La Vie Après Le Deuil - Tim Jackson
La Vie Après Le Deuil - Tim Jackson
La Vie Après Le Deuil - Tim Jackson
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de deuil Tim Jackson nous invite à envisager le fait que
d’accepter nos chagrins nous amène à nous appuyer sur notre
Créateur et les uns sur les autres.
Tim Jackson
Introduction 3
4 LA VIE APRÈS LE DEUIL
sommaire
1
Le parcours du deuil . . . . . . . . . . . . . . . 7
2
Bien faire son deuil . . . . . . . . . . . . . . 11
3
Les lamentations et la foi :
le réconfort de l’espoir
dans la tristesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
7
circonstances entourant nos relations – familiales, amicales,
étroites, brouillées, bienveillantes ou autres – influencent la
profondeur et l’ampleur de notre deuil, et même notre façon
de le vivre.
Le parcours du deuil 9
10 LA VIE APRÈS LE DEUIL
2
Bien faire
son deuil
Aussi difficile cela soit-il, la vue du corps d’un être cher décédé aide
bon nombre de personnes à accepter la finalité du deuil . Les gens
pour qui ce n'est pas le cas disent souvent avoir du mal à ne pas vivre
dans le déni, car ils ont le sentiment que tout cela ne pourrait être
qu’un long cauchemar duquel ils finiront par se réveiller .
Voir notre propre chagrin comme une chose qui nous aide à en
aider d’autres ne constitue pas une perspective qui nous vient rapide-
ment durant notre processus de deuil, pas plus qu’il ne faut la forcer .
Le temps compte au nombre des composantes nécessaires à
chaque étape du deuil.
1 C. S. LEWIS, A Grief Observed (Un deuil dans la mire), New York, Harper &
Row, 1961, p. 58,59.
2 Ibid., p. 67.
3 Frederick BUECHNER, The Sacred Journey (Le voyage sacré),
San Francisco, HarperSanFrancisco, 1982, p. 46.
4 Nicholas WOLTERSTORFF, Lament for a Son (Requiem pour un fils),
trad. libre, Grand Rapids, Michigan, Wm. B. Eerdmans, 1987, p. 80.
5 Richard DERSHIMER, Counseling the Bereaved (Conseiller les personnes
endeuillées), Royaume-Uni, PPI Publishers, p. 22.
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de douloureux soupirs qui nous empoignent le cœur et qui
pénètrent toute la création :
Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout
entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.
Et ce n’est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui
avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-
mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre
corps. Car c’est en espérance que nous sommes sauvés
(Romains 8.22,24).
6 WOLTERSTORFF, p. 76.
7 Ibid., p. 92.