectionneur, d'alimenter uniquement le

circuit de commande et ainsi de pouvoir

tester un équipement automatique sans

risque au niveau des organes de puissance.

En effet, les organes de puissance n'étant

pas alimentés, il est possible de simuler un

cycle de fonctionnement d'un système


automatique.

 Circuit de commande :
- Q est un contact qui est lié directement au sectionneur porte-fusible. Si celui-ci est ouvert il n'y aura pas

d'alimentation du circuit de commande.

- Arrêt est un contact qui permet l'arrêt du moteur.

- F est un contact à ouverture qui se déclenche si le moteur subit une trop forte intensité.

- bp1 et bp2 sont les boutons poussoir à fermeture qui vont permettre le pilotage du moteur dans un sens ou

dans l'autre.

- km1 et km2 sont des contacts à fermeture liés aux deux contacteurs. On utilise aussi des contacts à

ouverture qui empêcheront la possibilité d'avoir une commande de rotation du moteur dans les deux sens. L'

inversion du sens de rotation est obtenu en croisant deux des conducteurs de phase d'alimentation, le troisième

restant inchangé. On inverse ainsi le sens du champ tournant et par conséquent, le sens de rotation du moteur.

Pour plus de sécurité une liaison mécanique lie les deux contacteurs empêchant ainsi tout risque de manoeuvre

malencontreuse.

Inversion du sens de marche :


L'inversion du sens de marche est obtenu en croisant deux des conducteur de phase d'alimentation, le

troisième restant inchangé. On inverse ainsi le sens du champ tournant , et, par conséquent, le sens de rotation.

Un verrouillage mécanique est nécessaire pour éviter le court circuit entre les deux phases dans le cas où les

contacteurs KM1 et KM2 seraient fermés ensemble. Un verrouillage électrique par les contact KM1 et KM2

permet de compléter le verrouillage mécanique dans le cas où ce dernier serait défaillant.

Conclusion :
Avantages :

simplicité de l'appareillage.

couple important.

temps de démarrage minimal pour un moteur à cage.

Inconvénients :

Appel de courant très important Intensité de Démarrage = 4 à 8 Intensité

Nominale.

Démarrage brutal.

Emplois :

Moteur de petite puissance.

Machine ne nécessitant pas une mise en vitesse progressive.


Machine nécessitant un bon couple de démarrage.

 Les fusibles
Définition :
Un fusible est un appareil de connexion dont la fonction est d'ouvrir par fusion d'un ou de plusieurs de

ses éléments conçus et calibrés à cet effet le circuit dans lequel il est inséré et d'interrompre le

courant lorsque celui-ci dépasse, pendant un temps suffisant, une valeur précisée.

Symboles :

Différentes classes de fusibles :


Selon l'utilisation on choisira entre 3 classes d'éléments de remplacement.

Classe gI : fusible d'usage général. Ils protègent contre les surcharges et les courts-circuits. Ce sont

les fusibles d'usage général (g).

Classe gII : fusible d'usage général temporisé dont le temps de fusion est retardé.

Classe aM : Accompagnement moteur : ces fusibles sont prévus uniquement pour la protection contre

les court-circuits. Ils sont surtout prévus pour la protection des moteur à courant alternatif. La

protection contre les surcharges doit être assurée par un autre dispositif tel que relais thermique par

exemple. Ces fusibles sont de couleur verte

Caractéristiques des fusibles :


Tension nominale : 250, 400, 500, 660V.

Courant nominal (In) : c'est le calibre du fusible ou de la cartouche de remplacement .

Courant de non fusion (Inf) : c'est la valeur du courant qui peut être supporté par l'élément

fusible pendant un temps conventionnel sans fondre.

Courant de fusion (If) : c'est la valeur du courant qui provoque la fusion du fusible avant la fin

du temps conventionnel.

Durée de coupure : c'est le temps qui s'écoule entre le moment où commence à circuler un

courant suffisant pour provoquer la fusion et la fin de fusion.


Courbe de fonctionnement d'un fusible : on exprime le temps de fusion en fonction de

l'intensité, ce qui se traduit par deux courbes

 Le contacteur :
L'intérêt du contacteur est de pouvoir être commandé à distance au moyen de contacts, peu encombrants et

sensibles, actionnés manuellement ou automatiquement.

Définition :
Le contacteur est un appareil mécanique de connexion ayant une seule position repos, commandé

autrement qu'à la main, capable d'établir, de supporter et d'interrompre des courants dans les

conditions normales du circuit, y compris les conditions de surcharge en service.

Un contacteur dont les contacts principaux sont fermés dans la position de repos est appelé rupteur.

Constitution générale :
Contacteur à translation :

Différents organes :
Les pôles ou contacts principaux (contacts fixes et mobiles)
Les pôles sont les éléments de contacts qui permettent d'établir et d'interrompre le courant principal.

Le pôle est défini par les valeurs nominales de courant et de tension qui définissent en partie le contacteur. On

utilise des contacteur à soufflage magnétique pour les circuit ayant des intensités de 200 à 3000 A. Le

soufflage de l'arc électrique a pour but d'éviter l'usure prématurée des contacts par électro-érosion.

organe de manoeuvre : électro-aimant


Le circuit magnétique de ce type d'électro-

aimant est feuilleté de manière à réduire les

pertes par courant de Foucault dus à la présence

d'un flux alternatif.

Lorsque l'électro-aimant est ouvert, la

réluctance du circuit magnétique est élevée ce

qui revient à dire que la réactance de sa bobine

est faible. Il en résulte, dans ces conditions, un

appel de courant très supérieur au courant

permanent que consomme la bobine à circuit

magnétique fermé.

L'intensité, à circuit magnétique ouvert, peut

atteindre 6 à 10 fois celle du circuit fermé

pendant une fraction de seconde. L'électro-

aimant peut être alimenté en courant continu ce

qui permet d'avoir une plus grande force

d'attraction.

 Relais de protection thermique :


Principe de fonctionnement :
Le relais thermique utilise la propriété d'un bilame

formé de deux lames minces de métaux ayant des

coefficients de dilatation différents. Il s'incurve

lorsque sa température augmente. Pour ce bilame

on utilise un alliage ferro-nickel.

Constitution d'un relais thermique :


Courbe de déclenchement :

C'est la courbe représentant le

temps de déclenchement en fonction des

multiples de l'intensité de réglage.

L'intensité minimale de déclenchement

est égale, en général, à 1.15 fois

l'intensité de réglage

Choix d'un relais thermique :


Lorsqu'un contacteur est muni d'un relais thermique, l'ensemble constitue un discontacteur. Le contacteur

n'est pas apte à couper des courant de court-circuit, il doit être associé à des fusible du type aM qui

interviennent au-delà du pouvoir de coupure du contacteur. On peut tracer sur un même graphique le courbe de

déclenchement temps/intensité du relais thermique et de la courbe de fusion du fusible. A l'intersection des

des courbes on a le pouvoir de coupure limite du contacteur.

Vous aimerez peut-être aussi