Fatsllfra 13 GGG 334
Fatsllfra 13 GGG 334
Fatsllfra 13 GGG 334
1.3. Les caractéristiques essentielles influençant le comportement des murs voiles BA : ...... 20
.................................................................................................................................................. 21
8
2.2.1. Formation des fissures ................................................................................................ 30
2.3.1. Aperçu rapide sur les approches codifiées de limitation du dommage ...................... 33
2.3.1.5 ASCE/SEI............................................................................................................. 35
2.3.1.6 ATC-40................................................................................................................. 35
2.3.3. Les approches expérimentales pour l’estimation des ouvertures des fissures ........... 43
2.3.4.2. PS 92 ................................................................................................................... 45
a. Mécanisme de flexion............................................................................................... 46
9
a. Résistance au cisaillement sans ferraillage réparti qui correspond à la contribution
du béton : ...................................................................................................................... 47
2.4. Conclusion......................................................................................................................... 50
10
3.6.3.2. Courbe effort déplacement (cyclique (T10)) ....................................................... 65
3.8. Conclusion......................................................................................................................... 80
4.7. Conclusion......................................................................................................................... 96
Conclusion et perspective......................................................................................................... 97
11
List des illustrations
FIGURE1. 1:DOMMAGES SUBIS PAR LES VOILES (A) RUPTURE DE SECTION A LA BASE DU VOILE (SEISME DE
BOUMERDES DU 21/05/2003) ; (C) ENDOMMAGEMENT AUX NIVEAUX DE NŒUD POTEAUX FORTE POUTRE
FAIBLE. (B-D) : RUPTURE EN CISAILLEMENT DES VOILES (SEISME DE L'AQUILA 06/04/2009. ............... 19
FIGURE1. 2::MODES DE RUPTURE DE VOILES ELANCES (DAVIDOVICI ET AL, 1985)...................................... 21
FIGURE1. 3: MODES DE RUPTURE DE VOILES COURTS (DAVIDOVICI ET AL. 1985). ...................................... 22
FIGURE1. 4:: COMPORTEMENT DUCTILE D’UN VOILE ELANCE. RUPTURE DUE A LA FLEXION. .......................... 22
FIGURE1. 5: COMPORTEMENT NON DUCTILE D’UN VOILE. RUPTURE DUE A L’EFFORT TRANCHANT.................. 23
FIGURE1. 6::PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT SELON LES REGLEMENTS (EC8 VS PS92)[XUAN HUY NGUYEN
,2006]. .............................................................................................................................. 23
FIGURE1. 7: MODELISATION SMART2008 : TROIS TYPES D'APPROCHES (A) APPROCHE GLOBALE ; (B-C)
APPROCHE LOCALE ; (D) APPROCHE SEMI-LOCAL (LERMITTE 2010). ................................................ 24
FIGURE1. 8:PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE L’ELEMENT POUTRE MULTIFIBRE [CEDRIC G.2006]. ............. 26
FIGURE1. 9::PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE L’ELEMENT POUTRE MULTICOUCHE. [MOHAMMED IBRAHIM
2003]. ............................................................................................................................... 27
12
FIGURE3. 20: EVOLUTION D’ENDOMMAGEMENT POUR DIFFERENT CYCLE T12 ET COMPARAISON AVEC
L’EXPERIMENTAL.................................................................................................................... 79
FIGURE4. 1:ILLUSTRATION SUR EVOLUTION DES OUVERTURES DES FISSURES POUR VOILE T10. ...................... 85
FIGURE4. 2:ILLUSTRATION SUR EVOLUTION DES OUVERTURES DES FISSURES POUR VOILE T12. ...................... 87
FIGURE4. 3:LA CARTE DE L’OUVERTURE DE FISSURES POUR UN DEPLACEMENT DE 0.78MM. ......................... 87
FIGURE4. 4:LA CARTE DE L’OUVERTURE DE FISSURES POUR UN DEPLACEMENT DE 5.43MM. ......................... 88
FIGURE4. 5: LA CARTE DE L’OUVERTURE DE FISSURES POUR UN DEPLACEMENT DE 11.57MM. ...................... 89
FIGURE4. 6:6 LA CARTE DE L’OUVERTURE DE FISSURES POUR UN DEPLACEMENT DE 13.50MM. .................... 89
FIGURE4. 7:LA CARTE DE L’OUVERTURE DE FISSURES POUR UN DEPLACEMENT DE 0.25 MM. ........................ 89
FIGURE4. 8:LA CARTE DE L’OUVERTURE DE FISSURES POUR UN DEPLACEMENT DE 0.85MM. ......................... 90
FIGURE4. 9: LA CARTE DE L’OUVERTURE DE FISSURES POUR UN DEPLACEMENT DE 2.60MM. ........................ 90
FIGURE4. 10:LA CARTE DE L’OUVERTURE DE FISSURES POUR UN DEPLACEMENT DE 7.8MM. ......................... 91
13
Liste des tableaux
TABLEAU2. 1: TABLEAU INDIQUANT LES LIMITES DES DOMMAGES SELON LE CODE DE CALCUL FEMA 365....... 34
TABLEAU2. 2: INDIQUE LES LIMITES DES DOMMAGES SELON LA REGLEMENTATION JAPONAISE. ...................... 34
TABLEAU2. 3: TABLEAU DONNE LES LIMITES DRIFT ENDOMMAGEMENT..................................................... 35
TABLEAU2. 4: DRIFT LIMITE DONNE PAR ATC -40................................................................................ 36
TABLEAU2. 5: SYNTHESE DES DRIFTS LIMITES DONNES DANS LES CODES. ................................................... 36
TABLEAU2. 6:DIAMETRE MAXIMAL Φ_S DES BARRES POUR LA MAITRISE DE LA FISSURATION [S.MULTON-
2012]. ............................................................................................................................... 38
TABLEAU2. 7: DIAMETRE MAXIMAL Φ_S DES BARRES POUR LA MAITRISE DE LA FISSURATION [S.MULTON-
2012]. ............................................................................................................................... 38
14
Notations et symboles utilisés
W : ouverture de fissure.
𝑙𝑠 : Longueur de glissement.
𝜀𝑠 : Déformation de l’acier suivant l’axe de la barre.
𝜀𝑐 : Déformation du béton.
𝜀𝑠𝑟1 : Déformation de l’acier au point de non glissement sous l’action des forces provoquant la
fissuration du béton.
𝜀𝑠𝑟2 : Déformation de l’acier au droit de la fissure.
εsm : Déformation moyenne des aciers sur la longueur de glissement.
εcm : Déformation moyenne du béton sur la longueur de glissement.
𝜀𝑐1 : Déformation du béton au point de glissement nul.
𝜀𝑠1 : Déformation de l’acier dans l’hypothèse d’absence de fissuration.
𝜀𝑠2 : Déformation de l’acier au droit de la fissure.
Δ𝜀𝑠𝑟 : variation de déformation entre le point de non glissement et la section fissurée.
𝜎𝑠2 : Représente la contrainte de l’acier au droit de la fissure.
𝜎𝑠𝑟 : Représente la contrainte de l’acier juste avant la fissuration.
𝑆𝑟,𝑚𝑎𝑥 : Espacement maximal des fissures.
𝜀𝑠𝑚 : Allongement moyen des armatures, sous la combinaison d’actions considérée, tenant
compte de la contribution du béton tendu.
𝜀𝑐𝑚 : Allongement moyen du béton entre les fissures.
𝛽𝑡𝑚 : Facteur permettant de passer de la déformation maximale de l’acier à la déformation
moyenne.
𝜎𝑠 : Contrainte de l’acier dépende de l’espacement maximal ou de diamétre maximale 𝛷𝑠 des
barres.
𝜎𝑠2 : Contrainte de l’acier au droit de la fissure.
𝜎𝑠𝑟 : Contrainte de l’acier à l’instant où la fissure est provoquée.
𝜌𝑝,𝑒𝑓𝑓 : Ratio d’armature calculée par rapport à une section dite «Effective » du béton.
𝐴𝑐,𝑒𝑓𝑓 : est l’aire de béton entourant l’armature tendue sur une hauteur (ℎ𝑐,𝑒𝑓𝑓 ).
𝛷𝑠 : Diamètre des barres.
c : Enrobage des armatures longitudinales.
𝑓𝑠 : Contrainte dans les aciers.
𝑓𝑦 : Limite élastique des aciers.
𝐸𝑠 : Module élasticité d’acier.
𝜎𝑠 : Contrainte d’acier au voisinage de la fissuration.
𝑓𝑐𝑡 : définit comme le produit entre taux armatures et la contrainte au voisinage de fissure.
𝑁𝑥𝑦 , 𝑁𝑥𝑥 , 𝑁𝑦𝑦 : Les contraintes principales en MPA.
𝜏𝑢 : Contrainte de cisaillement.
𝜎𝑐𝑚 : Contrainte moyenne de compression.
𝜎𝑛 : Contrainte normal.
𝑓𝑐𝑘 : Résistance du béton en compression à 28 jours.
𝑓𝑐𝑑 : Résistance de dimensionnement du béton en compression en MPa.
𝑉𝑅𝑑𝑖 : Résistance au glissement en MPa.
𝑓𝑐𝑡𝑚
: Rapport entre la contrainte caractéristique de béton et la contrainte de cisaillement.
𝜏
𝑏𝑚𝑠
𝑉𝑢 : Valeur de calcul de l’effort tranchant.
15
Introduction générale
16
fissures) sont évaluées numériquement et comparées à l’expérimentation et aux codes de
conception.
Le présent travail comporte quatre parties :
Le premier chapitre est dédié à une étude bibliographique sur le comportement des murs voile
ssous sollicitation sismique et à la présentation des différentes échelles de modélisation. Le
deuxième chapitre expose quelques codes de conception et leurs méthodes de calcul des
efforts de cisaillement et l’évaluation des ouvertures des fissures.
Le troisième chapitre traite une modélisation de la maquette SAFE (Structure Armée
Faiblement Elancé) par différente approche avec le logiciel CAST3M, ces simulations ont
pour but d’étudier la capacité et les performances des modèles élasto-plastique en
dommageable à reproduire le comportement structurel des murs voiles en béton armé.
Le quatrième chapitre est consacré à l’évaluation des ouvertures des fissures par la procédure
OUVFISS dans la partie post traitement et d’évaluer les efforts de cisaillement, on comparant
avec la réglementation internationale. Finalement, des conclusions et des perspectives de ces
travaux sont présentées.
17
Chapitre 01
18
1.1. Introduction
L’utilisation des voiles en béton armé comme des éléments porteurs pour les
constructions parasismiques devient de plus en plus fréquente. La raison est que les murs de
contreventement, outre leur rôle porteur vis-à-vis des charges verticales et sont particularité
de prendre les efforts horizontal, ont une grande capacité de dissipation énergie lors d’un
événement sismique.
Les structures des murs en cisaillement (voile) ont été pratiquées depuis 1960pour les
immeubles moyens et grands hauteur et pour les ouvrages spéciaux (les ouvrages nucléaires)
dans de nombreux pays qui sont exposés au risque sismique.
Pour rendre les voiles comme des éléments de résistances et comme des éléments de
dissipation d’énergie dans les risques majeurs (séisme), il est primordial de connaitre leur
comportement linéaire et non linéaire en termes d’endommagement et d’ouverture des
fissures sous différentes excitations (sollicitations).
La figure 1.1 illustre quelque photo de modes de rupture des voiles en béton armé sous
sollicitation sismique.
Figure1. 1:Dommages subis par les voiles (a) Rupture de section à la base du
voile (Séisme de Boumerdes du 21/05/2003) ; (c) endommagement aux niveaux de
nœud poteaux forte poutre faible. (b-d) : Rupture en cisaillement des voiles
(Séisme de L'Aquila 06/04/2009.
Il y a plusieurs raisons d’utiliser les murs voiles comme des éléments résistants aux
efforts sismiques. Parmi ces raisons :
Rendre la structure plus rigide.
Diminuer les phénomènes d’instabilité.
Rendre le comportement de la structure plus fiable par rapport aux structures auto
Stable.
L’utilisation des voiles réduit l’influence des éléments non porteurs sur le
comportement de la structure, influence que nous ne maîtrisons pas aujourd’hui.
19
Un voile fissuré garde une partie de sa résistance, ce qui n’est pas général le cas d’un
poteau.
Réduire les déplacements horizontaux lors des séismes qui abaissent la conséquence
psychologique sur les habitants de haut bâtiment, et aussi réduire le cout de réparation
des dommages des éléments non porteurs.
Élancement qui peut être défini comme le rapport entre la hauteur et largeur du voile
(H/L).
Les caractéristiques géométriques des éléments.
Le pourcentage et la disposition des armatures (ex armatures horizontales empêchent
l’ouverture des fissures).
Intensité de l’effort normal et de l’effort de cisaillement induit par le séisme.
Type de chargement : statique ou cyclique, monotone.
Les règlements parasismiques dans le monde classifient les voiles selon leur
élancement on distingue 2 types des voiles :
Les voiles élancés : qui ont un élancement de l’ordre supérieur de 1,5.
Les voiles courts : qui ont un élancement de l’ordre inférieur de 1,5.
Pour les deux types, les voiles ont un comportement différent et un mode de rupture
Différent vis-à-vis des sollicitations.
Les modes de ruine des voiles élancés sont représentés sur la figure 1.2. Chaque mode
de rupture et discuté brièvement dans la partie suivant :
Mode F/T : ce mode de ruine consiste à la plastification des armatures verticales de flexion
et armatures transversales, c’est ce qui se produit pour les voiles qui sont sollicités par des
efforts de flexion plus au moins importants ou avec insuffisance des armatures horizontales.
20
Mode T : la rupture se fait par écrasement de béton de l’âme, ce mode de rupture est
rencontré dans le cas des efforts de cisaillement plus important.
21
Figure1. 3: Modes de rupture de voiles courts (Davidovici et al. 1985).
Le calcul d’un voile court en flexion ne peut plus être basé sur l’hypothèse de la planéité des
sections. Si l’on veut assimiler son comportement à celui d’une poutre, il faut enrichir la
cinématique de la poutre en la dotant d’une distribution non-linéaire des déformations. Dans
la plupart des cas le calcul est effectué en utilisant des éléments plaques (Panagiotis Kotronis,
2006).
Les codes réglementaires parasismiques préconisent des coefficients du comportement q
inférieurs pour des structures à voiles par rapport aux structures à portiques, malgré
l’influence bénéfique des voiles sur leur comportement. La raison en est la volonté d’éviter
des ruptures fragiles. Alors que les voiles pour lesquels la flexion et prépondérante présentent
en général une grande capacité de dissipation d’énergie (Figure 1.4), les voiles cisaillés ne
sont pas suffisamment ductiles et les courbes efforts tranchant/cisaillement sont pincées
(Figure 1.5). Pour ces voiles, il n’y a pas de mode fondamentalement ductile, à moins de
dispositions d’armatures tout à fait spécifiques.
Aujourd’hui nous savons pourtant comment dimensionner une structure pour éloigner la
possibilité d’une rupture par effort tranchant. La tendance actuelle est donc pour une
augmentation des coefficients de comportement dans les codes réglementaires.
Figure1. 4:: Comportement ductile d’un voile élancé. Rupture due à la flexion.
22
Figure1. 5: Comportement non ductile d’un voile. Rupture due à l’effort tranchant.
23
1.7. Les niveaux de modélisation
La modélisation des structures passe d’abord par le choix d’un niveau de modélisation
et d’une échelle de discrétisation. Nous pouvons distinguer quatre niveaux de modélisation
[MESTAT et al 1995] :
1.7.1. Le niveau géologique : il vise à traiter une structure dans un environnement naturel par
référence à des données géologiques. Les principales caractéristiques de l’ouvrage sont prises
en compte même si sa géométrie peut être simplifiée. Le but de ce type de modélisation et de
déterminer les déformations du sol et celles de l’ouvrage. Ce niveau de modélisation est bien
adapté à la simulation des ouvrages géotechniques comme les ouvrages des soutènements, les
barrages-poids ….
1.7.2. Le niveau global : il vise à traiter une structure dans son ensemble, comme un bâtiment
modélisé par des éléments poutres ou plaques et/ou coques par exemple (structure benchmark,
structure Nice).
1.7.3. Le niveau semi - local : il correspond à l’étude d’un élément de structure. Pour un
bâtiment, c’est le comportement des planchers soumis à des charges localisées qui peut être
visé par exemple, les voiles sollicités aux cisaillements.
1.7.4. Le niveau local : il correspond à l’étude d’une partie détaillée de la structure. Pour un
bâtiment, il s’agit des parties dont les dimensions sont faibles comparés aux éléments.
24
interne qui présente la ruine de matériaux. Ce type de modélisation bien avancé est intégrée
dans les nouveaux codes de calcul par exemple EC8.
Concernant la modélisation des éléments de structure, l’état de l’art des modèles globaux
développés pour le calcul des voiles est moins avancé que celui des modèles construits pour le
calcul des poutres et des poteaux. En effet, dans le cas des voiles en béton armé, les
déformations inélastiques dues à l’effort tranchant peuvent avoir une influence notable sur la
réponse globale. Une première approche pour prendre en compte ces effets réside dans
l’enrichissement des modèles de flexion. Ainsi, la loi de flexion de Takeda a été modifiée par
(Roufaiel and Meyer (1987)) afin de décrire le pincement des boucles d’hystérésis associée à
la fissuration diagonale par cisaillement. [Khuong LENGUYEN, 2015]
Le comportement de matériaux ainsi que les mécanismes de formation d’ouverture et
refermeture des fissures ne peuvent pas être considérés.
Parmi les avantages d’approche globale
Elle est adaptée à la modélisation des structures minces de type coque (dalle et voile).
elle est peu coûteuse en temps CPU et en taille mémoire.
elle peut être combinée à l’emploi d’autres éléments de structure (coques
multicouches, …).
25
des efforts de flexion et de l’effort normal. Cette approche est la mieux adaptée pour la
modélisation des systèmes de poutres et poteaux. Dans ce cadre, elle a permis d’obtenir
d’excellents résultats, en statique comme en dynamique. Dans le cas des voiles relativement
élancés, l’approche semi-locale (semi-globale) peut apporter des résultats intéressants, à
condition que la perturbation apportée par l’effort tranchant ne soit pas très importante. Dans
le cas des voiles faiblement élancés, Kotronis and Mazars (2005) ont proposé un modèle
d'endommagement continu et différente stratégie numériques simplifiés pour simuler le
comportement de ces murs soumis à des mouvements sismiques. Pour la modélisation 2D des
murs en béton armé dont le comportement est contrôlé principalement par la flexion, un
élément de poutre d’Euler est adopté. Pour les problèmes 3D, un élément de poutre de
Timoshenko multifibres ayant des fonctions d'interpolation d'ordre supérieure a été
développé. Enfin, pour décrire le comportement des murs à faible élancement, les auteurs
proposent un modèle béton armé équivalent (ERC model). La comparaison des résultats
numériques avec les résultats expérimentaux des murs testés sur une table vibrante montre les
avantages, mais aussi les limites de l'approche adoptée [Khuong LENGUYEN, 2015]
26
Contrairement à la modélisation multifibre qui associe les lois de comportement pour chaque
fibre, ce type de modélisation associe les lois de comportement local en terme (contrainte
déformation) pour différents matériaux.
27
1.9. Conclusion
Le comportement des murs voiles soumis à des efforts tranchants est un problème
actualité dans le monde entier. Pour comprendre le comportement linéaire et non linéaire des
voiles soumis à des sollicitations sévères plusieurs programmes ont été élaborés pour la
prédiction de comportement des voiles au chargement sismique et améliorer les codes de
calcul sismique (développement des formules pour les ouvertures des fissures et effort de
cisaillement statique et dynamique). Le chapitre suivant est dédié à une exposition des
différents règlements traitant les ouvertures de fissures et les efforts de cisaillement dans un
mur voile soumis à un chargement sismique.
28
Chapitre 02
29
2.1. Introduction
La fissuration dans les ouvrages en béton armé est un processus très complexe que
nous maîtrisons très peu d’aujourd’hui. En effet la plupart des réglementations limitent les
contraintes des aciers sans tenir de la contribution de béton pour la résistance aux différentes
sollicitations.
Les formules actuelles qui sont élaborées par les codes de calcul pour estimation des
ouvertures des fissures sont exprimées en fonction des contraintes des aciers aux droits des
fissures, la formule est bien adaptée pour des éléments qui sont soumis aux sollicitations en
flexion ou effort normal tel que les poutres et les poteaux, or ceci n’est plus le cas pour les
voiles soumis aux cisaillements (cisaillement statique et dynamique) ou le béton contribue
dans la résistance aux efforts tranchants.
Dans ce chapitre on va présenter brièvement les différents codes qui traitent le calcul d’effort
tranchant et l’évaluation des dommages en termes d’ouverture des fissures.
Dans une structure en béton armé, les fissures peuvent apparaitre très tôt. Elles
prennent tout d’abord la forme des microfissures (due à la composition de béton) qui se
propagent lorsque le chargement devient important et que la limite en traction est dépassée,
des macro-fissures peuvent apparaitre et se développer jusqu’à la rupture de la structure.
Pour qu’il y ait une fissure, il faut un glissement de l’acier dans le béton sur une
longueur qui s’appelle longueur de glissement 𝑙𝑠 , ce glissement dû à la différence entre la
déformation de l’acier et le béton dans une longueur, l’ensemble de ce terme est variable le
long de la barre et la durée de chargement, en fonction du temps.
L’étude de la fissuration du béton a débuté par celle des tirants du fait de la simplicité
apparente de ces éléments travaillant dans une seule direction. Ce sont les résultats de ces
premières études qui ont donné lieu aux premières formulations codifiées dans la
réglementation française sur la fissuration, c'est-à-dire celles figurant dans les règles CCBA
68. La formule proposée pour ouverture des fissures c’est la différence entre déformations
acier et le béton multiplié par la longueur de glissement.
Avec :
𝑙𝑠 : Longueur de glissement.
𝜀𝑠𝑚 : Déformation moyenne des aciers sur la longueur de glissement.
𝜀𝑐𝑚 : Déformation moyenne du béton sur la longueur de glissement.
Ces deux grandeurs physiquement simples sont en fait non accessibles par un calcul
direct et d’autant moins qu’il faut distinguer deux cas très différents, celui de la fissuration
(accidentelle) et celui de la fissuration (systématique), ces deux notions explicitées ci-dessous.
Ce cas donne lieu au schéma de déformation de l’acier en fonction de son abscisse sur
la barre pouvant être représenté sur la figure (2.1) :
30
Figure2. 1:présentation de la déformation d’acier (haut) et de béton (bas) en fonction
de la longueur de la barre dans le cas de fissuration accidentelle. [Etienne Gallitre,
2008].
La fissuration accidentelle présente une particularité par apport à la fissuration
systématique, un point de glissement nul c.-à-d.la déformation de béton égale à celle de
l’acier.
Avec :
εsr2: Déformation de l’acier au droit de la fissure (grandeur accessible dans un calcul béton
armé) conventionnel dans le cas des poutres ou des tirants.
εc1 : Déformation du béton au point de glissement nul : grandeur accessible avec certaines
précautions (avant fissuration systématique), puisque dans ce cas il s’agit de la déformation
du béton armé considéré en dehors de la zone fissurée.
εsr1 : Déformation de l’acier au point de glissement nul.
εcr1: Déformation du béton au point de glissement nul.
Δεsr: Différentiel maximal de déformation de l’acier le long de la barre (différence de deux
grandeurs accessibles).
La grandeur [βt,m , Δεsr], permettant de passer de la déformation maximale à la déformation
moyenne est accessible par l’intermédiaire de ce coefficient βtm égal à un facteur
d’intégration de la déformation de l’acier le long de la barre. Ce coefficient est voisin de 0,5,
valant 0,6 compte tenu du caractère convexe de la courbe représentant εs le long de la barre
Dans le cas des poutres ou des tirants, où on a accès à 𝜀𝑠2 , puisque l’on considère que tout
l’effort de traction passe par les seuls aciers, on a
𝜺𝒔𝒎 = 𝜺𝒔𝟐 - βt,m (εsr2 - εsr1) (2.2)
31
Figure2. 2: Représentation des déformations de l’acier et du béton avec l’axe de la
barre d’acier en abscisse dans le cas de la fissuration systématique [Etienne Gallitre,
2008].
Lorsque les déformations vont encore augmenter, l’allongement des aciers croit jusqu’à leur
limite élastique et au-delà : la raideur correspondante va se rapprocher de la raideur des aciers
seuls. Mais ces déformations « moyennes » des aciers comportent une ordonnée à l’origine
non nulle correspondant aux restrictions de déformations dans les zones de glissement nul.
Il est d’usage de représenter l’ensemble de ces phénomènes sur le diagramme de la figure
(2.3) visualisant la déformation moyenne des aciers qui constitue la donnée de base pour
estimer l’ouverture de fissure.
32
Avec :
𝜎𝑠2 : représente la contrainte de l’acier au droit de la fissure.
𝜎𝑠𝑟 : représente la contrainte de l’acier juste avant la fissuration.
Ce phénomène est appelé “stiffening effect“ : au fur et à mesure que les déformations
augmentent, l’effet relatif du béton autour des aciers diminue, car le glissement augmente et
l’effet restrictif du béton diminue.
Le stade IV est celui de la plastification des aciers qui s’accompagne d’une diminution de la
raideur.
La distinction entre ces différents stades est fondamentale pour accéder aux grandeurs qui
nous occupent (principalement ls et εsm), Le passage du stade I au stade II s’opère par un
transfert de la totalité de l’effort sur la section d’acier seul. La possibilité de ce transfert est
conditionnée par la condition (très théorique) de non-fragilité. [Etienne Gallitre, 2008].
On reviendra un peu plus loin dans l’analyse plus détaillée de chacun des règlements sur les
états limites de service qui constituent aussi une façon indirecte de limiter le dommage, qui
trouve une traduction en termes d’ouverture de fissure relativement explicite dans l’EC2.
[Etienne Gallitre, 2008].
33
2.3.1.2. Les codes basés sur des approches en déplacement
Se sont développés depuis une dizaine d’années, des codes basés sur des approches en
déplacement. Ces approches ne sont pas seulement utiles pour un objectif de non-
effondrement comme on pourrait le penser, certaines d’entre elles contiennent dans leurs
énoncés également une relation un peu plus explicite entre le niveau de déformation atteint et
le dommage attendu. Nous allons donc ci-après présenter très rapidement les critères
fonctionnels en déplacement indiqués dans les différents codes.
Le code American FEMA 356 identifie le degré de dommage pour les murs voile en
fonction d’un coefficient qui s’appelle DRIFT (le déplacement différentiel entre les étages) le
tableau (2.1) présente les degrés de dommage des structures en voile en béton armé.
Tableau2. 1: Tableau indiquant les limites des dommages selon le code de calcul FEMA 365.
2.3.1.4 AIJ
Le code parasismique Japonais définit les classes de dommage selon les ouvertures des
fissures et limitation des contraintes. Le tableau (2.2) donne des valeurs pour différentes
classes qui sont définies selon la réglementation japonaise :
34
Par ailleurs, les documents japonais analysés étaient également accompagnés d’une étude très
documentée constituant les « backgrounds documents » de ce code, lesquels comprenaient des
essais d’éléments de murs à l’échelle 1 et des études non linéaires associées c.-à-d. simulation
d’une structure réelle. [Etienne Gallitre, 2008].
2.3.1.5 ASCE/SEI
Le document (ASCE/SEI 43-05) donne les déformations admissibles en fonction de ces états
limites : (voir tableau 2.3) :
Ces états limites ne décrivent pas la fissuration associée, sachant que ces définitions sont
également valables pour les tuyauteries et les équipements. Ce document ouvre la voie des
calculs non linéaires, qu’ils soient linéaires équivalents (sur la base des coefficients
forfaitaires) ou explicites. Les analyses pseudo-statiques en poussée progressive (push-over)
sont autorisées pour les structures où il existe véritablement un mode fondamental. La notion
de comportement, essentiellement élastique, pose question pour un ouvrage en béton armé
dont on vient de voir dans l’exploitation de SAFE que la fissuration, source de perte de
rigidité, intervient très tôt et bien avant un drift de 0,4%. Nous interprétons cette notion
comme un comportement élastique du matériau acier seul, justifiant ainsi le mot
«essentiellement ». Nous reviendrons bien entendu sur cette question ouverte, qui dans le
domaine nucléaire, pourrait être interprétée comme le domaine de validité des modèles de
calculs permettant d’obtenir les spectres de planchers.
Pour compléter, il faut bien citer dans le présent sous-chapitre l’ATC-40 (compte tenu de la «
popularité » de ce texte provenant du récent développement de l’approche en déplacement
aux Etats Unis. Cette popularité provient du fait qu’il s’agit du seul document à caractère
normatif qui donne les outils véritablement opérationnels et simples pour mener jusqu’à son
terme une étude pseudo statique non linéaire avec correction d’amortissement. Cette méthode
concerne avant tout l’étude d’ouvrages «plastifiés ». En effet, ce dernier document ne trouve
son intérêt que si les courbes d’hystérésis reconstruites à partir de l’étude pseudo statique
exhibent une plastification significative permettant de corriger l’amortissement et donc de
réduire la sollicitation sismique. Or, cette plastification « facile » à obtenir pour une ossature à
partir de modèles à fibres est beaucoup plus difficile à exhiber pour un bureau d’études
industrielles qui ne dispose pas de modèle de comportement validé de voile en cisaillement
(par exemple de type bi linéaire voire tri linéaire).
2.3.1.6 ATC-40
Ce code présente les critères fonctionnels suivants pour les voiles fonctionnant en
cisaillement :
35
Type
Exigence Occupation
Sécurité Stabilité Sécurité Stabilité
fonctionnelle Immédiate
déplacement
entre les
étages 0.4 0.6 0.75 0.75 1.5
(%)
Exigence Occupation
Sécurité Stabilité Sécurité Stabilité
fonctionnelle Immédiate
déplacement
entre les
étages 0.4 0.6 0.75 0.75 1.5
(%)
(*) Ce document ne donne pas directement les valeurs, mais les formulations permettent de
les obtenir.
(**) Suivant interprétation d’une synthèse du document japonais traduit en anglais et donnant
des exemples.
36
Si le 0,75 du ASCE/ SEI correspond à un point situé significativement du côté de la sécurité
pour l’état limite A, on peut par contre s’interroger sur la validité du 0,4 pour un état limite D,
la question portant évidemment sur la notion de réversibilité. En effet, les essais SAFE
montrent une quasi-fermeture des fissures en fin de séisme, mais une fréquence tout à fait
diminuée, notion il est vrai difficile à intégrer, puisque les fréquences chutent dés 0,1 % de
déplacement entre les étages.
L’absence de différenciation des états limite C et D dans le document, quel que soit le type de
voile reste donc surprenant. [Etienne Gallitre, 2008].
La plupart des codes de dimensionnement dans le monde expriment les ouvertures des
fissures en termes de contraintes (oudéformation) des aciers aux voisinages de la zone
fissurée, et ils ont négligé la contribution de béton dans la résistance aux ouvertures des
fissures.
2.3.2.1. Eurocode 2
L’Eurocode 2 estime également les ouvertures des fissures comme étant la différence
entre la déformation des aciers tendue et la déformation de béton multiplier par une longueur
appelée la longueur de glissement qui définit comme une distance entre les fissures.
Avec :
𝜎𝑠 : Contrainte de l’acier dépende de l’espacement maximal ou de diamètre maximal 𝛷𝑠 des
barres (voir tableaux 2.6 et 2.7)
𝑬 (𝟐. 𝟓)
𝜶𝒆 = 𝒔𝑬𝒄𝒎
Et𝜌𝑝,𝑒𝑓𝑓 ratio d’armature calculée par rapport à une section dite «Effective » du béton, 𝐾𝑡
valant 0,6 pour les chargements de courte durée et 0,4 pour les longues durées.
𝑨
𝝆𝒑,𝒆𝒇𝒇 = 𝒔 (2.6)
𝑨𝒄,𝒆𝒇𝒇
𝐴𝑐,𝑒𝑓𝑓 = b ℎ𝑐,𝑒𝑓𝑓 (2.7) est l’aire de béton entourant l’armature tendue sur une hauteur
(ℎ𝑐,𝑒𝑓𝑓 ).
(𝒉−𝒙) 𝒉 (𝟐. 𝟕)
𝒉 = Min[𝟐. 𝟓(𝒉 − 𝒅);
𝒄,𝒆𝒇𝒇 ; ]𝟑 𝟐
37
Cntainte
de l’acier
Diamètre maximal des barres
(MPa)
(mm)
160 40 32 25
200 32 25 16
240 20 16 12
280 16 12 8
320 12 10 6
360 10 8 5
400 8 6 4
450 6 5 -
contrainte
Espacement maximal des barres
de l’acier
(mm)
(MPa)
360 100 50 -
38
Figure2. 4: élément sollicité en traction.
-La longueur de glissement :
La distance entre fissures 𝑆𝑟,𝑚𝑎𝑥 est donnée par l’expression suivant :
𝑲𝟏 𝑲𝟐 𝑲𝟒 𝜱 ∗ (𝟐. 𝟖)
𝑺𝒓,𝒎𝒂𝒙 = 𝑲𝟑𝒄 +
𝝆𝒑,𝒆𝒇𝒇
Avec :
𝛷𝑠 : Diamètre des barres, s’il y a plusieurs barres de diamètres différents dans une même
section
𝟐.𝟗 𝟏𝟎(𝒉−𝒅) (𝟐. 𝟗)
𝜱∗ = 𝜱𝒔 * *
𝒇𝒄𝒕𝒆𝒇𝒇 𝒉
𝐾1 = 0,8 pour les aciers HA, coefficient fonction des propriétés d’adhérence des barres,
𝐾2 = 1pour la traction pure et 0,5 en flexion,
𝐾4 = 0,425.
Les codes américains ne proposaient pas des formules pour le calcul ouverture des
fissures pour des éléments sollicité par cisaillement, mais propose des formules pour les
éléments soumis en traction et en flexion.
Flexion:
w=0.091𝒇𝒔 𝟑√𝒕𝒃 ∗ 𝑨𝜷 (𝒇𝒔 -5)*𝟏𝟎−𝟑 (𝟐. 𝟏𝟑)
39
Traction:
w=0.1𝒇𝒔 𝟑√𝒅𝒄 ∗ 𝑨*𝟏𝟎−𝟑 (𝟐. 𝟏𝟒)
.
Avec : W : ouvertures en inch.
𝑓𝑠 : Contrainte dans les aciers supposés reprendre tout l’effort de traction au droit de la fissure
en ksi.
𝑡𝑏 et 𝑑𝑐 : enrobage mesuré au centre des aciers en inch.
𝛽 : Rapport entre la distance axe neutre – face extérieure tendue et la distance axe neutre –
centre des aciers.
A : quantité définie comme l’aire de béton divisée par le nombre de barres d’aciers la
traversant en 𝑖𝑛𝑐ℎ2
Cette dernière quantité peut être remplacée par (π𝛷 2 /4)/ρ). Ce qui montre que l’expression
proposée n’est pas proportionnelle à Φ comme les règlements européens.
𝑙𝑚𝑎𝑥 : « Longueur de glissement » égale à la distance sur laquelle il existe un glissement entre
l’acier et le béton dû à la mise en œuvre l’adhérence ; 𝑙𝑚𝑎𝑥 peut donc être considérée comme
étant le double de la longueur d’ancrage. Les déformations 𝜀𝑠𝑚 et 𝜀𝑐𝑚 sont les moyennes sur
cette longueur,
𝜀𝑐𝑠 : Déformation du retrait libre (en valeur absolue).
b. Contrainte de traction limite 𝝈𝒔,𝒍𝒊𝒎 dans les armatures :
𝟏 𝑬𝒔 (𝟐. 𝟏𝟔)
𝝈𝒔,𝒍𝒊𝒎 = ( ′ + ) 𝒇𝒕𝒎
𝝆 𝒇 𝑬𝒄𝒊
𝑨 (𝟐. 𝟏𝟖)
𝝆′𝒇 =𝑨′ 𝒔
𝒄𝒇
40
L’air efficace 𝐴′𝑐𝑓 tient compte de la distribution non uniforme des contraintes normales
(dans le béton) dues aux forces d’adhérence, au voisinage des extrémités de la longueur de
glissement.
𝐴′𝑐𝑓 : est définie par sa hauteur efficace ℎ′𝑓 (ou largeur 𝑏′𝑓 )
- Pour les dalles par exemples où les armatures de même diamètre sont disposées en un seul
lit :
𝜱 (𝒉−𝒙) (𝟐. 𝟏𝟗)
𝒉′𝒇 = min{𝟐. 𝟓 (𝒄 + ) ; }
𝟐 𝟑
d. Allongement moyen :
-cette expression est valable pour une fissure unique ou pour la fissuration stabilisée :
𝝈
𝜺 - 𝜺 = 𝒔 (𝟏 − 𝜷′ 𝒔,𝒍𝒊𝒎 )
𝝈 (𝟐. 𝟐𝟑)
𝒔𝒎 𝒄𝒎 𝑬𝒔 𝟐 𝝈𝒔
Avec :
𝛽′2 = 0.60 pour le cas général,
𝛽′2 = 0.38 pour la fissuration stabilisée, sous l’effet des charges permanentes ou répétées.
Avec :
𝒇𝒕𝒎 (𝟐. 𝟐𝟒).
𝜺𝒄𝒎 ≈ 𝜷′𝟐
𝑬𝒄𝒊
La norme SIA 262 ils ont exprimé l’ouverture des fissures en fonction des contraintes
des aciers en voisinage de la fissure et ils ont négligé la contribution des contraintes de béton.
𝜱 𝝈𝒔 ² (2.25)
ω= 𝟖 𝒇𝒄𝒕 𝑬𝒔
41
Avec :
𝐸𝑠 𝛷Diamètre d’armature.
: Module élasticité d’acier.
𝜎𝑠 : Contrainte d’acier au voisinage de la fissuration.
𝑓𝑐𝑡 : La résistance caractéristique de béton.
ω : Ouverture des fissures.
Ce document propose une formule pour estimation des ouvertures des fissures en
fonction des contraintes principale et la contrainte de cisaillement au voisinage de la
fissuration.
Avec :
𝟏𝒇 𝜱𝒔
𝒍𝒔𝒎𝒂𝒙 = K*c+𝟒 𝝉 𝒄𝒕𝒎 𝝆 (2.27)
𝒃𝒎𝒔 𝒔,𝒆𝒇𝒇
(2.29)
𝟏 𝑵𝒙𝒚
𝜽 = 𝟐arctg (2abs(𝑵 ))
𝒙𝒙 −𝑵𝒚𝒚
42
C : enrobage.
𝑓𝑐𝑡𝑚
: Rapport entre la contrainte caractéristique de béton et la contrainte de cisaillement. des
𝜏𝑏𝑚𝑠
armatures égale 1.8.
𝛷𝑠 : Armature acier.
2.3.3. Les approches expérimentales pour l’estimation des ouvertures des fissures
De nombreux articles ont été publiés sur ce sujet avec comme objectif d’améliorer les
codes de calcul parmi ces approches :
Avec :
43
𝜱 (2.31)
W = K (𝒇𝟐𝟖 )ɣ
𝝆
Avec : Φ diamètre moyen, k (f28) coefficient fonction de f28 et ρ ratio d’armatures. Cette loi
s’est vérifiée sur une plage très étendue, allant du début de la fissuration jusqu’à la ruine.
Le BAEL est basé sur la théorie des états-limites ultimes et services, mais la résistance
à l’effort tranchant n’est exprimée qu’au travers d’une condition d’état limite ultime.
- Le BAEL 91 ne propose pas de règle spécifique pour les voiles en béton armé, mais ils sont
en général considérés comme des poutres soumises à un effort tranchant en satisfaisant les
deux conditions suivantes :
Béton :
𝒇𝒄𝒋 (2.32)
𝝉𝒖 = 𝑴𝒊𝒏 (𝟎. 𝟐 , 𝟓𝑴𝒑𝒂)
𝜸𝒃
Avec :
𝑽𝒖 (2.33)
𝝉𝒖 =
𝒃𝟎 ∗ 𝒅
Armatures horizontales :
𝝉𝒖 = 0.9𝝆𝒉 𝒇𝒆 + 0.3K𝒇𝒕𝒋 (2.34)
44
𝐴𝑡 Section d’un cours d’armatures horizontales,
𝑆𝑡 Espacement des cours successifs d’armatures horizontales,
ɣ𝑠 = 1 coefficient partiel de sécurité de l’acier (accidentel)
Les armatures verticales : sont justifiées par la règle dite des ‘coutures’ qui s’exprime de la
façon suivante :
𝝉𝒖 = 𝝈𝒖 + 𝝆𝒉 𝒇𝒆 (2.37)
2.3.4.2. PS 92
- Conventions:
Ce dernier ratio est défini pour des sections rectangulaires,𝐴𝑓𝑙 étant la section des aciers de
flexion concentré à chaque extrémité.
M: Moment fléchissant à la base,
T: Effort tranchant à la base (la contrainte de cisaillement est calculée en négligeant la
surface des ailes) :
𝑻 (𝟐. 𝟒𝟎)
𝝉=
𝑺𝒘𝒆𝒃
N : Effort normal,
45
h : Hauteur du mur,
h’ : Hauteur correspondant au point d'application des forces horizontales,
q : Coefficient de comportement.
a. Mécanisme de flexion
𝑴𝒍𝒊𝒎 (𝟐. 𝟒𝟏)
𝝉𝟏 = 𝝉∗ ∗
𝑴
Et
𝑴 = 𝑻 ∗ 𝒉′ (𝟐. 𝟒𝟑)
1+𝑞
-On retrouve le coefficient pénalisant ( ) pour "annuler" son effet : ce facteur ne doit
2
s'appliquer qu'aux mécanismes de cisaillement et l'effort tranchant 𝜏1 correspond au
mécanisme de flexion.
-Le moment limite de fissuration vaut :
𝟐 ∗ 𝑰𝒏 𝒇𝒕 (𝟐. 𝟒𝟒)
𝑴𝒍𝒊𝒎 = ∗ ( + 𝝈𝒏 )
𝒃 𝒃
Avec :
D’où :
𝟏+𝒒 𝟐𝑰𝒏 𝒇𝒕 (2.47)
𝝉𝟏 = ( ) ( + 𝝈𝒏 )
𝟐 𝒃𝑺𝒘𝒆𝒃𝒉′ ɣ𝒃
Avec :
Pour une section en (H) :
𝟐𝑰𝒏 𝑺𝒇𝒍 𝒃 (𝟐. 𝟒𝟖)
= (𝟏 + 𝟔 )
𝒃𝑺𝒘𝒆𝒃 𝑺𝒘𝒆𝒃 𝟔𝒉′
46
b. Mécanisme d'effort tranchant
-La formule suivante est utilisée :
𝟐 (𝟐. 𝟓𝟎)
𝝉𝟐 =0.45√𝒇𝒕 (𝒇𝒕 + 𝟑 𝝈𝒏 )
Cette formule est valable pour un coefficient de sécurité du béton valant 1.5.
Dans le cas accidentel (ɣ𝑏 =1.15), il faut la modifier :
𝟏.𝟓 𝟏.𝟓 𝟐 (𝟐. 𝟓𝟏)
τ2= 0.45√𝟏.𝟏𝟓 𝒇𝒕 (𝟏.𝟏𝟓 𝒇𝒕 + 𝟑 𝝈𝒏 )
-Cette formule ne tient compte que des aciers de flexion concentrés aux extrémités du voile.
Les aciers répartis apportent une résistance supplémentaire valant:
𝜟𝝉 = 𝟎. 𝟗 𝒇𝒚 𝝆𝒘𝒆𝒃 (𝟐. 𝟓𝟑)
2.3.4.3. E.C.2
EC2 c’est un code européen pour le dimensionnement des structures en béton armé,
pour la partie évaluation de la résistance des éléments.
-En ce qui concerne la résistance à l’effort tranchant, l’Eurocode 2 propose des règles pour les
poutres ou consoles courtes qui peuvent être appliquées aux voiles en béton armé.
Avec :
𝒄𝒌 𝒇 (2.55)
ν = 0.6 [1-𝟐𝟓𝟎 ]
𝒂𝒗 = 0.5d. (2.56)
𝟎. 𝟏𝟖 (2.57)
𝑪𝑹𝒅,𝒄 =
ɣ𝒄
𝟐𝟎𝟎 (2.58)
K=1+√ ≤ 2.0
𝒅
47
Taux de ferraillage pour la flexion :
𝑨
𝝆𝒍 = 𝒃 𝒔𝒍𝒅 ≤ 0.02 (2.59)
𝒘
𝑵
𝝈𝒄𝒑 = 𝒃 𝑬𝒅𝒉 ≤ 0.2𝒇𝒄𝒅 (2.60).
𝒘
Avec :
𝑉𝑅𝑑,𝑐 : La contribution du béton calculée plus haut.
𝐴𝑠𝑤 : La somme des sections des armatures réparties sur largeur de 0.75𝑎𝑣 .
𝑓𝑦𝑤𝑑 : Limite élastique des armatures réparties.
Où :
𝑉𝑅𝑑𝑖 : Résistance au glissement en MPa.
𝑓𝑐𝑡𝑑 : Résistance en traction du béton.
ρ : taux de ferraillage traversant l’interface.
𝑓𝑦𝑑 : Limite élastique nominale des armatures.
c et μ : facteurs dépendant de la rugosité de l’interface, par exemple c=0.45 et μ = 0.7 pour
une interface rugueuse.
2.3.4.4. E.C.8
L’Eurocode 8 est applicable sur des constructions à risque normal. C’est une norme
qui se base comme les PS 92 sur le principe de dimensionnement en capacité.
-EC8 pour la partie évaluation des sollicitations, la détermination de la résistance et pour les
dispositions constructives supplémentaires.
-L’Eurocode 8 distingue 3 niveaux de ductilité (basse, moyenne et haute) :
48
a. le niveau le plus bas : la résistance au cisaillement est strictement calculée selon
l’Eurocode 2 (un coefficient de ductilité de 1,5 est autorité sans aucune disposition
constructive particulière dans les zones de faible sismicité).
b. les voiles à ductilité moyenne : on distingue deux classes, celle faiblement armé
fonctionnant en flexion + cisaillement avec élévation du centre de gravité et les autres dits «
ductiles » qui sont plus fortement armés. Dans les deux cas, les longueurs d’ancrage dans les
zones potentielles de glissement sont majorées de 50%.
2.4.3.6. JEAG40611987
Avec :
M : Moment de flexion.
Q : Effort tranchante.
D : Largeur de voile.
𝑃ℎ : Pourcentage d’armature horizontale.
𝑃𝑣 : Pourcentage d’armature verticale.
𝐹𝑐 : Résistance caractéristique de béton en bars.
𝜎𝑤𝑦 : Limite élastique des armatures transversales.
𝜎𝑣 : Contrainte normale de compression en bars.
De nombreux articles ont été publiés expliquant le calcul effort tranchant des voiles en béton
armé. Parmi ces publications, l’article publié par M.J.N. Priestley, F.Seible et G.M. Calv cette
publication prend en compte la contribution de béton et la contribution de l’acier et la force de
frottement sous effort normale :
𝑽𝒏 = 𝑽𝑪 +𝑽𝑺 + 𝑽𝑷 . (2.65)
𝑽𝒄 = K√𝒇𝒄 𝑨𝒆 . (2.66)
𝑨𝒗 𝒇𝒚 𝑫′𝒄𝒐𝒕Ɵ (2.67)
𝑽𝑺 = .
𝑺
49
𝑽𝑷 = p tgα. (2.69)
Avec :
K= 0.29.
𝐴𝑒 : Section d’effort tranchant= 0.8 A.
𝐷′ : Bras de levier.
S : Espacement des armatures transversales.
α : Angle de frottement.
Ɵ : Inclinaison de bielle en général 30°.
2.4. Conclusion
D’après l’analyse des différents codes de calcul des ouvertures des fissures, on a constaté que
la plupart des codes estiment les ouvertures au voisinage des contraintes des aciers en
négligeant la contribution de béton. Les ouvertures des fissures dépendent de plusieurs
paramètres tels que le taux armature et la durée de chargement.
Dans les codes de dimensionnement, l'effort tranchant V repris par une section est divisé en
un terme apporté par le béton 𝑉𝐶 («concrete contribution») et un terme apporté par l'acier
transversal 𝑉𝑆 («steel contribution»).
La majorité des codes de calcul classifient les degrés de dommage en fonction des ouvertures
des fissures et le coefficient de déplacement entre les étages.
50
Chapitre 03
Validation des approches numérique sur des voiles courts soumise aux
cisaillements.
51
3.1. Introduction
Les voiles sont des structures courant dans les constructions ordinaires et spéciales (les
installations nucléaires par exemple) et sont généralement utilisés pour reprendre les efforts
de cisaillement (dans le cas sismique ou statique).
Par ailleurs, les voiles en cisaillement et leur comportement vis-à-vis des diverses
sollicitations deviennent un axe de recherche très important. Parmi les programmes qui ont
été lancés ces dernières années pour prédire le comportement non linéaire des voiles le
programme (SAFE Structure Armée Faiblement Elancé ,1998).
Le but de ce chapitre est d’évaluer le comportement non linéaire des voiles vis-à-vis du
cisaillement : La réponse statique monotone (push over) et cyclique-statique est évaluée en
utilisant différentes lois de comportement pour le béton et l’acier. L’approche semi-global
(multifibre et multi couche) et l’approche macroscopique sont utilisées. Les simulations sont
faites à l’aide du logiciel élément finis CAST3M.
L’objectif est de voir si les deux approches sont capables de représenter la réponse globale et
locale des structures en béton armé, les résultats de simulation seront confrontés aux résultats
des expérimentations qui sont ont été effectuées dans le cadre du programme SAFE.
Les voiles fortement armés faiblement élancés constituent une partie importante dans
les ouvrages spéciaux tels que les ouvrages nucléaires d’où l’importance de suivi de leur
sécurité l’évalué de leur vulnérabilité. Ceci a conduit les entreprises responsables a réaliser
des programmes soit expérimental ou numérique pour estimer le degré des dommages des
structures soumis à différentes sollicitations tel que les efforts de cisaillement dynamique
(séisme par exemple).
Le programme SAFE (Structure Armé Faiblement Elancé) a été créé par un groupe
d’exploitant nucléaire (COGEMA et EDF) en 1998 avec aide de la communauté européenne
sur une série des voiles en béton armé. L’objectif principal de l’action de recherche autour de
ces essais c’est d’améliorer les codes de calcul sismique des ouvrages nucléaires.
Les essais présentés ci-dessous ont les particularités suivantes (Pegon et al. 1998a) :
1. De tester une petite zone de voile soumise uniquement à du cisaillement, et non un voile
complet en flexion ;
2. De se placer au plus près des conditions de réalisation effectives (dispositions constructives
et taux de ferraillage correspondant à l'évolution en cours dans le nucléaire) :
3. D'utiliser une excitation sismique ;
4. D'étudier la variation de fréquence propre de la structure avec l'endommagement et
l'influence du rapport fréquence propre sur fréquence d'excitation sur les effets dynamiques ;
5. De mieux décrire et quantifier la phase de début d'endommagement correspondant à
l'apparition des premières fissures et au début de la plastification des armatures. [Panagiotis
K. ,2000].
Les murs, ses raidisseurs ainsi que les longrines supérieure et inférieure assurant le
chargement sont représentés sur la figure 3.1. Les principales caractéristiques des 13
maquettes du programme sont regroupées dans le tableau 3.2
52
figure3. 1: plan de ferraillage (T10).
Maquette a b h s M ρv ρh σv τd K ξ f
T12 3.0 0.4 1.2 0.6 11272 0.11 0.11 1.44 1 7120 7 4
53
𝒇𝒄𝟐𝟖 = 𝟒𝟎𝑴𝑷𝒂 , 𝒇𝒚 = 𝟓𝟎𝟎𝑴𝑷𝒂.
𝒇𝒄𝟐𝟖 , 𝒇𝒚 : La résistance caractéristique de béton, nuance d’acier.
a, b, h : La géométrie des voiles.
𝝆𝒗 et 𝝆𝒉 : taux d’armature suivant les deux directions.
𝝈𝒗 ,𝝉𝒅 et K contrainte de compression, contrainte de cisaillement rigidité conventionnelle.
ξ, f : amortissement, fréquence excitation.
Tous les murs sont encastrés à la base. Des masses additionnelles posées en tête de
voile sont à l'origine de la contrainte verticale moyenne à la base. Un dispositif de chargement
a été conçu et construit de telle façon que la rotation de la longrine supérieure soit empêchée.
Ce dispositif est réutilisé pour chacun des tests (Figure 3.4). On remarque le contrefort
additionnel du côté Est, qui permet de solliciter le dispositif de chargement des deux côtés à la
fois. On remarque également que le dispositif de blocage à la base, qui empêche le spécimen
de glisser. Des contrevents latéraux ont été introduits, de façon à empêcher les éventuels
mouvements hors plan.
54
figure3. 4: illustration de principe du dispositif de chargement.
Les simulations numériques sont effectuées sur deux voiles proposés dans le cadre de
programme SAFE (T10 et T12) qui sont sollicités par cisaillement statique et dynamique par
deux approches de modélisation (multicouche et multifibre) et macroscopique afin de trouver
la réponse globale et locale des voiles et aussi faire une comparaison entre les deux approches
en terme ouverture des fissures et la réglementation.
Les deux voiles sont en béton armé et sollicité en cisaillement statique et un cisaillement
statique-dynamique, les deux spécimens ont une portée de 3m, une hauteur de 1.20m et une
largeur de 20 cm avec un taux de ferraillage différent.
Les caractéristiques géométrique et mécanique sont représentées dans le tableau (tableau 3.2)
55
bloquée
Élancement 0.46 0.46
Section du voile m² 0.52 0.52
Section de nervure m² 0 .128 0.128
Renforc.Horiz. % 0.6 0.11
Renforc .Vert. % 0.6 0 .11
Espacement mm 125 250
Résistance en compression MPa 40 40
Résistance en traction MPa 3. 3.
Module de Young béton MPa 30000 30000
Limite élasticité MPa 570 570
Module de Young acier MPa 200000 200000
Cont.normale en base MPa 0.34 1
Mass (long .sup+extra Kg 25000 25000
mass)
La modélisation est effectuée sur des éléments en multifibres avec une poutre de type
Timochenko à deux nœuds, et des éléments en multicouches avec coque mince. Quant à la
modélisation macroscopique, tous les éléments sont présentés (Voir Figure 3.5)
Les voiles en multi fibre sont divisés sur la hauteur en 8 sections, chaque section comporte 20
fibres en béton comportant les aciers longitudinaux pour chaque section suivant toute la
longueur de voile. On suppose qu’il y’ a une adhérence parfaite entre l’acier et le béton.
Les voiles en multicouche sont divisé par trois couches de béton et 2 nappes de ferraillage
longitudinal avec des armatures transversales.
Dans la modélisation macroscopique, des éléments finis tridimensionnels CUB8 sont utilisés
pour le béton, et des éléments poutres pour les aciers.
Les lois de comportement sont basées sur le mécanique endommagement de béton et de la
plasticité parfait avec écrouissage pour les aciers.
(a)
(b)
56
(c)
-
- figure3. 6:réponse uni axiale du modèle [la borderie, 1991]. [Panagiotis.K, 2006].
57
Les paramètres utilisés pour la loi unilatérale sont :
58
3.4.3. Le modèle fichant (micro-iso)
59
3.5. Histoire de chargement
Dans notre modélisation on a appliqué deux types de chargement sur les deux voiles
T10, et T12.Le premier chargement c’est un chargement statique monotone en déplacement
imposé (push-over) appliqué en tête des voiles. Le deuxième chargement c’est un chargement
statique-cyclique proposé par le programme expérimental SAFE et le point d’excitation c’est
identique comme le déplacement imposé. Les 2 figures présentent le chargement imposé
appliqué sur les voiles T10 et T12.
2,00E+01
1,50E+01
1,00E+01
5,00E+00
depl (mm)
0,00E+00
0,00E+00 1,00E+03 2,00E+03 3,00E+03 4,00E+03 5,00E+03 6,00E+03
-5,00E+00
-1,00E+01
-1,50E+01
-2,00E+01
temps (s)
T12-
5
T12-4
60
3.6. Résultats et discussions
Dans ce qui suit, on présente la réponse globale (effort-déplacement) obtenus avec les
résultats expérimentaux. Dans un premier temps, les résultats des modélisations simplifiés
(Multicouche/Multifibre) sont comparés avec l’expérimentation.
5,00E+02
Effort(KN)
4,00E+02
3,00E+02
2,00E+02
1,00E+02
0,00E+00
-2,00E+01 -1,50E+01 -1,00E+01 -5,00E+00 0,00E+00 5,00E+00 1,00E+01 1,50E+01 2,00E+01
-1,00E+02
-2,00E+02
-3,00E+02
-4,00E+02 expérimental
PUSH OVER t10
-5,00E+02
Déplacement (mm) a
8,00E+02
6,00E+02
Effort(KN)
4,00E+02
2,00E+02
0,00E+00
-2,00E+01 -1,50E+01 -1,00E+01 -5,00E+00 0,00E+00 5,00E+00 1,00E+01 1,50E+01 2,00E+01 2,50E+01
-2,00E+02
-4,00E+02
expérimental
pushover T10
-6,00E+02
Déplacement(mm) b
61
3.6.1.2. Voile T12
5,00E+02
Effort (KN)
4,00E+02
3,00E+02
2,00E+02
1,00E+02
0,00E+00
-2,50E+01 -2,00E+01 -1,50E+01 -1,00E+01 -5,00E+00 0,00E+00 5,00E+00 1,00E+01 1,50E+01 2,00E+01
-1,00E+02
-2,00E+02
-3,00E+02 expérimental
PUS OVER T12
-4,00E+02
Déplacement(mm) a
Effort(KN)
8,00E+02
6,00E+02
4,00E+02
2,00E+02
0,00E+00
-2,50E+01 -2,00E+01 -1,50E+01 -1,00E+01 -5,00E+00 0,00E+00 5,00E+00 1,00E+01 1,50E+01 2,00E+01
-2,00E+02
expérimental
push-over T12
-4,00E+02
Déplacement (mm) b
62
6,00E+02
4,00E+02
2,00E+02
Effort(KN)
0,00E+00
-2,00E+01-1,50E+01-1,00E+01-5,00E+00 0,00E+00 5,00E+00 1,00E+01 1,50E+01 2,00E+01
-2,00E+02
-4,00E+02
expérimental
-6,00E+02 numérique
-8,00E+02 a
Déplacement (mm)
6,00E+02
4,00E+02
Effort
(KN)
2,00E+02
0,00E+00
-2,50E+01-2,00E+01-1,50E+01-1,00E+01-5,00E+000,00E+005,00E+001,00E+011,50E+012,00E+01
-2,00E+02
-4,00E+02
cyc exp T12
-6,00E+02 cyc num T12
-8,00E+02
Déplacement b
(mm)
figure3. 10:la réponse global (expérimental vs numérique (cyclique)) pour voile (a)
T10 et (b) T12-multi couches.
3.6.2.2 Approche multi fibres :
63
5,00E+02
4,00E+02
3,00E+02
Effort (KN)
2,00E+02
1,00E+02
0,00E+00
-2,00E+01 -1,50E+01 -1,00E+01 -5,00E+00 0,00E+00 5,00E+00 1,00E+01 1,50E+01 2,00E+01
-1,00E+02
-2,00E+02
-3,00E+02 exp-cyc
-4,00E+02 cyc-num
-5,00E+02
Déplacement(mm) a
4,00E+02
3,00E+02
Effort (KN)
2,00E+02
1,00E+02
0,00E+00
-2,50E+01 -2,00E+01 -1,50E+01 -1,00E+01 -5,00E+00 0,00E+00 5,00E+00 1,00E+01 1,50E+01 2,00E+01
-1,00E+02
-2,00E+02
exp-cyc
-3,00E+02
num-cyc
-4,00E+02
Déplacement (mm) b
figure3. 11:la réponse global (expérimental avec numérique (cyclique)) pour voile T10
(a) et T12 (b)-multi fibres.
64
3.6.3 Comparaison approche macroscopique Vs. Expérimentation
3.6.3.1 Courbe effort-déplacement (statique-monotone)
8,00E+03
Effort (KN)
6,00E+03
4,00E+03
2,00E+03
0,00E+00
-2,00E+01 -1,50E+01 -1,00E+01 -5,00E+00 0,00E+00 5,00E+00 1,00E+01 1,50E+01 2,00E+01
-2,00E+03
-4,00E+03
exp
-6,00E+03 macro
semiglobal
-8,00E+03
Déplacement (mm) a
5,00E+03
Effort(KN)
4,00E+03
3,00E+03
2,00E+03
1,00E+03
0,00E+00
-2,50E+01 -2,00E+01 -1,50E+01 -1,00E+01 -5,00E+00 0,00E+00 5,00E+00 1,00E+01 1,50E+01 2,00E+01
-1,00E+03
-2,00E+03
-3,00E+03
exp
-4,00E+03 macro
semi-global
-5,00E+03
Déplacement (mm) b
figure3. 12:courbe de capacité macro avec semi-global (multicouche).
Un chargement statique constitue une sorte de courbe enveloppe à la réponse non linéaire
statique cyclique (figure 3.14). L’intérêt principal de ce calcul est d’analyser le comportement
de la structure pour des niveaux de non linéarité (endommagement) proches de ceux
rencontrés dans le cadre du calcul dynamique non linéaire.
La confrontation de la réponse globale expérimentale avec les résultats numériques montre
que l’effort ultime estimé par le modèle passe par la réponse globale expérimentale. On peut
dire aussi qu’après la plastification des armatures longitudinale la forme des cycles évolue
suivant leurs comportements (comportement des aciers).
65
2,00E+03
Effort(KN)
1,50E+03
1,00E+03
5,00E+02
0,00E+00
-1,00E+00 -5,00E-01 0,00E+00 5,00E-01 1,00E+00
-5,00E+02
-1,00E+03
-1,50E+03
cyc exp 1
-2,00E+03
Déplacement(mm)
2000
Effort(KN)
1500
1000
500
0
-10 -5 0 5 10
-500
-1000
-1500
numcyc1
-2000
Déplacement(mm)
5,00E+03
Effort(KN)
4,00E+03
3,00E+03
2,00E+03
1,00E+03
0,00E+00
-1,00E+01 -5,00E+00 0,00E+00 5,00E+00 1,00E+01
-1,00E+03
-2,00E+03
-3,00E+03
cyc exp 2
-4,00E+03
-5,00E+03
Déplacement(mm)
66
1500
Effort(KN)
1000
500
0
-10 -5 0 5 10
-500
-1000
numcyc2
-1500
Déplacement(mm)
8,00E+03
Effort(KN)
6,00E+03
4,00E+03
2,00E+03
0,00E+00
-1,50E+01-1,00E+01-5,00E+000,00E+005,00E+001,00E+011,50E+01
-2,00E+03
-6,00E+03
Déplacement(mm)
-8,00E+03
67
3,00E+03
Effort (KN)
2,00E+03
1,00E+03
0,00E+00
-1,50E+01-1,00E+01-5,00E+000,00E+005,00E+001,00E+011,50E+01
-1,00E+03
-2,00E+03
cyc num 3
-3,00E+03
Déplacement (mm)
68
1,50E+03
Effort (KN)
1,00E+03
5,00E+02
0,00E+00
-3,00E-01-2,00E-01-1,00E-010,00E+00 1,00E-01 2,00E-01 3,00E-01
-5,00E+02
cyc exp 1
-1,00E+03
-1,50E+03
Déplacement (mm)
1500
Effort (KN)
1000
500
0
-0,2 -0,1 0 0,1 0,2 0,3
-500
cycnum1
-1000
Déplacement (mm)
69
2,00E+03
Effort (KN)
1,50E+03
1,00E+03
5,00E+02
0,00E+00
-1,00E+00 -5,00E-01 0,00E+00 5,00E-01 1,00E+00
-5,00E+02
-1,00E+03
-1,50E+03
cyc exp 2
-2,00E+03
Déplacement (mm)
1500
Effort (KN)
1000
500
0
-1,00E+00 -5,00E-01 0,00E+00 5,00E-01 1,00E+00
-500
-1000
numcyc2
-1500
Déplacemen(mm)
70
3,00E+03
Effort (KN)
2,00E+03
1,00E+03
0,00E+00
-4,00E+00 -2,00E+00 0,00E+00 2,00E+00 4,00E+00
-1,00E+03
-2,00E+03
cyc exp 3
-3,00E+03
Déplacement (mm)
600
Effort (KN)
400
200
0
-3,00E+00 -2,00E+00 -1,00E+00 0,00E+00 1,00E+00 2,00E+00 3,00E+00
-200
-400
numcyc3
-600
Déplacement (mm)
71
3.7. Résultats en termes comportement local (endommagement-fissuration)
3.7.1. Cas d’un chargement push-over
a. Voile T10 :
72
figure3. 15:évolution endommagement par traction (cisaillement) voile T10.
b. Voile T12
73
figure3. 16: évolution endommagement par traction voile T12.
74
75
76
figure3. 17:évolution d’endommagement pour différent cycle T10 et comparaison
avec l’expérimental.
77
b. Voile T12
78
figure3. 18: évolution d’endommagement pour différent cycle T12 et comparaison
avec l’expérimental.
3.7.3. Discussion des résultats locaux (cartes d’endommagement)
79
3.8. Conclusion
Les approches utilisées dans ce chapitre pour traiter le comportement non linéaire des
voiles courtes simulent correctement le comportement global des voiles jusqu'à la ruine, mais
pour les approches semi-globale son n’a pas pu reproduire l’endommagement des voiles de
maniéré fiable.
On a utilisé l’approche macroscopique pour définir la réponse globale et locale en terme
endommagement, afin d’améliorer les résultats expérimentaux, les essais sur les voiles ont été
effectués par des instruments de mesure de champs très développés, afin de déterminer les
ouvertures de fissures le long du chargement. L’objectif de chapitre suivant est d’évaluer les
ouvertures de fissures et de les comparer avec les résultats mesurés et celles prédites par la
réglementation.
80
Chapitre 04
81
4.1. Introduction
Lors d’un calcul par élément fini, on peut estimer les déformations des ouvertures de fissures
à partir des contraintes anélastiques.
𝝈𝒊𝒏
𝒊𝒋 = 𝝈𝒊𝒋 − 𝝈
̃𝒊𝒋 (4.3)
82
L’ouverture des fissures est calculée en considérant que chaque élément est traversé par une
seule fissure, la valeur moyenne du déplacement est :
𝒐𝒖𝒇 𝒐𝒖𝒇 (4.7)
𝜹𝒏 = ∫ 𝜺𝒏 = ∫ 𝒏𝒊 𝜺𝒊𝒋 𝒏𝒋 𝒅𝒏.
Les quatre figures donnent des illustrations sur l’évolution des ouvertures des fissures
par l’approche macroscopique, cette approche permet de représenter correctement la position
des ouvertures des fissures contrairement autres approches (multi fibre et multicouche).
83
a. T10
84
Figure4. 1:Illustration sur évolution des ouvertures des fissures pour voile T10.
85
b. T12 :
86
Figure4. 2:Illustration sur évolution des ouvertures des fissures pour voile T12.
87
Figure4. 4:La carte de l’ouverture de fissures pour un déplacement de 5.43mm.
88
Figure4. 5: La carte de l’ouverture de fissures pour un déplacement de 11.57mm.
b. T12 :
89
Figure4. 8:La carte de l’ouverture de fissures pour un déplacement de 0.85mm.
90
Figure4. 10:La carte de l’ouverture de fissures pour un déplacement de 7.8mm.
Dans cette partie on expose les différentes formules de calcul des ouvertures de
fissures données par différents règlements. Les résultats des ouvertures obtenus
numériquement sont comparés à ceux évalués par la réglementation pour les deux voiles T10
et T12 (voir tableau 4.2).
Norme SIA262
Les données :
𝒘 = 𝟎. 𝟑𝟒𝟕𝒎𝒎.
𝜔 = 2 𝑙𝑠𝑚𝑎𝑥 *(𝜀𝑠 − 𝜀𝑐 )
𝑁 ′ 𝑥𝑥 𝑀𝑥𝑥
𝑁𝑥𝑥 = + 1*6* = -1074199.95 N/m.
𝑒 𝑒
𝑁 ′ 𝑦𝑦 𝑀𝑦𝑦
𝑁𝑦𝑦 = + 1*6* = 637512.5 N/m.
𝑒 𝑒
𝑁′ 𝑥𝑦 𝑀𝑥𝑦
𝑁𝑥𝑦 = 𝑒 + 1*6* 𝑒 = -164256.00 N/m.
Nous avons extraire les valeurs de : 𝑁 ′ 𝑥𝑥 , 𝑁 ′ 𝑦𝑦 , 𝑁 ′ 𝑥𝑦 , 𝑀𝑥𝑥 , 𝑀𝑦𝑦 et 𝑀𝑥𝑦 à partir de logiciel
cast3m et e = 0.20 m
1𝑓 𝛷
𝑙𝑠𝑚𝑎𝑥 = K*c+4 𝜏𝑐𝑡𝑚 𝜌 𝑠
𝑏𝑚𝑠 𝑠,𝑒𝑓𝑓
ℎ 𝛷𝑠
ℎ𝑐,𝑒𝑓𝑓 = Min [2 ; 2.5 ∗ (𝑐 + )] = 0.075 mm
2
91
Avec : h = 200 mm et c = 25 mm
𝑚
𝐴𝑠 (1 )
𝜌𝑠,𝑒𝑓𝑓 = 𝑙
= 0.019
ℎ𝑐,𝑒𝑓𝑓
1𝑓 𝛷𝑠
𝑙𝑠𝑚𝑎𝑥 = K*c+4 𝜏𝑐𝑡𝑚 𝜌 = 98.10 mm
𝑏𝑚𝑠 𝑠,𝑒𝑓𝑓
𝑓 1
Avec : K = 1 et 𝜏𝑐𝑡𝑚 = 18
𝑏𝑚𝑠
1 𝑁𝑥𝑦
Ɵ = 2arctg (2abs(𝑁 )) = 5.432 °
𝑥𝑥 −𝑁𝑦𝑦
(𝜀𝑠 − 𝜀𝑐 ) = 0.339*10−3*(cos (Ɵ)+sin (Ɵ))-0.264*10−4 = 3.450*10−4
𝝎 = 0.0677 mm
EC2
Avec :
𝑓𝑐𝑡,𝑒𝑓𝑓
𝜎𝑠 − 𝑘𝑡 𝜌 (1 + 𝛼𝑒 𝜌𝑝,𝑒𝑓𝑓 )
𝑝,𝑒𝑓𝑓 𝜎𝑠
𝜀𝑠𝑚 − 𝜀𝑐𝑚 = ≥ 0,6
𝐸𝑠 𝐸𝑆
𝑓𝑐𝑡,𝑒𝑓𝑓 = 3 (MPa)
𝐸 202000
𝛼𝑒 =𝐸 𝑠 = = 6.3125
𝑐𝑚 32000
𝜀𝑠𝑚 − 𝜀𝑐𝑚 = 1.250*10−3
𝐾 𝐾 𝐾 𝛷
𝑆𝑟,𝑚𝑎𝑥 = 𝐾3 𝑐 + 1𝜌 2 4 = 184.175 mm
𝑝,𝑒𝑓𝑓
𝑾𝒌 = 0.230 mm
92
MC2010 0.0677 0.10
Norme SIA 0.347 1.136
SAFE 0.63 1.02
Numérique multicouche 0.903 0.85
Numérique
0.0584 0.1034
macroscopique
4.5.1. Discussion
D’après le tableau 4.3 on a constaté que les valeurs des ouvertures des fissures sont
très différentes. Le principal résultat quant peut extraire dans ce tableau c’est que l’ouverture
des fissures augmente lorsque le déplacement appliqué est important (une relation de
proportionnalité), les approches utilisées pour estimation des ouvertures des fissures
surestiment les valeurs de fissuration.
93
4.6. Comparaison effort-tranchant avec la réglementation internationale
Pour les données des efforts internes (moment, effort normal) on les a extraits à l’aide du
logiciel CAST3M.
Les données nécessaires pour le calcul des contraintes de cisaillement sont
Effort normal : -35171N, Moment = 9424 N.m, Effort tranchant = 2.3936*105 .
La résistance caractéristique de béton a 28j :40MPa.
La limite élasticité d’acier : 500MPa.
ρh = ρv = 0.6%.
JEAG :
σwy = 5000bars.
Fc = 400 bars.
−35171
σv = = −0.586 bars.
3000 ∗ 200
0.0679 ∗ 0.6%0.23 ∗ (400 + 180)
τu = + 2.7√0.6% ∗ 5000 + 0.1 ∗ (−0.586)
9424
√ + 0.12
2.3963 ∗ 105
= 32.5794bars.
𝛕𝐮 = 𝟑. 𝟐𝟓𝟕𝐌𝐏𝐚.
FEMA 365 :
𝛕𝐮 = 𝟑. 𝟏𝟏𝟐𝟓 𝐌𝐏𝐚.
EC2 :
0.18
CRd,c = 1.15= 0.157.
200
K = 1 + √(3000−30) = 1.25 ≤2.0 …CV.
40
fcd = 1.2=33.33 MPa.
94
25.104
σcp = 3000∗200 = 0.416 ≤ 6.666 …CV.
40
ν = 0.6 [1-250] =0.504.
Effort tranchant par apport les armatures de flexion :
0.5bw dνfcd =0.5*200*(3000-30)*0.504*33.34= 4990597.92.
2
VRd,c = [0.157 ∗1.25(100 ∗ 0.6% ∗ 40)1/3(0.5) + 0.150 ∗ 416]∗ 200 ∗ 3000=13 96039.095N
...CV
1396039.095
τuflex = 200∗3000 =2.327MPa.
Effort tranchant par apport les armatures de cisaillement :
VRd =1396039.095+1080*500=1936039.095 N… CV.
1936039.095
τucisai = 200∗3000 =3.226 MPa.
τuc = max(τucisai , τuflex) .
𝛕𝐮𝐜 = 𝟑. 𝟐𝟐𝟔𝐌𝐏𝐚.
95
UBT 3.93 2.42
FEMA365/ATC 3.1125 2.8224
D’après le tableau 4.3 Et 4.4 On constate que les contraintes de cisaillement sont
identiques d’un code à l’autre et on a remarqué que les valeurs de cisaillement statique sont
les mêmes que les valeurs de cisaillement dynamique, car les réglementations donnent des
formules standards pour la vérification des efforts de cisaillement dans les voiles quel que soit
la sollicitation (dynamique ou statique) , et on a remarqué dans les calculs de l’effort de
cisaillement que les aciers transversaux participe à la contribution aux effort tranchant, et on
observe que le taux d’armature des aciers influe considérablement sur la résistance aux efforts
de cisaillement.
4.7. Conclusion
96
Conclusion et perspective
Les perspectives dans ce domaine sont nombreuses, on peut recommander les suivantes :
Contribution de l’effet échelles sur le comportement des murs voile soumise à des
chargements sévères.
Influence de l’inclinaison des armatures verticales suivant les contraintes principales sur la
vulnérabilité des murs voiles.
L’Etude du comportement des murs voile élancé dans le cas sismique.
Prise en compte de l’effet de l’adhérence acier –béton sur la réponse des murs voile dans
évènement sismique.
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