Chroniques D'éveil

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 14

France Gauthier

CHRONIQUES
D’ÉVEIL
Pour mordre dans la vie les yeux grands ouverts

Chronique d-eveil_001-224.indd 5 19-12-13 16:35


« Si le chemin de l’éveil
est exigeant,
celui de l’inconscience
est carrément souffrant. »

Chronique d-eveil_001-224.indd 12 19-12-13 16:35


1
POURQUOI S’ÉVEILLER ?

Si on m’avait prévenue en 2002 dans quoi je m’embarquais au


moment où j’ai vécu mon premier réel éveil de conscience,
j’aurais peut-être choisi de rester « endormie ». Parce que la
route est longue et sinueuse sur ce parcours de retour vers
Soi. Mais si le chemin de l’éveil est exigeant, celui de l’incons-
cience est carrément souffrant. La décision de poursuivre sur
cette voie s’impose donc de manière de plus en plus évidente
au fur et à mesure qu’on avance, malgré les doutes et les
rechutes, puisqu’un retour en arrière signifierait retourner
aux blessures, aux conditionnements et aux peurs du passé.
Pour que je comprenne bien ces notions de base, on m’a
même montré en écriture inspirée que la « sous-France » était
en fait une sous-version du Moi et, par extension, une sous-
version de tous les Êtres humains. On m’invitait aussi à
­passer de la « sous-France » à la « sur-France », un joli jeu de
mots pour imager l’espace où nous sommes invités à expri-
mer toute notre grandeur, dans l’amour et la conscience.
Mais qu’est-ce que l’éveil, au juste ? La définition peut
varier d’une personne à l’autre, bien sûr, mais on peut s’en-
tendre pour dire que s’éveiller commande pour le moins un
changement d’état, comme passer du sommeil au réveil. C’est
d’ailleurs la façon dont je le décris dans mon cas : un réveil
brutal ! Plus la résistance est grande, plus la transition vers
cette version éveillée de soi-même est confrontante. Puisque,
par conditionnement, l’être humain résiste à son propre
­bonheur, c’est exactement ce qu’on fait, jusqu’à ce que la souf-
france pèse plus dans la balance que le changement.

Chronique d-eveil_001-224.indd 13 19-12-13 16:35


Quand la douleur devient intolérable, quand on s’épuise
à combattre, on accepte plus facilement de changer un com-
portement, une attitude, un regard qui nous blesse, et on
enlève nos œillères afin de découvrir une réalité plus large
qui offre des perspectives renouvelées pour recréer sa vie.
J’ai interviewé au fil du temps des centaines de personnes
ayant vécu toutes sortes d’histoires d’éveil qui les ont forcées
à prendre une nouvelle trajectoire, parce que l’ancienne ne
faisait plus sens. Chaque fois, ou presque, cette transforma-
tion est passée par un choc émotionnel qui ne leur laissait
plus le choix de changer, la douleur de rester dans le statu quo
étant devenue beaucoup trop intense. Certains se sont
ouverts après avoir vécu des situations extrêmes, comme une
expérience de mort imminente (EMI), d’autres s’éveillent
après une rupture amoureuse, la perte d’un être cher, une
maladie grave, un burnout, un accident, une perte d’emploi
subite… Tous les prétextes sont bons pour s’éveiller, finale-
ment, le dénominateur commun étant un point de non-retour
qui crée l’espace nécessaire pour accueillir un changement
de paradigme.
Personnellement, la majorité d’entre vous le sait déjà, il
m’aura fallu un véritable coup de masse sur la tête en 2002,
quand une médium m’a mise en contact avec mon défunt
père (histoire racontée en détail dans mon livre On ne meurt
pas), puisque le burnout qui m’avait jetée au tapis pendant des
mois à l’âge de 33 ans n’avait pas suffi à m’éveiller. Le choc
émotionnel de communiquer avec mon père m’a permis non
seulement de compléter mon deuil qui datait de 25 ans, mais
aussi de m’ouvrir sur une réalité beaucoup plus vaste de la
Vie, qui m’a notamment laissée avec la certitude que la
Conscience survit au corps physique.

14 • Chroniques d’Éveil

Chronique d-eveil_001-224.indd 14 19-12-13 16:35


Des années plus tard, des ouvertures de conscience conti-
nuent de se produire au fur et à mesure que je progresse sur
ce chemin, me montrant des dimensions insoupçonnées de
mon Être. La méditation et l’écriture inspirée (que j’enseigne
depuis 2011) sont devenues mes outils de prédilection pour
me connecter à cette partie plus large de moi, dans la
conscience que nous sommes en constante communication
avec notre Âme et notre Esprit. Ce dialogue conscient avec la
partie de soi qui est branchée sur la Connaissance subtile est
le premier pas vers l’éveil.
Par la suite, il n’y a plus de limite à ce qu’on peut décou-
vrir, pour mieux s’unir au divin en soi et aux autres.
Bon éveil à vous-même !

Pourquoi s’éveiller ? • 15

Chronique d-eveil_001-224.indd 15 19-12-13 16:35


« La peur
et les conditionnements
qui en découlent
causent la majorité
de nos malaises
et notre mal-être… »

Chronique d-eveil_001-224.indd 16 19-12-13 16:35


2
LA PEUR

La peur, sous toutes ses formes les plus insidieuses et sou-


vent inconscientes, constitue le principal frein à notre ascen-
sion. Je sais, ça part fort, mais il n’y a qu’une façon de
transcender la peur : en l’affrontant. Et dans le mot « affron-
ter », il y a le mot « front », soit le courage dont il faut faire
preuve pour « prendre de front » et chasser cette grande
envahisseuse de pensées et de corps.
Vous savez, la peur qui nous prend au ventre quand on
pense ne pas y arriver, parce qu’on craint de ne pas être à la
hauteur, de déplaire, de faire de la peine, de déranger, de ne
pas être reconnu, d’être reconnu, de ne pas être aimé, d’ai-
mer, de ne plus exister… La peur qui, quand on s’approche
du but, nous paralyse et devient notre principale source d’au-
tosabotage. La peur du manque ou celle de perdre ce qu’on a
acquis quand on a enfin atteint un ou plusieurs objectifs de
vie. La peur d’avoir peur qui s’ajoute à toutes les autres,
quand on ressasse certains souvenirs douloureux, créés eux
aussi par nos peurs. Et la liste est sans fin…
Qui n’a pas peur ? Personnellement, je ne connais per-
sonne qui est complètement affranchi de toutes ses peurs.
Les transcender une à une fait ainsi partie intégrante des
défis sur tout chemin d’éveil. Pour retrouver la liberté qui se
cache juste derrière, il faut d’abord comprendre que la peur a
joué un rôle déterminant dans la survie de l’espèce. En fait, la
peur a pour but de nous protéger d’un danger imminent, en
nous donnant la force, parfois même surhumaine, de fuir
une situation menaçante. Par contre, si elle permettait, à une

Chronique d-eveil_001-224.indd 17 19-12-13 16:35


certaine époque, de protéger les hommes de l’attaque d’un
animal sauvage ou d’une tribu ennemie, aujourd’hui, cette
même peur s’est retournée contre nous dans la très grande
majorité des cas.
Les exigences de performance et de résultats à tout prix
de nos sociétés modernes créent des conditions insoute-
nables qui demandent à notre corps de sécréter de façon
régulière de l’adrénaline, appelée aussi l’« hormone guer-
rière », et du cortisol, l’hormone du stress, comme si on
affrontait un lion dans la jungle tous les jours ! La sécrétion
de ces hormones sur une longue période a des effets dévasta-
teurs sur notre santé, tant physique que psychique.
Dans son livre Mourir pour vivre, Anita Moorjani raconte
que les petites peurs du quotidien étaient à l’origine du can-
cer généralisé qui a bien failli l’emporter dans les années
2000. À quelques heures de mourir, alors qu’elle était dans le
coma, sans possibilité de rémission, selon ses médecins, elle
a fait une EMI (expérience de mort imminente) qui lui a per-
mis de prendre conscience de ses peurs, dont la peur de sa
propre grandeur, avant de choisir de revenir dans son corps
pour les guérir. Depuis ce temps, elle parcourt le monde
pour raconter son histoire dans le but d’aider les autres à se
libérer de leurs propres peurs.
Or, si la peur et les conditionnements qui en découlent
causent la plupart de nos malaises et notre mal-être, com-
ment fait-on pour s’en libérer ? En allant à leur rencontre, une
après l’autre, sans peur ! Trop simple pour être vrai ? Pourtant,
c’est ce qu’on fait avec un enfant qui a peur des chiens, non ?
On commence par le mettre en contact avec de petits chiens
inoffensifs, pour qu’il développe graduellement sa confiance,
tant en l’animal qu’en lui-même. Puis, on le laisse approcher

18 • Chroniques d’Éveil

Chronique d-eveil_001-224.indd 18 19-12-13 16:35


de plus gros chiens, en lui prodiguant des conseils de sécu-
rité de base, pour qu’il nourrisse cette confiance, sans se
mettre en danger. C’est le même principe avec toutes les
peurs. Mais il faut avant tout savoir les reconnaître, ce qui
demande un grand niveau de présence, surtout quand il
s’agit de peurs inconscientes qui se réveillent subitement.
Puis, on peut les dépasser, avec douceur, mais aussi force et
conviction, pour finir par les dissoudre ou, à tout le moins,
les maîtriser.
Aussi incroyable que cela puisse sembler, j’ai longtemps
eu la trouille de parler en public. Quand j’ai accepté, en 2010,
de donner ma première conférence devant un large public,
évènement auquel assistaient plusieurs membres de ma
famille et des amis, j’ai passé la semaine précédente à com-
battre le sentiment de me diriger tout droit vers l’échafaud.
Une peur totalement irrationnelle pour une fille qui avait fait
de la télé en direct pendant plus de 20 ans. En faisant un tra-
vail d’introspection avec l’aide d’un coach intuitif, j’ai com-
pris qu’il s’agissait d’une mémoire, inscrite au plus profond
de mes cellules, qui me donnait cette impression de me jeter
littéralement dans la gueule du loup. Une peur panique
d’être jugée, renforcée dans les années 2000 alors que je res-
sentais un regard sévère de la part de certaines personnes de
mon entourage sur le fait de me dévoiler publiquement sans
pudeur. Pour affronter cette peur, j’ai respiré dedans, en pre-
nant le temps de bien la ressentir, et je me suis présentée au
rendez-vous, comme une seule femme. À la fin de la confé-
rence, après avoir accueilli les applaudissements de la foule
avec un certain soulagement, j’ai remercié les membres de
ma famille et mes amis présents dans la salle d’avoir grande-
ment contribué à cette guérison.

La peur • 19

Chronique d-eveil_001-224.indd 19 19-12-13 16:35


En fin de compte, la peur de passer à côté de mon mandat
de vie, en annulant la soirée, m’aura poussée à transcender
ma peur de m’assumer totalement devant mes proches !
Comme quoi il est même possible d’utiliser une peur pour en
transmuter une autre ! En accueillant la peur comme une
partie intégrante du processus d’éveil, en la regardant droit
dans les yeux, nous la forçons enfin à s’incliner sur notre
passage, nous libérant la voie vers la liberté.

20 • Chroniques d’Éveil

Chronique d-eveil_001-224.indd 20 19-12-13 16:35


« Ce n’est pas le mouvement
qui nous étourdit,
mais son accélération. »

Chronique d-eveil_001-224.indd 22 19-12-13 16:35


3
LA PERMANENTE IMPERMANENCE

L’ère actuelle se définit par le changement. Une imperma-


nence incessante, plus rapide et plus imprévisible que jamais.
Nier ce fait crée des contractions dans notre expérience
individuelle, mais aussi collective, ce qui dégénère souvent
en conflits et en maladies. Parce que tout change tout le
temps. C’est le propre de la création dans cet Univers.
L’Univers est en constante expansion, donc en perpétuelle
mouvance. Et le mouvement, c’est la Vie, celle-là même qui
nous anime et nourrit toutes nos créations. Par conséquent, il
est évidemment souhaitable que ce mouvement continue
pour l’éternité, sous cette forme ou sous une autre ! Mais qui
dit mouvement dit aussi changement… qui rime avec désta-
bilisant !
Or, ce n’est pas le mouvement qui nous étourdit présente-
ment, mais son accélération. Pour mieux le comprendre, je
vous rappelle que ce n’est pas le temps qui s’accélère, mais la
vitesse de manifestation de chaque intention que l’on place
dans la matrice. Comme si nos intentions se matérialisaient
dix fois plus rapidement qu’au temps de nos grands-parents.
J’appelle ce phénomène l’« effet boomerang ». Plus clairement,
notamment grâce aux percées de la neuroscience, on sait
maintenant que la pensée crée notre réalité à chaque instant.
Peu importe la pensée que vous projetez dans l’Univers, elle
se crée de plus en plus rapidement. Voyez l’image : on envoie
une onde qui voyage dans l’éther et qui nous revient à la
vitesse de l’éclair, sous une forme conforme à notre aligne-
ment pensée-parole-action du moment.

Chronique d-eveil_001-224.indd 23 19-12-13 16:35


Table des matières
INTRODUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1 Pourquoi s’éveiller ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2 La peur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3 La permanente impermanence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4 Accepter sa lumière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
5 Le vide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
6 Moment présent ou présence au moment ?. . . . . . . . . . . . . . . 35
7 Faire comme si…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
8 Mourir avec grâce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
9 La nature guérisseuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
10 Maître à bord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
11 L’antidote au sabotage : l’amour de soi ! . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
12 Se choisir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
13 L’espace pour être soi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
14 La gratitude. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
15 Le langage de l’Invisible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
16 Passer à l’action. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
17 L’ère de vérité !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
18 La pacification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
19 L’hygiène énergétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
20 Les transmutations relationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
21 La clarté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
22 Être vrai. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
23 Qui sommes-nous pour juger ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
24 S’affranchir de la tyrannie de la perfection. . . . . . . . . . . . . . . 113

Chronique d-eveil_001-224.indd 218 19-12-13 16:35


25 Trouver sa place. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
26 Lâcher prise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
27 La fréquence de la joie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
28 Le temps de la récréation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
29 Les pelures d’oignon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
30 Du libre arbitre au libre choix. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
31 Crise de foi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
32 Laisser tomber les masques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
33 Highway vers le paradis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
34 L’état amoureux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
35 Les animaux et le Nouveau Monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
36 Écouter son corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
37 De quelle couleur êtes-vous ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
38 Les enfants du Nouveau Monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
39 Compassion et autres dimensions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
40 La mort mène à la Vie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
41 Remettre l’équation à l’endroit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
42 La douleur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
43 La maîtrise et l’alchimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
44 La désidentification. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
45 La spiritualité et l’argent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
CONCLUSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
ANNEXE Mon mariage avec moi-même. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213
REMERCIEMENTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217

Chronique d-eveil_001-224.indd 219 19-12-13 16:35

Vous aimerez peut-être aussi